17mar 15

Les dernières heures de la campagne des élections départementales ne sont pas les plus simples à vivre. Sur le terrain, les militants et les citoyens engagés se heurtent à un mur de colère froide qui ne facilite pas les dialogues. La France se rapproche du point que j’ai nommé le point « qu’il s’en aillent tous ». Dans le contexte, notre patient travail de tricot à la base pour construire une nouvelle coalition marche à son rythme, loin des projecteurs heureusement polarisés ailleurs. Ailleurs, c’est à dire sur la mise en scène de la soirée électorale jouée d’avance qu’il faudra subir et dont tous les thèmes sont connus d’avance : la victoire du Front national, les mièvreries et pleurnicheries sur le front républicain et, bien sûr, le sketch du PS menaçant tout le monde et renvoyant sa déroute à la responsabilité des autres. La crise politique va connaître un pic dont nul ne peut prédire ce qu’il sera. François Hollande et le PS s’activent pour recomposer une ligne de coalition qui puisse faire illusion au moins jusqu’au désastre suivant. Je ne sais pas si ceux qui sont pressentis pour devenir ministres poussent la curiosité jusqu’à demander quel genre de politique sera appliqué au pays dans les mois qui viennent. Mais s’ils l’ignorent, je les invite à me lire. Ce post vous dira ce qu’est le plan secret de Valls et de Hollande. Secret parce que si les électeurs socialistes le connaissaient, ils pourraient faire passer leur colère dans les urnes bien davantage que ne le prévoient déjà les enquêtes d’opinion.  

Vous le savez sans doute, j’ai eu la joie de cette décision de justice contre les diffamateurs qui m’avaient accusé d’antisémitisme pendant la campagne présidentielle de 2102. Je n’ai pas de rancœurs personnelles contre eux. Je pense qu’ils lisaient de manière irresponsables des « éléments de langage » dont ils ne n’avaient pas pris la peine de vérifier le contenu. Des excuses après vérification m’auraient parues suffisantes. Aucun n’y a consenti. Au contraire, leurs avocats ont tenté de faire la démonstration du bien fondé de cette diffamation. L’incroyable légèreté des arguments n’a fait qu’aggraver l’impression de mauvaise foi. La justice a donc tranché. Je ne crois pas que je puisse dire que c’est un jugement en « ma faveur » même si c’est bien ce qui s’est passé puisque je suis le plaignant. Je crois que le tribunal a voulu rappeler l’importance du délit qu’est, dans notre loi, l’antisémitisme. De même qu’on ne permettrait pas que quelqu’un soit accusé de vol ou de meurtre à la légère, on ne doit pas permettre que l’accusation d’antisémitisme soit faite comme un mode d’insulte ordinaire. La banalisation de cette accusation utilisée sans arrêt et pour n’importe quelle cause produit une anesthésie bien connue : à force de crier au loup pour rien, personne ne réagit plus quand le loup y est pour de bon. Je crois que nous devons pour l’avenir en tirer une leçon positive et porter plainte chaque fois que l’on se trouve dans ce cas.

Mon post est consacré au lendemain des élections et au mauvais coup qui se prépare dans le secret du gouvernement. J’évoque aussi les élections départementales qui vont être un accélérateur prodigieux de la crise politique de notre pays.

Demain sera pire

Hollande a prévenu. « Je ne changerai ni de Premier ministre ni de politique », a-t-il dit dans Challenges le 12 mars. Quelle violence ! Avec Hollande c’est « vote toujours, tu m’intéresses ». Les électeurs socialistes sont prévenus. Le gouvernement n’a pas besoin de leur soutien pour continuer.

Mais nous, ne nous laissons pas leurrer. Hollande va changer de politique. C’est-à-dire qu’il va durcir sa pratique et son programme de réformes structurelles. La Commission européenne le lui a ordonné. Demain sera donc pire qu’aujourd’hui ! Il ne peut en être autrement.

Le gouvernement prépare un plan caché pour après les départementales. Pour le dire crûment, « ça va saigner ». En effet, la Commission européenne exige de la France de nouveaux « efforts ». Les 28 ministres des Finances de l’Union européenne ont validé le 10 mars la proposition de la Commission concernant la France. Quelle est cette proposition ? Accorder un délai supplémentaire de deux ans pour ramener le déficit public sous la barre des 3% de la richesse du pays en 2017 au lieu de 2015. Comme toujours avec l’Union européenne, il ne faut pas croire aux bonnes nouvelles. Cette décision s’accompagne d’un chantage toujours plus odieux. D’autant que les maîtres allemands ont beaucoup froncé les sourcils. Et ça, ça ne pardonne pas dans l’Europe actuelle.

La Commission exige un nouveau plan d’austérité pour la France. Elle exige 30 milliards d’euros de coupes budgétaires de plus que les 50 milliards d’euros déjà prévus par le gouvernement Valls d’ici 2017. Et pour commencer, la Commission exige 4 milliards d’euros de coupes supplémentaires dès cette année 2015. Dans son interview au Parisien, mercredi 4 mars, François Hollande a déjà accepté le nouveau diktat de la Commission. Il a déclaré que « si Bruxelles demande 4 milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles ».

Ce n’est pas tout. La Commission exige surtout de nouvelles « réformes structurelles». Dans son viseur figurent notamment de nouvelles réformes des retraites, de l’assurance-chômage et du marché du travail. Plus précisément, la Commission veut rendre plus difficile le départ à la retraite, réduire les indemnités des chômeurs, et faciliter les licenciements. Le commissaire européen Pierre Moscovici a été chargé de faire passer le message à la une du Figaro et sur France Info. En insistant sur la menace de « sanctions » contre la France si elle ne se conforme pas aux exigences des androïdes libéraux de la Commission. La Commission proposera une recommandation aux ministres des 28 pays de l’Union européenne le 10 juin.

Avant cela, le gouvernement français doit présenter ses propositions de budget et de réformes à la Commission en avril et mai. Juste après les départementales. C’est pour cela que je parle de « plan caché ». Pourquoi François Hollande et Manuel Valls ne disent-ils pas dans quels budgets ils vont couper avant les départementales ? Pourquoi n’annoncent-ils pas précisément les réformes qu’ils préparent ? Pourquoi attendre le lendemain des élections pour annoncer les mauvais coups ?

Le peu qu’on connaît fait froid dans le dos. Couper 30 milliards d’euros de plus dans les budgets publics et sociaux replongerait le pays dans la récession alors qu’il n’en est pas encore réellement sorti. Ce serait porter un coup peut-être fatal à certains services publics. Je pense en particulier à l’Hôpital public. Les coupes déjà programmées par le gouvernement équivalent à 22 000 suppressions d’emplois alors que les urgences sont déjà saturées, et les personnels hospitaliers n’arrivent déjà plus à faire face aux besoins malgré leur dévouement. Réduire l’indemnité chômage alors que 6 millions de personnes sont inscrites à Pôle Emploi serait un désastre social aggravant la pauvreté. Poursuivre le gel des retraites complémentaires serait un nouvelle violence contre les retraités déjà durement frappés ces dernières années. Durcir les conditions de départ en retraite aggravera le chômage, tout comme faciliter les licenciements. D’une manière générale, la poursuite de la politique d’austérité ne peut que provoquer plus de chômage et plus de misère.

Le gouvernement n’a pas prévu de s’arrêter. Manuel Valls prépare une nouvelle loi pour réduire les droits des salariés. Sous couvert de « moderniser le dialogue social », il prépare une remise en cause des protections collectives des salariés. Emmanuel Macron a vendu la mèche plusieurs fois. Leur volonté est de permettre aux entreprises de déroger à la durée légale du travail de 35h. La réforme de 2013 à partir de l’accord Made in Medef permet déjà de le faire pour les entreprises en difficultés. Mais Emmanuel Macron et Manuel Valls veulent généraliser ce chantage à l’emploi à toutes les entreprises, même celles qui se portent le mieux.

Sans oublier que dès le lendemain des élections, la loi Macron va revenir devant le Parlement. Le 7 avril, elle sera examinée en séance au Sénat. Le menu est toujours le même : facilitation du travail du dimanche, privatisation d’aéroports, fragilisation du service public ferroviaire par la concurrence des autocars privés… Elle reviendra ensuite devant l’Assemblée en mai. On sait que Valls n’y a pas de majorité depuis qu’il a été contraint d’utiliser l’article 49-3 pour passer en force. Pour maintenir la pression, chacun prend son poste de bataille. Le collectif unitaire Alternative à l’austérité organise un meeting le 7 avril à Paris, jour du début du débat au Sénat. Si vous voulez des arguments contre la loi Macron, c’est là qu’il faudra aller puisque 17 intervenants vont se succéder à la tribune.

Puis, le 9 avril, les salariés sont appelés à la grève interprofessionnelle dans tout le pays par leurs syndicats. L’appel émane de la CGT, Force Ouvrière et Solidaires. La FSU les a rejoint depuis. Cette journée sera l’occasion de refuser à la fois la politique d’austérité, la loi Macron et le « plan caché » exigé par la Commission européenne. Notez la date. Evidemment, je reviendrai sur tout cela au fur et à mesure. Mais pour ceux qui me lisent, l’essentiel est d’avoir en tête une vue prospective qui place les évènements dans leur contexte général. Le moment en Europe toute entière est celui d’un durcissement de la politique du gouvernement allemand qui est le pivot et le bras armé du projet néolibéral sur le vieux continent. Ce n’est pas seulement parce qu’il enregistre des succès contre tous les gouvernements qui voudraient résister d’une manière ou d’une autre. Mais c’est aussi à mesure qu’il s’effraie de ce qui lui parait être une menace de dérapage généralisé à la suite de la volonté de la banque centrale pour éviter la déflation. La baisse du cours de l’Euro n’est pas bien vue du tout Outre Rhin, autant le savoir. Et la peur de perdre la main a toujours été mauvaise conseillère.

En France, le désastre électoral qui s’annonce renforcera inéluctablement la turbulence partout en Europe. La victoire médiatiquement préparée et accompagnée du FN va relancer partout les courants xénophobes. Compte tenu de ce que sont nos sociétés, c’est l’ambiance voulue par les théoriciens du choc des civilisations qui se construit.

Les élections départementales se déroulent dans un chaos opaque

C’est le fruit du grand bidouillage territorial organisé par Manuel Valls et François Hollande. Mes camarades qui mènent campagne jettent leurs dernières forces dans cette bataille avec grand cœur. Partout ils essayent d’informer, de mobiliser, de rassembler. Ils ont bien du mérite. Tout est fait pour enfumer et rendre incompréhensible les enjeux de ces élections. Et la campagne du PS, du FN et de l’UMP ressemble à un match de ping-pong cynique. Comme d’habitude, les temps d’antenne sont accaparés sans nuance ni précaution par ceux dont les médias ont décidé qu’ils étaient dignes d’intérêt. En ce moment, le tableau, c’est le tripartisme. Simple et rustique, comme une bonne émission où on n’utilisera pas plus de 400 mots pour parler entre les pages de publicité.

Tout est fait maintenir tout le monde dans le brouillard. Le système a besoin de l’abstention. Il a besoin que le résultat des élections fonctionne comme la mise en place d’un tableau alarmant mais sans frais excessifs. Une abstention massive permet cela. Cependant, je ne m’exagère pas l’importance du calcul a l’œuvre. La vérité est que l’équipe de Rouletabille qui dirige le pays est déjà a bout de souffle, décide et fait n’importe quoi au gré des humeurs et de pressions qu’elle subit. La seule chose qu’elle respecte, le seul contrat qu’elle honore c’est celui qu’elle a avec la Commission de Bruxelles.

Dans cette affaire de départementales, le bazar est a son comble. Hollande et Valls ont changé le mode de scrutin en instaurant un système baroque avec deux élus par canton. Pourquoi avoir refusé la proportionnelle à l’échelle du département comme nous le proposions ? Cela aurait été plus simple. Ils ont aussi redécoupé les cantons pour tenir compte de leur nouveau mode de scrutin. Les derniers recours n’ont été rejetés que quelques semaines avant le début de la campagne. Ajoutez à cela les annonces et démentis successifs sur le fait de tenir les élections régionales en même temps que les départementales. Voilà pour le cadre. Mais ce n’est pas tout.

Quelles seront les compétences des nouveaux élus des 22 et 29 mars ? Mystère. Personne ne le sait. La loi sur les nouvelles compétences est encore en cours d’examen au Parlement ! Elle a été adoptée en première lecture mardi dernier seulement, le 10 mars. Le texte adopté diffère sur plusieurs points de la volonté du gouvernement. Par exemple, il maintient les routes et les collèges dans les compétences des départements alors que le gouvernement voulait les transférer aux régions. Mais il transfère les transports scolaires. Et tout ça peut encore changer. En effet, le texte doit repasser devant l’Assemblée et devant le Sénat en deuxième lecture, après les élections ! Comment faire campagne dans ces conditions ? Les gens sérieux sont consternés. Quel sens a la démocratie dans ces conditions ? Par exemple, nos camarades candidats en Aveyron proposent la gratuité des transports scolaires. Mais si le Conseil général perd cette compétence, comment tenir cette promesse ?

Les élus pourront-ils aller au bout du mandat confiés par les électeurs ? Rien n’est moins sûr. On se souvient que dans son premier discours de politique générale, il y a un an, Manuel Valls avait annoncé vouloir supprimer purement et simplement les Conseils généraux d’ici 2020. Depuis, il a fait marche arrière. Mais la loi actuellement en débat sur les compétences des collectivités continue sur le projet initial. Elle vide progressivement les Conseils généraux de leur substance. En effet, elle transfère leurs compétences essentielles aux régions, aux intercommunalités ou autres métropoles. Le bras droit de Manuel Valls, Carlos da Silva, a d’ailleurs vendu la mèche au cours du débat à l’Assemblée en avouant que, selon lui, « les Conseils généraux sont voués à disparaître ».

Tout ce bidouillage me révulse. Le mal qu’il fait est incommensurable. Partout, le dégoût et le désintérêt pour la chose publique, dévastée de cette façon, préparent les pires abandons. Comment mieux prouver l’intérêt de convoquer l’Assemblée constituante pour passer à la 6e République ? Cela permettrait que le peuple français se saisisse lui-même du débat sur l’organisation territoriale de la République. Le résultat serait nécessairement plus démocratique et plus efficace que les décisions de quelques têtes d’œufs qui se fichent du sujet, ne le connaissent pas et ricanent en sourdine parce qu’ils se croient seuls a connaître le motif de l’action. Le motif ? C’est le démembrement général de l’État et de l’organisation républicaine du territoire au profit d’une compétition généralisée des « territoires » telle que l’ont décidé la Commission européenne et le gouvernement allemand.

Ces élections locales sont aussi des élections nationales. Tout le pays va voter en même temps. Dans tous les cantons, on trouve une situation assez proche avec généralement quatre camps : le FN, la droite UMP-UDI, le PS, et l’autre gauche, souvent rassemblée. Ici ou là, il faut compter avec quelques autres candidats ou des dissidents en mal d’investiture. Il y aura donc une lecture nationale des résultats. Cette élection sera d’abord un test pour Manuel Valls. Il s’est énormément investi dans la campagne. Surtout, il gouverne depuis un an exactement. En un an, le chômage a battu de nouveaux records. En un an, de nouveaux cadeaux au Medef ont été faits, avec le Pacte de responsabilité et la loi Macron. En un an, la majorité parlementaire de Valls a explosé en vol, l’obligeant à agir avec l’autoritarisme de l’article 49-3 pour imposer la loi Macron. En un an, la pression de la Commission européenne sur notre pays s’est encore renforcée. Tout le monde le sait, l’heure est venue du plus phénoménal vote sanction jamais subi par un gouvernement.

Quels sont nos buts dans cette élection ? Nous nous sommes fixés trois objectifs. Nous avons bien travaillé dans chacun d’eux. Le premier objectif était de présenter des candidatures dans le maximum de cantons, autonomes vis-à-vis du PS. Le maillage du terrain ne doit jamais être abandonné. Nous y sommes arrivés. Mes camarades du PG n’ont pas ménagé leurs efforts pour arriver à cet objectif. C’est un acquis précieux, dans la lignée des efforts faits l’an dernier aux municipales. Cette fois-ci, le PCF a fait le choix de l’autonomie à l’égard du PS dans l’essentiel des cas. Le Front de gauche se présente donc uni dans les deux-tiers des départements. Ailleurs, mes camarades du PG ont cherché d’autres alliés à gauche, sans jamais céder sur l’exigence d’autonomie.

Nous avons ensuite bien avancé vers notre deuxième objectif : élargir le rassemblement de l’autre gauche. Dans 38 départements, nous sommes en alliance avec Europe Écologie-Les Verts comme dans l’Indre, l’Ariège, l’Oise. Parfois, les communistes n’ont pas voulu participer à l’alliance PG-EELV comme en Isère. Ailleurs, c’est seulement dans certains cantons, comme à Lille. L’important est que le mouvement s’amplifie : des solidarités militantes et des réflexes d’actions communes se nouent. Souvent, Nouvelle Donne participe aux candidatures avec nous.

Enfin, nous voulions faire de ces élections une étape dans l’enracinement citoyen de notre action. Il s’agit ici de la mise en œuvre de la stratégie de dépassement par le peuple de la logique du cartel de partis qui prévaut d’habitude. Là aussi, le bilan est positif. Dans une trentaine de départements, les candidatures ont été construites d’une manière assez originale, bien au-delà de nos partis, à partir de réunions aux bords flous dans une démarche d’implication citoyenne. C’est le cas dans plusieurs cantons du Jura ou de Haute-Garonne, et dans l’Aveyron. Dans tous ces cas, l’analyse des résultats sera décisive pour la suite. Chaque configuration sera soigneusement décortiquée, bureau par bureau pour bien comprendre ce qui se sera passé. Les départementales sont une répétition générale. Bien sûr, il ne faudra pas compter sur le gouvernement ni les instituts, les politologues et toute la sainte kyrielle des bavards sans consistance des soirs de résultat, pour décrypter les scores. De toute façon, le gouvernement a fait ce qu’il fallait pour rendre la situation illisible à notre sujet. Nos scores seront donc dispersés entre la comptabilité des « divers gauche », EELV et Front de gauche. Je m’en suis déjà expliqué ici assez précisément. Pour autant, il ne faudra pas focaliser sur la soirée de résultats

Quand au fond de notre discours dans l’élection il doit continuer a être un exercice d’éducation populaire. Pour nous-mêmes d’abord, dans l’art de convaincre et de quadriller le terrain. Ensuite pour incruster des références dans les esprits. Nos candidats s’opposent à l’austérité. Ils combattent la réforme territoriale antidémocratique et la concentration des pouvoirs, des richesses et des services dans les métropoles au détriment d’un aménagement équilibré du territoire. Ils défendent partout la solidarité et les services publics. En la matière, les Conseils généraux peuvent agir, notamment auprès des personnes âgées, pour soutenir l’économie sociale et solidaire. Nous faisons des propositions pour une planification écologique départementale : développer les circuits courts, renforcer l’agriculture bio et paysanne, mettre en place une économie circulaire pour réutiliser les déchets, recycler etc.

L’exigence démocratique est le troisième pilier. En cohérence avec l’exigence de 6e République, nos candidats s’engagent à ne pas cumuler les mandats, à agir en lien avec les assemblées citoyennes créées dans la campagne. Pardon de vous avoir infligé ce moment de ce qui apparait ainsi résumé comme un catéchisme. Est-ce que ce sera suffisant face à la grève électorale que pratiquent beaucoup de nos concitoyens ? Certains sondages annoncent jusqu’à 60% d’abstention. La colère froide est immense dans le pays. Le PS y contribue tous les jours par sa politique. Valls aggrave le mal avec cynisme en instrumentalisant le FN pour étouffer le débat. Incapable de convaincre, le PS veut prendre la gauche en otage dans un chantage insupportable : l’austérité Hollande et la loi Macron ou le FN. De notre côté, nous construisons, pas à pas, un autre chemin.

Mais il est essentiel de refuser la folklorisation des élections. Chaque conscience gagnée doit être instruite en même temps. Nous construisons une force dans les élections. Pas seulement celle de nos organisations qui apprennent toujours plus avant la discipline de combat et de pensée sans laquelle on ne peut rien construire de sérieux. Mais une force dans le peuple lui-même. Si modeste que soit un progrès, il nous aide pour l’étape suivante comme un point de départ plus avancé que celui que nous avions trouvé d’abord. Vous autres qui me lisez, pensez-y : il faut convaincre, même millimétriquement, mais ne jamais cesser de vouloir le faire. Un jour, tout se retourne et le travail porte ses fruits. À condition d’avoir été clairs.


171 commentaires à “Un plan secret d’ultra rigueur est prévu par Valls après les élections”
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  1. Vassivière dit :

    @39 Pierre
    Le Monde, journal de révérence, continue sa campagne pro Le Pen et donc anti-Mélenchon. Pour ce dernier il fait appelle à la plume aguerrie de Ariane Chemin qui est au journalisme ce que Quatremer est à l'économie. Donc ça pue. Spécialiste des ragots de bidets, elle renifle les draps des Strauss-Khan, de Mitterrand, pérore à l'envie pourvu que ça soit graveleux à souhait, insultant, obscène, bref un style de journalisme qui non seulement ne fait pas honneur à la profession, mais participe au dégoût qui amène 60% des français à se détourner de ses brillantes élites, ce qui est en soit le but recherché. Plus proche de Closer que de Beuve-Méry, la rédaction du Monde jette ses dernières forces dans la bataille avant le 22. Pierre Berger doit être ravi de la compétence de ses journalistes. Au moins ces derniers ne roulent pour aucune transformation sociale qui pourrait porter ombrage à ses profits.

  2. Républicaine dit :

    Le FN, le FN... A Orange, 20 ans de Jacques Bompard à la tête aujourd'hui de la Ligue du sud, qui tisse sa toile dans le silence le plus absolu des médias. Pourtant, sa femme est aujourd'hui maire de Bollène, un de ses fils est son adjoint à la mairie d'Orange, un autre se présente aux départementales. On appelle ça la Bompardie. Pour les départementales, 2 listes d'extrême droite, l'UMP, un liste régionaliste et une liste FdG/EELV avec un centriste. Il est facile de voir qu'au deuxième tour, il ne restera plus que les listes Droite/ED. Avec en plus des machines à voter qui ne donnent pas la possibilité de voter M6R c'est-à-dire nul. Au secours !

  3. Berthe Roux dit :

    Je ne peux pas souscrire au type de raisonnement consistant à considérer une victoire du FN comme une manipulation du pouvoir PS. Si on doit redouter celle ci, il me parait intellectuellement très douteux d'en donner un sens politicard pour par avance en détourner la signification "C'est la faute du PS" pour éviter de se poser des questions sur les changements sans doute assez profonds qui sont en cours. Tout va bien, bon peuple, finalement les politiciens au pouvoir font comme toujours donc rien ne change, les méchants sont toujours méchants et vous manipulent en vous en créant pour détourner l'attention ! C'est sans doute un peu léger et je trouve plus intéressant les critiques sur l'économie et les choix sociaux.

  4. Donato Di Cesare dit :

    Jean-Luc a le droit de fréquenter qui il veut ! Nous avons tous des connaissances qui ne sont pas de notre bord politique, et avant d'arrêter ces relations, il est de notre devoir de combattre leurs idées reçues avec de vrais arguments. Moi je réitère ma confiance à Jean-Luc et je continu de croire que ces attaques sont faites pour contrer l'alliance sur laquelle est entrain de travailler la vraie gauche.

    [Edit webmestre : Jean-Luc Mélenchon a également le droit de s'exprimer le premier sur son propre blog s'il le souhaite. En attendant, ce n'est pas le cas, donc la question est hors-sujet.]

  5. Invisible dit :

    développer les circuits courts, renforcer l’agriculture bio et paysanne, mettre en place une économie circulaire pour réutiliser les déchets, recycler etc.

    Voilà une proposition qui me réjouit. Il y a du boulot toutefois et chacun doit se former sur ces sujets. L'agriculture, c'est une connaissance à fourbir. Voilà des sujets que France Inter aussi ferait mieux de sonder plutôt que les ragots de belles-mères de V Schneider.

  6. leniglo dit :

    Cher ami, amateur de mes figues sud aveyronnaises. Comme dit le dicton populaire "qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son". Ainsi en sud Aveyron le PG cautionne deux candidats PS sortants. Ce n'est hélas pas le seul élément inquiétant car les soit disant assemblées citoyennes précipitées ont permis au PC de venir en force et ainsi de se faire investir avec ses affidés. Rappel aux dernières municipales à st Affrique le PC avait rompu le front de gauche pour s'allier avec le PS. Le comité PG n'a pas baissé les bras devant cette trahison nous sommes parvenus à créer une liste citoyenne et avons obtenu un élu avec près de 12%. Oui, mieux que toi même aux européennes. Pas une personne de cette liste ne figure sur ces départementales. Ce qui est regrettable pour l'avenir de la gauche que tu défends. Et que je défends depuis 47 ans d'engagement politique. Malgré ces avatars courage nous ne baisserons jamais les bras.
    Bien à toi dans ces moments difficiles.

  7. MEDIALUNA dit :

    Je suis d'accord avec vous tous. Quel bonheur de vous lire, mais ici dans le 31, à Toulouse, Bagnères de Luchon, nous aurons malheureusement 2 listes FdG ! Cela ne s’arrêtera jamais ? Nous sommes donc illisibles et discrédités. Mais je regarde là ou tout se passe bien !

  8. giraudon jc dit :

    De toute mon âme je souhaite la 6eme république et la victoire du Front de gauche même si on doit passer par l'épreuve des fachos du FN. Mais pour notre salut politique ne plus s'occuper du parti socialiste. Nous ne devons plus toujours et toujours être leur roue de secours électorale.

  9. Fred dit :

    @58 Medialuna
    Oui, quelle illisibilité ! Tous ces arrangements à la petite semaine pose question de la capacité des membres du PG/PC à dépasser les querelles de chapelle pour construire un ensemble qui soit réellement porteur d'avenir. Rome ne s'est pas fait en un jour, c'est vrai, mais qui ne voit que le temps presse ? Je crains que l'Histoire périme rapidement le Front de Gauche, à notre corps défendant !

  10. Cam Yves dit :

    C'est l'évolution du capitalisme soutenu par les pouvoirs politique en France et dans le monde qui m'inquiète. Je n'ai pas envie de courir après Les contorsions des partis pour brouiller les cartes. Je veux agir pour la hausse des salaires et des prestations sociales, pour des droits aux salariés, pour une juste fiscalité qui fasse payer le capital, pour une augmentation des cotisations sociales, pour le développement des services publics, pour une avancée démocratique, pour une coopération internationale contre tout dumping, pour la gestion de la planète au bénéfice de la vie, pour la paix et le désarmement. Bref, pour une gestion politique de l'économie, pour sa réorientation vers les besoins, contre les profits privés, pour contester la propriété privée des moyens de production.

  11. Delouette dit :

    Bonjour,
    Votre discours sur les objectifs aux départementales est très beau et bien engageant ! Mais malheureusement sur le terrain, la confusion bat son plein.
    Dans mon canton de banlieue parisienne, le conseiller sortant est EELV, élu grâce à une union de toute la gauche, PS compris, lors des dernières élections. Et bien aujourd'hui, alors que l'urgence est si bien décrite à longueur de ligne dans ce blog, le Front de Gauche et les verts n'ont pas trouvé le moyen de s'entendre, et font listes séparés. Allez savoir pourquoi ! Malheureusement je n'ai pas vu un seul représentant des 2 partis faire campagne pour me l'expliquer. Du coup, le PS étant décrédibilisé dans la commune pour des raisons locales qui s'ajoutent aux raisons nationales, c'est l'UMP qui va ramasser la mise. Car eux, ils labourent le terrain. Au marché tous les samedi et dimanche. C'est à en pleurer... et lamentable. Je ne sais même pas si je vais aller voter, pour la première fois depuis 40 ans !
    Ah, qu'elle était belle la photo avec Laurent et Duflot lors du meeting de soutien à Syriza ! Mais Syriza, c'est pour les Grecs. Pas près de nous arriver avec une gauche aussi c...

  12. Invisible dit :

    A gauche, nous faisons de la politique artisanalement, avec les moyens (humains) du bord. Du coup, ça donne une impression brouillonne et confuse. Mais c'est que nous n'avons justement pas les caractéristiques des partis nantis et financés d'en haut par les plus riches et dont les organisations se serrent les coudes à la façon du gotha (voir Pinçon-Charlot) . Chez nous, ça se construit au fur et à mesure, tant bien que mal, en fonction des évènements et selon les hasards de personnes plus ou moins charismatiques et providentielle hic et nunc. Les Grecs n'ont réussi que parce que trop nombreux sont les victimes qui ont donc intérêt (momentané) à faire front commun. Pour l'instant, nous sommes en recherche, en élaboration, bienheureux que certains départements tirent leur épingle du jeu. Pour les autres, faudra prendre patience.

  13. pichenette dit :

    C'est vraiment pas la joie ! Quelle salade! Et même si le printemps arrive, on aurait plutôt envie d'une bonne soupe chaude fumante de bons légumes sans pesticides, réconfortante pour aller à la victoire. Ce qui est terrifiant c'est le mauvais sens pris par tous les décideurs actuels pour pallier aux immenses dégâts environnementaux, humains. Le néolibéralisme avance à grands pas en dilapidant tout sur son passage. Qu'est-ce qui résiste ? Ceux qui conduisent les machines, les multinationales, leurs complices-voyageurs-corrompus, ceux qui profitent de leurs déplacements d'air. Qu'est-ce qui éclate ? Les aveuglés, les assourdis, les fragilisés par attraction. Le Front de gauche ne s'est pas consolidé au cours de son existence bancale, confusion régulière PG, FdG, trouble entre militants, parti. Tant que des objectifs clairs de programme ne fixeront pas une charte incluant les grands enjeux touchant la vie de chacun, la grosse machine néolibérototalitaire pourra avancer. C'est la soumission du PS entier aux injonctions de la nébuleuse européenne de casser la cohésion sociale, grossir la pauvreté pour asservir qui nous vole notre démocratie à défendre !

  14. Jean Claude Meyer dit :

    Nous avons avec les spécieuses élections départementales de mars 2015 l’exemple même de ce qui se fait de pire contre la démocratie.
    Voter avant même que les compétences des élus ne soient complètement définies c’est offrir un blanc seing aux candidats notables et leur permettre de devenir, à leur échelle, des despotes. Dans ce cas précis, la seule attitude citoyenne c’est l’abstention… Nos chefs d'états, surtout les "sauce-dem", nous ont habitués à des stratégies très emmêlées, très compliquées. Pas étonnant qu'ils se prennent parfois dans les pièges qu'ils ont eux-mêmes tendus.
    Qu'importe au fond qu'il y ait plus de 50% d'abstention. Ceux qui ne voteront pas, ce sont des citoyens qui ne comptent pas. Ils n'ont rien à dire ! Moi, j'affirme qu'un scrutin où plus de 50% des électeurs disent "non", en s'abstenant, devrait être annulé et reporté ! Cela fait évidemment le jeu du FN démago-xénophobe. Et les incendiaires (le PS) jouent aux boute-feu !

  15. juju dit :

    Tant que la presse écrite et les médias télé privés auront le monopole de donner l'information qu'ils veulent ce sera ainsi. La télé (Bouygues, Bolloré, Dassault, Lagardère, Lescure) ne parle que de ce qu'elle envie de parler (crise économique, guerre, religions, FN, catastrophe météo, risque de l'insécurité etc.). Le citoyen lambda n'a pas de place dans leur objectif d'information. Nous sommes mis à l'écart. Les émissions se passent entre eux. Barbier, Tréhart, Quatremer, Attali et consort ne représentent que eux mêmes. En tous cas ils ne nous représentent pas. Ils ont tous à peu près le même niveau de vie. Pas de citoyen pour les contredire. Ils déroulent tranquille et peinard. Ils donnent leur avis sur tout, chômage, gel des retraites, diminution des salaires, des allocations, du chômage, impôts nouveaux. Le plus souvent ils sont d'accord avec ces réformes pour sauver l'économie de la France, disent-ils. C'est nécessaire, bien sûr, même si les gens souffrent. On croit rêver. Vivement la prochaine nuit du 4 août. Quand on pense que toutes ces personnes élues dimanche prochain le seront avec 20% des électeurs inscrits, nous sommes hors démocratie.

  16. chris_84 dit :

    8ème Canton du Vaucluse, le choix est entre Divers D, FN, et alliance PS-EELV-PRG. Week-end de pêche en vue dès le 1er tour, et sans aucune culpabilité. Le coup du chantage aux voix quand pendant 3 ans la politique menée va à l'inverse de celle pour laquelle on les a élus, c'est terminé. Il y en a marre de se faire ch..r dessus depuis mai 2012, subir une politique de droite sans tenir compte de nos sensibilités, le TSCG, l'ANI, le GMT en cours de négo secrètement, le virage écolo qui n'a pas été pris, l'inclusion dans une UE que j'exècre depuis 2005, les coupes dans les budgets publics, les retraites, la santé à venir, et puis tout le reste, pour venir manger nos voix aujourd'hui et conforter leurs sièges bien au chaud. Marre de ces énergumènes qui gèrent comptablement une économie sous couvert de sérieux, et qui sont mis tous les jours devant le fait accompli que çà ne marche pas chômage, déflation, désinflation, PIB (ils ne connaissent pas le multiplicateur budgétaire apparemment) et qui souhaitent encore aggraver les choses. Marre de ces gens qui savent très bien ce qu'ils font et qui mentent aux gens. Je pense ne pas être un cas isolé.

  17. GRAINDESABLE dit :

    Moi aussi je voterai Front de gauche au premier tour et moi aussi j'en ai marre de faire de faux choix. Donc, sans état d'âme, je voterai blanc au second tour s'il n'y a pas de candidat du Front de gauche. Je fais ce que je peux autour de moi. En fait, on se rend compte que les gens en ont marre, mais qu'ils ont peur et n'osent pas faire tout péter. Moi, à 53 ans, je décide de ne pas rester les bras ballants. Merci à vous Jean-Luc, et à tous ceux (dont beaucoup de jeunes) qui, par leurs paroles ou leurs actions, m'encouragent me confortent dans mes décisions.

  18. Raymond Borraz dit :

    Je lis beaucoup de commentaires sur d'autres sites, Médiapart en particulier. Ils sont bourrés de fautes de français, orthographe, syntaxe, etc.
    Ici, chez J.L.Mélenchon, ils sont impeccables. Je suppose qu'ils sont tous relus et corrigés. Pas possible autrement, quel que soit le niveau des commentateurs.
    Me trompé-je ?

  19. Ninon dit :

    @2 Hamel et tous ceux dans le même cas.
    Si pas d'autre choix que UMP et/ou PS et/ou FN, il faut voter blanc. Mais il faut voter. Ne pas alourdir le poids des abstentionnistes. Et convaincre ses amis, famille et voisins. Bon courage.

  20. Jmk011 dit :

    Entièrement d'accord avec @Ninon. Au 1er tour je vote FdG, même s'il n'y a pas de candidat PG, et au second je vote blanc. Oui il faut voter, nos ancêtres se sont battus pour obtenir ce droit qui à mon avis doit aussi être un devoir.

  21. JeanLouis dit :

    Le Front de Gauche dans sa forme actuelle de coalition de partis qui ont tous, quand ils en ont, des stratégies différentes voire illisibles et qui n'est pas ouvert aux adhésions directes des citoyens est mort. Il faut le dépasser, ne vous étonnez pas que le terrain soit perdu. Les élections vont être terribles pour le PS et pour nous aussi j'en ai bien peur. Petit élu local, je le vois sur le terrain tous les jours. Et maintenant comme en 2012, on vient remettre sur le tapis les repas hallal et casher dans les cantines ! C'est ça les problèmes de la France pour les media. Heureusement que malgré toutes les difficultés et l'obligation de gagner du temps par rapport à Bruxelles, il semble que Siryza essaye de mettre en place contre vents et marées son plan de soutien aux plus faibles.

  22. Truhania dit :

    Je suis de tout coeur avec tous les acteurs positifs du Front de gauche même si je sais qu'il va falloir serrer les dents. J'aimerai cher Jean Luc qu'au soir du premier tour ce qu'on retienne de ton message c'est que partout ou nous n'aurons plus de candidat en lice tu appelles au vote blanc. En ce qui me concerne ce sera Front de gauche au premier tour, et pour le second j'hésite entre mes convictions et la logique d'une élection à deux tours : mes convictions me porteraient à voter blanc, la logique à voter pour éliminer l'UMP et le PS. De toute façon ce sera du pareil au même soit je laisse les autres électeurs amplifier le vote FN en votant blanc soit j'aide à amplifier le vote FN pour faire battre le PS et l'UMP. Dans les deux cas c'est un brise coeur, mais ma conviction est faite le Front de Gauche ou rien.

  23. giraudon jc dit :

    Pour mon compte, vote blanc si deuxième tour. Quand certains auront compris que les droits se gagnent en luttant, alors un grand pas sera fait pour la 6eme république.

  24. Nadia MOISSET dit :

    Dans ces temps si difficiles où le brouillage des cartes, le mensonge, la trahison sont devenus des arguments politiques ou des méthodes de gouvernement, il faut bien du courage pour croire encore à la lutte et au rassemblement des forces de la vraie gauche pour un avenir meilleur. Cependant c'est la seule alternative car on ne peut que vaincre ou disparaître. C'est bien ce que veulent d'ailleurs les traîtres et menteurs qui dirigent le PS aujourd'hui. Pas étonnant que dans ce contexte, vous Jean-Luc, le meilleur d'entre nous soyez la cible à abattre pour les médias chiens de garde du système Hollande/Valls. Quelle sera l'issue des risques insensés pris par ce gouvernement, je l'ignore tant les gens sont déçus, et croulent sous les problèmes financiers, sociétaux, et pour la plupart d'entre eux considèrent qu'il n'y a pas d'issue. La gauche les a trahi, la gauche a ouvert la voie au FN, la gauche est pire que la droite. Et nous nous sommes muselés par les médias et donc quasiment inexistants pour le plus grand nombre. Mais cela c'est aujourd'hui demain est un autre jour, courage la vie est pleine de rebondissements. Il faut y croire pour encore pouvoir.

  25. etienne dit :

    Dans notre combat politique, il faut s'attendre à toutes les perfidies. C'est l'écume du genre. Ce qui est important pour être compris et nos arguments acceptés, c'est rester sur le coeur de notre politique : nos propositions sociales, au plus près des gens, les critiques de nos adversaires au plus évident, la simplicité, la cohérence pour apparaitre ce que nous sommes, des femmes et des hommes aux côtés des salariés, des chomeurs, des retraités, des handicapés. En campagne électorale on ne refait pas le monde.

  26. Donato Di Cesare dit :

    @Nadia 74
    Oui nous sommes muselés par les médias mais les citoyens ne sont pas stupides, je le constate tous les jours (je suis taxi).

    @Truhania 72
    J'espère avoir mal compris ta position pour le deuxième tour, ou alors tu va te reprendre et voter M6R si on n'est pas présent ! De toute façon, il ne faut surtout rien lâcher, cela ne demande vraiment aucun effort d'aller voter, c'est même l'occasion de rencontrer des gens, de vielles connaissances, de discuter un peu, boire un coup et qui sait, faire changer d'avis les indécis ?!

  27. Lucide dit :

    "Le Front de Gauche ou rien" est une formule qui revient fréquemment dans les commentaires mais se heurte aux limites de la réalité, tout simplement par ce que si ce n'est pas le Front de gauche ce sera quelqu'un d'autre à la place, logique, ce sont des élections avec des élus et des recallés. Dans le meilleur des cas, ce sera Front de gauche, mais si celà n'est pas le cas, ce sera généralement soit l'UMP, le FN ou en dernier le PS. Le vote blanc permet d'avoir le choix éphemère pendant la soirée médiatique d'évoquer le fait que le Front de gauche n'a pas voulu choisir, et encore rien ne dit qu'ils en parlent.
    Arrivé au second tour, si le FdG n'est pas là, le choix deviens faible, il ne reste logiquement plus que le pouvoir d'eliminer le pire. Le vote blanc enlève cette liberté. En Espagne, à ne pas vouloir choisir, ils se sont tapés la droite radicale. Il y a des choix simple à faire pour chasser la droite radicale du pouvoir, c'est quand même de l'empecher d'y accéder. Cà prends dix minutes le temps d'un vote républicain au second tour. Ce sera mon choix.

  28. bernard farel dit :

    Ne jamais plus demander de voter socialiste au second tour !

  29. vincent Laupies dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,
    Heureusement qu'il y a cette bonne nouvelle de la Justice qui condamne les propos diffamateusr de Copé, Jupé et NKM, mais quel acharnement contre vous ! Je suis consterné par les textes de Fabrice Arfi et ses collègues de Médiapart. Je viens d'écrire à Alain Finkelkraut pour lui dire mon indignation concernant son émission de samedi matin sur le « populisme » où vous avez été caricaturé par les intervenants.
    Je suis de près toutes vos interventions et vos posts. A chaque fois, ils m'apprennent des choses nouvelles et souvent majeures (comme dans celui-ci) et me redonnent du courage (surtout quand vous ne vous mettez pas en colère pour des broutilles, même si je comprends que les intervenants sont souvent exaspérants!). Simplement, merci !
    Bien cordialement

  30. magda Corelli dit :

    J'ai reçu les professions de foi pour le canton de Bosnnières-sur-Seine. En bas de la première page, 3 vignettes, Europe Ecologie les Verts, PCF, Front de Gauche. Il faut comprendre que le PCF sur ce coup n'est pas au Front de gauche ?
    Les attaques que subit Jean Luc Mélenchon ces temps-ci seraient dues à la peur d'un Syriza français. Les peureux en question peuvent dormir sur leurs deux oreilles encore un bout de temps. Cela en plus des calomnies de deux journaleuses du Monde ça n'aide pas à faire voter. Heureusement on peut accéder à la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon et lire sa réponse. Ne vous laissez pas entamer Jean Luc ces bassesses discréditent avant tout leurs auteurs.

  31. marco polo dit :

    Pour l'heure, le vrai combat c'est maintenant. Au premier tour je voterai Front de gauche, au deuxième tour je voterai Front de gauche, quel que soit le résultat !

  32. educpop dit :

    Cette ordre de bataille en période d'élections est classique, alors que nous avions conscience qu'une rupture est nécessaires avec l'électoralisme. Le résultat est donc prévisible, ceux qui manipulent le mieux seront premiers des manipulateurs. Quand à la sixième république, elle se produira peut-être un jour à l'occasion de la prochaine ère glaciaire. En effet le changement climatique va changer la donne, Il y aura beaucoup moins d'espèces vivantes donc il y aura peut-être moins de courants politiques. La moitié du monde jubile en voyant la république en difficulté, elle vient à notre rencontre dimanche avec le sourire. Résistance, berce mon coeur d'une langueur monotone.

  33. Ariel dit :

    Bonjour à tous,
    Au vu de l'attitude et des décisions prises par FH depuis 2012, je dirais qu'il se fout royalement des résultats des élections. Faire monter le FN, diviser l'UMP va lui permettre, en bon politicard uniquement intéressé par cela, de calmer les frondeurs, EELV, en distribuant quelques maroquins, et le tour est joué. Il pourra se féliciter d'avoir rassemblé "la gôche" et il pourra se représenter pour un 2e mandat. Donc, dimanche, je reste chez moi.

  34. Régine dit :

    @Lucide le retour... c'est au moins la troisième couche ! Je comprendrais que ce propos soit modéré, mais pas moins que celui que je cite.

    [Edit webmestre : Votre décompte est inexact. Ce n'est que la deuxième couche, tout comme sur le billet précédent. Mais votre remarque est fondée et toute nouvelle tentative de monopoliser le crachoir sera modérée. Cela vaut également pour ceux qui sont du même avis que vous...]

  35. cran dit :

    Je vois que vous n'avez pas pris mon message d'hier sur la nécessité de sortie de l'Europe et de l'Euro. Y aurait-il ici es discussions interdites et des tabou ?

    [Edit webmestre : Tabou non, interdites oui ! D'une manière générale, ce blog n'a pas vocation à accueillir ce que vous appelez des "discussions". Ce n'est pas un forum. Par ailleurs, la charte le rappelle, les commentaires doivent s'en tenir aux sujets abordés par Jean-Luc Mélenchon dans son billet, tout le reste étant alors considéré comme hors sujet et modéré en conséquence. Si vous voulez "discuter", allez plutôt sur le site m6r qui est fait pour ça.]

  36. Francis dit :

    @ 82 Ariel
    Il n'y a pas de candidat Front de gauche chez vous ? Il me semble particulièrement important que chaque voix soit comptabilisée pour le FdG au premier tour.
    Evidemment si le choix est droite PS/droite extrême/extrême droite votre position se comprend. Je ferais comme vous. Heureusement dans mon canton il y a une liste FdG. Compte tenu du rapport des forces habituel chez moi, au deuxième tour ce sera certainement insurrection silencieuse (vote blanc).

  37. Kevina scooter dit :

    C'est quelquefois fatiguant d'entendre et de lire que le Front de gauche n'a pas de programme. J'aimerais qu'on me l'explique avec de vrais arguments. Malheureusement, il n'y a personne qui est capable de nous contredire sur le fond, à part bien sur les idéologues du libéralisme qui font confiance à la commission de Bruxelles, celle qui pourrit l'existence des peuples européens avec la complicité active de nos gouvernants (sauf Syriza qui essaye de se débattre avec le soutien de pas grand monde). Comparons avec les années 90. Ayons un peu de mémoire (chers poissons rouges!). Quand le communisme d'Etat s'est effondré partout, on nous promit le paradis capitaliste et la démocratie partout, enfin le bonheur! (Fukuyama :"la fin de l'histoire") il fallait aller vite, être moderne et liquider les séquelles du modèle Keynésien issu de la guerre froide. Depuis lors, la création d'un nouvel ennemi public mondial (al Qaida, Daesh etc.) largement rétribué par les pétrodollars a permis au système de fixer l'attention des opinions publiques et de nous faire oublier l'échec cuisant de ce modèle économique toxique et absurde qu'on nous impose violemment. Ou sont nos...

  38. chris_84 dit :

    Ces départementales vont être une raclée pour la gôche libérale au pouvoir. Tant mieux. Et contrairement à ce qui est dit par certains hommes politiques ou commentateurs du blog, lutter contre le Front National se fait en menant une politique qui ne crée pas le mal. Le bulletin du second tour pour faire barrage c'est pour ma part terminé. Les gens au pouvoir créent le mal, qu'ils s'en aillent tous. Peut-être qu'après la crise politique que cela va créer, une bifurcation pourra avoir lieu, dans les consciences politiques. Et bifurcation peut entrainer la révolution citoyenne : r-évolution qui possède en son sein l'évolution.
    Les gens du PS auront gagné ce qu'ils méritent, être désavoués massivement, et avoir infligé la plus grande désaffection sur la vraie gauche par perte des repères. C'est impardonnable dans l'histoire de notre pays, pour un parti arrivé au pouvoir avec tous les pouvoirs institutionnels, qui aurait pu peser sur l'Europe. Quelle perte de temps et quel désespoir ! Qu'ils s'en aillent tous. Vote blanc si FdG n'est pas représenté, point barre.

  39. gray dit :

    Bonjour à tous, même si les jours à venir seront bien sombres(voir bruns). Ici en Sud-Bretagne, canton de Quimperlé, aucune liste Front de Gauche, je n'irai pas à la pêche pour autant. Le 22 et 29 mars, ce sera bulletin blanc.
    Bon courage à tous.

    @ 26 PG
    Quid d'Eva Joly qui a totalement disparu des écrans radars ?

  40. AlainV dit :

    Oui, le ras-le-bol est général. Et pas qu'en France. La paupérisation des masses est en progrès, dans tous les pays d'Europe.
    Hier, c'était la manifestation contre la BCE à Francfort. Invités d'honneur de la police, les casseurs du Black Block qui incendient les voitures, cassent les vitrines (nous les avons vus à l’œuvre, comme lors de l'anti-OTAN à Strasbourg en 2008) pour discréditer la protestation générale contre la politique de la Commission et des gouvernements des pays d'Europe. Ce n'est pas Bruxelles qui décide, ce sont les ministres et les chefs de gouvernement des pays d'Europe. Ce sont eux, donc Hollande et tous nos ministres qui se réunissent régulièrement avec leurs homologues européens et décident de cette politique. La Commission applique ce qu'ils ont décidé. Les Allemands sont les premières victimes de ce que décide leur gouvernement. Ils le savent et l'ont fait savoir à Francfort. En Espagne, ils sont victimes du gouvernement Rajoy. En France, nous sommes les victimes des décisions de notre gouvernement. Les Grecs essaient de réagir. Mais il sont bien seul. L'ennemi du peuple est clairement identifié, c'est la clique Hollande-Valls-Macron etc.

  41. Ariel dit :

    @Francis (86)

    L'abstention massive peut invalider les élections. C'est le pari que je fais. Leur système fait que même le vote nul les favorise, alors il ne reste plus que les failles.
    Amitiés.

  42. Dan33 dit :

    @Alain V
    "L'ennemi du peuple est clairement identifié c'est la clique Hollande-Valls -Macron"

    Dans ce cas, que fait-on au 2eme tour ? Doit on se donner bonne conscience (par rapport au FN), doit-on voter Hollande, Valls, etc ? Je persiste ! non je ne voterai pas (ou blanc). Non au front républicain, cette petite plaisanterie pour idiot-s. La patrie ne sera pas en danger pour autant, ne soyons pas alarmistes, changeons de politique et le FN retrouvera son électorat normal, 10% environ. Si le FN est ce qu'il est en % c'est justement en partie et à cause des politiques qui sont menées par l'UMP et le PS (sur ce point je rejoins la majorité des intervenants).

    [Edit webmestre : C'est bon, ils ont compris je crois. Vous allez maintenant cesser de "persister", car je crois que cela dérange @Régine]

  43. isabel.t dit :

    Merci Jean-Luc pour ce billet qui une fois de plus vous donne raison . Le peuple doit se réveiller maitenant et nous devons faire barrage au FN . L'inquiétude est grande pour nos enfants et petits enfants ! Hollande et ses guignols ne font que désespoir et souffrance! Battons nous pour la 6em république ! Bon courage à vous et à nous tous pour une justice dans laquelle le peuple retrouve sa dignité et la richesse humaine !

  44. Sylvain COSTET dit :

    Tous ceux qui déplorent de ne pas avoir de candidature à leur convenance dans leur canton, qui vous oblige à attendre des consignes d'états-majors ? Qu'est-ce qui vous a empêché de prendre votre destin en mains et de monter une candidature citoyenne conforme à vos attentes ? Beaucoup, un peu partout en France, le font. C'est à la base que se fera la reconquête du terrain perdu.

  45. PIETRON dit :

    Les départementales ? Compte tenu du plus que flou que recèlent ces élections, il n'y a que les journalistes, ces crétins anciennes (enfin ceux qui sont encore là) et nouvelles générations, pour y trouver quelque chose à vendre. Il ne faut pas être fin "politologue" (un métier ça ?!) pour imaginer les taux d'abstention à venir.
    Cela dit, la mise à disposition de la commission européenne des territoires "nouvelle version", tout comme les régions à venir, de ce pays (gageons que Charles Trénet devrait modifier le titre et les paroles de son "douce France") est bien la énième capitulation du PS (je dis PS car un peu marre de sortir certains gugus(se) de cette nébuleuse). Et ça dure.. allez je dirais depuis 1984 pour ne pas dire en deçà.
    Ceci confirme bien l'accentuation de la lutte de classe que mène le grand patronat européen et mondialisé. Le capitalisme n'a de répit qu'en présence d'une soumission totale. L'économie de marché dont le PS, son valet, ne cesse d'aggraver les conséquences pour les classes populaires majoritaires et dites moyennes, envoie beaucoup de ces derniers vers l'illusoire FN, capitaliste "intra muros".[...]

  46. Anne Roux dit :

    Attention, la bombe atomique qui se prépare, ce n'est pas l'Austérité toute seule, c'est la combinaison austérité et réforme territoriale. C'est avec ça qu'on fait chuter une République, et qu'ensuite on la pille. C'est avec ça qu'ils ont eu la peau de la Grèce, et qu'ils attaquent en ce moment-même l'Italie.
    Leur stratégie est un peu différente pour l'Espagne et le Portugal, mais Grèce, Italie, France, les 3 pays préférés des milliardaires, les 3 plus riches d'Europe sur le plan culturel, et les 3 où fourmill(ai)ent des centaines de milliers de conseillers municipaux bénévoles (comme moi) en lien immédiat avec le peuple, c'est exactement la même stratégie. Comme nous avons exactement 4 ans de décalage sur la Grèce et 4 mois sur l'Italie, la bombe devrait effectivement nous péter à la figure juste après les cantonales, et même très précisément au mois de juillet. Jean-Luc, le PG et le FdG ont beaucoup trop sous-estimé l'importance de la réforme territoriale dans la réussite de leur plan.

  47. jean ai marre dit :

    @ Sylvain COSTET
    " Qu'est-ce qui vous a empêché de prendre votre destin en mains et de monter une candidature citoyenne conforme à vos attentes ?"

    Votre réflexion tend à attester que vous ne militez pas dans un parti, ou que vous n'avez pas conscience du coût d'une campagne électorale. C'est ce qui empêche les citoyens d'aller seul devant les électeurs. Même les candidats adhérents sont obligés de faire un prêt pour financer la campagne, en espérant faire 5 % pour être remboursé plus de 6 mois après !

  48. marj dit :

    Bonjour,
    Les restrictions budgétaires se ressentent déjà à tous les niveaux même si les gens ne font pas toujours le lien entre ce qui se passe dans leur vie concrète et les décisions prises au niveau national et européen. Il faut bien le dire, beaucoup ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et c'est cette ignorance des vrais enjeux qui pousse à regarder le voisin et au vote FN, surtout que les médias entretiennent cette ignorance et ce brouillage.
    Profitez donc du temps de parole qui vous est donné pour parler des vrais enjeux, dans les campagnes, tout le monde se sent abandonné, dans les services publics (hôpital, écoles etc), c'est le bazar, les petites entreprises et petits agriculteurs sont au bord de l'asphyxie. C'est grave et ça va pas s'arranger. Ne vous laissez pas enfermer dans des histoires qui n'intéressent pas grand monde (voir la polémique actuelle) et dont les journalistes sont friands et s'amusent.

  49. Pierre 30 dit :

    "Les dernières heures de la campagne des élections départementales ne sont pas les plus simples à vivre."

    En effet mais votre prestation ce matin chez Bourdin fut brillantissime. Vous avez réussi à déjouer toutes les questions nauséabondes pour mettre en lumière toutes les idées que vous vouliez faire passer. C'est un chef-d'oeuvre qui aura convaincu j'espère de nombreux auditeurs par sa clarté, sa précision et sa concision. Bravo.

  50. Franck dit :

    Ouf ! Vous avez réussi ce matin à passer le message d'appel à voter sans se tromper de colère, que vous comprenez. Mais que c'est compliqué de trouver une fenêtre de tir dans ce type d'interview !
    Ici sur le terrain, sans que je sache ce que cela va donner, de plus en plus de personnes jusque-là très loin de la chose politique, commencent à découvrir l'horizon que nous proposons. Ces gens sont allés directement sur m6r.fr et se sentent visiblement plus à leur aise dans ce projet que dans un parti. J'ai pu constater qu'ils sont majoritairement des gros adeptes des réseaux sociaux. C'est sur ce support-là que nous devons continuer à progresser face à nos adversaires. J'espère une belle surprise dimanche soir !
    Ne lâchons rien !


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