17sept 08

La petite vidéo qui montre mon passage à la matinale de France 2 avec Françoise Laborde dit mon point de vue sur le moment. Je peux donc profiter de l’économie de mots qu’elle me procure pour évoquer un sujet toujours reporté. Voici donc une brève note à l’usage des personnes qui me font le plaisir de leur présence sur ce blog et y déposent un commentaire. Je voudrai décrire ma façon d’envisager leur participation. L’intensité du flux des visites d’une part et l’ardeur des échanges écrit parfois monopolisés par quelques plumes me conduisent à ces édictions. En le faisant je pense à ce que j’estime être mon bon droit en tant qu’auteur des notes et  animateur vigilant de cet espace. Je le fais avec le soucis d’y voir régner des règles que j’estime conformes à l’idée que je me fais d’un lieu honnête et plaisant en même temps qu’instructif pour qui le pratique. Bien sur ceux à qui elles ne conviennent pas disposent de la possibilité d’aller là où elles n’ont pas cours. Donc voici les règles de base. Toute opinion peut s’exprimer ici à trois conditions. Premièrement: le respect de la loi en ce qui concerne le droit des personnes citées et à propos de la répression du racisme et de l’antisémitisme. Deuxièmement: le respect de ses interlocuteurs, moi inclu cela va de soi. Cela exclu tout commentaire injurieux quelle que soit la forme de l’injure. Troisiémement: il est éxigé d’argumenter. Un avis doit être appuyé par des faits ou des démonstrations et des réferences. Qui qui lit doit être stimulé dans son intérèt pour le thème traité par des arguments et des contradictions qui le porte à réflechir plus avant. Passer du péremptoire à l’argumenté est la norme dans cet espace de parole. Après cela une catégorie de commentaires est également susceptible de disparaitre, de mon fait, selon les circonstances. Il s’agit de tous ceux qui ne contiennent aucune information et n’apprennent rien d’autres que l’humeur du moment des rédacteurs à propos de leurs éventuels contradicteurs ou à mon sujet. Je demande à tous de tenir compte du très intense passage de lecteurs  qui ne s’expriment pas mais à l’égard desquels je me sens un devoir de considération amicale. Et bien sur je ne termine pas sans remercier tous ceux qui me font l’honneur de leur visite et davantage encore à ceux qui repercute mes notes dans leurs réseaux. Car ce blog est un outil d’action politique au service d’un idéal et non d’une personne.


72 commentaires à “”
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  1. Le Révolté dit :

    Pour Jean-Jacques Reboux (Ecrivain et éditeur), l’absence de réaction face à cette situation est un symptôme de nos sociétés contemporaines :

    "Moi, ce qui m’étonne le plus, c’est que la violence contre les opprimés de notre société n’engendre pas plus de violence CONTRE les oppresseurs de tout poil…"

    http://www.rue89.com/2008/03/16/suicides-dans-les-banques-de-la-douleur-et-du-debat

  2. Le Révolté dit :

    Laissons le soin de conclure à Jean Bachèlerie, salarié d’une "grande" banque, qui fait une proposition en direction des entreprises concernées, afin d’établir un dialogue constructif entre directions et syndicats :

    "Nous, les délégués du personnel, continuerons à nous battre pour défendre nos collègues maltraités pour permettre à une poignée de dirigeants de faire leur show et de se faire décerner les brevets de dirigeants exemplaires et de devenir millionaires : cette nouvelle barbarie tranquille.

    "Les médias doivent enfin nous aider à mettre en place un véritable observatoire de la souffrance au travail. Un observatoire entre les mains des directions des ressources humaines ajouterait le cynisme à l’impunité."

  3. Le Révolté dit :

    “Les théâtres de l’émotion

    " Nicolas Sarkozy est ému et nous invite à l’être, devant le spectacle d’un jeune garçon handicapé de naissance ou par accident, mais il ne l’est pas, et veut nous éviter de l’être, au récit d’un sans-papier qui se défenestre pour échapper à la police. C’est qu’il privilégie des victimes dont le sort ne doit rien à la police.
    L’émotion de droite privilégie les victimes du destin, l’émotion de gauche s’attache davantage aux victimes des rapports de pouvoirs.
    La question politique n’est donc pas de savoir si l’on est pour ou contre l’émotion, mais plutôt pour ou contre telle ou telle politique des émotions. (…) Il serait politiquement dangereux d’abandonner à la droite le monopole des émotions… ”

    Eric Fassin

  4. Le Révolté dit :

    " Les Médias en système libéral sont libres "

    Christine Ockrent fait le ménage à France 24 :

    " RUE 89 / La rédaction en chef de France24 décapitée

    Grégoire Deniau, directeur de la rédaction de la chaîne, et Bertrand Coq, rédacteur en chef, ont été mis à pied.

    " Pouzilhac a surtout détaillé les motifs invoqués par la direction pour renvoyer les deux journalistes : dans les deux cas, « faute professionnelle ».
    Pour Grégoire Deniau, c’est l’organisation d’un débat sur le 11-Septembre qui pose problème. Selon le président, il n’aurait « pas soutenu » ses troupes quand la direction lui a reproché d’avoir organisé ce débat, qui évoquait les
    « théories du complot "

    http://www.rue89.com/2008/09/17/la-redaction-en-chef-de-france24-decapitee-0

  5. regis dit :

    Sur la Poste, une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec JM.
    Sarkozy, certes obligé de répondre à la protestation montante, est à la manœuvre, reprenant une perche que certains lui tendaient en réclamant « un débat public » là où il ne s’agit que de faire barrage à la privatisation de la Poste : «le président de la République a décidé d’engager un débat public sur ce projet, au sein d’une commission composée de parlementaires, d’élus locaux, de personnalités qualifiées ainsi que de représentants des organisations syndicales de La Poste et de l’Etat».
    Technique de respiration : il s’agit de calmer le jeu en dessaisissant le peuple, dont nombre d’élus locaux fortement impliqués en milieu rural.
    La-dite commission devra « d’évaluer l’impact sur La Poste du contexte concurrentiel propre à chacun de ses métiers en France et en Europe, et d’identifier ses forces et faiblesses» dans la perspective de l’ouverture complète à la concurrence au 1er janvier 2011.
    Car il est hors de question de remettre en cause les directives de la commission européenne ce que comprendront les parlementaires, personnalités qualifiées voire certains syndicalistes, qui sous un gouvernement ou un autre, les ont approuvées car il faut savoir que la plupart des activités de la Poste, par la grâce de différentes directives sont d’ores et déjà sous le régime de la sainte concurrence.
    Bien entendu : «La Commission devra, dans tous les cas, veiller au maintien des droits et des statuts des personnels de l’entreprise et conforter les missions de service public de La Poste»
    Parlez en aux salariés de France Télécom qui ont entendu ce discours en boucle de la part de gouvernement tant « socialistes » que de droite.

    un militant syndicaliste lobotomisé.

  6. « eh bien, parlez maintenant ! » dit :

    Vidéo :

    http://www.solidariteetprogres.org/article4553.html

  7. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    je suis contre la libéralisation de la poste, un des seuls service public restant !

  8. maxou dit :

    Sarko en a rien a foutre des handicapés, preuve en est les jeux olympique pour handicapés (e)

  9. BA dit :

    Nous devons nous rappeler du 2 décembre 1945.

    Le 2 décembre 1945, le chef du gouvernement, un certain Charles De Gaulle, nationalise la Banque de France et les grandes banques de crédit. Conséquence : la Banque de France et les grandes banques de crédit passent SOUS LES ORDRES DU POUVOIR POLITIQUE. La France va connaître la période appelée " Les Trente Glorieuses ".

    A partir de 1986, c'est le contraire. Jacques Chirac (l'anti De Gaulle) commence à privatiser les grandes banques. Edouard Balladur continuera à privatiser les grandes banques. Lionel Jospin continuera à privatiser les grandes banques. Jean-Pierre Raffarin continuera à privatiser les grandes banques. Conséquence : les grandes banques ECHAPPENT AUX ORDRES DU POUVOIR POLITIQUE. La France connaît la période la plus désastreuse de son Histoire : 1986-2008, la désagrégation de la France.

    Conclusion : nous devons faire comme Charles De Gaulle a fait le 2 décembre 1945. Nous devons nationaliser la Banque de France et les grandes banques de crédit. La banque ne doit pas être dans le secteur privé. La banque est un service public.

  10. jennifer dit :

    H2

    Cela est écrit par Martin Winckler. sur http://martinwinckler.com.
    J'espère que tu voudras bien lire. C'est écrit à propos de la loi sur le voile et je trouve le ton très juste et je me reconnais complètement dans cette démarche:

    "Avant tout, je précise que ce que je dis ici ne concerne, dans mon esprit, que l’école. Quand il s’agit de fonctionnaires, de jurés ou d’enseignants, comme on en a entendu parler récemment, il me paraît normal qu’on exige d’eux de respecter la laïcité en n’affichant aucun signe ou aucune opinion religieuse. Parce qu’ils représentent l’état. Mais les élèves ne sont pas des représentants de l’état, ce sont de futurs citoyens, et la citoyenneté consiste aussi à exprimer des opinions. Ma préoccupation, c’est qu’on ne leur interdise pas de le faire pour des raisons indéfendables ou qui ne tiennent pas debout : ce serait contraire à la volonté de former des citoyens.

    Par ailleurs, tout ce qui est écrit ici n’engage que moi. Je ne suis ni responsable politique, ni conseiller d’un ministre, ni grand gourou d’une secte, ni journaliste dans un grand organe de presse. Je suis un citoyen qui publie des livres et qui s’exprime sur un site personnel. Mes livres, personne n’est obligé de les acheter. Ce que j’écris sur ce site, personne n’est obligé de le lire.

    Par conséquent - je le dis pour mes correspondants les plus agressifs - il est inutile de m’écrire comme si ma parole avait force de loi ou comme si mon influence était considérable. Ma parole n’a pas plus de valeur (ou de pouvoir) que celle de chacun de vous et mon influence est limitée. S’il en allait autrement, je serais rapidement devenu un pilier inamovible du service public. Et on sait ce qu’il en est...

    Mais la parole, ça se prend, contre ceux qui la séquestrent dans les médias. C’est pourquoi, ici comme dans mes livres, je tiens, en citoyen, à exprimer ce que je ressens quand les élus, par opportunisme ou par arrivisme, se mêlent de régimenter la pensée après avoir confisqué la parole. Alors, ne vous trompez pas d’adversaire.

    * * * * * * * *

    En lisant les réactions qui me sont parvenues, il m’est apparu que le débat soulève des problèmes de nature différente, qu’il serait sûrement utile d’appréhender de manière distincte.

    Il y a d’abord des positions de principes - au sujet de la laïcité de l’école, au sujet de l’oppression des femmes.

    Dans mon esprit, quand on dit que l’école publique est et doit rester laïque, cela signifie que ceux qui y travaillent doivent s’interdire de délivrer le moindre message religieux, de quelque confession qu’il soit ; je pense que tout le monde est d’accord là-dessus.

    Ce sur quoi il n’y a pas accord c’est le fait de savoir en quoi la laïcité de l’école doit être imposée aux/ assumée par les élèves. Les élèves ne doivent pas chercher à convertir leurs camarades à leur religion dans l’enceinte de l’école, c’est bien entendu. Mais est-ce que le port d’un signe religieux, qui peut faire intimement partie de l’identité individuelle de l’enfant ou de l’adolescent(e), doit être assimilé à une tentative de conversion ? Autrement dit : si l’on peut certainement exiger d’un adolescent de respecter la laïcité, ce respect doit-il passer par la négation de ce qu’il/elle est ou choisit temporairement d’être ? Je pense que non. Je pense même que c’est accorder une importance très grande à quelque chose qui en a finalement assez peu. Je pense que la plupart de ceux qui lisent ceci le pensent aussi. Et de toute manière, pourquoi ne pas en discuter avec les adolescents ? Tous les adolescents, pas seulement celles qui portent le voile. A-t-on organisé des discussions ou des débats autour de ce problème dans les lycées ? Les lycéens, qui pour beaucoup sont en âge de voter, sont-ils vraiment trop immatures pour avoir leur mot à dire sur le sujet ? Ou bien les adultes ont-ils quelques difficultés à vouloir entendre ce qu’ils ont à dire ?

    Pour beaucoup d’observateurs, le voile est perçu comme étant l’expression d’une idéologie qui aliène les femmes. Je ne le conteste pas. Mais toute idéologie religieuse qui fait des femmes des êtres soumis aux hommes l’est autant ; il ne faudrait d’ailleurs pas oublier que Catholicisme, Judaïsme et Islam sont tous trois issus des mêmes racines... et que ces racines ne sont pas spécialement féministes. Même ceux qui se disent laïcs vivent dans un des plus grands et des plus anciens pays chrétiens au monde, et ça laisse des traces. Le chemin a été long avant que la France ne parvienne à la laïcité. Et qui dit laïcité ne veut pas du tout dire égalité des chances ou des traitements, nous le voyons tous les jours. Un peu d’humilité en ce domaine serait donc peut-être de mise. Surtout quand on ne lève pas le petit doigt devant la mysogynie extraordinaire des publicités ou des émissions du service public...

    C’est par humilité (et parce que je suis un homme, par-dessus le marché) que je me refuse, personnellement, à tenter de convaincre une femme que ce qu’elle fait est " mauvais " ou " aliénant " pour elle. Je ne suis pas juge moral de ce que vivent mes concitoyens. Je m’y refuse aussi parce que c’est vain : on peut aider quelqu’un à sortir de l’aliénation ou de la dépendance quand il/elle demande de l’aide. S’il/elle ne demande rien, il ressentira notre jugement sur sa situation comme une violence supplémentaire. Le meilleur moyen qu’ont les femmes de sortir de leur condition, c’est bien sûr d’avoir accès à l’éducation, mais aussi aux moyens de contraception, à la santé, au travail, etc. Cet accès, très compromis pour beaucoup de femmes (pas seulement celles qui portent le voile), il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le faciliter, et non pour le restreindre. Nous sommes bien d’accord. Par ailleurs, les lois sont faites pour protéger, pas pour opprimer ; interdire le port du voile sans prendre en compte les besoins, les contraintes et les priorités des femmes qui le portent, c’est inique et, surtout, moralement et stratégiquement, c’est une erreur.

    Par ailleurs, s’il faut bien entendu prévenir et le cas échéant punir les violences physiques exercées sur toutes les personnes, hommes ou femmes, adultes ou enfants - de l’excision au viol en passant par les coups - il ne faut pas se tromper de cible : une femme voilée qui ne subit aucune violence physique est-elle comparable à une femme, voilée ou non voilée, qui en subit régulièrement ? Non, bien sûr. Seulement le seul moyen de faire la différence, c’est d’accueillir et de laisser parler les femmes. Voilées ou non.

    J’ai vu trop de parents accusés à tort de violence à enfants pour ne pas recommander vivement de ne jamais sauter aux conclusions.

    Ici encore, ne laissons pas le voile nous obscurcir la raison."

    Il continue d'argumenter sur son blog, problème après problème. Si tu voulais faire un tour sur ce blog, et me dire ce que tu en penses car il explique mieux que moi.

  11. maxou dit :

    Bonusmamania
    Avec le système de bonus-malus, le ministre de l'Écologie donne l'impression d'avoir découvert la potion magique pour résoudre tous les maux de notre pauvre planète. Dommage que Jean-Louis Borloo ait pris le problème a l'envers. Plutôt que d'inciter les ménages à oeuvrer pour l'environnement, il punit ceux qui ne jouent pas le jeu en inventant des taxes supplémentaires. Et dans le pêle-mêle des produits déjà touchés, après la voiture, la télé, le frigo..., il pourrait y ajouter l'électricité. Encore une belle façon de court-circuiter le pouvoir d'achat des familles. Mais si le ministre continue à péter les plombs, il pourrait bien, comme tout bon fusible, sauter à son tour.

  12. JM dit :

    Petite précision pour BA et tous.

    En France, le problème vis à vis du système financier ne date pas des privatisations. Je parle toujours de "depuis 30 ans" pour parler de cette dérive qui a rendu peu à peu le système politique non représentatif, les syndicats inopérants, l'économie soumise à la finance, etc

    Eh bien justement (excusez des approximations je fais ça de mémoire mais en gros c'est ça), c'est au début des années 70 que Pompidou a mis le doigt dans l'engrenage en empêchant par un décret l'Etat de faire appel à la Banque de France pour la création de la monnaie, au bénéfice d'institutions privées.

    Car le problème n'est pas dans le fond que les banques soient privées, mais que le Politique n'ait plus aucun contrôle sur la finance et la monnaie.
    Il faut dire que depuis le problème s'est très aggravé, dans la mesure où ce sont les financiers via les multinationales et autres organismes qui financent en partie les syndicats et les partis politiques.

    Vous voyez le problème?

    Tant qu'on ne sort pas de ce système vicié (qui ne se réformera jamais de lui même, évidemment) en faisant en sorte que les leaders politiques aient des comptes à rendre à leurs mandants démocratiques (les citoyens) et non pas principalement à ceux qui leur permettent d'accéder au pouvoir et de s'y maintenir (les financiers), nous ne résoudrons aucun des problèmes économiques et sociaux de fond. Aucun.

  13. Claire Strime dit :

    "Je ne sais pas si cela entrait dans la discussion sur le communautarisme/multiculturalisme/laïcité mais je voulais juste préciser que si je ne suis pas pour interdire aux femmes de porter ce qu’elles veulent sur leur tête, aux juifs la kippa etc… je condamne les attentats commis au nom de l’islam, et toute forme de terrorisme."(jennifer)

    Tu sais où ils se les mettent des condamnations morales comme celle là Ben Laden, Zawahiri et les communautaristes à la Tariq Ramadan?
    Heureusement que les religions abramiques interdisent la sodomie!

  14. JM dit :

    IL EST SIDERANT QUE SUR CE BLOG OU LES GENS SONT SI PROMPTS A BRAILLER SUR TOUT CE QUI RESSEMBLE A UN DANGER OU UNE INJUSTICE, RIEN DE RIEN NE SOIT DIT CONCERNANT LE PAQUET TELECOM ET HADOPI.

    IL serait pourtant très simple pour les deux d'agir, car ces deux projets sont extrêmement structurants et extrêmement dangereux.

    les “militants”, vous avez des projets d”ACTION pour le paquet telecom et hadopi?

    vous avez mis plus de deux mois à comprendre edvige sur ce blog alors que moi et u ou deux autres vous en parlions, et encore seulement parceque vos maitres ont fini par en parler…
    vous allez faire pareil pour ces deux autres projets?

    là c’est en jours pour le premier et en semaines pour le second les échéances. enfin…!

  15. BA dit :

    JM, nous sommes d'accord.

  16. BA dit :

    Mais je maintiens que la banque ne doit pas être dans le secteur privé. La banque est un service public. Les banques doivent être renationalisées.

  17. Claire Strime dit :

    "oui, il y a une censure et que c’est une erreur de refuser de débattre sur cela.
    Claire Strime vous êtes décidemment trop intolérante sur ce sujet voire extrèmement radicale (contre l’idée d’un mouvement antiraciste), mais je suis sûre que vous représentez un courant important de la gauche"(jennifer)

    Surtout je ne suis si pas si vieille et déssèchée que ça....et j'ai connu l'expérience des mouvements antiracistes des années 80 et 90 (sans oublier le PCF-MRAP des années 70): s'ils apparaissent toujours justifiés face à l'existence de vieux courants xénophobes (plus que racistes d'ailleurs), leur bilan n'est pas fameux. Ils ont largement servi à l'occultation de la question sociale et à l'acceptation du libéralisme (comme 1 "moindre mal" face à 1 droite abusivement qualifiée de "facho"), ils ont permis toutes les magouilles et manips mitterrandiennes avant de laisser place à partir du tournant des années 90 aux pires des communautarismes. La "gauche morale" j'en ai assez bouffé!
    Disoons que dans les années 83-86 ça restait dans des limites républicaines (marche des beurs, SOS racisme) et il n'était pas question de soutenir le port du voile islamique ou l'absence de porc dans les cantines, même si le "droit à la différence" préparait les dérapages ultérieurs. Le gros dérapage ça a été l'affaire du voile fin 1989 (alors que l'opinion publique progressiste était sonnée par la chute du mur de Berlin) où Jospin mais aussi le PCF et le SNES ont montré leur lâcheté et leur esprit munichois face à l'émergence d'une peste verte.
    On peut dire dans un certain sens que l'antiracisme ou 1 certain antiracisme) a été l'arme des patrons (c'est encore + vrai aujourd'hui où ce sont les patrons qui défendent les sans-papiers pour avoir de la main d'oeuvre corvéable à merci).

  18. Claire Strime dit :

    Sur l'affaire du voile dans une auto-école en Seine Saint-Denis, la réponse du patron de ladite auto-école semble être de dire qu'il refuse tous les couvre-chefs, ce qui se comprend dans ce contexte et qu'il n'y a pas forcément qqch de religieux là dedans.
    En tout cas ce n'est pas 1 attitude raciste (le "racisme antireligieux" c'est n'importe quoi).
    Peut-être que cette affaire va faire pschittt tout comme l'agression dans le XIXème présentée comme antisémite par MAM et le CRIF.

  19. maxou dit :

    Un article lu dans mon journal quotidien, dans la rubrique le courrier des lecteurs.

    EDVIGE
    l'exécutif national semble avoir pris conscience du rejet d'une majorité de citoyens du fichier nommé Edvige. Sans aucun doute, cela est dû à l'activité de nombreuses associations, syndicats et partis [...]. La coupe est pleine quand on apprend que l'appartenance religieuse, l'orientation sexuelle et la santé seraient portée sur ces fichiers ! [...] A deux reprises, dans les pages sports de votre journal, on a pu ces derniers jours, prendre connaissance des effets possible du ramadan sur les performances sportives d'un club de football haut-normand. S'interroger sur ce sujet n'a bien entendu rien de dérangeant, c'est un fait de société. Cependant, est-il nécessaire de donner les noms des sportifs concernés ? Bien évidemment, ces athlètes sont en droit de pratiquer leur religion, la loi de 1905 assure cela dans le cadre de la république laïque mais pourquoi les dirigeants rendent-ils publiques ces appartenances, même si je ne doute pas que cela fut en plein accord avec les personnes concernées ? Au moment de pâques, les dirigeants de club vont-ils donner la liste des joueurs pratiquant le catholicisme, observant le jeûne de la semaine sainte ? Et pour grossir le trait, allons-nous avoir un jour la liste des joueurs et joueuses qui ont une activité sexuelle au-dessus de la moyenne, risquant d'amoindrir les performances sportives, ou de les améliorer ? Comment s'étonner alors que les données personnelles et parfois intimes figurent dans un fichier ?

    Votre journal vous répond : CQFD. et tout ceci nous renvoie à la laïcité, elle aussi inaliénable.

  20. Contribuables, payez ! dit :

    « Too risky to fail. » La Réserve fédérale (Fed) a inventé une nouvelle doctrine. Deux semaines après la nationalisation in extremis de Fannie Mae et Freddie Mac, les deux géants du crédit hypothécaire, au nom du « too big to fail » (trop gros pour couler), la banque centrale a annoncé hier la mise sous tutelle du premier assureur américain au nom du « risque systémique ».

    Alors que le premier assureur américain avait déjà amorcé les premières démarches pour se placer sous le régime du Chapitre 11, la Fed, en accord avec le Trésor américain, a préféré prendre en main les opérations en lui accordant un prêt relais exceptionnel de 85 milliards de dollars sur deux ans, le temps d'organiser sa cession d'actifs.

    Pour justifier sa décision, « la plus radicale intervention dans le secteur privé dans toute l'histoire de la banque centrale » selon le « New York Times », la Fed invoque l'impact potentiel considérable d'une mise en faillite d'AIG sur les marchés financiers et l'économie américaine. Pour elle, « une faillite désordonnée » d'AIG aurait aggravé la fragilité des marchés financiers et aurait eu un impact direct sur l'économie réelle, à la différence de la défaillance de Lehman Brothers, plus limitée à la sphère bancaire.

    Vivement encouragée par le gouverneur démocrate de l'Etat de New York, David Paterson, et le superintendant des assurances new-yorkaises, Eric Dinallo, cette « nationalisation de fait » d'AIG a été très vivement critiquée hier par une bonne partie de la classe politique américaine, tous bords confondus. Pour la présidente démocrate de la Chambre des députés, Nancy Pelosi, ce prêt de 85 milliards de dollars est « une somme ahurissante, un risque trop énorme à supporter pour le peuple américain ». Ardente supportrice de Barack Obama, Nancy Pelosi a demandé l'ouverture d'une enquête parlementaire sur une « fraude éventuelle » dans la débâcle d'AIG, les raisons pour lesquelles ses « actionnaires étrangers » (NDLR : parmi lesquels AXA) n'ont pas été mis à contribution et les carences de l'administration Bush en matière de régulation.

    De son côté, le candidat républicain à la Maison-Blanche, John McCain, s'est déclaré opposé à ce genre de « sauvetages publics » en affirmant que « le contribuable ne devrait pas être tenu pour responsable des faillites d'entreprises ». Il a reconnu, toutefois, qu'il n'y avait sans doute guère d'autre solution pour préserver les intérêts de millions d'Américains dont « les assurances étaient à risque à cause de l'avidité et de la corruption ».

    En optant pour un sauvetage direct du premier assureur américain, les autorités de tutelle ont clairement voulu limiter les risques d'effets collatéraux en faisant tout pour éviter l'affichage désastreux d'une deuxième faillite en quelques jours. « Il y a un intérêt extrêmement fort pour les actifs clefs d'AIG émanant de compagnies de premier plan », a indiqué hier le régulateur des assurances, Eric Dinallo, en vue de rassurer les contribuables.

    Mais nombre d'opérateurs constatent une forme d'incohérence avec les déclarations initiales du secrétaire d'Etat au Trésor américain, Henry Paulson, en voyant surtout dans l'opération l'échec d'une solution négociée avec les banques privées « à la Bear Stearns » et la création d'un dangereux précédent. « Si le gouvernement fédéral peut renflouer des firmes privées, pourquoi ne peut-il aider les petits propriétaires victimes de la crise immobilière », s'interroge le député républicain Joe Baca.

    « C'est la peur de l'inconnu qui est à la base de cette décision », résume Roger Altman, un ancien dirigeant du Trésor américain sous Bill Clinton.

    Un porte-parole de la Maison-Blanche a justifié mercredi 17 septembre le sauvetage d'AIG par la nécessité d'éviter de plus amples dommages collatéraux, tout en reconnaissant que des risques de défaillances supplémentaires subsistent.

    http://www.lesechos.fr/info/finance/4773661-le-sauvetage-d-aig-divise-la-classe-politique-americaine.htm

  21. 4 Août dit :

    @ JM

    Alex Turk a très bien parlé des dérives potentielles d'EDVIGE ce matin sur France Info. Futur croisement des fichiers, centralisation, nanotechnologies à venir... Impossible de trouver le mp3, hélas (vers 07h15).

    Rappelons que le gouvernement s'est assis sur l'avis réservé de la CNIL. Il fait semblant de revenir en arrière sur des détails pour faire fermer la gueule à quelques contestataires, mais ne soyons pas dupes. C'est le début d'une planification humaine. Là oui, droite ou gauche, ça sera le dernier des soucis.

    Je me marre quand j'entends "mais si on n'a rien à se reprocher en quoi ça gène ?" En quoi ça la gênait la miss Parisot tient ?

  22. paule guitard dit :

    je suis très interessée par votre démarche comme par tout ce qui apporte des éléments capables de nourrir une réflexion et de conduire à une éventuelle action, au tout petit niveau de la fourmi de base. Je souscris sans réserve au commentaire posté le 17 septembre 2008 à 22h40 par ermer. je souhait pouvoir continuer à suivre votre blog


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