23mai 11

Mobilisations parties d'Espagne, la crise de la dette continue, une tribune contre le mépris des violences faites aux femmes

Apprendre la vie à la porte du soleil

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bouteille-d-eauAprès une semaine de vie médiatique hors-sol autour de l’affaire DSK, la vie du grand nombre a refait irruption dans le débat public sans y avoir été invitée. Je veux parler de l’insurrection tranquille du précariat qui se répand en Europe à partir de l’Espagne. Son contenu démocratique assumé montre que la révolution citoyenne a déjà commencé. A mesure que la domination de l’oligarchie s’étend sur la société, des pans entiers de celle-ci, en particulier dans la jeunesse, revendiquent à nouveau le droit de choisir leur avenir et de ne plus subir la misère de masse que l’Europe libérale leur impose. Tous voient bien que, plus que jamais, les choses ne peuvent pas s’arranger d’elles-mêmes. Le spectacle des crises de la dette qui tournent à la catastrophe est là pour le démontrer. J’en parle aussi car l’Europe autoritaire est en train de franchir à cette occasion une nouvelle étape. Je reviens enfin sur un texte de Clémentine Autain qui a éclairé mon point de vue dans le flot de la semaine écoulée.

Merci à William Domingo dont les photos illustrent ce billet.

En Espagne, les précaires et les jeunes sont en train de prendre la relève du combat contre le pouvoir des banques et des oligarques. Ils le font au nom du mot d’ordre « une vraie démocratie maintenant ». Le mouvement a commencé à se répandre dans toute l'Europe. En France aussi depuis vendredi des rassemblements et campements s'organisent sur les places des grandes villes au cri de "ils prennent l'argent, nous prenons la rue !" En Espagne, la mobilisation continue en dépit des intimidations du pouvoir pour la disperser. Une délégation du Parti de Gauche est sur place à Madrid, Puerta del Sol. Voici le récit d’une camarade présente là-bas depuis dimanche :

"Quand on arrive à Puerta del Sol, on comprend tout de suite qu’une révolution est en marche. La place est comble. On est accueilli par des panneaux d’alertes faits à la main : « Attention, démocratie en travaux, veuillez excuser le dérangement ». Des débats s'organisent un peu partout au milieu des manifestants, des badauds, des tentes et des stands improvisés. Difficile d’accéder à l’assemblée générale du mouvement « démocratie réelle maintenant roues-marche-russe-phnom-penh», désormais appelé « Mouvement du 15-Mai » ou « Mouvement des indignés », qui a lieu au milieu de la place.  Sur les murs, les lampadaires, tendus sur des fils partout autour et dans le campement, les mots d'ordre pullulent : "Jamais la voix du peuple ne sera illégale", "Résistance à la dictature économique", "La calle no calla (la rue ne se taira pas)", "Que les banquiers paient la crise", "Stoppons le nouvel ordre mondial", "Ils ne le savent pas encore mais on va les dégager", "« Ici c’est le peuple qui commande et le gouvernement qui obéit ».
L'organisation du campement est très impressionnante. Ici tout est gratuit : boissons, nourriture. Les repas sont « servis à heures fixes » mais il y a toujours de quoi manger au cas où.  De l’infirmerie en passant par l’infrastructure et la garderie des enfants, tout est prévu ! Il y a même un point presse appelé « Espace des mensonges » qui met à disposition les journaux du jour. Une commission "légale" informe les gens sur les normes à suivre pour ne pas nuire au mouvement et sur leurs droits en cas d'arrestation.

Dimanche 22 mai, des milliers de personnes sont rassemblées pour l’assemblée générale quotidienne sous un soleil écrasant. Les bouteilles d’eau passent de mains en main, les brumisateurs aussi. Plusieurs personnes se sont dévouées pour faire le tour de l’assemblée en brumisant la foule. Dans toutes les assemblées, le consensus est de mise. On ne rejette aucune intervention a priori. Aucune décision n’est prise tant qu’il y a des membres de l’assistance qui «phnom-penh-remise-des-copies rejettent absolument la proposition » après le débat. Plusieurs questions se posaient ce jour-là. La principale était : comment poursuivre le mouvement ? Après de longs débats, la décision est prise à l’unanimité : « On maintient le campement une semaine de plus minimum et on restera plus s’il le faut. »
Tous les après-midi, les commissions thématiques se réunissent. Parmi elles, celles qui traite de tous les aspects de façon transversale est la  « commission de stratégie à long terme ». C’est la plus grosse des commissions. Elle attire beaucoup de monde. Preuve s’il en est que le mouvement ne fait que commencer ! Ces assemblées sont une véritable école de participation citoyenne. Beaucoup de gens prennent la parole en public pour la première fois. Les voix tremblent mais la rage de parler est plus forte. Ici on parle d’abord lutte contre le capitalisme, que ce soit le capitalisme version néolibérale ou dans sa version capitalisme d'Etat. Il est proposé d'en faire l'axe central de toutes les propositions du mouvement. On parle aussi réduction des droits des multinationales, socialisation de la production et de la vente des biens communs, lutte contre les expulsions de logement (nombreuses ces temps-ci en Espagne), interdiction des privatisations, réquisition des logements vides, abolition de l'héritage, lutte contre la publicité, lutte contre le mercantilisme et grève générale.


Lundi matin 23 mai, au lendemain des élections régionales et municipales, les discussions vont bon train. Les résultats sont à l’image de la politique menée ces derniers mois par le gouvernement de José Luis Zapatero : majoritairement à droite.
Plus de 23 millions d'espagnol-e-s, soit 66,2% des citoyen-ne-s inscrit-e-s sur les listes électorales, se sont déplacé-e-s dimanche pour voter. Officiellement «  l’abstention n’augmente pas ». Cela dépend de l’angle sous lequel on prend les choses. On est effectivement 3 % au-dessus de la participation de 2007 à ces élections. Mais on est aussi largement en-dessous des 73,5% de votant-e-s des restaurant-bangkokélections législatives de 2008. Par ailleurs, un nombre signifiant de votant-e-s a décidé de mettre un bulletin blanc ou nul dans l’urne (près de 6%). La désaffection électorale n’est donc pas négligeable.
Le message des urnes n’en est pas moins clair : le gouvernement du PSOE a été sévèrement sanctionné pour ses politiques d’austérité drastique et sa gestion définitivement plus libérale que sociale de la crise. Grâce à cette dérive,  le PP (Partido Popular, équivalent de l’UMP française) a obtenu le meilleur résultat de toute son histoire pour ce type d'élections. Il dépasse le PSOE (équivalent du PS français) de 10% et lui prend des provinces et des municipalités historiquement PSOE, en Andalousie notamment. Zapatero ne tire aucune conséquence de ce résultat. Il se contente de "regretter ne pas avoir su expliquer la dimension de la crise" à ses concitoyen-ne-s, notamment aux jeunes. Une bonne nouvelle dans ce désastre annoncé : la force montante à gauche, ce sont nos camarades d’Izquierda Unida. Avec 6,3%, ils doublent leur score de 2008 et deviennent clairement la troisième force politique du pays.

A la Puerta del Sol, les choses sont claires. Ces élections sont vues comme un non-événement, gagné et perdu par le même bipartisme « qui ne nous représente pas ». Ici, on avance. On travaille à la poursuite du mouvement et on s’inquiète d’une possible expulsion. L’assemblée générale a été longue. Elle a été l’occasion de présenter la longue liste de villes françaises dans lesquelles des rassemblements de soutien s’organisent : Paris, Toulouse, Perpignan, Nantes, Grenoble, Lille, Bordeaux, Lyon Montpellier, Marseille, Bayonne, Clermont-Ferrand, Rennes, Amiens, Montluçon…et d’autres. La lecture de cette liste et l’annonce de l’installation de campements à Lyon, Toulouse, Perpignan et Bayonne ont été reçus par un tonnerre d’applaudissement et des cris de joie. Rejoignez-les partout où vous pouvez !

Les crises de la dette sont en train de tourner à la catastropchiens-de-garde-phnom-penhhe. J'avais mis en garde dés le printemps 2010, vous vous en souvenez ? Je n’étais pas le seul. Avons-nous été écoutés ? Non bien sûr. Les très intelligents occupaient tout le devant de la scène et leurs griots médiatiques étaient en pleine crise de psittacisme. Les Duhamel et autres Guetta, Aphatie et consorts annonçaient des alléluias. Ils gobaient tout rond ce que psalmodiaient les dirigeants unanimes de l'UE. Ceux-là prétendaient que tout allait rentrer dans l'ordre avec le Plan de sauvetage de la Grèce. J'ai dit dès ce moment-là, notamment dans un débat face à Jacques Attali dans "Arrêt sur images", que non seulement la Grèce n'était pas sortie d'affaire mais qu'elle serait suivie par d'autres pays, dont le Portugal et l'Espagne. Et qu'à terme ni l'Italie ni la France ne seraient épargnées. La question n'est pas de savoir si la crise de la dette va conduire les marchés à attaquer la France mais de savoir quand cela va se produire. On peut vérifier mes propos. Je ne le dis pas pour vous révéler que je suis un extra-lucide. C’est tout le contraire. Ce que je disais et dis encore est totalement à la portée de n’importe quel observateur. A condition de ne pas être fanatisé comme le sont les drogués du « Oui » avec leur mirage de « l’Europe qui protège ».

Une nouvelle escalade s'est produite depuis un mois. Fin avril, l'agence Standard and Poor's a frappé un grand coup en mettant sous surveillance négative la note des Etats-Unis, une décision qui peut conduire à une dégradation de la note elle-même. Un événement qui montre que les « marchés » et leurs officines ne reculeront devant rien ni personne pour maintenir leur emprise et leur pression sur les Etats. En fait l’agression contre le budget du président démocrate signe le crime. Les agences de notation sont dans la main du clan conservateur bouchon-bangkoknord-américain. Ceux-là ont une stratégie mondiale et ne s’en sont jamais cachés. Ils doivent défendre le statut du dollar comme monnaie de réserve. Sinon il s’écroule et les USA avec. Donc ils doivent écrouler l’Euro. Donc ils doivent frapper le point de fragilité. La faille est dans le système qui fait gérer les déficits des Etats par le recours à l’emprunt bancaire sur le marché financier international.

Ce week-end c'est l'Espagne qui a vu sa note dégradée, ce qui la pousse à son tour vers les griffes d'un plan de sauvetage de l'UE et du FMI. L'Italie aussi, qui figurait pourtant dans le même groupe des dettes "sûres" que la France, a vu sa note mise sous surveillance négative. Et les marchés commencent maintenant à relever que la France est le 4ème pays de la zone euro le plus en déficit … après l'Irlande, la Grèce et l'Espagne, et au même niveau que le Portugal. Pour l'instant cette fragilité n'est pas encore perceptible dans les taux d'intérêt de la dette française, qui sont à peine de 0,3 points au dessus des taux allemands. N’empêche. Si l’Espagne tombe, le fond d’intervention européen est enfoncé car la prise en charge de cette dette est hors de portée de ses moyens. Et s’il apparaît que l’Italie devait suivre, avant même le commencement de opérations tout se bloquera. Car si les gugusses médiatiques ne s’intéressent à rien de sérieux, les gens sérieux eux savent depuis des mois, comme moi et tous ceux qui suivent l’actualité des travaux du Parlement et de la Commission européenne que le système mis en place est un château de cartes.

La situation pourrait rapidement se dégrader avec les rebondissements de la crise grecque. Car c'est la France, comme je vous l’ai raconté, qui est la plus exposée en Europe dans la dette grecque. Au début de l'année 2010, les banques et assurances françaises détenaient 76 milliardslagos-nigeria-jour-de-pluie d'euros de dette grecque dans leurs comptes, contre seulement 36 milliards pour l'Allemagne. C'est ce qui pousse la France, grandes banques en tête, à s'opposer à une restructuration de la dette hellénique. Seule la BCE continue elle aussi de s'opposer à une telle solution. A l'inverse elle est soutenue par l'Allemagne et le président de l'euro-groupe Jean-Claude Juncker. C'est l'occasion d'un nouveau chantage odieux vis-à-vis de la Grèce. Papandréou s'apprête à présenter un nouveau plan pluriannuel de mesures d'austérité, alors que l'encre du précédent n'est pas encore sèche avec ses 50 milliards de nouvelles privatisations. Mais ce n'est encore rien par rapport à ce que Jean-Claude Juncker a imaginé. Voyez le grand démocrate. Il propose de créer une agence indépendante du gouvernement grec pour piloter les privatisations en lien avec le FMI et l'UE. Il ne s'agit même plus de dire à la Grèce ce qu'elle doit faire mais de le faire à sa place ! L'Europe autoritaire s'installe pour de bon. Et la dette devient l'invariant d'échelle de la soumission des peuples aux marchés financiers. Partout c'est en son nom que le peuple et les intérêts du grand nombre sont écartés.

Dans leur bras de fer face aux Etats sur la dette, les marchés ont une hantise : le retour de l'inflation. Le phénomène est mondial et touche toutes les économies. Même les plus fanatiques de la stabilité de la monnaie n’arrivent pas à y résister. Voyez plutôt : en avril les prix avaient augmenté depuis 1 an de 8,6 % en Inde, 6,5 % au Bréruines-d-angkor-cambodgesil, 5,3 % en Chine, 4,5 % au Royaume Uni, 3,2 % aux USA, 2,8 % dans la zone euro. La zone euro est certes la moins touchée mais les objectifs d'inflation de la BCE (2 % maximum) sont allègrement enfoncés depuis plusieurs mois. C’est la première fois depuis les années 1980 que toutes les grandes économies de la planète sont touchées en même temps et durablement par ces hausses rapides de prix. Car cela dure depuis plusieurs mois. Les bonds conjoncturels des prix du pétrole ne suffisent pas à expliquer cette lame de fond. La hausse des prix de l’énergie est de toute façon une tendance lourde qui ne peut que conforter cette inflation structurelle et durable.

L’inflation c’est le cauchemar du rentier. C’est le poison qui hante les marchés financiers et les banquiers. Dans leur jargon, ils expliquent que l’inflation "brouille le système de fixation des prix", au détriment de la rémunération de l’argent placé. Avec l’inflation, il devient plus intéressant de consommer ou d’investir productivement que de placer son argent. Pour les marchés, c’est une menace considérable car elle peut tarir le flot de liquidités qui les abreuvent et leur permet d’entretenir leurs spéculations. Venue d’ailleurs, l’inflation n’est pas contrôlée par les marchés et fausse donc tous les calculs financiers. Des milliards risquent donc de jeter l’éponge et de sortir des marchés pour revenir dans l’économie réelle.

L’inflation peut ainsi atteindre le cœur du moteur du capitalisme financier. Elle est donc un allié pour tous ceux qui, comme nous, veulentexpo-thailande dé-financiariser radicalement l’économie. Et pas seulement l’économie mais plus largement l’activité humaine soumise jusque dans l’intime à la tyrannie du court terme et de la vitesse qu’induit dans toute la société le règne de la finance. Mais pour que l’inflation s’installe vraiment et ruine la rente, il faut que s’engage une boucle des prix et des salaires. Sinon ce sont à court terme les ménages et les travailleurs qui trinquent avec des hausses de prix non compensées par des hausses de salaires. Même s'il n’est pas encore arrivé chez nous, cet enchaînement est déjà à l’œuvre dans les nouveaux moteurs de l’économie mondiale. Notamment en Chine où les salaires progressent très rapidement : le salaire minimum y a augmenté de 20 à 30 % selon les provinces depuis l'été 2010. L'explosion des conflits salariaux en France en est aussi une illustration éclatante.

Bien sûr les banksters ne vont pas se laisser faire. Pour résoudre le problème de la dette, les Etats et les banques centrales sont face à un choix. Soit laisser filer l'inflation pour dévaluer la dette et ainsi alléger le poids des intérêts à verser. Soit contracter la demande, les dépenses publiques et l'investissement hanoi-vientnampour dégager de l'épargne supplémentaire pour financer la dette. Les marchés pèsent de tout leur poids pour que la deuxième solution s'impose. Dans la zone euro c’est donc le branle-bas de combat contre l'inflation. Alors qu'elle est encore très limitée en Europe avec 2,8 %, la BCE a sorti en avril l'arme lourde du relèvement des taux d'intérêt. Là où la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre font au contraire le choix du maintien de taux très bas, alors même que l'inflation est plus forte dans ces pays. Eux font donc pour l'instant le choix de financer la dette par l'inflation. Dans la zone euro à l'inverse, la crispation anti-inflation ne se cantonne pas à la BCE. Elle contamine toutes les politiques mises en œuvre. Une des priorités explicitement annoncées du fameux "Pacte Euro-Plus" n'est-elle pas d'éviter des hausses de salaires ? Une telle politique enchaînée aux préoccupations des marchés expose l'Europe à un regain de chômage et de pauvreté. L'économiste Patrick Artus le résume sans détour dans une note de la banque Natixis : "Il va falloir que la BCE déprime profondément l'activité pour que son objectif d'inflation soit respecté. … Le coût en activité et en emploi de la désinflation dans la zone euro sera aujourd'hui très important."  Chers lecteurs, vous êtes prévenus.

Dans l'affaire DSK, les réactions de solidarité mal formulées ont aggravé le sentiment d'une solidarité de caste qui, cette fois-ci, prenait en plus le visage d'un mépris ou d'une ignorance d'un fait fondamental : les violences faites aux femmes. C'est pourquoi je crois utile de faire connaître un texte essentiel qui a éclairé mon point de vue. Il s'agit d'une tribune publiée dans "Libération" par Clémentine Autain que je vous invite à lire sur son blog.


209 commentaires à “Apprendre la vie à la porte du soleil”
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  1. ydaho dit :

    Les indignés :
    Quelques chiffres: 30 000 à Athènes, plus de 500 à Paris, 200 à Bayonne, 200 à Nantes, 100 à Pau, 300 à Rennes, 300 à Toulouse, 150 à Lyon, 150 à Montpellier, 150 à Grenoble, 100 à Nancy. ça monte !
    Pour l'Espagne ça continue...

  2. j.lou dit :

    Pour aller dans le sens de Robin Cipolla, je ne serai pas surpris qu'un parti plus ancien, comptant dans ses rangs des personnes voulant conserver le juste poids politique de leur formation, n'hésite pas, le jour venu, à présenter le candidat inattendu. En espérant me tromper.

  3. el jefe dit :

    @paco necte
    Je suis désolé, mais j'appelle toujours ce système de rémunération (salaires et épargne) -qui se prétendrait "socialiste" par d'illusoires surimpositions- du capitalisme, et il persiste à émettre une hypothèque sur les générations futures qui seront encore soumises à la propriété privée des moyens de production et de l'espace foncier.

    Citoyen, petit à patit l'oiseau fait son nid. Le rapport de force n'est pas encore en notre faveur. Car, la bête féroce ne se laissera pas abattre. Mais deja, les mesures annoncées sont une belle avancée, et une fois les digues brisés plus rien n'arrêtera notre révolution citoyenne.
    A Gauche Toute!

  4. ydaho dit :

    Los indignados, sur le site de Corinne Morel Darleux il y a pas mal d'infos : http://www.lespetitspoissontrouges.org/

  5. numero ouno dit :

    Nous sommes faibles car nous sommes divisés.
    En Espagne, 200 associations se sont réunies pour organiser les premiers campements.
    L'union, qu'elle soit associative, syndicale ou politique, est l'unique salut.
    Si elle est les 3 à la fois, rien ne peut nous arrêter...

  6. orero ramon82 dit :

    Bonsoir,

    Serait-il possible de mettre en ligne le discours que J-L Mélenchon à tenu à Nice ?

    Merci à vous.

  7. Jake dit :

    Vous connaissez la différence entre les oligarques et nous ?
    Et bien, eux n'ont aucun mal à s'associer et à se donner les moyens pour continuer leurs malfaisances. Le G8 = 40.000 policiers, des hélicoptères, des sous-marins, un drone, des missiles, tout cela pour protéger quelques gugusses qui vont décider de notre sort.
    Nous, on n'arrive pas à s'associer entre gens de gauche (PG, PC, NPA, FASE,...) pour créer une alternative. Tout cela pour des chicaneries sémantiques et d'hypothétiques pouvoirs.

    Ils vont rigoler encore un bon bout de temps.

    Et nous, on n'a pas fini de pleurer.

  8. crussol rouge dit :

    Ça y est, le Monde pavoise ! Le PC montre les dents, cf les déclarations de Claude Cabannes (l'Humanité) sur C dans l'air, résume avec Mélenchon, il sera la tête et nous les jambes...! No comment, la messe est dite ! Le PC ne veut pas perdre son effectif d'élus. Les enjeux financiers personnels sont trop gros. Il ne lui reste plus que ça. Je reviens à Cabannes et son "dialogue" avec la représentante du Figaro et "l'ancien du Canard enchaine" Philippe x, ce n'est qu'échange de bons mots, entre "gens qui savent, et rient au bon moment" tout est convenu, sous l’œil bienveillant de Calvi. La négociation avec le dinosaure va être dure et les coups de pied "de la mule du pape" seront nombreux et jusqu'au bout, rien n'est joué rien n'est acquis. Je souhaite à Jean Luc Mélenchon, Martine Billard, Jacques Généreux et tous ceux que j'oublie, bien de la conviction, du sa voir faire (ils en ont !). Bravo à la revue A Gauche.
    Mélenchon Présidons !

  9. Jake dit :

    Décidemement les paysans ne comprennent pas non plus où est leur intérêt ! De quoi ont ils peur ? qu'on leur pique leurs terres ?

    http://www.terre-net.fr/dossier_special/barometre-agricole/?idDoss=169&idrub=2566&id=70831

  10. Julien H dit :

    Le papier du Monde.fr clarifie les positions du PC. Des positions déjà connues de tous : 75% de candidats aux Législatives, et le fait que Mélenchon laisse un peu plus sa place aux autres dans la campagne. Pour la première revendication, il faut trouver un juste milieu, mais on ne peut pas balayer si vite l'énorme travail de terrain déjà effectué par le PC dans un grand nombre de circonscriptions partout en France, depuis des décennies.

    Le PG insuffle la dynamique politique et médiatique au FdG, et le PC y apporte des structures et des réseaux conséquents, sur lesquels il faut bâtir. Quant à la personnalisation du FdG par l'unique Mélenchon, je n'attends que ça, pour ma part, que Buffet ou Laurent se montrent un peu plus dans les médias. Ils parlent bien, sont intelligents. La chose sera sans doute plus facile une fois le programme commun ratifié et l'union sacrée entérinée pour de bon après les congrès du PC en Juin.

    Il semblerait qu'une majorité des militants du PC soient prêts à suivre Mélenchon, sans doute pour s'éviter une nouvelle déconvenue électorale. Il faut "capitaliser" là-dessus, quitte à céder au PC plus de circonscriptions que nous le voulons. Le rapport de force entre le PC et le PG ne peut pas s'inverser si vite. La réussite du FdG sur la durée ne se fera que si l'on prend le temps de ne froisser personne tout en allant de l'avant avec nos convictions partagées. Si l'on bosse bien tous ensemble, et que nos campagnes sont réussies, on devrait pouvoir pérenniser le Front de Gauche autour de 10% et plus. Mais l'union est primordiale. Les quelques semaines qui arrivent avec les congrès et les votes des militants du PC vont êtres longues, mais nécessaires. C'est maintenant que tout se joue. Le FdG ne peut pas mourir dans un mois.

  11. citoyenne21 dit :

    Et bien Jake ils auront ce qu'ils veulent ! que voulez-vous y faire ? Il faut croire qu'ils n'en bavent pas assez...Je suis exaspérée par tout ça ! on est une poignée à se rendre compte de l'urgence de changer de société, une poignée qui se désoleront si la mauvais choix est fait, c'est ainsi !

  12. Daniel MERINO dit :

    "Le PC montre les dents, cf les déclarations de Claude Cabannes (l'Humanité) sur C dans l'air, résume avec Mélenchon, il sera la tête et nous les jambes... ! No comment, la messe est dite ! Le PC ne veut pas perdre son effectif d'élus. Les enjeux financiers personnels sont trop gros. Il ne lui reste plus que ça."

    D'abord, Claude Cabannes n'engage que sa parole et puis ses propos étaient au conditionnel sur France Culture, ajoutant même qu'il s'était peut-être trop occupé de révolution au détriment de l'écriture. Donc la messe n'est pas dite. Réduire la stratégie du PCF à des préoccupations financières relève de l'indigence de la réflexion ou alors d'une volonté à peine masquée de nuire à ce parti. Quand donc cessera-t-on de se jeter comme des chiens enragés sur tout os de discorde que des médias sans scrupules jettent à l'envi ?

  13. Jake dit :

    @ 162 citoyenne21

    Bon, c'est quand même pas une raison pour baisser les bras non plus !

    Peut-être n'ont ils interrogés que des céréaliers qui s'en foutent plein les poches avec les cours actuels des céréales. Ceux là vont faire crever la petite paysannerie française plus sûrement que la grande distribution.

  14. petit chouk dit :

    Ah les belles valeurs du socialisme... (comprenez socialiste = pas intéressé) lorsque je viens de voir les photos du nouveau lieu de résidence de D.S.K.
    Et moi qui croyais que DSK allait dire "en bon socialiste, je tiens à partager le sort de tous ces innocents enfermés à tord dans les prisons capitalistes, en attendant d'acheter (je veux dire prouver) mon innocence!"
    Et je pensais effectivement qu'il allait redistribuer aux pauvres (au Secours Populaire par exemple) tout cet argent que va lui coûter sa prison dorée. Eh bien je me suis trompé ! Mais je suis sûr que s'il s'était agit de n'importe quel autre socialiste (je parle des dirigeants, bien sûr) il aurait fait ce que je croyais.
    Non? Je me trompe encore? Non !

  15. dudu87 dit :

    bonjour à vous,

    Le journal "La Croix", groupe Lagardère, que je reçois gratuitement ces jours ci, titre ce matin: Le G8 en appui du printemps arabe!
    Ca ne vous fait pas réfléchir, ce journal d'un groupe capitaliste qui annonce que les chefs d'état du G8 vont décider d'"un partenariat avec les pays arabes engagés sur la voie de la démocratie".
    Et vous parlez de révolution ! Décidément ce noble mot n'a pas la même signification pour les partisans du FdG et c'est très grave... très grave... pour l'avenir.
    Non, Camarade Mélenchon, il n'y a pas eu de révolution dans les pays arabes, simplement une révolte printanière. Seule peut-être, la Tunisie a flirté avec cette révolution populaire puisque la classe ouvrière est intervenue dans les usines puisqu'elle avait une organisation syndicale établie mais très contestable et surtout des régimes politiques à bout de souffle avec un rejet à + 75% des peuples de ces pays.
    Vous vous plaignez que les classes laborieuses et paysanne ne vous suivent pas et même pour certains ici "ils n'en ont pas assez bavé", outre le mépris que cela révèle pour les "créateurs de richesse" qui font vivre la France entière, ils ne vous suivent pas parce que la soupe du FdG ne les emballe pas !
    Ne me dites pas qu'elles, ces couches populaires, vont voter majoritairement pour le FN, ce serait les insulter une 2° fois.
    Vous croyez pas que la campagne des radars ne va pas précipiter une partie des couches moyennes dans les bras du FN ?

  16. citoyenne21 dit :

    A Petit Chouk (166) : c'est répugnant cette suite princière pour DSK en attendant son procès (600 m2, 5 salles de bain, un spa, une piscine de luxe, un cinéma, le tout pour 50 000 euros mensuel) : c'est ti pas beau la justice dans ces conditions ? Coupable ou non, il sera acquitté, le fric fera son oeuvre... Je ne crois plus du tout en la justice ! Tout est corrompu par le fric et celui qui en a beaucoup est intouchable ! Ah bien sur au début, on aurait pu croire qu'il serait traité comme n'importe lequel malfrat soupçonné de viol, mais vous voyez bien que tout ça n'est qu'une belle mascarade !

  17. Berdagué dit :

    Julien H 160
    Peut-être voulez-vous dire, " l'union est primordiale pour établir un rapport de force absolument nécessaire pour inverser la donne face aux pouvoirs actuels "
    Si il y a eu création du Front de Gauche c'est pour proposer au peuple une alternative crédible de confiance d'une union sur des bases à minima, le programme va refléter cet accord sur bien des points, historique.
    Le renforcement du PC, PG, GU et de toute organisation politique élaborant une alternative au capitalisme à construire au sein du FdG est plus que nécessaire.
    Sans ça nous serons toujours contre ce système et le pour dans une nébuleuse de rêves d'utopie de gentils divisés pour la plus grande joie des dirigeants actuels.
    En 2005 c'était plus facile de militer et de se réunir contre cette Europe de tous les dangers, mais pour construire là c'est autre chose, alors que l'urgence d'une alternative forte est indispensable

  18. marc dit :

    Il est normal que le PCF ait le plus grand nombre de candidat(e)s aux législatives. (Au passage c'est ce qu'il aurait du faire en 2007 au lieu de vouloir imposer sottement sa secrétaire générale)

    L'enjeu financier est central. Et c'est, d'une certaine façon légitime.

    Maintenant que le PCF a tiré les leçons de 2007 en choisissant le FdG, la question d'éponger sa tôle financière de 2007 est l'affaire de tout le FdG et pas seulement du PCF.

    Pour injecter du sens politique dans ce brouillamini il conviendrait de créer urgemment une association de financement propre au FdG.
    Et cette association de financement commune et à terme, unique, prendrait en charge l'ensemble des problèmes de cuisine en traduction directe et fidèle des choix politiques.

    Force reviendrait au projet politique du FdG.

  19. Julien H dit :

    167 Berdagué
    Peut-être voulez-vous dire, " l'union est primordiale pour établir un rapport de force absolument nécessaire pour inverser la donne face aux pouvoirs actuels "

    Oui, tout à fait.

    Sinon, en tout point d'accord avec marc (168).

  20. Entièrement d'accord avec Marc 168 sur l'association de financement unique.
    C'est ce qu'ont proposé GU et PG dans les négociations législatives mais le PCF n'en veut pas pour des raisons d'indépendance financière mais surtout parce que ce serait franchir une étape décisive vers LE parti de la gauche de transformation sociale et écologique. Or le PCF (et surtout ses militants) s'accroche à son parti tel qu'il est. Mais peut-être faut-il faire franchir aux militants du PCF les étapes une par une, sans les brusquer.
    Gauche Unitaire dans son dernier congrès a proposé qu'on ait à l'automne avec toutes les forces concernées (de la gauche du PS au NPA) un débat sur ce parti nécessaire et qui pourrait être conçu comme dépassement de tous les partis existants de la gauche authentique (refaire 1920 en quelque sorte). Le texte de congrès est disponible ici.

  21. Jake dit :

    @ 165 dudu87

    Pourquoi une telle hargne ?

    Il y a bien eu un début de révolution mais maintenant le capitalisme mondial veut le récupérer pour mieux l'étouffer. Ils ne vont pas laisser les choses aller de l'avant sans réagir. Trop dangereux. Donc, on met un peu de pognon, en Côte d'Ivoire, en Lybie, en Tunisie, en Egypte. çà calme sur le coup et on repart de plus belle. De toute façon, avec ou sans dictateurs, le business marche quand même, et y'a moins de commissions à payer.
    Pour les paysans, on ne dénigre pas. Effectivement, ils sont créateurs de richesses, mais malheuresement pas récupérateurs de ces richesses. Alors on est en droit de se poser la question: En ont-ils suffisamment bavé ? Ce n'est pas un souhait, mais une interrogation.
    Question que l'on peut étendre à d'autres catégories.
    Et le FN n'a rien à voir là-dedans, sauf si c'est votre tasse de thé.

  22. Berdagué dit :

    Pour les finances j'ai lu pendant des années l'Humanité et les Echos tous les jours dans une ANPE de l'Hexagone, j'ai pigé ou était le fétichisme de l'argent et les mécanismes des pompes à finances pour enrichir toujours plus les mêmes et laisser en dépendance, à leur bon vouloir le monde du travail qui créait principalement toutes les richesses et pas uniquement la classe ouvrière qui est cependant en première ligne des exploitations capitalistes.
    Il faut dire qu'avant l'ANPE les différentes grèves avec occupation des locaux et toutes les luttes m'avaient convaincu de l'urgence à construire et je conseille toujours à lire en face à face ces deux quotidiens pour le dernier lisez-le en bibli et achetez l'Humanité : vous apporterez des finances au journal de Jaurès que nous trouvons souvent en un seul exemplaire dans les kiosques du centre de Paris quant à sa présence dans les biblis il faut l'imposer tant il fait défaut.
    Pour les campagnes à venir les finances des engagé-e-s du FdG seront mises à contribution, ne vous inquiétez pas là mais pour beaucoup ce sera le reste de ce qui reste pour survivre, mais la loi du nombre précise que ça fait une somme conséquente si nous sommes un max à porter le projet.

  23. Alin dit :

    Un grand merci à Gerard Blanchet et à Doxine pour les réponses. J'espère sincèrement que le FdG puisse s'élargir à d'autres formations, quelque soit leur taille.

    Autre chose, que je disais déjà dans l'un de mes messages précédents: Montebourg s'amuse depuis 3-4 jours à faire croire que Mélenchon a dit qu'il se désistait pour lui s'il venait d'être désigné candidat du PS. Ses militants sont en train de remplir le web avec cette rumeur, en utilisant Twitter, des montages vidéos sur Dailymotion et toutes sortes de blogs personnels et publications en ligne.
    J'aimerais que Jean-Luc Mélenchon prenne position clairement pour couper court à ces rumeurs, sans quoi le silence servirait de confirmation aux allumés.

    J'aimerais aussi vous voir - vous, participants de ce blog - intervenir ailleurs que sur ce blog pour contrer, défendre, propager des idées. Sur le sujet du désistement de Mélenchon, nous sommes à peine 4 ou 5 à combattre cette rumeur qui se repend. Franchement, ce n'est pas beaucoup et par moment je sens comme une fatigue. Je passe chaque jour au minimum 4 heures à répondre et à clarifier des choses (il y a des jours où je passe 7-8 heures!) et je prends beaucoup sur mon temps que je consacre à ma famille, au point que cela commence à se ressentir dans ma vie. Je ne vous demande pas de passer autant d'heures, mais si je trouvais plus de personnes à répondre dans les commentaires des articles et des vidéos sur le web, j'aurais besoin de moins d'heures à consacrer. Vraiment un grand merci à ceux qui participent déjà activement sur le web et dans la vie de tous les jours à défendre nos idées.

  24. Philippe eric dit :

    Bonjour, peut être c'est à nous de descendre dans la rue, pour demander le rassemblement autour du front de gauche, et de montrer que cette union est vitale pour beaucoup d'entre nous.
    Philippe

  25. ydaho dit :

    Montebourg candidat du P.S. et Jean-Luc Mélenchon se désister pour lui ? Ce n'est peut être pas la peine d'user le soleil avec un démenti ? Vous ne croyez pas ? Riez ! c'est le mieux a faire !

  26. Alin dit :

    @ Ydaho:

    Vu la petitesse de certaines pratiques et l'information circulaire que pratiquent les médias, je pense que cela vaut la peine de démentir. Aussi, vu que de nombreux allumés sont en train de dire depuis plus d'un an sur le web que Mélenchon n'est qu'un rabatteur de voix pour le PS et qu'il est un sous-marin du PS envoyé par celui-ci pour ramener les voix à la maison et qu'il ne cherche qu'à avoir un bon post de ministre, cela vaut encore plus la peine de démentir.

    C'est aussi une guerre de l'info et malheureusement il faut perdre aussi de l'énergie à démentir les mensonges des autres. Même si ça prend de l'énergie pour autre chose...

  27. redline69 dit :

    Jean-Luc Mélenchon est suffisamment clair dans ses idées pour pas se laisser enfermé dans le vote utile.
    De plus, il l'a dit plein de fois ! même dans cette hypothèse, il sait que certains électeurs ne le suivrait pas ! ça démontre à l'inverse du PS que Jean-Luc Mélenchon écoute les gens.

  28. @ Alin plus que démentir il faut contreattaquer. Comment?
    Je l'ai déjà fait avec Filoche qui préconise un candidat unique de toute la gauche pour battre le front national.
    Sauf que le courant Filoche avait envisagé toute une stratégie basée sur le fait que ce serait DSK le candidat du PS et que cela allait entrainer un éclatement du PS et qu'alors le candidat unique ce serait peut-être Filoche ou Montebourg.
    Raison de plus pour dire maintenant à toute la gauche du PS (ceux du NON au TCE) eh bien OK : subvertissons l'élection présidentielle en un référendum pour une constituante. Et parce que toutes les forces du Front de Gauche (et aussi du NPA et de la FASE) sont pour une 6e République faisons du candidat du Front de gauche le porte bulletin du "OUI à une constituante" et par là-même le candidat unique de toute la gauche authentique pour battre Sarkozy, Marine Le Pen et les supporters du FMI. Ne pensez-vous vous pas que le 29 mai 2011 serait une bonne date pour lancer cette idée?

  29. jean ai marre dit :

    @ 173 Alin, @ 175 Ydaho, @ 177 Redline,
    Il y a deux jours, à Nice, J L Mélenchon a dit : "Je suis candidat, tout en n'étant pas le candidat, tout en attendant d'être désigné candidat ", il a aussi dit : Il n'y a aucune victoire de la gauche possible dans ce pays qui se fasse sans nous

    Je souhaite que Née un 19 Août et AbdAlMalik06 attestent.
    Montebourg, aile gauche du PS rame dans son parti et avant de demander de l'aide, il faut qu'il soit désigné aux primaires socialistes.
    J L Mélenchon, n'est pas né de la dernière, le fait de faire meeting sur meeting, d'occuper le terrain, de prendre part activement à la vie politique, dérange tout le monde et en outre il clarifie le paysage de la Gauche.
    Sa volonté : pas de social -démocratie.
    Nous sommes fixés et savons donc parfaitement sur quelles bases peuvent se faire les alliances. Le reste n'est que commérage et discussions de comptoirs.
    Le challenge que nous avons :
    1) Faire du Front de Gauche le contre-poids au PS, pour obliger les socialistes à orienter leur gouvernance à Gauche.
    2) Aider J L Mélenchon à dépasser les 15 % au premier tour.
    Comment ? : Passer moins de temps sur le clavier, aller dans les réseaux, sur les lieux des grèves pour porter de la sympathie aux manifestants, prendre contact avec les responsables du PG local, aller les aider dans les thématiques.,
    Comme je l'ai expliqué à notre ami Marcailloux, si Descartes vous manque pour trouver le sexe des anges, allez le rejoindre sur son blog.

  30. Alin dit :

    @ Ydaho:

    Je n'étais pas d'accord avec ce que vous disiez, mais votre réponse concorde avec celle de Montebourg que je viens de questionner directement:
    "Je pense être allé un poil trop loin dans l'interprétation qu'il m'a lui-même au téléphone permis de faire de ses propos. J'avais compris qu'il était sensible à mes propositions et que, en déclarant qu'il pourrait s'entendre avec moi si j'étais le candidat socialiste, dès le premier tour, qu'il en tirerait quelques conséquences. Mais ce n'est pas à mes yeux le principal, je m'en suis expliqué avec lui au téléphone avec humour (et amitié)."

    J'espère maintenant que la propagande pro-Montebourg ou anti-Mélenchon n'utilisera cette déclaration longuement, soit pour prouver à quel point Montebourg rassemble, soit pour montrer que Mélenchon est un sous-marin du PS.

  31. Jean-François dit :

    Il reste encore bien des clarifications à faire, ou à obtenir :
    - sur la légèreté (si ce n'est que cela !) avec laquelle Montebourg a lancé ("un poil trop loin...") la rumeur dans les médias. Ce sont des méthodes de médias ou de PS !
    - sur la nature de la république nouvelle à construire (on ne peut se contenter d'un numéro 6 à la place d'un numéro 5)
    - sur la déprésidentialisation
    - sur une vraie proportionnelle
    - sur la réappropriation publique du crédit (contre la BCE et Lisbonne, mais sans attendre un consensus avec les 26 autres, voir "La démondialisation" de jacques Sapir)
    - sur notre départ de l'OTAN
    - sur notre politique face aux dogmes de l'UE (à ce propos on peut signaler la tenue le 11 juin à Paris d'un colloque "Que faire de l’Union européenne ?", organisé par le M’PEP

  32. J.H 42 dit :

    " passer moins de temps sur le clavier" a justement écrit un contributeur sur ce site... et mouiller la chemise ! Hé oui, pas plus qu'aucune révolution digne de ce nom n'a jamais été faite au bistrot du coin de la rue, pas davantage elle ne se fera sur le net ! " vitupérer l'époque" (comme l'écrivait Aragon) s'indigner et le dire, c'est bien, mais partager une volonté commune et s'engager ensemble dans les organisations du FG pour y militer durablement, c'est beaucoup mieux si l'on veut un vrai changement qui ne viendra pas tout seul ni tout de suite !

  33. AbdAlMalik06 dit :

    @ 179 jean ai marre :

    Je confirme sans problème les propos que vous nous rapportez !
    Ce qui m'a le plus intéressé, c'est surtout ce "Il n'y a aucune victoire de la gauche possible dans ce pays qui se fasse sans nous"

    On peut l'interpréter de bien des manières. Convaincre le PS qu'on existe? Pour moi, ce qui importe pour l'instant, ce n'est pas de faire infléchir le programme du PS vers la gauche, tant qu'ils seront liés au traité de Lisbonne, c'est impossible! Tous ces bla-bla autour de l'alliance PS, peu importe. ça nous fait juste perdre de l'énergie à démentir ci ou ça au lieu de parler de nos beaux projets !
    On peut aussi l'interpréter en se disant que la victoire de la gauche, ça sera nous ! Désolé pour le côté utopiste, mais en un an, il peut se passer bien des choses, et passer devant le PS on peut le faire... Il suffit que notre message soit entendu et expliqué au plus grand nombre possible!

  34. jean ai marre dit :

    @ 180 Alin
    Montebourg : J'avais compris qu'il était sensible à mes propositions et que, en déclarant qu'il pourrait s'entendre avec moi si j'étais le candidat socialiste,

    Non mais... Il ne viendrait pas à l'esprit que c'est peut à lui de venir vers J L Mélenchon ?
    Et si ce camarade PS n'était pas élu à la primaire, va t il rallier le Front De Gauche ?
    C'est la même réponse que Sapin a fait lorsque notre leader lui a demandé et si c'est moi qui suis en tête ?
    Nous n'avons rien à attendre, ils roulent tous pour quelqu'un...

  35. Alin dit :

    @ 179 jean ai marre:

    Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la façon dont vous formulez la chose. Je partage naturellement ce que vous dites, mais pas le "passer moins de temps sur le clavier", formulé comme si cela empêchait l'action "dans la rue". L'une ne va pas contre l'autre. Si l'action de chaque personne se passait uniquement sur le web, oui, je dirais "passer moins de temps sur le clavier".
    La communication sur le web a également une importance très grande et on ne peut pas la considérer comme moins importante que l'action dans la rue, tout simplement parce que c'est une communication complémentaire. En 2005, la campagne contre le TCE lancée sur le web a convaincu peut-être tout autant de gens sinon plus que les réunions et les meetings des forces politiques qui étaient opposées au TCE.
    Ce n'est pas une question de "vie réelle" et de "vie sur internet". L'outil internet fait partie de la vie de tous les jours, ce n'est pas quelque chose que l'on dissocie. Depuis l'arrivée de l'internet mobile et des smartphones, c'est devenu même un outil qu'on utilise dans la rue :-) Et une grande partie de la jeunesse (15-40 ans) s'informe aujourd'hui sur le web.
    Naturellement, il ne faut pas non plus oublier ceux qui ne peuvent pas militer dans la rue (et quand je dis "dans la rue", c'est dans le sens "pas devant le clavier") comme moi qui habite en Belgique :-) Et des comme moi, je vois pas mal de belges militer pour le FdG et Mélenchon.
    J'insiste, il faut vraiment faire les deux et même en égale mesure: la rue et le clavier.

  36. Berdagué dit :

    Jean-François 181

    Pourquoi se priver du clavier, car de recevoir et d'échanger des infos comme le colloque du 11 Juin organisé par le M'EP, de son contenu par ses questionnements visent à s'interroger sur la réussite au premier tour.
    Car là nous sommes au coeur du problème : pour la victoire en 2012, notre indépendance stratégique sera totale : pour la défense et pour la monnaie.
    Pour nos armées sortie de l'OTAN immédiate avec une petite oreille non discrète sur place.
    Pour la monnaie, prendre l'initiative de battre monnaie dans l'Hexagone et en euros, ça doit-être interdit, et alors ils se sont bien assis sur notre vote en 2005, c'est la démocratie appliquée.
    Là c'est du sérieux la place de la France des révolutionnaires citoyens sera plébiscitée par tous les peuples européens et au delà.
    Car nous avons un précédent historique pendant la Commune 1871 et de son échec par la répression sanglante des versaillais la Banque de France a soutenu les derniers cités dans une proportion telle que le sabre/le goupillon et l'argent à profusion ont fait des ravages. C'est tout un enseignement pour les 140 ans et pour 2012.

  37. Alin dit :

    @ 184 jean ai marre :

    C'est exactement ce que je me suis dit en lisant sa réaction (et même en lisant sa déclaration d'il y a trois jours). Du Sapin dans l'esprit. On verra, s'il n'est pas désigné candidat, s'il a l'honnêteté de rejoindre le PG ou s'il va garder sa place dans le PS dominé par le courant socio-démocrate et où il n'a aucune chance de ressortir la tête de l'eau, tout comme Mélenchon et Dolez en leur temps.

  38. lisou19 dit :

    C'est fait, Denanot a craqué et s'en est pris sévèrement à Christian Audouin, leader du FdG Limousin au conseil régional. Il ne supporte pas qu'on puisse critiquer sa politique socialiste. Fort d'une majorité confortable, il vire le PC, le NPA,et FdeG par la presse régionale.
    Et si ce qui se passe en Limousin était la solution : la gauche ce n'est pas le PS. N'oublions pas que le FdG a fait 18% au deuxième tour des régionales l'an dernier et l'union avec le NPA a l'air solide, ici, car justement on a pris nos distances avec le PS et on le critique, et on ne vote plus pour lui, si il fait une politique de droite. Les DSK, Papandreou, Zapatero et consorts, ça suffit : "Ecoutez le peuple ou dégagez ".
    La gauche n'a un nom que si elle écoute le peuple, sinon ça s'appelle la droite. C'est pas une idée, Jean-Luc Mélenchon, à creuser, car le peuple peut très bien prendre le pouvoir de toutes les façons : On l'a vu en Tunisie ou en Egypte.
    Il ne faut pas le précéder mais l'accompagner, le soutenir, sinon il se tourne vers celui qui l'écoute.

  39. On ne répétera jamais assez à quel point le G8 est une mascarade éhontée. Je ne vois pas en quoi le fait d'être parmi les huit pays les plus riches de la planète donne une quelconque légitimité pour distribuer avec morgue des bons et mauvais point aux autres. Richesse d'ailleurs très relative quand on sait qu'il y a 8 millions de pauvres en France et 40 millions aux Etats-Unis. Ne pouvant, et surtout ne voulant pas, régler aucun des vrais problèmes (chômage de masse, endettement bidon des Etats, inégalités abyssales, etc.), ces oligarques préfèrent pérorer doctement dans le vide sur des questions de politique étrangère en enfonçant des portes ouvertes. J'aimerais connaître le point de vue de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet, même si je sais d'avance ce qu'il en pense. C'est juste pour le plaisir de l'entendre dire à sa façon.

  40. Gombald dit :

    Doucement avec Montebourg, il a montré par la passé sa puissance de feu en parvenant à faire condamner Jupet et si Jospin avait signé, Chirac serait passé devant la Haute Cour de Justice en 2001. Les élections auraient probablement été gagnées. Depuis cette date, il milite pour une nouvelle constitution pour une VIe république. Il était pour le non au projet de Constitution européenne (comme Jean-Luc Mélenchon).
    Par contre il a un côté chien fou, tendance bobo, qui le pousse souvent à en faire trop.
    Il peut être réticent sur L'Europe tout en militant pour l'élargissement à la Turquie.
    Il s'affiche (lui aussi) avec une journaliste, mais attention, Audrey Pulvar sinon rien.
    Mais il a eu aussi le cran de s'afficher avec Jean-Luc Mélenchon quand quelques ténors du PS et d'ailleurs voulaient présenter le leader du PG comme un dangereux populiste.

  41. Julien H dit :

    Je viens de lire le livre-programme que Montebourg a fait paraître aujourd'hui (il faut bien y passer pour pouvoir le combattre, puisque je suis dans cette optique tant qu'il restera au PS). Je m'attendais à mieux, puisqu'à défaut de programme (une quinzaine de mesurettes plus ou moins bien senties sur le protectionnisme et l'écologie, sous l'égide de ce qu'il nomme une "écosociale-diplomatie commerciale", rien que ça !), il ne s'agit finalement que d'un état des lieux / bilan du monde mondialisé d'aujourd'hui, qui se garde d'ailleurs bien de parler de la vie politique française (puisqu'il semblerait que le mal vienne d'ailleurs). Je crois d'ailleurs que seule Le Pen est citée. Rien pour ses copains du PS, ou pour notre camarade Mélenchon. Mais un paragraphe pas inintéressant au final sur l'Allemagne, "équivalent de la Chine dans l'UE" (il n'a pas tort), dans laquelle il aimerait nouer des liens étroits avec la gauche. A savoir s'il parle de Die Linke... rien n'est moins sur. Là aussi il se garde bien de donner des détails. Mais on peut clairement sentir qu'il marche sur les plates bandes de Mélenchon, lui aussi, et depuis longtemps, convaincu de l’importance d'agir avec nos voisins.

    Le tout n'est donc pas très percutant. Je pense de plus en plus qu'il faudra se méfier de lui jusqu'au bout, sachant qu'il ne sera pas LE candidat du PS, et qu'il ne retournera probablement pas sa veste à quelques mois des élections pour nous rejoindre.

  42. jean ai marre dit :

    @ 188 lisou19
    Et si ce qui se passe en Limousin était la solution : la gauche ce n'est pas le PS.

    Cher camarade cela s'appelle : la maturité
    la terre Limousine est un champ d'expérience. Arriver à faire bloc avec toute la gauche, c'est ce qu'il fallait démontrer, et vous l'avez fait. Maintenant que les gens sont au pouvoir, ils dirigent comme ils l'entendent.
    Chassez le naturel, il revient au galop.
    C'est pourquoi, J L Mélenchon est ferme et décidé: la Gauche c'est nous avec eux, pas l'inverse.

  43. alexmyself dit :

    Merci, pour le parti de gauche, pour le front de gauche, pour les idées que vous défendez: ca fait vraiment du bien à voir, à entendre et à lire.

    Je n'ai encore jamais voté car je ne me reconnaissait pas au travers d'aucun candidat/parti et ai toujours refusé d'aller voter "contre" quelque chose en offrant ma voix à une opposition pour laquelle je n'était pas "pour".
    J'attendais quelqu'un qui expose les problèmes véritables, leurs natures, leurs tenants, leurs aboutissants, leurs imbrications et qui expose des solutions concrètes et sans compromission.

    Ma voix vous est acquise et je retire une certaine fierté à l'idée d'aller défendre mes idées au travers des urnes, de pouvoir enfin aller voter "pour".
    Je vous félicite pour les sujets que vous abordez lors des débats et la manière pédagogique avec laquelle vous les exposez, également pour votre tenacité à finir vos réponses et vos réponses sur chaque attaques.
    Je vous félicite moins sur votre attitude de "jeune chien fou" lors de ces mêmes débats, si cela me fait sourire, un intervenant lors d'une émission avec Mr Ferry vous demandait si vous ne craigniez pas que cela fasse peur et je pense que si. Cela dit, votre dernière apparition télévisée semblait témoigner d'une louable amélioration sur ce point.

    Je vous souhaite, ainsi qu'à votre équipe, de vous équiper d'un arsenal argumentatif à en rendre muets vos opposants!
    Bon courage, bonne chance, et encore merci!

  44. Robin CIPOLLA dit :

    "2012 : le PCF monnaie son ralliement au candidat Mélenchon", ça continue comme avant et comme toujours. Les postes, le pouvoir, le prestige (manque plus que le pognon et on aurait les "4P".
    Merci d'abord à Alin pour ses analyses éclairées et ses commentaires affinés.
    Bon, alors, c'est quoi le plus important ? Les postes d'élus ou bien le programme commun ?
    J'attends la réponse.
    Du PCF, du PG, de GU et de ceux qui entreront dans le FdG d'ici peu j'espère.
    C'est simple comme question, non ?
    Et la proportionnelle intégrale pour toutes les élections sur ce qu'il reste de territoire, c'est pas une bonne question aussi ?

  45. dudu87 dit :

    "Alors on est en droit de se poser la question: En ont-ils suffisamment bavé ? Ce n'est pas un souhait, mais une interrogation."
    Pourquoi il faudrait qu'ils en bavent pour qu'ils écoutent le FdG même si la soupe ne leur plait pas!
    Comment s'appelle ce raisonnement en politique? Du GAUCHISME point bar....
    Je vous laisse entre vous après bien autre que j'ai vu défiler ici depuis 3 ans!

  46. Née un 19-Août dit :

    @ Jean ai marre (#179) :
    Il y a deux jours, à Nice, J L Mélenchon a dit : "Je suis candidat, tout en n'étant pas le candidat, tout en attendant d'être désigné candidat ", il a aussi dit : "Il n'y a aucune victoire de la gauche possible dans ce pays qui se fasse sans nous."

    Je confirme !

    Je commence aussi à être exaspérée par les atermoiements contre l'union de la Gauche Alternative. Cet après-midi, dans l'émission de Mermet, les Espagnols de la Puerta del Sol expliquaient que si les organisations "à gauche" ne s'affichaient pas avec drapeaux et banderoles, en revanche, elles étaient toutes là : partis, syndicats, associations (comme Attac, par exemple). L'unité dans la diversité est ce qui nous sauvera et enclenchera/pérennisera le mouvement de Révolution Citoyenne.
    C'est s'unir ou périr. Je ne voudrais pas que le FdG périsse, ni l'espérance que je place en lui et en Jean-Luc. Le PC peut avoir toutes les places de députés qu'ils veulent aux législatives (& c'est vrai qu'il faut y penser), mais que ce soit sous l'étiquette FdG et avec Mélenchon en première ligne pour la présidentielle. Le system est ainsi fait. Mais Jean-Luc est mon dernier espoir.
    Tout à fait d'accord avec AbdAlMalik06 (#183). Regardez l'accélération d'événements cruciaux qui ont bouleversé la donne depuis Janvier : révolutions arabes, Fukushima et le nucléaire, l'affaire DSK, le côté bling-bling de son déroulement, ce qu'il se passe actuellement en Espagne. Ce qui risque de se passer en France à la rentrée de Septembre avec les suppressions de postes d'enseignants et de classes... Alors en un an... on peut s'attendre à tout - y compris à un FdG avec Jean-Luc qui peut s'inscrire de manière encore plus significative dans notre paysage politique, malgré des médias complaisants.

    (Désolée pour le retard à confirmer mais je viens juste de me connecter. Un truc qui s'appelle la vraie vie, et ses contingences, m'avait entre temps rattrapée !)

  47. numero ouno dit :

    Montebourg veut prendre la place laissée libre par Jean-Luc au PS. Je ne pense pas qu'il rejoigne le FG s'il est battu aux primaires. En attendant il fait campagne pour le FG car s'il n'est pas l'Elu, une partie de ceux qui ont voté pour lui aux primaires, pourraient se rabattre sur le FG... seulement si nous savons nous y prendre. D'ailleurs, on peut aussi dire que Jean-Luc a fait campagne pour Montebourg tant leurs arguments sont proches.
    Le PC pèse plus de 75% au FG. Les médias parlaient à une époque de 90%. Donner un quart des investitures au PG et à la GU, c'est généreux de leur part (je ne suis pas au PC). Je pense que cette négociation sur les législatives est bidon. Mais je peux me tromper. A la fin le PG va céder alors qu'en réalité c'est le PC qui fait le plus gros effort. Les militants PC sont contents d'obtenir satisfaction, PG et GU sont contents d'avoir des élus, tout le monde est content. Et c'est très bien ainsi ! Il faut juste éviter que ces fausses escarmouches ne fassent des aigris.
    Merci à Pierre Laurent et à Jean-Luc, merci aux dirigeants et aux militants du PC. J'aimerais que l'on arrête les attaques entre membres du FG. Et ainsi montrer à ceux qui hésitent à nous rejoindre que nous savons nous unir même à la base. Des réticences à l'union existent dans tous les partis de la vraie gauche. Il n'y en a pas un plus coupable que l'autre.
    "Queremos una vida mejor para nuestro pueblo".

  48. antigone dit :

    @ 197 numero ouno
    Bonsoir, vous dites: "Le PC pèse plus de 75% au FG. Les médias parlaient à une époque de 90%. Donner un quart des investitures au PG et à la GU, c'est généreux de leur part (je ne suis pas au PC)."

    En fait ce n'est pas comme ça, le PC a une forte structure militante par rapport au PG, soit. Mais il y a dans les partis une tache originelle qui fait fuir les électeurs (voir ce qui se passe en Espagne ici et vous comprendrez la dynamique). Et les électeurs qui peuvent constituer une majorité à gauche et qui ne votent plus, c'est beaucoup plus de monde que ce chiffre que vous avancez. (90% de combien?)
    Donc évidemment, il ne s'agit pas de se déchirer entre militants, il s'agit de rassembler hors partis (je ne suis plus au PG ni au PDG) et ça le PC ne peut pas le faire, le PS (voir l'Espagne) ne peut plus le faire. Le NPA pareil.
    Seul Mélenchon peut encore le faire, il est donc la seule chance et alternative à gauche. Car nous ne voterons pas PS ni PC ni NPA. Voilà le vrai raisonnement. Voilà pourquoi ni PC, ni PG, mais de la gauche antilibérale, nous votons Mélenchon et nous comptons.

  49. numero ouno dit :

    à Antigone.
    Le PC c'est 90% des militants, des moyens, des élus, des électeurs du FG. Certes les français hésitent à voter PC aux présidentielles. Surtout quand le FN menace comme en 2007. Alors le vote utile marche à fond. Il n'empêche que nous avons vu aux cantonales la part du vote PC et la part du vote PdG. C'était le but recherché par la direction du PC. Alors oui Jean-Luc est le meilleur candidat aux présidentielles. Mais sans le PC, le Front de gauche serai microscopique en 2012, même avec la Fase. C'est la dynamique de l'union qui ramène les vote utiles vers le FG.
    "Queremos paz"

  50. Menjine dit :

    Au moins dans le bureau de Jean-Luc Mélenchon qu'on a pu voir sur la chaîne parlementaire, il y avait des livres et une gravure de J. Jaurès, la bicoque à Strauss-Kahn, si chère, c'est d'un moche avec appareils de gym !
    Rien que pour une question de (bon) goût faut voter Mélenchon !


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