14nov 11

11 novembre, socialistes, droite et extrême-droite, Hollande, Moscovici, Morel-Darleux

Le jour des morts ne concernera pas les vivants

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Encore un mauvais coup des agences de notation :

Licenciements massifs à PSA

Communiqué du 15/11/2011

Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.

Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA.  Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».

Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.

Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.

Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.

L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.

J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.

A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?

Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.

L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !

A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français.  Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.

Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.

Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.

JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »

JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?

JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »

JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?

JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »

JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?

JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »

JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »  

JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »

JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?

JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »

JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?

JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »

JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?

JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »

JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?

JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »  

JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?

JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »

JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du  nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?

JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? » 

Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.


734 commentaires à “Le jour des morts ne concernera pas les vivants”
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  1. lentendu dit :

    Excellent Jean-Luc contre cet aficionados de la langue de bois.
    Bravo, vous êtes largement gagnant ! Mais tellement que j'ai peur qu'ils ne vous envoient plus personne pour débattre.
    Faut pas trop les ridiculiser. Un peu plus sérieux : les messages sont très très bien passés !
    Et j'espère que vous aurez convaincu une partie des indécis même sceptique : il n'y avait rien d’utopique dans votre discours. Juste des faits et des idées nouvelles !
    Encore bravo et merci !

  2. françois chaubet dit :

    17/11/2011 à 21:43
    Les anti-Wall Street sèment le désordre dans le coeur financier de New York
    Des échauffourées entre manifestants et policiers ont éclaté et plus de cent arrestations ont eu lieu jeudi lors du défilé organisé pour marquer les deux mois du mouvement "Occupy Wall Street" qui a semé le désordre dans le quartier financier de New York à Manhattan.
    la revolte sourde, au koweit, des manifestant ont envahis le parlement, en grece les manifestant dénoncent la "junte des banques"
    et en france pendant ce temps coppé et sa clique nous donnent des leçons, endorment le peuple avec des sujet comme le retour de l'uniforme a l'école et d'autres sujets existentiels, pauvre peuple de france!
    jean luc réveille nous, coppé est un bouffon, tu l'a démontré, mais il faut enclencher un autre mécanisme, l'élection présidentielle de 2012, n'est qu'anecdotique en face des défis démocratiques, la révolution est en marche, les vielles bannieres sont remisée au musée! place aux peuples. l'insurection aujourd'hui, maintenent.

  3. Cathar dit :

    J'ai cru un moment que nos journalistes finalement "en" avaient, mais je suis resté sur ma faim: à propos des relations Copé-Takkiédine, Pujadas "ose" parler de "conflit d'intérêt". Copé "ne voit pas où est le conflit d'intérêt" et insiste sur sa conception de l'amitié pour justifier une photo qui circule partout et sur laquelle les 2 amis sont bras-dessus bras-dessous. Et on en reste là ! Pujadas s'écrase et ne pousse pas jusqu'à demander pourquoi sous le ministère Copé au Budget les contrôles fiscaux à l'encontre de Takkiédine furent inexistants ou étouffés. L'occasion était belle d'une explication ou dénégation publique sur ces choses-là... Voilà comment fonctionnent nos audacieux journalistes médiacrates: permettre à des politiques en position fâcheuse de se sortir de situations délicates de façon biaisée... Pour qui ne suit pas la vraie presse, ce moment sur le "conflit d'intérêt" sera oublié et n'incitera pas à pousser les recherches plus loin...

    Quant au débat nul doute que face aux convictions bétonnées et profondes de Jean-Luc Mélenchon, les masques tombent, et en face le roquet n'avait que le mépris, la caricature, l'invective et l'agitation brouillonne, tout ce qui masque le vide des idées et le désastre des bilans...

  4. Pierre dit :

    Quel punition ce Copé. J'espère qu'on va échapper a une démonstration de piano du Charlie Oleg de Meaux.
    On plaint Ses administrés sur le fond tellement creux tellement suffisant tellement ridicule c est vrai que lui il aurait pas oser capitaine pédalo faudrait qu il est de l humour je crois qu il en rester au grosse tête faut apprécier jean luc pour se cogner un nez de boeuf pareil il a fouettez sévère quand Jl lui parler des marches financier fallait vite esquiver sur les vert et le ps et le nucléaire revise tes fiches jean Francois t as pas le niveau tu fais bien d attendre 2017 mais je pense que t es du siecle dernier

  5. Ruoma dit :

    Je viens de regarder sur FR2 l'intervention de Jean-Luc Mélenchon lors de la soirée consacrée à Jean-François Copé et, comme j'ai très envie de donner un commentaire mais que je ne sais pas où le poster, je le fais ici.
    J'aime bien lorsque Jean-Luc sourit avec espièglerie, ça lui donne un côté "je ne me prends pas trop au sérieux" détendu qui lui va bien.
    J'ai regretté l'insistance avec laquelle ("pas de langue de bois") a voulu éviter le débat passionnant sur le thème de la finance, de la BCE et du rôle des agences de notation pour aborder précipitamment et sans transition la question du nucléaire.
    J'ai regretté que Jean-Luc Mélenchon ne profite pas de l'occasion pour rappeler que "l'indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire" passe en réalité par le pillage par Aréva au Niger de la matière première essentielle, c'est-à-dire l'exploitation de leurs gisements d'uranium.
    J'ai trouvé d'assez mauvaise foi la réponse de Jean-François Copé sur les petites aides qu'il apporte localement en tant que maire à Maux en réponse aux conséquences de la "crise" due à des choix politiques désastreux, en occultant que la vraie réponse est également à un niveau politique et non réduite à de simples "coups de pouces" ponctuels pour aider des cas individuels et locaux.
    Enfin, en étant le plus honnête possible, j'ai apprécié que laisse d'or (David Pujadas) n'ait pas été aussi partial qu'à l'accoutumée et constaté que, d'autre part, "pas de langue de bois" l'avait en fait beaucoup pratiquée ce soir (la langue de bois), avait fait usage de sensiblerie pour faire s'attendrir la ménagère dans les foyers, ne m'avait pas semblé très convaincant et je pense pour conclure que sa prestation l'a plutôt desservi que l'inverse.
    J'ai évidemment éteint la télé dès que Jean-Luc Mélenchon eût quitté le plateau.

  6. alexandre dit :

    Totalement incroyable ce débat avec Jack Lang! J'en ai assez de tous ces mensonges!
    Depuis quand 500 millions multipliés par 5 ca fait 7,5 milliards? Et ce Copé veut donner des leçons?
    Ah. Il veut sommer les dépenses de chaque année. Depuis quand on fait ce type de calcul?
    Un budget ca se boucle sur une année. Et puis tant qu'on y est, comme certains le font déjà, ajoutons les couts sur 40 ans, ca fait plein de milliards! Et pourquoi on n'utilise pas ce mode de calcul pour l'allègement de l'ISF? Ah, non, pour ça il faut raisonner chaque année.
    Concernant le nombre d'élèves qui a diminué depuis 20 ans, il faudra dire ou Copé prend ses chiffres.
    Nombres d'élèves en 1990 : 14 828 000
    Nombres d'élèves en 2010 : 14 998 000
    M. Copé veut-il encore donner des leçons d'arithmétiques en déclarant que 14 828 000>14 998 000 ?
    Et ce monsieur a écrit un livre sur la "langue de bois", pitoyable! Jack Lang est mauvais, il devrait envoyer Copé au tapis!

  7. Receveur dit :

    Je suis étudiante, j'ai 21 ans, et je suis dégoûtée par la politique et les hommes politiques, mais vous êtes un des rares, le seul je crois, pour qui je voterais.
    J'ai beaucoup aimé votre article sur la commémoration, mais dans notre société les gens ne s'en préoccupe plus, ils préfèrent aller dans les grandes surfaces et passer en caisse à 10 heures et 59 minutes, alors que de pauvres soldats à cette même heure mouraient dans les tranchées, n'ayant pas reçus l'ordre d'arrêt des combats, l'armistice étant signé depuis presque six heures. Le président peut faire ce qu'il veut même un défilé de clowns personne ne le remarquera, ils seront trop occupés à se balader dans les allées des grandes surface, c'est tellement triste.

  8. oligarbophage dit :

    Bien le bravo à Jean-Luc après ce débat avec Copé.
    Mes regrets, sont que Copé soit le centre de l'émissions, c'était un peu trop court (surtout quand quand on vous coupe la parole et qu'on botte en touche) et que plus de sujet n'ai put être abordés. Ce débat était néanmoins très intéressant, il m'a bien démontré l'habilité de Jean-Luc de débattre sereinement face à, selon moi, un des plus habile manipulateur de la droite sarkozienne (il commence même à avoir les mêmes tics que son maître).
    Bon courage vous pour la suite!

  9. Michel Matain dit :

    Bravo Jean-Luc, ce soir c'était difficile, très difficile, avec un Copé qui interrompait en permanence pour mieux éliminer tout débat, il fallait à la fois garder son calme (Copé et les journalistes auraient été si contents de dire qu'avec Mélenchon on ne peut pas discuter) et arriver, au milieu de ce brouillage intensif, à faire passer quelques pessages. Mission difficile réussie. Très bien.

  10. Humaniste dit :

    Les Verts ont vendu leur "âme" pour un groupe à l'assemblée !

    Ils oublient que le PC, dans les mêmes conditions ont été "laminés" par le PS de l'après 1983. Leur "allégeance" leur a couté leur perpétuelle descente aux enfers.

    Alors les verts vont suivre le même chemin ; ils feraient mieux de rallier le FdG pour une crédibilité de conviction et non de carriériste.
    Comment Mesdames Duflo, et Joly peuvent-elles elles renier à ce point leur idéal ?
    Je croyais que leurs discours étaient un peu plus sincères. Avec le FdG nous serions ensemble à près de 15 %.
    Il est vrai que l'influence d'un Cohn-Bendit "anti communiste primaire" les empêche de se rapprocher du seul parti, qui en matière de programme écologique est plus conforme à celui d’ELV. Nous allons récolter j'espère une venue en masse des vrais écolos, les purs qui ne peuvent qu'apprécier le programme du FdG, car l'écologie, passera obligatoirement par le partage des richesses.

    Bravo M. J.L Mélenchon face à Copé.
    J’ai même envoyé un mail à France 2 que le titre de leur émission "des paroles et des actes" était, en dehors de la séquence de Jean-Luc Mélenchon, du niveau de la presse people, à cent lieues des problèmes des français.

    Merci M. JL Mélenchon d'avoir élevé le débat sur des sujets de fond lors de votre présence face à M. Copé. Le reste était insipide.

  11. laurence dit :

    Bonsoir,
    Bien joué ! effectivement toujours un peu frustrant le temps donné à JL Mélenchon est trop court, mais l'essentiel est passé. La réaction de Copé est sans appel. Agression, caricature, évitement, dénigrement, tout sauf des arguments concrets. La preuve est faite. C'est important d'avoir du temps sur des grandes chaines à heure de grande écoute. Les retombées devraient être palpable. Il faudra regarder la mesure des sondage...Mais là encore je me pose quelques questions... Surtout lorsque j'ai découvert que Laurence Parisot dirige l'institut IPSOS... (je ne peux pas m'empêcher de me dire que le programme de Mr Mélenchon ne doit pas être à son goût...)
    Nous devrions peut-être essayer de trouver d'autres indicateurs plus fiable ?

  12. Cac40 dit :

    Désolé M. Mélenchon mais je suis très déçu du débat avec Copé. Vous avez été, me semble t'il, victime de vous même en cherchant à élever le débat, en vous bridant, en tâchant d'être le plus droit possible, je trouve très bien ce que vous avez fais, seulement Copé a ete trop loin avec vous. Lorsque celui-ci se joue de vous en vous coupant systématiquement, en parlant un maximum pour éviter que vous lui répondiez, en cherchant à passer sur un autre sujet, histoire de vous perdre. J'ai de la haine! Pourquoi n'avez vous pas tapé du point sur la table! Ne vous perdez pas en chemin. Ces gens la nous crachent à la g..... à longueur de temps, tout cela va mal finir à force de mépris envers nous tous. Révolution citoyenne!

  13. JR84 dit :

    Depuis qu'elle subit tous ces plans d'austérité, la Grèce meurt un peu plus chaque jour. La semaine passée sur la 5 ou Arté, je ne sais plus, un reportage nous montrait de jeunes collégiens prit de malaise en plein cours parce qu'ils ne mangeaient pas à leur faim. La Grèce! ce n'est pas le fin fond de l'Afrique, c'est là, près de chez nous, sur le continent Européen. Est-ce cela que nous voulons offrir aux jeunes générations? Devons nous nous résigner ? NON, La France et l'Europe sont plus riches qu'elles n'ont jamais été et pour quel résultat? le profit de quelques uns (le 1%). La redistribution des richesses sera une justice et une évidence pour l'ensemble de la collectivité (nous les 99%).

  14. Michel Matain dit :

    @ 562 Humaniste
    Les Verts ont vendu leur "âme" pour un groupe à l'assemblée ! Ils oublient que le PC, dans les mêmes conditions ont été "laminés" par le PS de l'après 1983.

    Ca n'a rien à voir : le PCF a toujours eu au premier tour face à ses candidats des candidats PS, et c'est parce que les candidats communistes étaient en tête de la gauche qu'ils l'ont emporté au second tour ; les Verts eux réclament de n'avoir aucun candidat PS face à eux au premier tour. Si les Verts faisaient comme les communistes, ils ne passeraient aucun accord avec le PS, présenteraient partout des candidats au premier tour et s'ils étaient en tête de la gauche demanderaient que toute la gauche se désiste pour eux au second tour. Ce n'est pas le chemin que choisissent les Verts. Contrairement aux communistes, ils négocient un accord de premier tour et n'essaient même pas de se battre pour être en tête. Ils capitulent avant la bataille. Honneur aux députés communistes qui se sont battus pour être en tête au premier tour dans leurs circonscriptions !

  15. Nicks dit :

    Contrairement à Cac40, je trouve que vous avez été pertinent et mis systématiquement Copé sur la défensive, alors que c'est un des débatteurs les plus habiles du plateau. Très bonne prestation !

  16. steph dit :

    Excellent, le dèbat avec Copé! Quel vent de fraicheur Jean-Luc Mélenchon nous apporte! C'est vraiment le type d'èmission qui devrait faire mouche : heure de grande ecoute, format court (20 minutes d'attention sur une emission politique c'est déja beaucoup) et surtout en etant maitre de la discussion Jean-Luc Mélenchon peut developper ses sujets de predilection en toute liberté. J'ai adoré.

    Melenchon 2 - Copé 0 - Lang 0

  17. Anny Paule dit :

    Fin de l'émission sur France 2... Tout bonnement, un scandale !
    Apologie de Copé... maître de la France, de la finance, de tous les sujets et de tous les Français ! Honte... honte de la manière et de l'arrogance dans le "débat" ! avec Jean Luc Mélenchon... Honte de la fin de l'émission où les deux journalistes "juges" n'ont pas même évoqué sa présence et ses arguments ! Honte de l'attitude du laquais de service qui a permis à Lang de parler, alors qu'il a tout fait pour que Jean-Luc Mélenchon ne puisse s'exprimer...
    Je n'attendais pas grand chose de ce type d'émission. Je me suis imposée de la suivre jusqu'au bout... Nous ne sommes plus en République, plus en démocratie, nous avons sombré dans le plus vil des totalitarismes.
    Pourtant, Jean-Luc Mélenchon avait plein de choses à dire... il a tenté de le faire... mais l'Autre l'a interrompu sans arrêt, fort qu'il était de sa "légitimité" de membre des "intouchables", des au-dessus de tout !
    Cela fait mal... Quand aurons-nous un vrai débat ? Quand pourrons-nous faire entendre la voix du Peuple ?
    Il faut imposer un débat avec Hollande, plus que jamais ! Mais sans le laquais de service !
    En fait, c'était une soirée de campagne pour l'UMP... et qui ne sera pas comptée comme telle !
    J'enrage !

  18. polnareve83 dit :

    Bravo et continuez le combat. Comme disait un autre grand... Marchais qui doit etre fier de vous, j'en suis sur!

  19. cahin caha dit :

    Oui bravo à notre candidat, chapeau bas Mr Jean-Luc Mélenchon, mais bravo à vous tous qui alimentaient ce blog, quels talents pour beaucoup d'entre vous, quel humour, un vrai et pur moment de délice et je vais en reprendre encore un petit peu.
    Mélenchon c'est bon c'est bon....
    [...]

  20. un révolte dit :

    Si Copé s'est amusé avec ce monsieur un peu âgé dont j ai perdu le nom, il n a pas été à la hauteur avec Jean Luc. Notre leader peut y croire,,il n'est pas possible que ceux qui sont vraiment de gauche ne comprennent pas que le seul espoir c'est JL et le programme du front de gauche
    Amities toutes simples

  21. Dudu44 dit :

    Bravo pour ce débat avec M. Copé. Je partage l'avis de certains de commentateurs sur la difficulté de parler avec un interlocuteur qui fait tout pour brouiller l'écoute mais vous vous en êtes, comme d'habitude, excellement sorti.
    Il y a eu pour moi un moment particulier de jubilation de voir un des plus méprisants des ultra-libéraux recevoir de notre candidat une leçon sur la manière d'éviter l'évasion fiscale des plus riches inspirée de la technique américaine. C'était grand!
    Merci. Prenez soin de vous.

  22. Zazenshin dit :

    Merci Jean-Luc pour ce très bon moment. Par contre ménagez-vous, n'oubliez pas le sommeil est le meilleur réparateur. Au passage je signale à tous les lecteurs une pétition sympathique qu'il faut faire tourner pour inciter le hésitants à aller voter,
    Mélenchon Présidons...

  23. citoyenne21 dit :

    J'ai quand même trouvé qu'à un moment donné Copé aurait bien mérité de se faire remettre à sa place car il fut très près de manquer de respect à notre candidat, ne serait-ce déjà par ses manières peu élégantes et grossières de lui couper la parole avant qu'il ne dise des choses par trop intéressantes pour le peuple et ses allusions déplacées! Mais notre candidat se doit de rester calme pour la bonne cause (et oh combien ce doit être difficile face à un adversaire si peu respectueux des autres) ! Félicitons-le pour son self contrôle ! bien peu d'entre nous en serait capables, j'en suis certaine, face à tant d'arrogance !

  24. Blanqui2012 dit :

    Pour Stéphane Le Foll, organisateur de la campagne du candidat socialiste, la question ne se pose même plus : "Je ne vois pas l’intérêt d’un débat public. Jean-Luc Mélenchon n’a pas souhaité participer à la primaire du Parti socialiste. On ne va pas faire une primaire spécifique avec Jean-Luc Mélenchon" (Source : Le JDD, 16.11.2011).

    Foll celui qui chercherait à fuir un tel débat.
    Copé ce soir a été contraint de débattre, cohérence contre cohérence.
    Prestation énorme de notre candidat, grande maîtrise devant les tentatives de diversion.

    Mélenchon, partageons !

  25. Humaniste dit :

    @Michel Matain P 560

    D’accord avec votre analyse sur les élections qui sont totalement différentes à celle de la « servilité » des verts.
    Mais j’ai fait court pour ne rester que sur le constat d’une des raisons de la chute du PC depuis les années 83 due à sa participation aux politiques sociales démocrates qui ont contribué en grande partie à son déclin.
    J’ai toujours soutenu le PC, même au plus bas ; certes avec tristesse, mais par fidélité à mes convictions Humanistes.
    Donc, avec le Front de Gauche, je respire mieux et j’espère vraiment, que notre lutte va enfin retrouver le sens de son origine pour une victoire qui est proche.

  26. madeleine dit :

    Comment un journaliste (Pujadas) peut-il être aussi mauvais. Laisser sans arrêt Copé couper la parole à Jean Luc ne respectant pas le temps de parole, mais y avait-il une juste répartition de temps de parole ?
    C'est sans doute épuisant pour notre candidat de garder son sang froid. Merci à lui d'avoir tenu bon. J'espère que les télé spectateurs auront compris à quel point Jean Luc avec son parler vrai fait peur à Copé et sa bande et sans doute aux autres...
    Il faudra beaucoup de ressources intérieures pour résister à leurs provocations quand la campagne sera vraiment lancée. Comme je l'écrivais dans un courrier précédent Jean Luc ne doit pas perdre de vue qu'il est la voix de nous tous, le moindre dérapage et toute la cordée dévisse. Comme je me suis donnée le droit de dire que pour "le pédalo" le mot d'humour qui pouvait être drôle entre nous risquait d'être récupéré par les journalistes, je dit bravo à la prestation de ce soir. Prends soin de toi, ils ont tort mais ils sont pervers les Copé et compagnie.

  27. stephan dit :

    A lire tous ces commentaires élogieux, j'ai soif de pouvoir contempler pareille prestation mais je ne trouve encore nulle part l'archive de cette vidéo ?!

  28. Jean Jolly dit :

    Je suis arrivé à la boure pour regarder le soi-disant "débat" entre notre candidat et un parfait manipulateur (à cause de mes horaires), il ne faut pas que je crache dans la soupe, il est déjà extraordinaire que j'exécute une tâche rémunérée.
    Bref, je me tape presqu'une heure et cinquante neuf minutes (à quelques secondes près, ça m'a paru très long, voire infinissable) de plébiscite de la politique de Nicolas Sarkozy par le futur président de la république monarchique Jean-Françoé Copé promu en 2017.
    Je ne sais pas mais je découvrirai certainement plus tard le court extrait du débat entre Jean-Luc et Copé qui doit se situer à vue de nez entre une et cinq minutes... il ne faut jamais abuser de la vérité se dit la médiacratie, cela pourrait contaminer le reste de la population.

  29. HYBRIS dit :

    On ne peut que se louer du choix de Jean-Luc Mélenchon pour représenter le Front de Gauche. A bien des égards il tient la route. Il vient encore de la prouver ce soir face à un politicien aussi retors que Copé, l’un des grands relais de l’oligarchie à droite..

    Une question à l’adresse de ceux qui sur ce Blog se laissent influencer - un peu facilement à mon goût - par des rumeurs malveillantes : depuis quand le P.S. ferait aux représentants de la gauche radicale des cadeaux ? Jean-Luc Mélenchon a rappelé la situation : en 2012 le FG au 1er tour de la Présidentielle et des législatives présentera partout des candidats. Le PCF (notamment) ne peut rien négocier en catimini tout simplement parce qu’il n’y a rien à négocier, chacun se présentant avec son programme.

    Reste le principe du « désistement républicain ». Sauf événement imprévisible, aucune organisation ne pourra s’y soustraire (Pas même le NPA représenté par sa fraction la plus rigide et donneuse de leçons). Il implique naturellement une rigoureuse réciprocité. A mon souhait, exprimée d’avance, y compris pour la Présidentielle. Ensuite à titre individuel, si le succès n’était pas au rendez-vous du premier tour, chacun ferait ses choix.

    Ce point étant précisé, que l’on se méprenne pas. Il est évident que si les élections de 2012 ne comblaient pas nos attentes, toute participation d’une quelconque composante du FG à un gouvernement sous hégémonie directe ou indirecte du P.S. serait interprétée par beaucoup de gens comme une traîtrise absolue portant de lourdes conséquences politiques. Et à cet égard, je ne ferais certainement pas exception.

  30. Damien dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    Comme prévu, émission nullissime dont seules 30 minutes sont à garder: celles de ta présence, qui furent 1800 secondes de lumière dans une grande caverne béante...
    Dans un océan de médiocrité et face au fiel du comité d'accueil, j'avais peur que le bon sens et l'intelligence ne soit tués dans l’œuf grâce notamment au "maître de cérémonie" qui transpire la haine à ton égard et sert la soupe à Copé de manière indécente mais très révélatrice du positionnement de ces charlots usurpant la qualité de "journaliste".
    Quelques remarques (oui, toujours assis au chaud devant mon clavier, j'apporte un regard critique, socle de l'être de gauche;-):
    1/ n'hésite pas à exhiber le programme du FdG/bouquins militants ("Nous on peut",etc.) dans ces tribunes qui te sont offertes pour inciter les "ignorants" à venir par eux mêmes débourrer leur crâne de la mouise que nous y glissent les médias au quotidien;
    2/ avance dates et chiffres pour enfoncer encore plus l'adversaire à l'appui de tes arguments (notamment sur l'accroissement des pouvoirs des agences de notation), opposant l'approximation des affirmations du contradicteur à ton raisonnement argumentaté et on ne peut plus cohérent et empreint de bon sens;
    3/ martèle sans cesse des formules "choc" comme dans le chapitre 2 de "Nous on peut": "la puissance publique n'est pas en déclin, elle a "juste" été privatisée!"; "ce que la politique a fait, la politique peut le défaire"; "le capitalisme est incapable de formuler le moindre intérêt général" (ça c'est de toi dans "En quête de gauche";-)
    Bref, tu montes en puissance, qu'elle bouffée d'oxygène pour nous !
    Repose toi bien, les tacles vont être nombreux vu comme tu déranges l’establishment, et les tibias ça se ménage.
    Ce soir, on a vu LE candidat de la gauche, nos cœurs on frappé fort !

    Fraternellement,

  31. avionnette dit :

    Dans le dictionnaire de la saillie drolatique de J.B Clément 1732, on peut lire que "capitaine de pédalo dans la tempête" signifie "un homme inadapté à une situation". Il n'y a donc aucune manière de petite phrase au ras de la moquette, mais une saillie signifiante. on peut concéder que jean-luc pense parfois s'adresser à des érudits à même de pratiquer ce niveau de langage, ce qui évidemment n'est pas le cas.
    Le feuilleton grec a cela d'intéressant qu'il fonctionne en véritable machine à prévoir le futur pour nous-mêmes. Nous aurons, ici en France, la même séquence, qui débute d'ailleurs en ce moment, possiblement avec la survenue de l'extrême droite, dans un gouvernement d'union nationale, le type de gouvernement annonçant les mauvais jours.Puisque le social-centrisme prolongera dans la douleur l'agonie du système, préparant en cela la voie au totalitarisme, il me semble opportun de développer le concept de vote inutile, j'ai nommé le vote pour Hollande.

  32. Zapping dit :

    "Des paroles et des actes" sur France 2 le jeudi 17 novembre 2011 :
    http://www.pluzz.fr/des-paroles-et-des-actes-2011-11-17-20h35.html

    Le débat de Jean-Luc Mélenchon face à Copé est à partir de 00:32:30

  33. Tiago_Jaïme dit :

    A tous les commentateurs de ce blog j'ai envie de vous dire "je vous aime". Non pas que je sois d'accord avec tout, mais quelle richesse toutes ces réactions et ces explications. Quel élan! Bien sûr que les pro-Mélenchon et les pro-FdG dominent. Cela fait du bien. Les quelques adversaires qui viennent nous seriner... ne nous dérangent pas trop. Il faut féliciter ceux d'entre nous qui les contredisent sans pratiquement jamais oublier d'argumenter patiemment.
    Bravo Jean-Luc Mélenchon. Copé est un adversaire coriace et très compétent. On pouvait craindre un échec ou il aurait été capable de te maintenir dans les cordes. Et bien non, tu es reparti plusieurs fois à l'attaque et il fut obligé de reculer, de remonter sa garde et de ne plus pouvoir frapper. Certes tu n'a pas réussi à placer l'uppercut et mieux encore le direct ou le crochet du Gauche qui l'aurait terrassé. Mais nous allons étudier ce combat pour trouver l'ouverture victorieuse pour les prochains combats. Notre objectif reste le crochet du Gauche qui enverra le Sarkozy au tapis.

    Le Copé comme tous les autres a refusé de donner une réponse argumentée à la possibilité d'emprunter directement à la BdF ou la BCE. Nous finirons bien par trouver la position qui les condamnera à dévoiler qu'ils n'ont pas de réponse.

  34. Je n'ai pas regardé, comme à mon habitude, Jean-Luc Mélenchon en direct. C'est au-dessus de mes forces de ronger mon frein en attendant qu'il parle, et de supporter tous ces guignols de la désinformation. Je regarderai plus tard uniquement " le bon passage". D'après les commentaires, Jean-Luc a été excellent, tant mieux.
    Je ne sais pas comment y arriver, mais il me semble qu'il faut imposer aux télés et radios, des vrais débats citoyens, c'est à dire des face à face, où chaque interlocuteur répond à la même question, a le même temps de parole à la seconde près, avec interdiction totale d'interrompre l'autre quand il parle. Nous avons droit à être respectés, la démocratie aussi ! Chaque électeur en cette période pré- électorale a le droit de connaître avec précision le contenu du programme de chaque formation politique.
    Autre sujet : les manifs continuent aux Etas-Unis, en Grèce et vont bientôt avoir lieu en Italie quand les purges du Diafoirus italien vont foirer. Il ne faut surtout pas opposer la stratégie du FdG de révolution citoyenne par les urnes aux autres formes de lutte. J. Généreux le souligne dans son livre : les ultra libéraux ont hélas remporté des succès, mais ils n'ont pas réussi à faire triompher leur dogme, contesté partout.Toutes les résistances, grèves, manifs, constitution de partis anti libéraux, sont observés par l'oligarchie.
    Elle sait bien elle même, et mieux que personne, que son système ne peut en aucun cas faire le bonheur des 99%, puisqu'il a été conçu pour faire celui du 1% ! Jusqu'à maintenant elle a réussi cette performance tragi-comique de faire croire aux opinions que si "ça ne marchait pas",c'était de la faute des gens mais pas de son système. Toutes le formes de dénonciation, de résistance sont autant de coups portés à l'oligarchie. La flamme de la résistance ne doit donc pas s'éteindre. L'oligarchie l'observe et la craint beaucoup plus qu'on ne le pense.

  35. J. GABRIEL dit :

    Bien sûr que oui, un Référendum la sortie du nucléaire est gagné d'avance. Car les les Français ne sont pas dupes. Ils savent bien que l'argument de la perte d'emplois ne tient pas debout, vu que la création de nouvelles sources d'énergie renouvelable en créerait beaucoup plus.
    Quant à l'argument qui ose faire le parallèle entre le danger d'un accident nucléaire et celui d'un quelconque accident de voiture ou d'une fâcheuse catastrophe aérienne, cet argument semble prendre les citoyens pour des "cons" incapables de comprendre qu'on ne peut pas comparer une catastrophe de circulation routière ou aérienne à une catastrophe nucléaire. Alors que l'une se limite aux seuls passagers, l'autre affecterait la nation "toute entière" et même plus!

  36. ermler dit :

    @ citoyenne21

    J'ai beaucoup aimé lire ton post de 18h34. Il prouve que même des citoyens qui ne s'accrochent pas à des étiquettes peuvent adhérer à la dynamique du Front de Gauche et à son discours de bon sens et de courage humanistes. Puissent des millions de républicains faire le même parcours que toi !

    @ Jean-Luc Mélenchon

    Je vous en ai beaucoup voulu ce soir. A cause de vous j'ai du me farcir une heure et demie de JF Copé ! Un supplice pour moi pauvre bougre ! Tout ça pour un quart d'heure de pur réconfort que - fort opportunément - vous me procurâtes ! C'est cher payé, mais ça valait le coup !
    Alors, merci quand même !

  37. Tiago_Jaïme dit :

    @ alexandre 557 @tous
    Totalement incroyable ce débat avec Jack Lang ! J'en ai assez de tous ces mensonges ! Depuis quand 500 millions multipliés par 5 ca fait 7,5 milliards ? Et ce Copé veut donner des leçons? Ah. Il veut sommer les dépenses de chaque année. Depuis quand on fait ce type de calcul? Un budget ca se boucle sur une année.

    Et bien moi aussi je fus estomaqué mais pour le contraire. Car à moins d'une subtilité de la comptabilité nationale que je ne connais pas.
    Déjà 500M€ divisé par 12000 donne 41000€ pour un salaire annuel. C'est cohérent (entre 2000 et 2500 brut par mois pour le salarié) Je ne connais pas les charges patronales dans le privé d'où la fourchette.
    1ere année 12000 employés coutent 500M
    2eme année 24000 employés coutent 1Md
    3eme année 36000 employés coutent 1,5Md
    4ème année 48000 employés coûtent 2Md
    5ème année 60000 employés coûtent 2,5 Md
    Chaque année supplémentaire c'est 2,5Md. Pour la législative c'est à dire 5 années c'est 7,5 Md. Pour la seconde législative c'est 12,5Md mais je ne devrais pas l'écrire car ce sera mal interprêté. De toute façon pour des dépense d'éducation nous emprunterons si nécessaire à la BCE à 1% voire 0%. Tout jeune de moins de 25 ans doit être au travail ou en formation. L'humain dabord.
    Il est cependant affligeant que les socialistes enfin FH surtout n'aient pas assumé le coût normal de 7,5Md.
    Quant à Jack comment peut il encore ignorer ce calcul à la date d'aujourd'hui ?
    Je rêve que l'un de vous me mouche, mais je n'y crois pas...

  38. Jean Jolly dit :

    @ Zapping.
    Merci pour le lien, j'imaginais un vrai débat alors que ce fut un show télévisé pour promouvoir Copé en 2017.
    Jean-Luc était au top, je n'ai pas été déçu de sa performance, bien au contraire dans le contexte... il a démontré sa capacité à se contenir dans une situation clairement établie pour le piéger. Copé aura passé l'un des plus durs moment de sa carrière.

  39. Chris dit :

    C'est bien joli Europe 1 d'interdire la publication de la vidéo avec Chabot de mercredi sur ce blog. Encore faudrait-il qu'elle soit trouvable sur votre site !
    Si quelqu'un a un lien ?

  40. Michèle dit :

    Hier j'ai commencé la journée en écrivant à Télérama pour interroger cet ostensible évitement de parler fut-ce indirectement du F de G et de son candidat.
    France 2 n'est pas brillante non plus avec son émission "des paroles et des actes" que l'animateur entache de son impuissance. Ce badinage m'a agacée au bout de 5mn et je me suis durement forcée à attendre l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon qui a remis du sérieux et du sens à la Politique.
    Je partage la plupart des retours qui vous sont faits ici ainsi que celui qui aurait aimé vous voir taper du poing sur la table. Cependant peut-on faire taire "un chien qui aboie" en lui criant dessus? Ce faisant Mr Copé s'est disqualifié et son échec à utiliser son intelligence de 1er de la classe est apparu pitoyable.

  41. Sylvia RIOT dit :

    @Tiago_Jaïme
    Pour répondre à vos comptes:
    1- 41000€ comme moyenne de salaire: je vous invite à voir la grille indiciaire des salaires de l'éducation nationale. Un prof des Ecoles en fin de carrière n'arrive pas à ce salaire ! (charges comprises)
    2- le retour sur "investissement" sous forme d'impôts directs est conséquent, entre un salaire mensuel et 2 mois de salaire selon la situation familiale: on prendra pour base la moyenne d'un mois de salaire de 2000€ net soit pour reprendre votre calcul un retour de 366 000 000 €
    3- le retour sous forme de cotisations payés par les salariés sur le montant brut: 500€ par mois soit 1,080 milliard.
    4- le retour sous forme de TVA sur consommation moyenne de 1000€ mensuels au taux moyen de 13%: 130€ par mois et par personne soit 280 800 000€
    Total de ces retours sur investissement: 1,626 milliard. Ce qui donne une dépense réelle de 5,874 milliards sur 5 ans! Soit 1,174 milliard par an.
    Je ne parle pas ici des retours en cascade induits par la consommation....
    En face de ces dépenses un gain humain incalculable.
    Dites moi si je me trompe

  42. Berdagué dit :

    Bonjour,
    Solidarité active avec tous les 99% et un regard appuyé à ceux en lutte aux USA, la Résistance n'a pas de frontière
    Dans l'urgence d'une opposition efficace nous ne mesurerons jamis assez la pertinence de notre Front de Gauche.Rassemblement non seulement d'opposition pour stopper toutes les dérives mortiféres que mettent en place,maintenant sans aucun vote des Peuples,le capitalisme mondialisé financier de spéculation pathologique.
    La bête est blessée,dangereuse, mais avec le monde du travail de tous les pays unis,sans sectarisme de chapelles de partis, cette bête ne peut survivre.
    Ce soir réunion sur l'eau avec le FdG la responsable des verts,la négociatrice avec le parti Solférino, au gymnase Jean Dame rue Léopold Bellan 75002 Paris, l'ambiance va être lourde, nous verrons peut-être Eva Jolly en pleine recherche et en totales interrogations.Pour nous aider à récupérer les milliards des ultra-riches détournés des impôts elle sera bienvenue comme conseillère supplémentaire et nous apportez son avis sur les débats urgents sur l'énergie utile et sécurisée.

  43. marj dit :

    Ben moi, je ne me suis pas tapée l'émission ds son entier...je me suis contentée du débat avec Jean-Luc Mélenchon que j'ai trouvé bien supérieur à Copé surtout dans la 1ère partie.
    Comme l'a relevé quelqu'un, Copé a été sonné d'entrée qd Jean-Luc Mélenchon a campé le "vous êtes la droite et nous sommes la vraie gauche, nous nous opposons sur notre vision...etc" Du coup, ce représentant de la droite UMP a eu du mal à éviter d'admettre ce qu'il est et ce qu'il défend : les marchés, les riches, l'Europe pr la quelle il a voté et qui se casse la gueule...bref, pour le vrai bilan.
    Qd il a repris ses esprits, il a essayé de faire diversion à sa façon: bavardage futile, sujets politiciens, empêchement de l'adversaire ds son argumentation...mais je crois que pas grand monde n'a été dupe...il faisait presque rire tellement la ficelle était grosse.
    Sinon, j'ai vu hier ds un sondage qui montrait que l'emploi et les salaires étaient les préoccupations numéro 1 et 2 des français, loin devant la dette et trés trés loin devant la sécurité et le nucléaire...dc gardons le cap sur ces sujets cruciaux avec des propositiions concrètes, ne pas se laisser entraîner sur le terrain ou souhaitent aller ceux qui n'ont rien d'autre à proposer que la "rigueur".

  44. marechal dit :

    Ce Copé est dangereux, donc stoïquement je me le suis farci, histoire de m’imprégner du langage de l'ennemi, à moins que je ne soit devenu masochiste : Toujours la même technique de sa part, il fait avaler des médecines endormissantes et de façon bien poli, une pilule sur la retraite par ci (ah qu'il fallait du courage pour enfumer le peuple Français) une sur le RSA par là (montrer du doigt les plus pauvres, fantasmer sur les halls d'immeubles remplis de voyous, les Français aiment fantasmer de la sorte ça lui paraît évident).
    Elles sont grosses comme des maisons ses médications à moins que ce ne soit comme des piscines, j'attendais qu'on lui parle de Takiedine, c'est mon côté rêveur contre les cons en médecine.
    Le tout enrobé d'amour pour son pays par-ci et d'autres valeurs vertueuses par là. (beurk)
    Et enfin arrive notre porte parole ouf.
    Et voilà que le docteur Copé se fait mauvais pêcheur, un expert à noyer des poissons : c'est pas une crise de l'euro comme vous le prétendez monsieur Mélenchon mais une crise de la dette, (sous entendu vous n'avez rien compris moi je vais vous apprendre) et puis voilà qu'il se la joue expert à la faire à l'envers : Du Marchais par ci, des poncifs habituels de la gauche par là, des Monsieurs Mélenchon ne vous trompez pas voyons etc... (re- beurk.)
    Conclusion : Hélas le docteur est doué, pour ma part je ne crois pas que nos idées ressortent grandies de ce débat, caricaturées oui, grandies non.
    Il va falloir taper plus fort si nous voulons être entendu, que le débat ait lieu avec le PS et se retirer de l'ombre que nous font les verts avec leurs petites négociations : Copé a eut l'impudence de nous mettre dans le même sac à magouille qu'eux, et ça me fait mal de le dire mais je crois que média-tics-mentil a bien réussi son coup cet empaffé.

  45. citoyenne21 dit :

    Ermler (587) :
    Je ne sais pas si mon exemple peut se généraliser mais en tout cas j'espère que oui, pour la victoire du Front de Gauche en 2012. Les abstentionnistes actuels ont donc besoin de déclics oui mais pour certains, il faut aussi les éveiller, donner corps à leurs attentes (qui ne sont pas forcément très définies, juste momentanément en retrait) car sans ouverture au monde, point d'infiltration possible. La prise de conscience n'est pas la même pour tous, à chacun son parcours de vie et les embûches conduisent souvent à de vraies révélations, salutaires. Oui, Jean-Luc Mélenchon, a cette capacité à provoquer dans la tête des gens, des interrogations salvatrices, qui peut conduire bon nombre d'indécis à reprendre le chemin des urnes, car se sentant investis de nouveau par l'envie de s'impliquer citoyennement, envie qui était latente ! le tout est de parvenir à canaliser ces énergies mises en veilleuse et qui feront des dégâts, pour notre plus grand bien, dans les urnes, le jour J, si tout va bien !

  46. Harry dit :

    Au moment même ou le débat s'orientait sur la désindustrialisation et ses conséquences sociales (Fralib, Peugeot), Pujadas sifflait la fin du débat. Le coeur du débat était pourtant là. Et encore une fois, les victimes sociales n'auront pas entendu directement parler d'elles et du sort qu'il leur est réservé au cours d'un débat télévisé. Franchement, Jean-Luc Mélenchon aurait du s'imposer avec plus de force à ce moment précis de l'emission, en remettant Pujadas à sa place.10 mn de paroles et d'échanges sur un sujet aussi grave aurait été la moindre des choses.

  47. RIOT dit :

    J'ai regardé le débat avec intérêt. Pour être objective, je pense que Copé n'a pas été servi par les journalistes. Mélenchon a réussi à le déstabiliser. Pour preuve, son entêtement à vouloir échapper au débat sur la crise en appelant un débat sur le nucléaire...
    Bref, Copé en a pris pour son grade. Mais là je m'en fous. Ce qui m'intéresse, c'est la prestation Mélenchon: juste, efficace et tempérée. Beaucoup d'intervenants appelle à plus de virulence. C'est justement ce qu'il faut éviter. Les médias insistent trop sur l'impétuosité de notre candidat. Inutile d'en rajouter...
    En revanche ce qui m'interpelle ces jours ci, ce sont les élections en Espagne qui donne la droite gagnante à la toute prochaine consultation.
    Je ne comprends pas. Comment les Espagnols peuvent-ils croire que la droite résoudra leurs problèmes ? N'ont-ils pas un "Mélenchon" mieux placé pour répondre à leurs attentes? J'avoue que je ne connais pas les possibilités de vote offertes aux Espagnols. Mais si un "Mélenchon" existe, pourquoi se tourner vers la droite ?
    Quand je vois cela, j'avoue que je suis très inquiète quant à la capacité du peuple à voter correctement. Cela promet pour nous...Et si je me pose cette question c'est que sur le terrain, je découvre que la partie n'est pas gagnée. Nous sommes nombreux ici à être enthousiastes, il le faut, car la réalité est moins rose. Les élections espagnoles m'alertent.

  48. Nicolas VDR dit :

    Il n'y a rien à attendre du speaker Pujadas : JP Pernaud de TF1 fait figure de communiste à côté de cet homme-là. Quant à Copé, le seule chose "risible" chez-lui, c'est que pour les compliments, il n'a besoin de personne, il se les fait lui-même. Ses arguments (à Copé), ses répliques sont très basiques (niveau d'un enfant de 8 ans) mais malheureusement efficaces car fermées. Concernant ceux qui sont contre la fermeture de centrales nucléaires, on les entend tous envoyer des arguments aussi bidons les uns que les autres et pour leur répondre, il faudrait employer la méthode copé, du genre : "si on ferme les centrales, il faudra les démanteler et cela va coûter très cher..." Réponse : "parce que vous avez l'intention de les faire fonctionner jusqu'à ce qu'elle pètent "?

  49. breteau jean claude dit :

    pourquoi cope a t il nie la realite sur le vote gravissime de ses amis a strasbourg?c e"st louche.sans doute faudrait il diffuser largement ce forfait ou sont associes le centre le ps les vert et Le Pen.ensemble ils ont fabrique une bombe contre les peuples.ils n assument meme pas c est le fond de la politique


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