09juin 08

Ce n’est pas parce que PRS s’est engagé par une présence physique sur place, dans les meetings en Irlande, à travers ses principaux responsables (mais j'en suis tellement fier!) que je me sens si impliqué par le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne. Je pense que c’est un nouveau moment clef du drame politique qui se joue en Europe. Je n’ai donc pas compris pourquoi Benoit Hamon sur « France inter » le matin refusait de répondre à la question « faut-il que les Irlandais votent non ? » au référendum sur le traité de Lisbonne. La prudence et la ruse ne sont pas de mise sur ce sujet. Même pour faciliter les grandes et petites manœuvres internes du congrès du PS. Surtout pas pour ça ! Et surtout pas comme ça, en faisant profil bas en vue de je ne sais quel compromis entre belles personnes du PS. Le compromis nous l’avons fait au congrès du Mans sur ce sujet. Où nous ont mené les promesses de la synthèse ? A la trahison du congrès de Versailles! Nous avons été roulés et trompés, sciemment, j’en ai à présent la certitude. Donc : pas deux fois ! La vérité brute seule nous est utile. Le référendum en Irlande n’est pas une affaire irlandaise. Le vote des Français et des Hollandais n’est pas resté une affaire circonscrite à ces deux pays. Si le seul référendum organisé sur le traité de Lisbonne débouche sur un « non », alors le sens de ce vote sera de portée européenne.

On doit donc honnêtement dire ce que l’on veut et ce que l’on pense : il faut que les Irlandais votent non. Il faut le dire et il faut dire pourquoi cette Europe là, celle du traité de Lisbonne, est condamnée à mener le continent au désastre politique et social. La gauche du PS n’a absolument rien à gagner à faire profil bas dans cette affaire comme sur aucun aspect du dossier européen. Aucune des raisons qui ont donné les « non » français et hollandais n’a perdu de sa pertinence. Au contraire. Et rien dans l’aveuglement des élites eurobéates, rien dans l’actualité des directives « plus libérales tu meurs », et rien dans les projets d’avenir de l’Union vers la formation d’un grand marché transatlantique n’indique le moindre espoir que quoi que ce soit puisse évoluer positivement vers quoi que ce soit d’autre que ce que nous avons déjà sous les yeux. La question n’est plus posée de savoir si les peuples vont le supporter encore longtemps mais quand tout partira en lambeaux de dégoût et d’indifférence sur fond de tensions nationales. Comme entre marins pécheurs français et espagnols, comme entre ouvriers et cadres d’EADS dans les ateliers en France et en Allemagne. Et comme ce serait le cas bien plus largement dans l’opinion si les médias de révérence et certains dirigeants socialistes ne faisaient pas un rideau de fumée de bienséance européenne à Nicolas Sarkozy quand madame Merkel rabroue grossièrement le projet d’union méditerranéenne avec des relents du nationalisme germanique traditionnel. Il faut que les Irlandais votent non pour délégitimer officiellement ce processus absurde qui a nom l’Union européenne du traité de Lisbonne.  Il faut lire pour le croire le  journal « le Monde » du dimanche 8 juin, soulignant à la une "l’inquiétude qui gagne les vingt sept", devenant en page huit "la menace d'un non irlandais au traité de Lisbonne affole l'Europe"  avec des arguments qui fleurent bon la débandade propagandiste de mai 2005. Et il ne faut pas manquer dans le même numéro l’interview inouïe, mais tellement allemande, de Daniel Cohn-Bendit, fustigeant la « folie des référendums », « les sociétés à logique égoïste » et fustigeant par avance Gordon Brown qui, en cas de « non » irlandais « rentrera dans la niche » et qui dénonce la « politicaillerie » en cours en Tchéquie sur le sujet.  Dans le même état d’esprit de surenchère injurieuse et dramatisante, les trois journalistes qui donnent le papier de cadrage reprochent à « l’eurosceptique président de la République tchèque » de « laisser planer la menace d’un référendum plutôt que par voie parlementaire pourtant prévue par la Constitution ». Et de conclure sur le traditionnel cauchemar de fin du monde en  cas de « non » irlandais : « les priorités affichées par Paris –énergies, environnement, défense, immigration, agriculture- pourraient être mises sous le boisseau afin de ne pas provoquer davantage les Irlandais. Le tout dans le contexte d’une Europe déprimée, à nouveau plongée dans une crise profonde ». Ce traitement infantilisant de la question posée n’a d’équivalent que la désinvolture non moins traditionnelle des élites politiques, ici irlandaises, sures de leur coup au point d’avoir pu déclarer comme l’a fait le premier ministre lui-même… qu’il n’avait pas lu le traité… Décidément, pour notre dignité de citoyens adultes et responsables, nous méritons que les Irlandais votent « non » pour nous.


554 commentaires à “Le NON irlandais nous intéresse”
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  1. Jean-Marc dit :

    BA, il marche pas ton lien Tribune.

  2. BA dit :

    Bon, je vais recopier l'article.

  3. BA dit :

    Voici l'article, mais je vous préviens : il est long !

    La faille de la politique américaine pour le changement climatique.

    Il est temps pour les Etats-Unis d'oublier cette attitude de laisser-faire et de jouer un rôle de leader dans la prévention de dommages irréversibles faits au climat, plaide Karin S. Thorburn, maître de conférences en finances à la Tuck School of Business at Dartmouth.

    Le changement climatique pourrait constituer le plus lourd défi environnemental de ce siècle. Le fait que l'activité humaine génère un réchauffement planétaire fait l'objet d'un consensus majeur dans la communauté scientifique. A moins d'une modification des tendances d'émissions actuelles, les effets sur la production agricole, les réserves d'eau et les développements forestiers et humains risquent fortement de nuire à une grande partie de la population mondiale.

    Le problème est global et doit être traité comme tel. L'Europe a mis en place un système de permis d'émission (Emissions Trading System), qui permet à présent d'échanger plus de la moitié des émissions. A l'inverse, les Etats-Unis, principaux producteurs de gaz à effet de serre, ont refusé de ratifier le protocole de Kyoto pour réduire les émissions d'ici à 2012. Au lieu d'une réglementation nationale sur les gaz à effet de serre, l'administration Bush mise sur des mesures volontaires pour combattre le réchauffement mondial. La réussite de cette politique dépend du degré de rentabilité, pour les sociétés, de la réduction volontaire de leur empreinte CO2.

    Avec Karen Fisher-Vanden, une collègue du Programme d'études environnementales de l'université de Dartmouth, nous avons examiné les réactions de la Bourse lorsque des sociétés américaines ont pris part au programme Climate Leaders, un partenariat volontaire entre gouvernement et industrie au sein duquel les entreprises s'engagent à réduire à long terme leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous avons remarqué que, lorsque les sociétés annonçaient leur adhésion à Climate Leaders, le cours de leurs actions chutait de manière significative.

    En tenant compte des mouvements de l'ensemble du marché, la rentabilité boursière anormale moyenne était de -0,9% sur une période de trois jours et de -1,5% sur une période de cinq jours précédant et suivant les annonces. La perte totale en termes de valeur marché s'est élevée à 16 milliards de dollars pour les 46 sociétés ayant pris part au programme Climate Leaders.

    Ces sociétés ont réalisé un inventaire détaillé de leurs émissions avant d'annoncer un objectif de réduction. En moyenne, elles ont défini un objectif de réduction de 17% de leurs émissions. Fait intéressant, le cours de leurs actions a encore chuté (en moyenne de -1,3%) à l'annonce de cet objectif. De manière générale, plus l'objectif était agressif, plus le cours baissait.

    La réaction négative du marché envers les sociétés ayant rejoint Climate Leaders révèle que la réduction des gaz à effet de serre est un projet à valeur actualisée nette négative pour les sociétés. Cela signifie que les dépenses en immobilisations, nécessaires pour réduire l'empreinte CO2, dépassent la valeur actualisée des bénéfices futurs attendus de ces investissements tels que des coûts d'énergie moins importants et une augmentation des revenus associés aux actifs incorporels verts.

    Certains pourraient soutenir que la baisse du cours des actions est une preuve que le marché est myope et qu'il ignore les avantages à long terme des investissements verts. Cependant, d'autres recherches montrent que le cours des actions a tendance à augmenter lorsque les sociétés annoncent de grands programmes de dépenses en immobilisations et des investissements en recherche et développement.

    En réalité, moins de 2% des sociétés américaines cotées en Bourse ont pris part au programme Climate Leaders à ce jour, ce qui suggère que les investissements en matière de réduction des émissions sont effectivement coûteux. La baisse de la valeur de marché implique également que les décisions visant à restreindre radicalement les émissions de gaz à effet de serre s'opposent à l'optimisation de la valeur actionnariale, et donc aux obligations fiduciaires des dirigeants d'entreprise.

    En les comparant à leurs concurrents du secteur, nous avons identifié les caractéristiques des sociétés types qui ont choisi de rejoindre Climate Leaders. Nous avons découvert qu'elles disposaient de capacités environnementales relativement élevées et de capacités de gouvernance d'entreprise faibles, et qu'elles avaient davantage tendance à rejoindre le programme dans des périodes où les inquiétudes du public en matière de réchauffement climatique étaient plus élevées.

    Dans l'ensemble, ce point est cohérent avec le fait que l'intérêt des dirigeants pour les investissements responsables d'un point de vue environnemental, éventuellement combiné avec une mauvaise surveillance des actionnaires, génère la décision d'engager les ressources de l'entreprise dans la restriction des émissions de gaz à effet de serre. Que cela signifie-t-il ? En quelques mots, étant donné que la valeur actionnariale baisse lorsque les sociétés rejoignent Climate Leaders et promettent de réduire de manière importante leur empreinte CO2, ce programme n'obtiendra probablement jamais de participation significative des entreprises.

    Les émissions de gaz à effet de serre, comme la plupart des autres polluants, sont un exemple classique d'externalité, où le coût global (pour la société au sens large) n'est pas internalisé par les sociétés individuelles. Au vu de ce dysfonctionnement du marché, une intervention du gouvernement, par le biais d'une régulation ou d'une taxe, est nécessaire pour réduire de façon conséquente les émissions.

    Le Sénat américain a commencé ce mois-ci à débattre d'un budget pour le changement climatique, impliquant un programme de crédits-carbone, qui permettra, d'ici à 2050, de réduire les émissions de 70% par rapport aux niveaux de 2005. Il est temps pour les Etats-Unis d'oublier cette attitude de laisser-faire et de jouer un rôle de leader dans la prévention de dommages irréversibles faits au climat.

    Karin S. Thorburn, maître de conférences en finances à la Tuck School of Business at Dartmouth.

  4. 4 Août dit :

    Concernant le climat, l'enjeu est colossal : que l'humain en soit responsable ou non, le tiers monde en voit les dégats. L'Afrique ne sera bientôt qu'un cailloux stérile. Aucun OGM ne pourra résister à 1 mois de sècheresse suivit d'une inondation avec coulées de boue.

    Et que vont faire les Africains?

    A. Se laisser crever en silence
    B. Essayer de rejoindre l'Europe pour participer à la grande orgie mondiale
    C. Rejoindre l'Europe, pour régler les comptes avec le Nord.
    D. Rien, parce qu'on va prélever une taxe sur les ventes d'armes pour viabiliser l'Afrique.

  5. julie dit :

    @mes supporters
    si vous n'avez pas le temps, c'est vers la minute 6

    http://www.dailymotion.com/tommeight/video/x44ua9_pierre-hillard-europe-et-nouvel-ord_politics

  6. Jean-Marc dit :

    4aout. tu oublies au moins La chine comme possibilité je pense.
    Et il me semble qu'elle fait plus qu'un peu s'y intéresser ces dernies temps à l'afrique, la chine.

  7. 4 Août dit :

    Des intérêts de quel ordre ? J'ai peut-être raté un truc, là....

  8. Jean-Marc dit :

    Pour apporter un peu d'informations complémentaires sur le cas de Nda/FAF suite au post 57:

    http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=345

    Seule conclusion personnelle pour le moment : il est encore trop tôt pour donner "carte blanche et confiance totale à Nda (comme à Jlm d'ailleurs)", ou pour dire que ce n'est qu'un simple dérivatif télécommandé comme dit le Hillard, mais nous saurons vite ce qu'il en est.

    Et pour le moment ils sont les seuls représentants ou presque à donner de la voix dans le bon sens, donc ne les fustigeons pas, observons les faits rien que le faits.

  9. Jean-Marc dit :

    4 aout : investissements.

  10. Lilian @ Jean Marc dit :

    Je l'avais laissé passer le "Attention aux loups dans la cité" de Julie...

    Eh voilà, patatras ! Voilà le résultat d'une France BHLisée jusqu'à l'os qui donne dans le "attention facho" dès l'instant où tu veux rétablir le sens de l'Etat dans l'économie. 40 ans d'utopie de petite gauche activiste et de grosse droite actionnaire, nous donnerons la morale de l'histoire. Au petit jeu de l'Etat et du sans foi ni loi romantique dandy, la droite libertarienne du monde boursier court toujours plus vite que la gauche libertaire. Mais rien n'y fait, tu fais un commentaire sur un pays voisin et voici que le "attention facho" repointe le bout de son nez. Tout occupés qu'ils sont à combattre des fantômes comme le petit parano BHL. Tiens ils auraient taxés Mendes de facho, parce qu'il reprochait à l'Italie d'encourager la liberté de circulation des travailleurs vers la France pour se débarasser de ses chômeurs. Facho Mendes ! C'est bien clair...

    Eh miss Julie, je suis petit-fils d'un syndicaliste qui a posé des actes de résistance en Allemagne même à dix kilomètres de Remmagen... T'as pas à me faire la leçon. Trois quarts de mes origines sont germaniques, puisque j'ai une grand-mère allemande et que mes deux familles sont issues des cantons germanophones de Belgique... Et quoi, mais qu'il s'en prenne au gouvernement allemand de Merkel, Mélenchon, je lui donne cent fois raison. Si tu crois qu'elle ne redevient pas arrogante et sourde comme un pot l'Allemagne... Et alors, ce que dit Mélenchon sur ce point, Chevènement l'a dit, Todd (juif) l'a dit. Ils en sont pas à chasser des pétainistes imaginaires en France... Du coup le Sarkozy qui jouait au cow boy à baisser son pantalon devant Merkel. C'est devenu une habitude, depuis Thatcher... Tu cries au scandale contre les parfaits héritiers de la France de la défaite et c'est toi qui te fait taxer de pétainiste ou de facho... Plein le cul de cette petite gauche contestataire qui a la conscience historique d'une andouillette, la géopolitique d'un boy scout et une conception de l'économie qui oscille entre le casino et sa contestation hygiénique au niveau européen et les bonnes oeuvres au niveau national...

    Grave, grave ! Je vous dis que ça... Avec des militants pareils, on n'est franchement dans la mouise intellectuelle jusqu'au coup...

  11. Jean-Marc dit :

    Lilian... tes envolées cinglantes et oh combien vraies sont un régal. :)

    "Plein le cul de cette petite gauche contestataire qui a la conscience historique d’une andouillette, la géopolitique d’un boy scout et une conception de l’économie qui oscille entre le casino et sa contestation hygiénique au niveau européen et les bonnes oeuvres au niveau national…"

    Excellent! :)

    Que vive la gauche de qualité, que vive la droite de qualité.

  12. 4 Août dit :

    Jean-Marc, la question déguisée c'était "ils investissent pour eux ou pour les Africains, les Chinois? "

  13. 4 Août dit :

    post 57: Morceau choisi dans le lien:

    Cependant, il est utile pour le système de maintenir une opposition artificielle alors qu’en fait, nous vivons dans le régime du parti unique. En jouant l’alternance droite/gauche, on fait croire au peuple qu’il y a une autre politique possible. En fait, ces dirigeants politiques UMP/PS mènent le pays vers la même direction : l’intégration à un bloc euro-atlantique, prélude à l’Etat mondial.

  14. Lilian dit :

    Leçon de politique du juir Aron à la génération 68. Dans les années trente, l'enragé Marcuse attaquait aussi la République de Weimar, confondant l'esprit de la République allemande à ceux qui le foutait par terre, dans une Allemagne gangrénée par le chômage et écrabouillée par les axes du Traité de Versaille. L'Allemagne n'aura su s'émanciper de ce joug par la voie républicaine, du coup elle l'aura fait par Adolf Hitler. Morale de l'histoire, miss Julie : en te refusant à un axe républicain gauche-droite, au nom d'une utopie de gauche, parce que t'y crois pas et gnagna, fais attention un jour de ne pas te choper pire. C'est toujours sympa quand on est djeun de proscrire le facteur réalité au nom du rêve, mais ça peut aussi à terme donner le cauchemard... Peux plus dire "nation" à gauche, c'est dangereux... Les financiers pensent d'ailleurs pareil... C'est pour ça que depuis l'année de ma naissance, 73, on DE-NATIONALISE les entreprises et pas que ça...

  15. JANCAP dit :

    Petit coup de pouce à nos amis irlandais...avec un rappel 2005 France:

    L'EUROPEEN ET SES ENFANTS

    Réfléchissez, militez, prenez de la graine :
    Ce sont les peuples qui manquent le moins.
    Un brave Européen, sentant le social en peine,
    Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.

    Gardez-vous, leur dit-il, de donner notre Europe
    Aux élites libérales et autres financiers.
    Un trésor y est caché par les rentiers.
    Je ne sais pas l'endroit ; mais dans la Constitution
    Que l'on vous propose, vous perdrez vos droits.

    Refusez ce texte, remettez l'Europe à l'endroit.
    Discutez, proposez, bâtissez ; ne laissez nulle place
    Où les peuples ne passent et repassent.
    Le père à la retraite, les fils vous refusent ce projet,
    Discutent, militent, construisent ; si bien qu'au bout du rejet,
    L'Europe sociale montra son visage.

    De trésor, point de caché. Mais le père fut sage
    De leur montrer avant son retrait
    Que seuls les peuples peuvent faire un vrai projet.

    Jean Caplanne, d'après "Le laboureur
    et ses enfants" de Jean de La Fontaine,
    Avril 2005, Landes - jancap@free.fr

  16. Jean-Marc dit :

    @ aout#4
    64. je ne sais pas, je ne suis pas chinois ;)
    65. j'avais noté le passage. Inquiétant tellement celà rappelle quelquechose d'Oceania, et le pire de la réalité évoquée par Lilian.

    Salut à vous, je me sauve

  17. Jean-Marc dit :

    elle verra lilian, pour sûr! ;)

  18. Pierre L dit :

    EN GREVE ET DANS LA RUE LE MARDI 17 JUIN !

  19. Jean-Marc dit :

    Pas pu résister, c'est si bon d'être qu'une IP ici, un peu...) :)

    PierreL, je suis désolé pour mardi, mais j'ai piscine. Bonne promenade à vous.

  20. julie dit :

    @mes supporters
    si vous vous seriez désormais attentif au parcours de N.Dupont-Aignan, j'aurais atteint mon but. (disons le but de mon boss qui n'a pas confiance en lui) et donc j'aurais une super prime!

    en fait, je ne souhaite pas une situation ou l'on soit obligé à un front de salut national, Jean-Luc Mélenchon avec NDA, je n'en rêve pas.

  21. Jean-Marc dit :

    Merde, elle essaie de monter une équipe virtuelle maintenant, et en plus elle en rêve comme elle dit.

    Ca doit être l'effet Euro2008 chez les militantes de ce type là, toutes en couleur.

    Et elle parle même de "but"...

    Goaaaaal Julie ;)

  22. Jean-Marc dit :

    Pierre, une simple taquinerie, je vous assure... :)

  23. Maxou dit :

    Bonjour à tous, bon alors: faut-il créer un nouveau parti à gauche ?: A mon humble avis évidemment non, car comme je l'ai déjà écrit, les partis politiques de gauche (la vraie) existent, en ajouter un, ne ferait qu'apporter une certaine confusion. Faut-il s'organiser à gauche et faire front commun pour contrer cette constitution Européenne ?. Évidemment oui, mais comment et de quelle manière ?
    Pour commencer peut-être faudrait-il impulser un mouvement d'idées fortement ancrées à gauche, démocratique et républicain, bien évidemment.
    Qui aurait une politique sociale, unitaire, et plus combatif, pour convaincre cette Europe technocratique, et antidémocratique.
    Il faudrait aussi plus de communication entre les partis de gauche, surtout maintenant avec internet ce formidable outil de communication, les médias (il est vrai qu'ils ne sont pas nombreux à être neutre) les journaux également rarement neutres, exemple à gauche il y a un excellent journal (l'humanité), bien sur il y en a d'autres, mais vu qu'il ne reste plus beaucoup de presse dites de gauche ?
    Pour que les citoyens, disent ; comprennent, qu'il faut dire non à cette Europe qui ne respect pas les résultats qui sortirent des urnes lors des élections européennes en France, en effet les français ont rejeté la constitution européenne à 55 %, ont voie ce que le président à fait du vote français.
    Les Irlandais vont très certainement dirent non ! Et déjà la commission Européenne dit qu'elle ne tiendra pas compte du Non Irlandais ; voilà une belle preuve de démocratie bafouée !
    Et c'est cela qu'il faut dire sans relâche ; mais encore pourquoi les français ne s'engagent pas suffisamment dans les partis politiques(de gauche), dans les syndicats ?
    Faut-il faire entendre aux citoyens que les partis politiques de gauche luttent pour la démocratie, en France, et dans le monde, (en Europe) : Évidemment oui.
    Qu'il faut que les citoyens s'investissent beaucoup plus auprès des syndicats, (nos syndicats sont trop souvent ignorés ou raillés par les médias ou le gouvernement). En effet, la gauche, les syndicats sont les seuls moyens, mis a par la rue, pour ce faire entendre par le gouvernement (et le président de la république).

  24. Jean-Marc dit :

    salut max, content de te recroiser.

    tu sais, à mon avis, internet c'est beaucoup plus qu'un outil de communication. C'est un modèle d'organisation.

    si tu veux, internet c'est un truc à peine né, qui va beaucoup se développer.
    c'est un peu comme si d'un seul on avait un seul truc aussi important que l'agriculture et l'imprimerie mises ensemble.
    je te laisse imaginer dans ce cas l'importance du phénomène pour le travail, l'éducation, la politique, etc
    a+

  25. isabelle savoye dit :

    Un seul "r" à "intéresse". Merci

  26. Jean-Marc dit :

    kesta ta? ;)

  27. Jean-Marc dit :

    Oups...
    Pardon madame, je ne avais pas reconnue. :)

  28. Jean-Marc dit :

    vous

  29. Maxou dit :

    Salut Jean-Marc, je mexcuse mais encore une fois je ne suis qu'un simple citoyen qui malheuresement, n'a pas fait d'étude et qui à rien compris de ce que tu cherche à me faire comprendre, je suis désolé.
    Mais je suis content de te retrouver.

  30. brigitte dit :

    @ perjo (com 2): Bon, quand on écrit à un monsieur le sénateur, comme tu le fais là, on met: M. et pas Mr (ça, c'est Mister, en english dans le texte). Ou alors, pour être sûr de ne pas te planter, tu n'as qu'à écrire seulement: Sénateur, ou bien carrément: camarade... Mais ça, c'est peut-être plus compliqué.

  31. dudu 87 dit :

    Bonsoir à vous
    Pas facile de rentrer dans votre discussion!
    La semaine dernière j'écrivai ceci:
    Souhaitons que les Irlandais disent NON à cette foutue constitution et apportons leur notre soutien!
    Mais après dans le cas de victoire du NON et surtout, en préparation des élections européennes, quelle stratégie adoptons-nous? Pour ma part, je dirai que nous devons rassembler sur la même liste tous ceux qui veulent une Europe démocratique. Lancez un projet de société européenne, pourquoi pas? A mon avis, pour la France, la difficulté ne devrait pas être insurmontable. Mais ce n'est pas suffisant. Les forces progressistes françaises doivent engager le débat avec toutes les forces progressistes européennes pour avoir une plate-forme commune à présenter devant les électeurs européens et la nature du scrutin changera de visage. Vous comprendrez aisément que ce 2° volet est de la plus haute importance!

  32. dudu 87 dit :

    Toujours pleine d'humour, Brigitte!

  33. Maxou dit :

    Tu vois Jean-Marc, comme je le prévoyais je doit faire attention a l'orthographe il y à une professeur de français. J'espère ne pas être encore obligé d'expliquer que j'ai quitté l'école en 1964 à l'âge de 14 ans et que je n'est même pas un simple certificat d'études primaire.
    De toutes façons même en faisant attention, en me relisant, il y aura des fautes.

  34. Maxou dit :

    Conversation d'un niveau beaucoup trop technique, trop fin, bref je ne comprend rien. Je suis encore l'ignare du groupe, désolé.

  35. dudu 87 dit :

    Maxou Bonsoir
    T'inquiéte pas pour tes fautes d'orthographe, ceux qui corrigent les fautes d'orthographe des autres, n'ont plus d'autres arguments. Et puis qui se sent morveux, se mouche!

  36. dudu 87 dit :

    Bonsoir Georges
    Je fais appel à ta mémoire: Dans les années 60 et 70, il y avait un membre du bureau confédèral gaulliste, n'est-ce pas un Capitant, je crois qu'il était juriste. Il a été obligé de démissionner par pression politique. Merci!

  37. dudu 87 dit :

    Qu'est-ce que tu comprends pas MAX?

  38. 4 Août dit :

    Jean-Claude Juncker, chef du gouvernement luxembourgeois, président de l'Eurogroupe et doyen des dirigeants européens, a exhorté mardi les Irlandais à approuver un traité "bon pour l'Irlande et excellent pour l'Europe".

    http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/infojour/reuters.asp?id=72788

  39. bertrand dit :

    Polémique :
    Le NON de gauche esperait plus d'Europe et moins de libéralisme, elle a finalement obtenu moins d'Europe et plus de libéralisme, il ne lui reste plus que de trouver des traîtres partout pour masquer cet échec. Allez! le plan B c'était Sarkozy !. J'ai l'impression que chaque échec de l'Europe (et il y en aura beaucoup d'autres) va avoir pour vous à chaque fois le parfum de la révolution anti libérale et le gout amer des trahisons inévitables puisque ce refus est probablement plus un reflexe nationaliste qu'une vraie manifestation d'anti libéralisme. Un Ouiste déçu par la promesse d'une absence d'espace politique européen pour longtemps. Faites vous bien plaisir avec le NON Irlandais, vous n'en tirerez rien d'autres qu'un plaisir momentané. J'ai appris depuis 2005 à vivre l'idée qu'à gauche on peut entretenir le desespoir.

  40. BYF dit :

    @ 93
    Une bio de René Capitant à la sauce gaulliste officielle :
    - "Né le 19 août 1901 en Isère à la Tronche, René Capitant demeure dans le souvenir de ceux qui l'ont connu un grand juriste et une âme passionnée. Docteur et agrégé des Facultés de Droit, il est nommé en 1930 à l'université de Strasbourg. A sa demande, il est mobilisé en 1939 et affecté au quartier général de la 5eme armée. Il répond en 1940 à l'appel du 18 juin et contribue à fonder, à Clermont-Ferrand, un mouvement de résistance qui deviendra Combat. Muté en février 1941 comme professeur de droit à l'université d'Alger, il développe le gaullisme en Afrique du Nord et crée le mouvement Combat-Empire qui participe au débarquement des Alliés en Afrique du Nord. Il accueille de Gaulle à Alger le 30 mai 1943 et est nommé par celui-ci commissaire à l'Instruction publique du Comité français de la Libération, puis ministre de l'Education nationale du gouvernement provisoire de 1944 à 1945. Il est élu cette même année député du Bas-Rhin et publie plusieurs articles sur la Constitution. Il fonde le 20 janvier 1946 avec Louis Vallon "L'Union gaulliste", première esquisse du "Rassemblement du peuple français". Il est élu député du Quartier latin lors de l'élection de la première Assemblée nationale le 10 novembre. Professeur à la Faculté de Droit de Paris en 1951, il milite à la Présidence du Conseil national du "Rassemblement du peuple français" de 1952 à 1957. Nommé directeur de la Maison franco-japonaise à Tokyo de 1957 à 1960, il adhère à "L'Union démocratique du travail", à son retour en France. Il est député de la 3eme circonscription de la Seine (Quartier latin) en 1962, réélu en mars 1967 et juin 1968. Président de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale de 1962 à 1968, il est conseiller municipal de Paris à partir de 1965. Garde des Sceaux et ministre de la Justice de par la volonté du général de Gaulle en 1968, il donne sa démission dés l'annonce du départ de celui-ci. Dans sa vie et dans son œuvre écrite, René Capitant combat pour la justice. Il s'est toujours soucié de l'indépendance nationale, des conditions d'une véritable démocratie et a voulu promouvoir la Participation. Il meurt le 23 mai 1970."

  41. dudu 87 dit :

    BYF
    Non, ce n'est pas celui-ci dont je veux parler!
    Merci

  42. Maxou dit :

    Bonsoir Dudu 87, je comprends pas les messages subliminaux, les messages trops philosophiques, psychologiques, et par principe tout ce qui fini en ique.
    Tout ça peut-être suite à l'amputation de ma jambe

  43. Maxou dit :

    en clinique

  44. Pierre L dit :

    Oui, mais pas de raison pour que cela vous coupe la chique,
    alors causez dans le blog, et foin des fautes orthographiques

  45. Pierre L dit :

    Ceci dit, Maxou, des fois lortograf,
    faut bien dire qu'il faut faire gaffe :
    http://parisbanlieue.blog.lemonde.fr/files/orthographe.gif

  46. Hélène Nédélec dit :

    Bonsoir,

    "A gauche, on peut entretenir le désespoir". Oui je crois que c'est ce qui se passe en ce moment en France. Le problème est que quand on appartient à un pays dit développé, on est censé pouvoir apporter quelque chose. Nous ne mourrons pas de faim mais à force d'être enfermé dans la précarité, on ne peut plus espérer grand chose que de perdre sa vie à essayer de maintenir son autonomie financière. Alors à moins de faire une croix sur sa personne, pour transférer le petit héritage accumulé par les parents durant la période plus faste des trente glorieuses à ceux des politiques qui essaient de changer vraiment les choses dans le monde, on est tout de même condamné à la très douloureuse'impuissance, il faut le reconnaître.

    H. Nédélec

  47. Bavaysien dit :

    Je me demande si les citoyens ne vont pas être une fois de plus, les tout grands Cocus de l'histoire avec ce référendum.
    Certes, les cocus font partie de notre société, il faut le concéder, camarades...
    In fine, les manoeuvres rotaros-maçonniques en faveur du " yes " irlandais, sur l'ïle catholique celtique et sur le continent européen ne ne me présagent aucune bonne augure. Rien de bon.
    Du communautarisme-sectarisme divers obscurantiste, de l'affairisme droitier-socialiste, du syndicat des pêcheurs irlandais, des camionneurs irlandais à la Bourse de Paris, il doit y avoir comme un grand complot là....

  48. julie dit :

    @dudu p 86
    si déjà on se mettait d'accord entre nous en France.
    par la suite, on peut former un groupe au parlement européen avec les élu(e)s au programme similaire. Pour une campagne transnationale, voir ci-dessous:

    "Le premier rôle des nouveaux Verts européens a été la campagne pour le parlement européen en juin 2004 (voir élections européennes 2004), qui fut la première campagne électorale en Europe qui défend des propos et slogans similaires dans tous les pays de l'UE. Cela n'eut guère d'impact, les élections européennes sont en effet celles qui attirent le moins l'électeur et il y vote très majoritairement sur des problématiques politiques nationales."

    par ailleurs merci pour ta défense, le problème est de se faire comprendre.
    et d'apprendre. j'ai de ce fait apprécier les post de clairestrime concernant le populisme de gauche, une autre visison, je reste tout de même à l'écart.

  49. Perjo dit :

    @ brigitte

    On dit bien Mr Bricolage, j'vois pas pourquoi Mr Le Sénateur serait inapproprié. Mais bon, ayant dû quitter l'école très tôt pour bosser, parce que ma famille n'avait pas les moyens de me payer des études : je reconnais quelques lacunes en français...

    @ GeorgesROULLIER (69) PRS....

    "la cabane au fond du Jardin" c'est le lieux de réunion du PRS ?
    Il en dégage la même odeur.

    @ d'autres

    Pour l'Europe: L'Est de la France survit grâce au Luxembourg et à la Belgique


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