17nov 08

Deux communiqués ont tenu lieu de note sur ce blog. Comme ils ont été commentés ! Que de messages, que d’encouragements ! Les jours ont filé et les charges qui résultent de la décision de quitter le PS et de fonder un nouveau parti, le Parti de Gauche n’ont pas laissé une seconde de répit. Je ne dis pas que ce soit littéralement une seconde mais c’est de cet ordre, du moins pour ce que j’en ressens du moment où je me lève jusqu’à celui où je me couche. Ce dimanche permet une brève pause. Venir devant ce clavier est presque une obligation. Ce blog est-il toujours le même depuis que je me trouve devoir par ailleurs endosser une mission de porte parole d’une nouvelle organisation politique ? Je devrai définir un style à ce sujet. A moins qu’il ne se définisse de soi même, à mesure que j’irai sur ce nouveau chemin. A cet instant je veux seulement faire quelques commentaires de situation, par courtoisie pour ceux qui s’interressent à ce blog.

PAR LE HAUT

Pendant que roulaient nos affaires ici et que l’attention de bien des nôtres se concentrait sur les mésaventures de la gauche en général, et du PS en particulier, se tenait le G20. Celui-ci est une bien mauvaise affaire pour le monde. Il n’en est rien sorti qui vaille la peine d’un tel déploiement de moyens et de médias. Sinon l’illusion cosmétique d’une concertation des pays qui concentrent la richesse du monde. Au bout du compte rien ne s’est décidé qui soit mieux qu’une addition de bonnes intentions, d’ailleurs elles-mêmes très discutables, que chaque nation est chargée d’interpréter à sa manière. Rien n’est dit ni fait qui aille plus loin que ce que la puissance impériale des Etats-Unis d’Amérique est prête à accepter. C’est-à-dire rien qui aille contre la concurrence libre et non faussée. Dès lors la marche des évènements suivra son rail. La crise financière devenue crise économique va devenir une crise sociale et celle-ci, à son tour produira une crise politique. Les tensions qui se creusent dans les sociétés se creuseront de même entre les nations. Je n’en écris pas davantage à cet instant faute de temps pour le faire avec le soin que cela exige de moi. Je le mentionne cependant pour rappeler dans quel cadre prévisionnel s’inscrivent tous les actes que je pose avec mes amis du nouveau Parti de Gauche. Il s’agit pour nous d’affronter la crise de la société humaine dans laquelle le collaps du capitalisme nous entraine. Notre propos n’est donc pas seulement "politique" au sens habituel du terme. Il implique une vision de la civilisation et de la société qui doit succéder à celle dans laquelle nous vivons, la société du «tout marché» et du «tout marchandise», du chacun pour soi, de l’indifférence écologique. Pour l’instant cette exigence d’une refondation de la société n’est pas présente dans le discours politique dominant. Mais inéluctablement elle s’y installera, venant du commun des mortels qui se préoccupe du quotidien et butte de tous côtés sur les impasses concrètes que fabriquent le néo libéralisme et le capitalisme. Le scénario le plus envisageable est celui qui a prévalu en Amérique latine: un jour un incident met à nu ce fait que le système est à bout de souffle, qu’il ne permet plus d’assurer le quotidien minimum. On ne sait pas ce qui déclenche cet effondrement. C’est si divers! Une banque est en défaut de paiement? Un hôpital cesse de fonctionner, un réseau de transport se paralyse? Et le château de carte s’écroule. Un ami Argentin m’a dit un jour: «nous n’avons pas gagné parce que nous sommes les plus intelligents mais parce que les autres ont rendu ce pays invivable, y compris pour eux-mêmes!». Aux Etats-Unis des milliers de personnes dorment dorénavant dans la rue. Les suicides augmentent en flèche. La société est déjà asphyxiée en d’innombrables points. Le vote Obama est une tentative de sortie par le haut. Les commentateurs d’ici en font une question sans contenu social, une question de couleur de peau, et ainsi de suite. Le vote Obama est une réplique politique à la crise sociale. Cette réplique aura lieu ici aussi, en France et en Europe,  et ce ne sera pas une affaire de couleur de peau non plus. La création du "Parti de Gauche" est une tentative de sortie par le haut de la crise qui résulte de l’inutilité du PS en tant que parti dominant de l’opposition face au gouvernement des libéraux, au moment où ceux-ci et leur ombre portée social démocrate s’approchent du point où ils auront rendu ce pays aussi invivable pour eux que pour tout un chacun.

LA FIN D’UN MONDE

Du congrès du PS je ne dis rien que je n’ai déjà eu l’occasion de dire sur les médias qui m’ont donné la parole. J’observe que la gauche du parti socialiste a beaucoup flotté sur le contenu de ses positions et mis beaucoup d’eau dans son vin en vue de réunir une improbable unité autour de sa candidature. Henri Emmanuelli n’a pas hésité à dire que les trois motions étaient «d’accord sur l’essentiel» et qu’il restait «un petit écart sur l’Europe»… Benoit Hamon s’est ressaisi. Il affirmé son opposition à l’Europe du traité de Lisbonne et à l’alliance au centre parmi bien d’autres points. Certes cela ne le rend pas moins impuissant à peser sur le cours des évènements comme le démontre ce fait qu’un front a fini par se constituer autour de Martine Aubry, autant contre lui que contre Royal. On lui reprochera sans doute, en maintenant sa candidature, de favoriser la victoire de Royal. Mais il aura du moins sauvé l’existence d’une gauche au PS capable de contester de l’intérieur tout ce qui se décidera. Ce travail sera profitable pour prolonger les vagues de sortie de cadres et de militants socialistes vers le Parti de Gauche d’ici aux élections européennes. De plus, sa défaite va ouvrir les yeux de tous ceux qui croient qu’il est possible de faire mieux que du témoignage au Parti Socialiste. Je m’attends donc à une nouvelle vague d’adhésion au Parti de Gauche après le vote de jeudi et de vendredi prochain. J’attends avec impatience les cadres politiques qui viendront nous aider. Car la besogne ne manque pas et elle est exaltante. Je n’exclus pas que le jour vienne vite où Henri Emmanuelli lui-même et même Benoit Hamon finiront par être excédés du rôle de figurants auquel le système actuel du PS les condamne. Car avec l’élection européenne, tout le monde sera mis au pied du mur de ses convictions. A conditions d’en avoir.

Je ne finis pas ce court chapitre sans pointer à quel point l’élection du premier secrétaire au suffrage universel a faussé le sens d’un congrès socialiste. Dorénavant il est évident aux yeux de tous que le vote des textes ne fait plus la décision. La désignation du "chef" est tout. La présidentialisation du parti parvient à son terme. J’en reste là sur ce sujet aujourd’hui. Les votes de cette semaine au PS et leur suite pitoyable seront la meilleure des démonstrations à ce sujet … En toute hypothèse c’est la fin d’un monde dans cette organisation. Depuis le vote du 6 novembre le PS est un alien. Une page est tournée. Pas un instant je n’ai eu de regrets de ne plus en être, ni d’être à distance de la comédie du congrès à Reims. J’ai même réussi a rire en entendant tant d’entre eux parler gauchiste avec tant d’ardeur  ou bien pomper mes tours de phrases, expressions et analyses hier encore qualifiées de marginales. Quels pitres ! Je souffre surtout en pensant à tous ceux qui s’accrochent à leurs illusions et à ceux qui consentent, qui pour une médaille en chocolat, qui parfois pour occuper mon banc mis aux enchères, à se mentir à eux mêmes. Ils sacrifient leur dignité si chèrement bâtie dans la controverse à la pauvre religion du Parti qui remplace celle de leurs convictions dorénavant logée au Parti de Gauche.

UN TRAVAIL TRES CONCRET

Depuis une semaine les taches de constructions du Parti de Gauche nous dévorent sur pied. 4700 soutiens sont parvenus à l’heure à laquelle j’écris. Il faut trier, répondre, prévoir de toute urgence des rencontres locales et pour cela trouver des salles. Il faut aussi identifier ceux qui écrivent. Elus, citoyens, syndicalistes tant de gens sont là qui représentent une incroyable richesse de savoir faire et de compétences. Comment accueillir dignement chacun. Ce sont des courageux, des audacieux. Comment leur faire signe à chacun? Une lettre de liaison se met en place. Ce n’est pas idéal. Mais on ne peut qu’avancer par étape concrète. La première est notre meeting de lancement du parti le 29 novembre. Je pense que c’est un acte dont la portée symbolique est destinée à faire date. Nous le concevons de cette façon. Et c’est la réplique à ceux qui vont répétant: «vous n’êtes que deux» (Dolez et moi) quoiqu’ils sachent très bien qu’il n’en est rien. Cependant on ne doit pas laisser cela sans réponse. Il faut faire preuve de force pour entrainer. Le meeting sert aussi à cela. Ce dimanche soir on n’a toujours pas de salle. Un groupe de camarade passe son temps à téléphoner et visiter des lieux. D’autres visitent des lieux pour trouver le local du Parti. Des groupes se forment aussi qui se projettent directement dans l’action. Ils tractent le texte de la déclaration publiée sur le site du Parti de Gauche ouvert en début de semaine au prix de quelques nuits blanches. Bien sûr tout cela est organisé depuis Paris et par les équipes de militants politiques qui nous entourent Dolez et moi. Ce n’est pas l’idéal non plus. Mais comment imaginer dans un tel calendrier des réunions «démocratiques» pour décider de l’action? Le congrès fondateur du Parti de Gauche, en février prochain, définira les règles de fonctionnement. D’ici là nous ferons du mieux que nous pouvons en avançant. Nommer le Parti, lui donner des visages, entrer dans l’action : tout a dû commencer en même temps. Tout cela était indispensable pour être tout simplement identifiables, avec la dose d’imperfections et d’erreurs qui va avec ce rythme d’action et le fait que nous assumons personnellement, par la force de la situation, la responsabilité et l’initiative politique de cette action. L’important est d’être actifs contre la droite, sur le terrain. Le Parti de gauche est un Parti d’action. Il doit se donner la culture de l’action par opposition aux cénacles verbeux que nous avons subi au Parti socialiste mais aussi dans maints autres rassemblements. Dans le même esprit le Parti de gauche n’est pas une fédération de groupes petits et grands, de fractions et de collectifs. D’entrée de jeu, tous ceux qui rejoignent le Parti de Gauche y dissolvent leurs anciennes solidarités pour que chacun des arrivants puisse être à égalité de participation et de responsabilité, se fasse connaître et reconnaître pour sa propre valeur et contribution personnelle à l’action de tous. Chacun prends une tâche. Nous ne sommes pas un club de commentateurs. La plus petite participation compte. La force du parti de gauche viendra de l’implication personnelle de chacun de ceux qui l’intègre, de notre nombre, de la diversité de notre insertion dans la société. Tout cela est dessiné ici à grand traits. Le concret quotidien est bien sûr plus complexe. Je me contente ici de donner ma vision de ces questions. Ce n’est qu’une façon de voir. D’autres sont possibles évidemment. Mais ce n’est pas ici, sur ce blog que s’organisera ce débat. C’est sur le site du Parti de gauche et sous sa responsabilité, dans ses comités et ses cercles que tout se discutera et se décidera.

PROPOSER

Dans la mesure où je viens d’évoquer les aspects concrets du travail qui nous occupe j’ai évidemment reporté les mots que j’ai à l’esprit à propos des taches d’élaboration politique qui sont le cœur d’un Parti comme le notre. Ici évidemment c’est le règne absolu du collectif et de l’argumentation qui doit être la règle. Nous voyons bien cependant les écueils. Laisser la parole aux seuls premiers arrivants qui figeraient l’identité du parti, laisser se mettre en scène d’obscures querelles qui détournent du Parti la masse de ceux qui n’en ont pas le gout, d’un côté. De l’autre, et à l’inverse, tout improviser d’un jour sur l’autre sans jamais rien fixer qui soit identifiable et partageable par le très grand nombre. Un autre écueil est de vouloir en un seul coup fixer les formes définitives de la doctrine parfaite du parti parfait. Encore une fois je crois qu’il faudra être concret, c’est-à-dire inscrit dans un calendrier qui fait face aux évènements et s’efforce d’y répondre. Ensuite nous devrons éviter par-dessus tout le dogmatisme qui oblige chacun à être d’accord en tout et pour tout sur tous les points d’une doctrine pour pouvoir être membre du parti et admis à participer à son action. Une bonne façon d’avancer souvent est de partir de la préparation du programme. Dans notre cas ce serait une très bonne façon d’accomplir le travail sur nous même qui est aussi à l’ordre du jour. Car il s’agit de «réinventer la gauche» selon l’expression de nos camarades de Die Linke. Cela signifie que nous ne devons pas nous contenter de reproduire ce qui nous semble avoir été abandonné par le social libéralisme. Il s’agit de synthétiser ce que la société, ses mouvements et ses combats, ont mis à l’ordre du jour et d’ores et déjà bien abouti en termes de propositions. D’autre part nous savons aussi que nous ne pouvons plus ignorer la mutation intellectuelle que la crise écologique exige de nous pour être capable de répondre sérieusement à ce qui s’avance ! Si je cite cette question c’est parce qu’elle est le plus souvent l’angle mort des programmes de gauche et davantage encore de leur cadre de pensée. Encore une fois, mes lignes n’ont d’autres but que de donner une indication d’état d’esprit et certainement pas d’énoncer un programme ou une «ligne» car ce n’est pas ma responsabilité ni le lieu pour le faire. Surtout je voudrai stimuler l’idée d’une responsabilité individuelle devant ce qu’il faut accomplir et faire comprendre que chacun apportera beaucoup s’il part de l’idée qu’il lui revient aussi de proposer.

FAIRE FACE

Oskar Lafontaine, auprès de qui j’ai beaucoup pris conseil, m’a prévenu. Il faut s’attendre au pire en matière de contre offensive. Il a vu. Sitôt qu’il a quitté le SPD, il fut brocardé de toutes les façons possibles. On a souligné qu’il partait absolument seul de son parti. On a dit qu’il était devenu fou et dépressif depuis l’attentat qui avait failli lui coûter la vie. Puis qu’il était un instable comme le prouvaient ses trois mariages et l’âge de sa compagne. On a dit que les raisons de son départ étaient un prétexte car en réalité il voulait régler un compte personnel avec Shroëder.. On a dit qu’il était un hypocrite parce qu’il prenait des vacances coûteuses. Et ainsi de suite. "L’ennemi n’attaque jamais sur le programme, me dit-il, mais sur la personne". Pour la disqualifier. A bon entendeur salut. «Bon, lui demandais-je, est-ce qu’on a dit de toi aussi que tu est impraticable à cause de ton mauvais caractère?». Il a ri. Le camarade qui l’accompagnait a dit: «il a du caractère, ce n’est pas pareil!» François Delapierre qui était avec moi, a ri aussi. Il a dit «nous avons une idée de ce que cela peut être». Pour changer de sujet j’ai demandé: «que doit-on faire quand tout cela se déverse sur soi?». Oskar a répondu «il faut faire face". "Comment fais-tu ?", ai-je ajouté. Il a ri bien fort. "C’est simple: je ne m’en occupe pas!». Hum ! On va essayer.


555 commentaires à “Le jour d’après”
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  1. Nipontchik dit :

    @310: le discours de Sarko au congrès de l'UOIF il y a quelques années

  2. jennifer dit :

    309 Vive La laïque
    sauf que dans une guerre civile, les idées sont des armes dépassées!

  3. jennifer dit :

    @ La coordination
    Je souhaite entièrement le succès du PG et je suis désolée que le fait de parler de multiculturalisme et d'antiracisme divisent les gens du blog. C'est comme on disait avant au 19ème siècle: il ne faut pas poser la question des femmes car elle divise la classe ouvrière. Donc cela permettait de continuer à les considérer comme des citoyens de seconde zone, sans droit de vote et autres discriminations. Plus tard on a entendu les mêmes arguments en ce qui concerne les immigrés. Poser la question du racisme chez les travailleurs, ça divisait la classe ouvrière.
    J'ai la faiblesse de croire qu'au contraire poser cette question va unifier les gens en intégrant autour du PG les couches rejetées, opprimées, stigmatisées par l'islamophobie. Mais il faut que certains se nettoient les neurones et se débarrassent de préjugés, et de mauvaises conceptions (trop radicales) de la laïcité.

  4. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Mais qu'est-ce qu'on rigole, enfin on pourrait pleurer aussi de lire n'importe quoi, comme Jennifer qui dit :

    "309 Vive La laïque
    sauf que dans une guerre civile, les idées sont des armes dépassées!"

    Et 1789 ? Y'avait pas de guerre civile, et y'avait pas d'idées ?

    Personne chez nous n'a voté Sarkozy, alors que 14% de Cégétistes l'ont fait : cherche l'erreur.

    Nous jouissons d'être de tous âges, ça permet d'écrire moins d'âneries, dans un sens, puis dans un autre. Faut bien que jeunesse passe...

    Mais les vieux ne trépassent pas de suite et peuvent être chiants, mais pas tous, comme chez les jeunes, nous vous l'accordons.

  5. jennifer dit :

    Coordination
    Vous avez trouvé le mot que je cherchais "la liberté de conscience"

    Vous dites:"Nous avons écrit plus haut...qu’il fallait impérativement laisser à chacun sa liberté de conscience ; ce qui implique pour tous en démocratie non seulement de la respecter à un temps “t”, mais d’en respecter l’évolution.

    L’ostracisme est une horreur."

    Si quelqu'un veut porter un voile, ou croire en l'islam, c'est sa liberté de conscience.

    Ceci dit, bien entendu, je ne soutiens pas les fanatismes et fondamentalismes religieux. Mais la question n'est pas là. Au nom du fondamentalisme, on réprime toute forme de religion. Porter un voile n'a rien de fondamentaliste en soi. Comme dit Ramadan, c'est à la femme de choisir. Une femme musulmane sans voile est tout aussi bien musulmane qu'avec voile. Mais c'est à elle de le décider, pas à l'Etat de le lui imposer.

  6. jennifer dit :

    315 @ la coordination
    Je vous prie d'être respectueux quand vous argumentez contre moi. Je le suis envers vous.

  7. jennifer dit :

    Coordination

    Je ne traite pas vos positions d'âneries comme vous le faites des miennes, (pour ceux qui vont encore me taxer d'être parano)

  8. jennifer dit :

    Pour continuer sur la question de la liberté de conscience, je cite Bricmont dans "du bon usage de la laïcité"

    "Une des bases les plus fondamentales de "notre"droit, qu'on l'appelle "libéral", "bougeois", ou "occidental", est la séparation de la sphère publique et de la sphère privée; cette séparation repose sur l'idée que toute personne est libre de faire ce qu'elle veut, à condition de ne pas nuire à autrui. Par conséquent, l'Etat n'a pas à intervenir dans cette sphère"

  9. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Très Chère Madame Jennifer,

    Nous avons la faiblesse d'une conviction solide en ce qui concerne les femmes.

    Tant que certaines d'entre elles, une MINORITE, dont vous faites partie, décideront non seulement de l'extérieur, mais de la conscience profonde qui anime TOUTES LES AUTRES,

    - belles ou moins belles, jeunes ou moins jeunes, petites ou grandes, françaises ou non, "travaillant, ayant travaillé ou non" (sic), à un ou à quatre gosses, à un ou plusieurs maris, hétéro ou homo, handicapées ou non, sachant l'anglais ou non, ayant fait des études supérieures ou non, scientifiques ou littéraires, les probabilités sont infinies et m'obligent à arrêter... pour ne pas encombrer le blog, il y aura une ENORME INJUSTICE pour l'ensemble des femmes.

    Aussi, tant que 50% de femmes n'accèderont pas DE PAR LA "LOI", A TOUTES LES ELIGIBILITES POLITIQUES, beaucoup de voix risquent de manquer à vos petites minorités. Et les sanctions, en aucun cas NE DOIVENT ETRE DU FRIC !

    Lisez nos articles sur élections, participations, il y en a quatre à ce jour sur le blog :

    http://coordonne6.over-blog.com/

  10. jennifer dit :

    Ainsi au fur et à mesure des siècles cette conception "individualiste" du droit s'est imposée: on a le droit de penser ce qu'on veut philosophiquement, politiquement, de croire à qui on veut, de faire l'amour comme on veut etc... Ce n'est pas à l'Etat de nous dicter ces choses intimes. Cela relève entièrement de la sphère privée. Cette bataille pour une conception "libérale" de notre droit remonte aux Lumières voire même à la Renaissance.

    Bricmont continue: elle a permis l'extension de la liberté d'expression, "l'abolition des lois sur la sodomie et sur la décence, le droit à la contraception et à l'avortement, le droit à l'objection de conscience. Il est aussi à la base des droits des femmes, dont la subjugation aux hommes était également "justifiée" par la nécessité de sauvegarder la cohésion sociale"

  11. jennifer dit :

    post 320
    Ben oui je suis entièrement d'accord avec vous, que les femmes puissent accèder à tous les postes éligibles. Cela va sans dire! Où est la divergence?

  12. jennifer dit :

    Mon très cher Coordination6
    En quoi, moi je décide pour toutes les autres. Je m'exprime sur ce blog. Je ne décide de rien. J'espère que vous me laissez ma liberté d'expression même si je ne représente qu'une MINORITE comme vous dites, en l'occurence moi-même!

  13. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Très chère Madame Jennifer :

    "l’Etat n’a pas à intervenir dans cette sphère", vous l'avez écrit, eh bien ça doit suffire, point.

    Et la liberté de conscience concerne ET LES HOMMES ET LES FEMMES, et pas que les uns OU les autres.

    Aussi le "problème de l'égalité des sexes" qui perdure et vous voulez nous faire croire à la religion de la parité, une religion qui n'a pas d'existence, n'est-ce pas, aussi cette soi-disant parité écrite en quelques mots dans la Constitution française n'est pour l'instant qu'une vulgaire religion,... et inégalitaire en plus !

    Suffisant pour aujourd'hui.

  14. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Mais non, Mme Jennifer, pour la parité, nous sommes encore obligés de tenter de nous faire comprendre, il ne s'agit pas d'accès, mais d'OBLIGATION à 50%.

    De toutes façons vous ne voulez pas donner la parole à des gens qui pensent cela !

    Au revoir, nous n'avons pas l'intention de faire une thèse sur un blog, ce n'est pas le lieu.

  15. Je voudrais laisser ici vous laisser un message d'encouragement pour votre courageuse démarche.

    Militant communiste, je n'envisage pas pour le moment de rejoindre le Parti de la Gauche. Comme vous l'écriviez autrefois, je n'ai pas encore renoncé à faire changer mon parti de l'intérieur.

    Néanmoins, il m'apparait nécessaire qu'émerge une force politique nouvelle, qui apporte des réponses actuelles au capitalisme actuel. La création de nouveaux partis politiques ou la mutation en profondeur des anciens, délaissant les dogmes et les anciennes querelles du passé, que ce soit le Parti de la Gauche ou le NPA sont à mes yeux une étape indispensable pour qu'émerge cette force politique nouvelle.

    En ce sens, je salue votre démarche, qui est à mes yeux porteuse d'un espoir et d'un souffle nouveau. De Die Linke en Allemagne au MAS en Bolivie, les exemples sont là pour nous montrer qu'il existe des voies pour une dynamique de réussite à gauche. A nous de trouver la voie française, et je crois que votre action est un pas dans ce sens.

  16. Mano dit :

    mardi 18 novembre 2008

    Laisser mourir Detroit afin de punir les syndicats ?

    L’automobile américaine obtiendra-t-elle une aide fédérale d’urgence de 25 milliards de dollars ? Jusqu’au 20 janvier prochain, la décision appartient largement aux républicains, qui occupent la Maison Blanche et qui disposent du moyen de paralyser une disposition parlementaire. Or, face à l’urgence, les amis du président George W. Bush paraissent avoir décidé que le meilleur cours est de ne rien faire même si General Motors menace de se déclarer en faillite avant la fin de l’année. A leurs yeux, sauver l’automobile américaine, ce serait sauver un système industriel qui accorde trop de place aux syndicats, puissants dans le Midwest et à Detroit, et consent à des rémunérations salariales excessives, ou en tout cas supérieures à ceux de la concurrence. « Les difficultés financières auxquelles font face les Trois Grands [General Motors, Ford, Chrysler] ne sont pas le produit de l’actuel ralentissement économique, a ainsi estimé le sénateur républicain de l’Alabama Richard Shelby, mais le produit d’une structure non compétitive liée à son organisation et à sa force de travail. » Les élus démocrates ne l’entendent pas ainsi. Ils sont disposés à aider l’industrie automobile, mais ils souhaitent en profiter pour l’obliger à produire davantage de véhicules économes en énergie.

    Le contraste avec le sort réservé aux banques demeure assez frappant. Dans leur cas, des sommes gigantesques ont été engagées, sans contrepartie, et sans s’étendre sur leur responsabilité dans la situation difficile qu’elles rencontraient. En août dernier, le Wall Street Journal était en revanche monté au front pour s’opposer avec véhémence à toute aide fédérale à l’industrie automobile : « Un plan de sauvetage évitera la faillite mais il ne résoudra pas les problèmes fondamentaux de Detroit, qui fabrique des voitures que les Américains ne veulent pas acheter et qui accepte de signer des accords contractuels trop généreux et trop inflexibles avec les syndicats (1). » Depuis, ce même journal s’est néanmoins déclaré favorable au plan de sauvetage de 700 milliards concocté par l’administration Bush au profit des banques. Car Detroit n’est pas Wall Street. Et sacrifier un secteur industriel qui emploie, toutes activités confondues, près de 3 millions d’Américains, le prix n’apparaît pas trop lourd aux yeux de ceux qui tiennent encore pour quelques semaines les rênes à Washington s’il leur permet de porter un coup mortel à des syndicats déjà fort mal en point.

    Après l’avoir emporté largement, en particulier dans les Etats industriels du Midwest, le président élu Barack Obama a fait part d’une disposition beaucoup plus accommodante : il ne laissera pas disparaître une activité automobile « qui est la colonne vertébrale de l’industrie américaine. »

    (1) Editorial « The Next Bailout : Detroit », The Wall Street Journal, 21 août 2008.

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-11-18-Automobile

  17. jennifer dit :

    Vraiment Coordination 6, vous êtes déroutant ou déroutante. Vous m'accusez de choses que vous inventez de toutes pièces. Oui arrêtons ce débat de sourds complètement stérile!

  18. Mano dit :

    Lettre de Evo Morales à la Conférence de Via Campesina

    13-11-2008

    17 octobre 2008, La Paz, Bolivie

    Chères sœurs et chers frères participants à la Conférence Internationale de La Via Campesina, Maputo, Mozambique

    Chères sœurs, chers frères, mes innombrables activités en tant que Président de Bolivie m’empêchent d’être parmi vous, comme mon désir le voudrait. Chaque fois que j’entends parler de vos activités, rencontres, séminaires ou conférences, je suis plein de nostalgie parce que, en tant que membre fondateur de La Via Campesina, j’aimerais être parmi vous pour débattre des problèmes auxquels nous sommes confrontés.

    Néanmoins, il y aura des représentants boliviens à Maputo, mes frères et mes sœurs qui m’aident maintenant dans la lutte pour une Bolivie unie, avant tout égalitaire et exempte de racisme ou de discrimination. Un pays où il n’y a pas de citoyen de première et de seconde classe et où tous disposent des mêmes droits et obligations, avec les mêmes chances d’étudier et d’accéder aux services de soin, où les besoins de base ne sont pas un service privé mais plutôt un droit humain.

    C’est pourquoi je voudrais vous soumettre, avec mon profond respect, la proposition que j’ai faite devant les Nations Unies (NU), qui consiste en un plan en dix points pour sauver le monde, la vie et l’humanité, en rassemblant des idées sur les moyens de changer la dette extérieure en dette écologique, de mettre un terme aux agrocarburants et à la privatisation de l’eau, de l’électricité, de l’éducation, de la santé, de la communication et du transport et de parier sur une culture de « l’unité dans la diversité ».

    « Plan en 10 points pour sauver le monde, la vie et l’humanité »

    Point 1 – le changement climatique n’est pas le produit des êtres humains en général, mais plutôt du système capitaliste existant, fondé sur un développement industriel illimité. Nous devons mettre un terme à l’exploitation des êtres humains et au pillage des ressources naturelles. Le Nord doit payer la dette écologique, plutôt que les pays continuent à payer leur dette extérieure.

    Point 2 – La guerre apporte des profits aux empires, aux entreprises multinationales et à un groupe de familles, mais elle engendre la mort, la destruction et la pauvreté des peuples. Les milliards de dollars destinés à la guerre devraient être investis dans la Terre blessée par les abus et la surexploitation.

    Point 3 – Des relations de coexistence et de non-soumission entre les pays du monde doivent être atteintes, libres de l’impérialisme et du colonialisme. Les relations bilatérales et multilatérales sont nécessaires parce que nous sommes en faveur d’une culture de dialogue et de convivialité sociale.

    Point 4 – L’eau est un droit de l’Homme et de toutes les créatures vivantes sur Terre. On peut vivre sans électricité mais on ne peut pas vivre sans eau. L’eau, c’est la vie. Il n’est pas possible de tolérer des politiques qui autorisent la privatisation de l’eau. Nous avons besoin d’une convention internationale sur l’eau pour protéger les sources d’eau en tant que droit humain et pour éviter la privatisation.

    Point 5 – Développer des énergies propres qui ne nuisent pas à la nature. Mettre un terme au gaspillage de l’énergie : en cent ans, nous sommes parvenus au bout des ressources en énergie fossile créée au cours de millions d’années. Eviter la promotion des agrocarburants : on ne peut pas consacrer des étendues de terres au fonctionnement d’automobiles de luxe au lieu d’y produire des aliments pour les êtres humains.

    Point 6 – Aucun expert ou spécialiste ne peut débattre avec les peuples indigènes sur le respect de la Terre Mère. Le mouvement indigène doit expliquer aux autres secteurs sociaux, urbains et ruraux que la terre est notre mère.

    Point 7 – Les services de base, comme l’eau, la lumière, l’éducation, la santé, la communication et les transports doivent être considérés comme un droit humain. Ils ne peuvent être un commerce privé parce qu’ils sont un service public.

    Point 8 – Consommer ce qui est nécessaire, donner priorité à ce que nous produisons et le consommer localement. En finir avec le consumérisme, le gaspillage et le luxe. Il n’est pas compréhensible que quelques personnes cherchent à vivre luxueusement quand des millions d’autres sont privées d’une vie digne. Alors que des millions de personnes meurent chaque année de la faim, dans d’autres régions du monde, des millions de dollars sont consacrés à la lutte contre l’obésité.

    Point 9 – Promouvoir la diversité des cultures et des économies. Le mouvement indigène, qui a toujours été exclu, fait le pari de l’unité dans la diversité. Un Etat plurinational, où tous seraient membres de l’Etat, blancs, bruns, noirs et blonds.

    Point 10 – Il n’y a rien de nouveau à « vivre bien ». Il s’agit seulement de rétrouver les modes de vie de nos ancêtres et d’en finir avec le mode de pensée qui encourage l’égoïsme individuel et la soif de luxe. Vivre bien, ce n’est pas vivre mieux au dépend d’autrui. Nous devons construire un socialisme communautaire en harmonie avec la Terre Mère.

    Cette cinquième conférence de Maputo va réunir, selon mes informations, plus de 500 dirigeants paysans, de plus de 70 pays. Son importance se fonde principalement dans les apports que vous ferez pour tenter de résoudre la crise alimentaire actuelle qui affecte divers pays dans le monde, surtout en Amérique Latine où de nombreux producteurs font le maximum d’efforts pour éviter une crise agraire encore plus grave, une Amérique Latine affectée également par les problèmes financiers, climatiques et environnementaux.

    Je veux profiter de cette occasion pour vous exprimer ma plus grande solidarité dans le travail et la lutte réalisés depuis plus de quinze ans et vous souhaiter la meilleure réussite lors des délibérations pour l’approbation des futures lignes d’action dans la lutte contre la capitalisme et la création d’un nouveau modèle de production agricole durable.

    Avec ma plus grande considération, je vous envoie un salut révolutionnaire.

    Evo Morales Ayma,
    Président Constitutionnel de la République de Bolivie.

    http://www.viacampesina.org/main_fr/index.php?option=com_content&task=view&id=338&Itemid=1

  19. jennifer dit :

    Sur la loi Hadopi

    Le gouvernement vient de déclarer l’ « urgence » pour le projet de loi concernant la « riposte graduée » sur Internet.

    Rappelons que selon l’article 45 de la Constitution, le Gouvernement peut déclarer l’urgence. Cette déclaration signifie que : « Lorsque, par suite d’un désaccord entre les deux assemblées, un projet ou une proposition de loi n’a pu être adopté après deux lectures par chaque assemblée ou, si le Gouvernement a déclaré l’urgence, après une seule lecture par chacune d’entre elles, le Premier ministre a la faculté de provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. »
    La révolution technologique que représente Internet est un réel danger pour le système capitaliste. En effet, Internet est (pour l’instant) un véritable espace de liberté d’expression et d’échange. Il est donc urgent pour les gardiens du système de le réduire à une simple plateforme de vente (d’idées et de marchandises) à destinations de consommateurs passifs.

    http://www.m-pep.org/spip.php?article1015

  20. jennifer dit :

    En gros, le gouvernement veut faire passer la loi Hadopi de force!

    Par rapport au discours de Morales (post de Mano), remarquez les deux derniers paragraphes qui propose une version du "vivre ensemble" qui me semble saine

    Point 9 – Promouvoir la diversité des cultures et des économies. Le mouvement indigène, qui a toujours été exclu, fait le pari de l’unité dans la diversité. Un Etat plurinational, où tous seraient membres de l’Etat, blancs, bruns, noirs et blonds.

    Point 10 – Il n’y a rien de nouveau à « vivre bien ». Il s’agit seulement de rétrouver les modes de vie de nos ancêtres et d’en finir avec le mode de pensée qui encourage l’égoïsme individuel et la soif de luxe. Vivre bien, ce n’est pas vivre mieux au dépend d’autrui. Nous devons construire un socialisme communautaire en harmonie avec la Terre Mère.

  21. Retour à l'économie réelle dit :

    Mafia : Saviano dénonce le laxisme de l'UE
    Source : AFP
    21/11/2008 | Mise à jour : 11:51 | Commentaires 2.
    L'écrivain italien Roberto Saviano, menacé de mort par la mafia napolitaine après la publication de son livre "Gomorra", a dénoncé aujourd'hui à Paris le manque de "fermeté" de l'Europe face aux investissements des organisations criminelles dans l'économie.

    "L'Europe n'a pas réagi avec fermeté et rigueur" face aux investissements réalisés sur son sol par les organisations mafieuses, a regretté M. Saviano lors du colloque organisé par la mission interministérielle française de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) sur la saisie du patrimoine des trafiquants.

    Selon lui, il n'y a "pas eu un vrai plan de lutte (en Europe) par rapport à l'arrivée du réinvestissement" de l'argent de la drogue.

    En Europe, a ajouté M. Saviano, "l'Angleterre est l'un des pays qui s'est le moins intéressé à l'implication des organisations criminelles sur ses territoires".
    "Les trois mafias italiennes investissent 100 milliards d'euros par an dans l'économie" européenne, à cause de cette absence de réactions, a déclaré l'écrivain. "Comment, maintenant, l'Europe, la France, l'Italie peuvent-elles renoncer à ces investissements?", a-t-il demandé.

    Ils remontent, selon M. Saviano, à la "fin des années 1990", lorsque les mafias italiennes ont imaginé que "l'avenir (des drogues), c'est la cocaïne".

    C'est ainsi, a-t-il souligné, que dès cette époque, elles ont "commencé à encourager les retraités à confier leurs retraites aux narcotrafiquants pour investir dans la cocaïne qui leur rapporterait davantage d'intérêts" que les placements traditionnels.

  22. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Nous avons le droit d'être déroutants, Jennifer, ce n'est ni délit ni crime.

    C'est dans le dialogue que l'on surmonte ces choses-là. Mais le dialogue oral, où l'on écoute l'interlocuteur finir au moins ses phrases et où l'on peut progresser comme du temps de Socrate ou Platon. Regardez le nombre de lignes qu'il faut écrire pour un rendement beaucoup moindre.

    Mais si moi, monique halos, constate que c'est injustice pour les femmes de ne pas être représentées correctement, et que JE PROPOSE 50% pour résoudre l'injustice, je ne vois pas en QUOI JE L'IMPOSE...

    J'ajoute que je peux très bien y mettre une condition personnelle à tous MES VOTES FUTURS.

    Que là encore, c'est la liberté et de conscience et d'expression.

    Croyez-moi, cela n'est pas non plus une idée fixe. Je ne suis pas ma propre répétitrice.

    Il se trouve que j'ai par ailleurs de nombreuses compétences, qui m'occupent. Et dans tous ces domaines, certains se rallient, d'autres pas. C'est la démocratie.

    Personne ne représente QUE SOI-même.

  23. Patrix dit :

    @ jennifer

    Je suis tout à fait d'accord avec toi... Internet = liberté d'expression... ça en est trop pour Sarko et sa bande ! Tout ce qui peut rester d'espace "libre" dans ce monde fait peur à ceux qui se continuent de se revendiquer "libéraux". Et cette bande au service du capitalisme mondial se fout éperdument des artistes, pour qui la licence globale serait du pain bénit mais aussi le moyen de se dédouaner définitivement de ces Majors qui les exploitent, pour qui la culture, c'est du fric, rien que du fric !

  24. Mano dit :

    Le sud-coréen Daewoo gagne le gros lot: 1,3 Millions hectares gratuits à Madagascar.

    20 nov. 2008

    Le sud-coréen Daewoo va se lancer dans la culture de maïs et la production d'huile de palme à Madagascar, où le groupe bénéficie d'une licence d'exploitation de terres immenses pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans. Un accord signé avec le gouvernement malgache en juillet 2008 lui accorde 1,3 million d'hectares de terres, soit l'équivalent de la moitié des terres arables de la Grande Ile, rapporte le Financial Times. Les Sud-Coréens comptent de ce fait renforcer la sécurité alimentaire de leur pays, quatrième plus gros importateur de maïs.

    Le plus remarquable est que Daewoo ne devrait rien payer pour ce privilège, selon le quotidien financier britannique. En contrepartie, Madagascar, où plus de 70 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, se contentera des emplois créés par l'exploitation des terres ainsi que des investissements réalisés par l'entreprise dans les routes, l'irrigation et les infrastructures de stockage des récoltes. La production de maïs devrait débuter dès 2009 sur 2 000 hectares. Au final, 1 million d'hectares de terres y seront consacrés, contre 300 000 hectares pour les palmiers à huile. "Daewoo entend développer la culture de ces terres arables pendant quinze ans et espère fournir la moitié des importations de maïs de la Corée du Sud." Le Financial Times note que de plus en plus d'entreprises asiatiques investissent dans des projets à Madagascar, des mines de nickel en passant par les centrales énergétiques.

    http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=91867

  25. H2 dit :

    Dites moi, je voudrais insister sur la parution d'un quotidien en voie de disparition, si on ne l'aide pas :

    Je veux parler de " CQFD " - L'abonnement pour un an et 11 numéros + 3 Spéciaux est de 22 euros ou de 17 euros pour les petits budgets.

    Une somme bien modeste en regard du professionnalisme du journal et à la richesse des informations délivrées dont on ne trouve pas trace dans les autres journaux - fussent-ils de " Gauche ". Disons que c'est un journal complémentaire de bien d'autres lectures.

    Exemple :

    Ainsi dans le dernier numéro on apprend qu'en Espagne, la police a mandat à réprimer très durement les jeunes désargentés qui boivent dans la rue et font la fête le week-end en plein-air. Faute de moyens financiers, ces jeunes qui vivent très tardivement chez leurs parents se retrouvent sur les places des villes espagnoles et font la fête entre eux :
    ILS NE PEUVENT ALLER DANS LES BARS OU LES BOITES QUI SONT TROP CHÈRES POUR EUX.
    Donc ils investissent la rue, l'espace public, propriété collective et seul lieu où ils peuvent se voir pour passer un moment ensemble de façon conviviale.
    Il est dit dans l'article que la Police (un peu comme à Miami) a une GRANDE MARGE DE MANOEUVRE pour réprimer les jeunes et l'ivresse publique.
    La brutalité viscérale de la police dans la répression de la jeunesse pauvre à coups de trique systématiques ou de verbalisations outrancières pour un rien tel que manger un sandwich dans la rue ou " bavarder dans le silence de la nuit " sur un banc à deux heures du matin peut vous valoir ainsi une amende de 100 euros ou un embarquement au poste.
    Le nivellement par le bas des libertés publiques, la stigmatisation et l'infantilisation des Citoyens est une offensive générale en Europe et la restriction de l'espace publique pour une catégorie de personne et sa privatisation orchestrée par les pouvoirs politiques complices des autorités marchandes mérite que l'on réfléchisse à des contre-attaques citoyennes.

    Autre exemple d'un excellent article :

    CQFD a le mérité de parler des combats syndicaux en cours. C'est en fait plus intéressant que je ne pensais moi- même :

    Un conflit oppose le personnel à la direction d'une brasserie (article / Du riffifi chez les loufiats) :
    Le personnel en grève quelques jours auparavant a repris le travail devant la PROMESSE de la direction d'avoir des négociations dans quelque temps...
    Où l'on apprend que le chiffre d'affaire de la brasserie a progressé (!) de 8,7 MILLIONS D'EUROS en 2007...
    ....Tandis que les écaillers du restaurant bossant dehors l'hiver et tous les autres jours de l'année, les mains dans l'humidité n'ont pas été augmentés depuis QUINZE ANS !
    Ni ceux qui sont à la plonge depuis VINGT ANS !

    EN NEUF ANS LE SALAIRE MOYEN A AUGMENTE DE 30 EUROS !

    Pour conclure on apprend que la Brasserie a été racheté par le GROUPE FLO Racheté lui- même par la suite par le GROUPE FRERE : Du nom (Albert Frère) du dirigeant et investisseur des conseils d'administration d'un EMPIRE FINANCIER mélangeant : Banque - Pétrole - Média - Agro-alimentaire.

    Albert Frère fut un des invités Sarkozyste lors de la victoire du Fouquet's en 2007. L'année dernière Albert Frere a empoché autour de 460 000 euros par mois. 350 Smics.

    No Comment...

    J'ai été un peu long mais il est urgent d'aider les réalisateurs de ce journal - Trois anciens chômeurs qui avaient décidés à l'époque d'investir leur indemnités de reclassement dans la production d'un journal - car celui-ci risque de disparaître faute d'abonnements suffisants et avec lui, tout une mine d'informations qui éveillent ou réveillent notre conscience personnelle.

    Lien vers le journal CQFD :

    http://www.cequilfautdetruire.org/

  26. Le jour d'avant dit :

    Une défaite, une "chance" pour Royal
    Source : AFP
    21/11/2008 | Mise à jour : 13:44 |.
    Le président DVG de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a estimé aujourd'hui que Martine Aubry avait deux chances sur trois de l'emporter face à Ségolène Royal pour la direction du PS, mais que cela constituait une "chance" pour la présidente de la région Poitou-Charente.

    "Si c'est Ségolène qui perd, c'est sa chance", a déclaré Georges Frêche, en marge de la pose de la première pierre d'un nouveau bâtiment au Parc des expositions.

    "Parce que si elle perd, a-t-il analysé, elle va perdre à 48% et elle va rester tapie pendant deux ans hors des coups et des flèches pour préparer l'avenir. Et les autres, qui ont cinq présidentiables dans leurs rangs, se battront comme des chiens pendant deux ans".

    Alors Ségolène Royal "cueillera la poire dans deux ans toute mûre", en a conclu Georges Frêche, dont le nom a fait irruption, en début de semaine, dans le débat sur la direction du PS.

    Mardi, Ségolène Royal avait estimé qu'il y avait eu "beaucoup d'injustice" contre Georges Frêche, exclu du PS en 2007 après des propos controversés sur des harkis, mais toujours très influent dans la fédération de l'Hérault.

    Harlem Désir, proche de Bertrand Delanoë, avait critiqué son "obstination" à le défendre, tandis que le maire de Paris avait évoqué, visant Georges Frêche, les "fréquentations moins honorables" de Ségolène Royal.

  27. Fan de Cristina K. dit :

    Champagne!

    El senado argentino aprueba la nacionalización de las pensiones
    La iniciativa obtiene una amplia mayoría en la cámara.- La reforma supone una contundente victoria del Gobierno
    AGENCIAS - Buenos Aires - 21/11/2008

    El Senado argentino ha aprobado este viernes por el proyecto de ley de nacionalización de los fondos privados de pensiones. El sí ha obtenido una contundente mayoría tras un debate que se ha prolongado durante 12 horas.

    El Gobierno argentino nacionaliza por sorpresa el sistema privado de pensiones
    Argentina fija un plazo para que los fondos de pensiones sean repatriados
    ¿Pasará factura al gobierno argentino la nacionalización de las pensiones?
    ,
    La iniciativa, que hace dos semanas ya había recibido el visto bueno de la Cámara de Diputados, ha sido aprobada en el Senado, de mayoría oficialista, por 46 votos a favor, 18 en contra y una abstención. La reforma constituye una contundente victoria del Gobierno que preside Cristina Fernández y supone el traspaso al Estado de los millonarios recursos que desde hace catorce años están en las carteras de las Administradoras de Fondos de Jubilación y Pensión (AFJP).

    La reforma constituye una contundente victoria del Gobierno que preside Cristina Fernández y supone el traspaso al Estado de los millonarios recursos que desde hace catorce años están en las carteras de las Administradoras de Fondos de Jubilación y Pensión (AFJP). Una ley que pone fin al sistema de jubilación por capitalización creado en 1994 y permite el traspaso a la Administración Nacional de la Seguridad Social (Anses) de unos 78.000 millones de pesos (23.350 millones de dólares) aportados por millones de trabajadores argentinos en estos años a las AFJP.

    "Un problema fiscal y de cuentas"

    La reforma fue propuesta hace un mes por el Gobierno de Fernández, que alegó la urgencia de cambios en el régimen por la súbita y fuerte caída de la rentabilidad de los fondos de las AFJP, invertidos en bonos públicos y acciones que se han desplomado por la crisis financiera global, lo que compromete los ingresos de los futuros jubilados. El pasado 19 de octubre la presidenta argentina, Cristina Fernández de Kirchner, firmó en un acto público inesperado y retransmitido por la televisión, el proyecto de esta ley. Un anuncio que dejó sin respiración a una sociedad que ha sufrido la pérdida de valor de sus ahorros y que se pregunta qué sentido tiene la nacionalización y a donde irá a parar su dinero.

    Desde la oposición han denunciado que el Gobierno ha buscado nacionalizar los fondos para asegurarse recursos que le permitan hacer frente a abultados pagos de deuda en 2009, que será además año de elecciones legislativas. Para el jefe del bloque de senadores de la opositora Unión Cívica Radical (UCR), Ernesto Sanz, la reforma esconde "un problema fiscal y de cuentas". Por su parte, los senadores de Propuesta Republicana (Pro), enviaron una carta al vicepresidente argentino, Julio Cobos, en que le piden que vete la ley haciendo uso de sus facultades como titular provisional del Ejecutivo, ya que la mandataria Fernández está fuera del país.

  28. jennifer dit :

    Je lis le post ci-dessus de Fan de Cristina. Avec mon peu d'espagnol je comprends que le gouvernement argentin a brusquement décidé, sans crier gare, qu'il nationalisait les fonds privés de pension. C'est en réponse à la chute subite des actions de ces fonds à cause de la crise financière.Les 2 chambres ont voté cette nationalisation, le sénat avec 46 votes contre 18!

  29. vive la laïque dit :

    N'y a-t-il rien de mieux à faire ici que de discuter du sexe des anges, du voile, de la kippa et de la croix.?
    C'est dans la lutte sociale, sur le terrain, c'est par l'instruction que passe l'émancipation.
    J'ai vraiment l'impression que les tenants du communautarisme sont en train de noyauter le parti de la gauche, comme ils ont hélas noyauté tant d'organisations.
    Les prolos qui ont voté Sarko ont choisi "librement" de le faire. Peut-on dire pour autant que leur vote était éclairé? Tant que le merveilleux Ramadan se contentera de réclamer "un moratoire" en ce qui concerne la lapidation des femmes, je refuserai de le ranger parmi les musulmans modérés.
    Il y avait l'autre jour dans la rue un curé en soutane, à l'ancienne, eh bien, tout le monde, ou presque, le regardait comme une bête curieuse. Quand j'étais jeune et con, on leur criait "Croââ, croââ!"

  30. Hold up dit :

    Champagne ! Vive l'Argentine Libre !

    Champagne ! Vive l'Equateur Libre !

    " L’Equateur dénonce l’usure des créanciers internationaux"

    " 21 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) - Le président équatorien, Rafael Correa, a annoncé hier qu’il remettait en cause la légitimité de la dette étrangère de son pays, après n’avoir pas honoré une échéance de 30,6 millions de dollars le 14 novembre. Il a expliqué qu’il défendrait avant toute chose l’intérêt général de son peuple, et que son initiative contribue à la nécessaire réorganisation du système financier international.

    La décision du gouvernement équatorien fait suite au rapport de sa Commission d’audit de la dette public. Après avoir pris connaissance de son contenu, le président Correa a déclaré « illégitime, malhonnête et illégale » la dette étrangère de son pays et s’en est pris au « trucage, au chantage et à la trahison » ayant mené ses prédécesseurs à la contracter. En 30 ans, la dette étrangère équatorienne est passé de 115,7 millions à 4,16 milliards de dollars ; et sur cette période, le pays a du s’acquitter de 7,13 milliards auprès des banques privées internationales.
    Ce qui nous donne dans l’arithmétique du banquier-assassin :
    115,7 millions - 4,16 milliards = 7,13 milliards…Usure ? "

    Suite de l'article : http://www.solidariteetprogres.org/article4843.html

  31. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    "Les 2 chambres ont voté cette nationalisation, le sénat avec 46 votes contre 18!"

    Eh bééé, c'est pas près d'arriver en France, avec l'UMP et le PS !

  32. vive la laïque dit :

    Et que pense-t-on ici de l'appel de Hamon à voter Aubry?
    Rien vu à ce sujet.
    En tout cas, 23%, ce n'est pas mirobolant, Jean-Luc Mélenchon a bien fait de partir.
    Et hier, à la manif, c'était des tout jeunes qui tractaient pour le PG! Il y a de l'espoir.

  33. C'est à la suite des résultats locaux et nationaux du vote du 20 Novembre 2008 au Parti Socialiste que je quitte ce dernier, je ne participerai donc pas au vote pour le secrétariat national du 2nd tour.
    J'espére pouvoir rejoindre le plus vite possible le "Parti de Gauche".

  34. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    On cherche des bons mots pour faire rigoler sur "voile ou pas voile".

    - En 40, des résistantes ont mis des voiles couleur parachute en vue de camouflage.

    - D'autres en ont fait à l'occasion des instruments de strangulation singulière de SS.

    - A notre connaissance, la burqa, quoique de couleur parachute, fut interdite, elle était considérée comme un danger physique, manque de visibilité, et sensation d'être dans espace où la coordination des mouvements n'est ni suffisamment ample, ni suffisamment précise.

  35. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Ici on pense plus rien sur le PS, et on dépense plus rien non plus !

  36. jennifer dit :

    @Vive la laïque

    "C’est dans la lutte sociale, sur le terrain, c’est par l’instruction que passe l’émancipation."
    Donc pour toi, les luttes des immigrés pour leur régularisation, ou le fait que des gens se fassent tabasser parce qu'ils sont musulmans comme cela s'est passé il y a quelque temps pour un jeune musulman, ce n'est pas important. C'est discuter du sexe des anges. D'ailleurs Hitler avait aussi des sujets triviaux d'intérêt comme les camps d'extermination. Un détail, j'imagine pour toi, face aux luttes sociales?

    "J’ai vraiment l’impression que les tenants du communautarisme sont en train de noyauter le parti de la gauche, comme ils ont hélas noyauté tant d’organisations." Tu veux dire que l'extrème gauche et autres antilibéraux ont reconnu qu'il y avait des gens d'autres cultures en France qui en majorité d'ailleurs sont de la classe ouvrière, voire plus exploités que la moyenne des français blancs et mâles? Et bien heureusement ils ont ouvert les yeux, ce qui ne semble pas le cas de certains ici, frappés de cécité devant l'ostracisme qui s'abat sur une partie des citoyens, assimilés d'ailleurs à des musulmans, alors que certains ne le sont que de culture et ne pratiquent.

    Le plus beau c'est cela: "Tant que le merveilleux Ramadan se contentera de réclamer “un moratoire” en ce qui concerne la lapidation des femmes, je refuserai de le ranger parmi les musulmans modérés." Ah oui, il devrait faire quoi? Il devrait immédiatement interdire la lapidation des femmes? C'est sûr c'est un traîte puisqu'il n'appelle qu'à un moratoire!

    Et puis tu confonds en plus anticléricalisme, athéisme et laïcité. Je te signale que laïcité ne veut pas dire athéisme. Je cite ta phrase :"Il y avait l’autre jour dans la rue un curé en soutane, à l’ancienne, eh bien, tout le monde, ou presque, le regardait comme une bête curieuse. Quand j’étais jeune et con, on leur criait “Croââ, croââ!”

  37. Hold up dit :

    @ Vive la laïque

    D'abord on ne parle pas " que de ça " - On se doit de parler de tout.
    Point barre.

    Pour alimenter le débat pas pour le taire :

    http://www.gaucherepublicaine.org/,article,2285,,,,,_Ne-laissons-pas-la-question-des-banlieues-aux-seules-mains-des-extremistes-et-des-xenophobes.htm.

  38. jennifer dit :

    Le racisme augmente avec la crise financière et économique

    "Le MRAP s’élève contre les offensives racistes qui se poursuivent sur Internet

    Le MRAP vient d’être informé de la diffusion sur deux sites Internet de deux vidéos propageant des propos et images à caractère raciste et antisémite.

    Il s'agit, d’une part, du site LIVEVIDEO qui contient une séquence vidéo des « noces de Rebecca »[1] sur fond sonore inspiré de mélodies bien connues du début du 19ème siècle et fait défiler une longue série de personnalités supposées d’origines juives. De l’écoute des paroles associées se dégage le sentiment que l’inspiration en est un antisémitisme profond, rappelant les prémisses de certains des moments les plus sombres de notre histoire.

    D’autre part, une vidéo amateur diffusée sur le site Internet DAILYMOTION montre et fait entendre M. Michel Delacroix[2] entonnant un chant de nature ignoble et antisémite[3].

    La présence sur le net de telles vidéos sont susceptibles de « provoquer et inciter à la haine raciale », faits prévus et réprimés par l’article 24-8 de la loi du 29 juillet 1881 relative aux délits de presse.

    Le MRAP appelle une fois encore les autorités publiques à prendre toutes les mesures nécessaires pour éradiquer ce fléau qui ronge notre société.

    Le MRAP déposera une plainte auprès du parquet de Paris afin que les auteurs de ce délit soient appréhendés et condamnés.

    Paris, le 20 novembre 2008

    --------------------------------------------------------------------------------

    [1] Le lien associé est : http://www.livevideo.com/video/8E641962588848CA8A3A2CA254EF455D/la-noce-rebecca.aspx

    [2] Michel Delacroix est un homme politique belge, vice-président du Front National depuis 2005 et ancien président de ce parti.

    [3] L’adresse du lien est la suivante : http://www.dailymotion.com/search/delacroix%2Bfn/1

  39. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    "Pour rigoler, pour rigoler, pour empêcher l'ciel de tomber"

    La MARCHE-gauche Républicaine qui vient de se fendre de seulement 60 lignes sur le site partidegauche.

    Ce n'est rien camarades, par oral, faut multiplier par dix ! soixante multiplié par dix, ça fait, ça fait...

    ça fait, ça fait, 60 x 10 = 600

    Ce qu'il faut prévoir pour ce soir;

    pour plus tard, ça fera, ça fera,

    ça fera, ça fera 600 x 10 = 6 000 lignes...

    etc. Je crois mais je n'en suis pas sûr que les matheux dénomment cet exercice mathématique une suite...

  40. Sedreen dit :

    @La coordination du 6 (mai 2007)

    ce serait bien de prendre un pseudo un peut moins "ronflant" à moins que vous ne representiez réellement une quelconque coordination de quelque chose auquel cas il faudrait le justifier.

    Il est toujours bon de savoir au nom de quoi ou de qui perlent les interlocuteurs que l'on a face à soi.

    merci,
    Sedreen

  41. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Quant aux tracts d'hier, c'est pas parti comme des p'tits pains, il en reste au moins suffisamment pour une année...

  42. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Allez sur Google vous pourrez lire le contenu du blog lancé dès le 14 juin 2006, (qui dit mieux suite à Sarkoland) et qui est alimenté de pensées de gauche.

    On voit pas en quoi c'est ronflant, à chacun ses impressions.

  43. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Ouvrir un blog, c'est ouvrir un blog, POINT.

    On pourrait tout aussi bien vouloir connaître Jennifer, H2, Sedreen, machin, truc, bidule, ramadine, et on le fait pas, alors pourquoi vous, vous le feriez ?

  44. jennifer dit :

    Peut être y-a-t-il une coordination mais vous, vous êtes Monique comme vous nous l'avez dit plus haut. Parlez en votre nom, ce serait mieux. Choisissez un pseudo certes mais ne faites pas semblant de représenter une coordination quand on sent bien que derrière il s'agit bien d'une seule personne, anonyme ou pas.

  45. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Y'en a qui sont mariés, pas encore morts, y'en a qui le sont moins, y'a des jeunes, y'a des vieux, y'a p'têt des cons, ceux-là y s'voient pas... Des syndiqués, des non-syndiqués.

    Y'a de ceux et celles qu'on a empêché de parler dans les superintelligentscollectifs antilibéraux.

    Y'a des cocos, y'a des non-cocos. Y'a que des NON au TCE, ceux qu'ont dit OUI, y z'évitent de s'en vanter.

    Y'a des hommes, y'a des femmes, y'a beaucoup de lecteurs.

    Y'a pas de CFDT, le sigle lui-même seulement écrit serait aussitôt rejeté.

    Les commentaires sont possibles pour tous, les insultants sont supprimés avec explication.

  46. jennifer dit :

    Tiens j'y pense, Vive la Laïque, JL Mélenchon a proposé un moratoire des produits dérivés. Quelle horreur! Il n'a pas proposé qu'on les vire tout de suite. C'est évident c'est un traîte, cela montre ses positions conciliantes vis-à-vis des produits dérivés sinon il aurait immédiatement proposé qu'on les annulle.

    Idem pour tous les moratoires.

    Ceci est en rapport avec le post 340

  47. H2 dit :

    @La coordination du 6 (mai 2007)

    ah, ben si moi ça m'intéresse ! Il est où votre blog ?

    Merci d'envoyer le lien.

  48. jennifer dit :

    Bravo Monique Coordination! Au moins tu écris bien. C'est sincère.

  49. jennifer dit :

    Le lien a été donné ci dessus, H2

    http://coordonne6.over-blog.com/

  50. La coordination du 6 (mai 2007) dit :

    Monique Halos-Renouard, 62 ans, et jamais je crois je n'ai signé que Monique.

    A Jennifer, je vois que vous suivez mon parcours avec une minutie extrême.

    Je suis effectivement l'inspiratrice de l'ouverture du blog. Mais comment pouvez-vous prétendre et prouver que tout ce qui est écrit ne serait QUE MA PENSEE PERSONNELLE ?

    A vous, maintenant :

    Jennifer, prénom...

    nom...

    âge ?

    Merci de vos courtoises réponses.


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