08sept 11

Rentrée des classes, Fralib, sondages, le miracle François Hollande.

Qui truque un œuf truque un bœuf !

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Cette note, mille diables, est encore trop longue ! Quand j’ai attelé ensemble les petits bouts que j’avais préparés, j’ai bien vu que ça débordait de tous côtés. Pourtant, on m’a fait promettre d’être plus bref. Donc, je fais court pour cette introduction. Souvenez-vous, si vous voulez aider mon travail de conviction, de proposer l’inscription à ma lettre de liaison « Le Petit Courrier du blog». On y accède sur cette page même, colonne de gauche. Nous ne sommes encore que quarante mille inscrits ! Il en faudrait cent mille pour jouer correctement le terrain. Comme ce blog a reçu plus de deux millions de visites depuis janvier, je crois que nous avons une belle marge de progression possible, n’est-ce pas ? Je compte sur vous.
Dans cette note, il est question des sondages. Je constate le miracle dont a bénéficié François Hollande. J’analyse les invraisemblances des résultats annoncés et leur caractère idéologiquement orienté. Je me demande pourquoi la loi, si timide, qui encadre leur pratique n’est pas respectée. Que fait la commission des sondages ? Résignée ?
Mais je parle, avant cela, de la rentrée scolaire, du procès des Fralibs et de ma ballade dans la braderie de Lille. Ah ! Je dis aussi mon mot sur l’ambiance du débat politique et sur ma participation à deux émissions samedi et dimanche derniers.

Mardi 6 Septembre. C’est midi. Je suis en route vers le tribunal de Nanterre. Je dois y retrouver les syndicalistes de Fralib, le « thé Eléphant ». On est convenu de se retrouver sur place avec Pierre Laurent et Patrick Le Hyarric, le directeur de la rédaction de l’Humanité. Je fais route avec Laurence Sauvage, Secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes et David Emain. David est professeur. Sa rentrée est en cours. Je lance le sujet. Mauvaise pioche. Très mauvaise ! Son proviseur s’est suicidé la veille de la pré-rentrée ! On se regarde les trois en silence. David nous apprend aussi que c’était un camarade, nouvel adhérent au Parti de Gauche. Personne ne veut en rajouter parmi nous. Mais comment ne pas se poser la question. On devine laquelle. Bien sûr on ne suicide pas pour une seule raison et peut-être l’idée même de « raison » pour un suicide n’a-t-elle  pas de sens dans la plupart  des cas. J’admets ainsi que le suicide stoïcien est l’exception philosophique dans une règle bien plus complexe d’impasses, de lassitudes et de souffrances. Je m’efforçais de me remémorer  le visage du camarade parmi la troupe des têtes dures du Parti dans ce coin de l’Essonne. Je n’y parvenais pas. Aucun des sourires auxquels je pense ne coïncide avec la nouvelle que l’on m’apprend. Du coup on fait le point sur les informations à propos de cette rentrée. La honte.

La rentrée, quel tableau ! Des redoublants mis à la rue parce que les classes sont pleines, des sections de lycées professionnels fermées en nombre faute d’encadrement suffisant, des transports scolaires devenus payant sans prévenir, des enfants expulsés des cantines. En quelques instants les témoignages de mes deux compagnons de voyage me dressaient un tableau terrible de dislocation du système éducatif. Autour de nous dans le RER les oreilles se dressent, les visages se tournent de notre côté. Je vois des gens qui ont envie de dire aussi ce qu’ils savent. On arrive. « Nanterre préfecture ». En haut de l’escalator, on nous attend. Les drapeaux sont là, Aigline les a apportés avec elle. Une grosse brassée de tissus rouges qui donne du Tam Tam dans le cœur. Nous vivons, puisque nous luttons. Chemin faisant, voyant nos drapeaux et ma mine peut-être,  des gens nous font des saluts et disent des bonjours souriants. En route on croise comme ça un groupe de militants de la CGT de l’agro-alimentaire qui nous mettent dans la bonne direction vers le tribunal. Ah oui, ça y est : du dessus du talus qui surplombe la rue on voit les drapeaux syndicaux et les camarades autour des camionnettes. Le vent porte des notes de musique qui sont jetées à grosses beuglées par ces hauts parleurs si caractéristiques.

En un instant, nous voici tous réunis. On s’embrasse on se congratule, on est heureux de se revoir, on se raconte les aventures de la route. Gérard et Olivier, les porte-parole que je connais pour les avoir découverts lors de ma visite à l’usine me semblent insubmersibles. Les Fralib sont venus en mini bus, neuf par neuf, depuis Marseille. Hélène Le Cacheux, du Bureau national du Parti de Gauche, qui milite dans les Bouches du Rhône a fait la route avec eux. Elle a petite mine. Dix heures de voyage, c’est long. Il est vrai qu’en cours de route un camarade a dû être hospitalisé. Ça use. Mais les salariés de Fralib ne se laissent pas faire. J’étais allé les voir sur place, comme un symbole de résistance ouvrière, pour le lancement de la campagne après mon investiture. Ma précédente note est illustrée avec les photos de cette rencontre. Unilever veut fermer l'usine. Noire arnaque.  Le thé serait produit en Pologne pour être ramené en France où se vendent les deux tiers de cette production. On devine pourquoi la firme Unilever, propriétaire de la marque depuis 1972 organise ce déménagement d’une marque née à Marseille en 1892. Un Polonais s’exploite pour moins cher qu’un Marseillais. Après des mois de bras de fer, Unilever licencie tout le monde. La réplique est en place. Les salariés occupent l’usine. Ce matin-là, trois syndicalistes viennent répondre d’une assignation que leur fait la multinationale pour « atteinte à son honneur ». Je me demande quel genre d’honneur Unilever peut réclamer après ce que la firme a fait aux travailleurs de Fralib ? Il s’agit pour elle de faire peur. Et comme sous l’ancien régime, les manants traversent le pays pour aller en justice. Fralib est un haut lieu de résistance ouvrière. Cette lutte ne sortira pas de ma campagne. Je vais la faire avec eux et elles. Ils veulent faire une SCOP. On va voir ce qu’on va voir. Le soir venu, Unilever est débouté pour… vice de forme.

Mercredi 7 septembre, Jérôme Cahuzac, sur France inter. C’est le président socialiste de la commission des finances de l’Assemblée Nationale. Il soutient François Hollande. Ce matin-là, il se prononce pour la taxation des revenus du capital à hauteur de ceux du travail. C’est un événement. A la clef, vingt-deux points d’impôts supplémentaires sur le capital et cent milliards de recettes fiscales, soit le double du service de la dette. C’est aussi la proposition que je répète d’un plateau de télé ou de radio à l’autre, depuis des semaines, au nom du Front de Gauche. On voit toutes les conséquences de cette mesure. Le journaliste en souligne-t-il la plus importante, à savoir que le déficit de l’Etat est effacé dès la première année, à budget constant ? Pense-t-il à faire le rapprochement avec la revendication du Front de Gauche ? Non. Demande-t-il si cette idée est en accord avec François Hollande ? Non. Fait-il seulement une pause pour permettre à l’auditeur de mesurer ce qui vient d’être dit et en comprendre l’implication ? Non, bien sûr. Qu’a-t-il dit ? Rien. Il est passé à la suite. Tel est le « débat » aujourd’hui. Si Cahuzac avait dit quelque chose sur la couleur de la robe de Ségolène ou évoqué la marque de la teinture des cheveux de Manuel Valls, on aurait eu surement des dizaines de dépêches et de brèves de tous côtés. Mais il a seulement parlé de prendre cent milliards au capital. Pffft ! Aucun intérêt!

Cette sorte d’enlisement de l’information politique dans l’anecdotique, en pleine année présidentielle et en pleine crise économique est un drame civique. J’en suis témoin. Dimanche, j’ai passé une heure sur le plateau de « C/politique » avec madame Géraldine Muhlmann. Toutes sortes de sujets sérieux de l’actualité ont été examinés. Précédés de reportages forts et accompagnés de questionnement sans concession intellectuelle. Un rude moment de vigilance et de réactivité pour moi dans la mesure où le journalisme débarrassé de l’agressivité ou des radotages libéraux est bien plus exigeant que certains pugilats confus et sans surprise. Suivez mon regard. Que reste-t-il de cet échange rigoureux dans l’onde médiatique? Rien. Juste les mots qu’il m’a fallu prononcer comme réponse à la question convenue mais inévitable à propos des allées et venues de Strauss-Kahn. Juste cela.

De toute cette masse de choses dites, il ne s’est propagé d’un média à l’autre que quatre pauvres mots sur DSK. C’est à  pleurer ! Il est vrai que ce jour-là motos et caméras coursaient DSK et son épouse, depuis l’aéroport, dans les rues de Paris et jusque dans la cour de son immeuble. L’information étant nulle c’est la meute elle-même qui fit le sujet de l’information : « des dizaines de caméras attendaient DSK à son arrivée etc… ». On devine que toutes ces caméras et les pauvres diables qui risquaient leur vie à slalomer entre les voitures ne se sont pas mis en route de leur propre chef. Des « patrons » en avaient décidé ainsi. Pourquoi ? Qu’espéraient-ils ? Mystère. Je crois que leur but était seulement d’avoir des images que les autres auraient nécessairement. Effet boule de neige. Rien de tout cela n’est bien neuf. Cela justifie la nécessité d’une révolution citoyenne dans les médias pour libérer notre droit à l’information et au débat sérieux qui est aujourd’hui cadenassé par les chaines de cette conception de l’information conçue comme divertissement.

Les deux émissions de ma « rentrée », comme on dit dorénavant, ont été des succès d’audience et j’en suis très satisfait, comme on le devine. « Salut les terriens » a fait son record d’audimat pour une rentrée et « C/politique » son record de rentrée des trois saisons. Je ne m’attribue pas ce résultat, on s’en doute. Car une audience est d’abord le résultat d’un intérêt et de toutes sortes de motivations et d’habitudes. Et tout cela aussi ne cristallise qu’en fonction d’un savoir-faire professionnel de ceux qui conçoivent et mènent ces émissions. Toutefois que j’ai été l’invité et que cela se soit passé de cette façon est aussi une indication. Pour moi, elle vaut sondage à sa manière.  Je ne dis pas qu’elle vaut approbation de mon propos par ceux qui le reçoivent. Mais le fait souligne un intérêt de retour pour la parole politique dissidente. Je suis un dissident dans le concert unanime des amis de la règle d’or, des compagnons de l’austérité, des griots de la loi du marché et ainsi de suite.

Les belles personnes ne réalisent pas comment se construit l’opinion rebelle. Ils ne mesurent pas combien la monotonie des prêchi-prêcha des sempiternels chroniqueurs à vie finit par mettre en alerte les esprits. Naturellement, cela ne se fait pas en un jour, ni d’une pièce. Le doute nait et contamine à proportion de la longueur du mur de certitudes qui est construit autour des cerveaux par l’effet rabâchage. Il en a toujours été ainsi. Peu importe la soutane ou la nature de l’enfer ou du paradis promis par les catéchistes du moment. La lumière perce l’ombre, de toute façon. Et elle nait dans l’esprit des rebelles. C’est eux le bien précieux du départ. Ceux-là n’ont pas désarmé. Là ou d’autres se désespèrent croyant qu’il s’agit d’un crépuscule, je vois moi, au contraire, une aube. Non il n’est pas minuit dans le siècle. Tout au contraire. Je suis optimiste pour cela.

C’est à cet effet auquel je me réfère lorsque j’évoque la comparaison avec la campagne du référendum de 2005. Je parle du fait qui a poussé spontanément des masses de gens anonymes dans une action d’information mutuelle et d’alerte intellectuelle. Le matraquage actuel sur « la règle d’or », la peur du déficit et de la dette pèse lourd aujourd’hui sur les consciences. C’est bien normal. La machine à bourrer les cranes fonctionne à  plein régime. Qui pouvait croire que les intérêts en jeu ne se mobiliseraient pas comme jamais ! Mais la riposte se noue dans le secret des esprits. Elle surgira d’autant plus fortement et soudainement que le système est à bout de souffle. « Règle d’or » ou pas, il n’a pas d’issue à moins de nommer de ce nom le prolongement sans fin des transes de son agonie prolongée. J’invite donc à ne pas ménager ses forces. Les rendez-vous du 27 septembre avec les syndicats de l’Education et celui du 11 octobre avec les centrales ouvrières sont nos rendez-vous d’étape.

La ballade dans la braderie de Lille fut un moment haut en couleur pour la petite délégation qui m’entourait. En fait, au départ, nous étions une bonne vingtaine. Entourés des drapeaux du Front de Gauche, nous étions aussi précédés d’une fanfare. Oui, une fanfare. Une fanfare militante. Son rôle était d’ouvrir la voie, en douceur et en donnant le sourire, dans la foule dense qui vaquait entre les stands et les étals. Toute la question était là : comment passer sans bousculer. Quand l’idée m’est venue de cette manière de faire, j’ai bien vu le scepticisme. Sur le terrain pourtant l’intuition se révéla bonne. Les gens du cru, les familles avec des poussettes, les amis et les adversaires qui baguenaudaient ont échappé aux habituels bouchons, bousculades et piétinements qui sont dorénavant le lot des parcours politiques sitôt qu’il y a foule, caméras et appareils photos. Le plus magique, tout compte fait, ce fut l’endurance et le sang-froid des musiciens que rien n’arrêtait ni ne démontait tandis qu’ils jouaient, juste et beau. Du coup, nous croisions des sourires et des petits bonjours pleins de gentillesse.

Nous fîmes trois haltes sur un parcours qui dura bien plus d’une heure. D’abord à la CGT, puis à SUD Solidaire, et à  la FSU. Enfin nous sommes arrivés dans le superbe stand de la fédération communiste du Nord qui m’avait invité. Une foule dense se pressait là et on me fit bel accueil. Jusqu’au point où le groupe des chanteuses, ce sont trois femmes, pleines d’humour et de dérision, me fit une aubade avec une chanson sur mon cas (je devrais dire sur mon compte !). Auparavant, j’avais marché bras dessus bras dessous avec des camarades du PG du Nord et du Pas de Calais, tenant le bras de  Michèle Demessine qui fut ma collègue au Sénat. Fabien Roussel le secrétaire fédéral du Parti Communiste et Eric Corbeau de la direction nationale du PC nous entouraient. Nous fumes rejoints en route par Marc Dolez, député du département, mon ami et conseiller comme on le sait. Notre petite troupe allait donc se renforçant à mesure qu’on avançait dans les rues. Elle prit bien vite à son tour l’aspect d’une parade de fierté. Puis ensuite, l’atmosphère de la tablée sous le chapiteau se réchauffa encore. Nous revivions comme des plantes en pot qu’on arrose après un petit coup de soif. C’est que cette ambiance de rue si chaleureuse et cette délégation de confiance que l’on voyait et entendait autour de nous, nous faisait l’effet d’une recharge de batterie. Les mauvais jours finiront. Je pris la route du retour en courant, ou presque, vers la gare. Après notre départ éclata un orage terrible. Le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas ne sont jamais loin.

C’est la goutte de sondage qui a fait déborder le vase. C’est « Harris interactive » qui nous provoque. Ça se passe dans « Le Parisien » du 7 septembre. L’institut a sondé 983 personnes selon la méthode des quotas rectifiés maison au doigt mouillé. Un institut très « controversé » comme on dit chez les branchés. Le même tandem avait « vu » Marine Le Pen au deuxième tour en tête du premier tour. Un mauvais gag sans lendemain, qui a pourri l’actualité de la journée des luttes des femmes, cloué tous les débats d’une fin de semaine, faussé tous les commentaires politiques pendant quinze jours. Bidon. Hasard, cette « information » intervenait le jour où ce quotidien présentait sa nouvelle maquette en compétition avec son challenger « Le Journal du Dimanche ». Comme le hasard faisait commercialement bien les choses !

Cette fois, il s’agit de la participation enthousiaste de cet organe de presse à la campagne de François Hollande. Comme tous les autres, il s’agit bien sur de rabâcher que François Hollande a déjà gagné l’élection présidentielle. Mais s’y ajoute, comme le surligne « Le Monde » que Hollande « limite le risque de dispersion des voix à gauche». Il s’agit donc de pousser les feux de la promotion. Hollande « serait le seul à devancer Sarkozy au premier tour de la présidentielle ». Le seul ! En 2007, Nathalie Ségaunes du même journal sommait ceux qui étaient opposés à la candidature de Ségolène Royal de dire pourquoi ils ne voulaient pas de la « seule candidature qui bat Sarkozy ». Pourquoi lire le seul journal qui se trompe tout le temps ? Vaste question. A présent, tout ce qui n’est pas Hollande doit disparaitre. Me voici donc « à la baisse » face à lui, comme dit le facétieux oracle « interactif ». Bien sûr, il en va tout autrement face aux dames qui sont, elles, clouées dans le rôle d’un décor de circonstance. Je progresse face à elles, suivant la logique qui veut que plus le candidat en tête de la gauche est droitier, moins l’autre gauche à d’audience. Comprenne qui pourra ! Pourtant ce sondage ne correspond à celui d’aucun autre institut. Tous les autres, eux, me notent « à la hausse ». Mieux, le jour même, IPSOS publie une vague de sondage qui me place sans changement face à Hollande et en progrès face aux dames. Tandis que Eva Joly est censée être en recul dans les deux cas entre un point et deux points et demi. C'est à dire le contraire de ce que "voit"Harris interactive.  Je m’interroge. Comment des vérités "scientifiques" aussi fondées peuvent-elles être aussi contradictoires? Ce n’est pas la seule discordance, on va le voir.

Pour l’instant, j’en reste à cette édition du « Parisien ». Le plus audacieux est le commentaire. Il fonctionne comme une injonction. En toute neutralité idéologique cela va de soi. Mais assez lourdingue quand même. D’abord il est fait un rapprochement toujours d’aussi mauvais goût avec Marine Le Pen. Ici il s’agit de noter qu’elle « aussi » perd du terrain dans les divinations de leur oracle. Puis vient « l’analyse ». Un copié collé paresseux de la « note de synthèse » du sondeur. Après avoir salué la percée de Bayrou, il est noté que d’autres, comme Hollande et Eva Joly, « avancent des solutions semblant réalistes qui n’entraineraient pas en tous cas un chamboulement du système. » Ah ! Voilà qui est bien pensé et bien dit. Ce que craignent les gens, et surement les lecteurs du « Parisien » tels que cette équipe d’extra lucides se les représentent, c’est de chambouler un système qui marche si bien. Evidemment, dans ce contexte, on devine le sort qui m’est fait. « Ce qui n’est pas le cas de Jean-Luc Mélenchon ni de Marine Le Pen dont les propositions radicales, faire payer les riches pour l’un et sortir de l’euro pour l’autre ne semblent pas avoir convaincu. » Quelle élégance dans le matraquage idéologique ! Tout est dans le « il semble », un dubitatif d’une sublime impartialité.

Et maintenant voici venu l’injonction politique: se mettre au pas. « Le Parisien » me pousse dans le dos vers la cage : « Il apparait même un certain décalage entre les sympathisants du Front de Gauche qui ne nient pas la nécessité de prendre des mesures contre l’ampleur des déficits et le discours volontariste du candidat. ». Car faire payer les riches et réduire les déficits ce n’est pas pareil pour ces  aignlesCes plaisantins prétendent mieux connaitre, que nous, nos sympathisants et électeurs qu’ils respectent si peu et rencontrent encore moins. Tout est dit. De la propagande pour « la règle d’or ». Ce n’est plus un journal, c’est une laisse mentale ! Pour autant, le cas particulier, somme toute assez grossier du journal « Le Parisien » et de « Harris interactive » ne fait que caricaturer un problème plus général. Il ne doit pas faire perdre de vue le grand désordre que les instituts de sondages font régner dans le débat public en le déformant par leurs interventions harcelantes.  Car ces jours-ci, les salles de rédaction viennent d'être abreuvées d'une avalanche de ces « enquêtes ».  L'analyse, même rapide, de ces « documents » révèle une série très ahurissante d'incohérences et d'invraisemblances.

Pourtant, de peur de passer pour « mauvais joueur », où d’être cloué par l’impayable « vous niez la fièvre en cassant le thermomètre », nul ne bronche. Etranges thermomètres, en vérité ! D’habitude deux thermomètres signalent le même degré de fièvre sur l’organisme ausculté. Ici, les thermomètres appliqués au même moment, sur le même organisme, donnent des résultats notoirement différents. Qui a faux ? Le thermomètre ou l’organisme ? « L’organisme » répond l’institut de sondage ! Donc la vérité serait du côté des sondages réalisés le même jour et donnant pourtant des résultats diamétralement opposés. C'est le cas des sondages des instituts LH2 et IPSOS, tous les deux réalisés sur la base d'enquêtes effectuées les 2 et 3 septembre. L'un « voit » Marine Le Pen à 11-12 %, l'autre à 17-18 %. Et Nicolas Sarkozy est dans un cas à 27-29 % et dans l'autre à 22-23 %. Avec de tels écarts (7 points), on est bien sûr au-delà des marges d'erreur communément admises par les sondeurs eux-mêmes autour de 2 ou 3 points. On est donc en pleine divination. Mais le paysage politique ainsi décrit n’a strictement rien à voir selon les deux tableaux.

Si l'on regarde les écarts de scores annoncés pour François Hollande, on constate aussi des écarts colossaux entre instituts : de 28,5 % pour Harris Interactive à 35 % pour LH2. Soit, dans ce cas aussi, près de 7 points d'écarts pour des sondages réalisés à des périodes similaires. En dépit de tels écarts, les journaux soulignent tous avec la même certitude une envolée de François Hollande. Ça va finir par lui porter poisse. « Le Monde » lui reconnait tous les atouts, y compris quand ils sont contradictoires. « Le Monde » prétend en effet à la fois que Hollande est le meilleur pour rassembler l'ensemble de la gauche et pour attirer les centristes ! Croire qu’un tel rassemblement est possible, c’est précisément un thème en débat à gauche depuis quarante ans. Le Monde écrit ainsi dans son édition du 7 septembre 2011 : "Face à Nicolas Sarkozy, François Hollande est le mieux placé dans la perspective de la présidentielle de 2012" [...] M. Hollande bénéficie de quatre atouts. D'abord, il semble le mieux placé pour rassembler le Parti socialiste [...] Ensuite, il paraît mieux à même d'éviter un éparpillement des voix de gauche au premier tour, argument qui pourrait porter si, comme en 2002, le candidat socialiste risquait d'être éliminé dès le premier tour. Si M. Hollande se présente en 2012, les autres candidats de gauche ne totaliseraient que 12,5 % des voix au premier tour. Si c'est Mme Aubry, ces mêmes candidats obtiendraient 14,5 % des voix. Troisième atout de M. Hollande : sa capacité d'attraction sur l'électorat centriste. [...] Enfin, l'ancien premier secrétaire du PS jouit d'une avance sur sa rivale auprès des électeurs les plus « participationnistes » (les plus de 60 ans et les cadres supérieurs). En cas d'abstention importante, ce serait un vrai atout."

Hollande est-il un miracle de la science sondagière ? Il y a des indices qui « semble » le prouver, comme dirait « Le Parisien ». Je voudrai proposer un thème de travail de politologue à ce sujet. Voici le thème. Comment expliquer le miracle qui a permis à François Hollande de prendre instantanément la place de DSK comme candidat favori ? En effet, pendant plusieurs mois, jusqu'à l'arrestation de DSK le 14 mai, les scores annoncés de Hollande dépassaient de justesse les 20 %, en se situant entre 21 et 23 %. Le 8 mai, soit 6 jours avant la chute de DSK, l'institut LH2 donne Hollande à 21 %, distancé par DSK mais aussi et surtout par Martine Aubry. Pourtant, miraculeusement le 19 mai, soit 5 jours à peine après l'arrestation de DSK, Hollande est donné à 29 % par l'Institut IPSOS. Dans la foulée, TNS Sofres le place même à 31 % le 25 mai. Quel discours fondateur a-t-il fait entre les deux ? Quelle proposition novatrice ? Quelle réaction a-t-il eu à un évènement qui justifie cette percée en tête à travers le mur de tous ses rivaux ? Pourquoi le numéro quatre des sondages devient-il le numéro un tandis que le numéro deux fait du sur place ? Voilà ce que nous aimerions savoir. Ses concurrents aussi sans doute. C’est étrange.

Un autre phénomène inexplicable s'est produit au même moment. Les sondeurs ont fait disparaître 10 points d'intentions de votes pour « l'autre gauche ». Dans la quasi-totalité des sondages publiés durant l'année 2010 et le début de l'année 2011, les scores cumulés de Besancenot et de ma candidature dépassaient les 10 %. Avec même des pics à 15 % comme dans un sondage TNS Sofres pour le Nouvel Observateur du 23 février 2011 : face à François Hollande, j'y étais crédité de 7% et Besancenot de 8 %. Ce haut niveau de l'autre gauche était confirmé par les autres instituts, à longueur de sondages.  IFOP affichait des intentions de vote cumulées de l'autre gauche à 13% dans un sondage du 26 novembre 2010 avec 7 % pour ma candidature et 6% pour Besancenot, toujours en cas de candidature Hollande. Mais depuis le retrait de Besancenot et le passage en tête de Hollande, les sondeurs ont littéralement divisé par deux le score qu'ils attribuaient à l'autre gauche. Un sondage IFOP du 21 juillet donnait ainsi un score cumulé de ma candidature et du candidat du NPA à 4,5%. Cette fois ci Harris interactive nous cloue au total à cinq pour cent !

Après avoir « vu » que l'autre gauche baissait en début d'été, dans sa dernière livraison du 2 septembre, l'IFOP analyse désormais que ma candidature est en hausse à 6 %. IPSOS dit de même. L’institut m'attribue entre 1 et 1,5 points de hausse. Est-ce trop pour les chiens de garde ? Le sondage d'Harris Interactive avec « Le Parisien » me « voit » donc en baisse. Il est vrai qu’il faut bien que le total fasse cent pour cent à la fin des tripotages. Car il y a un problème. La disparition de 10 points de l'autre gauche est bien utile pour l’équilibre des comptes de ces bidouillages. Car c’est le moment où vient de surgir miraculeusement un nouveau continent électoral disparu depuis des mois.

C’est l’autre miracle des sondages. La résurrection du Centre. Et quel centre ! Il s'agit de ses multiples têtes, Borloo, Bayrou et Villepin. Le total  a gonflé artificiellement de près de 10 points en quelques semaines. Alors que leurs intentions de vote cumulées dépassaient à peine les 10 % au début de l'année 2011. Elles dépassent désormais les 17-18 % et atteignent même 22 % chez certains instituts. Pourquoi ? Quelle réalité est censée justifier cette poussée ? Quel discours ? Quel acte ? Et comme par hasard Harris Interactive, qui nous voit en baisse, annonce une forte hausse de ces candidats centristes. Donc si on comprend bien, les électeurs de l’autre gauche se sont transformés en électeurs centristes ! Absurde politiquement mais mathématiquement convenable. Mais on voit bien de quel côté tout cela cela pousse.

Il y a enfin une autre bizarrerie significative dans les sondages qui sont publiés. Il s’agit de l'écart considérable entre le total des scores attribués aux candidats de gauche au premier tour et le score attribué ensuite au candidat socialiste qui serait présent au deuxième tour. Pour s’en rendre compte il faut d’abord remarquer l’extrême faiblesse du total gauche au premier tour dans ces enquêtes. En effet la gauche, toutes tendances confondues, y dépasse rarement 40 %. Quelques fois, elle est donnée encore plus bas. Ce résultat résulte évidemment de la sous-évaluation de l'autre gauche. Pourtant le candidat socialiste réapparaît miraculeusement gagnant au second tour ! Il lui est alors attribué de 15 à 18 points de plus que le score cumulé de la gauche au premier tour. Comment est-ce possible ? On connait la rengaine quand on pose la question. Ce serait « l’effet anti Sarkozy » qui unirait le centre et la gauche modérée. Cette convergence rêvée fonctionnerait au détriment de l’autre gauche au premier tour. Puis au détriment de l’UMP au second tour. Tout cela n’est rien d’autre que la mise en musique « chiffrée » d’une orientation politique bien  précise, et bien connue, qui a depuis quarante ans ses porte- parole et ses journaux de référence. Et qui a toujours échoué électoralement. Le record dans cette manœuvre fut celui de Gaston Deferre en 1969 qui fit cinq pour cent sur cette ligne.

Je vais donc saisir la Commission des sondages. Je me situe sur un plan purement scientifique en quelque sorte. J’estime que ces différences d’approches et de résultats posent la question de la méthode utilisée pour y parvenir. Je crois que n’importe quel citoyen est en droit de se poser des questions compte tenu de l’importance reconnue des sondages pour la formation d’une opinion personnelle de nos jours. J’estime que c’est important de connaitre le fin mot de l’affaire puisque ces sondages ont aussi une importance évidente pour tous ceux qui les présentent et les commentent à longueur de journée et de colonnes. Comme il faut éviter les généralisations, toujours mal ressenties, mon intention est de consulter l’autorité de régulation et de contrôle sur le seul cas de Harris Interactive dans la mesure où celui-ci contredit totalement ses collègues. De plus comme ce sondage conduit à une analyse politique qui juge le contenu de ma campagne et pèse sur son orientation. Je vais donc demander à la Commission qu’on me fasse connaitre les coefficients de « pondération » et de « correction » appliqués par Harris interactive sur les chiffres bruts d'intention de vote qu'ils récoltent. C'est d'ailleurs ce que demande une proposition de loi adoptée à l'unanimité par le Sénat.

Ma démarche devrait intéresser la Commission des sondages dans la mesure où il est temps pour elle de revenir sur une scène qu’on pourrait lui reprocher d’avoir déserté alors que de toutes parts montent les critiques. En particulier en ne faisant pas respecter la loi. En effet la plupart des obligations légales ne sont pas appliquées et nul ne semble s’en émouvoir. La loi sur les sondages de 1977 renforcée en 2002 n'impose pas beaucoup de contraintes aux sondeurs et aux médias qui publient leurs sondages. Mais ceux-ci trouvent quand même le moyen de les violer en toute impunité. Pourtant le non respect de ces obligations est puni d'une amende de 75 000 euros par le code électoral. Ces violations ne font curieusement l'objet d'aucune poursuite. Cependant n’importe lequel d’entre vous pourrait bien saisir la Commission et celle-ci devrait alors engager les poursuites.

Voyons ces manquements à la loi. La loi oblige à mentionner "le droit de toute personne à consulter la notice" détaillée du sondage. Or sur les 10 derniers sondages d'intentions de vote publiés pour l'élection présidentielle, 8 ne font pas figurer cette mention. La loi oblige aussi à faire figurer dans la fameuse notice "la proportion des personnes n'ayant pas répondu à chacune des questions". Mais là aussi cette information, décisive pour apprécier la validité d'un sondage et sa portée, est la plupart du temps absente des notices. Notons pour rester justes que l’Institut IFOP est celui qui fait le plus souvent exception dans ce mépris de la loi.

Sans doute la commission aura-telle à cœur de ne pas être jugée complice de pratiques aussi détestables au moins en acceptant d’accomplir sa mission qui est de faire respecter la loi.  Evidemment, je tiendrai ici la chronique de cette démarche et des autres exploits de cette agence de sondage et de son journal de support. Il n’y a pas de raison que mes lecteurs, chaque jour plus nombreux, ne soient pas informés des risques de manipulation que leur font courir certaines lectures et des achats de journaux qui les colportent. Je crois aussi que les entreprises qui font appel aux instituts de sondages pour des enquêtes à caractère plus commercial seront intéressées à savoir ce que valent les méthodes d’enquête de cet institut en particulier, même si c’est dans un autre domaine qui est cependant très sensible. Qui truquerait un œuf truquerait sans peine un bœuf, selon l’adage.  

Puisque le sujet devient sensible, je suis heureux de savoir que va être publié, pour la Fête de l'Humanité, un livre d’analyse : « Sondages – Souriez, vous êtes manipulés », aux éditions Bruno Leprince. 5 euros, comme d’habitude pour les livres de combat militant de cet éditeur. Il s’agit d’un recueil  d'entretiens avec des universitaires spécialistes des sondages. Ils ont accepté de répondre aux questions du Parti de Gauche pour démonter l'imposture en cours. Patrick Lehingue, professeur de sciences politiques à l'université de Picardie, montre concrètement que les sondages sont un produit scientifique de plus en plus frelaté, dont l’élaboration ignore généralement les principes et les enseignements élémentaires de la recherche et de la logique. Rémy Caveng, maître de conférences en sociologie, explique aussi dans ce livre que le sondage est un produit commercial, fruit d’une concurrence féroce et d’un dumping social éhonté. Enfin Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à l'université de Nanterre et animateur de l'Observatoire des sondages, explique les dangers du pouvoir actuel des sondages pour la démocratie. S’il fallait un indice de ce danger en toute circonstance, le voici. La jeune révolution citoyenne en Tunisie prépare ses premières élections vraiment libres pour l’assemblée constituante. Les sondages ont été interdits. Devinez pourquoi !


269 commentaires à “Qui truque un œuf truque un bœuf !”
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  1. Delbrayelle Gilbert dit :

    @ Cronos 50
    On se demande d'ailleurs pourquoi Mélenchon est allé au Parlement européen plutôt qu'à l'assemblée nationale qui est la tribune par excellence...
    Quant à l'idée du journal, pourquoi pas mais ça ne touchera que les gens déjà convaincus et on restera dans l'entre-soi.
    Il y a effectivement un problème de visibilité des idées et du programme du Front de Gauche et on ne m'ôtera pas de l'idée que la priorité est d'exiger un espace de débat citoyen neutre à la TV. Pour faire une faille dans l'entre-soi des belles personnes du PAF, l'entre-soi du blog de Mélenchon où l'on prêche des convaincus et où l'on s'échange des vidéos ou des liens ne suffit pas. Même s'il y a 40 000 visiteurs, ce n'est rien face aux millions de citoyens.

  2. marechal dit :

    @123456789
    Vous avez le doit de venir dire ici que vous n'appréciez pas Jean-Luc Mélenchon, encore que vous le faites sans préciser si ce sont ses idées qui vous dérangent ou sa personnalité (je distingue les deux) mais reconnaissez monsieur que depuis l'âge des cavernes les choses ont quelque peu évolué, je me garderai de vous faire une leçon d'histoire, mais peut-être que la nuit du 4 aout ne vous dit rien, peut-être que les indiens d’Amérique non plus, et sans parler des Grecs des temps anciens. L'humanité ne progresse pas forcément, certes mais au moin elle évolue.
    Quant à Jean-Luc Mélenchon sachez monsieur que je ne l'apprécie pas pour l'homme qu'il est... Il m'est égal par exemple de connaitre ses goûts musicaux ou de savoir si tel ou tel penchant de sa personnalité corresponde à la mienne plutôt bancale. Nous le reconnaissons en tant que notre porte paroles nous tous pouilleux que nous sommes pour les belles personnes, c'est tout, mais c'est déjà beaucoup.

  3. alexis denis dit :

    Le 9 septembre, médiapart vient de sortir un scandale sur les rémunérations et retraites des sénateurs.
    Jean-Luc Mélenchon a intérêt à prendre les devants...

  4. 123456789 dit :

    Suite de mon commentaire de 11h26 :
    La solution est dans le peuple. C'est pour ça qu'il est souverain et que le meilleur régime pour exprimer la souveraine du peuple et trouver la solution, c'est la démocratie.
    Donc il faut avoir confiance dans le peuple et le peuple doit avoir confiance en lui-même. Le premier devoir de toutes ces fractions du peuple qui s'organisent en parti politique est de maintenir cette confiance que le peuple a en lui-ême et de l'accroître chaque fois que c'est possible.
    Malheureusement le peuple n'a pas forcément confiance en lui-même et c'est bien ça le problème. Il remet bien trop souvent cette confiance (qu'il devrait jalousement conserver) en un système, un parti, une personne, etc...
    Quand en 2011 un leader monte à la tribune pour dire toute la confiance que lui inspire le peuple et que ce qu'il manque c'est la confiance du peuple en son parti, je dis qu'on n'est pas sur la bonne voie et que cette réflexion du haut de la tribune en est une preuve accablante.
    Non seulement, un leader devrait dire au peuple "aies confiance en toi" mais il devrait lui dire "n'aies pas confiance en moi" afin que le peuple se réapproprie sa souveraineté.

  5. spartacus dit :

    Un peu longue, la démonstration sur les sondages. Bien sur ils sont bidons, malheureusement les journaleux et les analystes politique s'appuient sur eux pour commenter la politique. C'est plus facile ça ne demande pas trop d'efforts intellectuellement. Ils savent que c'est du pipo, pour enfumer les gens. Mais cela fait des émissions à la télé, à la radio. Il ne faut pas tomber dans ce piège lors d'émissions. A tous les dirigeants du Front de gauche, refusez de commenter les résultats des sondages dans tous les médias.

  6. Jean Jolly dit :

    @ langue-rouge.

    Mélenchon, il fait semblant de ne pas comprendre où est le problème. Au delà d'une certaine manipulation à la marge peut-être, les sondages ne font que mesurer un phénomène réel que le FdG ne semble pas pour autant être en mesure de régler.

    Voilà où nous en sommes, "la marge", comme tu dis, nous concerne tous nous autre de la gauche radicale (je préfère le terme "vraie gauche" pour ma part). Si bien que le sondage TNS Sofres, qui donnait 7 % à Jean-Luc et 8 % à Olivier, est belle et bien une manœuvre destinée à créer une tension entre les deux partis, il ne faut surtout pas tomber dans le panneau si grossier.

    Nous avons le même but qui est d'en finir avec un système devenu non seulement obsolète mais surtout dangereux, ce qui serait une révolution. Seulement, nous ne sommes pas d'accord sur les solutions pour parvenir à cette révolution qui finira pourtant par le même résultat, à savoir une Assemblée Constituante, je ne vois pas d'autre aboutissement dans le cadre d'une Démocratie digne de ce nom.

    C'est pourquoi j'ai beaucoup de mal à saisir la ligne de conduite du NPA.

  7. jac dit :

    Sûr que la bataille es toujours aussi linguistique.
    Aussi lire dans ce blog (message 21) "gonzesses" pour désigner les candidates me déçoit. Fortement.
    J'espère qu'au FdG, au moins, on ne se considère pas surtout "entre mecs".
    Sinon, pas la peine de se dire révolutionnaire, on n'aura rien changé pour la moitié de l'humanité.

  8. Sans terre dit :

    @ 51 Cronos

    Vous êtes bien aimable mais la tribune de l’Assemblée pour se faire entendre, c’est un peu juste, ne croyez-vous pas ? Allez donc demander à tel ou tel ce qu’il s’est dit dans le temple de la démocratie ces jours-ci. De la même manière, demandez à tel autre s’il connait Jean-Luc Mélenchon. Peut-être un frémissement dans landerneau, pas plus !
    Personnellement je crois qu’il faut persister dans la méthode qui a fait ses preuves :
    http://videos.tf1.fr/infos/2010/melenchon-je-suis-le-bruit-et-la-fureur-6157240.html
    « Je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas ». NB. J’ai pris sur TF1 pour faire court, mais on peut retrouver la vidéo complète du congrès du Mans sur ce blog.
    « Je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas, celui de notre temps, celui de notre époque… ».
    Ébullition civique !

  9. christian 78 dit :

    Mario Morisi et d’autres

    Il est en effet capital de lutter sur tous les fronts. Il est insupportable de voir sur Google ou Yahoo la mauvaise qualité des articles sur le Fdg.
    Sur Yahoo actualité le journal l'Humanité n'est pas indexé. Les commentaires des articles sont constamment trustés par le FN.
    Il faut que nos arguments envahissent les blogs et les sites grands publique. Une coordination de ces actions est en cours. Contact via twitter.

  10. Finzinho dit :

    @langue rouge
    Je suis complètement en désaccord avec toi concernant l’électorat de Besancenot. Je peux te citer rien que dans mon entourage une dizaine de personnes qui ont voté pour Olivier et qui voteront Mélenchon. Deux personnes ayant voté Sarko (oui oui Sarko) en feront de même, et un autre n'ayant pas voté en 2007 et susceptible de voter Marine a fini par admettre que Jean-Luc faisait lui au moins des propositions concrètes sans parler de mes parents électeurs socialistes 1er et 2e tour et qui voteront Mélenchon. J'ai moi même voté pour Bové et je voterais Front de gauche. Tu n'imagines même pas le bien que produit cette candidature unitaire, les gens qui votent à gauche (toujours dans mon entourage) en ont plus qu'assez du dogmatisme de certains. Petite question toute simple : si le NPA ne croit pas aux urnes et aux élections pourquoi se présente-t-il aux élections?

  11. QuienSabe_PG66 dit :

    @ Sans terre #59

    C'est pour ça que l'idée de Cronos # 51 pour un journal est excellente. Il n'est sûrement pas le premier à y avoir pensé, alors est-ce une question d'argent au sein du PG ?

    Toujours est-il que Le Peuple comme hebdo, ça a de la gueule !
    Moi je m'abonne de suite et le vend autour de moi sans problème, et je suis loin d'être le seul...

    Place au peuple !

  12. Pulchérie D dit :

    @ propos de langue-rouge (2)

    Cette bonne vieille langue-rouge est de retour !
    Languette prodigue, elle est un peu chargée, un peu anémiée (défection d’Olivier ?).
    Elle seule et ses amis du NPA sont anti-capitalistes, le reste de l’humanité ne peut atteindre cette perfection.
    Comme tous les anarchisants, elle rêve de libertés impossibles, de mondes sans gravitation,
    de téléportations, de désorganisations, de non dépendance ni d’interdépendance des êtres.
    En un mot, c’est du mysticisme sans Etre Supérieur, différent de celui de Sainte Thérèse d’Avila, enfermée dans son Château Intérieur.
    Rêver d’atomes libres ; mais les atomes sont eux-mêmes soumis à des lois.
    Des quarks libres, alors ? On frôle le nihilisme.

    De toute manière, les sondages dont elle défend la crédibilité, sont eux aussi anarchisants.
    Ainsi, langue-rouge est cohérente avec elle-même.

  13. Barachois dit :

    Juste une question toute simple : J.-L Mélenchon compare souvent les 1000 milliards d'Euros du PIB de la France de 1981, aux 1995 milliards d'Euros, produits aujourd'hui. Mais quid de l'inflation depuis 1981 ? Ces presque 2000 milliards valent-ils plus que les 1000 de 1981 ?
    Il y a sûrement quelqu'un ici qui saura répondre, d'avance je le remercie !

  14. françois dit :

    PG 972
    réponse à 123456
    Mélenchon me met à tous les coups les larmes aux yeux, on n'a donc pas, tous les deux, la même vision de l'homme.
    Vos craintes sont légitimes en ce qui concerne le sclérose d'un mouvement politique. Mais étudiez un peu le projet de Constituante:
    1- Mélenchon élu Président, son premier travail consiste à se faire "virer". Curieux !
    2- Ceux qui participent à la Constituante sont de nouvelles têtes, jamais élues.
    3- Ceux qui se présentent à la première élection de l'Assemblée, ne peuvent pas avoir participé à la Constituante et ne doivent pas avoir été élus avant.
    4- Pas de cumul de mandat et en plus deux mandats consécutifs seulement. (Je me demande pourquoi pas 1 seul mandat, mais je crois qu'il y a des arguments sérieux pour 2 mandats).
    Cela fait un programme qui me semble limiter les baronnies actuelles et répond à vos craintes.

  15. Jean Jolly dit :

    @ 123456789.

    Ça tombe bien, Jean-Luc a dit :

    "Je ne veux pas voir de pancartes Mélenchon P résident mais plutôt Mélenchon présidons"... ton vœu est exaucé.

    [Edit webmestre : En effet, et comme son blog est discipliné, il corrige automatiquement...]

  16. Antigone dit :

    @46
    123456789
    Votre remarque est frappée au coin du bon sens et tous ceux qui ont milité même un peu on vu ça, et j'ai vu se passer ce que vous décrivez au Venezuela. Mais il y a un mais, et c'est pourquoi malgré ce phénomène de pouvoir qui existe déjà au PG et PC, je voterai JL Mélenchon, c'est parce qu'un élu qui sera proche de nos idées à la tête de l'état permettra d'émerger des alternatives de la base. Alors que si on ne vote pas à cause de cela on laisse en place un système qui nous est tout à fait hostile avec l'UMP ou le PS et qui est déjà hégémonique.
    Au Venezuela où j'ai beaucoup appris de la révolution citoyenne, j'ai vu un minsitre du pétrole Ali R Araque dire à une assemblée qui dénonçait la corruption et le protagonisme du parti de Chavez le PSUV et de ses moindres leaders, Ali leur a dit, certes c'est vrai, on n'est pas encore en révolution, on le sera, quand tout le budget de l'état sera administré par le peuple.
    J'y ai vu de nombreuses formes d'organisation populaires voir leurs projets appuyés, je veux dire financièrement,et il y a certes un lutte entre les systèmes de pouvoir et capitalisme et socialisme, mais l'espoir est là et ça c'est énorme.
    JL Mélenchon est le seul à pouvoir nous redonner espoir et nous ouvrir la voie après ce sera une question de révolution dans la révolution, mais il y aura bien des obstacles et pas que celui que vous signalez, il y aura les médias, la pression internationale, la classe moyenne etc..

  17. jean ai marre dit :

    Jean luc Mélenchon:
    Souvenez-vous, si vous voulez aider mon travail de conviction, de proposer l’inscription à ma lettre de liaison « Le Petit Courrier du blog». On y accède sur cette page même, colonne de gauche. Nous ne sommes encore que quarante mille inscrits ! Il en faudrait cent mille pour jouer correctement le terrain. Comme ce blog a reçu plus de deux millions de visites depuis janvier, je crois que nous avons une belle marge de progression possible, n’est-ce pas ? Je compte sur vous.

    C'est pourquoi, un stand à la Fête de l'Huma du blog de notre leader n'a rien d'idolâtrie.
    Vous pouvez compter sur tous ceux qui semblent intéressés par vos billets, encartés ou sympathisants, pour porter vos messages.

  18. @Cronos renchéri par QuienSabe_PG66
    Non c'est une fausse bonne idée, basée sur une concurrence entre le PG et le PCF Déjà que les moyens Internet du front de gauche jouent la concurrence entre le PG et le PCF si on y ajoute la presse écrite, où va-t-on?
    NOUS (le front de gauche) avons un quotidien et un hebdomadaire à notre disposition : c'est l'Humanité et l'Humanité-Dimanche. Celui-ci a un 4 pages le jeudi, me semble-t-il, qui s'adresse spécifiquement aux communistes. Pourquoi ne pourrions-nous pas demander qu'il y ait un 4 pages (le mercredi) qui soit l'expression du front de gauche dans sa diversité à la fois politique et territoriale. Et qui empêche dans la rubrique débats de rédiger des articles sur toutes les questions en débat du PPP?
    On rappelle souvent que notre campagne 2011-2012 sera à la puissance 10 celle de 2004-2005. Aurait-on oublié le rôle déterminant joué par l'Humanité dans la prise de conscience de nos concitoyen(ne)s à côté des outils Internet?

  19. Jean Jolly dit :

    Merci webmestre, je croyais devenir dingue.

  20. Gilbert La Porte dit :

    @Sans terre 34
    Jaurès a peut-être été plus audible que notre contemporain Jean-Luc parce que, justement, il n'avait pas la télé à l'époque.
    Il nous faut absolument nous appuyer sur d'autres médias pour nous faire entendre : internet et les réseaux sociaux en avant ligne, rajeunissons nos cadres, allons vers les 17 ans qui voteront en 2012 et qui ne sont pas "sondés" ; meetings publics, et Jean-Luc y sait galvaniser les foules ; et la discussion entre amis. Parlons, portons le message du front de gauche. Je me souviens avoir interloqué, puis intrigué et enfin intéressé des amis avec quelques idées force du programme du Front de gauche. L'actualité économique et sociale me donnant en plus raison, j'ai même fini par convaincre certains amis.
    Sursum corda ! comme le dirait bien sûr Michel Denisot ;-)

  21. Pier7 dit :

    Bonjour à toutes et tous, camarades,

    Tranche de vie...
    Je viens de finir les vendanges manuelles du crémant d’Alsace. Oui…les « gens » réduits aux Allocations Spécifiques de Solidarité travaillent. J’ai été surpris de la tête qu’à fait le viticulteur quand il a rempli nos fiches d’emploi pour la Mutualité Sociale Agricole et découvert que l’âge moyen de son équipe était de 47 ans (il y avait deux étudiants sur 8 personnes, ça fait baisser la moyenne) et que le niveau scolaire moyen était de bac+3.
    La paye, pour pouvoir mettre du pain sur la table, était la seule motivation de chacun mais notre refrain spontané a été « Tous ensemble, tous ensemble… Ouai ! ouai ! »
    Il faut apprendre le langage de l’ennemi !

    Restons vigilant !

    Vieille tête dure … Continue J-L Mélenchon …

  22. Padishah dit :

    @ 34 Sans terre dit:
    "Je m’interroge. Le « discours » de Jean-Luc Mélenchon ne serait donc pas entendu ? Mais alors comment les Jaurès - et tous les autres - s’y prenaient-ils pour se faire entendre, alors qu’ils n’avaient pas la télé, eux ?"
    Je pense plutôt que les médias sont un obstacle à toute vision non conforme au système dominant. Ils produisent un bruit de fond duquel ne sortent que les personnalités ou les idées préalablement validés par une hiérarchie de personne acquises au système dominant. Cela ne signifie pas que les idées dissidentes soient purement et simplement ignorées. Non, elle seront en partie relayées quand elle peuvent servir le système dominant, et elles seront forcement remises en cause.
    Le seul média qui échappe encore partiellement au système c'est internet. Mais ils s'en occupent...
    Lisez La Frabrique du Consentement de N. Chomsky et E. Herman et vous verrez que la propagande en "démocratie" existe. Et elle est bien plus puissante que dans les dictature, car elle est maquillée.
    Lisez aussi La stratégie du choc de N. Klein.
    Ces 2 bouquins permettent, a mon sens, de bien comprendre ce qui se passe actuellement. Mais ils laissent que peu d'espoir de pouvoir changer le système pacifiquement.

  23. langue-rouge dit :

    Chacun pourra faire son micro-trottoir de son côté pour confirmer ou infirmer mes propos. Je connais 10 personnes, je connais 3 personnes...Je pourrais aussi me laisser aller à faire le mien.
    C'est marrant comment ceux qui sont toujours à critiquer les sondages n'hésitent pas à trafiquer leur petit sondage dans leur coin pour confirmer leurs convictions.
    Je me souviens encore de ces copains du PCF en 2007 qui m'affirmaient jusqu'à la veille du vote que le PCF ferait plus de 5% et que les sondages n'étaient que pure manipulation. On connait la suite.
    Difficile de savoir aujourd'hui ce que fera Mélenchon, mais je ne crois pas qu'à 1 ou 2 points près (la marge d'erreur) ce qu'ils donnent des intentions de vote pour Mélenchon soit faux. Comme je suis convaincu que le score qu'ils donnent pour Poutou (1%) est à peu près valide.
    La plupart des unitaires du NPA qui sont partis du NPA et j'en connais un bon paquet, ne sont allés nulle part, la plupart n'ayant pas suivi leurs dirigeants unitaires qui se sont retrouvés au FdG sans troupes ou plutôt avec quelques dizaines d'anciens camarades du NPA;
    Question, où sont passés les milliers de militants du NPA qui sont partis ? Au PG ? A part quelques dizaines non. Au PCF ? Non. A la GU à part peut-être une grosse centaine non. Avec CetA ? à part quelques dizaines non.
    La plupart sont dans la nature ne trouvant pour l'instant leur compte ni dans le NPA ni dans le FdG. Et c'est vrai pour la plupart des électeurs de Besancenot;
    Et pour tous les faux unitaires qui parce que je suis encore au NPA vont s'empresser de me lyncher, laissez tomber, le NPA c'est 4500 militants, 1% dans les sondages. Le NPA n'a plus vraiment d'influence ni en bien ni en mal. Le FdG devrait tout casser or ce n'est pas encore le...

  24. Genialle dit :

    @123456789
    Bon OK tu ne voteras pas pour le FdG. Vote c'est déjà bien.
    "Non seulement, un leader devrait dire au peuple "aies confiance en toi" mais il devrait lui dire "n'aies pas confiance en moi" afin que le peuple se réapproprie sa souveraineté."

    Alors tu devrais, au moins, écouter Jean-Luc Mélenchon car il ne veut pas que nous sortions nos pancartes, que nous parlions pour lui mais pour nous, et ce sont ces idées (et les nôtres, car nous sommes d'accord) que nous porterons et nous mettrons en place pour la VI ème république pour nous, pas pour lui.
    Maintenant, comme personne ne t'avait répondu à ton 1er post, au 2ème on te répond mais au 3ème non. Renseigne toi d'abord sur les propos du FdG. Cela nous évitera de faire des doublons.

  25. alexos dit :

    Actualité: médiapart dénonce les revenus et retraites scandaleuses des sénateurs.
    L'avis de Jean-Luc Mélenchon serait intéressant.

  26. jacques87 dit :

    @ 69 Gerard Blanchet : j'ai transmis ton e-mail à la télé de gauche.

    @ tous : Pour la fête de l'huma retrouvons-nous : je propose de porter un badge initiatives citoyennes pour se reconnaître partout lors des réunions, à la fête de l'huma, etc... Je le mets dans une pochette transparente faite pour mettre des feuilles A4 dans un classeur et je me l'accroche autour du cou. avec le sigle du site, le nom de mes différents réseaux et mon pseudo, le tout en grand format pour que cela se voit de loin ou au format, d'une demi-page genre comme ceci repérable non loin (+ ou -) des stands PG, PCF, et des autres.

    amitiés militantes

  27. Cronos dit :

    @ 52 Delbrayelle Gilbert dit:
    "Quant à l'idée du journal, pourquoi pas mais ça ne touchera que les gens déjà convaincus et on restera dans l'entre-soi."

    Je peux vous dire, qu'avec les UNES dont je rêve tous les jours, il n'y aura pas que les convaincus qui achèteront le journal, et qu'est ce que c'est que 60 centimes 1 fois par semaine. Le gros titres peut à lui seul créer la polémique au travers des rédactions, il suffit qu'une seule s'en fasse l'échos et c'est une traînée de poudre, il faut que le journal soit attaqué de toutes parts, à l'image du "Canard enchaîné", il faut que le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas de notre temps s'exprime, dites moi avec quel support vous faites mieux, certainement pas avec le web, 40 000 sur le net 500 000 par voie de presse cherchez l'erreur !…
    Il y aurait un mot d'ordre sur ce journal : "une fois lu, laissez traîner ce journal sur un banc public".

    @ marechal

    Salut Lionel laisses tomber c'est un passant sans espoir, pas de temps à perdre camarade, t'as remarqué que les "marronniers" du style sondages vont fleurir souvent cette année, on en est à la 3 ème éclosion en 8 mois, ça promet ; rappelles toi je t'ai déjà dit qu'on tournait en rond, c'est "la valse à mit le temps" comme disait le grand Jacques.

    @ 64 Barachois
    Bonjour, la réponse est non, cela vaut moins aujourd'hui, 1 franc de 1981 équivaut en 2010 à 0,34738 euro soit en franc 2,27 francs (source INSEE), donc 1000 milliard de francs de 1981 devraient faire pour être équivalent 2,278 milliards, donc il y a une dépréciation d'environ 10% à 13%.

  28. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 74 - langue rouge

    "La plupart sont dans la nature ne trouvant pour l'instant leur compte ni dans le NPA ni dans le FdG", et blabla et blabla et c'est foutu

    Et sinon, tu as quelque-chose de positif à proposer ?

  29. Phil dit :

    Je ne comprends pas bien l'expression "l'autre gauche".
    Pour moi, il y a la gauche représentée par le Front de Gauche et le PS (l'autre droite).
    En tout cas, qu'on ne compte pas sur moi au second tour pour départager le PS et l'Ump dont juste l'emballage est différent. Je ne vais pas me lever chaque matin pendant cinq ans en me disant que je suis responsable aussi de ça. Ça suffit avec la dette dont on me rabâche chaque jour, depuis des décennies, du petit déjeuner au dîner qu'elle est entièrement de ma faute.

  30. Genialle dit :

    @langue-rouge
    La plupart sont dans la nature ne trouvant pour l'instant leur compte ni dans le NPA ni dans le FdG. Et c'est vrai pour la plupart des électeurs de Besancenot;

    Mais je les plains sérieusement. En fait ils ont cru (comme un grand nombre d'Etres Humains) en un homme et ils sont tombés de haut. normal ! J'espère qu'ils cultivent leur jardin potager.
    Haaa au fait dans le canard ils appellent JL Mélenchon "le modeste". Je trouve que cela lui va comme un gant.

  31. ermler dit :

    @ webmestre

    Je trouve la proposition de "jean ai marre" de créer un stand du blog de JL M à la fête de l'Huma tout à fait intéressante. Votre objection m'étonne. Où y aurait-il "idolâtrerie" ? Que je sache, ce blog - que vous gérez avec tant de vigilance - n'a rien d'une stèle érigée à la gloire du "maître". Faire connaître cet incomparable espace de débat et de combat qu'est ce blog, faire connaître les billets de Mélenchon, souvent écrits avec plus de liberté que ses interventions officielles, faire connaître la diversité de tous ces citoyens contribuant au débat avec maturité, enthousiasme et un vrai esprit critique... vous pensez que ça tient de l'idolâtrerie ?
    Bref, je soutiendrais volontiers la proposition de jean ai marre, d'autant que - ayant l'intention de me rendre à la fête de l'Huma - j'aurais, égoîstement, bien du plaisir à croiser certains de ceux que je lis chaque jour avec tant d'attention.
    Hélas, si le webmestre lui-même est contre... !

  32. Christian B dit :

    @langue-rouge 74

    De vous lire est navrant. Vous vous reportez aux sondages alors que le billet de Jean-Luc Mélenchon décrit la mécanique frauduleuse des entreprises sondagières, De plus cette manière insidieuse de minorer par ci et de majorer par là est bien connue, et de plus les auteurs se gourent la grande majorité du temps, car ils ne visent pas la réalité, ils sont au service du client et de leur patron qui bizarrement s'avère est le pote du client (renseignez-vous sur les détenteurs de ces entreprises, et vous retrouverez les potes du fouquet's etc.).
    Malgré cela, vous venez nous dire que vous avez la foi du charbonnier et que par un phénomène quantique, ces résultats seraient justes...
    Je crois qu'il faut en rester là, on a épuisé le sujet sur les supputations.
    On ne fait pas un jeu de pistes en se lamentant de ne pas trouver son chemin, alors qu'on ne prend même pas la peine d'ouvrir une carte et de lire les panneaux.
    Arrêtez de parler de faux sujets et des étiquettes ('le npa','le fdg'), on n'est pas en train de jouer à "plus anticapitaliste que moi tu meurs! ", intéressez-vous au fond des choses. Là, ça deviendra intéressant.

  33. Cronos dit :

    @ 69 Gerard Blanchet dit: @ Cronos renchéri par QuienSabe_PG66
    "Non c'est une fausse bonne idée, basée sur une concurrence entre le PG et le PCF Déjà que les moyens Internet du Front de gauche jouent la concurrence entre le PG et le PCF si on y ajoute la presse écrite, où va-t-on?"

    Absolument pas ! Non il n'est pas question d'être en concurrence avec l'Humanité qui est la presse du Parti Communiste ne vous en déplaise camarade, apportez moi la preuve qu'il défend et représente de manière forte le Front de Gauche, vous allez avoir du mal à trouver 2 ou 3 articles de fond, je dis de fond pas de superficie, les unes des 6 derniers mois parlent plus du PS que du FdeG (1 fois).

    "NOUS (le front de gauche) avons un quotidien et un hebdomadaire à notre disposition : c'est l'Humanité et l'Humanité-Dimanche. Celui-ci a un 4 pages le jeudi, me semble-t-il, qui s'adresse spécifiquement aux communistes."

    Il n'est pas question de s'adresser SPÉCIFIQUEMENT aux militants et sympathisants du Front de Gauche, mais de s'adresser aux Français et Françaises qui ne sont pas nécessairement dans un mouvement ou parti politique, il s'agit de s'adresser au peuple.
    Il me semble que j'écris français non !
    Il est question de faire un journal de CAMPAGNE de gauche radicale (puisqu'il faut préciser), un organe de propagande à l'égal d'un "Figaro" ou d'un "Canard enchaîné". Un journal qui attaque, qui menace, qui dévoile, qui dénonce quitte à faire scandale si scandale il doit y avoir, enfin un journal loin de ce qu'est actuellement l'Humanité, qui est loin d'être un journal de combat faute d'être de propagande.

  34. donimico dit :

    @64 barachois
    D'après france-inflation (un site sur le net) : 1000 milliards de francs de mai 81 = 383 milliards d'euros aujourd'hui
    Le chiffre donné par cronos est le chiffre officiel de l'Insee pour 2010 donc cela ferai 343 380 000 000
    Maintenant au prix de la baguette de pain, l'inflation est plus proche des 500% que des 151 à 227%

    @123456789
    je trouve génial que bien que n'aimant pas Mélenchon (ce qui est ton droit le plus strict) les arguments que tu présentes conviennent tout à fait au programme partagé du front de gauche... d'ailleurs je t'invite à aller le lire voire à y participer.

  35. Genialle dit :

    @Cronos
    Le "canard" n'est pas un journal de propagande. C'est un journal satyrique qui nous apprend un tas de choses bien cachées par TOUS les partis. Cette semaine ils nous ont appris que c'est grâce aux RG français que Kadafi espionnait tous ses compatriotes!

  36. langue-rouge dit :

    @le prolo du bio post 80
    "et blabla et blabla et c'est foutu. Et sinon, tu as quelque-chose de positif à proposer ?"

    Non, finallement, je crois que je vais vous laissez entre vous. Je suis venu discuter et peut-être tenter de convaincre que le FdG a encore du boulot à faire s'il veut rassembler l'ensemble de la gauche de la gauche et je me retrouve face à des gens pétris de certitudes. A bientôt peut-être et pardon de vous avoir fait perdre votre temps.

    @genialle post 82
    "Mais je les plains sérieusement..en fait ils ont crus (comme un grand nombre d'Etres Humains) en un homme et ils sont tombés de haut ! normal ! J'espère qu'ils cultivent leur jardin potager. "

    Ce n'est certainement pas par la caricature et le mépris que vous arriverez à rassembler l'autre gauche. Et c'est assez paradoxale que ce soit des fans de Mélenchons qui se laissent aller à dire ça. Le culte de la personnalité n'a certainement jamais été du côté de Besancenot qui a démontré de la plus admirable des façons (y compris à tous ceux qui l'injuriait en affirmant qu'il cultivait ce culte) ce qu'il pensait de la personnalisation à outrance en refusant de se présenter aux prochaines élections malgré des sondages très favorables. Je n'en connais pas beaucoup à sa place qui aurait fait la même chose.
    Reste à savoir s'il y a la même méfiance du culte de la personnalité côté FdG. Et là, à votre place j'éviterais de faire la leçon aux autres et je resterais vigilants.
    Mais bon je ne vous dérange pas plus longtemps, je vous laisse à vos certitudes. A bientôt dans les luttes !

  37. Cronos dit :

    @ Genialle

    Bah ! bien sûr que le "canard" est un journal qui dévoile, qui dénonce qui fait scandale … qui satyre quoi …

    J'ai mal placé mon point, en fait il n'en faut pas, car, le Figaro lui attaque et menace …

    En tous cas toi tu lis et bien, merci dis moi aussi ce que tu penses d'un organe de presse qui soit en même temps un support de propagande qui s'adresse au peuple dans un langage compréhensible pour lui, et si tu connais une douzaine de personnes prêtes à dépenser 60 centimes par semaine.

  38. citoyenne21 dit :

    Suite à cet article sur le point, lire les commentaires dont beaucoup sont très positifs envers notre candidat, bien que dans le lot, il y en a certainement qui sont issus des gens qui s'investissent sur ce blog : Mélenchon ironise sur le "miracle sondagier" qui favorise Hollande

  39. Izo Tronic dit :

    Monsieur Jean Luc-Mélenchon,
    Je vous encourage vivement dans votre saisie de la Commission des Sondages. Il faut que ce pilier de la fabrique du consentement tombe.
    Quand vous écrivez : "(...) Ces violations ne font curieusement l'objet d'aucune poursuite. Cependant n’importe lequel d’entre vous pourrait bien saisir la Commission et celle-ci devrait alors engager les poursuites."
    N'hésitez pas à y consacrer un paragraphe dans une note à venir.
    Hâte de pouvoir potasser ce " Sondages – Souriez, vous êtes manipulés " ainsi que le programme partagé très prochainement. Armes utiles !

  40. guillot dit :

    @57 Jean Jolly

    Tu as raison de rappeler que le NPA et le FdG partagent le même but, la révolution, mais sont en désaccord sur les solutions. L'un donne la priorité aux institutions, tandis que l'autre aux mobilisations d'en bas.
    Certains en profitent pour utiliser cet argument contre le NPA: "il ne croit pas aux élections, donc ça sert à rien de voter pour lui". Or, donner la priorité aux luttes d'en bas ne veut pas dire ne rien faire dans les insitutions et ses texte fondateurs sont clairs à ce sujet. Le NPA ne les oppose pas car ces luttes sont complémentaires.
    Simplement ces luttes dans les institutions son secondaires par rapport aux mobilisations de la rue. Les exemples tunisiens et égyptiens viennent de nous le rappeler et dans l'histoire de France aucune de ses 5 républiques qu'elle a connue ne sont issues des urnes. Même pas la dernière puisque l'évènement déterminant s'était déroulé dans la rue à Alger, contraignant le président de la république de la IV° à nommer comme président du conseil celui qui va la mettre à terre (avec le soutien parlementaire de la gauche !).

    Un axe important de la campagne du NPA dans les mois à venir s'inspirera de l'exemple grec de son comité national contre la dette.Il cherche à connaître le passé de la dette grecque, revendique la transparence mais surtout son contrôle démocratique par les citoyens en multipliant les comités locaux. Ils cherchent à réunir les preuves de son illégitimité afin de réclamer un moratoire sur le paiement de la dette, voire son annulation pure et simple;
    Le FdG et le NPA pourront-ils se retrouver dans cette campagne, même si c'est aussi "par en bas" ?

  41. jean ai marre dit :

    @ 74 langue-rouge
    La plupart des unitaires du NPA qui sont partis du NPA et j'en connais un bon paquet, ne sont allés nulle part, la plupart n'ayant pas suivi leurs dirigeants unitaires qui se sont retrouvés au FdG sans troupes ou plutôt avec quelques dizaines d'anciens camarades du NPA;
    Question, où sont passés les milliers de militants du NPA qui sont partis ?

    Je conçois ton dépit face à la situation du NPA, mais est ce une raison pour venir baver sur ceux qui l'avaient prédit et qui te l'avaient annoncé ?
    Les camarades du NPA, n'ont pas pris la maquis, ils restent attentifs aux mouvements du Front de Gauche, et crois moi, pas une voix ne manquera, comme un seul homme ils voteront pour notre leader.
    Le Front de Gauche, ne va pas tout casser, il va seulement sonner le rassemblement de la Gauche, toute la vraie Gauche réunie.
    Autour de moi, en parlant avec les alters, les unitaires, les anticapitalistes, tous se réjouissent de la candidature unique.
    A la prochaine...

  42. guillot dit :

    jean ai marre @93
    "Je conçois ton dépit face à la situation du NPA, mais est ce une raison pour venir baver sur ceux qui l'avaient prédit et qui te l'avaient annoncé ?"

    On peut ressentir du dépit par rapport à crie que connait le NPA aujourd'hui (fin Août, encore 850 participants à son Université d'Eté, quand même) et rester sceptique sur la capacité de faire "bouger les lignes" du FdG. Surtout si l'on observe ce que ses élu-e-s sont capable de faire aujourd'hui dans les institutions. Rappelons simplement que les élus PC dans les Bouches du Rhône et dans l'Hérault n'ont pas été clairs du tout dans leur relation avec Navarro ou Guérini, puisqu'ils les ont soutenu, voir les soutiennent encore.

  43. orero ramon82 dit :

    bonjour,
    Lorsque l'on souffre bien involontairement et malgré de réels efforts, d'un certain(et réel) manque de visibilité ou d'audience (largement entretenues et voulues par les directions des principaux médias nationaux télévisuels, radiodiffusé ou imprimés) nous devrions applaudir des deux mains à toute proposition de créer soit une radio soit un journal en appelant à une souscription nationale et en faisant appel à toutes les bonnes volontés,et il y en plus que de raison au PG pour le diffuser partout où cela serait possible, pour un prix symbolique au besoin si ce n'est gratuitement, avec des "unes" frappantes et tonitruantes.
    Comme il ne reste que quelques mois, le temps devient précieux pour lancer une telle initiative. Cela reste donc un vrai défi à relever à la hauteur de notre volonté de porter le Front de Gauche devant le PS et J-L Mélenchon à la Présidence.

  44. marechal dit :

    La rentrée, quel tableau ! Des redoublants mis à la rue parce que les classes sont pleines, des sections de lycées professionnels fermées en nombre faute d’encadrement suffisant, des transports scolaires devenus payant sans prévenir, des enfants expulsés des cantines. En quelques instants les témoignages de mes deux compagnons de voyage me dressaient un tableau terrible de dislocation du système éducatif.
    Étant de la cohorte des enseignants, petit témoignage : cela fait 15 ans que j'enseigne, dont 10 dans le même collège et quand je pense à certain de mes collègues : à chaque rentrée un nouvel établissement, j'ai mal pour eux. Le système éducatif se délite et pas seulement faute de moyens, faute d'organisation et de bon sens.
    Comme chaque année les élèves les plus dures pourrissent l'ambiance et ceux qui écoutent sagement les subissent.
    Et que de temps passé avec les trublions afin de les intéresser, que peu de temps aussi avec les autres, alors qu'il leur en faudrait aussi. Je me prend parfois à rêver de classes où les élèves voulant participer positivement prennent le dessus sur les autres et les entraînent, ils ne le font pas parce qu'ils ne savent pas qu'ils en on le droit : (je ne sais pas si ma petite métaphore avec la révolution citoyenne fonctionne pour qui me lira...)
    @ Cronos, continu toujours vieux chef, j’espère que tu seras entendu avec ton idée de journal.
    Je te soutiens à fond !
    @ Ermler,Je suis surpris aussi, il y a un frein à notre mouvement citoyen que je ne m'explique pas, et cet aveux m'est autant pénible que difficile à définir, j'y travaille et espère bien savoir de quoi il retourne.
    @ Génialle: propagande = propager après tout non ?

  45. Michel S. dit :

    Urgence ! Je viens de lire les commentaires générés par un article sur Mediapart aujourd'hui (Laurent Mauduit) à propos du déficit de la Sécurité Sociale et le rapport de la Cour des Comptes.
    La volonté manifeste du pouvoir sarkoziste de faire crever la Sécu pour conduire à sa privatisation ne fait aucun doute.
    Les commentateurs réclament une prise de position musclée de la Gauche (si possible, la vraie...) sur ce sujet, car le déficit qui se creuse régulièrement est largement occulté par le pouvoir. Panique pour le déficit budgétaire mais pas pour celui-là. Bizarre, Non ?
    Il faut absolument que le Front de Gauche "monte au créneau" rapidement et durement !

  46. ermler dit :

    @ guillot

    J'ai l'impression qu'on rabache le débat que nous avons eu avec les camarades du NPA il y a 18 mois, au moment des Régionales.
    Qu'entends-tu par faire "bouger les lignes du FdG" ? De quelles lignes parles-tu ? Le FdG est un nouveau rassemblement qui a un programme, un discours, un candidat. Le FdG n'a pas être comptable des relations de certains élus PC avec le PS à Marseille, dans l'Héralult ou ailleurs...L'heure n'est pas à aller renifler l'odeur des cuisines. L'heure est à la création d'un élan national pour mener - y compris sur le terrain électoral - un combat sans concession contre la dictature des marchés et l'égoïsme sans borne des classes dominantes. C'est sur cette ligne-là que j'aimerais connaïtre la position des militants du NPA.
    Quant à la priorité à la "rue" que tu pointes, laisse-moi te dire que personne n'est capable de prévoir ce que "la rue" faira ou ne faira pas dans les prochains temps. Pas plus chez nous qu'en Tunisie ou en Grèce. Libre à vous de faire le guêt au coin des rues en attendant le "petit matin" (pour changer un peu du Grand Soir) et de mépriser le processus électoral (auquel vous participez pourtant). Moi, je n'oppose pas les deux. L'Histoire a prouvé qu'ils pouvaient se nourrir l'un l'autre. Dommage, vraimant dommage que le NPA n'ait pas pris le bon train.
    Le scepticisme est une attitude philosophique respectable mais dans l'instant politique décisif que nous vivons, il ne risque pas de produire grand chose.
    Salutations.

  47. Berdagué dit :

    N'y a -t- il pas eu de la part des dirigeants NPA la suspicion que des politiques engagés soit au PC,GU,PG puissent rejoindre une politique social-libérale-démo.,soit que le FdG fasse un deal libéral-soc. avec Solférino.
    C'est vraiment mettre à bas toutes les discussions nombreuses,fatiguantes,réunions riches pour débloquer des points stratégiques et tactiques essentiels, car pour arriver à un programme non statique mais sur des bases claires reléve de l'exploit en France.
    L'Appel d'Antigone relayé par Jean Jolly s'adresse au NPA le reste, aux verts (là y a du boulot mème pour ceux qui ont voté NON en 2005,tendance Jacques Boutault, maire de Paris 2°°) j'y adhère 100% et j'y ajoute la totalité de Lutte Ouvrière, presque mission impossible.et au delà......
    Bien sur on se retrouvera dans les luttes comme toujours ensemble et en désunion d'accord à minima Politique.pour se réunir, enfin, face à la réaction et construire ce qui est le plus difficile du fait de la faillite du système capitaliste, comment s'engager avec joie lorsqu'il y a division électorale ? Surtout avec ce genre d'élections d'images de personnalisations médiatico-buzz et de vide sidéral à nous abrutir pour,ne pas examiner le fond et réussir la révolution citoyenne et je pensais à révolution permanente.
    Tu vois langue rouge c'est très très proche.

  48. bertgil dit :

    84 cronos
    Je suis d'accord avec vous il faudrait un journal de campagne, de propagande du PG ou du FdG. Que ce journal soit concurrent ou pas concurrent de l'Humanité ce n'est pas le problème. Plus il y aura de journaux pour parler, expliquer,convaincre ne peut être que positif. Ce journal de campagne devra s'adresser à l'ensemble des français et des françaises qui votent. Il y a des cibles à privilégier: ceux qui ont voté NON en 2005, ceux qui votent pour le PS et qui croient qu'il est toujours de gauche, il y a d'autres cibles. Ce journal ne viserait plus les convaincus du FdG mais une population bien plus large. Dans un commentaire récent j'écrivais que les meetings permettaient au candidat de s'exprimer plus longuement plus précisément, mais je n'avais pas envisagé la faisabilité d'un journal de campagne je pensais que le cout était rédhibitoire.

  49. Louis St O dit :

    On parle de créer un journal, non seulement je suis d'accord, mais en plus c'est une idée géniale.
    Pour créer un journal, il faut de l’argent, tout le monde est d’accord.
    Et pour avoir de l’argent pour créer un journal pour tous, c'est-à-dire pour des gens qui ne sont pas sur ce Blog, Il faudrait déjà que les gens de ce blog, achètent ce journal là.
    Parce que vous en conviendrais, qu’il est difficile de demander aux gens qui ne sont pas sur ce Blog d’acheter un journal alors que nous même ne l’achetons pas.
    On est toujours d’accord.
    Cà tombe bien, ce journal existe, il s’appelle « A Gauche » et il est en vente, il coûte 0,90 € alors ceux qui ne sont pas abonnés commencent par s’abonner, cela ferait renter de l’argent, on pourrait en imprimer plus donc plus d’argent... plus de tirage donc moins cher et en plus le dernier c'était une double page.. Etc…
    C’est un peu ce que fait le PC avec l’Huma. les communiste achète l'Huma, et ils le vendent...
    Pour ceux qui ne sont pas encore abonnés : je transcris ce qu'il y a écrit sur le journal.
    « J’adresse mes coordonnées postales et un chèque de 29 € à l’ordre de « Données et Arguments à Gauche » à A Gauche, 63 av de la République 75 11 Paris »

    WebMaster je sais que c’est pas le lieu mais bon, l’idée est bonne et en plus elle existe.

    [Edit webmestre : Parler de ça ou du NPA, en ce qui me concerne, c'est pareil... Vous n'êtes vraisemblablement pas familier des problèmes que posent les comptes de campagne. Si vous vous abonnez à "A Gauche", c'est une excellente idée. Mais ça fera de l'argent pour "Données et Arguments à Gauche", qui ne pourra en aucun cas être utilisé pour la campagne, parce que ce sont des comptes différents, et que la transparence du financement de la campagne exige qu'on ne mélange pas...]

  50. jean ai marre dit :

    @ 94 guillot
    Rappelons simplement que les élus PC dans les Bouches du Rhône et dans l'Hérault n'ont pas été clairs du tout dans leur relation avec Navarro ou Guérini, puisqu'ils les ont soutenu, voir les soutiennent encore.

    Tu as raison. Les faits sont indiscutables.

    Doit on attendre que ceux qui ont fauté avouent leurs sacrilèges ?
    Doit on se regarder et débattre sur le grand soir ou le petit matin, pendant que les autres avancent ?

    Le Front de Gauche est la raison même de l'Union. Avoir un candidat unique dans la Vraie Gauche est un signe d'espoir. Avançons sereinement, le programme partagé est une base, chaque sensibilité politique peut l'amender et il ouvre des perspectives que nous devons saisir.
    Tout n'est pas parfait, mais l'essentiel est écrit.
    Mes copains du NPA ne renient pas leur engagement, mais ils sentent la nécessité de l'Union.


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