04déc 08

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon, sénateur du Parti de Gauche (PG) Avec 26 milliards d’euros, le plan de relance de l’économie annoncé par Nicolas Sarkozy fait d’emblée pâle figure face aux 360 milliards d’euros dégagés il y a quelques semaines pour les banques et la finance. Ce nouveau plan prévoit ainsi 14 fois moins pour l’économie réelle que ce qui est mobilisé pour la finance.
Et le nécessaire bouclier social pour les travailleurs reste introuvable.
Ce plan prévoit surtout de nouveaux cadeaux aux entreprises, sans moyen véritable pour soulager les travailleurs eux-mêmes et les ménages. Ce plan MEDEF ignore ainsi les besoins du plus grand nombre. C’est Noël avant l’heure pour les patrons ! Les 11 milliards d’argent public qui vont abonder la trésorerie des entreprises sont sans contrepartie en terme d’emploi et de salaire. Et 700 millions d’exonérations de cotisations sociales vont encore s’ajouter aux 35 milliards d’euros d’exonérations qui profitent déjà aux entreprises sans contrepartie d’intérêt général.
Rien n’est prévu à l’inverse pour soutenir les bas salaires, le SMIC et les retraites.
Rien n’est prévu pour stopper les licenciements boursiers et indemniser le chômage partiel, si ce n’est de renvoyer à une hypothétique négociation sociale sous l’emprise du MEDEF.
Rien  n’est prévu pour arrêter la liquidation des services publics dont les premières victimes sont les plus modestes.
Quant aux mesures de soutien aux secteurs du bâtiment et de l’automobile, rien ne garantit qu’elles ne viendront pas grossir les bénéfices des grandes entreprises de ces secteurs, sans gains réels pour l’emploi et les salaires. Ces mesures ignorent aussi largement l’enjeu de réorientation écologique urgente de notre économie.
Plus que jamais c’est une politique de gribouille, des mots, des chiffres, de la communication. Rien qui puisse inverser la pente vers le désastre social que la crise contient.
 


182 commentaires à “Et le bouclier social, c’est pour quand ?”
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  1. Jennifer dit :

    Tout à fait d'accord avec Jean-Luc Mélenchon. Par ailleurs si l'industrie automobile est au bord du gouffre, le mieux c'est que le gouvernement en prenne le contrôle au lieu de lui refiler du fric dont on ne sait pas où il passera. En prendre le contrôle, voire racheter des boîtes. Au prix du marché ça doit pas valoir des masses, à mon avis, les actions doivent coûter des clopinettes.
    Il faut rajouter que si relancer la demande de la population est essentielle dans une politique keynésienne, la chose la plus vitale est celle des investissements. L'investissement s'effondre entièrement dans une récession. Donc l'Etat au lieu de refiler du fric aux riches ferait mieux d'investir massivement dans des programmes de reconstruction. Mais de toute façon, Jean-Luc Mélenchon le dit bien, Sarkozy monocrate, n'a pas l'intention de sortir du tout du néolibéralisme, d'embaucher des fonctionnaires et d'employer massivement des gens

    article en anglais
    "it is vital to realise that in a recession what is decisive is neither consumer nor government spending. What, above all, occurs in a recession is that investment declines or, in the most severe cases, collapses."

    http://socialisteconomicbulletin.blogspot.com/2008/11/what-happens-in-recession.html

  2. Wieland dit :

    Inadmissible l'aumône que fait Sarkozy au plan social.

    Oui au bouclier social !
    Oui au mesures urgentes !

    D'ailleurs, pour être efficace, il faudrait massivement descendre dans la rue, devant l'assemblée nationale pour réclamer la fermeture de la bourse.
    (Il n'est pas pensable qu'on sauve les banques qui continuent de déposséder le peuple de ses biens et de ses moyens de production en entretenant l'outil de la pure spéculation, qu'on dope le marché financier, qu'on encourage les actionnaires qui sont les tueurs de l'économie).

    Il faudrait forcer Sarko à nationaliser les établissements financiers, les plus grandes banques et les assurances.
    Sarko est en train de piller les caisses publique et les réserves nationales (BF) pour remplir les coffres de banques privées. Elles en réclaeront toujours plus.
    C'est du vol manifeste après l'escroquerie.

    Il faut réclamer l'abolition de la chambre de compensation (Clearstream) par laquelle nos fonds publics disparaissent.

    ETAT d'URGENCE, acculer Sarko à faire son boulot:
    surveiller les mouvements de fonds.
    Surtout en période de crise comme celle-là, il y a forte évasion de capitaux.

    L'obliger à décréter l'augmentation tout de suite des salaires et du smic,
    choisir le sauvetage des entreprises en passe de sombrer, celles qui produisent des biens indispensables, consommés quotidiennement.

    L'obliger à doter de fonds plus importants les caisses de pensions et assurances sociales.

    Empêcher l'endettement futur de citoyens qui se risquent à acheter une voiture neuve avec les 1000 euros de soudoiement.

    1 million d'automobiles neuves en stockage !
    C'est du travail avancé et non payé. Il faut que les constructeurs paient aujourd'hui les ouvriers, même si ces automobiles ne se vendent pas.

    Il faut faire quelque chose !
    C'est oû la Chambre économique à Paris ? Il faut y faire une manif permanente avec banderolle, fête et prise de parole de tous les économistes et politiques qui s'en indignent.

  3. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    donc demain j'achète une bagnole, j'achète une maison, comment ?
    Mais c'est bien sûr... A Croum à taux 0
    Et en plus on me reprend mon épave à 1 000 euros !

  4. Pat dit :

    Tout à fait d'accord avec l'analyse de Jean-Luc Mélenchon.
    C'est tellement évident que ces mesures sont dictées à Sarkozy par le Medef, et ses amis richissimes, Bouygues et Cie. Il semble que les média embrayent une nouvelle fois sur ses propositions, sans la moindre analyse, sans aucun recul, alors qu'elles ont été moulte fois exploitées sans jamais donner aucun résultat.

  5. flow dit :

    J'adhere totalement à ce point de vue, evidemment, M. Mélanchon.
    Et salue votre énergie, en soutenant le PG.

    Je connais votre point de vue sur le traité de Lisbonne (dont l’adoption « permettrait à l’Europe d’affronter les grands défis de manière plus démocratique, transparente et efficace » d'après le manifesto-PS), et c'est un point non négligeable de mon adhesion à votre mouvement et à vos valeurs.

    Aussi, je vous suggère, je vous supplie, lors de vos prochaines interventions sur les medias, d'évoquer précisément le pourquoi de ce refus,
    (regles de concurrences interdisant quasiment l'idée meme du service public, entre autres) et d'évoquer l'aspect Charte des Droits de l'Homme de la convention.

    Avec le pouvoir didactique que vous avez, nul doute que ce qui dorment encore, par manque d'infromation, se réveilleront.

    Citer, par exemple, le terrifiant texte d'eclaircissement de la charte des droits de l'homme europeens, disponible sur le site de l'union européene, me semblerait efficace....

    Je cite :

    Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales :

    c) s'il a été arrêté et détenu en vue d'être conduit devant l'autorité judiciaire compétente,
    lorsqu'il y a des
    raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis une infraction ou qu'il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l'empêcher de commettre une infraction ou de s'enfuir après l'accomplissement de celle-ci;

    d) s'il s'agit de la détention régulière d'un mineur, décidée pour son éducation surveillée ou de sa détention régulière, afin de le traduire devant l'autorité compétente;

    e) s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond;

    f) s'il s'agit de l'arrestation ou de la détention régulières d'une personne pour l'empêcher de pénétrer irrégulièrement dans le territoire, ou contre laquelle une procédure d'expulsion ou d'extradition est en cours.

    _________________________________________

    C'est tellement humain, juste et.... transparent.

    Texte intégral avec moults éclaircissement fort intéressants sur la Charte elle meme, et l'état d'esprit dans lequel elle a été écrite.

    http://www.europarl.europa.eu/charter/convent49_fr.htm

    Des paragraphes fort intéressants sur les mariages forcés (toujours " ethniques ", dans le texte...) et la reproducion des tissus humains, le clonage libéré, et autres joliesses liberticides pour plus de libéralisme sauvage.

    S'il vous plait, Mélenchon. Mettez cela en valeur comme vous seul savez le faire.

    Merci.

  6. Madame la Marquise est très confiante. dit :

    Madame la Marquise est très confiante.

    Madame la Marquise répond aux questions du journal Le Figaro :

    Le Figaro. - Quelles seront les répercussions de ce plan sur l'emploi en 2009 ?

    Madame la Marquise. - Jusqu'à présent, nos prévisions faisaient état de 90 000 destructions d'emplois environ dans le secteur marchand l'année prochaine. Désormais, avec ce plan de relance massif, nous espérons pouvoir éviter ces destructions d'emplois et parvenir à une balance équilibrée entre créations et suppressions d'emplois sur l'ensemble de l'année. Les mesures de relance annoncées par le président de la République devraient générer entre 80 000 et 110 000 emplois. À titre de comparaison, investir 26 milliards d'euros pour créer 110 000 postes représente un effort par emploi créé équivalent à celui du plan de relance annoncé par la future Administration Obama.

    Le Figaro. - Quels seront ses effets sur la croissance ?

    Madame la Marquise. - Ce plan, ajouté aux mesures récemment annoncées comme la suppression de la taxe professionnelle pour les nouveaux investissements et la mise en place de l'éco-prêt à taux zéro, devrait générer 0,8 point de croissance supplémentaire. Nos prévisions tablent pour 2009 sur une croissance comprise entre 0,2 % et 0,5 % : comme nous constatons une dégradation toujours plus profonde de la conjoncture internationale et la persistance de fortes incertitudes économiques, avec ce plan nous nous mettons en très bonne position pour atteindre nos objectifs de l'an prochain.

    http://www.lefigaro.fr/economie/2008/12/05/04001-20081205ARTFIG00040-relance-a-emplois-generes-en-.php

  7. Pascal dit :

    De grâce, trouvez une autre expression que “bouclier fiscal”. On n’est pas là pour se protéger en empruntant à la droite ce qu’elle a de plus lourd-dingue : on est là pour construire une autre société. Soyons imaginatifs, sinon on va avoir du mal à inventer la société de demain. Personnellement, j’ai toujours voter à gauche (du PS à la LCR en passant par les Verts) ; j’ai bataillé pour le succès du NON en 2005 ; mais j’ai pas envie que le parti de gauche soit une ligne Maginot… face à un gouvernement et une majorité ringarde et malfaisante qui nous rabougrissent le vivre ensemble en France). On est pas là pour se défendre contre des nuls ; on est là pour affirmer notre volonté d’impulser un projet de société décomplexé qui se propose de rendre la vie des gens vivable. On ne va pas passer notre énergie à batailler pied à pied contre une droite haineuse et revancharde. Nous aurons besoin de toute cette énergie pour mettre en forme et en valeur les idées frappées au coin du bon sens humaniste qui sous-tendent notre projet ; soyons modernes, soyons humains ! Et les idées décadentes markétées du clan des aigris et des égoïstes apparaitront pour ce qu’elles sont : mesquines et ringardes !

  8. Pascal dit :

    J’ajoute - Il est évident que potentiellement la dynamique est de notre côté, en dépit et à cause de l’hostilité du Parti de la Presse et de l’Argent. Il suffit qu’un mouvement fédérateur de tous ces mécontements et de toutes ces aspirations frustrées soient enclenchées et après notre juste cause progressera avec la même intensité que la campagne de 2005. Nos aspirations sont totalement justes et elles s’imposeront avec la force de l’évidence à compter du moment où les “forces vives” de ce pays, encore dispersées, auront convergé pour avancer dans la même direction vers le même but clairement énoncé… Le moment approche où une large partie du peuple sifflera la fin de la récré … Nous sommes tellement plus nombreux et tellement plus légitimes dans nos idéaux ! Que les détracteurs du “populisme” profitent de la marge de manoeuvre dont ils disposent encore car, avant longtemps, leur propagande, et eux avec, sombrera comme un Titanic ! La force est avec nous.

  9. Yasârî dit :

    Si on regarde le dossier de presse, on peut se faire deux remarques:

    1) Sur les 26 milliards, combien d'investissements étaient déjà programmés?
    Par ailleurs, Sarkozy annonce 4 milliards d'investissements des entreprises publiques: comme ni la SNCF, ni la poste n'en ont les moyens et qu'EDF préfère lancer des OPA outre-atlantique, zéro investissement.

    2) Intégralité des charges sociales offertes par l'Etat aux petites entreprises + réforme de la taxe professionnelle. Ca par contre, ça va être du concret...

    http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=Dossier_de_presse_plan_de_relance.pdf

  10. pour modération dit :

    Le post de Pierre L sous l'article précédent daté 3 décembre à 18H28 dépasse les bornes, contre toute la profession journalistique.

    Tant qu'il restera ici sans explication, cette information restera aussi sur notre blog où nous donnons régulièrement des appréciations sur la gauche en général.

    http://coordonne6.over-blog.com/

  11. 23creuse 23 dit :

    petite information concernant un important élu du Parti"dit"socialiste (PdS):il s'agit d'Alain Rousset qui-à vérifier-et d'après les journalistes de BFM-TV- trouverait que :"le plan va dans le bon sens" OUI,LE PLAN KARCHOZY !

    Ce monsieur ne serait que Président du PdS des régions deFrance
    Comme Pascal ne suis pas pour une formule qui singe leur formule de droite:nous sommes à l'offensive;à QUAND l'initialisation d'une manifestation centrale (même avant votre congrès)"ça suffit comme çà" ET TOUS!

  12. Juliette dit :

    Comment douter que pour Nicolas Sarkozy, "sauvegarder l'économie réelle" signifierait "sauvegarder ceux qui en tire profit" plutôt que soutenir ceux qui en sont les principaux rouages : les travailleurs.

    Aux remarques sur le "bouclier social", je ne trouve absolument pas qu'il s'agit de s'aligner sur la droite en reprenant le terme de bouclier ! ne confondons pas "reprendre les thèmes de la droite" et détourner leur sémantique.

    A "La France d'après" nous opposions "La Gauche d'après", au Bouclier Fiscal nous opposons le Bouclier Social. Ce faisant nous réintegrons l'homme au centre de nos reflexions, nous combattons pied à pied les préceptes balancé à longueur de journée sur des ondes complaisantes.
    Nous réfutons l'idée que seul le profit doit guider l'action véhiculée en premier chef par une autre expression, terriblement néfaste : travailler plus pour gagner plus.

    Et la première tâche des "partisans" est, dès à présent, de décortiquer, expliquer ce nouveau plan Sarko, faire connaître notre analyse, nos revendications, nos propositions à tous ceux qui, chaque jour, souffrent de cette politique de casse permanente.

    Au boulot camarades, nous n'en manquons pas !

  13. Jennifer dit :

    Je n'aime pas non plus le terme de "bouclier social".

    Sur un autre sujet, Badinter qualifie Sarkozy de monocrate. Ce n'est pas une boutade. C'est important de commencer à vraiment définir où nous en sommes avec Sarkozy et vers quoi nous allons. Avant pour les rois on disait: ci git le roi, ci veut la loi. C'est à quoi nous sommes arrivés: il décide de tout, y compris de la loi.
    Ce qui vient d'être voté, la loi de la rétention de sureté, où apparaît le terme de dangerosité, est un vrai tournant au niveau du principe de la justice. On ne condamne plus quelqu'un en fonction de ce qu'il a fait mais au nom de ce qu'il "pourrait" faire. Ce n'est plus le passé qui est jugé, mais le futur, le potentiel. Ce n'est plus l'acte mais "l'être" qui est jugé (être dangereux). En définitive on "naît" criminel (d'ailleurs non seulement les enfants de 12 ans vont être jetés en prison, mais les bébés futurs délinquants que va-t-on en faire? Comment naît-on délinquant d'ailleurs? Il nous dira sûrement comme pour la dépression que c'est génétique). Donc il y a des gens potentiellement criminels qu'il faut enfermer avant qu'ils ne passent à l'acte. C'est la logique qui présidait sous l'Italie fasciste de Mussolini: on cherchait le criminel potentiel et bien entendu, on trouvait le juif ou celui né de grand parents juifs (aujourd'hui ce sera le musulman potentiellement terroriste cf Guantanamo) Le criminel né ça peut être aussi l'opposant politique (cf les jeunes de Tarnac).

  14. Jennifer dit :

    Bouclier: cela ne parle pas aux gens. Ce n'est pas parce que cela reprend le terme de la droite que je n'aime pas ce mot. Les gens veulent comprendre concrètement s'ils auront leur beefsteak ou non, s'ils vont perdre leur emploi, se retrouver à la rue. C'est aussi simple que cela si on veut se faire comprendre.

    Je préfère " Non aux licenciements, Créer des emplois, nationaliser les banques et un peu tout ce qu'a dit Wieland plus haut qui était plus clair à mon avis au niveau du message et du langage.

  15. Jennifer dit :

    J'espère bien que le modérateur n'enlèvera pas le post de Pierre L sur les journalistes.

  16. Pierre L dit :

    à pour modération (4 décembre 2008 à 22:40)

    Pierre L vous emm****. Profond.

  17. Le Prolo du Biolo dit :

    "La société ne veut pas de nous ? Ca tombe bien, on ne veut pas d'elle!" disait Coluche. Il est temps en effet de faire un pas de côté, un pas concrêt en se retirant des circuits habituels, par ex. en créant des coopératives de consommation, des associations d'entre-aides locales, du troc d'objets ou de travail, etc... En sortant de leur système et de leurs fausses solutions, nous le ferons s'écrouler tout-à-fait, et nous le remplacerons progressivement par celui que nous souhaitons.

    Non ?

  18. Pierre L dit :

    Bonne nuit à tout le monde

    (sauf à Monique, alias "albertine", alias "pour modération")

  19. Wieland dit :

    Ce mail que je viens de recevoir ce soir, illustre une fois de plus une certaine presse à botte du pouvoir établi et de l'argent. Une presse qui tord tout et qui agresse nos droits fondamentaux.

    Visitez le site de Michel Collon, écrivain-journaliste d'investigation belge, très engagé à gauche. Son site est riche d'informations, de bibliographies, de reportages, d'interviews, de liens...

    Il faudra l'inscrire dans le réseau des médias proche du PG.
    michelcollon.info
    ......................................................................................................................................................

    C'était bien Ben Gourion...

    MESSAGE DE MICHEL COLLON

    Hier soir, 3 décembre, j'ai participé au débat de Ce Soir ou jamais sur France 3: Iran, Irak, Proche-Orient : que va faire l'Amérique ? Durant ce débat que vous pouvez visionner à :
    Débat Moyen-Orient
    j'ai cité une déclaration cynique et significative de Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël en 1948. Mes contradicteurs défenseurs d'Israël ont affirmé que "mes sources étaient fausses" et que la citation ne serait pas de lui.

    Après vérification, la citation est bien de Ben Gourion, la voici au complet en original :

    "Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. Il est vrai que dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur.
    Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?"
    David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121

    Mes contradicteurs, n'ayant pas d'arguments sur les faits, ont utilisé une méthode mesquine classique : semer le doute sur un point de détail pour détourner l'attention du fond du problème. Vous trouverez ici plus bas une petite sélection de déclarations colonialistes et racistes, comme on peut en trouver chez tous les grands dirigeants israéliens.

    Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien. Et surtout je leur demande de nous envoyer les meilleurs articles, témoignages et analyses sur l'injustice faite aux Palestiniens. Pour diffuser dans notre sélection hebdomadaire d'articles. Pour contrer les mensonges, "nous sommes tous des journalistes".

    MICHEL COLLON
    Avec l'équipe Investig'action
    http://www.michelcollon.info

    LA PENSEE DES DIRIGEANTS D'ISRAËL :

    " Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille ". Rafael Eitan (chef d’état-major israélien). New York Times (14 avril 1983).

    " Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes ". Menahim Begin (premier ministre), discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, Begin et les bêtes. New Statesman (25 juin 1982).

    " Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est-ce qu’on doit faire de la population palestinienne ? Ben-Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire : “Conduisez-les en dehors” ! " Mémoires de Rabin, publié dans le New York Times (23 octobre 1979).

    " Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé ". Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969

    " C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation, d’État Juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres ". Yoram Bar Porath, Yediot Aharonot (14 juillet 1972).

    " Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. (...) Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’ait pas eu une ancienne population arabe ". Moshe Dayan, ministre de la Guerre, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha’aretz (4 avril 1969).

    " Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront ". David Ben-Gourion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157)

  20. sopadeajo dit :

    D´accord avec l´analyse de jennifer #13 sur l´autocratie sarkozienne qui est beaucoup plus grave dans sa dérive fascio-philo que ce que l´opposition du PdS (Parti dit Socialiste) fait croire.Dérive dans la droitisation extrème de la justice, des préceptes légaux de base,...Il veut mettre les dingues en tôle, faire des banlieus un camp de concentration encore pire que ce qu´elles sont déjà. Bref de la vraie politique d´extrême droite partout mais sans Le Pen. Pas besoin, Iznogoud se dém**** tout seul, mais je m´étonne que même à L¨UMP. ils ne se rendent pas comte qu´ilm dépasse le FN.
    Quand à l´aide de 1000 € aux bagnoles, c´est 10 à 15% de rabais sur toutes les bagnoles y compris Ford, Chrisler,GM, payés par l´Etat; c´est emmerdant de subventionner leas amers-loques, qui eux ne le feraient jamais pour nous, ils ne le feront pas aux etatsunis avec Renault ou Peugeot.Donc, disymétrie en faveur des etatsuniens. Il est vrai qu´il se peut que certaines des bagnoles etasuniennes soient fabriquées en France.
    Il faut considérer aussi que l´industrie automobile privée est subventionnée quand elle va mal, mais n´apporte rien à l´état quand cela va bien et ils font du fric. Parce que le déficit de l´etat va être porté à 4%, et comme la grande droite sarkozienne refuse d´augmenter les impôts aux plus riches, on se demande qui payera comme toujours cette aide.

  21. anny paule dit :

    Ce qui est impensable, avec ce gouvernement, c'est le mépris et le cynisme qu'il développe à l'égard de la grande majorité d'entre nous.
    Dans le texte même de la Constitution de notre V° République, (Constitution pourtant bien marquée politiquement!) il est écrit: "La République est le gouvernement par le peuple et pour le peuple".
    Qui est le peuple, en ce moment? Est-il gouverné? Se gouverne-t-il?
    La gouvernance actuelle est-elle en conformité avec le texte qui la fonde?
    Je crois que nous disposons de quelques pistes pour nous faire entendre...
    Quand le peuple est ignoré, je crois que ça s'appelle de la tyranie... N'y-t-til pas mieux à faire que "subir", "subir", encore "subir"?
    Vivement que le PD soit en ordre de marche, qu'il ait une existence réelle aux yeux de ceux qui souffrent, qu'on "éjecte", aux yeux des citoyens conscients... Même sans aide médiatique, la force militante devrait faire bouger les lignes...
    Sinon, la terreur, la peur de la répression entretenue par les médias et soutenue par des lois dures et scélérates votées à la pelle, finiront par en paralyser plus d'un.
    "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs." (Robespierre, Extrait de Lettre à la Convention nationale)... mais, ici et maintenant, il paraît que "ce n'est pas la rue qui gouverne"! (Raffarin)... or, si l'on se réfère aux boliviens, ils appliquent ce principe qui devrait nous inspirer: "Quand la communauté décide, rien ne résiste"... La communauté, pour eux, s'assimilant au peuple, à nous de créer les moyens de décider!

  22. zab dit :

    @23 creuse (post11) :
    Décidément, il y a bien à chaque fois au moins un socialiste pour approuver les mesures scélérates qui sont prises en permanence partout !
    @ Pascal et Jennifer :
    Moi, j’aime bien « bouclier social », ou plutôt ça ne me gêne pas, parce qu’il fait le pendant au « bouclier fiscal » qui a fait tant de mal…
    Oui, « bouclier », ça fait un peu sur la défensive, mais si on passe à l’offensive, il faut bien se donner des outils pour se protéger, non ? On ne va pas partir mains nues !

    Allez voir l’interview de Jean-Luc Mélenchon sur télé 24, je crois, c’est drôlement bien :
    http://www.france24.com/fr/20081204-politiques-parti-gauche-jean-luc-melenchon-essonne-socialiste-aubry-royal

  23. Je comprends Pierre même si on n'est pas obligé de partager sa véhémence stylistique. Et Pascal a raison d'évoquer le Parti de la PRESSE et de L'ARGENT (PPA) qu'analyse numéro après numéro l'excellent PLAN B Dernière livraison;" Les caisses sont vides, les coffres sont pleins, les économistes réfléchissent" N ous savons bien que dans la bataille idéologique des mois à venir nous avons des handicaps terribles Alors citons le Plan B qui reprend un mot d'Erasme qui n'était pas à proprement parler un enragé "Critiquer les moeurs des hommes sans attaquer personne nominativement,est-ce vraiment mordre? Andre CURTILLAT

  24. Jennifer dit :

    Le monocrate frappe encore: la suppression de la publicité à la télé passera probablement par décret, ai-je entendu ce matin à la radio

  25. Jennifer dit :

    Merci Wieland de nous faire connaître ces propos colonisateurs de Ben Gourion.

  26. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    L’Etat consentira des remboursements anticipés de ses dettes aux entreprises pour 11 milliards d’euros. Ce qui fait dire à Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de Gauche, qu’avec "26 milliards d’euros, le plan de relance de l’économie annoncé par Nicolas Sarkozy fait d’emblée pâle figure face aux 360 milliards d’euros dégagés il y a quelques semaines pour les banques et la finance". Ce "plan Medef" offre selon lui "de nouveaux cadeaux aux entreprises, sans moyen véritable pour soulager les travailleurs eux-mêmes et les ménages". "C’est Noël avant l’heure pour les patrons !"
    http://www.humanite.fr/Sarkozy-trouve-finalement-de-l-argent-pour-un-plan-de-relance

  27. maxou dit :

    Merci zab, pour le lien Jean-Luc Mélenchon sur télé 24

  28. anny paule dit :

    Je ne sais comment transmettre à JL Mélenchon cette réaction personnelle à la lettre ouverte que RMJennar lui avait adressée...
    Ce n'est pas en phase avec ce propos sur le bouclier social, mais c'est un soutien militant... Donnons-nous du courage!

    Lettre ouverte à Raoul Marc Jennar

    (motivée par la « lettre ouverte » à Jean Luc Mélenchon du 11 novembre 2008)

    Cher Monsieur,

    Je suis une simple citoyenne française dont la conception du Politique est profondément chevillée à gauche.

    J'ai utilisé copieusement vos idées et synthétisé vos écrits (notamment « L'Europe, la trahison des élites »), lors de la préparation au référendum de 2005 pour mener des débats publics à l'échelle de mon village, afin de sensibiliser mes concitoyens à ce que représentait réellement ce TCE dont les médias faisaient une publicité éhontée et sans fondements. Établir la controverse n'est pas facile, même si nos adversaires n'ont aucun argument... ce qui était le cas, puisqu'ils faisaient usage de fausses vérités. Or, ce sont ces milliers d'initiatives individuelles conjuguées à des prises de positions claires de certaines élites qui ont fait le triomphe du « NON ».
    Jean Luc Mélenchon appartenait à ceux qui ont mené ce combat, à vos côtés, à nos côtés. Mais le « NON » de gauche n'aurait pas existé si les citoyens de base auxquels j'appartiens, ne s'étaient pas approprié le sujet du TCE et n'avaient pas mené, partout, à toute petite échelle parfois, tout ce travail de fourmis, toute cette pédagogie sur le traité constitutionnel.

    Jean Luc Mélenchon a mené, avec vous, un combat analogue lors du Congrès de Versailles, en février dernier, en s'opposant à ses « pairs » du parti socialiste. Nous sommes nombreux à l'avoir suivi, à avoir signé « l'appel » qu'il avait lancé à ce moment-là. Si les socialistes ont persisté dans leur erreur, il n'ont pas pris la mesure du déni de démocratie que représentait leur décision d'abstention. (Du reste, un courrier que j'avais échangé, à ce moment-là, avec François Hollande me prouve que le PS ne représente plus que lui-même. La réponse qui m'a été adressée est un exemple de mépris, de non réponse, de langue de bois).

    Aussi, nous sommes nombreux aujourd'hui à retrouver l'espoir de créer une gauche véritable et à vouloir entrer dans le « jeu » que nous propose Jean Luc Mélenchon.
    Sa démission du PS, la création du PG constituent une ouverture extraordinaire. Cela correspond à une attente, attente qu'aucun des partis traditionnels ne peut satisfaire. Nous sommes nombreux à avoir vécu très, très mal la fin des collectifs unitaires en décembre 2006. Un immense espoir à gauche était né lors de la victoire du « NON » au référendum européen. Un immense espoir animait les « collectifs unitaires » créés dans la suite du mouvement du « NON ». Les meetings qui s'étaient tenus un peu partout en France lors de l'automne 2006 témoignaient de cette volonté du Peuple de trouver une expression politique capable de le représenter et d'agir.

    Vous avez, comme nombre d'entre-nous, été témoin des deux décisions qui ont signé leur arrêt de mort : d'abord, celle d'Olivier Besancenot de faire cavalier seul, puis celle de Marie George Buffet de prétendre représenter l'unité. Nul, s'il était présent un certain 9 décembre 2006 à Saint Ouen, ne peut gommer ces images délétères, ces instants où la salle partagée en deux, hurlait (le terme n'est pas exagéré), d'un côté « Unité », de l'autre « Buffet ». Nous connaissons tous la suite...

    Cependant, ce serait une erreur fondamentale, à mon avis, de rejouer la division.
    Nous ne changerons jamais ni l'appareil du PCF, ni celui de la LCR (même rebaptisée NPA). Leur idéologie, leur dogme sont bien trop ancrés, ficelés et formulés pour être modifiés par de « nouveaux entrants ». Par contre, admettre qu'il est possible de fédérer une partie des forces vives qui existent à l'intérieur et à l'extérieur de ces partis autour d'un projet commun, d'un projet urgent, semble éminemment souhaitable.
    Bien des citoyens de gauche sont prêts à franchir le pas... mais nombreux sont ceux qui refusent, en tant que tels, les appareils que constituent aussi bien le PCF que la LCR.

    C'est pourquoi, la proposition de Jean Luc Mélenchon, loin de principes dogmatiques est intéressante, c'est pourquoi, je n'ai pas tout à fait la même interprétation que vous de la décision qu'il a prise... pardonnez-moi.
    Il me semble avoir compris qu'il appelait à penser en commun les moyens de lutter contre ce capitalisme financier responsable des désastres humains, sociaux, écologiques, culturels, démocratiques...
    Il me semble avoir compris que le projet de société restait à construire mais que cette construction se ferait de bas en haut et non de haut en bas.
    Si, lors du meeting inaugural de samedi 29 novembre dernier, la Bolivie d'Evo Moralès était représentée, c'est parce qu'elle est symbolique d'une manière singulière de concevoir l'exercice du pouvoir. (« Dirigeants vus comme simples porte-paroles des bases »; « dirigeants devant travailler avec et pour le peuple »; « dirigeants qu'on révoque s'ils trahissent le peuple »; « conception de la communauté (assimilée au peuple) qui décide et à laquelle rien ne doit résister ». Autrement dit, gouvernement démocratique véritable dans lequel l'intérêt général prime sur tous les intérêts particuliers. (cf. Hector Ulloque Franco et Manuel Ruiz Montealegre, Hatos Evos aqui hay, los cocaleros del Chapare, documentaire présenté et primé lors du festival latino-américain de Biarritz.)
    Si, lors de ce même meeting, la parole a d'abord été donnée aux « petits », si les « leaders » ne sont intervenus qu'en fin de débats, cela me semble être un symbole important... cela va dans ce sens de la démocratie, telle qu'elle est perçue par les Boliviens...

    Ainsi, lorsque vous écrivez, dans votre « lettre ouverte à Jean Luc Mélenchon », datée du 11 novembre que son « choix », même s'il « est respectable », « ne paraît pas prendre en compte les défis de ce siècle », qu'il « ignore que la question sociale comme la question écologique trouvent leur origine dans le capitalisme et que c'est ce capitalisme qu'il faut combattre et non pas seulement sa version néolibérale actuelle », je crois avoir entendu tout autre chose dans les diverses prises de paroles à Saint Ouen, ce samedi 29 novembre. Toutes ces questions-là ont été évoquées et développées, et données comme objectifs de travail prioritaire à ceux qui voudront bien s'en saisir dans le parti naissant.
    Lorsque vous écrivez qu'en « privilégiant un partenaire » Jean-Luc Mélenchon plaçait sa « démarche et ceux qui vont » le « suivre dans la dépendance d'un PCF crispé sur la survie de son appareil et de ses élus », je n'ai pas, mais peut-être suis-je naïve, compris tout à fait cela. Il m'a semblé que des rencontres avaient été programmées avec toutes les composantes de l'arc des gauches de gauche, appareils, mouvements, courants de pensée, forces syndicales... Du reste, dans la salle et parmi les intervenants, existaient des représentants des courants différents. Il est vrai, cependant, que si ce nouveau parti de gauche faisait bloc avec le seul PCF, il serait mort-né... tant les citoyens de gauche qui nous entourent pensent, à juste titre, que le PCF est l'un des principaux, (sinon le principal) responsable de l'échec des collectifs unitaires.

    Donnons-nous un peu de temps pour mûrir ce beau projet... Ne condamnons pas ce parti naissant avant de lui avoir donné les moyens de naître réellement.
    Je vous considère comme un penseur remarquable, comme un homme de gauche véritable et intègre, c'est pourquoi votre jugement premier m'inquiète beaucoup. Je suis persuadée, mais je me trompe peut-être, que les Français ont besoin de se ré approprier le politique, mais que cette appropriation ne peut se faire que si l'on offre à la base les moyens de s'investir. La situation de crise actuelle est telle que nul n'en sortira indemne. Les corps constitués, préoccupés par leurs idéologies, leurs appareils, leur volonté de compter leurs élus ne peuvent plus (à quelques détails près) répondre à la demande du peuple ni aux exigences du combat contre le système capitaliste. Ce que j'ai cru comprendre de la démarche de Jean-Luc Mélenchon me semble compatible avec ce besoin réel de « la France d'en bas » (si « chère » à Raffarin!) et me semble prendre en compte les dimensions écologiques, culturelles, sociales et de lutte contre le capitalisme (étant donné que tout est étroitement lié). Bientôt, d'ailleurs, si nul ne bouge, si nous ne prenons pas tous part au « combat », la France ne sera que cela... mais, encore plus « en bas »...
    Je ne crois pas qu'il soit question de rééditer les erreurs de la gauche plurielle: la gauche plurielle était celle des appareils qui, même s'ils admettaient quelques concessions réciproques, restaient tributaires de leurs idéologies d'appareils. Les temps étaient différents. Certains ont cru pouvoir se satisfaire d'accompagner le capitalisme et non de le contrer. Je ne pense pas qu'il soit possible de refaire aujourd'hui de telles fautes... La droite, le centre, le PS social-libéral, sont capables de pactiser... mais pas le PG... Tout est à créer dans ce nouveau parti. Tout est à créer à partir de la volonté populaire. La tâche est immense... Nous avons perdu tant de temps!
    En écrivant cela, je ne crois pas m' « intoxiquer d'illusions », mais je pense que l'urgence sociale, écologique, démocratique, culturelle est telle qu'il n'est plus permis d'attendre. Les chaînes commencent à être insupportablement lourdes! C'est pratiquement une question de survie!

    Si je m'autorise à interpréter une partie de votre propos, c'est parce que, ce que j'ai lu de vos livres et publications, entendu lorsque vous êtes intervenu lors de différents meetings, me conduit à penser que peu de choses graves vous séparent, Jean-Luc Mélenchon et vous, et que le combat que mène chacun de vous deux procède du même principe, de la même volonté... J'ai l'impression que vous êtes, l'un et l'autre, des hommes de parole, des hommes dignes de foi, des hommes engagés, dans le bon sens du terme..
    J'avoue que pour la première fois (et je ne suis plus jeune, loin de là), j'ai l'impression que quelque chose se crée, quelque chose qui peut permettre de changer la marche du monde... quelque chose qui me donne envie d'adhérer à ce parti. J'espère ne pas me tromper, ne pas fonder trop d'illusions, mais le meeting inaugural de samedi dernier, la teneur des discours, leur diversité d'approche m'a redonné l'espoir.
    Je tenais à vous offrir ma compréhension des faits, mon interprétation qui s'écarte un peu de la vôtre, mais qui vise à trouver un équilibre souhaitable pour toute cette gauche en mal de gauche véritable...
    Cordialement vôtre.
    Anny Paule

  29. Le protectionnisme ? Pas demain la veille ! dit :

    Le 15 novembre 2008, le G20 a réuni les chefs d’Etat des 19 pays les plus industrialisés, et aussi le président de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet.

    Les 19 chefs d’Etat, ainsi que le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet, ont écrit la conclusion du G20 : ils se prononcent pour le libre-échange mondial généralisé. Ils refusent de créer le moindre protectionnisme. Je cite la conclusion du G20, page 7 :

    « Nous soulignons combien il est vital de rejeter le protectionnisme et ne pas nous
    replier sur nous-mêmes en ces temps d’incertitudes financières. À cet égard, dans
    les douze mois à venir, nous nous abstiendrons d’ériger de nouvelles barrières à
    l’investissement ou au commerce des biens et des services, d’imposer des
    nouvelles restrictions ou de mettre en œuvre des mesures de stimulation des
    exportations contraires aux règles de l’OMC. »

    http://fr.ambafrance-us.org/IMG/pdf_Declaration_washington.pdf

    En clair : vive la concurrence entre tous les salariés du monde entier !

    Vive la concurrence entre les salariés français et les salariés chinois !

    Vive la concurrence entre les salariés français et les salariés indiens !

    Vive les délocalisations !

    Vive la désindustrialisation de la France !

  30. Le protectionnisme ? Pas demain la veille ! dit :

    Le 15 novembre 2008, le G20 a réuni les chefs d’Etat des 19 pays les plus industrialisés, et aussi le président de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet.

    Les 19 chefs d’Etat, ainsi que le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet, ont écrit la conclusion du G20 : ils se prononcent pour le libre-échange mondial généralisé. Ils refusent de créer le moindre protectionnisme. Je cite la conclusion du G20, page 7 :

    « Nous soulignons combien il est vital de rejeter le protectionnisme et ne pas nous replier sur nous-mêmes en ces temps d’incertitudes financières. À cet égard, dans les douze mois à venir, nous nous abstiendrons d’ériger de nouvelles barrières à l’investissement ou au commerce des biens et des services, d’imposer des nouvelles restrictions ou de mettre en œuvre des mesures de stimulation des exportations contraires aux règles de l’OMC. »

    http://fr.ambafrance-us.org/IMG/pdf_Declaration_washington.pdf

    En clair : vive la concurrence entre tous les salariés du monde entier !

    Vive la concurrence entre les salariés français et les salariés chinois !

    Vive la concurrence entre les salariés français et les salariés indiens !

    Vive les délocalisations !

    Vive la désindustrialisation de la France !

  31. on nous fait les poches pour renflouer renault, bouygues et consort et les banques.

    une logique de sauvetage du capitalisme alors qu'en france ce systeme en lui meme se porte bien tres bien n'oublions pas au premier semestre 2008 l'ensemble des sociétés du cac40 ont annoncées 50 milliards d'€ de bénéfices.

    mais le desastre social lui ne date pas d'aujourd'hui mais de fort plus loin, du début du chomage en france, auquel on peut rajouter ensuite la creation du rmi, de la prime pour l'emploi pris sur nos propres impots pour donner a ceux n'ayant rien ou si peu et mr hirsh en creant le rsa en rajoute une petite louche de plus.

    nous avons devant nous un combat a gagner celui d'une vie decente pour tous ou le monde economique devra contribuer et non le faire faire a chaque fois par la masse des electeurs qui ne sont nullement la cause d'un pouvoir d'achat desormais inexistant pour beaucoup, de logements sociaux manquant en france, du chomage de masse de notre pays, de la pauvreté.

    la france a besoin d'une autre politique pour les citoyens et par les citoyens et la place existe pour que le PG en soit le moteur en remettant en cause certains acquis qui sont devenus des privileges mais qui coute pas a ceux qui en profitent mais au autres, a force de cela le gateau pour ces derniers a partager devient de plus en plus petit alors qu'helas nous sommes de plus en plus nombreux.

    et lorsque l'on voit en europe certains pays qui y sont rentrée desormais eux aussi entrainer dans ce système invertueux hyper-capitaliste et ou tout est fait pour la richesse de quelque uns, sans se soucier de ceux qui perdent leur emplois de la maniere ou ils vivent, il y a la aussi possiblité de pouvoir élargir dans cette europe les gens pour un grand rassemblement et cela des 2009 pour les elections européennes

  32. langue-rouge dit :

    La réponse de Annie Paul à RMJ est révélatrice à mon sens de la persistance des illusions créées par la campagne du Non de gauche et par la tentative de candidatures unitaires.
    D'abord, je faisais partie de ces militants de la LCR qui se sont battus jusqu'au bout pour trouver une solution commune et si aujourd'hui malgré tout ce que je peux reprocher à la direction de la lcr de l'époque j'y suis encore et participe au NPA, c'est parce que j'ai su faire la part des choses.

    Une première chose m'agace dans cette lettre d'Annie Paul, c'est cette fâcheuse tendance à renvoyer dos à dos les "appareils" de la LCR et du PCF.
    Si le PCF dispose bel et bien d'un appareil, dire que la LCR 3000 militants à l'époque et une vingtaine d'élus municipaux (plus de 50 aujourd'hui) est dotée d'un appareil est assez fort de café.
    Votre naïveté sur la virginité du PG fait plaisir à voir mais elle ne saurait cacher le fait que le PG dispose dès aujourd'hui de plus d'élus que le NPA, des élus qui tous sans exception ont été élus sur des listes PS.
    Il leur reste à démontrer jusqu'où ils sont prêts à aller aux prochaines élections notamment dans leur rupture avec le PS.

    Force est de constater que si la LCR et le NPA sont à vos yeux dotés d'un "appareil" comme vous dites, je ne vois pas par quel miracle le PG n'en serait pas aussi doté d'un bien plus conséquent.

    Il y a autre chose qui m'agace, c'est cette propension à résumer l'échec des candidatures unitaires au choix des directions de la LCR et du PCF. Elles ont leur responsabilité mais les autres aussi.
    L'illusion entretenue par le pcf à dessein de ce score à 2 chiffre assez miraculeux et même du renversement du rapport de force électoral avec le ps a poussé de trop nombreux militants à coller à l'orientation de la direction du pcf sur le rapport au ps et à renvoyer dans les cordes la lcr.
    Un choix a été fait entre l'orientation ambigüe de la direction du pcf et celle plus claire de la direction de la lcr. Tous ceux qui ont juré à l'époque aux militants lcr qu'il n'y avait aucune ambigüité ont du manger leur chapeau par la suite quand Bové est allé à la soupe et quand le pcf a renouvelé ses accords avec le ps, quand des alterékolos en région parisienne ont participé à des coalitions avec le modem, quand des communistes unitaires ont fait de même à Aubagne et quand systématiquement les communistes unitaires refusaient des fusions techniques avec des listes lcr.

    Je comprends qu'il y ait des désaccords sur le bilan à tirer de cette période. Mais faire de la politique en taxant les uns (la LCR et le NPA surtout) de tous les vices et les autres (Mélenchon et le PG) de toutes les vertus n'est pas la meilleure manière de discuter et d'avancer.

    Personnellement dans le NPA je fais partie de ceux qui argumentent pour qu'on discute avec Mélenchon et le PG. Mais je ne suis pas naïfs non plus. Mélenchon a choisit délibérément d'aller d'abord voir la direction du pcf avant même de prévenir celle du NPA. Il a un partenaire privilégié, il l'a réaffirmé à plusieurs reprises, et ce partenaire comme tout le monde le sait est très loin de ne vouloir que du bien au NPA. La lecture de l'Huma au lendemain de l'accord était très révélatrice des vertus que pouvait avoir cet accord pour la direction du pcf: une arme anti-NPA.
    Rien n'empêchait Mélenchon pour que la confiance s'instaure de rencontrer tous ses éventuels partenaires avant de prendre une décision et d'instaurer plus de transparence dans la démarche.
    Le fait que cette même direction du pcf qui a signé l'accord avec Mélenchon vire tous les communistes unitaires du CN (eux qui pourtant affirment clairement depuis longtemps qu'ils veulent des convergences entre toutes les forces à gauche du PS) laisse entrevoir que pour elle en tout cas, cet accord pourrait être une manœuvre.

    Pour ce qui est de Mélenchon, il n'a peut-être pas les mêmes intentions que la direction du pcf mais la méthode qu'il a choisit, discuter à huis-clos avec le pcf, signer un accord puis appeler le NPA à les rejoindre, n'est pas la meilleure manière de nouer des relations de confiance avec le NPA.

  33. seb dit :

    TRES IMPORTANT !!!

    **Lisbonne : le commissaire Irlandais...Contre un nouveau référendum !

    http://www.openeurope.org.uk/media-centre/summary.aspx?id=738
    Même si c'est pour sauver sa place, décision courageuse !

    **Audiovisuel :

    L’article 8 du projet de loi sur l’audiovisuel public a été adopté hier par l’Assemblée nationale. C’est celui qui prévoit que les dirigeants de France Télévisions et Radio France seront nommés en Conseil des ministres après avis conforme du CSA et accord du Parlement à la majorité qualifiée des 3/5e, et pourront être également être révoqués par le chef de l’Etat, ainsi que ceux de l’audiovisuel extérieur du système (RFI, France 24, TV5).

    L’article a été adopté par 42 voix contre 21 et 2 abstentions. (Rappelons qu’il y a 577 députés.)

    En attendant, à France 24, la normalisation suit son cours, avec le limogeage d’Ulysse Gosset pour défaut de cirage de pompes.

    Monsieur Mélenchon...Pourquoi ne pas proposer un référendum sur : êtes vous favorable à ce que le Président de la République décide de la nomination du patron de la télévision publique ?

    Selon un sondage paru il y a deux semaines, 94% des Français sont contre ! Quel coup magistral - contre Sarko - se serait si :
    --le PS
    --le Modem
    --le PC
    --les Verts
    --votre nouveau parti

    S'alliaient pour obtenir un référendum sur la question ! Enfin une vraie victoire !

  34. marsouin dit :

    Sarko est en train de mettre en place, sous figure de sauvetage, un système où ce sont les travailleurs qui vont souffrir le plus (salaire bloqué, petite retraite, chômage,précarité, temps partiel, travail le dimanche, etc, etc)
    qui vont non seulement bosser pour faire leur misérable paye pour survivre,
    mais en plus "jouer" les sauveurs des patrons par le biais de toutes les aides de l'état qui ne sont que le résultat détourné du fruit de notre travail (salaire bloqué, charges, impôts),
    tout en permettant aux patrons d'embaucher le personnel au SMIC et de l'y maintenir pour profiter des exonérations de charges !

    Pourquoi ne pas demander à tous les gros actionnaires de mettre la main à la poche ?

    Pourquoi EUX garderont-ils leurs 20 % de bénéfices en fin d'année ?

    marre y en a marre !

    Viva Révolutiona !

  35. Et encore 4 ans à supporter Sarko et peut être 9 c'est selon comment les veaux irons voter, c'est loin 9 ans comme dit le Pére marteau.
    A moins qu'on se fasse une java d'enfer comme disait Boris Vian qu'on se bouffe le tripes de l'évêque qui promet aux pauvres le bonheur au ciel, et qu'on se farcisse les rognons du général.

    Vlan, je rêvais, je rêvais d'un monde meilleur ou le smic serait à 1500 euros net, un monde sans Christine Boutin, sans Sarko, un Monde dans lequel on aurait gardé Rama yade pour brunir un peu la France, elle serait devenue notre nouvelle Marianne, elle est si jolie, un autre monde quoi ou il n'y aurait plus de Pauvres, les pauvres auraient des talbas plein les fouilles, un vrai conte de fée. Un monde finalement ou quand on s'emm**** on se mettrait pas au clavier pour emm****r le mec d'en face qui pense pas tout à fait les mêmes choses que nous au même moment.
    On serait en VIe République et même si ce n'est pas pour demain, on a bien le droit de rêver ;
    Salut les nanas, salut les mecs,et n'oubliez pas le "Café du Pauvre"
    c'est gratis tous les jours

  36. Hold up dit :

    A propos de journalistes... sachons saluer ceux qui ouvrent leur gueule et risquent un jour d'être virés :
    Ce matin, la palme à Thomas Legrand sur France inter - Bravo M.Legrand. Continuez comme ça, c'est très rafraîchissant. Cela nous change des vieilles momies comme Alain-Gérard Slama sur d'autres ondes... Un peu d'air frais, ça fait du bien, dans cette atmosphère glauque et saturée de miasmes nauséabonds.
    Thomas Legrand. On s'en rappellera.

  37. dark cat 911 dit :

    C'êtait mon premier meeting politique, ce fut un grand moment. Surtout quand on arrive en retard, et que la liesse vous accueille parce que les applaudissements et les vivats débordent du gymnase et roulent sur la Seine. D'abord, il faut être attentif au choix des mots (voir le bouclier social).Sous jacent à ces débats on trouve la perte de repères politiques.Aussi pourquoi ne pas cesser de parler de l'Europe pour dire "Bruxelles"? L'Europe fait toujours rêver ceux qui ne connaissent pas la Commission...

  38. seb dit :

    De l’eau dans le gaz

    « Il ne doit pas y avoir de nouveau référendum sur le traité de Lisbonne. Le peuple irlandais a dit non, et cette décision doit être respectée, et aussi par nos partenaires. Plus de 53% de l’électorat irlandais l’a rejeté, et une part considérable d’entre eux étaient des gens qui n’avaient pas voté lors des élections générales irlandaises en 2007. Par conséquent les gens ont pris la question très au sérieux. Cela doit être respecté. »

    Qui a dit cela ?

    Incroyable mais vrai : c’est le commissaire européen irlandais, Charlie McCreevy (dans le Sun, édition irlandaise, du 3 décembre).

    Un borgne au pays des aveugles faut croire !

  39. jean estivill dit :

    langue rouge:que pensez vous du poi? ceux qui l'ont rallié ne sont jamais allés chercher leurs 500 signatures au ps,n'ont jamais accepté le financement étatique,n'ont pas appelé à voter miss people-ségolène au 2 ème tour,bref si on cherche plus propre que propre...allons !la bonne méthode est celle de Jean-Luc Mélenchon cherchons ce qui nous rassemble,veut-on gouverner et pour cela redonner sa souveraineté au peuple en rompant avec l'europe de ceux qui ont mis en place ou laisser mettre en place le traité de lisbonne.Si c'est le cas "front commun" comme d'autres disaient autre fois front unique pour les européennes....ce sera une grande avancée,çà vaut la peine,non?

  40. Carol DEBY, Liège dit :

    Votre président est fantastique ! Il perfectionne la logique que Bush avait péniblement bricolée.
    Amis français, soyez fiers !

    http://www.mediapart.fr/club/edition/anti-buzz/video/041208/nicolas-sarkozy-tout-est-une-affaire-de-dosage

  41. Carol DEBY, Liège dit :

    @post 29
    Je suis également étonné par l'évolution de Jennar.
    Moi aussi je me suis servi de sa brillante argumentation (celle du Journal du Mardi, périodique belge), pour combattre les OUIstes de gauche, en 2005.
    A en croire ses déclarations dans
    http://www.collectifdu29mai.org/Entretien-avec-RM-Jennar-la-crise.html
    il serait favorable à la création du NPA, le nouveau part anticapitaliste et éco-socialiste. Mais cela n'empêche pas qu'au moment d'une grande décision, les
    diverses sensibilités de gauche se rassemblent pour faire un nouveau Front populaire, qui ne tournerait pas nécessairement mal.
    Jennar semble effrayé par la puissance de la droite européenne.
    Rappelez-vous, il y a dix ans, les USA nous semblaient invincibles.
    Vous le croyez toujours en 2008 ?
    Avanti popolo !

  42. Fabrice dit :

    A Jennifer(et aux autres)
    Remettons plutôt en cause la place-démentielle-de la voiture dans cette société. La prolifération de l'automobile à tous azimuts est une des plus monstrueuses sottises de ces dernières décennies: combien de lieux rendus invivables à cause de la bagnole (bruit permanent des moteurs, pollution, disparition des commerces dans les centre-villes)? Combien de terres sacrifiées? Combien de petites lignes de train démentelées? Combien de morts de cancers et d'accidents de la route?
    L'automobile de masse rend toute société invivable: nul projet politique respectueux des hommes ne peut faire l'économie de cette constatation, surtout à l'heure où l'on retire à des millions d'hommes leur subsistance pour remplir des réservoirs...

  43. Du Marteau dit :

    Travailler + pour gagner + en plus du net d'impôt pour le +
    En 2007 un hold up à main armée avait soulagé des joaillers parisiens de 10 millions d'euros de bijoux et autres pierreries ;
    2008 un nouveau hold up, il y a tout lieu de penser, commis par le même groupe a soulagé cette fois de 80 millions de pierreries et bijoux des joaillers français.
    Il y en a qui gachent les nouvelles dispositions sociales on avait dit plus mais pas 8 fois plus.

    + de pouvoir d'achat, je serai le Président du pouvoir d'achat !
    De source très officelle, on vient d'apprendre que les fabricants de PQ se sont mis d'accord pour diminuer leurs prix de 10 à 20% et ce en ajoutant un plus de produits gratuits exemple: à 8 rouleaux on ajoutera 2 rouleaux gratuits,.
    Cette décision vient d'être prise à la suite de l'arrivée de la nouvelle Gastro-entérite (la chiasse comme disait Michel Coluche qui me manque beaucoup à vous aussi sans doute).
    Avec "Lotus plus " 20% de plus de chance de ne pas se mouiller les doigts.

    Patrick Devedjian qui avait été oublié lors de la remise des prix, devient par décision présidentielle Ministre de le Relance du Plan, ce fameux Plan qui comme toutes les fois qu'on le lance tombe à côté, cette fois au moins si le prochain plan tombe comme les précédents à côté de la plaque, le coupable est déjà désigné.
    Hortefeux à bout portant et à volonté se trouve remisé à la tête de l'UMP (Union pour le Massacre du Peuple) à la suite d'une proposition d'une candidature ResF au ministère de l'intérieur, on peut dire maintenant qu'il ne s'agissait que d'un bruit de couloir fermée à clef et a double tours.
    Pour un remaniement c'est un remaniement,
    La Jolie Rama Yade on ne sait pas si elle saute, par contre on sait qui....... est son compagnon c'est un PS conseiller d'un Président de Région PS.

    Christine Boutin avec son beau sourire de pénitante qui revient comblée du pélerinage à Saint Jacques de Compostelle, resterait ministre de la joie d'être heureux en famille

  44. Wieland dit :

    ON VOIT CE QUE FONT ET OU NOUS MENENT LES BANQUES QUI SONT DES INSTITUTIONS PRIVEES,

    NOUS DEVONS RECLAMER et c'est URGENT

    "STOP AUX PRIVATISATIONS TOUT DE SUITE" ! ! !

    Les privés dépouillent et spolient mais ne font rien. Ils ne réinvestissent pas dans l'entretien et le développement. Ils ne redistribuent pas les richesses produites par leurs personnel surexploités.

  45. Pierre L dit :

    à curtillat andré (5 décembre 2008 à 7:41)
    ...véhémence stylistique...
    J-A-D-O-R-E. Merci !

  46. seb dit :

    Charlemagne (cf infra) estime que le comportement du président Klaus est "désagréable, à un degré inhabituel pour un chef d'Etat" (prenant pour exemple un déjeuner houleux avec des ambassadeurs de pays de l'UE).

    Mais Klaus revendique entre les lignes cette attitude, qui a un sens politique : celui ci en effe explique combien la connivence entre les élites politiques de l'UE répugne au président tchèque.

    "Ce phénomène est celui d’une sorte de camaraderie. Ces gens-là vont constamment à Bruxelles, ils se connaissent, ils parlent de leurs femmes et de leurs enfants, de la façon dont ils passent leurs vacances… Grâce à ces sommets interminables, les politiciens de cette espèce sont plus aimables avec les politiciens des autres pays européens qu’avec les citoyens de leur propre pays."

    http://www.economist.com/world/europe/displaystory.cfm?story_id=12724780

  47. MelanchonEtGoogle dit :

    Sans vouloir être parano, il se passe des choses louches du côté de google: il semble que les journalistes de l'AFP ou bien Le Figaro, s'est payé une première ciation de google, pour afifcher le communiqué de "l'intersyndicale des journalistes".

    A suivre, en tout cas la machine propagandiste s'est déja mise en route...

  48. seb dit :

    Alors détaillons un peu. Tout se barre, tout va dans le mur. La France résiste mais la France peu difficilement faire quelque chose avec à sa tête des personnes aussi incompétentes !

    Au lieu de nous parler de plan "fameux" les médias feraient mieux de dire "plan fumeux" ! Sinon "foireux" !

    Ce "plan"ne sert qu'à une chose : occuper l'espace médiatique !

    Nicolas Sarkozy indique sa volonté de relancer les investissements publics à hauteur de 11,5 milliards d’euros, notamment pour les grands projets d’infrastructures.

    Certes, il est – enfin – grandement nécessaire de relancer les projets d’infrastructures, les seuls vrais projets d’envergure publique qui dimensionnent la richesse d’un pays.

    Pour cela, il y a notamment les contrats de projet Etat-Région (CPER) dont le dernier couvre la période 2008-2013.

    Les CPER sont bouclés depuis 2008 et sont aujourd’hui en phase de mise en œuvre.

    L’injection annoncée de 11,5 milliards (même si 2,5 milliards sont issus des collectivités locales et 2,5 autres des entreprises publiques mais passons) constitue donc ni plus ni moins qu’une demande d’accélération d’engagement de crédits, ceux-ci n’ayant pas été débloqués quand les acteurs locaux les demandaient, et ne peuvent l’être en l’état sans que les études et autres travaux préliminaires aient été achevées !

    Avancer une ligne budgétaire ne fait pas construire une ligne à grande vitesse (LGV) d’un coup de baguette magique. Cela fera peut-être sans doute plaisir à Bouygues, Vinci, Eiffage et Consors pour relancer leur business mais ne changera pas grand-chose pour les « sous-traitants » déjà sollicités pour ces projets.

    Bref...Les copains du Président récupèrent des commandes...Mais le salarié moyen, sinon l'ouvrier, peu continuer d'attendre !

    De plus, les effets sur l’économie réelle ne se verront que d’ici 2 à 3 ans (juste pour la campagne présidentielle tiens donc!) minimum, les projets d’envergure « CPER » ne pouvant se mesurer qu’à moyen terme sur l’économie, si tant est que l’on ne revende pas les infrastructures lorsqu’elle viennent à rapporter de l’argent à l’Etat (cf autoroutes).

    Il y a aussi les « redites » sur le plan Campus, celui-là même qui devait s’appuyer sur 5 milliards d’euros issus de la vente des actions EDF, elles-mêmes vendues à 3,7 milliards du fait de la baisse des cours, et ces 3,7 milliards replacés sur d’autres actions/placements dont les intérêts sont sensés alimenter les projets… Bref ce n’est pas 5 milliards, mais de malheureux intérêts sur une somme qui a fondue en bourse qui sera réellement utilisée. Les campus peuvent donc toujours attendre !

    Enfin les 1,4 milliards pour l’armement, très utiles pour le développement humain, ainsi que les 8 milliards de prêts pour les « PPP » où participent Bouygues, Vinci… bref les mêmes. Merci Monsieur le Président !

    L’anticipation du remboursement par l’Etat de11,5 milliards d’euros de dettes (crédit impôt-recherche, TVA, impôt sur les sociétés) aux entreprises afin "d’améliorer leur situation de trésorerie" va pleinement en ce sens.

    Il s’agit ni plus ni moins que de différer les taxes à percevoir et d’anticiper des reversements de « trop perçu » afin de donner aux entreprises plus de liquidités.

    Cela n’a aucun effet à moyen terme puisque la ligne budgétaire ne change pas : les entreprises doivent toujours verser des taxes et l’Etat aligner ses comptes.

    A court terme, cela donne une impression de trésorerie et peut éviter les effets « à découvert » : ce levier reste « marginal » face à la situation initiale posée.

    On notera en complément « règlementaire » la disposition consistant à faire exploser les seuils des marchés publics : une disposition qui passe inaperçue mais qui risque de faire très mal à moyen terme.

    L’idée de N.Sarkozy étant de faire sauter les plafonds des appels d’offre (206k€ à 5,15M€) pour faciliter la commande publique.

    Le problème étant, que s’il existe des marchés publics, c’est justement pour éviter que la commande publique ne devienne du pur clientélisme local. Les plafonds existent pour permettre l’accessibilité, la concurrence et la transparence de la commande publique, notamment pour les marchés importants.

    Faire sauter les plafonds n’est pas sain, ni pour les finances publiques, ni pour la transparence : cela amène à revenir au temps de l’ORTF… encore.

    Bilan : 23 milliards sont uniquement « avancés » sur le budget 2009 pour « porter » les projets et les entreprises. Cela ne change en rien la donne de fond, et finalement, n’aura que peu d’incidence budgétaire outre le fait de payer des intérêts sur les sommes avancées.

    Pour compléter les lignes un peu vide de ce plan, 3 milliards pour des dispositions « diverses » qui n’auront absolument aucun impact dimensionnant sur l’économie et permettront aux finances publiques de se creuser joyeusement un peu plus :

    - 200€ de plus pour les bénéficiaires de la prime pour l’emploi à plein (3 millions de bénéficiaires), c’est-à-dire une carotte pour les plus bas revenus d’activité

    - Une prime à la casse de 1000€ pour un achat de véhicule neuf (vous connaissez beaucoup de gens qui ont des vieilles bagnoles et achètent neuf leur véhicule ?) qui n’aura pour seul effet que de stimuler temporairement la demande sur un marché en baisse de 25% en 3 mois sur le plan Européen.

    - 300 millions d’euros sous forme d’appui aux trésoreries des constructeurs automobiles (je n’ai pas tout suivi sur ce point)

    - Une nouvelle exonération des cotisations sociales pour les embauches entre 1 et 1,6 SMIC en 2009 (comme ça au moins c’est clair ; les revenus sont plafonnés) succédant à toutes les autres exonérations du même ordre (et peut-être même est-ce une répétition)

    - 500 millions pour la mise en œuvre du « Contrat de Transition Professionnel », faut-il encore que ce contrat ait du contenu.

    - le doublement du Prêt à taux Zéro pour l’achat d’un logement neuf en première résidence principale (sans doute la moins pire des mesures même s’il s’agit d’une rustine qui pourrait alimenter les prix élevés) ainsi que le rachat de 30 000 logements à des promoteurs déjà annoncé en novembre et qui risque de s’avérer hautement « casse-gueule »

    Bilan : 3 milliards dispensés en actions diverses et peu structurantes. Aucune action sur la fiscalité ou l’organisation de la sphère publique (dépense/recette). A peine une perfusion pour l’industrie automobile, celle-ci étant déjà sous morphine avec la prime « diesel-écolo ».

    Le grand absent : le Français moyen et son pouvoir d’achat.

    Aucune disposition sur les salaires (indirectement sur la fiscalité ou les taxes), aucune disposition amortissant les délocalisations et autres générateurs de chômage.

    Rien, si ce n’est du réchauffé qui ne fonctionne déjà pas.

    Un modèle à bout de souffle, depuis trop longtemps.

    Il suffit de lire rapidement ces points pour comprendre que les décisions majeures n’ont pas été prises.

    Elles ne l’ont pas été car l’Europe elle-même est frileuse quant à engager un plan de relance massif, entraînant les dettes publiques dans des fosses abyssales.

    Nicolas Sarkozy a voulu faire bonne figure, mais finalement il ne faut pas se tromper : l’UE – l’Allemagne en tête- ne souhaite pas réaliser un plan type « Obama » parce qu’elle n’est elle-même pas convaincue par ce plan et pense que celui-ci n’aura pas le même effet sur des économies historiquement plus rétives au changement et à l’adaptation en peu de temps.

    Seul le Royaume-Uni de G.Brown a fait le choix de « tenter quelque chose » parce que la finance au RU a pris une telle mesure sur la croissance qu’il n’était pas possible de ne rien faire.

    Il demeure néanmoins que l’Europe, et même l’économie mondiale, sont aujourd’hui face à un problème bien plus vaste que la simple question de « rustiner » un système qui touche ses limites : comment générer de la croissance durablement, sans réguler puisque les plus puissants ne le souhaitent pas, et sans crasher puisque les plus pauvres ne suivent plus ?

    Comment générer des richesses quand la production est captée par des économies où le coût du travail est 10 fois moindre, quand les profits sont captés par une minorité, quand les ressources s’amenuisent et que les frais de fonctionnement à l’identique explosent ?

    Comment assumer les charges d’un niveau de vie aussi « consumériste de ressources » sans en avoir les moyens depuis aussi longtemps ?

    Ces questions là, entre autres, Nicolas Sarkozy et tous ceux qui critiquent sans apporter de propositions auraient pu se les poser.

    Ils auraient pu alors avancer que les grandes dispositions de « relance » constitue avant tout à redonner du pouvoir d’achat aux individus, à axer l’action économique sur les ménages moyens, à focaliser sur les enseignements et le savoir dans l’éducation, à mettre le paquet pour corriger l’injustice fiscale, sociale ou spatiale de ce pays.

    Oui, le chef de l’état aurait pu faire le pari de croire qu’avec des ménages aux revenus du travail nettement plus élevés, notamment par une redéfinition profonde de la fiscalité, ceux-ci auraient à nouveau fait le choix de consommer. Et si ceux-ci revenaient à consommer, on pourrait les orienter vers des produits « éco-durables » que de nouvelles sociétés pourraient mettre en place, en France, générant alors des revenus, des emplois et des impôts pour l’Etat.

    Il est possible de relancer l’économie de la France, avec ou sans l’UE (avec c’est mieux) en se donnant les moyens d’engager des cycles économiques vertueux dotant les acteurs qui prennent des risques d’appuis pour réaliser leurs projets, leurs rêves et leurs entreprises.

    L’économie de Sarkozy, de Barroso et de Bush est une économie du passé, fondée sur des dogmes du passé, enseignés par des profs eux-mêmes alimentés par des repères du passé et conseillés par des spécialistes eux-mêmes acteurs de la chute de ce système : un problème ne peut être résolu par ceux-là mêmes qui l’ont engendré.

    A crise exceptionnelle, dispositions exceptionnelles, innovations et stimulations économiques exceptionnelles.

    La France comme la « vieille UE » ont besoin de modèles nouveaux pour imposer leur marque dans le monde. Il n’y a pas de leadership économique pour ceux qui suivent et ne prennent pas les devants.

    Si nous revendiquons une place au premier rang mondial, nous ne pouvons nous contenter de plans « cache-misère » et nous devons affronter la réalité en face :

    La crise de 2008 est l’occasion, historique, de changer nos modèles de vie pour aller vers d’autres repères de développement humain que la simple course au rendement et à la consommation à outrance de tout ce qui passe sous nos mains.

    L’argent ne fait pas tout, et ne peut être concentré sans occasionner la chute de tous.

    Qu’on le veuille ou non, notre monde est mortel (nous l’avons appris au 19ème siècle), nous savons dorénavant qu’il n’a d’avenir que s’il se fixe des limites et apprend à raisonner dans l’intérêt global.

    Saurons-nous un jour assumer notre destin et changer les choses pour un monde plus rationnel, plus équilibré et plus juste pour l’accomplissement de tous ?

    Nous en sommes encore loin.

    Mais si nous le voulons, nous le pouvons.

  49. citoyen 18 dit :

    « Si je suis élu, je ferai tout ce que j’ai dit » (M. Sarkozy, le 2 mai 2007). Consultez la liste et faites-vous votre idée.

    « Je veux être le président de l’augmentation du pouvoir d’achat. » (14 janvier 2007, porte de Versailles). En 2007, selon les mesures du Ministère de l’emploi, qui sont optimistes, le pouvoir d’achat global des Français a stagné. Depuis, avec l’accélération de la hausse des prix non compensée par la hausse des salaires, il a diminué.
    Réduire de 4 points les prélèvements obligatoires. Dès l’automne 2007, le document prévisionnel transmis à la Commission européenne pour la période 2009-2012 ne prévoit aucune baisse de ces prélèvements. Le gouvernement commence par nier qu’il oublie cet engagement. Le 27 mars 2008, François Fillon annonce, en substance, que cette baisse n’est plus à l’ordre du jour.
    Le 17 avril 2007, M. Sarkozy déclare vouloir « mettre la monnaie européenne au service de la croissance et de l’emploi » et s’engage à lancer des discussions à ce sujet avec ses partenaires. Un an après, rien n’a été fait et la question monétaire ne fait même pas partie des priorités de la présidence française.
    « La France n’a pas vocation à rester éternellement en Afghanistan » avait déclaré M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle, laissant ouverte la possibilité d’un retrait. Virage complet : le 26 mars 2008, il annonce devant le Parlement britannique sa décision d’envoyer un millier d’hommes supplémentaires.
    « Si je suis élu Président de la République, je ferai voter dés l’été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes ». On attend toujours.
    « Je demande la suspension de TOUTES les négociations avec la Turquie » déclare le candidat. Dès le 26 juin, des négociations sont ouvertes sur trois nouveaux chapitres en vue de l’adhésion, et la France décide de ne pas stopper le processus. M. Sarkozy souhaite aujourd’hui supprimer l’obligation constitutionnelle de tenir en France un référendum pour tout nouvel élargissement de l’Union.
    « Je créerai une fiscalité écologique pour inciter les Français à adopter des comportements vertueux, notamment une TVA à taux réduit sur les produits propres. » La fiscalité écologique est une des grandes oubliées du Grenelle de l’environnement.
    « Je prends l’engagement si je suis élu de créer des écoles de la deuxième chance dans tous les départements » (Nantes, le 15 mars 2007). Au lieu de cela, 11200 postes sont supprimés dans l’Education nationale.
    « J’augmenterai de 25 % le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. » (23 janvier 2007) Les retraités qui ont vu leurs pensions augmenter de seulement 1,1 % apprécieront.
    « Pour les lunettes et les prothèses dentaires, je propose qu’on porte les remboursements jusqu’à 50 % » (23 janvier 2007). Le 13 avril 2008, la ministre de la santé envisage le déremboursement total des lunettes par la sécurité sociale.
    Merci de nous envoyer vos contributions s’il vous semble que la liste est incomplète.
    Nicolas Sarkozy, le 5 avril 2004, à Chinon :
    " Je veux décliner ces deux valeurs que sont la confiance dans la parole donnée et le respect ;(...)J(e) (n’)(sic)ai pas envie de mentir aux Français, je pense que cela fait trop longtemps que le débat politique souffre d’un manque d’authenticité, d’honnêteté.
    "Il n’y aura pas de privatisation d’EDF et de Gaz de France. C’est clair, c’est simple et c’est net." (répété deux fois)


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