17jan 07



Le sénateur ump Simon Louekotte est originaire de l'ile d'Ouvéa. Il aprésidé le congrès du territoire de Nouvelle Calédonie. Pendant son discours, il était très écouté notamment par la délégation indépendantiste que menait le président de la province Nord, Paul Néaoutine, président du FLNKS qui suivait les débats depuis les tribunes où sa barbe blanche soulignait sa vigilante mais sereine attention.

Le sénateur ump Simon Louekotte est originaire de l’ile d’Ouvéa. Il aprésidé le congrès du territoire de Nouvelle Calédonie. Pendant son discours, il était très écouté notamment par la délégation indépendantiste que menait le président de la province Nord, Paul Néaoutine, président du FLNKS qui suivait les débats depuis les tribunes où sa barbe blanche soulignait sa vigilante mais sereine attention.

Mardi, l’après midi et le soir, débat au Sénat sur un sujet délicat. On fixe le corps électoral de La Nouvelle Calédonie. Une réforme constitutionnelle est engagée. Il s’agit de limiter à une partie seulement de la population présente sur le territoire le droit de voter pour élire les assemblées locales (assemblées provinciales et le Congrès du territoire). Une même limitation du corps électoral a déjà été adoptée en vue du référendum qui doit choisir à terme l’indépendance ou le maintien de la Calédonie dans le cadre de la République française en 2014. C’est l’application de l’accord signé à Matignon sous le gouvernement Rocard pour mettre un terme à la guerre que les extrémistes caldoches avaient engagée contre les kanaks indépendantistes. Elle culmina avec le massacre de la grotte d’Ouvéa. Si l’on se souvient des rebondissements meurtriers des évènements sur place au cours des vingt dernières années après combien de décennies déjà terribles, on comprend que chaque parole prononcée dans l’hémicycle a porté jusqu’à quinze mille kilomètres de là, à Nouméa et dans les tribus de la brousse. Le débat était retransmis. Comme toujours en pareil cas, derrière la conjoncture et la passion du moment ce sont les principes les plus fondamentaux qui sont en cause. Le sénateur Simon Louekotte, UMP opposa une question préalable a l’examen du texte visant a son rejet immédiat. j’ai été désigné par le groupe socialiste pour argumenter contre sa proposition. Le point de vue que je défendais l’a emporté largement.

Une et indivisible


D’un point strictement formel, il y a quelque chose de surprenant dans ce qui va


Le groupe socialiste du Sénat a reçu Paul Néaoutine, Président de la province nord et président du FLNKS avec sa délégation. Parmi d'autres, aux côtés du président du groupe socialiste du Sénat Jean-Pierre Bel,  Louis Le Pensec et Catherine Tasca participent à cette rencontre cordiale. Louis Le Pensec sera l'orateur du groupe socialiste. Nul n'est plus légitime. Il est le ministre des accords de Matignon.

Le groupe socialiste du Sénat a reçu Paul Néaoutine, Président de la province nord et président du FLNKS avec sa délégation. Parmi d’autres, aux côtés du président du groupe socialiste du Sénat Jean-Pierre Bel, Louis Le Pensec et Catherine Tasca participent à cette rencontre cordiale. Louis Le Pensec sera l’orateur du groupe socialiste. Nul n’est plus légitime. Il est le ministre des accords de Matignon.

se décider définitivement à Versailles le jour de la réforme Constitutionnelle. La République est une et indivisible. Ce n’est pas seulement une question de frontières. Il s’agit d’autre chose. Il en est ainsi parce que la communauté légale est, elle d’abord, une et indivisible. Aucune loi n’est légitime sans cela. Car la loi s’applique à tous. Elle doit donc être décidée par tous. Ainsi, à l’origine de l’unité et de l’indivisibilité de la République il y a l’unité proclamée du souverain. Le souverain est le peuple. Donc, c’est une contradiction de s’en remettre à une fraction du souverain pour prendre une décision à laquelle devra se soumettre tout le peuple. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais accepté et n’accepterai jamais l’existence constitutionnelle d’un prétendu « peuple Corse », ni les hasardeuses expérimentations institutionnelles prétendant conférer au niveau local un droit à décider de lois locales… La population Corse non plus ne l’a pas accepté et elle a voté « non » au référendum Sarkozy à l’appel du radical de gauche mon ami le maire de Bastia Emile Zuccarelli que j’avais soutenu avec ardeur. Et cela en dépit de l’appui lamentable que le Parti Socialiste, le PRG et les Verts avaient cru devoir apporter à la droite en raison du non moins fumeux plan légué par Lionel Jospin qui avait été sur ce sujet très mal inspiré et conseillé. Il faut donc que des motifs exceptionnels soient impliqués pour que je me range à la proposition de loi qui prive du droit de participer au vote certaines catégories de citoyens français. Précisons tout de suite un point essentiel. Ceux qui ne pourront prendre part au vote à propos de l’indépendance de La Calédonie et l’élection des assemblées locales ne sont bien sûr nullement privés de la possibilité de voter sur place dans aucune autre élection comme par exemple les législatives ou les présidentielles. Voyons de plus près la matière juridique.


Qui est concerné ?

L’article 53 de la Constitution établi que le consentement qui doit être recueilli sur l’adjonction de territoires l’échange ou leur sécession c’est celui des « populations intéressées ». Quelles sont ces populations concernées, qu’est ce qui les définit? Le Conseil Constitutionnel ne l’a jamais précisé à l’occasion des saisines sur ce dossier depuis qu’elles sont possibles à l’initiative de soixante parlementaires. Dans le passé des décisions contradictoires ont été prises. Ainsi, à Wallis et Futuna, en 1974 et 1975 tous les inscrits sur les listes électorales ont été autorisés à voter sur ce type de sujet. Mais en 1966, pour se prononcer à propos du sort du territoire français des Afars et des Issas, actuel Djibouti, il fallait résider sur place depuis plus trois ans pour pouvoir voter. Les législateurs de l’époque avaient délibérément expliqué vouloir exclure de cette façon les fonctionnaires et militaires français présents sur place puisque leur affectation ne durait jamais plus de trois ans et qu’à l’évidence ils n’étaient pas concernés personnellement par l’avenir du territoire concerné. Un autre précédent restreignant la population autorisée à voter eut lieu en 1947. Les dispositions Constitutionnelles en vigueur à l’époque étaient rédigées exactement dans les mêmes termes qu’aujourd’hui. Le 16 septembre 1947, sans discussion et en cinq minutes, l’assemblée adopta la loi qui organisait la consultation des seules populations des vallées supérieures de la Vésubie, de la Tinée et de la Roya en vue de leur rattachement à la République Française (département des Alpes Maritimes) en application du traité de capitulation de l’Italie fasciste. On voit que l’idée d’une population « concernée » ou « intéressée » à qui est réservé exclusivement le droit de se prononcer sur l’avenir d’un territoire en vue de son éventuelle sécession ou rattachement n’est ni nouvelle ni absente de la lettre autant que de l’esprit du texte Constitutionnel à ce sujet.

Dés lors en 1986 j’ai signé et défendu à la suite Michel Dreyfus Schmidt, sénateur du territoire de Belfort une exception d’irrecevabilité constitutionnelle contre la loi Pons parce qu’elle donnait à choisir entre un nouveau statut pour le territoire et l’indépendance en consultant à ce sujet tous les résidents de Nouvelle Calédonie sans aucune limite de durée de résidence passée. En vain. Les militaires et les agents des forces de l’ordre, les fonctionnaires et les inscrits non résidents purent donc donner leur avis et leur voix non concernées par l’avenir du territoire compta autant et même plus en nombre que celle des kanaks présents sur place depuis dix générations en qualité de peuple soumis et dorénavant fermement décidés à faire valoir leurs droits. Au nom du résultat de cette consultation force devant rester à la loi la République entra en quasi guerre civile sur le territoire et l’escalade dura jusqu’à la veille des élections présidentielles. Le retour de la gauche annula séance tenante le statut. Le gouvernement de Michel Rocard ouvrit la discussion qui permit à la sagesse de Jean-Marie Djibaou de donner sa mesure et à l’esprit de paix de l’emporter quand bien même (par exemple) deux frères de Djibaou avaient été assassinés dans le cours des évènements et leurs assassins relaxés au nom d’une soi disant justice rendue, pour notre honte à tous, au nom du peuple français !


Les fondements de l’exception calédonienne

Ce qui fonde l’exception électorale calédonienne, c’est la situation coloniale du territoire. Ce point est reconnu de facto par les termes de l’accord de Matignon de 1988 et encore plus clairement par ceux signés sous Jospin à Nouméa en 1998. Dans les deux cas, les discussions furent l’occasion de compromis sans lesquels elles n’auraient pas abouti. La restriction du corps électoral fut explicitement une exigence de la partie indépendantiste qu’elle paya par des concessions et notamment par le nouveau délai décidé pour organiser la consultation sur l’indépendance !

Un processus de décolonisation assumé par la France

L’accord de Nouméa commence par reconnaître que « le territoire n’était pas vide » à l’arrivée de la France. Qu’il était « habité par les kanaks ». Et que la France n’a « pas établi avec eux des relations de droit » dans « la colonisation de la Nouvelle Calédonie ». (points 1 et 2 du préambule) A partir de cette reconnaissance fondamentale, l’accord vise à restaurer durablement une situation de droit. Pour cela il engage explicitement la Calédonie dans une « décolonisation » (point 4 du préambule) conçue comme « le moyen de refonder un lien social durable entre les communautés qui y vivent »


La reconnaissance d’un peuple kanak à part entière

L’accord reconnaît en tant que tel un « peuple kanak » et fait référence à « sa souveraineté » propre, « préalable à la fondation d’une nouvelle souveraineté partagée dans un destin commun ». Ce peuple est bien présenté comme distinct de la France puisqu’il est question grâce à la « décolonisation » de « permettre au peuple kanak d’établir avec la France des relations nouvelles ». Des lors, du point de vue des principes il n’y a pas un peuple mais deux en Calédonie. Le souverain n’est pas unique. De plus il ne peut pas l’être puisque l’un opprime l’autre. Il faut donc d’abord reconstituer l’unité du souverain. C’est cela le sens civique de la décolonisation. C’est l’affaire d’une politique de construction de l’égalité des droits entre tous.

La base d’une « citoyenneté de la Nouvelle Calédonie »

Le risque est que dans cette approche on reconnaisse une sorte de communautarisme dans la République même si c’est sur la base d’un ethnicisme hérité de la colonisation. Ce n’est pas ce qui se fait en Calédonie. L’accord pose en effet les bases d’ « une citoyenneté de la Nouvelle Calédonie, permettant au peuple d’origine de constituer avec les hommes et les femmes qui y vivent une communauté humaine affirmant son destin commun ». (point 4 du préambule). Cette formule ne resserve donc pas au seul Kanak pourtant seules victimes le bénéfice de la citoyenneté « calédonnienne ». On ne passe opas sur les bases du droit du sang, on reste sur celui du droit du sol puisque cette citoyenneté est définie par la résidence et le libre choix de destin commun. En m^me temps cette formule crée un peuple puisqu’elle crée une citoyenneté. De leur côté les leaders indépendantistes ont clairement annoncé leurs intentions : la citoyenneté locale ainsi définie sera le moment venu la base de la nationalité Calédonnienne si le territoire choisit l’indépendance. En ce sens la démarche calédonienne est un modèle d’humanisme moderne. Reste qu’on est donc bien dans l’affirmation d’un peuple distinct du peuple français même s’il n’est pas séparé de lui. Ce peuple est appelé par l’accord à assumer « un partage de souveraineté avec la France, sur la voie de la souveraineté ».

La restriction du corps électoral est la conséquence logique de cette citoyenneté

Le partage de souveraineté avec la France implique que le Congrès du territoire pourra prendre des « délibérations à valeur législative », appelées « lois du pays ».

Il est donc logique que son élection émane de la « citoyenneté de la Nouvelle Calédonie ». Si celle-ci recouvrait le même corps électoral que celui de la citoyenneté française, il n’y aurait pas de partage de souveraineté. Du moment où l’on reconnaît une souveraineté, même partagée, on s’engage à créer un corps électoral spécial. L’accord de Nouméa est très clair sur ce point : « le corps électoral pour les élections aux assemblées locales propres à la Nouvelle Calédonie sera restreint »

Encore plus explicite, le point 2 de l’accord affirme que « la notion de citoyenneté fonde les restrictions apportées au corps électoral » Et il précise que « la loi constitutionnelle le permettra ».

Le corps électoral restreint a toujours été conçu de la même manière depuis 1988

Certains voudraient nous faire croire qu’il existe un débat enfoui, une question non tranchée, un doute non levé sur les modalités de restreindre le corps électoral. C’est une manipulation. Sans même parler de ceux qui prétendent que l’on va « enlever le droit de vote à des Français », sans préciser que l’on ne parle que des élections aux assemblées locales (et pas des élections nationales françaises où tout le monde restera électeur) dans un territoire engagé dans un processus de décolonisation.


1988. Jean-Marie Djibaou vient de faire le choix de signer l'accord de Matignon. Il prenait le temps de l'expliquer à chacun de ceux qui venaient au devant de lui après avoir soutenu les indépendantistes dans la rue et dans les assemblées.. C'était mon cas.  Jeune sénateur barbu, je l'écoutais Depuis j'ai participé à tous les débats parlementaires concernant la Calédonie. Contrairement à ce qui se dit après coup, sur l'instant ce n'était pas évident de comprendre le compromis à quelques semaines de l'affreux massacre de la grotte d'Ouvéa et tant de violences colonialistes. Djibaou voyait loin. Il agissait comme le responsable d'un peuple inscrit son histoire dans le long terme.

1988. Jean-Marie Djibaou vient de faire le choix de signer l’accord de Matignon. Il prenait le temps de l’expliquer à chacun de ceux qui venaient au devant de lui après avoir soutenu les indépendantistes dans la rue et dans les assemblées.. C’était mon cas. Jeune sénateur barbu, je l’écoutais Depuis j’ai participé à tous les débats parlementaires concernant la Calédonie. Contrairement à ce qui se dit après coup, sur l’instant ce n’était pas évident de comprendre le compromis à quelques semaines de l’affreux massacre de la grotte d’Ouvéa et tant de violences colonialistes. Djibaou voyait loin. Il agissait comme le responsable d’un peuple inscrit son histoire dans le long terme.

Car depuis 1988, il a toujours été question, pour tous les gouvernements de la République française, des mêmes modalités de restriction du corps électoral.

Si l’on remettait en cause ce qui a toujours été clair, on mettrait en péril la notion même de corps électoral restreint et donc la notion même de citoyenneté de la Nouvelle Calédonie.

Les accords de Matignon, en faisant référence aux « populations intéressées à l’avenir du territoire », prévoyait déjà que seuls pourraient voter au référendum prévu en 1998 les électeurs inscrits sur les listes en 1988. C’est-à-dire ceux ayant résidé au moins 10 ans en Nouvelles Calédonie à la date de 1998. Cela était très clair pour tout le monde à l’époque et on voit mal pourquoi cela deviendrait obscur aujourd’hui. D’autant que les accords de Nouméa ont bien veillé à faire référence aux accords de Matignon pour rappeler la définition de ce corps électoral gelé : « Comme il avait été prévu dans le texte signé des accords de Matignon, le corps électoral aux assemblées des provinces et au Congrès sera restreint ». (point 2.2.1 des accords de Nouméa).

Cette conception du corps électoral a d’ailleurs déjà été approuvée par le Parlement français une première fois en 1998 (vote dans les mêmes termes par les deux assemblées et vote du Congrès).

Il y eu certes ensuite la bizarrerie juridique inventée par le conseil constitutionnel qui imagina que le « tableau annexe » des électeurs n’était pas le même en 1988 et en 1998, alors qu’il a toujours été question du même tableau annexe. Ce qui a fait dire à mon collègue et camarade le député René Dosière que « c’est sans doute parce que nous étions trop clairs que le Conseil constitutionnel a fait une autre lecture ». Et pour que ce soit encore plus clair, l’Assemblée et le Sénat ont à nouveau voté dans les mêmes termes en 1999 qu’il était bien question du même tableau annexe, et donc du même corps électoral gelé. Tout aurait alors dû être réglé à l’époque si le Congrès du Parlement n’avait pas été ajourné pour de tout autres raisons. Depuis, le président de la République, comme tous les gouvernements ont toujours confirmé la même interprétation.

Si l’on décidait aujourd’hui de revenir sur le gel du corps électoral qui fonde la citoyenneté de Nouvelle Calédonie, on reviendrait d’un seul coup sur tous ces votes constants du Parlement et sur tous ces engagements constants des gouvernements. Et on détricoterait à coup sûr, tout l’édifice fragile et précieux bâti successivement par le accords de Matignon et de Nouméa. Personne ne peut le souhaiter, ni pour la France en général, ni pour la Calédonie en particulier.

Ces arguments juridiques et de contexte de négociation ne sont pas les seuls qui fondent ma conviction. J’estime que la République exige un préalable: le bénéfice des droits de l’homme. La population originelle en a été privé pendant des générations dans des conditions telles que le dictionnaire Larousse de 1953 puisse écrire dans la définition de Kanak: « ethnie en voie de disparition ». Jusqu’au point où les têtes et les mains coupées à l’issue de la révolte du grand chef Ataï sont encore conservées dans des bocaux dans les réserves du musée de l’Homme! J’en reste là pour éviter des rappels trop récents qui ranimeraient des blessures encore bien mal fermées. J’ai expliqué à la tribune du Sénat à propos de la loi reconnaissant l’état de guerre en Algérie (1999) qu’il était juste que nos armées aient été défaites dans l’Algérie alors française parce qu’elle ne servaient pas nos principes et que ceux ci étaient du côté des droits de nos adversaires. Je l’ai dit quand bien même ai je dans les cimetières de Staouéli, d’Oran et d’Arzeu plusieurs générations des miens qui reposent sous le beau soleil de leur patrie perdue. Je dis de même à propos de la situation des populations kanaks de la Calédonie française.


Pour le bonheur de tous, la République d’abord !


Le résultat du vote est sans appel. La motion de rejet n'a recueilli que 18 voix. Avocat de ce rejet, j'ai aussi le plaisir de signer le procès verbal du vote en tant que secrétaire du Sénat

Le résultat du vote est sans appel. La motion de rejet n’a recueilli que 18 voix. Avocat de ce rejet, j’ai aussi le plaisir de signer le procès verbal du vote en tant que secrétaire du Sénat

Cette idée s’impose à moi comme un principe qui fait de mes convictions ardemment républicaines non un dogme figé et intemporel mais d’abord une visée humaniste à propos de la façon de vivre en société. Car pour le reste, aimant tant d’amis kanak, scrutant la splendeur de la brousse depuis les hauteurs qui mènent à Thio ou bien sentant passer la brise sur le rivage de Lifou ou sur la place de la chefferie à Mare, pour mettre en mots mes pensées, j’ai emprunté ceux du Président Mitterrand à propos d’autres décolonisations: « Ma raison commande « séparons nous », mais mon coeur répète « restons ensemble ». La restriction du corps électoral est la condition qui rend sincère les consultations qui engagent l’avenir du territoire, qu’il s’agisse de l’élection des assemblées locales qui partagent d’ores et déjà la souveraineté avec l’Etat français ou du référendum d’autodétermination. Seule cette restriction du corps électoral permettra de savoir si la paix de Matignon a été honnête et si elle a permis que le choix de la France puisse devenir aussi un choix proclamant tout a la fois la fin de l’ancienne guerre et de notre ancienne honte. Alors quel que soit la décision des électeurs nous pourrons l’accepter la tête haute, ayant sauvé ce qui compte le plus: la République pour nous mêmes et non sa hideuse caricature colonialiste.


Aucun commentaire à “La République jusqu’au bout en Calédonie”
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  1. JPR dit :

    Eh! Jean-Luc Mélenchon, reviens en France continentale? Là aussi il va y avoir des élections, et on aimerait bien que tu nous en parles un peu?

  2. hugo dit :

    Mais quand même, un petit mot sur la pétition à propos de la candidature de José Bové? Moi je souhaiterai avoir ton opinion sur ce sujet...

  3. Rivarol dit :

    Tiens, j'y pense, nos riantes banlieues black-beurisées, c'est encore mieux que la Nouvelle-Calédonie, non ?

  4. Peff dit :

    Bon, Jean-Luc Mélenchon, c'est bien sympa la nouvelle-calédonie, mais ce qui nous interesse c'est ton avis sur le discours de candidature de Sarko, et le voyage de Ségogo en Chine!

    Comptes-tu rester muet sur la campagne présidentielle ?

    Celle-ci est entrain de tourner à l'avantage de Sarko (comme on était nombreux à le prévoir l'effet Ségo s'épuise).

    Jean-Luc Mélenchon qu'en penses-tu ?

  5. Sandal dit :

    Pour avoir eu la chance de passer 4 mois en Kanaky il y a prés de 15 ans, d'être allé passer des week-end en tribu, sur la grande terre, l'île des Pins et sur Ouvea (la version Kanak de la prise d'otage et de l'assault de la grotte diffère méchamment de la version officielle !), je comprend l'attachement de Jean-Luc Mélenchon à ce bout de terre et à son peuple. Et evidemment qu'il faut restreindre son vote d'auto-détermination à ceux qui vivent là, Kanaks ou caldoches, depuis suffisemment longtemps. Merci pour avoir raviver d'excellents souvenirs.

    Bon, maintenant, il est vrai que Royal a commencé la descente prévue (-5% parait-il). Plus tard que prévue nous diront DSK et Fabius, mais pas assez pour que Sarko se frotte les mains. Et ce n'est pas fini, la machine médiatique ne l'enscence plus, la phase 2 a commencé pour les amis patron de presse du nabot : La désacralisation. La phase 1, c'était la sélection.

    Et toujours pas d'unité à gauche du PS. Bové revient en force (C'était sympa, Firmi, vous avez parle de quoi ?) par voie de pétition, MGB réplique en lançant la sienne. Les collectifs se déchirent entre les 2 et décide de soutenir la candidate PC (qui ne se présente pas comme telle mais comme candidate de la gauche anti-libérale !) ou pas selon la proportion de militants PC qui la compose. Et moi je vote blanc pour l'instant.

    Ce week-end, coté collectif comme coté PRS, j'espère qu'il en sortira qque chose. Et si l'arbitre était la LCR si elle n'a pas ses signatures ?

  6. ANNE MARIE dit :

    Votez pas blanc, votez BAYROU. Vive MARIE GEORGE !

  7. gne dit :

    Et oui même au bout du monde,la république se décline... En tout cas merci de ne pas rester braqué sur la seule et grande métroploque !

    La bataille a fait rage ici et le respect de ces accords pourraient être une des clé pour la présidentielle et les élections suivantes sur le caillou...qui reste malgré tout au mains de certains mécréants... Pour l'instant....

    De Kanaky Nouvelle Calédonie

  8. ACOUNIS dit :

    Bien Jean-Luc.Bravo!

    Mais petit rappel on a un rendez-vous, important je crois, le 21 avril non ?

    Reviens chez nous Jean-Luc.

    Henri Acounis

  9. vaudioux dit :

    jean-luc reviens evec nous et dis nous franchement ce que tu penses de la campagne de SR. on a deja perdu ;non? a quand un nouveau candidat du ps, meme Lionel

  10. Aity dit :

    Salut J.L. ;o)

    Pourrais-tu nous dire pourquoi Chavez a demandé les pleins pouvoirs au parlement, alors qu'il y est majoritaire et qu'il vient d'être réélu ?

    Cordialement.

  11. Peff dit :

    Je répond a Aity sur Chavez :

    Il a besoin des pleins pouvoirs pour réaliser son programme de nationalisations (qui était une promesse de campagne).

    J'espère qu'il rendra les pleins pouvoirs après cela ;)

  12. a-sophia dit :

    et la Bolivie? rien ou presque dans les médias...rien sur ce blog? Ils n'ont pas pu avoir Chavez, ils auront peut-être Moralès?

  13. a-sophia dit :

      

     

    GRANDE MANIFESTATION DE SOUTIEN

    A EVO MORALES

    TOUS ENSEMBLE POUR LA BOLIVIE

     

    Dimanche 21 janvier 2007 de 15h à 18h

    Esplanade des Droits de l'Homme au Trocadéro - Paris

    A l'occasion du premier anniversaire de l'investiture du Président Evo Morales Ayma,

    A tous les peuples frères et amis de la Bolivie en France,

    A tous les latino-américains,

    Aux enfants de la Bolivie,

    Plus que jamais la Bolivie a besoin de votre soutien !

    Après une année de grands changements faits en démocratie,

    Le temps est venu de tous nous rassembler pour soutenir le peuple bolivien.

    La révolution démocratique et culturelle est menée par notre Président

    Evo Morales Ayma,

    appuyé par les organisations indigènes, paysannes, ouvrières et étudiantes,

    par les intellectuels, les citoyens des quartiers populaires et le peuple bolivien.

    Soyons nombreux à manifester notre soutien avec drapeaux, joie et musique !

    Rendez-vous

    Dimanche 21 janvier 2007 de 15h a 18h

    Esplanade des Droits de l'Homme à Paris 16ème métro Trocadéro

    (entre le Musée de l'homme et le Musée national de Chaillot)

    C'est maintenant !

    Vive la Bolivie !

    Ahora es cuando !

    Jallalla Bolivia !

    http://www.pro-bolivia.eu

  14. JM dit :

    Prendre les pleins pouvoirs, ça c'est de la démocratie !

  15. Jos? Angel dit :

    les demander ! et non les prendre !

    est-ce de la malhonnêteté ou de la bêtise ? car ce n'est pas du tout la même chose

    Allez JM bien essayé mais tu auras du mal ici avec des procédés aussi vulgaires, retourne sur libe tu y seras mieux reçu.

    José Angel

  16. JM dit :

    Je suis désolé, "demander" les pleins pouvoirs, cela ne correspond pas à l'idée que l'on peut avoir de la démocratie. Merci de tolérer ces commentaires sans m'accabler de sarcasmes...

  17. Peff dit :

    Des personnages très respectables et profondémment démocrates ont demandé les pleins pouvoirs dans l'histoire et les ont rendu après sans aucun problème. Je citerai le Général de Gaulle ou Guy Mollet.

    Je rappelerai aussi que notre propre constitution permet de donner les pleins pouvoirs au président, il me semble que c'est l'article 16. ON peut apprécier ou pas mais nous avons cette possibilité. ALors avant de juger Chavez, ou de lui faire des procès d'intention, balayons devant notre porte au lieu de délivrer des diplomes de démocrates à certains et pas à d'autres.

  18. Alex dit :

    Merci pour cette note éclairante sur la nouvelle-calédonie et bravo de savoir sortir des enjeux et débats strictement métropolitains!

  19. Stalker dit :

    Hors sujet certes mais salutaire je crois, puisqu'il s'agit de ridiculiser S. Royal...

  20. Lug dit :

    Et vous croyez que l'ump n'a pas les pleins pouvoirs depuis 5 ans ? et vous croyez qu'il s'est géné pour les utiliser ?

    Ce qui nous manque dans ce pays, c'est quelques dizaines de personnes de la trempe d'Hugo Chavez... mais on ne les trouve pas à la sortie de l'ENA !

  21. traitor killer dit :

    On peut peut être les trouver à la sortie des casernes puisque chavez est militaire.

    Lug a la nostalgie de l'uniforme à moins qu'il ne l'ait porté comme beaucoup de cocardiers à c...... molles.

    Rassurez vous Vous allez avoir un homme de petite taille au pouvoir pendant 5 ans comme le bon père Joseph.

    Il va nous concocter une bonne zone de libre échange transatlantique avec Merhkel et Mandelson.

    Comme ça vous aurez l'occasion de déverser votre baratin gauchiste pendant 5 ans sur les blog et dans les manif

    pendant ces années pendant un peu plus de pauvres crèveront.Mais au fond pour vous ca ajoute un coté romantique à la lutte

    Vive le pacte gauchisto sarkosiste !

  22. Jean dit :

    Dis traitor killer, faudrait voir à ne pas inverser les rôles.

    Il me semble que Ségo à tout et tous derriére elle. Que certains petits militants de base racontent un peu de connerie c'est possible,mais c'est pas eux ces petits anonymes sans importance qui seront responsables si la miss se plante.

    Encore moins responsables si tous les jours il se fait ou se dit des conneries de Ségo et de son staff qui font les délices des médias et de la droite.

    Suffit pas de vouloir la place faut aussi savoir la mériter,tous les candidats sont à la même enseigne que je sache.Alors au boulot les as de la com,les sondages ne feront pas tout.On nous l'a pourtant assez claironné que tout était plié il y a peu, ça ne devrait donc étre qu'une formalité, non?

  23. because... dit :

    quel comique!

    je vous informe des propos de monsieur jean-Jacques Queyranne, secrétaire d'état au moment des accords de Matignon :

    -------

    Le ministre a constaté qu?effectivement un certain nombre de personnes qui avaient pu voter en 1995 n?avaient pas pu participer au référendum de 1998 et que, si l?on s?en tenait à la lettre de l?accord de Nouméa, ils ne pourraient sans doute pas voter aux élections provinciales de 1999, faute de remplir la condition de dix ans de domicile en Nouvelle-Calédonie. Il a rappelé que le F.L.N.K.S. était sensible au fait qu?en 1988 le Conseil d?Etat avait rejeté une disposition limitant le corps électoral alors même que les accords de Matignon avaient prévu une telle restriction. Il a souligné que, pour le F.L.N.K.S., la détermination du corps électoral est un des éléments de cet équilibre mathématique des communautés, parfois un peu artificiel, dans lequel s?opère la réflexion.

    Le ministre a ensuite évoqué la question du corps électoral « glissant ». Il a indiqué qu?il lui paraissait légitime, comme il l?a toujours fait savoir au cours des négociations, qu?après dix ans de présence en Nouvelle-Calédonie, on puisse voter aux élections provinciales, c?est-à-dire celles qui déterminent la gestion du pays dans lequel on vit. Il a également estimé que le point de vue du F.L.N.K.S. était tout autant légitime lorsqu?il considère que les personnes de passage sur le territoire peuvent voter aux scrutins nationaux et municipaux, mais pas aux scrutins territoriaux. Il a observé que, sur la possibilité offerte aux personnes installées depuis plus de dix ans de voter aux élections provinciales, il n?existait pas encore de véritable accord et qu?il serait nécessaire de déployer beaucoup d?effort de persuasion pour aboutir.

    ---- in http://www.assemblee-nationale.fr/11/rapports/r1275-02.asp

    le corps éléctoral toujours été présenté comme glissant au moment du référendum sur les accords de noumés.

    récapitulons pour le lecteur qui croit à vos mensonges.

    1998 accords de nouméa, corps électoral glissant

    2007 : les parlementaire française, sans demander l'avis des caléoniens, changent ce qu'un vote référendaire avait ratifié.

    Vous nous imposez le droit du sang.

    je suis autonomiste (l'indépendance pour se transformer en pays aussi fragile que fidji ou d'autres voisins est une absurdité, pas envie qu'une bande de militaire s'empare comme ça du pouvoir).

    Mais je veux vous faire savoir tout mon mépris : vous m'imposer le programme du FN, c'est scandaleux.

    En mentant en plus, et tout ça au nom de la république!

  24. C?nemupon dit :

    Bah alors, Jean-Luc Mélenchon ? On bouscule Hortefeux ? C'est vilain, dis donc.

  25. politics affair dit :

    Le sénateur vient de comprendre que la droite et la gauche c'est pas pareil.

    Il faut dire que hortefeux a un beau style. Si je faisais un film sur la milice, je le convoquerais bien pour le casting.

    Au fait d'aprés une enquète de l'ONU raportée par le canard, la france est aprés les Etats Unis mais aavant le royaume uni le pays où le patrimoine est le plus inéquitablement réparti (10% on 61% du patrimoine).

    Allez ! Si le milicien est élu, on passera devant les Etats Unis

  26. RODRIGUEZ dit :

    Juste un petit mot pour te dire que tu a raison. Cette après midi tu à été attaqué par HORTEUFEUX, c'est que cela appuis ou ça fait mal. L'ump perd son sans froid. Bon courage et à bientôt.

  27. Peff dit :

    Quel salope ce Hortefeux, le roi des attaques personnelles. Moi je dis, la prochaine fois tu lui en colles une vraie bonne dans sa sale tête^^.

    Porte plainte en diffamation Jean-Luc Mélenchon, il t'a quand même accusé de balancer des infos pour plomber ton propre camp, c'est pas rien!

  28. SEVERINE dit :

    Cher M. Mélanchon

    En général et même en particulier, je vous trouve politiquement lamentable mais après la fielleuse attaque hortefeusienne, je ne peux que vous manifester ma solidarité, lointaine certe, mais sincère. Ah si votre poing n'écoutant que votre bon coeur....héros national vous seriez aujourd'hui...la prochaine fois, n'hésitez pas.

  29. Jos? Angel dit :

    cela doit être désolant tout de même d'avoir dans son équipe des gars comme ce pauvre Hortefeux.

    Ha oui, au fait pour info, Jean-Luc, je crois savoir que tu n'étais pas présent au BN qui a vu l'un des nôtres (?) appeler le Monde.

    José Angel

  30. because... dit :

    extrait de la prose du sénateur Mélenchon :

    "On ne passe opas sur les bases du droit du sang, on reste sur celui du droit du sol puisque cette citoyenneté est définie par la résidence et le libre choix de destin commun. En m^me temps cette formule crée un peuple puisqu?elle crée une citoyenneté. De leur côté les leaders indépendantistes ont clairement annoncé leurs intentions : la citoyenneté locale ainsi définie sera le moment venu la base de la nationalité Calédonnienne si le territoire choisit l?indépendance. "

    faux, mensonger

    ne seront citoyens calédoniens, avec les règles actuelles, que les personnes qui héritent de cette qualité.

    ainsi une personne née en 2000 ne pourra pas être citoyenne en 2018 si un de ses parents de l'est pas. Ainsi ne pourra devenir citoyen le conjoint d'un citoyen calédonien rencontré par exemple lors d'études à l'extérieur de la nouvelle calédonie.

    si cette situation se poursuit, il est absolument sûr que nous sommes dans la logique de la loi du sang!

    le nier est la preuve d'une mauvaise foi totale.

    j'ajoute que la revendication était "aucun nouvel électeur pour les provinciales", donc aucun nouveau citoyen.

    Il aurait été très simple, plutôt que bâtir une citoyenneté basée sur le droit du sang, de dire "20 ans de résidence". cela aurait permis de rester dans une logique de droit du sol, tout en garantissant en effet aux kanaks qu'il n'y aurait aucun nouvel électeur jusqu'à la fin de l'application de l'accord de nouméa.

    c'est donc bien le droit du sang qui a été délibéremment choisi et approuvé par les parlementaires français.

    viendrez-vous ici me prouver par a + b le contraire? ça m'étonnerait que vous trouviez un seul argument pertinent.

  31. because... dit :

    à Sandal

    -----

    Pour avoir eu la chance de passer 4 mois en Kanaky il y a prés de 15 ans, d'être allé passer des week-end en tribu, sur la grande terre, l'île des Pins et sur Ouvea (la version Kanak de la prise d'otage et de l'assault de la grotte diffère méchamment de la version officielle !), je comprend l'attachement de Jean-Luc Mélenchon à ce bout de terre et à son peuple. Et evidemment qu'il faut restreindre son vote d'auto-détermination à ceux qui vivent là, Kanaks ou caldoches, depuis suffisemment longtemps. Merci pour avoir raviver d'excellents souvenirs.

    -----

    le corps électoral pour le référendum d'autodétermination est figé, et n'est absolument pas concerné par cette modification à venir au Congrès.

    Il ne faut pas confondre corps électoral pour réfrendum d'autodétermination et corps électoral pour les provinciales.

    j'ajoute que les nouveaux électeurs qui auraient été concernés par un corps glissant sont présents en province sud. il se trouve que le congrès de nouvelle calédonie a un nombre fixe de représentants de la province sud : il va donc de soit que quelques centaines d'électeurs potentiels en plus ne changent rien à l'équilibre du congrès, et qu'au sein de la province sud il s'agit surtout de savoir à quelle branche de l'ump ils se raccrocheraient le plus (pas de partis de gauche).

    Au final, cette modification constitutionnelle introduit le droit du sang pour la définition de la citoyenneté calédonienne, citoyenneté qui servira de base à une éventuelle future nationalité. c'est le but recherché.

  32. because... dit :

    autre commentaire sur le corps électoral supposé avoir toujours été conçu "gelé"

    votre texte :

    -----

    Car depuis 1988, il a toujours été question, pour tous les gouvernements de la République française, des mêmes modalités de restriction du corps électoral.

    Si l?on remettait en cause ce qui a toujours été clair, on mettrait en péril la notion même de corps électoral restreint et donc la notion même de citoyenneté de la Nouvelle Calédonie.

    ------

    voyons par exemple ce que dit le communiqué du Conseil des ministres du 25.11.1998

    "Une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie est définie notamment par l'exercice du droit de vote aux élections aux assemblées de province et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie qui suppose une condition de résidence de dix ans. De nouvelles institutions locales seront mises en place et des élections seront organisées avant le 1er août 1999."

    Notez bien : une condition de résidence de 10 ans. et non "une condition de résidence de 10 ans en 2008"

    on est clairement dans un corps électoral glissant.

    vous voulez vérifier la source? bien entendu : http://presidence-de-la-republique.fr/elysee/elysee.fr/francais/salle_de_presse/communiques_du_conseil_des_ministres/1998/novembre/communique_du_conseil_des_ministres_du_25_11_1998.3401.html

  33. cesari dit :

    c'est facile de dire qu'il existe un peuple kanak et pas de peuple corse.......
    on reste tjrs dans le politiquement correct une fois de +


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