20jan 11

Plantu déraille, Martin Schulz aussi

Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes

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M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et chute-de-ben-ali-manif-marseille-10de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».

Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.

Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé chute-de-ben-ali-manif-marseille-4de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ».  J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.

Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie.  Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été excluschute-de-ben-ali-manif-marseille-3 et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie ! 

Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !

Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de chute-de-ben-ali-manif-marseille-2travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.

L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin.  Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.

«  Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre  2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud.  « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulichute-de-ben-ali-manif-marseille-1sme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »

 « A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.

La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du «  Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard,  …»

… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place  - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »

Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. » 

« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. » 

« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire. 

« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthochute-de-ben-ali-manif-marseille-5s : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.

Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.

Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). » 

« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. » 

« Démocratie et participation populaire doivent se lier. À l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe. » 

« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »


473 commentaires à “Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes”
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  1. Pulchérie D dit :

    Pot Hérésie et Pot Lithique

    Je dis : Plantu c’est un Takriz !
    D’où ça vient Takriz ?
    Explication : http://www.michelcollon.info/La-Tunisie-premiere-cyber.html
    Ce n’est pas hors sujet.

  2. phil dit :

    Les différentes politiques ont conduits le pays des Droits de l’homme dans l’impasse d’une société qui se regarde le nombril, plutôt que de lever la tête et d’avancer tous unis. Le capitalisme comme tout modèle a ses limites notamment lorsque les intérêts se diffusent dans le monde des entreprises dites puissantes et les politiques. L’affaire du Médiator est un exemple parmi tant d’autres dérives où les dividendes prennent le pas sur le bien-être de citoyens vulnérables. Des institutions censées garantir une certaine sécurité sanitaire et qui se disent indépendantes (AFSSAPS) sont financées par les laboratoires, ces mêmes laboratoires qui emploient également les experts de l’AFSSAPS (deux rémunérations) ce conflit d’intérêt notoire et qui dure depuis des années n’a jamais gêné personne ! On marche sur la tête. Combien de citoyens quittent ce monde par la conséquence d’un tel scandale ? Et combien d’autres affaires ne sont pas dévoilées et qui touchent des enfants en oncologie pédiatrique ? Les différents responsables ont cautionné ce système pervers et maintenant devant les caméras ils nous assurent de mesures concrètes, hypocrisie monstrueuse, rien ne changera malheureusement, trop d’intérêts pour certaines castes, le citoyen n’est pas la priorité…
    Oui, qu’ils s’en aillent tous, tous ceux qui nous manipulent, tous ceux qui n’ont qu’une idéologie « le pouvoir », mais je rêve certainement, je rêve assurément.
    Le seul fait d’assurer à un citoyen un salaire décent ne répond qu’à une partie du problème, que vaut l’argent lorsque la santé ne suit, lorsque certains irresponsables nous font prendre des risques, il faut un tout, il faut rétablir des valeurs, une éthique qui ce sont envolés pour le bien-être d’une élite.
    Notre société est à reconstruire dans son ensemble et non en partie

  3. Michel dit :

    Plantu, en établissant dans son dessin un lien commun entre le FN et le PG, n'a pas eu l'audace d'approfondir à minima leurs orientations fondamentales : a-t-il eu la présence d'esprit de chercher la moindre condamnation et son motif d'un seul des membres du PG, à l'instar de ceux du FN ? Non. Il s'est disqualifié sur les plus élémentaires caractères du dessinateur de presse politique : la rigueur, l'honnêteté, la lucidité, le discernement, la dignité. Il peut donc retourner tailler ses crayons.

  4. Jean le Hussard dit :

    "Du Contrat Social" de Jean Jacques Rousseau à Jean Luc Mélenchon

    En gardant une une certaine réserve polie et respectueuse sur la comparaison entre ces deux hommes
    Mais quand même votre texte explicatif sur l'utilisation du mot "populiste" par ceux qui pensent détenir le pouvoir de manipuler la pensée de nos compatriotes, votre texte est à diffuser par tous es moyens.
    Si de par mes origines je ne suis pas issu du Peuple, mes parents m'ont toujours appris que tous les Hommes et les Femmes sont par définition égaux en Droits et Obligations pour assurer à tous un "mieux vivre, mieux être" dans tous les sens des termes.
    Oui nous entrons dans une nouvelle période Révolutionnaire.
    Oui le "matérialisme financier mondial" est entrain de vivre son crépuscule
    Oui nous aurons de dures luttes (non pas finales..) à mener pour redonner sa réelle souveraineté au(x) Peuple(s) pour qu'il(s) décident de leur(s) destin(s).
    Oui cela passe par le développement par tous les moyens d'une Culture, d'une Education, ouvertes, tolérantes, humanistes qui visent à la réalisation pleine des Citoyens du monde que nous sommes tous
    Oui à notre niveau en France, il faudra bien mettre un place une Réelle Nouvelle République
    Oui il faut accompagner ceux et celles qui osent proposer ce type de programme audacieux, mobilisateur et fédérateur.
    Oui passons outre les clivages politiques traditionnels, simplificateurs, manipulateurs et finalement tueurs de volonté politique de faire avancer les choses. Ayant en fait pour seuls objectifs de conserver les parcelles de pouvoir détenues par des "leaders" sclérosés et profondément égoïstes.
    Mais oui il faut Rêver notre avenir, en ayant la volonté de servir son prochain tout en s"épanouissant personnellement. Alors courage à tous ceux qui visent, au plus haut niveau des responsabilité, à transformer notre pays, notre monde.

  5. guillot dit :

    "grotesque", "pris de court", ridicule", "consternante", voici que je découvre dans des posts concernant le passage de Besancenot sur BFM TV hier soir.

    Au moins les déclarations Besancenot ne laissent pas indifférent et j'aurais pensé plutôt l'inverse jusqu'à présent.

    Pour se rassembler, il faut d'abord se rencontrer, et je ne pense pas que le PG a fait cette démarche. Alors, à une "lettre" de Mélencon transitant pas les ondes, le facteur a répondu de la même manière. "J'appelle le NPA à me soutenir"; réponse : "avant le casting pour dans 18 mois, il y a d'abord les mobilisations et la Tunisie est là pour nous rappeler leur importance; ensuite il y a le programme qui sera celui du rassemblement des anticapitalistes; et est-ce-qu'un chef de parti est le mieux placé pour rassembler ? Moi, je ne le pense pas, et cela me concerne aussi"

    Question de méthode, souvenez vous de l'antilibéral José Bové et de sa pirouette d'entre les deux tours en ralliant Ségolène Royal en 2007. Et qu'en pense la place du colonel Fabien de cet appel du pieds au NPA ?.

  6. Nicolas B. dit :

    Quelle bonne nouvelle, le journal de 20 H sur Fr2 avec M Pujadas. Faudra bien lui préciser que vous êtes candidat à la candidature pour représenter le Front de Gauche en 2012, sans oublier les autres candidatures déclarées et futures si il y a. Parce que je crois que cela leur est difficile à comprendre. J'espère que vous serez le candidat du Front de Gauche et des autres composants de la Gauche. Reste à rassembler, sur un programme partagé par tous, comme on l'en entendu mainte fois : " ce qui nous unis est plus fort ". Cela pour gagner en 2012, et mettre en place la 6èm république. En attendant faudrait pas oublier les Cantonales, on en parle peu sur les grands médias.
    À ce soir M Mélenchon, pour une fois je regarderais le JT avec plaisir.

  7. argeles39 dit :

    @ Prolo du biolo # 242
    Pris de court, il ne pouvait pas dire autre chose Besancenot.
    Dans la mesure où il ne veut pas l'unité, comment refuser la proposition de Mélenchon sans apparaître comme le diviseur mauvais coucheur qui refuse l'unité ? Ben en diabolisant Mélenchon, pardi !

    Je ne crois pas que le NPA soit contre l'unité par principe, en fait ils sont sur une position qu'on pourrait schématiser ainsi :
    - Elections "piège à cons", révolution par les urnes impossible
    - Pas d'alliance pour aller au gouvernement avec des partis bourgeois (PS bien sur, mais aussi PCF et PG selon eux.....)
    - Attente du grand soir, révolution dans la rue.
    Cette illusion lyrique est mortifère, elle fait le jeu de l'oligarchie, c'est très dommage. Car enfin, même si une révolution par la rue aboutit, on fait quoi après? Au sein du NPA il y a la compétence et la technicité pour faire tourner la machine état? Bien sur que non, l'alliance avec d'autres partis serait incontournable, alors pourquoi ne pas la préparer dès maintenant?
    C'est toute la stratégie de la gauche radicale qui est collectivement à revoir, chacun devant faire des concessions, sans quoi l'UMP et le PS a encore de belles années d'alternances, au profit de la ploutocratie et au détriment du plus grand nombre. Si le bon sens ne l'emporte pas, si PCF et NPA restent sur des schémas obsolètes, il faudra que Mélenchon avance tout seul; le PG est un parti neuf, il mettra de longues années à se structurer et à s’étoffer, mais ce sera le seul espoir d'évolution vers une civilisation plus humaine.

  8. Pierre34 dit :

    @guillot

    Je pense comme toi qu'il faut que certains se calment, la sérénité doit être notre ligne de conduite. Il ne faut pas vouloir tout de suite ce que l'on espère, c'est de l'infantilisme. Le programme qui nous réunira, j'en suis certain, conviendra à tous. Quant à la démarche du PG auprès de Besancenot, je pense qu'elle sera entreprise après le CN du PG qui doit entériner la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

    Rien ne sert de se lancer dans des comparaisons douteuses avec le passé, le contexte n'est pas le même et l'enjeu est bien plus grand pour la gauche anticapitaliste après les luttes récentes et avant les prochaines pour défendre la Sécu.

    Nous sommes très nombreux à souffrir de la politique de Sarkozy. Les partis politiques ont une responsabilité importante pour unifier le mouvement populaire.

    sympathisant Front de Gauche

  9. GEBUHRER dit :

    @redline69
    Faudra toutefois qu'on revienne sur la question du PCF qui semble curieusement avoir critiqué le Front de Gauche ! (Gérin) alors que Jean-Luc Mélenchon en fait l'élément central du projet d'élection dans la continuité du travail réalisé sur ce blog et au PG.
    le FdG n'étant pas un rassemblement à géométrie variable dans lequel on entre pour en ressortir, je demande au PCF d'être plus clair au risque de perdre son leader ship à gauche.

    J'aimerais bien que redline réalise deux choses :
    1) Le PCF est l'initiateur du Front de gauche, pas son propriétaire ; mais son initiateur ; et il ne vise qu'à son élargissement en force populaire incontournable à gauche pour aujourd'hui et demain si la gauche l'emporte en 2012. Force populaire douée d'initiative mais pas nouvelle organisation politique; lieu de débats de confrontations et de construction, pas cartel d'organisations.
    2) Gérin est un communiste ; on ne sait pas pour combien de temps mais pas plus lui que Mélenchon n'est dirigeant du PCF, lequel se détermine avec ses instances comme il se doit. Que vient faire Gérin ici ? Pourquoi lui attribuer tant d'importance ; il ne représente que lui-même ; le PCF a déjà décidé de ne pas faire de l'appartenance au PCF une condition pour être candidat soutenu par lui à la présidentielle ; Gérin est absolument hors les clous. Il serait bon de le savoir et de le faire savoir.

  10. Descartes dit :

    @Joël (#229)

    Concernant la présidentielle il me semble que notre critique de la cinquième république devrait nous conduire à plus d'audace. il nous faut proposer une candidature collégiale, avec un représentant de chaque composante.

    C'est ça. Et à chaque évènement, chaque "représentant" réagirait selon sa sensibilité. Bonjour la cacophonie. Rappelle toi du fiasco de "bouge l'Europe!" quand la moitié de la liste a condamné la Guerre du Golfe et l'autre moitié l'a approuvée. Sans compter que dans plusieurs "sensibilités" les "représentants" ne représentent qu'eux mêmes. Faut arrêter de vivre dans le pays des bisounours: Autant le pouvoir législatif est multiforme, autant le pouvoir exécutif est par nature personnel.

    @Michel Matain (#245)

    Par exemple, lors de la campagne pour le NON en 2005, le PCF avait partagé son temps de parole avec celles et ceux qui, n'ayant pas de groupe parlementaire, n'avaient pas droits aux émissions officielles.

    C'est vrai. Et comment a-t-il été payé de retour ? Les groupuscules qui ont grâce à ce geste bénéficié d'un espace médiatique se sont empressés de lui disputer la candidature avec les pires arguments anticommunistes, et ont ensuite tout fait pour saboter la candidature de Marie-George Buffet. Faut avoir un peu de mémoire, camarades ! Si vous croyez que le PCF va refaire le coup de réchauffer des serpents dans son sein, vous vous fourrez le doigt dans l'œil.

  11. orero ramon82 dit :

    Bon, finalement, il a pas tort Olivier Besancenot, seul le programme compte et avec, d'où qu'il vienne, tartampion pour le porter, en 2012, les élections, c'est joué ! Et bien sûr, 18 mois c'est très loin et les "affaires courantes", la Tunisie, etc... ça ne peut pas attendre....Fine analyse ! Comme si, justement, les tunisiens avaient été oubliés !
    Et bien sûr c'est bien la candidature de DSK qui sera soutenue en dernier ressort....
    C'est pas moi qui l'affirme, c'est notre facteur national: http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/olivier-besancenot-855693/

    Consternant !
    Manifestement, l'appel du pied lancé aux adhérents du NPA par J-L Mélenchon n'a pas été apprécié....

  12. Papa dit :

    Faut-il rappeler ici que mon parti,Le PCF,a rejeté depuis un certain temps la notion de la dictature du prolétariat?
    Faut-il rappeler également qu'il a aussi rejeté la nation du centralisme démocratique.
    Dans ses derniers travaux, il a adopté la ligne d'en appeler aux candidatures internes. Et se sont les adhérents qui déterminerons lors d'un vote celui ou celle qui portera ses couleurs.
    Pour le moment il convient de bien préparer les élections cantonales. A chaque jour suffit sa peine.
    Dans la foulée, construisons notre programme à faire partager et construire

  13. Hays William dit :

    Merci Monsieur Mélenchon. Sachez que vous faites naître l'espoir au-delà des frontières de votre belle France que vous défendez contre le Sarkozysme liberticide. Avez-vous quelques influences au sein du front des gauches en Belgique? Si oui, pourriez-vous les secouer un peu... Leur silence mortel dans la période de crise que traverse mon pays est incompréhensible au socialiste de gauche que je suis. Incompréhensible et déconcertant même ! J'espère que les français de gauche comprennent bien la chance qu'ils ont de vous avoir. Tout le monde n'a pas cette chance.

  14. Jean Jolly dit :

    Formidables les arguments de la direction du NPA, y compris Olivier Besancenot, surtout le coup du programme rassembleur. Chacun peut se rendre sur le site du NPA, comme je le fais depuis sa naissance, et chercher le programme qu'il propose... Néant, rien, même pas une ébauche ou alors il est bien caché. En revanche, le programme partagé est visible et en évidence sur le site du PG, même s'il n'est pas définitif les grandes lignes sont claires.

    Je ne sais pas pour les autres mais à mon avis la direction du NPA nous mène en bateau. A la limite ce n'est pas très grave s'il ne s'agit que de nous, mais ce qui l'est plus c'est qu'ils mentent devant les média et donc face aux français sans rougir, avec même un petit sourire en coin.

    Et bien bravo, nous allons en baver pendant encore quelques années avec ce genre de comportement irresponsable, j'avais hésité longtemps pour adhérer au NPA, je n'ai plus aucun regret à avoir.

  15. ermler dit :

    "Pauvre" Jean-Luc Mélenchon !
    A écouter et lire les différents commentaires de ces derniers jours, il serait suspect de tout et de son contraire:
    - De chasser sur les terres du FN
    - De rouler pour Sarko en divisant la gauche
    - De rouler pour le PS en préparant avec lui une alliance de 2e tour..
    - De se présenter en "sauveur suprême"
    - D'être l"idiot utile" de...je ne sais qui.. etc.
    Socio-libéraux et "révolutionnaires" rivalisent de sottise et de mauvaise foi pour siphonner de toute part le capital d'adhésion qu'il commençait à engranger. Apparamment, ça marche si on regarde les derniers sondages.

    Au grand concours de la gauche la plus bête du monde, nous avons toutes nos chances Entre ceux qui croient que les "valeurs de la gauche" peuvent être incarnées par la sangsue du FMI et ceux qui pensent qu'on combat le capitalisme en laissant indéfiniment le pouvoir entre les mains de ceux qui sont à plat-ventre devant lui... double bonnet d'âne !
    Mélenchon fait "désordre". Son seul tort : rêver de rassembler la "vraie"gauche pour, enfin, "inverser la spirale" comme le dit justement Jacques Généreux. Il faut donc, taper fort sur Mélenchon, pour que l'"ordre" règne à nouveau. Et l'ordre, le" bon", c'est : le patron du FMI au pouvoir et le facteur de Neuilly première "force" de l'autre gauche..!.Le scénario idéal pour le système, prêt à lächer le poulain défaillant de l'Elysée.

    De quoi Huchon, Plantu, Moscovici; Gérin, Besancenot sont-ils les noms ?

  16. Réalisant que le plus souvent c'est ce qui nous crève les yeux qu'on ne voit pas, je viens d'ouvrir un sondage demandant si les Tunisiens seraient en cours (ou non) de faire une révolution citoyenne et d'appliquer : qu'ils s'en aillent tous.
    J'ai donc prévu la réponse : je ne sais pas ce qu'est une révolution citoyenne

  17. Michel Matain dit :

    @ 267 ermler
    Au grand concours de la gauche la plus bête du monde, nous avons toutes nos chances

    Inquiète toi, c'est loin d'être gagné : en Grèce, à gauche, ils ne se parlent pas entre eux ; en Italie ils en sont à reconstruire un début de structure pour tenter d'exister de nouveau ; ce dont ils n'ont pas besoin en Grande Bretagne où ils n'existent pas ; au Portugal, le Bloc des Gauches vote socialiste au premier tour... Tu vois, finalement nous les Français on ne va peut être pas gagner le concours, les participants sont nombreux et chacun rivalise pour essayer de l'emporter ! Finalement le grand perdant du concours de la gauche la plus bête du monde sera Die Linke : là quelque chose d'intelligent se construit, ils seront donc déclarés hors concours d'office.

  18. Fred dit :

    J'ai l'impression que plus on avance et plus on s'éloigne des questions politiques...

    Mélenchon milite pour l'élection au suffrage universel direct d'une assemblée constituante, à mandat unique, où les politiciens en fonction serait inéligibles temporairement, les séances diffusées à la télévision et le texte soumis à un référendum.
    Nous sommes dans une crise politique qui ne dit pas son nom, et on nous agite la carotte de l'élection présidentielle de 2012 pour nous tenir en haleine et nous diviser. Défendre l'idée d'une constituante c'est justement défendre l'idée que les élections traditionnelles ne seront pas la solution à nos problèmes.

    Je pense qu'il faudrait que ceci soit remis sur la table un peu plus souvent !

  19. yellow dit :

    Pas de panique ça roule fort pour le candidat Jean Luc Mélenchon...le vrais sondage saute au yeux, il n'y a qu'à observer toute cette agitation du FN jusqu'au NPA en passant par la bulle oligarchique "de l"UMP au PS" et toute la clique de média mensonge autour de sa candidature! Sa ratisse large! Jean Luc Mélenchon cause bien avec un vrais parler et de vrais conviction! ça agace ! tout s'accélère de partout dès sa déclaration de candidature a la présidence de la république. c'est Mélenchon qui donne le rythme, et eux ils le savent !

  20. ermler dit :

    @ Michel Matin (269)

    - Au grand concours de la gauche la plus bête du monde, nous avons toutes nos chances.
    "- Inquiète toi, c'est loin d'être gagné" :

    Rabat-joie, va !
    Comparons ce qui est comparable. Notre gauche à nous avait un "capital". Celui acquis dans la bataille du "non" au TCE. (65% de l'électorat de gauche rassemblés contre la forfaiture libérale). Ce capital-là a été dilapidé en quelques mois !
    Ne t'en déplaise, on est quand même vachement bien placé pour gagner le concours...!

  21. jean ai marre dit :

    Jean-Luc Mélenchon, dit à Bourdin au sujet du plafonnement des salaires:
    " Chaque fois qu'un patron s'augmente, le salaire du bas augmente aussi. "

    Oui peut être, mais pas la réciproque.
    Même avec 20 échelons d'écarts, les précaires resteront dans la précarité
    Le salaire d'un patron ne se résume pas seulement à la dernière ligne du bulletin de paye. Il est basé sur une valeur fixe annualisé à laquelle vient s'ajouter les diverses primes : au mérite, suivant la performance, au résultat, exceptionnelle, avantage en nature, stock options,
    C'est peut être technique, mais il faut aller plus loin dans la réflexion du salaire global, avant de formuler des ratios.

  22. marsouin dit :

    Quand Bezancenot dit :
    «Mélenchon a participé à l’Union de la gauche. Qui nous dit qu’il n’irait pas participer à un gouvernement du PS avec Dominique Strauss-Kahn ?»

    et André Gérin qui dit :
    «L’annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, c’est tout sauf une surprise», Jean-Luc Mélenchon est «une filiale du Parti socialiste» et «je ne veux pas être une filiale du PS»

    Je suggère à J.L Mélenchon de les prendre aux mots....et de leur proposer un pacte dans lequel il s'engage en signant devant tous les Français qu'il refusera de participer à un gouvernement PS et de ne pas donner de consigne officielle aux électeurs pour le second tour et que ces derniers le fassent en leur âme et conscience.

  23. Louis st O dit :

    Je cherche en vain ce que peut gagner Jean-Luc Mélenchon et le FdG en débattant avec MLP?
    Je ne pense pas qu’il gagnera 1 voix de ce qui vote pour MLP. Puisque l’élément phare de ce parti est le racisme, ce qui est exactement ce qui nous répugne et qui attire leurs sympathisants,
    Vouloir se justifier envers ses sympathisants ? non.
    Les autres électeurs ne sont pas dupes et savent très bien faire la différence entre les propositions du FdG et du FN.
    Si c’est pour dire qu’ils sont faussement laïcs ou faussement sociales, je crois qu’un débat n’est pas nécessaire, cela peut être dit ailleurs qu’en débattant avec quelqu’un qui de toute façon même si Jean-Luc Mélenchon en sort gagnant (ce que je ne doute pas) permettra une fois de plus de donner à MLP une écoute qu’elle ne mérite pas, venant de notre camp.

    Quand a André Chassaigne sur l’A2 qui s’inquiète de voir Jean-Luc Mélenchon garder une certaine estime pour F. Mitterrand.
    Ce n’est pas un sentiment de reproche qu’il faut lui faire mais un sentiment de loyauté, (ce qui est plutôt rare par les temps qui cours).
    Nous comprenons très bien la déception pour Monsieur Chassaigne de l’annonce de Jean-Luc Mélenchon, mais il faut, parfois, en public, garder ces réflexions pour ses adversaires et se battre loyalement avec les représentants des partis « amis ».
    Je me trompe peut-être, mais je n’ai jamais entendu Jean-Luc Mélenchon parler du PC et même de G. Marchais en mal.

    Louis

  24. catherine dit :

    Je viens de voir le dessin de Plantu en lisant ce blog et bien que ce dessin vous représente Jean-Luc Mélenchon, je me sens moi même injuriée, de la pire insulte, de ce contre quoi j'ai toujours résisté.

  25. jpduf dit :

    Preuve est faite, qu'il se le disent : Les lecteurs de ce blog n'ont accès qu'à une information censurée.
    Ce lien va rapidement disparaître...

    [Edit webmestre : Oui !]

  26. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    Merci Pulchérie D # 253

    Comme quoi Internet peut être un outil d'une très grande importance!
    A quand un site français pour construire un projet de société, notre projet de société.... J'en rêve!
    Malheureusement, je n'ai pas le savoir malgré tous mes efforts, sinon...
    C'est surprenant que personne n'ait relevé ce fait important, la place d'internet dans la révolution tunisienne.

  27. argeles39 dit :

    @ 277

    Supprimer un lien vers un blog poubelle n'est pas de la censure, juste une mesure d'higiène élémentaire.

  28. Gerard Blanchet dit :

    @dudu87
    C'est surprenant que personne n'ait relevé ce fait important, la place d'internet dans la révolution tunisienne.
    Si Patrick Le Hyaric dans l'Huma Dimanche
    La première révolution du XXIème siècle

  29. dudu87 dit :

    Je reprend ma phrase: "C'est surprenant que personne n'ait relevé ce fait important, la place d'internet dans la révolution tunisienne."

    Ce que dit Le Hayric, je sais tout ça.
    Mais il oublie le moyen qui a fédéré cette révolte, Internet !

  30. Gilbert Duroux dit :

    275
    marsouin dit:
    22 janvier 2011 à 16h23

    "Je suggère à J.L Mélenchon de les prendre aux mots....et de leur proposer un pacte dans lequel il s'engage en signant devant tous les Français qu'il refusera de participer à un gouvernement PS et de ne pas donner de consigne officielle aux électeurs pour le second tour et que ces derniers le fassent en leur âme et conscience".

    Tu sais très bien que ce n'est pas réaliste. Je suis prêt à prendre les paris que jamais ce type d'engagement ne sera pris. Il faut ne rien connaître de la vie politique pour pouvoir imaginer le contraire. Ce n'est pas un procès d'intention de ma part, mais simplement 40 ans d'observation de la vie politique. Comme on dit, c'est pas aux vieux singes...
    La confiance que j'ai ou pas envers Jean-Luc Mélenchon n'a rien à voir là dedans. Tu peux toujours, si tu es militant dans un des partis qui forment le FG, t'amuser à faire ce genre de suggestion. On verra si tu es suivi.
    Surtout, n'oublie pas de raconter sur ce blog comment ta proposition a été reçue, qu'on en profite tous.

  31. ermler dit :

    @ marsouin

    Pas de panique. Je suis convaincu que le PCF soutiendra la candidature de Mélenchon. Pour les raisons que tu dis.
    (Ils n'ont pas vraiment le choix et c'est bien ça qui peut faire malaise). Sauf, bien sûr, si Mélenchon baisse dans les sondages qui sont devenus le principal critère de désignations des candidats. (Ce sera exactement la même chose pour le PS).
    La personnalisation de la politique a atteint un tel niveau, que Mélenchon lui-même est un peu pris au piège.
    Sa popularité médiatique est évidemment une arme à double tranchant. Tout le monde en a conscience. Lui aussi, sans doute.

    Le problème est que le Front de Gauche est resté une construction boiteuse: un parti dominant sur le déclin, un tribun "hors pair"...et puis quoi d'autre ? Où est le projet ? Où est la dynamique de rassemblement, y compris hors des partis ? Où sont les lignes de force d'un programme popularisé, médiatisé (si déjà il faut en passer par là !)
    Pourquoi, dans la société civile, le projet Front de Gauche fait-il si peu débat ? On laisse parler Mélenchon, on l'écoute, on le juge, on l'apprécie ou pas...mais pas grand chose de plus. Tout le monde semble spectateur, en attente... apathique.Comptant les points.
    La dynamique de rassemblement citoyen qui s'était créée autour du TCE est incapable de se reproduire autour d'un projet reconstructeur. Un projet aussi décisif que celui du Front de Gauche ne peux exister en laissant le seul Mélenchon - quelque soit son talent - circuler d'une télé à l'autre, d'une radio à l'autre... livré à ses interviewers, dans des joutes récurrentes. Mélenchon est trop seul, donc trop exposé. En a-t-il conscience ?

    Bien sûr, nous sommes quelques centaines, sur ce blog, à lui exprimer chaque jour notre soutien et notre affection.
    Ca ne suffira pas, hélas...

  32. Pulchérie D dit :

    @jpduf (277)
    J'ai fait allusion à des légumes devenus immangeables, oubliés dans un parterre de fleurs.
    Cette citation de Fabrice Nicolino ressemble au plant de Lactuca Scariola monté en graines que j'ai pris en exemple : laide et inconsommable.
    Une insulte lancée par le chroniqueur de La Croix, par le reporter qui a offert ses services à Politis, mais qui n'y est guère resté, cela fait du bruit, comme un chaudron vide, puis...laisse un assourdissement très passager.
    Pour imiter Cyrano, on pourrait dire de cet aspirant homme de lettres : "En fait de lettres...il n'en n'a que trois...", mais restons polis.
    Au Webmestre, si vous supprimez ce ridicule message, supprimez aussi celui-ci, je vous prie, qui n'aurait plus de sens.

  33. librerumeur dit :

    Populisme… encore, on en veut encore.
    Donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »
    Je trouve cette définition parfaite ; cette attitude politique est à la fois profondément humaniste, courageuse, généreuse. Elle fait appelle à de grandes qualités d’écoute et de compréhension. Elle met en avant un sens peu commun des responsabilités et de courage pour défendre les opprimés. Elle est profondément démocratique et elle confère à celui qui la pratique un charisme et un sens de l’équité assez remarquable.
    Ceux qui ont utilisé le terme "populiste" auraient été bien avisés de réfléchir à sa signification profonde, au lieu de l’utiliser dans un sens péjoratif, pour déstabiliser, discréditer, ou avilir les propos de leur interlocuteur ; d’autant qu’il l’utilise souvent lorsqu’ils sont à bout d’argument…Cette définition pourrait bien les desservir, il ne faut jamais mépriser son concourant.
    Oui ! On s’aperçoit que Jean-Luc Mélenchon dérange, car il dit la vérité, simple, directe, comme celle qui sort de la bouche des enfants, (du peuple en l’occurrence) ; on peut tout à fait comprendre que cela inquiète les habitués et professionnels de la "langue de bois".
    Oui ! Les réactions de ces détracteurs confirment qu’il est dans la bonne voie, dans la bonne direction, à l’écoute profonde des aspirations du peuple.
    On peut encore s’en offusquer mais surtout… se réjouir de ces réactions puisqu’elles ne laissent pas indifférent… et qu’elles sont une forme de publicité. Bien sûr Jean-Luc Mélenchon à parfaitement raison d’expliquer encore et encore, afin que ces "ovations" soient parfaitement comprises par tous.
    Il n’a jamais été aussi vrai de dire : que le peuple doit être "éduqué" pour l’exercice de la démocratie.
    Plus ces réactions seront violentes et plus elles confirmeront et renforceront leurs propres craintes. Désormais ils savent qu’il faut...

  34. Gerard Blanchet dit :

    Dudu87 tu n'as pas bien lu l'article de PLH :
    C’est aussi la première révolution mûrie dans une combinaison de la rue et de l’internet, dans le partage d’informations, de sentiments, d’analyses, l’organisation de rassemblements
    et plus loin :
    L’utilisation des réseaux internet est la grande nouveauté qui accélère encore les mouvements pour s’informer, se connaître, dialoguer, pour relater l’inacceptable.
    Cela nous donne en France une vraie responsabilité en ce domaine :
    - développer partout sur le territoire des accès à Internet libre pour les gens qui n'ont pas d'ordinateur à domicile
    - au niveau du front de gauche (et non seulement d'un seul parti) des outils Internet de qualité, réactifs, d'information, de débats.
    Il y a trop parmi les militants, à l'ancienne, une opposition entre "les distributions de tracts" ou "les collages d'affiche" et la collecte d'informations utiles à l'action sur Internet. Cette dernière chose serait une affaire de bobos qui préfèreraient être au chaud chez eux dans leur ordinateur plutôt que d'aller sur le terrain.
    Eh bien justement PLH fait la liaison entre les deux en Tunisie et ç'est ça qui est intéressant dans son article.

  35. JeanL dit :

    Deux ou trois petites remarques en passant par là. La position d'O Besancenot: «Mélenchon a participé à l’Union de la gauche. Qui nous dit qu’il n’irait pas participer à un gouvernement du PS avec Dominique Strauss-Kahn ?» Ce qui compte c'est quoi le programme ou les hommes? Si le programme d'un DSK nous ramène vraiment un peu à gauche pourquoi pas! André Gérin qui dit :«L’annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, c’est tout sauf une surprise», Jean-Luc Mélenchon est «une filiale du Parti socialiste» et «je ne veux pas être une filiale du PS» Ah parce que aujourd'hui le PCF n'est au travers de tous ces élus une filiale du PS! Et Mr Gérin avec quelle voix a t il été élu! C'est consternant. Je lis quelque part :"Concernant la présidentielle il me semble que notre critique de la cinquième république devrait nous conduire à plus d'audace. il nous faut proposer une candidature collégiale, avec un représentant de chaque composante". C'est ça où avez vous vu qu'il pouvait y avoir une candidature collégiale à une élection présidentielle en France, il faut d'abord gagner une élection et après essayer de changer les institutions mais de toute façon il faudra toujours un "premier ministre"! Ou alors bonjour la chienlit. Enfin si Jean le Hussard pouvait dire vrai: Oui le "matérialisme financier mondial" est entrain de vivre son crépuscule

  36. Jean le Hussard dit :

    @270 Fred

    Bien dit l'ami !
    Il est bien temps de mettre toutes les cartes sur table et lancer les reconstructions : politique, sociale, économique, culturelle, territoriale, militaire etc de notre pays.
    Rien ne bougera tant que nous n'aurons pas définitivement obtenu de nos candidats l'engagement formel de lancer une VRAIE Constituante en France selon un processus Démocratique tout aussi vrai. Et non pas des "revisites" constitutionnelles qui si qqs fois sont bonnes ne sont pas appliquées par le pouvoir (cf référendum d'initiative populaire)

  37. Gerard Blanchet dit :

    @ermler
    Tu dis : "La dynamique de rassemblement citoyen qui s'était créée autour du TCE est incapable de se reproduire autour d'un projet reconstructeur."
    Et pourquoi pas? Nous sommes quelques uns à proposer à Montluçon dans le cadre de la préparation du congrès de GU de lancer "un nouvel appel des 200" et cette fois-ci en Pour :
    - un programme de rupture à la hauteur de l'attente du mouvement social
    - et l'outil la force fédérative, dont le front de gauche est la matrice, à la hauteur de cette tâche par élargissement des forces constitutives et en direction des citoyens dans les comités de terrain vraiment populaires.
    Est-ce si utopique? On ne donnait pas cher du succès de l'appel des 200 en 2004. Et pourtant nous avons gagné en 2005. Je te l'accorde la tâche est plus rude. En 1789 la révolution française était bien seule en Europe. Là nous ne sommes pas seuls. La Révolution tunisienne nous donne de ce point de vue des leçons. Et c'est pourquoi l'article de Patrick Le Hyaric est important.

  38. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 257 - Guillot

    Pour se rassembler, il faut d'abord se rencontrer, et je ne pense pas que le PG a fait cette démarche.

    Ca fait pourtant un moment qu'on lui joue de la mandoline sous ses fenêtres au camarade Besancenot...
    Mais notre vaine musique ne saurait corrompre sa pureté idéologique, bien entendu.
    Il parait que pour s'allier il faut penser à l'identique et sur tous les sujets. Pas commode comme préalable...

    Sur le terrain des "vrais gens" par contre il semble heureusement plus facile de réaliser l'unité que dans les hautes sphères. Continuons donc d'espérer...

    Sinon, marrant les commentaires dans la Presse: "Mélenchon va faire perdre le P.S". ou "Mélenchon roule pour le P.S."
    Faudra un jour qu'ils affinent leur diagnostique tous ces gens, pour l'instant c'est un rien contradictoire...

  39. Cronos dit :

    Hou là là la bronca !…

    C'est plus que normal, tout homme ou femme de gauche ne peut qu'être offusqué(e) par un tel amalgame, je pense que tout le monde sait ici que le sieur Plantu est journaliste au même titre qu'un Quatremer ou Demorand, qu'il ne travaille qu'à la commande, cette commande étant explicitée avant exécution, donc première question : qui est le commanditaire de ce crobard infâme ? Est-ce Barbier rédac-chef, ou est-ce que ça vient de plus haut ? de toute manière un droit de réponse doit être exigé à la direction de ce chiffon que j'ai beaucoup de mal à nommer hebdomadaire ou journal ; attention je n'exonère pas Plantu de sa diarrhée, mais il n'est pas seul à devoir porter le chapeau. je suis bien d'accord, ça commence à sentir vraiment mauvais, et il y a encore 1 an et 1/2, j'ose pas imaginer les derniers mois.

    Ensuite, merci Jean Luc de nous avoir libéré d'un poids en te dévoilant candidat à la candidature de la candidature présidentielle du FdeG qui doit être entérinée par le PCF, pourquoi d'ailleurs ? M'enfin !… mais dis moi, si le PCF désigne Chassaigne ou un autre à la candidature de la candidature présidentielle du FdeG, qui va vous départager comme candidat officiel du FdeG à la candidature présidentielle, j'avoue que je n'y comprends pas grand chose, je ne dois pas être assez fin politique, certainement…

    He dites camarades tous ici présent, qu'est ce qu'on attends pour embrayer comme les Tunisiens nous l'on montré, oui qu'est ce qu'on attend pour mettre S****** et son clan UMP/PS dehors, ha oui j'oubliais, faut descendre dans la rue et avoir des "baloches", ah oui m...., pas penser à ça, eux (les tunisiens et tunisiennes) en ont, mais nous …

  40. Doudou dit :

    Je me permets de rappeler que le sieur Plantu, au lendemain du 21 avril 2002, avait déjà assimilé Marc Blondel, Secrétaire Général de la CGT FO, à Le Pen, sous prétexte qu'il refusait d'appeler à voter Chirac. C'était extrêmement dégueulasse...
    Plantu, la rédaction du Monde, Notat, Chérèque, qui est d'accord avec Manuel Valls qui est lui même d'accord avec JF Copé et Cie, pour achever la casse du service public et des 35h, ça fait un moment qu'on a compris qu'il ne sont pas à gauche...
    Moi j'ai arrêté d'acheter ce torchon, ainsi que Libé, au moment de la campagne de 2005 sur le fichu Traité Européen.

  41. redline69 dit :

    En effet, on peut considérer que le PCF est l'initiateur du FdG, mais dans le cadre de la candidature comme vient de le faire Jean-Luc Mélenchon il faut être clair, loyal, limpide.
    J'ai pas entendu Jean-Luc Mélenchon critiquer une seul fois le FdG ! en est il de même de certains au PCF? que mr gerin qui reste un élément fort de la direction PCF critique mr Mélenchon par rapport à son histoire au PS. pourquoi pas ? mais qu'il ose dire que le FdG serait dépassé me semble très inquiétant.
    Alors oui, je voterais pour les candidats du FdG loyalement. oui je suis pour une ligne clair de désignation de ce candidat là, oui je reste déterminer à soutenir Jean-Luc Mélenchon dans cette candidature importante pour nous, gens de gauche.
    mais je veux qu'en parallèle les choses soient parfaitement claires par rapport à ceux qui critiquent ce FdG que nous soutenons bien et qui voudraient par calcul personnel le réduire à rien.
    M. Gerin à donné un coup de canif dans le contrat FdG et il faut lui répondre pour rester crédible ! qui mieux que les communistes eux même de régler chez eux ce particularisme politique qu'un membre éminent du PCF venant d'un parti (initiateur d'un rassemblement) et dont de l'un deux explique qu'il n'a rien à devoir au FdG.
    Si Gerin avait dit je pose ma candidature au FdG, je n'aurais rien eu à redire bien sûr. mais qu'il mette de coté le travail de tant d'intervenant depuis le rejet du TCE me désole.

    cordialement

  42. jean ai marre dit :

    @ 281 Dudu

    Tous les moyens de communication ont leur place dans les révoltes, que ce soit le tel, TV, Internet, même le tam-tam..
    Par exemple, lorsque je suis allé en RDA après la chute du mur, j'ai été surpris par le nombre de paraboles qui étaient installées sur les balcons des immeubles.
    Les Allemands m'ont expliqué qu'ils avaient installé la TV satellite malgré son interdiction, mais comme le nombre de policiers était inférieur au nombre de paraboles, tout le monde avait accès à l'info venue de l'Ouest.
    Ils m'ont déclaré qu'ils avaient appris la chute du mur par la télé, comme quoi...

  43. Gilbert Duroux dit :

    #
    289
    le Prolo du Biolo (PG 69) dit:
    22 janvier 2011 à 17h46

    "Sinon, marrant les commentaires dans la Presse: "Mélenchon va faire perdre le P.S". ou "Mélenchon roule pour le P.S."
    Faudra un jour qu'ils affinent leur diagnostique tous ces gens, pour l'instant c'est un rien contradictoire..."

    Je ne vois pas où est la contradiction ? D'aucuns peuvent considérer que s'il y a trop de candidats à gauche, le candidat du PS risque de subir le sort de Jospin. D'autres peuvent penser que Mélenchon va rassembler un réservoir de voix fort utile pour le candidat du PS au second tour. C'est une hypothèse vraisemblable, non ?

  44. dudu87 dit :

    @Gerard Blanchet

    Excuse-moi et surtout merci à toi d'avoir rectifieé mes c....es.

    A force de lire, je finis par sauter l'essentiel que je recherche.
    "Il y a trop parmi les militants, à l'ancienne, une opposition entre "les distributions de tracts" ou "les collages d'affiche" et la collecte d'informations utiles à l'action sur Internet. "
    Nous avons eu déjà ce débat ici, il y a 3ans, une cacophonie indescriptible. Même notre hôte, Jean-Luc Mélenchon, était contre.
    Je peux témoigner qu'il y a une véritable révolution dans ce domaine dans le sens où les mentalités évoluent positivement. J'espère que la jeunesse va enfoncer le clou!
    Soyons clair, le débat aux portes des usines et la distribution de tract sont toujours nécessaires.

  45. jean-jacques dit :

    Bravo à Jean-Luc Mélenchon pour l'annonce de la candidature, il faut désormais créer les conditions du grand rassemblement pour la révolution citoyenne et la refondation républicaine, ce qui implique d'ouvrir le FdG à tous ceux qui peuvent se reconnaître dans cette démarche.
    Et je pense plus particulièrement à ceux qui suivent JP Chevènement, un homme intègre socialiste et républicain, le meilleur de sa génération, les thèmes développés dans son dernier ouvrage (la France est-elle finie ?) peuvent servir de base de débat.
    N'oublions jamais que dans le cadre des institutions de la Vème République, l'élection présidentielle est la rencontre entre un homme et le peuple.
    C'est pourquoi Jean-Luc Mélenchon a raison d'aller débattre avec MLP, il faut combattre le FN pied à pied, se réapproprier les thèmes de la Nation, de la République, de la Laïcité..., chanter la Marseillaise ! fondamentaux historiques de la gauche.
    Voilà le chemin pour retrouver l'electorat populaire car, faut-il le rappeler, le vote FN explose dans ce qui était autrefois les bastions historiques du PC, il ne faut pas se voiler la face.
    Alors peu importent les états d'ame de certains au PC ou au NPA ! et libres à eux de se présenter et de finir à 1% !
    Je suis au PS et pourtant Jean-Luc Mélenchon sera mon candidat ! et je réitère ma suggestrion d'il y a quelque temps :
    Ouvrez le PG ou le FdG à de nouveaux venus par des adhésions à des tarifs raisonnables du genre 50 euros !
    J'ai écouté Jean-Luc Mélenchon sur RMC hier, le discours est clair, les grandes lignes tracées.
    J'espère que tout ça réussira !

  46. Gilbert Duroux dit :

    297
    jean-jacques dit:
    22 janvier 2011 à 18h09

    "N'oublions jamais que dans le cadre des institutions de la Vème République, l'élection présidentielle est la rencontre entre un homme et le peuple."

    Ni dieu, ni César, ni Tribun, tu connais ?

  47. peupledegauche dit :

    @Gerard Blanchet @ermler

    Dans l'Hérault vient de se créer une association "Front de Gauche Citoyen" mobilisant le plus largement possible. De simples citoyens, des militants syndicaux, des militants associatifs, des militants politiques des partis de la gauche anti-libérale conscients de la nécessité et de l'urgence de consolider, à la base, l'unité populaire et exiger le renforcement et l'élargissement du Front de Gauche.
    Nous soutiendrons tous les candidats du Front de Gauche aux élections cantonales, législatives et présidentielles.

    Nous invitons tous les héraultais à nous rejoindre et espérons que dans chaque département, les citoyens prendrons leurs responsabilités.

    Front de Gauche citoyen

  48. Victor dit :

    L'obscurantisme sur le "combien je gagne" met un réel frein à tout rassemblement des classes moyennes car il règne de telles différences de salaires que la "concurance" entre collègues de travail passe avant le bien être de tous. Beaucoup disent :"si tu étais dans le cas, tu ferais la même chose", alors ne faisons pas un "cas" du bien être du peuple, proposons lui du concret en uniformisant par catégorie de fonctions (ou tout autre terme s'y rattachant) un salaire qui puisse se calculer sur le coup réel de la vie (le pain n'a pas la même valeur pour tous!).
    Il serait, aux dires de Mr Besancenot, temps d'ouvir les sujets qui puissent nous permettre de nous rassembler, alors allez-y! Si non, je crois que beaucoup d'entre nous irons vers le NPA!

  49. Jean Jolly dit :

    @ Louis st O.

    Je cherche en vain ce que peut gagner Jean-Luc Mélenchon et le FdG en débattant avec MLP?
    Je ne pense pas qu’il gagnera 1 voix de ce qui vote pour MLP.

    Chacun aura son point de vue, sa vision des choses et des stratégies, c'est évident. De mon point de vue, ce débat est décisif pour la suite de la campagne si importante par les temps incertains que nous traversons.

    Tout d'abord cela démontre le courage de Jean-Luc et sa détermination, car combien de "figures" politiques sont prêtes à débattre face à face avec le/la candidat/e du FN ? Le dernier en date (qui n'était pas vraiment un politicien convaincu ni convaincant) fut Bernard Tapie et le comble fut qu'il en sortit gagnant. Tous les autres sont apparemment des pleutres qui évitent de se mouiller. J'en veux pour preuve l'impossibilité de Michel Sapin à répondre à une question toute simple de Jean-Luc qui ne méritait qu'une réponse toute aussi simple, à savoir "oui" ou "non". Celui-ci aura préféré tourner autour du pot pour finalement passer pour un incompétent indécis.

    Il est clair que ce débat va capter un large audimat et fera un buzz, il permettra aux téléspectateurs et auditeurs de différencier les valeurs que représentent les deux candidats et ainsi clouer le bec aux média qui cherchent à les rendre similaires dans l'opinion publique.

    De plus, ce débat restera symbolique puisque l'un des seuls à s'être exprimé sincèrement sur l'interdiction du FN sera celui qui aura eu le courage de débattre en face, pendant que les autres froussards gueulent de loin en retirant les bénéfices que procure ce diable de confort, d'un côté ou de l'autre.

    Jean-Luc n'est pas Arlette Chabot, il a tous les arguments nécessaires dans sa besace pour effondrer ceux de Marine Le Pen, tout simplement parce qu'il est sincère dans sa démarche et contre ça personne ne peut s'en sortir.

    Si Jean-Luc passe cette épreuve, il passe le premier tour en 2012.

  50. Cronos dit :

    ermler 267 dit :
    De quoi Huchon, Plantu, Moscovici; Gérin, Besancenot sont-ils les noms ?

    De la perfidie, de la haine, de la co..... !… Ils sont petits, tout petits, très très petits, infiniment petits, si petits qu'ils finiront par disparaître définitivement, pfiitttt …


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