11nov 07

Quand ces lignes s’afficheront ce sera le 11 novembre. A 11 heures je serai à l’arc de triomphe, avec le bureau du Sénat, pour la commémoration annuelle. Je n’y suis pas seulement parce que c’est mon devoir. J’y suis de cœur. J’en dis un mot plus loin. Car avant je dois parler d’une bonne nouvelle: la réunion qui s’est tenue à l’assemblée nationale ce samedi en vue de constituer un comité national pour le référendum à propos du nouveau traité européen de Nicolas Sarkozy. Elle arrive après une autre a peine relevée dans la presse mais qui est décisisve: la prise de position de la CGT en faveur du réferendum!


UNE EXPLORATION PROMETTEUSE
Ce samedi s’est tenue une réunion à l’assemblée nationale en vue de créer un Comité National pour la tenue d’un référendum à propos du nouveau traité européen que Nicolas Sarkozy se vante d’avoir fait accepter par le sommet de Lisbonne. Il s’agit d’une réunion exploratoire. Il ne faut donc pas anticiper sa réussite, je le dis d’entrée. Avaient été invités tous ceux qui ont pris des initiatives où qui se sont prononcés d’une façon ou d’une autre en faveur du référendum. Il y avait des oublis dans la liste des invités, sans doute, et des absents à l’heure dite, les uns s’étant excusés, les autres nous ayant laissé sans nouvelle. Il est vrai que l’invitation avait été lancée avec un délai fort bref. L’objectif en vue est de parvenir à inscrire dans une énergie commune les initiatives qui de tous côtés fleurissent pour permettre qu’un référendum soit convoqué. Cela dans le respect de la spécificité de chacune d’entre elles mais avec le souci de l’efficacité et de la cohésion compte tenu du court délai ouvert pour cette action.. Après le tour d’horizon de la situation, le point sur les initiatives existante et l’établissement de la liste de ce qui pouvait être entrepris en commun, chacun est reparti consulter ses mandants en se donnant rendez vous pour jeudi prochain. Ces précisions initiales étant données, je peux indiquer que les organisations suivantes étaient donc représentées à cet échange : PCF, MRC, Alternatifs, Yves Salesse du Collectif national pour le non, Avenir à gauche, Maintenant à Gauche, Mars, PRS, des responsables ayant déjà pris des initiatives pétitionnaire désormais solidement lancées tel Jean-Claude Lefort, des élus et responsables socialistes de niveau national. De son côté Jean-Pierre Chevènement d’un côté, José Bové de l’autre, ont fait dire leur accord avec l’idée d’un cadre rassembleur et d’une action méthodique. Je suis informé qu’au niveau local, dans de nombreux départements et communes des initiatives rassembleuses du même type sont engagées. Elles devraient permettre une information des citoyens sur les procédures possible pour la ratification ou non du nouveau traité et sur son contenu et l’interpellation des élus. A l’heure actuelle on peut résumer l’état de l’argumentation qui anime la mise ne place de ce dispositif. Premièrement : il est possible de réunir la minorité des deux cinquième de parlementaires qui rendra alors obligatoire la convocation d’un référendum pour décider ou non de la ratification du nouveau traité. Deuxièmement : la revendication d’un référendum peut être commune aux partisans du oui comme à ceux du non. Troisièmement : l’issue de cette question dépend de la mobilisation des citoyens et de leur interpellation des élus de tous niveaux dont ils sont les mandants. Tout ceci est à suivre bien sur. J’en parle pour donner de l’énergie et du courage à tous ceux qui mesurent bien tout ce qui se joue sur cette question, à cette occasion, face à Nicolas Sarkozy, du point de vue de l’identité républicaine de notre pays et de l’avenir de l’Europe.

ET CETTE FOIS CI COMMENT EN SORTIR ?
Le siècle précédent a commencé avec cette guerre. Je n’ai jamais cessé d’être impressionné par le massacre abominable auquel elle a donné lieu. Les listes interminables gravées sur les monuments aux morts du moindre village attestent de cette horreur. Pourtant rien n’était plus prévisible, prévu et annoncé que cette guerre et les armes atroces qu’elle utiliserait. Sans scrupule, les puissants y ont fait rouler le pauvre monde et la machine de propagande médiatique pour anesthésier les cervelles a fonctionné à plein régime : il fallait bien faire partir la jeunesse fleur au fusil et sourire aux lèvres. On nous a tué Jaurès pour permettre tout cela sans que cela bronche. On peut ricaner et oublier que la sortie de cette impasse de civilisation cru se trouver avec la révolution russe en 1917. Mieux vaut réfléchir. L’Europe est sortie de ses deux précédentes crises économico-politiques par le nationalisme et la guerre. Elle y a entraîné le reste du monde. Comment va-t-elle sortir de la crise en cours ? Comment cela va-t-il finir ? Cette question je la pose comme on me l’a posée au cours d’une réunion des employés d’une entreprise « récupérée par les travailleurs » à Buenos Aires. Je n’y avais jamais pensé dans ces termes. Le camarade qui avait la parole à ce moment a lancé au petit groupe que nous formions, deux italiens et moi. : « Nous, ici, vous voyez comment on essaie de sortir de la destruction qu’a provoqué la politique néo-libérale. Nous ne faisons de mal à personne ! Mais vous? Qu’est ce que vous allez faire chez vous ? Parce que à chaque fois vous sortez de vos crises avec des horreurs : la guerre, le nazisme, le fascisme, le racisme ! Et cette fois ci ?Qu’est ce que vous allez faire pour que ça ne recommence pas ? » J’ai été estomaqué et je me suis promis de le rapporter partout où je le pourrais. La question est bien posée, je le crois. Je sais bien que la paix n’est pas un état de nature des peuples. C’est une construction politique. Or la violence de l’agression libérale contre l’Etat social des nations depuis les institutions de l’Union Européenne plonge leur population dans une détresse sociale grandissante et il n’y a rien de tel pour exacerber les nationalismes dans tous les pays. De fait, partout il progresse. Le nouveau traité aggrave tout ça. Un symbole de cette nocivité est cette décision des signataires du texte de ne recourir nulle part au référendum pour décider du traité. Ce pacte de coup de force tiendra-t-il ?


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  1. 4 Août dit :

    La France vient de découvrir que le PS était de droite, et ultralibéral au point d'approuver le traité européen antisocial.... Quel scoop !
    Bon on fait quoi maintenant?

  2. la vérité dit :

    Merci à "4 Août" de m'expliquer (succintement!) cette histoire de 0,37 % du PIB.
    Ca me semble trop beau et trop simple pour être vrai.

    Sur un plan un poil plus polémique, c'est révélateur de voir comme le même "4 Août" (dans son même envoi n° 49) assimile du travail en plus à de la vie en moins. Pourquoi donc ? De la "vie active", je veux bien, c'est l'évidence, mais de la vie dans le sens "noble" où il l'utilise, ça me semble très spécieux.

  3. Robert dit :

    @ Gemini

    Tes propos font froid dans le dos. Depuis le temps que tu interviens régulièrement sur ce blog, tes posts me paraissaient plutôt sensés. Dans un premier temps j'ai songé qu'un provocateur avait pu se faire passer pour toi. Mais je n'y crois plus guère… Déjà, ce terme de "boche" est indigne. Et affirmer que cette guerre était inévitable, c'est carrément monstrueux.

    Que l'Alsace et la Lorraine ne fussent plus françaises n'avait rien d'"intolérable". L'Allemagne de Bismarck n'était pas l'Allemagne nazie. Ce n'était pas franchement une démocratie, ce n'était pas non plus un Etat criminel. J'ajoute que dans certains domaines (en particulier celui de la protection sociale) les "boches" avaient un peu d'avance sur nous. Que l'Alsace et la Lorraine redevinssent allemandes en 1940, c'était bien sûr intolérable, parce qu'en 1940 l'Allemagne était un Etat criminel. Ça n'a rien à voir.

    En 1914, l'Alsace et la Lorraine étaient allemandes depuis près de deux générations, et leur population jouissait des mêmes droits que le reste de la population allemande. L'Alsace et la Lorraine n'étaient pas des colonies françaises.

    Le fait que ces deux provinces soit redevenues françaises ne justifie en rien une guerre aussi absurde qu'atroce. Au cours de ce terrible conflit des voix se sont d'ailleurs élevées pour appeler à une paix blanche (statu quo ante). C'étaient à l'évidence les voix de la raison. Que tu puisses encore en douter, je trouve cela totalement consternant.

    C'est ce nationalisme crétin, ce patriotisme débile, qui a donné sa forme outrancière et inique au traité de Versailles, lequel a fait le lit du nazisme.

    Cela dit, j'estime que les propos d'AJS à ton encontre sont au mieux grotesques, au pire grossiers.

    Au fait Gemini, ne penses-tu pas qu'en novembre 2007, et au lieu de s'employer à réduire en petit bois notre état républicain, le sieur Sarko ne fait pas mieux de se rapprocher des rattachistes belges ? Et ne penses-tu pas qu'en novembre 2007, il serait grand temps d'abolir le concordat en Alsace et en Lorraine ?

  4. Robert dit :

    @ Gemini

    Mes dernières phrases étaient quelque peu bancales, il fallait donc lire :

    Ne penses-tu pas qu’en novembre 2007, et au lieu de s’employer à réduire en petit bois notre Etat républicain, le sieur Sarko ferait mieux de se rapprocher des rattachistes belges ? Et ne penses-tu pas qu’en novembre 2007, au lieu d'évoquer un "dépoussiérage" de la loi de 1905, il ferait mieux d’abolir le concordat en Alsace et en Lorraine ?

    @ Kate

    Je reprends point par point ton résumé de la Constitution européenne idéale :

    –courte, lisible, facile à comprendre (50 pages au maximum)

    OK

    –fait la part belle au Parlement européen et aux “contre pouvoirs”

    OK. Ça paraît évident qu'il y a des progrès à faire de ce côté-là…

    –instaure la séparation et les relations des pouvoirs

    Pas très original, mais bon, ça va de soi.

    –rend sa souveraineté au peuple, en l’étendant à l’Europe

    Voilà un point intéressant.

    –permet des coopérations mais aussi de se tenir à l’écart

    Là je ne comprends plus très bien. Il faut savoir ce qu'on veut.

    –permet à des pays, dont le peuple jugerait son système meilleur, par référendum, de le conserver

    OK, ça me paraît évident.

    –fait des lois européennes des “lois minimums” laissant aux Etats la tâche d’aller vers du “mieux encore”

    Tu penses à un Etat fédéral ? Pourquoi pas. Cela me paraît d'ailleurs plus ou moins incontournable.

    –permet le débat

    On dirait du Gogolène, ça craint…

    –instaure un controle citoyen

    Même remarque.

    –est révisable

    C'est le cas de toute constitution démocratique (sous certaines conditions).

    –clarifie les compétences de l’Europe, et celles des Etats

    C'est bien le moins. Quid de l'Etat européen et de ses compétences ? C'est une question cruciale.

    –donne une responsabilité à chacun

    Et pourquoi pas des désirs d'avenir tant qu'on y est ?

    –permet d’être dans une europe politique, sans que cela soit génant pour les pays préférant la dimension économique

    C'est absurde. Une Europe réellement politique (celle que j'appelle de mes vœux) serait par le fait même économique.

    –n’instaure aucun régime économique perpétuellement

    C'est évident - voir le point précédent !

    Quant à moi, je ré-affirme que la création d'un Etat européen est un enjeu primordial. Et surtout je ré-affirme que ce processus politique doit de toute évidence se dérouler selon les étapes suivantes :

    1/ Référendums nationaux, dans chacun des 27 pays de l'Union, pour ou contre la participation du pays à l'élection d'une Assemblée constituante européenne.
    2/ Election d'une Constituante européenne, dans tous les pays où le "oui" l'aurait emporté lors de ces référendums. Au prorata de la population pour la répartition des sièges. Evidemment.
    3/ Elaboration d'un projet de constitution par cette Constituante européenne.
    4/ Référendum sur ce projet de constitution dans les pays concernés.

  5. 4 Août dit :

    @ la vérité
    Excuse, c'est un chiffre de la COR, mais je ne le retrouve pas.
    Aujourd'hui, la déficit de retraites est de +/- 4G€ avec un PIB de +/- 1700G€ ce qui fait... Pas grand chose. Moins que 0,37.

    Pour ce qui est de "la vie en moins pour du travail en plus", je ne parle pas de ceux qui gagnent encore 45000€ à 67 ans, mais plutôt de ceux qui rament à 55 ans avec 450€ à attendre 60 ans.

  6. natleval dit :

    @Zorba
    Je te réponds et ne t'inquiètes pas je ne vois pas pourquoi je t'insulterais, je pense que tu es surtout mal informé, et pour cause! La première guerre que les américains mènent contre la révolution bolivarienne c'est une guerre médiatique qui consiste à calomnier le président Chavez en le traitant de dictateur. C'est une vraie guerre médiatique, systématique et qui est malheureusement relayée par nos deux journaux, Le Monde et Libération. Rétablir la vérité des faits et lutter contre la désinformation est la première tâche essentielle.
    Ainsi tu écris "Chavez n’est peut-être pas un dictateur sanguinaire (l’avenir nous le dira concrètement), mais ce n’est pas non plus un démocrate absolument parfait (le passé récent le démontre)."
    Mais comme le dit Pierre A, quel est le passé récent qui démontre que Chavez n'est pas un démocrate? Tu veux parler du non renouvellement de la chaîne RCTV ou plutôt de la concession publique donnée à cette chaîne qui a passé son temps à dénigrer Chavez et surtout a été un acteur primordial du coup d'Etat contre lui en 2002. En France le pouvoir n'aurait pas attendu 2007, c'est-à-dire 5 ans pour cela. Je rappelle comme cela l'a été mille fois répété et y compris par JL Mélenchon (il suffit de retrouver sur ce site le texte qu'il a écrit à cette occasion) que RCTV n'est pas interdite du tout, mais qu'elle ne bénéficie pas de l'espace public de diffusion.
    Evidemment sur cela désinformation totale et surtout appuyée par Reporters Sans Frontières qui parlait de censure. Il faudra un jour que la vérité soit faite sur RSF et son rôle très partisan dans cette affaire et sans doute dans d'autres.

    De même que Carolo qui nous ressort toujours les mêmes histoires que Chavez serait réélu à vie (les titres de Libé!). ne pas limiter le nombre de mandats à deux, ne veut pas dire qu'on sera élu toute sa vie. Ce sont les électeurs qui décideront.

    Et comme le dit Pierre A, en matière de démocratie ou de dictature, je trouve qu'on devrait plus tourner nos regards sur la méthode Sarkozy, que sur Chavez. Voire même Gordon Brown qui n'a même pas été élu du tout par le peuple. ou alors les royautés, tels que Juan Carlos qui a fait taire Chavez. Chavez est venu au pouvoir par la voie démocratique et y a été maintenu par une douzaine de scrutins qui lui ont donné une majorité de plus en plus grandissante, jusqu'à 63% aux dernières élections présidentielles. personne ne force la main des gens d'autant plus que les vénézueliens sont de plus en plus politisés, prennent leurs affaires en main, gèrent la politique locale et même nationale (débat sur la constitution qui s'est fait de la base au sommet).

  7. H2 dit :

    Les 47 % qui ont voté Ségolen Royal sont donc des fondamentalistes puisqu'ils ont voté POUR LE PARTI SOCIALISTE AU SENS TRADITIONNEL DU MOT !...étant donné qu'ils n'étaient pas aussi nombreux à voter pour les autres parti au sens traditionnel du mot...

    Nous voilà donc en deux coup de cuillère à pot traités de Fondamentalistes (terroriste) et de traditionnalistes (d'un âge si désuet que nous ne nous rapellons de rien ) !

    C'est incroyable la m**** qu'ils ont dans les yeux ces salauds !
    (désolé pour la H2 touch, je n'ai là pas trouvé d'autres mots).
    Au contraire ! C'est le retour au Politique tel qu'il ne s'était plus fait depuis 25 ans dans ce pays et dans le monde qui se fait à nouveau jour !
    La chûte du mur de Berlin à réouvert l'espace politique !
    Sarkozy a parfaitement compris cela après la fin de règne gaullo-européo- conservateur -chichiteux de Chirac.
    Depuis les attentats du 11 septembre et la Guerre en Irak, la bataille idéologique s'est remise à tourner à plein régime.
    Le seul geste politique digne de valeur fut l'oppostion de la France à ce fiasco américain.
    Que croyez-vous que l'on retiendra dans 50 ans ?
    L'opération "Pièce jaune " qui signe la faillite et l'incurie de l'Etat ?

    Et que fait le PS ?

    Il fait la chasse à son aile gauche jusqu'à vouloir l'abattre pour mieux tranformer le Parti Socialiste en parti "Démocrate" en cherchant l'assentiment des militants roulés dans la farine.
    Il y a pourtant longtemps que la Droite conservatrice a flingué JFK et a su renové son système idéologique par la réaffirmation d'un vieux logiciel oublié :
    la remise au goût du jour des précepts de l'économie néoclassique (néolibéralisme).

    Accompagner cette trahison de l'idéal du Socialisme Démocratique en s'accoquinant avec la Droite néolibérale, c'est faire une mauvaise lecture de la situation politique qui se renouvelle et se radicalise.
    J'avais hésité à voter ROYAL il ya quelques mois sachant parfaitement que c'était déjà voter pour l'aile gauche de l'UMP.
    Maintenant au vu des déclarations de M Gorce, les jeux sont définitivement faits.
    L'UMP et le PS s'incarne de jour en jour ! Une aile droite + une aile gauche au sein d'une même mouvance libérale.

    hier M.Moscovici (PS) sur ARTE était le meilleur copain de M. Lelouch (UMP).
    Il fallait voir ça !
    On aurait dit qu'ils allaient se rouler un patin !
    L'ouverture! disait M.Lelouch. Recentrons, recentrons disait M.Moscovici !
    Un vrai bal !

    Les faux -culs vont pouvoir former un nouveau parti de faux-culs.
    Franchement vu la bataille idéologique qui fait rage et face à la menace des Extrèmes Droites européennes qui sont encore vivaces alliées à leur homologues Néolibéraux, je ne crois pas qu'à l'aune d'un nouveau recul de civilisation, c'était vraiment la meilleure chose à faire.
    Ceci dit je ne suis pas plus étonné que ça.
    Ce n'est en effet pas la première fois que nous assistons à un regroupement de faux-derches qui s'imaginent enrailler le mouvement de l'Histoire.
    Ce n'est plus des courants qu'il y a au PS, ce sont des contre-courants.
    Les christo-bobos -bon -chics -bon -genre n'ont rien compris !
    Aux Armes Européens !
    Nous finirons par la construire cette Europe Citoyenne, Ecologique et Solidaire.
    Commencons par réclamer un Référendum !
    Kate nous donne des arguments de haute tenue et de haute teneur.
    Vive le Parallélisme des formes !
    Etant plasticien, celà m'enchante !
    Et si nous faisions comme en Argentine !
    Une journée avec des CASSEROLES, partout en France pour réclamer un référendum !
    JOURNEE SONORE, FESTIVE, CITOYENNE ET REPUBLICAINE POUR LE PARALLELISME DES FORMES !
    Qu'en pensez-vous ?
    Histoire de rappeler avec ironie et humour à nos nantis qui représentent une majorité de gueux, que nous sommes bien ENCORE VIVANTS !

  8. 4 Août dit :

    Quel salaud ce Chavez!
    Il a récupéré l'argent de sont pétrole (renationalisations) pour ouvrir des écoles et lutter contre l'illétrisme et la pauvreté, et en plus il propose un REFERENDUM pour devenir un dictateur sanguinaire... Quel salaud....
    Si on pouvait avoir un salaud comme ça chez nous!

  9. jm dit :

    @ 4 Août> Chez vous vous avez un enc***, c'est déjà pas mal mine de rien *humour* ;-)

  10. 4 Août dit :

    @ jm

    Pas mal mais ça fait mal: la vaseline n'est plus remboursée par la sécu....

  11. 4 Août dit :

    @ H2

    Tu me démoralises, moi qui croyais qu'ils n'en lisaient que 50% !

  12. Gemini dit :

    @ Robert
    J'ai dit boche, parcequ'à chaque 11 novembre j'ai une petite poussé de germanophobie. Je suis un peu impulsif, ça me passe le lendemain.
    Sinon, je pense que les malgré-nous, ce n'est pas un mythe (je veux l'Alsace Lorraine française), je souhaite aussi abolir le concordat là-bas, et sur la Belgique, je suis d'accord avec vous.
    Désolé de vous avoir choqué, j'étais en 1914 dans ma tête.

  13. Gemini dit :

    @ Robert
    Je suis né en 1979, mais mon arrière grand mère, né en 1890, racontait la guerre à ma mère. Mon arrière grand-père a fait Verdun et a survécu. Cette guerre a été une hécatombe dans ma famille sinon. Mon arrière grand-mère ne voulait surtout pas que toute la famille soit morte pour rien, elle a donc transmis ces valeurs à ma mère qui me les a transmise.
    Du côté de mon père, ce fut aussi une hécatombe. J'ai perdu trop d'ancêtres et de compatriotes dans cette guerre pour négliger leur sacrifice. Je leur doit deux choses: ne jamais engager la France dans une guerre et toujours aimer et respecter la France pour laquelle ils sont morts.

  14. Gemini dit :

    Je dirai toujours à mes enfants de respecter le sacrifice de nos poilus et je leur expliquerai l'horreur de la guerre et je leur transmettrai l'amour de la patrie.
    Je ne veux pas qu'ils soient mort pour rien.
    PS: j'ai fait des fautes d'orthographe dans mon précédent commentaire, veuillez m'excuser, j'en fais quand je tape sur un clavier.

  15. H2 dit :

    L'Honneur des Poilus c'est une chose, comprendre les ressorts capitalistes qui ont poussé à la rupture anthropologique de civilisation, c'en est une autre.

    Des experts historiens aujourd'hui s'accordent à dire que cette guerre aurait pu être évité diplomatiquement.Mais les appétits financiers étaient visiblement trop grands.
    Rien de tel pour le Capital de sensibiliser les foules en les titillant sur la fibre nationaliste pour faire fructifier leur dividendes.
    Regardez le Groupe Carlyle aujourd'hui qui dicte sa politique aux dirigeants américains http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Carlyle. Il est d'ailleurs instructif de voir les noms de certains qui travaillaient dans cette multinationale...

    Lorsque je lis les "Lettres des Poilus" mon coeur se déchire. C'est pourquoi je serais éternellement un dadaïste dans l'âme !
    Vive le Cabaret Voltaire !
    Méfiez-vous des guerres nationalistes ! Elles cachent des sous-terrains beaucoup moins nobles que "la défense de la Patrie". Ce n'est pas vraiment le donnant-donnant, si vous voyez ce que je veux dire.
    C'est plutôt le "prenant-prenant ".

    C'est d'une mémoire critique de l'Histoire dont nous avons besoin, pas de discours pleurnichars comme Sarko l'a fait ces jours -ci, pour mieux demain envoyer des troupes en Iran ou ailleurs. l'instrumentalisation de l'Histoire bat son plein. L'appel à la Jeunesse lors des commémorations n'est pas une bonne nouvelle pour moi.

  16. Carolo dit :

    Très bien Natleval, ce sont les électeurs qui décideront de la réélection ou non de Chavez. De la même façon que les électeurs français ont, dans leur majorité, accepté le principe d'une réforme des régimes spéciaux. Hélas, la démocratie, ça n'est pas toujours si simple.
    Admettons que Chavez soit l'avenir de la gauche latino-américaine ; vous connaissez très certainement beaucoup mieux que moi la situation de ce pays et son histoire. Le fait est que je ne vois pas très bien en quoi l'expérience chaviste peut être utile à la constitution d'un nouveau projet à gauche en France.
    Les gens qui vont manifester demain ne défileront pas pour réclamer 100 grammes de pain de plus par jour ; ce ne sont pas des gueux qui marcheront pour demander l'abolition du travail des enfants et un accès à l'école pour tous. Nous ne sommes pas en 1860. Demain, un pays va être bloqué par des femmes et des hommes se réclamant des idéaux de gauche, mais qui refusent de s'inscrire dans une démarche solidaire.
    La solidarité est un principe de gauche, et un principe ne se discute pas. L'attitude des employés des IEG, des cheminots, traminots... est indigne.

  17. Zorba dit :

    Viva Carolo !

    Son envoi (n° 68) est superbe !

    Puisque la légitimité démocratique de Chavez et de ses réformes est acquise aux yeux (sans doute magnifiques) de natleval, elle serait charmante en effet de nous expliquer pourquoi celle de Sarkozy doit être contestée ? N'a-t-il pas - lui aussi - été élu tout à fait démocratiquement et sans la moindre ambiguïté quant aux principales réformes qu'il envisageait ?

    Voilà, très modestement, une lecture critique de l'histoire (récente) qui devrait plaire à H2 !

    Enfin, à l'attention de "4 Août", je comprends fort bien qu'il ne retrouve plus les explications relatives à ce mystérieux 0,37 % ; c'est néanmoins bien dommage car les quelques chiffres qu'il évoque sont incompréhensibles à mes pauvres yeux.

    En tous cas, j'observe que dans le même envoi je m'adresse à natleval, H2 et 4 Août sans que ça tourne à la guerre de tranchée... Vive la H2 touch'

  18. Zorba dit :

    @ H2 :

    Sa journée "casseroles" est mal partie me semble-t-il vu le nombre de syndicalistes braillards qui vont à la gamelle ; le matériel risque de manquer.

    De plus, je pense que bon nombre de citoyens ne verront pas d'inconvénients à utiliser les casseroles restantes pour taper (pas trop fort !) sur la tête des étudiants gauchistes ridicules qui nous expliquent doctement ces jours-ci que le vote à bulletin secret n'est pas démocratique...
    Je sais bien qu'il faut que jeunesse se passe, mais à ce point, ça me dépasse. il y a vraiment des coups de pied au c.. qui se perdent. Que font les parents ?

    Observez également quelles sont les facs qui sont les plus actives pour contester la réforme Pécresse. Ce sont les facs de lettres et de sciences humaines. Disciplines passionnantes mais dont les débouchés professionnels sont très limités... Est-ce un hasard ? Je ne le pense pas.
    Ou bien Pécresse aurait du faire comme Chavez : n'autoriser aux étudiants d'étudier seulement les matières "utiles à la révolution bolivarienne" (c'est véridique, je vous assure).
    Purée, je sens que natleval va s'occuper de moi !...

  19. Laurent Orgogozo dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Je suis tout a fait d'accord avec votre estimation de la gravité de la situation. Un passage du TCE bis sans référendum discréditerait totalement la démocratie à l'européenne, se qui pourrait avoir des conséquences extremement facheuses (N'oublions pas par exemple que l'allemagne nazie c'est construite en partie grace au discédit dont été frappée la république de Weimar).
    Je m'etonne donc, vu la gravité de la situation, que vous ne vous joignait pas au front républicain contre le coup d'etat du TCE bis, front matérialisé par le meeting unitaire du 2 décembre (information tirée de marianne2.fr, le 13/11/07). La raison en serait la participation du leader gaulliste Nicolas Dupont-Aignan. Certe celui ci n'est pas de votre bord politique, mais il me semble que la question de la défense de la démocratie telle qu'elle est posée par la crise européenne actuelle dépasse largement les clivages classiques de la politiques française. Je trouve que c'est une raison bien légère pour que l'un des principal soutien socialiste au Référendum s'écarte de ce meeting, qui pourrait être fondateur d'un front républicain contre le coup d'etat du TCE bis.
    Respectueusement,

  20. Zorba dit :

    @ " 4 Août "

    Voici le lien pour consulter le dernier rapport du C O R :

    http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-723.pdf

    Le rapport fait 211 pages, donc je n'ai fait que le parcourir.

    Le chapitre consacré aux régimes spéciaux débute page 149, et dès la page 150 (en haut), le Conseil admet qu'une réforme est nécessaire.

    Le tableau de la page 152 est édifiant : dès l'horizon 2020 pour la plupart des régimes spéciaux, il y aura PLUS de pensionnés que de cotisants... Comment on fait ? On fait payer la solidarité nationale ? Oui, mais alors dans une démarche d'équité (la réforme en cours). CQFD.

    Je cherche encore une référence à ce mystérieux " 0,37 % "... À suivre.

  21. Yves dit :

    Zorba dit: Je cherche encore une référence à ce mystérieux ” 0,37 % ”
    ----------------------------------------------------

    Vous ne faites pas beaucoup d'effort.
    Voila un lien parmi d'autres, obtenu simplement en tapant "retraites 0,37%" dans un moteur de recherche :

    http://www.unisavecbove.org/spip.php?article2507

    -----------------------------------------------------

    A H2 : Je ne pense pas que ce soit de la m**** dans les yeux que ces salauds aient.
    C'est bien ce qui est grave.

  22. Zorba dit :

    Yves est très gentil du lien qu'il m'indique.

    Mais au sujet des 0,37 % la seule explication est la suivante :

    " Retour aux 37,5 ans de cotisation, indexation des pensions sur les salaires, calcul des pensions du privé sur les 10 meilleures années de salaire… coût 0,5% de l’augmentation annuelle de productivité, ou augmentation de 0,37% par an des cotisations retraites. ".

    Avouez que c'est un peu court pour comprendre, non ?
    Une démonstration chiffrée un peu plus étayée me ferait plaisir.

  23. Carolo dit :

    100% d'accord avec Zorba, on ne comprend rien à ce paragraphe. Je préférerais comme beaucoup de gens que l'on puisse revenir aux 37,5 années de cotisation (ou moins même !), mais cela paraît difficilement compatible avec l'évolution démographique de notre pays, l'augmentation de l'espérance de vie et le maintien d'un taux de chômage très élevé.
    En l'absence de démonstration plus précise sur les mesures alternatives à un allongement de la durée de cotisation, je ne peux que camper sur mes positions. Le but, ce n'est pas de se "payer" les cheminots et autres employés des services publics (qui font d'ailleurs un excellent travail - utilisant très fréquemment les transports en commun, j'ai bien souvent l'occasion de le constater), mais de sauver un des acquis sociaux les plus précieux de notre histoire : la retraite par répartition. Je ne comprends pas que la CGT fasse preuve d'autant d'irresponsabilité. Souhaiterait-elle l'explosion du système et l'avènement d'un régime de retraites par capitalisation ?

  24. pierre A. dit :

    Cher Zorba,

    J'aurais apprécié que vous répondiez au message que je vous aie adressé. Il semble que vous préfériez polémiquer.

    Et insulter des étudiants en lutte contre une réforme transformant en profondeur notre système de recherche et d'enseignement supérieur de manière complètement doctrinale (faisons un grand marché de la recherche et de l'enseignement avec de la concurrence libre et non faussé entre université et personnel). Cette réforme est dangereuse pour l'avenir du service public de la recherche et de l'enseignement supérieur. Cette réforme ne résout pas les problèmes de l'université.

    Que fait votre chère maman quand vous vous emportez de la sorte? Panpan culcul M. Zorba.

    Autre chose, le mouvement social doit refuser les votes à bulletins secrets. Pas parce que cette pratique n'est pas démocratique, même si bien-sûr la démocratie ne réside pas seulement dans le vote. Mais nous parlons ici de lutte des classes, qui n'est pas démocratique. La légitimité du mouvement social ne naît pas seulement par le vote, mais aussi du nombre, de la capacité à convaincre du bien fondé des actions, de la détermination.

    Les votes à bulletin secret sont un moyen de donner beaucoup de poids à des personnes non déterminés (donc souvent non politisés et non conscientisées). C'est un outil pour casser le mouvement social, tout comme les fermetures administratives.

    La République ne nie pas la lutte des classes. Elle l'encadre et doit permettre (pas la Vème bien-sûr) a

    Un citoyen, étudiant indépendant financièrement et agrégé de physique qui se bat contre cette loi.

  25. pierre A. dit :

    M. le sénateur et M. l'administrateur, le nouveau blog est un peu relou.
    Un faut mouvement et on envoie des messages non relus et pas fini. La prévisualisation a du bon.

    Courage aux camarades. tenez bon.

  26. Carolo dit :

    http://fr.news.yahoo.com/ap/20071113/tfr-social-greve-sncf-fgaac-menaces-56633fe_1.html

    @Pierre A.
    Voici un exemple de pression démocratique exercée par des individus "conscientisés" sur des personnes "non déterminées".

    Le vote à main levée, c'est le règne des grandes gueules et des gros bras. Seul le vote à bulletins secrets permet à chacun de se prononcer en toute conscience.

    C'est sûr que, encadré par des membres du service d'ordre CGT-cheminots, on doit se "conscientiser" très vite lors des assemblées générales !

    D'accord avec votre commentaire sur la prévisualisation, et bon courage pour demain.

  27. kate dit :

    @ Robert : réponses :

    "Je reprends point par point ton résumé de la Constitution européenne idéale :

    –courte, lisible, facile à comprendre (50 pages au maximum)

    OK"

    Ex d'articles :

    Article 1. L’Union est irrévocablement libre et indépendante et fonde son patrimoine moral et ses valeurs de liberté, d'égalité, de justice et de paix internationale, dans les textes fondamentaux de chacun des pays qui la compose. Les droits inaliénables que l’UE fait le serment de défendre sont les suivants : l'indépendance, la liberté, la souveraineté des Peuples sur leur pays, l'intégrité territoriale et l'autodétermination nationale et européenne.

    Article 2. L’Union Confédérale Européenne constitue un organisme politique démocratique et social, de droit et de justice, qui défend comme valeurs supérieures de sa Constitution juridique, et de sa démarche, la vie, la liberté, la justice, l'égalité, la solidarité, la démocratie, la responsabilité sociale et, en général, la prééminence des droits de l'Homme, l'éthique et le pluralisme politique.

    Article 3. L'Union a pour objectifs essentiels la défense et l'épanouissement de la personne et le respect de sa dignité, l'exercice démocratique de la volonté populaire, la constitution d'une société juste et éprise de paix, la promotion de la prospérité et le bien-être des peuples et la garantie de l'accomplissement des principaux droits et devoirs consacrés par la Constitution.

    Article 4. L’Union Européenne est un ensemble confédéral d’Etats Nations, terme consacré par la présente Constitution, et est régie par les principes d'intégrité territoriale, de coopération, de solidarité, de concurrence et de co-responsabilité.

    Article 5. La souveraineté réside dans les Nations européennes et appartient aux peuples européens qui l'exercent directement dans la forme prévue dans la présente Constitution et dans la loi, et indirectement par l'intermédiaire du vote, désignant les organes qui exercent le Pouvoir Public. Les organes de l’Union sont l'émanation de la souveraineté populaire et à laquelle ils sont soumis. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Tout mandat ne peut émaner que de la volonté souveraine des peuples.

    Article 6. Le gouvernement de l’Union, et les institutions politiques qui la composent, est et sera toujours démocratique, participatif, électif, alternatif, responsable, pluraliste et de mandats révocables.

    Article 7. La Constitution est la norme suprême et le fondement de l'organisation juridique. Toutes les personnes et les organes qui exercent le Pouvoir Public sont soumis à la Constitution.

    Article 8. Le drapeau bleu aux douze étoiles ; l'hymne européen « 9ème symphonie de Beethoven » sont les symboles de l’Union. La loi définit leurs caractéristiques, significations et usages.

    Article 9. Les langues officielles du travail dans l’Union, sont le Français, l’Allemand, et l’Anglais. Tout document de l’Union, doit être rédigé dans ces trois langues. Les autres langues de l’Union sont celles des autres pays européens membres. Ces dernières doivent être respectées dans toutes les Institutions de l’Union, afin de constituer une partie du patrimoine culturel de l’Union et de l'humanité.

    Article 10. Le droit européen est supérieur au droit national, sur tous les domaines de sa compétence.

    "–fait la part belle au Parlement européen et aux “contre pouvoirs”

    OK. Ça paraît évident qu’il y a des progrès à faire de ce côté-là…"

    Concernant le Président de l'Union : il n'est pas, dans la Constitution que j'ai écrite, un Président chrysanthème. C'est un peu un Président Français, mais la responsabilité en plus, et la sanction juridique (non respect des "devoirs") est possible, même si évidemment, le Président est protégé, étant donné que la Justice ne va l'appeler à la barre tous les jours.

    A7 Le Président ou la Présidente de l’Union est responsable de ses actes et de l’accomplissement des obligations inhérentes à sa charge. Il ou elle est obligé (e) de garantir les droits et libertés aux citoyens européens, comme l'indépendance, l'intégrité, la souveraineté du territoire et la défense de la Démocratie. La déclaration de l'état d'exception ne modifie pas le principe de sa responsabilité, ni celle du Premier Ministre de l'Exécutif, ni celles des Ministres hommes ou femmes, en conformité avec la présente Constitution et la loi.

    A8 Des empêchements absolus à l’exercice de la fonction de Président ou de Présidente de l’Union: la mort, la démission, la destitution décrétée par jugement du Tribunal Suprême de justice, l'incapacité physique ou mentale permanente certifiée par un collège médical désigné par le Tribunal Suprême de justice avec approbation de l'Assemblée Européenne, l'abandon de la charge, déclaré par l'assemblée Européenne, ainsi que la révocation populaire de son mandat.

    Ses pouvoirs sont étendus (pour qu'il puisse agir) mais il est responsable :

    B Les Attributions

    B1 Sont des attributions et des obligations du Président ou de la Présidente de l’Union

    1. Appliquer et faire appliquer la présente Constitution et la loi ;

    2. Diriger l'action du Gouvernement ;

    3. Nommer et démettre le Premier Ministre (choisi, pour correspondre à « l’identité » politique, de l’Assemblée Européenne), nommer et démettre les Ministre, hommes ou femmes ;

    4. Diriger les relations extérieures de l’Union et conclure et ratifier les traités, conventions et accords internationaux ;

    5. Diriger les forces Armées Européennes en tant que Chef Suprême, dans les limites des compétences que lui attribuent les citoyens européens ;

    6. Exercer le commandement suprême des Forces Armées Européennes, promouvoir ses Officiers à partir du grade de colonel, homme ou femme, ou capitaine, homme ou femme de navire, et les nommer aux charges qui leur sont dévolues ;

    7. Déclarer l'état d'exception et décréter la restriction des garanties dans les cas prévus dans la présente Constitution

    Ect.

    Pour l'aider, il a un Premier Ministre.

    2. Le Premier Ministre de l’Union

    A La fonction

    A1 Le Premier Ministre est un organe direct et le collaborateur immédiat du Président ou de la Présidente de l’Union en tant que Chef, de l'Exécutif Européen.

    B1 Les attributions du Premier Ministre consistent à :

    1. Collaborer avec le Président ou la Présidente de l’Union pour diriger l'action du gouvernement ;

    2. Coordonner l'administration Publique Européenne en conformité avec les instructions du

    Président ou de la Présidente de l’Union ;

    3. Proposer au Président ou à la Présidente de l’Union la nomination et le changement des Ministres européens ;

    4. Présider, après autorisation préalable du Président ou de la Présidente de l’Union, le Conseil des Ministres ;

    Le Parlement profite largement aussi de la Constitution, pour enfin devenir l'organe législatif, qu'il est appelé à être, dans tous les pays démocratiques.

    2) Le Législatif de l’Union :

    Il est formé de deux chambres :

    1. L’Assemblée Européenne, aussi appelée aussi « représentation européenne » ou « représentants » des peuples européens

    2. Le Sénat européen, aussi appelée « représentants des Etats »

    A La fonction

    A1 L'Assemblée Européenne est composée de député(es) élus (es) dans chaque entité confédérale par vote universel, direct, personnel et secret avec une représentation proportionnelle ou non. (A définir)

    A2 Le Sénat Européen est composé de sénateur(es) élus (es) dans chaque entité confédérale par vote universel, indirect, personnel et secret avec une représentation proportionnelle. Ils sont élus par les parlementaires de l’Etat membre qu’il représente à la majorité absolue. (51%)

    A3 Chaque entité confédérale élira des députés en fonction de la population du pays, et non pas du poids géographique de chaque Etat membre. Le nombre de députés variera, à chaque élection, en fonction du nombre d’habitants dans chaque Etat.

    A4 Chaque entité confédérale élira des sénateurs, représentant chacun un Etat membre. Le nombre de sénateurs variera, à chaque élection, en fonction de l’élargissement de l’Union.

    B Les attributions

    B1 Le Parlement à pour mission de :

    1. Légiférer dans les domaines de la compétence européenne et sur le fonctionnement des différentes branches du Pouvoir européen.

    2. Proposer des corrections et reformes à la Constitution, dans les termes établis par la présente Constitution.

    3. Exercer les fonctions de Contrôle sur le Gouvernement et l'Administration Publique Européenne, dans les termes consacrés par cette Constitution et la loi. Les éléments de preuves obtenus dans l'exercice de cette fonction, auront valeur probatoire, dans les conditions établies par la loi.

    4. Organiser et promouvoir la participation citoyenne dans les affaires de sa compétence.

    5. Décréter des amnisties.

    6. Discuter et approuver le Budget européen et tout projet de la loi concernant le régime fiscal et le crédit public.

    7. Autoriser les crédits additionnels au budget. (Sauf en cas de récession)

    8. Approuver les lignes générales du plan de développement économique et social de l’Union, qui seront présentées par l'Exécutif européen dans le courant du troisième trimestre de la première année de chaque période constitutionnelle.

    9. Autoriser l'Exécutif européen à signer des contrats d'intérêt européen, dans les cas établis par la loi. Autoriser les contrats d'intérêts publics européens avec des Etats ou entités officielles étrangères ou avec des sociétés domiciliés au sein de l’Union.

    Ect.

    "–instaure la séparation et les relations des pouvoirs

    Pas très original, mais bon, ça va de soi."

    Dans la Constitution que je présente, chacun sait précisément quelle est sa fonction, comment on y accède, et surtout quelles sont les attributions. Comme vous dites, cela va de soi...Mais bizarrement, pas forcément pour l'UE.

    "–rend sa souveraineté au peuple, en l’étendant à l’Europe"

    Voilà un point intéressant.

    Ce qui manquait dans le TCE, c'était une partie sur la souveraineté. Si l'on partait du principe que le texte était une "Constitution", cela signifiait qu'il devait bien y avoir un peuple, ou des peuples européens, choisissant de "vivre ensemble".

    C'est pourquoi on trouve dans ma Constitution, les points suivants :

    D'abord un préambule :

    I PREAMBULE

    Les peuples européens, formant une Confédération d’Etats Nations qui ont choisi de s’unir pour être plus forts ensemble, proclament solennellement leur attachement aux Droits Universels de l’Homme et du Citoyen, et aux principes de la souveraineté tels qu’ils ont été définis par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1989, et dans chaque Constitution Nationale de chacun des Etats de l’Union.

    Les représentants des peuples européens, constitués en Assemblée Confédérale Constituante (nommée aussi Assemblée Européenne Constituante), considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des Droits mentionnés ci-dessous, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés des peuples européens, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution Européenne et au bonheur de tous.

    Oui, je sais, cela vous rappelle quelque chose, mais j'aime beaucoup ce préambule.

    Et surtout le chapitre sur la souveraineté :

    III DE LA SOUVERAINETE

    Article 11. L’Union Confédérale étant un ensemble politique démocratique, tous les citoyens de l’Union étendent leur souveraineté nationale sur l’Union.

    Article 12. Sont citoyens européens :

    1/ - Toute personne née sur dans un pays membres de l’Union.

    2/ - Toute personne née sur un territoire étranger, mais enfants de personnes nées dans un pays membre de l’Union.

    3/ - Toute personne née en territoire étranger, qui a établit sa résidence dans le territoire de l’Union depuis au moins cinq ans, ou déclare sa volonté de prendre la citoyenneté européenne, en passant par les procédures mises en place par les Etats membres.

    Article 13. Les peuples composant l’Union, qui ne sont pas sujet ou sujette à la déchéance politique, ni à l’interdiction civile, et remplissant les conditions d'âge prescrites dans la présente Constitution, exercent la citoyenneté et en conséquence, sont titulaires des droits et devoirs politiques en accord avec cette Constitution.

    Article 14. Les droits politiques sont exclusifs aux peuples mentionnés dans l’article 11 sauf les exceptions établies dans cette Constitution.

    Article 15. Seuls les peuples composant l’Union, pourront exercer les charges publiques en Europe, accessibles à tous les citoyens européens, sauf exception fixée par la loi.

    Article 16. L'exercice de la Citoyenneté ou de certains droits politiques ne peut être suspendu que par sentence judiciaire définitive dans les cas déterminés par la loi.

    Article 17. Tous les citoyens et les citoyennes ont le droit de participer librement dans les affaires publiques, directement ou par l'intermédiaire de leurs représentant(e)s élu(e)s. La participation du peuple dans la formation, l'exécution et le contrôle de la gestion des affaires publiques est un moyen nécessaire pour atteindre le processus qui garantisse un complet développement, tant individuel que collectif. C'est une obligation de l'Union et un devoir de la société de faciliter l’émergence des conditions les plus favorables pour sa pratique.

    Article 18.Le suffrage universel est un droit. Il s'exerce au moyen de votes libres, universels directs et secrets. La loi garantira le principe de la personnalisation du suffrage et la représentation proportionnelle.

    Article 19. Sont électeurs et électrices tous les citoyens européens qui auront accompli dix huit ans d'âge et qui ne sont pas sujets à interdiction civile ou à déchéance politique. Le vote pour les élections municipales, sera étendu aux étrangers et étrangères qui auront accompli dix huit ans, avec plus de dix ans de résidence dans l’Union, dans les limites établies dans la présente Constitution et la loi, et qu'ils ne soient pas sujets à interdiction civile ou à déchéance politique.

    Article 20. Ne pourront pas prendre une responsabilité quelconque dans les élections populaires, ceux qui ont été condamnés (es) ceux qui ont commis des délits durant l'exercice de leurs fonctions et ceux qui dilapident le patrimoine public, durant une période fixée par la loi, à partir de l'accomplissement de la condamnation et en accord avec la gravité du délit.

    Article 21. Les électeurs et les électrices ont droit à ce que leurs représentants rendent compte publiquement, d'une façon transparente et périodique de leur gestion, en accord avec le programme présenté.

    Article 22. Tous les citoyens et les citoyennes ont le droit de s'associer à des fins politiques, au moyen de méthodes démocratiques d'organisation, de fonctionnement et de direction. Leurs organismes de direction, leurs candidats et candidates aux charges d'élection seront sélectionnés (es) par le biais d'élections internes avec la participation de leurs membres.

    Article 23. La loi réglementera le financement et les contributions privées des organisations à caractère politique, et les mécanismes de contrôle qui assurent avec soin leurs origines et leurs manipulations. Elle réglementera, aussi, les campagnes politiques et électorales, leur durée et les plafonds des dépenses tendant à sa démocratisation.

    Article 24. Les citoyen(ne)s sur leur propre initiative, et les associations à caractère politique ont le droit de recourir au processus électoral désignant des candidats et des candidates. Le financement de la propagande politique et des campagnes électorales sera réglementé par la loi. Les directions des associations à but politique ne pourront pas contracter avec le secteur public.

    Article 25. Les citoyen(ne)s ont le droit de manifester, pacifiquement et sans armes, sans autres conditions que celles fixées par la loi. Est interdit l'usage des armes à feu et de substances toxiques dans le contrôle des manifestations pacifiques. La loi réglementera la participation du corps de police et de sécurité au double contrôle de l'Ordre public.

    Article 26. Constituent des moyens de participation et d'élection du peuple pour l'exercice de sa souveraineté politique : l'élection aux charges publiques, le référendum, la consultation populaire, la révocation du mandat, l'initiative législative ; constitutionnelle et constituante, session ouverte, l'assemblée de citoyens et de citoyennes dont les décisions seront d'un caractère inaliénable, entre autres; dans le social et l’économique, les constantes de prévoyances citoyennes celles à caractère financier, les caisses d'épargne, l'entreprise communautaire et autre formes associatives guidées par les valeurs de coopération mutuelle et de solidarité.

    Article 27. La loi établit les conditions pour le fonctionnement effectif des moyens de participation prévus dans cet article.

    Article 28. Les matières de droit international pourront être soumises à référendum consultatif sur l’initiative du Président (e) de l’Union en Conseil des Ministres; après accord de l'Assemblée Confédérale, approuvé par un vote à la majorité de ses membres ; ou à la demande d'un nombre qui ne saurait être inférieur à 2 pour cent des électeurs et électrices du registre d'état civil et électoral.

    Article 29. Toutes les charges et magistratures de l'élection populaire sont révocables. Passée la moitié de la période à laquelle a été élu, le ou la fonctionnaire, un nombre qui ne peut être inférieur à vingt pour cent des électeurs ou électrices inscrit(e)s dans la circonscription correspondante pourra solliciter la convocation d'un référendum pour révoquer son mandat. Quand le nombre d'électeurs ou d’électrices, égal ou supérieur, à vingt cinq pour cent des électeurs ou électrices inscrit(e)s aura voté la révocation, on considère le mandant révoqué. On procédera immédiatement à couvrir la vacance du poste conformément aux dispositions de la présente Constitution et la loi.

    La révocation du mandat pour les membres du corps se réalisera en conformité avec la loi.

    Durant la période de son mandat, le ou la fonctionnaire ne peut subir plus d'une sollicitation de révocation de son mandat.

    Article 30. Seront soumis à référendum, les projets de loi en discussion à l'Assemblée Confédérale, décidés par au moins les deux tiers des membres, si le référendum est adopté avec une participation de vingt cinq pour cent des électeurs et des électrices,inscrit(e)s sur le registre de l'état civil et électoral, le projet correspondant sera, érigé en loi.

    Article 31. Les traités, conventions ou accord internationaux qui pourront compromettre la souveraineté nationale ou transférer des compétences à des organes supranationaux, pourront être soumis à référendum sur initiative du Président ou de la Présidente de l’Union en Conseil des Ministres ; par le vote des deux tiers des membres de l'assemblée ; ou par 5 pour cent des électeurs ou électrices inscrit(e)s sur le registre d’état civil ou électoral. (dans chaque pays membre)

    Article 32. Seront soumis à référendum, pour être abrogées totalement ou partiellement, les lois dont l'abrogation est demandée sur l'initiative d'un nombre qui ne peut être inférieur à dix pour cent des électeurs ou électrices inscrit(e)s sur le registre d'état civil et électoral ou par le Président ou la Présidente de l’Union en Conseil des Ministres. Pourront, également, être soumis à référendum abrogatoire les décrets ayant force de loi.

    Pour valider le référendum abrogatoire, sera indispensable la participation de quarante pour cent des électeurs ou électrices inscrit(e)s sur le registre d'état civil et électoral.

    Ne pourront être soumises à référendum abrogatoire, les lois financières, celles qui établissent ou modifient les impôts, celles du crédit public et celles de l'amnistie, comme celles qui protègent, garantissent ou développent les droits de l'homme.

    Il ne pourra se dérouler plus d'un référendum abrogatoire sur la période d'un mandat constitutionnel sur la même matière.

    "–permet des coopérations mais aussi de se tenir à l’écart

    Là je ne comprends plus très bien. Il faut savoir ce qu’on veut."

    C'est ce qu'on appelle en Europe le "compromis de Luxembourg" qui actuellement permet à un Etat de parler d'un "intérêt vital" pour ne pas appliquer une directive communautaire.

    Dans la Constitution que j'ai écrite, il s'agit de la question des relations entre les Etats et l'Union :

    V DES RELATIONS AVEC LES ETATS MEMBRES

    Article 47. La Constitution Européenne, voulue et adoptée par l’ensemble des citoyens européens, par référendum, s’applique à tous les Etats membres, sans aucune dérogation, dans les limites des compétences qui sont les siennes.

    Article 48. Tout ce qui est de la compétence de l’Union est supérieur, en droit, aux Droits nationaux. (Mais les Etats membres peuvent mobiliser les citoyens, pour signer par ex une pétition, et peuvent également faire pression sur le Sénat Européen représentant les Etats, de son coté le citoyen fait directement pression sur les députés européens. Enfin, les Etats membres peuvent faire appel au Contrôle Citoyen, et au Tribunal Suprême, pour faire respecter leur souveraineté)

    Article 49. Tout ce qui est de la compétence des Etats membres est supérieur, en droit, au Droit Européen. (Mais, par ex, des collaborations renforcées sont possibles, entre plusieurs Etats. Cet article permet à certains d’avancer, et à d’autres de refuser cette avancée, sans que cela nuise à la liberté des uns et des autres. Le compromis de Luxembourg est donc possible)

    "–permet à des pays, dont le peuple jugerait son système meilleur, par référendum, de le conserver

    OK, ça me paraît évident."

    11. Si une politique nationale est plus avantageuse que ce qui est édictée par l’Union (qui est le minimum à respecter) l’Etat membre peut faire voter par référendum, aux citoyens de son pays, la pérennité du système, et proposer aux Etats membres d’instaurer cette politique plus avantageuse pour les citoyens, au plan européen.

    C'est un "contre pouvoir" aussi bien citoyen, gouvernemental, que communautaire.
    En effet, le référendum peut être demandé, selon la Constitution, par les citoyens. Si abus de pouvoir donc, le peuple peut se ressaisir de son pouvoir.
    Cela peut également être un contre pouvoir gouvernemental, c'est à dire que pour éviter le référendum, les institutions de l'Union pourront être plus conciliantes.
    Enfin, c'est également un contre pouvoir communautaire, l'UE pouvant mettre les Etats devant leur responsabilité, si un "non" au référendum, positif donc pour la politique communautaire, arrivait.
    Pour finir, cela rassurerait tout le monde, et comme ce genre de référendum ne serait pas fréquent (ne serait ce que par peur de se faire sanctionner nationalement) les Etats essayeront de mieux négocier...Faute sinon de se voir imposer le référendum...Par la voie directe du peuple.

    "–fait des lois européennes des “lois minimums” laissant aux Etats la tâche d’aller vers du “mieux encore”

    Tu penses à un Etat fédéral ? Pourquoi pas. Cela me paraît d’ailleurs plus ou moins incontournable."

    Il ne s'agit pas de faire de l'UE un Etat fédéral. Il s'agit simplement de faire de l'Europe non plus une intervention néfaste, mais au contraire positive. C'est à dire que si des politiques générales pourront se faire en Europe, les "détails" seront mis en oeuvre par les Etats, qui garderont ainsi une marge de manoeuvre.

    "-permet le débat

    On dirait du Gogolène, ça craint…"

    Je veux dire par là, que à partir de cette Constitution, on pourra vraiment débattre du rôle et de l'identité de l'UE, et des Nations. Et que par ailleurs, parce que soumise en quelque sorte, au suffrage universel, les institutions de l'UE, ne pourront plus négocier en catimini, mais devront faire de vrais débats.

    "–instaure un controle citoyen"

    Ce controle citoyen n'est en rien un surveillant pour élus. Ce serait plutot un "médiateur de la République" sur le plan européen.

    4) Le Contrôle Citoyen

    A La Fonction

    A1 Le Contrôle Citoyen est un organe qui a pour seul et unique but de garantir la séparation des pouvoirs, et de préserver l’autorité de la loi, quand les mandataires des citoyens européens sont dans l’incapacité de le faire, ou refusent de le faire.

    A2 Le Contrôle Citoyen s’exerce par l’Assemblée regroupant le défenseur ou la défenseur du Peuple, le Procureur ou la procureur Générale de l’Union et l’Inspecteur ou l’Inspectrice Générale de l’Union.

    A3 Les organes qui exercent le Contrôle Citoyen ont en charge, en conformité avec la présente Constitution et la loi, de rechercher et sanctionner les faits qui portent atteinte à l’éthique publique et à la morale administrative ; de veiller à la bonne gestion et la légalité de l’utilisation du patrimoine public, l’accomplissement et l’application du principe de la l’égalité dans l’ensemble des activités administratives de l’Union, et également, promouvoir l’éducation comme la solidarité, la liberté, la démocratie, la responsabilité sociale et le travail.

    B Les attributions

    B1 Les représentants du Contrôle Citoyen signalent aux autorités, les avertissements sur les fautes commises par les fonctionnaires de l’Administration Publique, hommes ou femmes dans l’accomplissement de leurs obligations légales. En cas de non-respect de ces avertissements, le Contrôle Citoyen peut imposer les sanctions établies par la loi, dès lors que les preuves de l’accusation qu’il porte à un tiers, sont justifiables, raisonnables, et réelles.

    En cas de récidives, le Président ou Présidente du Contrôle Citoyen (nommé(e) par les autres membres) présente un rapport à l’organisme ou filiale à laquelle appartient le fonctionnaire ou la fonctionnaire publique incriminé(e), afin que cette instance prenne nécessaires, en conformité avec la loi.

    B2 Le Président ou la Présidente du Contrôle Citoyen, présenteront un rapport annuel devant le Parlement Européen en session plénière. De même, ils présentent des rapports, à tout moment, sur sollicitation de l’Assemblée Européenne. Aussi bien les rapports ordinaires que les extraordinaires, sont publiés, et rendus publics.

    B3 Le Contrôle Citoyen favorisera toutes les activités pédagogiques orientées vers la connaissance et l’Etude de cette Constitution, les vertus civiques et démocratiques, et les valeurs transcendantes de la République et l’application et le respect des droits de l’homme.

    B4 Sont des attributions du Défenseur ou de la Défenderesse du peuple :

    1. Veiller à un respect effectif et garanti des droits de l’homme consacrés par la présente Constitution et dans les traités, les conventions et accords internationaux sur les droits de l’homme ratifiés par l’Union, enquêter d’office ou suite à la réception de pétitions non anonyme.

    2. Veiller au bon fonctionnement des services publics, secourir et protéger les droits et les intérêts légitimes, collectifs et diffus des personnes, contre l’arbitraire, les abus de pouvoir et les erreurs commises par eux, s’interposent en prenant les actions nécessaires pour exiger de l’Union les dédommagements aux administrés pour le mal et les préjudices occasionnés dans le cadre du fonctionnement des services publics.

    3. Interjeter les actions anticonstitutionnelles, secours habeas corpus, habeas data et les autres actions et procédures nécessaires pour exercer les attributions signalées ci-dessus, quand ils sont en conformité avec la loi.

    4. Solliciter instamment le procureur ou la Procureur Générale de l’Union pour qu’il intente les actions et recours adéquats contre les fonctionnaires hommes ou femmes, publics responsables de la violation ou des préjudices aux droits de l’homme.

    5. Solliciter le Contrôle Citoyen afin qu’il adopte les mesures qu’il y a lieu de prendre concernant les fonctionnaires, hommes ou femmes, publics responsables des violations et préjudices des droits de l’homme.

    6. Solliciter l’organe compétent pour l’application des correctifs et des sanctions qu’il y a lieu de prendre pour la violation des droits des consommateurs et des usagers, en conformité avec la loi.

    7. Présenter devant les organes législatifs, municipaux, et étatiques, des projets de loi ou d’autres initiatives pour la protection progressive des droits de l’homme.

    8. veiller aux droits des peuples européens et exercer les actions nécessaires pour leur garantir une effective protection.

    9. Formuler devant les organes concernés les recommandations et les observations nécessaires pour une meilleure protection des droits de l’homme, pour cela il développera des mécanismes de communication permanente avec les organes publics ou privés nationaux, européens, ou internationaux, de protection et de défense des droits de l’homme.

    10. Pouvoir d’exécuter des politiques pour la diffusion et une protection effective des droits de l’homme.

    B10 Les attributions de l’Inspection Générale de l’Union sont :

    1. Exercer le contrôle, la vigilance et la surveillance des ressources, dépenses et bien public, ainsi que les opérations qui s’y rattachent, sans porter préjudice aux disposions qui peuvent être attribuées à d’autres organes, en conformité avec la loi.

    2. Contrôler la dette publique européenne, sans préjudice des prérogatives attribuées à d’autres organes, conformément à la loi.

    3. Inspecter et contrôler les organes, entités du secteur public placés sous son contrôle ; pratiquer des contrôles, dénoncer les atteintes contre le patrimoine public, ainsi que prendre les mesures, imposer les réparations et appliquer les sanctions administratives qu’il y a lieu de prendre en conformité avec la loi.

    4. Insister auprès du Procureur ou de la Procureur de l’Union pour qu’il (elle) exerce les actions judiciaires nécessaires qu’il y a lieu de prendre vu les infractions et délits commis contre le patrimoine public dont il a connaissance dans l’exercice de ses fonctions.

    5. Exercer le contrôle de gestion et évaluer l’accomplissement et les résultats des décisions et politiques des organes, entités et personnes juridiques du secteur public soumis à son contrôle.

    6. Les autres attributions que lui donnent la présente Constitution et la loi.

    B12 L’Inspection Générale des Forces Armées est partie intégrante du système européen de contrôle. Elle a à sa charge la vigilance, le contrôle et la surveillance des ressources, des dépenses et biens publics affectés aux Forces Armées européennes et à leurs organes sans discréditer la portée et la compétence de l’Inspection Générale de l’Union.

    Son organisation et son fonctionnement sont déterminés par des lois et elle est placée sous la direction et la responsabilité de l’Inspecteur ou l’Inspectrice Générale des Forces Armées, qui est désigné (e) par concours.

    Bref, le contrôle citoyen n'est pas le comité de salut public, mais plus l'interlocuteur du citoyen. C'est à dire que c'est à se controle que vous demanderez des comptes, si vous vous apercevez que vos deniers ne sont pas bien utilisés, que telle directive est appliquée en dépit du bon sens, ou si vous avez été témoin de malversations. C'est aussi ce controle citoyen qui va permettre de rappeler aux politiques que les droits de l'homme n'ont pas à s'incliner devant la "réal polititic" et qui sollicitera donc les européens, et le Parlement, pour les faire appliquer correctement les lois et traités votés. C'est donc une sorte de super cour des comptes, associé à une surveillance vigilante (mais pas défiante) des élus qui sera effectué, rien de plus rien de moins. Peut être que l'on controle vos résultats, dans votre travail? Et bien là, çà sera la même chose.

    –est révisable

    C’est le cas de toute constitution démocratique (sous certaines conditions).

    Ce n'était pas exactement le cas du TCE, pourtant. Dans ma Constitution l'initiative de la révision est soit du Parlement, soit du peuple directement, sous certaines conditions bien sur.

    –clarifie les compétences de l’Europe, et celles des Etats

    C’est bien le moins. Quid de l’Etat européen et de ses compétences ? C’est une question cruciale.

    C'est bien le moins...Mais rien n'est fait actuellement pour rendre moins floues lesdites compétences...Ce qui fatalement entraine l'impossibilité du controle de subsidiarité.

    –donne une responsabilité à chacun

    Et pourquoi pas des désirs d’avenir tant qu’on y est ?

    Je parlais à chacun des acteurs (politiques, juges, citoyens) en les incorporant dans le processus décisionnel. Il ne s'agit pas de faire des "désirs d'avenir" où tout le monde, le dimanche, va aux urnes, mais de permettre à n'importe quel citoyen de savoir à qui s'adresser si les promesses qui lui ont été faites, n'ont pas été respectés, de pouvoir intervenir en demandant un référendum. Et surtout, de savoir que son parlementaire est capable d'agir. Pour le politique cela lui donne une capacité d'action, avec la responsabilité en plus. Pour le juge, cela lui permet de juger de l'effectivité du respect de la Constitution, puisque les compétences de chacun sont claires et précises.

    –permet d’être dans une europe politique, sans que cela soit génant pour les pays préférant la dimension économique

    C’est absurde. Une Europe réellement politique (celle que j’appelle de mes vœux) serait par le fait même économique.

    Je me suis peut être mal expliqué. Je voulais dire que cette europe politique peut convenir aux pays qui n'en veulent pas, car il reste de nombreux moyens de préserver son indépendance, vis à vis de l'Union. Et que avec plus de clarté, les décisions prises en UE seront plus démocratiques qu'actuellement.

    –n’instaure aucun régime économique perpétuellement

    C’est évident - voir le point précédent ! C'était pourtant un des buts du TCE.

    "Quant à moi, je ré-affirme que la création d’un Etat européen est un enjeu primordial. Et surtout je ré-affirme que ce processus politique doit de toute évidence se dérouler selon les étapes suivantes :

    1/ Référendums nationaux, dans chacun des 27 pays de l’Union, pour ou contre la participation du pays à l’élection d’une Assemblée constituante européenne.
    2/ Election d’une Constituante européenne, dans tous les pays où le “oui” l’aurait emporté lors de ces référendums. Au prorata de la population pour la répartition des sièges. Evidemment.
    3/ Elaboration d’un projet de constitution par cette Constituante européenne.
    4/ Référendum sur ce projet de constitution dans les pays concernés".

    Nous sommes d'accord, mais il va être difficile d'imposer une Assemblée Constituante, alors qu'aucun Etat n'en souhaite.

  28. Yves dit :

    Zorba dit: 13 novembre 2007 à 14:05

    Yves est très gentil du lien qu’il m’indique.
    Mais au sujet des 0,37 % la seule explication est la suivante :

    ” Retour aux 37,5 ans de cotisation, indexation des pensions sur les salaires, calcul des pensions du privé sur les 10 meilleures années de salaire… coût 0,5% de l’augmentation annuelle de productivité, ou augmentation de 0,37% par an des cotisations retraites. “.

    Avouez que c’est un peu court pour comprendre, non ?
    Une démonstration chiffrée un peu plus étayée me ferait plaisir.

    ------------------------------------
    D'abord, précision d'honnéteté, Yves et Eucalyptus c'est le même, cause raison perso.
    Ensuite pour répondre :

    C'est un peu court à comprendre pour ceux qui ne veulent rien comprendre.
    C'est forcément encore plus court à comprendre quand on gobe les arguments de droite et des libéraux qui excluent de leurs prévisions bien personnelles la répartition des gains de productivité.
    C'est à dire zéro contribution sur ces gains de productivité, zéro sur les stocks-options, zéro sur les profits boursiers et tutti quanti, comme depuis plusieurs décennies de mécanisation, de progression de compétitivité, de profits boursiers.

    Mais c'est vrai que l'argument choc, c'est de devenir plus compétitif que les pays à 0,57€ de l'heure, dans un monde de précarité souhaitée, ou l'on appelle à travailler plus et plus longtemps, alors que c'est mécaniquement l'inverse qui va se produire (voir les temps de travail réels et les durées de carriéres réelles dans les pays libéraux).
    On a les visions économiques progressistes qu'on peut.

    Alors comme il faut tout mettre en face du pif maintenant, que ça en devient totalement ahurissant, je vais vous préciser avec une démonstration chiffrée comme vous dites.

    0,37% de cotisation sur le salaire pour un SMIC = en gros 4 €/mois.

    Oh comme c'est bizarre, pil poil les même 4€ dont sarko disait "mais qui ne peut pas donner 4€ pour sauver le régime sécu ?".
    Le forfait sécu, la double peine pour les malades, vous vous souvenez ?
    Aurait-il mal étayée sa démonstration le bredin de Neuilly ?

    Evidemment moi j'ai tendance à penser que ce language de vendeur d'aspirateur au porte à porte est du foutage de gueule, et ce pour plusieurs raisons.
    Mais j'ai aussi tendance à penser que ce ne serait même pas nécessaire, si ces fameux gains de productivité et le reste étaient pris en compte.
    Je vais même aller plus loin, avec ces gains de productivité et le reste, il serait possible non seulement d'équilibrer le régime des retraites, mais aussi celui de TOUS les régimes sociaux.
    Et bien au delà...

    Et non je suis pas méprisant en vous répondant, mais ulcéré.
    Ulcéré de voir à quel niveau les arguments de gauche (enfin la plupart du temps qui se disent de gauche) en viennent à suivre les mêmes théses et discours des ancestrales théses ultralibérales, qui voudraient que le progrés soit synomyme de régression.
    Mais à sens unique évidemment.

  29. Yves dit :

    Allemagne :

    """Le SPD, qui veut se démarquer des conservateurs, souhaite un revirement de la politique d'austérité du gouvernement, et craint autrement d'être débordé sur la gauche par le nouveau parti La Gauche""""

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20071113/twl-allemagne-politique-2elead-c99dde2_3.html

    Si ça continue ils sont capables de faire des gréves du rail à la française la bas.-:)

  30. Carolo dit :

    @Yves
    La défense du régime par répartition n'est pas particulièrement une posture ultra-libérale.
    Les gains de productivité sont, par définition, difficiles à prévoir : il ne serait donc pas approprié, en bonne logique comptable, de faire reposer un plan de financement sur cette variable. Néanmoins, si pour une raison ou une autre, la productivité des français augmente de manière significative dans les années à venir, il sera légitime de revenir sur la durée de cotisation. La réforme des retraites n'est qu'un ajustement provisoire, pas un mouvement irréversible.
    Quant à votre commentaire sur les profits boursiers, je ne le comprends pas. Quel est le rapport entre les profits boursiers et le financement des retraites ? D'ailleurs, les profits boursiers se font un peu rares en ce moment.
    Ce qui est certain, c'est que la part des salaires dans la répartition de la valeur ajoutée et des profits n'a cessé de baisser depuis bientôt 30 ans. A cause essentiellement d'un chômage de masse qui pèse sur les rémunérations.
    De ce point de vue, la réforme des régimes de retraite actuelle est très incomplète, dans la mesure où elle n'intègre pas un volet "emploi".

  31. Carolo dit :

    @Yves toujours
    Votre démonstration n'en est pas vraiment une puisque vous prenez comme postulat principal ce 0,37% dont l'origine reste pour le moins mystérieuse.

  32. Gemini dit :

    @Kate
    Ouf, c'était long à lire ta constitution!
    Bon, je ne suis pas d'accord pour le droit de vote des étrangers, mais, le reste je vote oui des deux mains. Mais, je crains que ce soit une conception trop française de l'Europe.

  33. Gemini dit :

    @ Kate
    Il faut convaincre les Anglais, ça va être dur!

  34. Zorba dit :

    Vraiment un grand merci à Carolo qui réponds avec beaucoup plus de pertinence et de calme que moi.

    Sans vouloir polémiquer avec Yves (alors que lui pose comme postulat que je suis un brave abruti abreuvé de discours libéral), je regrette, mais vraiment, comme le dit Carolo, je ne comprends toujours pas comment avec 4 euros par mois prélevés sur les salaires, on peut sauver durablement l'équilibre de l'ensemble du système de retraite... par répartition...
    Veut-il dire que 25 cotisants actifs (à 4 euros par mois) permettraient donc à un retraité de disposer de 100 € de plus par mois ? Avec un tel ratio, on es mal barrés.
    Par ailleurs, faire le calcul selon lequel 4 euros versés tous les mois pendant 40 années donneront tant (en l'occurence 4.727 euros sur la base d'un rendement de cette "épargne" à 4,- % l'an, ce qui est faiblard et illustre bien toute la difficulté), ça reviendrait à tourner de dos à la répartition et à basculer vers un système de capitalisation... Est-ce ce que veut Yves ?

    Donc désolé mon cher Yves, bien que seuls les imbéciles ne veulent pas comprendre, je n'ai toujours pas compris.
    Merci de me proposer une explication digne de ce nom.
    ----------
    Enfin, je tiens à revenir sur l'envoi de pierre A (envoi n° 76). Surtout, allez le lire. Je crois bien que c'est la plus belle monstruosité lue sur ce satané blog !
    Comment un agrége de physique peut-il soutenir que le vote à bulletin secret des étudiants n'est pas démocratique ?
    Comment peut-il soutenir que la lutte des classes se positionne hors du champs démocratique.
    Sans doute ai-je une culture "gauchiste" très modeste et partielle, mais quand même, vraiment, je suis sur le cul !
    Je serais vraiment heureux d'avoir les avis de H2, 4 Août et natleval, experts patentés en gauchisme au sujet de cet envoi tout à fait hallucinant.

    Bon,

    Que pierre A se soigne.

    Salutations très chaleureuses à Carolo.

    Ciao à tous les autres.

  35. Instit dit :

    Dans la bataille du Congrès à Versailles, le site du journal Marianne est un allié irremplaçable. C'est à ma connaissance le seul journal à s'être prononcé en faveur d'un référendum sur le traité de Lisbonne. Il n'a qu'un seul défaut : de nombreux journalistes sont fédéralistes ! Bon, tant pis, c'est pas grave ! Le plus important, c'est qu'ils soient démocrates ! Le plus important, c'est leur choix de donner la parole au peuple ! Dans la bataille du Congrès à Versailles, nous avons besoin de Marianne. Aujourd'hui, le site donne des nouvelles du front :

    " Traité modifié : ça bouge !

    Les médias sont peu loquaces sur le Traité simplifié. Pourtant, l'actualité ne manque pas. Marianne2.fr la passe en revue.

    Pour les médias, l'affaire du référendum est pliée : dès lors que la première force d'opposition, le Parti socialiste, s'est prononcée en faveur du Traité dit simplifié, et que le Modem de Bayrou est inaudible sur le sujet, il n'y a plus d'actualité.

    Or, d'une part, les modalités permettant l'adoption du Traité demeurent peu claires. Et chaque jour qui passe fournit une actualité très riche sur le sujet. Au cours des jours derniers, plusieurs inormations n'ont pas ou peu été relayées dans la presse :

    - Lors de l'émission «L'esprit public» sur France Culture, l'historien Max Gallo, qui a soutenu Nicolas Sarkozy lors de la dernière campagne présidentielle a pris nettement position contre le Traité et, en tout état de cause, pour l'organisation d'un référendum ;

    - le 7 novembre la CGT a clairement pris position contre le Traité modifié : «La clause de « non atteinte à la libre concurrence » reste la règle générale applicable aux Services Publics. La séparation entre Services d'Intérêt Général (SIG) et Services d'Intérêt Economique Général (SIEG) continue à poser un problème majeur. Elle renvoie tous les secteurs des transports, de la communication, de la santé et de l'énergie à la logique concurrentielle.» La CGT s'est également prononcée en faveur d'un référendum. Curieusement, aucun média n'a rendu compte de cette prise de position de la première organisation syndicale française ;

    - enfin, Vincent Peillon a encore évolué : après être passé du Non au TCE au Oui au Traité simplifié et non au référendum,, position acrobatique s'il en est (les deux Traités se ressemblent beaucoup), le secrétaire général du PS vient de prendre position pour le référendum, se démarquant ainsi de Ségolène Royal qui a confirmé lundi 12 novembre sur France Inter son opposition au référendum. Il est préférable de livrer sa position trelle quelle (comprenne qui pourra) : «Je crois que la bonne solution, et je le dis en tant que partisan du non, c'est de dire oui, aux conditions du oui socialiste, qui n'est pas le même que le oui de Sarkozy. Cela avait du sens de dire non en 2005, il y avait un plan B, vous l'avez vu, Nicolas Sarkozy a renégocié le traité. Mal, mais il l'a renégocié, c'était donc possible. Cette fois, il n'y aura pas de renégociation, et ce mini-traité, même s'il est décevant, est tout de même meilleur que le traité de Nice.»

    Par ailleurs, sur le terrain de l'action à proprement parler, deux initiatives se préparent :

    1°) Un grand meeting contre le Traité est prévu le 2 décembre à Paris dans le XI° arrondissement, sous l'égide du site nonnonetnon.org réunion au cours de laquelle Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Dupont-Aignant et Marie-Nöelle Lienemann devraient prendre la parole, Jean-Luc Mélenchon et Marc Dollez ayant émis des réserves à cause de la présence de Dupont-Aignant.

    2°) Enfin, un CNR (Comité national pour un référendum) va se réunir jeudi 15 novembre à l'Assemblée nationale pour adopter un appel censé unifier toutes les pétitions pour un référendum. Plusieurs représentants du non de gauche l'ont déjà rejoint, comme Marie-Nöelle Lienemann (Gauche avenir), Yves Salesse (Fondation Copernic), des représentants du PCF comme Jean-Claude Gayssot et Claude Lefort, des représentants de groupes d'extrême gauche comme les Alternatifs et Mars, Jean-Luc Mélenchon, André Dollez, Gérard Filoche. Les initiateurs de ce comité espèrent convaincre des partisans du oui au Traité de le rejoindre. "

    http://www.marianne2.fr/Traite-modifie-ca-bouge-!_a81046.html?PHPSESSID=cec6ef5bc655d7f8b02ee6dc15955476

    Cher Monsieur Mélenchon,

    Pour vous, Nicolas Dupont-Aignan est-il un républicain ?

    Je vous remercie.

  36. natleval dit :

    @Carolo et Zorba
    Je vous cite "Admettons que Chavez soit l’avenir de la gauche latino-américaine ; vous connaissez très certainement beaucoup mieux que moi la situation de ce pays et son histoire. Le fait est que je ne vois pas très bien en quoi l’expérience chaviste peut être utile à la constitution d’un nouveau projet à gauche en France." Sur cela je suis d'accord avec toi Carolo. Pour moi, on ne peut "copier" la constitution bolivarienne, ni le processus bolivarien en France. Les réalités des deux pays sont fort différentes. La France est un pays impérialiste "riche" avec un tas d'infrastructure etc... et cela n'a rien à voir avec un pays qui a été colonisé et puis exploité par les puissances impériales. Les couches sociales sont différentes, les structures économiques politiques sont différentes.
    Mais je pense que le Vénézuela nous intéresse car c'est le premier pays qui s'est battu contre le néolibéralisme, qui tient tête à l'impérialisme américain et qui donc organise un début de résistance au monde unipolaire que les USA ont créé et veulent perpétuer. Un monde où une seule puissance domine le monde, décide des guerres, et qui gagne à lui tous les autres, à commencer par Sarkozy en ce qui nous concerne.
    De ce point de vue, la tentative de Chavez de créer un autre monde multipolaire est quelque chose qui nous intéresse directement, y compris dans notre vécu quotidien car la question est bien l'allégeance de Sarkozy aux USA et sa reproduction du modèle américain néolibéral en France.
    Chavez a une autre logique internationale. Par exemple d'en finir avec les liens néocoloniaux d'asservissement de l'Amérique latine à l'Amérique du Nord grâce aux traités de "libre" échange, aussi "libre" que l'esclave l'est face au maitre. A la place une logique d'entraide et de solidarité entre les différentes nations latino américaines.

    @ Zorba qui dit: Puisque la légitimité démocratique de Chavez et de ses réformes est acquise aux yeux (sans doute magnifiques) de natleval, elle serait charmante en effet de nous expliquer pourquoi celle de Sarkozy doit être contestée ? N’a-t-il pas - lui aussi - été élu tout à fait démocratiquement et sans la moindre ambiguïté quant aux principales réformes qu’il envisageait ?"
    Je suis d'accord avec toi que Sarkozy a vraiment été élu. C'est un fait qu'on ne peut contester, même s'il abuse des médias etc... ce n'est pas cela au fond qui est déterminant. Il y a bien eu un vote à droite et là personne n'a manipulé personne. Sur ce je suis en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon qui pense que c'est à cause du programme de Royal. Il y a un tournant à droite de la population, non seulement en France mais aussi dans la plupart des pays européens. Et il faut regarder les choses en face et ne pas se bercer d'illusions. C'est la seule façon de comprendre et être prêt à affronter ce qui vient.
    Pour ceux qui disent que les cheminots ne défendent pas la retraite par répartition. OK dans un sens mais en réalité, il faut être aveugle pour ne pas voir qu'après les régimes spéciaux c'est encore le régime général qui va être attaqué, et nos années de travail prolongées. Il faut être solidaires car en attaquant les cheminots et les traminots c'est nous tous qu'ils visent.

  37. Jennifer dit :

    Sur le Blog de Patrick Braouzzec:13 novembre 2007
    LA VERITE SUR LES REGIMES SPECIAUX

    Dès le départ, le gouvernement a choisi l’affrontement. Sachant que les syndicats, ou en tous cas la plupart d’entre eux étaient en désaccord total avec ce qu’on leur présentait comme non négociable.

    Depuis la journée du 18 octobre, qui fut un grand succès, le gouvernement aurait pu prendre le temps de la réflexion, de la négociation, de l’échange. Il a préféré la caricature. Il a aussi tenté de diviser les syndicats entre eux.

    Dimanche soir, M. Bertrand refusait une proposition de réunion tripartite proposée par la CGT. La grève est alors inéluctable. Ce que cherche le gouvernement c’est le rapport de force avec les syndicats et la fonction publique en général. Les 37,5 années de cotisation sont le dernier verrou à faire sauter. Ensuite, tout le monde cotisera 41, 42 puis 43 ans…. C’est un secret de polichinelle. A aucun moment n’a été posé le problème d’un autre financement des retraites, en ayant recours au capital, aux bénéfices des entreprises. C’est toujours et encore les salariés qui se voient mis à contribution pour la solidarité nationale. C’est pourquoi le rapport de force doit pencher nettement du coté des salariés.

    Les étudiants se joignent au mouvement, afin de dénoncer la réforme des universités. C’est un signe encourageant car nous sommes tous concernés par les mesures antisociales du gouvernement Sarkozy.

    La bataille idéologique menée par Nicolas Sarkozy, avec la complicité d’une bonne partie des médias doit être livrée par toute la gauche, sans exclusive, afin de résister, et construire dans la durée. Nous savons que c’est indispensable pour l’avenir de toutes et tous, et nous savons que c’est possible.

  38. Jennifer dit :

    Je trouve le texte que je viens de vous copier coller de Braouzzec excellent car il dit la chose essentielle: c'est une lutte longue qui s'annonce contre Sarkozy et il faut tenir sur la durée et construire. Pour nous, les français ce qu'il faut construire c'est l'unité. C'est la chose la plus difficile en France. Sous prétexte qu'on n'est pas d'accord sur l'ensemble de toutes nos idées, on ne fait rien ensemble. Comme s'il fallait être dans la symbiose sur tout, dans l'accord sur tout pour arriver à faire des choses ensemble.
    En tout cas là le mouvement syndical (à part la Fgaac) garde l'unité et c'est remarquable.
    C'est comme ce blog ici, on s'étripe parfois car on voudrait être d'accord sur tout. Bon on peut avoir des accords sur l'essentiel et pour le reste on discute pour faire avancer les idées mais pas pour détruire l'autre!

  39. Zorba dit :

    Merci à natleval de sa réponse.

    Que dire ? pas grand chose.

    Je résume l'analyse de natleval :

    Sarko a été élu démocratiquement et l'Europe à tendance à virer à droite. Bon.

    La méchante droite prépare d'autres "attaques" contre les acquis sociaux. Bon.

    Petite forme ? Ca arrive !

  40. H2 dit :

    @ Carolo :
    "La défense du régime par répartition n’est pas particulièrement une posture ultra-libérale "...

    Ce passage est très drôle Carolo !
    Mais c'est une ficelle un peu trop grosse pour les gens qui interviennent sur ce blog.
    J'ai bien compris que TON INTOX était destinée à des visiteurs peu connaisseurs de la chose politique et pas directement à la plupart qui s'y parlent.
    Mais "H2 Touch oblige", disons que c'est de bonne guerre puisque le blog est public.
    Donc le buzz UMP aussi.
    Car le job aujourd'hui c'est la confusion de tout contre tous(tes).

    Petit et rapide récapitulatif :

    Tout le monde sait que le régime par répartition est le fruit des luttes de la "Classe Ouvrière " depuis 150 ans, que ses sources qui empruntent au Radicalisme de l'arrière arrière grand -père, à la Franc-maçonnerie, à l'Anarchie politique et au divers mouvements de pensée Socialiste, a été farouchement combattu par la Droite durant des décénnies.
    1936 a consacré son règne, vite abattu cela va sans dire, par la Droite de Pétain.
    Et ce n'est qu'à la Libération que les choses ont pu trouver un terrain consensuel entre la Gauche Progressiste et la Droite Gaulliste emprunte de Christianisme sociale.

    Le Régime par Répartition est la hantise de la Droite Ultralibérale qui ne rêve qu'à une chose ; celle de pouvoir jouer en bourses les pensions de retraite via précisément les Fonds de Pension !

    Les Ultralibéraux conchient sur toute solidarité intergénérationnelle via la solidarité nationale et fait tout pour en finir !
    Rien de tout cela n'existe dans les pays ultralibéraux.
    Les salariés d'Enron s'en souviennent encore, eux qui ont perdus leur retraites parties en fumée dans les scandales financiers.

    Les retraites sont Privées "aux states" comme la couverture maladie.
    La solidarité tu peux t'asseoir dessus si t'as pas de pognon !

    J'ai entendu hier que le coût de la vie en Grande Bretagne était le double d'ici !
    Des retraités s'arrachent les dents avec des tenailles soit par manque de moyens soit parce qu'il y a une pénurie de dentistes sur le territoire anglais.
    So Britisch !
    La solidarité que ce soit au niveau de la santé ou de la retraite c'est le même principe. L'ensemble est basé sur la solidarité de tous (tes) pour tous (tes).
    Je viens d'entendre une personne à France culture qui "rendait grâce " à cette vision des choses pour les bénéfices qu'il en tirait (souffrant d'une maladie neurologique) tout en sachant parfaitement qu'il n'aurait pas pu en jouir dans un système totalement privé. En gros il serait aller se faire voir.

    Le problème maintenant que le souvenir d'Aushwitz semble hélas s'estomper, et avec lui l'élan de Solidarité Humaine qui en a résulté face à la barbarie, c'est que les valeurs Humanistes perdent de leur urgences et tout le monde s'en fout.

    Tu regrettes que les Cheminots se battent pour leurs propres intérêts !
    La bonne blague ! Il faudrait en plus qu'ils se livrent pieds et points liés !
    Je les trouve courageux et j'espère pouvoir les rejoindre ces jours prochains à l'occasion d'autres solidarités (!) même si je crois cependant que le problème est au final plus politique que syndicale et que le temps est venu pour la création d'un mouvement de Gauche de combat.

    Autre solidarité de vue avec nos compatriotes allemands.

    Tu joues sur la perte de mémoire mais tout le monde sait bien que c'est Balladur, le Medef et la CFDT qui ont entubé les salariés du Privé en les faisant régrésser vers les 40 ans !
    40 ans de cotisations, ce qui veut dire pour pas mal de jeunes qui entrent sur le marché de l'emploi tardivement qu'ils crèveront devant leur écran d'ordinateur à 75 ans !
    Voire plus grâve s'ils sont des "working"poors ".
    So long !... n'en rajoutez pas !

  41. 4 Août dit :

    J'ai écouté un peu la TV et la radio aujoud'hui. Bilan: les grévistes sont de la "chienlit" (LCI), et les étudiants des "kmer rouges"(France Infos). Question pour des champions: Qui sera traité de Stalinien, d'hitlerien? Les working poor? Les RMIstes? Faites vos jeux !

  42. Carolo dit :

    Alors H2, je ne comprends pas. J'ai l'impression qu'on est d'accord sur le caractère exceptionnel de la retraite par répartition en tant qu'acquis social. Je déteste tout autant que toi la retraite par capitalisation (les ex-salariés de Robert Maxwell pourraient certainement nous résumer très rapidement ses méfaits...)...Et pourtant nous arrivons à des conclusions radicalement différentes.
    Quant à ces digressions sur les camps d'extermination, elles sont relativement surréalistes dans le cadre d'un débat sur les retraites.
    Ta description apocalyptique de la Grande-Bretagne laisse par ailleurs sans voix. Bien des choses fonctionnent mal dans ce pays (beaucoup fonctionnent très bien aussi, le marché de l'emploi, notamment pour les jeunes), mais enfin, les gens n'en sont pas encore réduits à vendre leurs dents pour survivre.
    Enfin, oui, je confirme : l'égoïsme des cheminots me désole et m'inquiète. Ce magnifique système, il faut le financer. Didier Le Reste n'a fait aucune proposition concrète en ce sens.
    C'est bien de connaître l'histoire des grandes luttes sociales, mais il faut garder les grands mots pour les grandes causes : demain, les manifestants ne défileront pas pour abattre l'oppression néo-libérale, mais pour protester contre l'instauration d'un système de décotes à la SNCF... La révolution en charentaises en quelque sorte.

  43. Toutatis dit :

    Pour Zorba et Carolo
    Il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
    Sur le simple point du "fameux" 0,37%, je vous invite à consulter sur le site de PRS au chapitre "Face à la Droite" le document intiutlé "La vérité sur les régimes spéciaux".
    Il est tellement bien fait que même un âne le comprendrait ;-)
    Vous y decouvrirez que ce 0,37, qui en fait est une fois arrondi un 0,38 est issu des hypothèses de travail du Conseil d'Orientation des Retraites.
    Cette solution permettrait non seulement de maintenir les régimes spéciaux, mais de revenir, sans dommages pour la santé de l'économie nationale de revenir à 37,5 annuités pour tout le monde.
    Mais bien entendu cette solution est passée de manière systématique sous silence, tant par Sarko et ses maitres du MEDEF, que par Becassine et les tenant de la dérive droitière du PS.
    Mais que diable faites vous donc encore dans ce "bazar" Mr Mélenchon.
    Ne pensez-vous pas que le moment est "idéal" pour passer à autre chose ?

  44. Toutatis dit :

    Toujours pour Zorba et Carolo.

    Pendant que vous y serez allez également faire un tour ici

    http://www.regimesspeciaux.org/spip.php?article91

    Cela vous permettra d'énoncer par trop de contre-vérités, notamment sur l'équilibre financier de ces régimes, dont on nous rabache partout qu'ils sont déficitaires.

    Et si vous trouvez quelques chose qui dans ce que vous lirez vous apparait comme un privilège, personnellement je n'y trouve rien de choquant au regard des augmentations que s'octroie notre petit homme (tout petit) de président (mais alors petit....) ni aux sommes en espèces que retire Gautier Sauvagnac des distributeurs...
    Je soutiens donc sans réserves les cheminots - même s'ils vont bien entendu perturber sérieusement mon quotidien - car bien sur ils défendent avant tout leur beefsteack, mais au delà et même sans y songer, c'est bien de l'intérêt général dont ils prennent la défense.

  45. 4 Août dit :

    Tuez les cheminots, et vous serez tous à 43 ans / 67 ans. Pensez à la décote, c'est le pire!

  46. vivretpensercommedesporcs dit :

    Je regarde pas la télé les charognards radiophoniques me suffisent amplement merci.
    A 11h30 sur Francinfaux, reportage sur Rennes II où on ns décrit ces malheureux étudiants non-grévistes empêchés de travailler par "une dizaine de grévistes munis de barres de fer"...
    Entre 19h15 et 20h sur RTL quand ils ont eu fini de lyncher du cheminot ils se sont mis à chier d'abondance sur les étudiants, qu'est-ce qu'ils ont pris, on a bien rigolé (normal y'avait ce gd amuseur de Guy Carlier, vs savez celui qui fait carpette qud il a Btte Chirac en face) surtout quand, ds un extrait radio, ils furent traités de "totalitaires" de "khmers rouges" et autres noms d'oiseaux.

    J'ai éteint et suis allé jeter un oeil ds Le Monde. Edito : "L'université en otage".

    Me suis résigné à survoler Liberachion :"une semaine cauchemardesque"..

    J'ai rebranché la tv.

  47. Zorba dit :

    Par Toutatis ! !

    Merci de la suggestion du site du PRS, toujours bien fait en effet.
    Voici ci dessous la reproduction intégrale (par soucis de probité intellectuelle) du document "spécial retraite" et plus précisément le chapitre "Partage des richesses : la clé du problème" :

    " " Quand la droite parle «d’égalité» entre
    les salariés, il faut s’attendre à encore
    plus d’inégalité entre les riches et les
    pauvres… Alors à nous de proposer
    notre vision de l’égalité. Et pour cela il
    est nécessaire de revenir sur la question
    du financement des retraites.
    Pour parvenir à ses fins, la droite a préparé
    les esprits à la nécessité d’une
    «réforme des retraites» qui abaisserait
    leur niveau. La thèse de l’impossible
    financement comme celle de l’augmentation
    de l’espérance de vie ont été
    patiemment introduit dans les têtes. Il ne
    serait plus possible de partir à la retraite
    aussi tôt du fait des courbes démographiques
    et du coût exorbitant des
    retraites pour les actifs. Pourtant,
    aujourd’hui la richesse produite ne cesse
    d’augmenter. Il faut sans cesse moins de
    salariés pour produire davantage. Pourquoi
    cela ne bénéficie pas au système
    de retraite ? Cela renvoie à l’enjeu de la
    répartition des richesses ainsi créées.
    Pour le Conseil d’Orientation des Retraites
    «il était possible de maintenir le niveau
    des retraites à condition d’augmenter
    les cotisations retraites de 15 points en
    40 ans». Cela représente une augmentation
    de 0,38 point par an. Bien sûr, le
    principal opposant à cette proposition
    est le Medef, qui prétend qu’une augmentation
    de 0,25 point pour les cotisations
    patronales et de 0,13 point pour
    les cotisations salariales est impensable.
    Or ceci est au contraire non seulement
    possible, mais largement souhaitable.
    Le financement des retraites c’est
    d’abord une question de redistribution
    de la richesse produite.
    L’augmentation de productivité du travail
    voit progresser la richesse créée. Ce
    surplus de productivité doit donner lieu
    à une progression des salaires et cette
    augmentation des salaires permettrait
    d’augmenter les cotisations sans que
    cela réduise le salaire net…Cela n’empêcherait
    ni les profits ni les salaires
    directs d’augmenter. " "

    C'est très bien. Mais l'explication est quand même bien courte sur le plan économique. Où sont les chiffres ? Les références ? Les perspectives ? Passons.
    Je tente donc humblement un petit calcul (très simple, très basique, mais qui au moins pose le débat) :

    2.000 € (hypothèse favorable de salaire moyen en France) x 0,38 % x 25000000 de salariés = 190 millions d'euros par mois soit 2,28 milliard d'euros par an.
    Et bien je suis au regret de vous dire que deux gros milliards PAR AN ne suffiront pas. Pas du tout.
    Suis-je en train de vous expliquer que je suis plus malin moi que le C.O.R ? Bien sûr que non ! C'est bien pour ça que des explications sérieuses m'obligeraient.

    À simpliste, simpliste et demi.

  48. Yves dit :

    Zorba dit: 13 novembre 2007 à 19:55

    Donc désolé mon cher Yves, bien que seuls les imbéciles ne veulent pas comprendre, je n’ai toujours pas compris.
    Merci de me proposer une explication digne de ce nom.

    -------------------------------

    Bah là il s'agirait plutot de savoir simplement lire :

    Relisez, plusieurs fois si nécessaire, je vous le remet là :
    ""Retour aux 37,5 ans de cotisation, indexation des pensions sur les salaires, calcul des pensions du privé sur les 10 meilleures années de salaire… coût 0,5% de l’augmentation annuelle de productivité, ou augmentation de 0,37% par an des cotisations retraites."""

    Allez je vous aide : Ca commence par "par" et ça se termine par "an".

    Ensuite vous comparerez avec :

    """Il faudra cotiser de plus en plus longtemps pour bénéficier d’une pension à taux plein : 1 trimestre de plus chaque année......jusqu’en 2012."""""(donc sur 5 ans)

    Entendre cotiser 5 trimestres de plus.... pour aussi conserver une retraite équivalente à 40 ans de cotisations actuellement.

    Je résume :
    Les deux offrent une solution qui s'étalent sur 5 ans.
    Les deux pour avoir une retraite équivalente à 40 ans de cotisations.

    A votre calculette.

    NB : je m'empresse de préciser que c'est une solution qui n'est pas la mienne.
    La mienne, j'augmenterai même pas les cotisations.

    ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Carolo dit:
    """Les gains de productivité sont, par définition, difficiles à prévoir : il ne serait donc pas approprié, en bonne logique comptable, de faire reposer un plan de financement sur cette variable."""

    Bah tiens !
    Vous en avez une autre comme celle-là ?
    Et les autres variables, elles sont prévisibles 100% ?

    -----------------------------------------------
    Carolo dit: Quant à votre commentaire sur les profits boursiers, je ne le comprends pas. Quel est le rapport entre les profits boursiers et le financement des retraites ? D’ailleurs, les profits boursiers se font un peu rares en ce moment.

    Comme c'est bizarre que vous ne compreniez pas.
    Quel est le rapport entre les bénéfices et leur répartition ?
    Et rares ? Avec ce graphique ça ira mieux ? :
    http://fr.finance.yahoo.com/q/bc?s=%5EFCHI&t=my&l=on&z=m&q=l&c=

    ---------------------------------------------------

    Carolo dit: Ce qui est certain, c’est que la part des salaires dans la répartition de la valeur ajoutée et des profits n’a cessé de baisser depuis bientôt 30 ans. A cause essentiellement d’un chômage de masse qui pèse sur les rémunérations.

    Oui, mais le chomage de masse, il ne viendrait pas des mécanisations qui sont en expansion depuis 30 ans aussi par hasard ?
    Je le répéte, quand une entreprise de 2000 personnes se mécanise, envoie au chomage 1500 ouvriers et fait plus de bénéfices avec 500 ouvriers aprés mécanisation, elle profite à qui la mécanisation ?
    Quelle compensation, contribution, pour remplacer les cotisations sociales des 1500 licenciés ?


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