14sept 12

Pourquoi Chavez ?

Et maintenant, c’est la Fête !

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Version augmentée du 17 septembre 2012

hum-10La Fête est finie. Pour ce que j'en ai vu et vécu c'est une réussite. Mais je sais bien que ce mot ne va pas de soi pour une telle entreprise. Des millions d'euros sont mobilisés et, jusqu'à la dernière minute, c'est un enjeu pour le journal « L'Humanité » de savoir si les comptes seront bouclés en équilibre. Je ne sais pas si ce sera le cas. Je n'ai pas d'information à ce sujet.

En illustration de ce billet, une série de photos de Remy Blang sur le stand du Parti de Gauche à la Fête de l'Humanité 2012.

J'ai pris l'habitude, dorénavant, d'observer l'approche du jour de la Fête sur le visage du patron de l'événement : Patrick Le Hyaric. La tension qui monte en lui lui sculpte le visage. C'est un homme réservé d'habitude, au point de paraître lunaire quoiqu'il soit assez facile d'arriver à le faire sourire. Mais avant la Fête, je mesure le poids des angoisses qu'il porte à la tension de ses traits. Mercredi dernier, assis ensemble pour un petit café au bar des députés européens, je bavardais avec lui. Sitôt que vint le thème de la Fête, il retrouva en une seconde les traits si caractéristiques de cette angoisse particulière. J'évoque cet aspect de ce personnage parce que cela me permet de revenir sur la dimension humaine de tout ce que nous entreprenons. Déformés par la mentalité si spéciale des années 90, une mentalité consumériste qui a aussi contaminé l'univers des militants, beaucoup ont perdu parfois, et même souvent, la perception du rôle crucial des personnes qui se sont mises à la tâche et du poids de la responsabilité dont elles se sentent investies. Et il en va de même pour nous plus modestement quand il leur arrive d'installer notre grand stand à la Fête. Plusieurs centaines de camarades sont mobilisées. Sur certains postes de travail, il y a un roulement. Sur d'autres non, ce n'est pas le cas. Ainsi quand telle camarade, institutrice de son état, décide de proposer ses services pour faire des crêpes pendant quelques heures et qu'elle se voit entraînée, en quelque sorte, à rester clouée sur cette production pendant trois jours au rythme des demandes enchaînées d'estomacs insatiables mais si pressés ! Et puis, roulement ou pas, il y a les tâches lourdes, très lourdes, qui mobilisent pour quelques heures, dans un coup de feu si violent, toute l'équipe de la cuisine et du service parmi laquelle je reconnais toutes sortes de camarades jeunes et plus âgés que je côtoie le reste de l'année dans leur fonction municipale, professionnelle ou militante. 

Responsable depuis deux ans du déroulement de l'ensemble de la vie de ce stand, Pascale le Néouannic y tient un rôle de chef d'orchestre. Elle doit non seulement s'assurer que chaque poste de travail est tenu et respecte son roulement, mais aussi que chacun des débats politiques organisés s'enchaîne dans les meilleures conditions possibles et aux heures prévues. J'ai pu observer qu'il existait dorénavant une équipe qui l'entoure. J'ai noté le renouvellement générationel. J'ai bien vu comment les cadences se sont intensifiées et accélérées. Sous la poigne de fer de Maryvonne, le poste de distribution de matériel militant fonctionne comme une horloge, sans pause ni trêve. A côté, le stand de notre librairie débite à longueur de journée et l'exercice des dédicaces permet d'humaniser la diffusion. Tout ce que produit notre collection « politique à gauche » aux éditions Bruno Leprince se diffuse à une vitesse incroyable. C'est dire combien est immense la soif d'apprendre qui nous entoure. Les années grises sont finies, bel et bien. Toutes générations confondues, jeunes, étudiants et anciens retraités s'ébrouent l'esprit ! Leur appétit est celui de connaisseurs. Des titres que l'on jurerait ailleurs "improbables" partent comme des petits pains. Ainsi ce « hum-102Robespierre, reviens ! » dont les 300 exemplaires disponibles sur le stand se sont tous vendus en deux jours. J'aime par-dessus tout la confusion des rôles et la modestie militante. Ainsi quand je découvre que le serveur du bar est un étudiant en philosophie à bac+6 et que la jeune femme qui l'aide est une sociologue.

Ainsi chaque fois que je croise une femme ou un homme de notre équipe, que l'on reconnaît à son foulard rouge ou à son bac, distribuant des tracts, jouant des sketches dans la rue, préparant les chaises pour le débat avec Jacques Généreux, avec Martine Billard et Aurélie Trouvé, avec Marc Dolez, avec Gabriel Amard et Jean-Luc Touly, je sais que toutes ces « petites mains » constituent à la fois une élite humaine et des personnages hors du commun, puisqu'ils sont là. J'ai fini par admettre qu'il valait mieux, pour le confort de tous, qu'une équipe particulière soit organisée pour s'occuper de moi. Tout pose problème avec moi. Comment pouvoir m'isoler pour me détendre, où me placer pour préparer mes interventions, rite auquel je ne veux jamais manquer, par respect pour ceux qui vont devoir m'écouter parfois beaucoup trop longtemps. Comment assurer que mes déplacements ne perturbent pas tout l'environnement, comment se garantir contre mon étourderie ou cette habitude perturbante que j'ai de m'arrêter sans cesse pour discuter avec tous ceux qui veulent m'interpeller, comment m'arracher à ces séances de photographies ou ces dialogues impromptus où je mets parfois beaucoup trop de passion avec des interlocuteurs qui ne sont pas moins déterminés que moi. Je rougis d'avoir à vous dire que tout ceci mobilise au moins une dizaine de camarades, entre l'escouade de service d'ordre, la surveillance des lieux où je me trouve, la collecte puis le tri des lettres, numéros de téléphone, carte de visite et cadeaux si gentils et souvent si émouvants que l'on me fait sans cesse, au fur et à mesure de mes allées et venues. J'arrête là la collection des images qui me viennent à l'esprit au moment de dicter ces lignes. Car dorénavanthum-12 je dicte. Les programmes de reconnaissance vocale ont fait assez de progrès pour que cela soit possible. Et quand bien même j'ai perdu ma voix dans les discours que j'ai prononcés, la machine n'en a cure et suit mes mots, tranquillement.

Dans cette Fête j'ai rechargé mes batteries. J'ai pu goûter le décalage qui existe entre ce qu'en disent quelques médias venimeux et ce qu'en perçoit le grand nombre qui se trouvait là. Les persiflages de quelques apparatchiks qui voulaient se donner de l'importance en jouant un rôle de courtisans de Pierre Laurent, pour s'en faire les champions contre moi, ont certes beaucoup nui au travail que nous avions à accomplir lui et moi comme tous les autres. Deux jours d'images négatives sont le prix à payer pour leur insondable stupidité et leur goût des jeux de cours, sur le modèle fourni d'habitude par le Parti socialiste. Cela nous a, bien sûr, contraints à des séances un peu ridicules, et surtout jouées, d'embrassades et de compliments souvent très gênants pour moi qui ai horreur de tout ce qui s'apparente de près ou de loin à ce genre d'exercice. Ces petits jeux ont permis à des commentateurs qui n'attendaient que cela, décidés, d'enfoncer un coin dans la préparation de la manifestation du 30 septembre. Je crois que nous allons surmonter tout cela. Car sur les bases de notre mouvement, d'après tout ce que j'ai pu voir sur place, la manoeuvre est déjouée. Les regards sont acérés. Personne ne s'est laissé prendre au piège. À présent, la Fête étant finie, toute notre énergie est concentrée sur la réussite de la manifestation. Malheur à qui se met en travers de ce chemin ! Il faut jouer collectif maintenant ! Il n'y a parmi nous, certes, aucun César mais non plus aucun parti guide ni, par délégation, aucune coterie cheftaine ! Les centaines de contacts que j'ai pu avoir sur la Fête m'ont appris que par dizaines les unions locales et les unions départementales de maints syndicats, les sections et les cellules des organisations du Front de Gauche, partout, consentent des efforts immenses pour organiser sérieusement et massivement la manifestation. C'est à cela que nous devons préparer tous, sans réserve ni arrière-pensée, ce que nous hum-137allons faire le 30 septembre, qui sera un signal politique d'importance majeure, non seulement pour notre pays, mais pour l'Europe qui regarde. J'ai bien senti avec les unes et les autres, celui-ci, celle-là, au fur et à mesure de mes dialogues, que cette dimension était bien perçue de tous. J'ai confiance.

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Dans cette note  je prends mon temps pour argumenter mon soutien à Hugo Chavez. Le faisant, je voudrais contribuer à la résistance morale contre les flots de mensonges et d’ordures qui sont déversés sur lui et son action par de très suspects « journalistes » et beaucoup de gens qui répètent sans savoir toujours de quoi ils parlent, comme le font Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly, hélas. Puis je polémique au sujet de Nicolas Baverez et de son dernier livre, dont les bonnes feuilles découvertes dans le « Figaro Magazine » m’ont exaspéré.

La Fête de « l’Humanité » est désormais un événement identifiant pour le Parti de Gauche. Comme pour des milliers de militants du PCF, ceux du PG se préparent des semaines à l’avance, organisent leur montée, donnent des rendez-vous sur la Fête, prévoient leur emploi du temps et leurs itinéraires sur place. Pour quelques-uns d’entre nous, la date de la Fête est un repère pour la publication de nos livres. Cette année on dédicacera de nouveau beaucoup. Les semaines qui précèdent sont donc celles d’intenses et ardents bouclages. Quelques-uns doivent aussi préparer des débats et des exposés. On y met la ferveur et le trac de jeunes gens, quel que soit son âge. Pour ma part, je bouclerai mon bagage sitôt que j’aurais fini ces lignes pour me préparer à vivre trois jours et deux nuits sur place. A peine rentré de Strasbourg, je repars donc. J’ai deux interventions à faire. L’une avec Pierre Laurent au stand du Front de gauche à propos de la Sixième République, l’autre au stand du Parti de Gauche sur le thème de la Révolution Citoyenne. J’ai aussi un large programme de rencontres de toutes sortes de délégations qui ont voulu me rencontrer et aussi de visites à des stands des partis du Front de Gauche et à ceux de l’Amérique du sud. C’est de la fatigue en vue, après cette semaine si dense. Mais c’est aussi une énorme moisson hum-155d’émotions, d’apprentissages et de choses à voir qui va se faire. J’en ai besoin à cette étape de la rentrée où il faut plus que jamais prendre soigneusement le pouls de ceux que je dois représenter ensuite.

Ce n’est pas au Parlement de Strasbourg que j’aurai eu ce type de contacts. Une fois de plus je n’y ai pas eu une seconde de temps de parole. J’ai pris ma revanche rageuse en rédigeant trente explications de vote, un record en une séance pour moi. Cette semaine, le Parlement européen a réussi la gageure de nous faire voter sur 38 textes et plusieurs centaines d’amendements en moins de trois heures. Une fois n’est pas coutume, la moitié de ces textes avait une valeur législative. Il va sans dire que pour mon équipe et moi, étudier l’ensemble de ces textes a représenté un travail abrutissant. Tous sont écrits dans un langage bureaucratique, traduits d’un mauvais anglais, quand on a la chance de recevoir les traductions à temps. Vous retrouverez tout cela sur mon blog Europe, comme d’habitude, avec les notices descriptives pour chaque texte soumis au vote. Je n’en dis pas davantage à cet instant. Il y a eu le discours sur l’état de l’union prononcé par Manuel Barroso à l’occasion de cette session. Il marque selon moi une étape dans le processus de désagrégation du pilotage européen. Barroso s’est en effet longuement épanché sur les objectifs du futur selon le mode verbeux qui est le sien. Mais cette fois-ci, cet homme dont on dit qu’il parle huit langues pour ne rien dire avait quelque chose à dire. Il a évoqué l’horizon de 2014 et les élections européennes : il y aurait à cette occasion une proposition de nouveau traité. Il a évoqué l’idée d’une fédération d’Etats nations. Je ne crois pas un mot de cela. Je pense qu’il accompagne une situation de fait. Madame Merkel veut un nouveau traité. Et tous les autres protagonistes doivent en tenir compte du point de vue de leur propre position ou de la place de l’institution qu’il représente. Le président de la Commission, Manuel Barroso, ne veut pas laisser l’initiative au Conseil ni, d’une manière ou d’une autre, aux Etats. C’est sa fonction qui veut ça. Ensuite, il y a une autre raison. Il connaît, comme nous tous, ce que voudra madame Merkel : le renforcement de « l’ordo liberalis », c’est-à-dire davantage de chaînes institutionnelles qui contiennent toute décision politique en matière économique. Cela c’est la hantise des « petits pays » et celle des dirigeants qui voient le désastre s’avancer. Mais c’est aussi une façon pour l’Allemagne de s’approprier l’Europe. D’où l’importance de bâtir des hum-178contre-feux « démocratiques », c’est-à-dire des moyens de combattre cette main mise qui s’exerce sous couleur d’orthodoxie budgétaire. En ce sens le discours de Barroso est un indicateur du niveau de tension que le gouvernement allemand a créé en Europe.

Le bon moment de ces quatre jours sur place, ce fut la réunion de rentrée des militants du Parti de Gauche du département. Je les admire beaucoup compte tenu du travail qu’ils ont accompli pour installer notre présence et la développer dans un environnement réputé difficile, où l’extrême-droite est très puissante. Depuis notre rassemblement en mai dernier pendant les législatives, quand nous avons rempli d’une foule joyeuse et de drapeaux rouges la place de Broglie, les nôtres sur place crachent le feu. Les adhésions arrivent car l’enthousiasme est communicatif. Nous sommes désormais cent cinquante cotisants ici. La jeune génération est là. On tient le bon bout. Je leur ai fait un rapport politique à l’ancienne sur la situation politique, nos tâches et notre plan de travail. Puis on m’a annoncé qu’il y aurait entre un et trois cars pour la montée sur la manifestation du 30 septembre contre le traité européen et l’austérité. Un signe clair de bonne santé et de combativité, car ce n’est pas simple de hum-23s’imposer de nouveaux sacrifices financiers en ce moment !

Comme prévu le mois de septembre est le mois de l’antichavisme militant dans la presse liée aux nord-américains. « Le Monde » a encore battu un record de manipulation en laissant son « journaliste », le terroriste repenti Paolo Paranagua, faire un papier manipulateur de dénonciation du soi-disant antisémitisme des chavistes. « Le Monde » a toujours battu des records sur ce sujet. Pourquoi ? Etrange rédaction ! L’auteur de l’essentiel des papiers contre la gauche latino passe son temps à pleurnicher que « Cuba lui a fait perdre sa jeunesse», ce qui n’est guère professionnel. A cela s’ajoute une « envoyée spéciale », Marie Delcas, qui, d’une manière certes plus contournée, publie des « reportages » à charge. Le journal ne vous dira pas qu’elle ne s’appelle pas en réalité Marie Delcas. Ni qu’elle n’est pas journaliste mais professeur d’université. Ni qu’elle n’est pas «envoyée spéciale» à Caracas mais qu’elle vit, et milite, à Bogota. Mais ce sont des détails, n’est-ce pas. Le lecteur qui croit son « journal de référence » ignore qu’il lit des papiers stéréotypés, recopiés directement de la presse locale de droite et des ragots qui circulent dans les apéritifs mondains des ambassades. Un ambassadeur de France en Amérique latine peut s’en souvenir. Un jour il reçut à sa descente d’avion le sieur Paolo Paranagua, grand « journaliste » qui se sert de sa carte de journaliste du « Monde » comme d’autres de leur carte de police ! Lequel Paolo le repenti, après un bavardage mondain, conclut avant de s’en aller : « C’est exactement ce que j’ai écrit cette nuit dans l’avion ». Oui ce «journaliste» avait déjà écrit son article avant d’arriver ! Il hum-24s’apprêtait à rajouter des guillemets dans sa prose pour la faire prendre en charge par son interlocuteur. Mais celui-ci le refusa, constatant qu’il avait fait semblant d’entendre le contraire de ce qui lui avait été dit ! Ça c’est du journalisme « de terrain ». Il y avait un témoin, bien sûr. D’autant moins enclin à me donner raison qu’il n’est pas de mon bord. Mais il fut assez scandalisé du procédé pour me le faire raconter.

Le repenti répète en cadence ses bobards et ses confrères se fient à son patronyme pour le croire vraiment journaliste du cru et connaisseur de la situation. Dès lors, chacun reprend, sans autres vérification les refrains sur cet Hugo Chavez qui « musèle » ou « censure » les médias de son pays. Un pur mensonge. La presse vénézuélienne est libre d’insulter chaque jour le président, son parti et sa politique, ce qu’elle fait chaque jour avec un acharnement émouvant de constance ! Il n’existe aucun journal chaviste à Caracas ! On peut même se demander pourquoi le nombre de concessions hertziennes FM aux chaînes de radio privées a davantage augmenté que pour les radios publiques ou communautaires. En 1998, à l’élection de Chavez, on comptait 342 concessions dont 331 à des chaînes privées et 11 à des chaînes publiques. En 2010, on en comptait 791 dont 466 à des chaînes privées, 82 à des chaînes publiques, 243 à des chaînes communautaires. C’est tout aussi flagrant pour les concessions hertziennes de TV. En 1998, on comptait 40 concessions dont 32 à des chaînes privées et 8 à des chaînes publiques. En 2010, on en comptait 111 dont 61 à des chaînes privées, 13 à des chaînes publiques et 37 à des chaînes communautaires. Chavez a donc favorisé la pluralité des médias. La presse est plus libre et diverse au Venezuela qu’en France. C’est un fait, pas une opinion. Notez d’ailleurs que l’interdiction de la censure est consacrée dans la Constitution prétendument « totalitaire » qu’a fait adopter Chavez.

A l’inverse on se demandera quelle est le bénéfice de notre forme si particulière de liberté de la presse si elle répète dans tous les titres les mêmes éléments de langage ! Pourquoi ce flot de d’insultes qui fleurissent invariablement dans les articles sur Hugo Chavez. Voyez ces derniers mois. En juillet dernier, Libération n’hésitait pas à titrer « Chavez vers un nouveau mandat, malgré son bilan ». Le journal présentait son opposant de droite comme un « démocrate », sans informer ses lecteurs qu’il était de la droitehum-30 dure, participant au putsch contre Chavez en 2002 et candidat commun de la droite, l’extrême-droite et du parti socialiste local dont le dernier président a été mis en prison pour corruption avant l’élection de Chavez ! Mieux : le mois précédent, le journal avait donné la parole à ce candidat, Capriles, lui accordant un label de respectabilité surprenant pour un journal de gauche. Il le questionna sur l’insécurité « première préoccupation des Vénézuéliens » sans mentionner une seule fois que l’Etat de Miranda dont Capriles est gouverneur est l’Etat le plus dangereux du pays et celui où la criminalité a le plus augmenté ! De manière générale, le président Chavez n’est jamais présenté en termes fussent neutres. Il est « tonitruant », c’est l’adjectif le plus fréquemment accolé à son nom dans les médias français, voire « belliqueux » (Le Figaro) ou carrément « autoritaire » au Nouvel Observateur, chez l’ami de vacances de la famille Le Pen. On y invente même que les chiffres de son bilan sont « impossibles à vérifier » (Le Figaro), on y dénonce que « ses allocutions présidentielles que toutes les télévisions et radios doivent diffuser en direct, lui permettent de déjouer la régulation sur le temps d'antenne autorisé à chaque candidat ». Il suffirait pourtant aux journalistes du « Figaro » de suivre les médias vénézuéliens pour savoir que le président Chavez n’a pas augmenté le nombre ni la durée de ses interventions présidentielles. Bien au contraire : il a arrêté son programme hebdomadaire « Alo Presidente ». Quant à la couverture médiatique des candidats, elle est plus favorable à la droite de Capriles, plus de 50%, qu’à Chavez à l’heure actuelle ! Sur certaines chaînes comme Globovision, la chaîne d’information 24h/24 qui refusait de retransmettre les images des manifestations contre le putsch de 2002, on atteint même un pourcentage de 50% pour Capriles et d’à peine 13% pour Chavez !

Dans ce contexte, quel crève-cœur de lire les attaques d’Eva Joly qui taxe sa politique d’« autoritarisme tropical » ! Et Daniel Cohn-Bendit ! Il préfère l’autoritarisme du traité MES et du traité Merkozy, sans référendum, à la démocratie vénézuélienne : « Si le modèle de démocratie, c'est Chavez, pour moi, c'est merci et au revoir ! »… Savent-ils vraiment l’un et l’autre de quoi ils parlent ? Car le bilan d’Hugo Chavez ce sont aussi de grandes avancées démocratiques. Elles ont été permises par la mise en place d’un processus constituant en 1999. La nouvelle Constitution a été soumise à référendum et approuvée par 71,8% des votants avec un taux record de participation populaire, le 15 décembre 1999. Outre l’exemplarité du processus d’assemblée constituante et de référendum mis en œuvre, plusieurs avancées démocratiques contenues dans cette constitution se distinguent particulièrement. La première d’entre elle est le référendum révocatoire de mi-mandat. Il permet au peuple de destituer n'importe quel gouvernant, fonctionnaire ou administrateur public, y compris le Président lui-même, une fois la moitié de son mandat effectué. Il suffit pour cela que la moitié des électeurs inscrits sur la circonscription électorale concernée (dans le cas du président : le pays tout entier) en fassent la demande. Si un nombre d’électeurs égal ou supérieur à celui qui a permis à la personne d’être élue vote pour sa révocation, celle-ci est effective ! Par exemple pour retirer son mandat de député hum-32à Jean-Marc Ayrault, il suffirait de 28 000 voix plus une ! Ayrault ne proposera jamais un tel pouvoir au citoyen. Mais Chavez l’a fait. Et il y a été lui-même soumis ! Un tel référendum révocatoire contre lui a été organisé en 2004. Il l’a gagné ! Alors Daniel Cohn-Bendit, tu dis « au revoir » si c’est cette démocratie-là ?

De même, la nouvelle Constitution établit que tout sujet d’importance nationale, municipale ou de quartier peut-être soumis à référendum consultatif si 10% des inscrits de la circonscription concernée le demandent. Les accords et traités internationaux peuvent également être soumis à référendum approbatif pour peu que 15% du corps électoral national le demande. Et en effet, sur initiative de 10% du corps électoral national, les lois peuvent être soumises à référendum abrogatif. Chère Eva Joly, toi qui demande comme moi un référendum sur le nucléaire, et même un référendum sur le traité budgétaire européen, tout compte fait ne préfèrerais-tu pas ce régime démocratique à l’autoritarisme « normal » qui prévaut chez nous ?

Mais ce n’est pas tout, chère Eva, cher Dany ! Il n’y a pas qu’en matière de participation citoyenne que la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela est révolutionnaire. Elle l’est aussi parce qu’elle contient une forme de « règle verte ». Elle établit ainsi des « droits environnementaux ». Voyez plutôt : « C’est un droit et un devoir de chaque génération que de protéger et de préserver l'environnement pour elle-même et pour le monde futur. Tout le monde a le droit individuel et collectif de jouir d'une vie et un environnement sûrs, sains et équilibrés sur le plan écologique. L'État doit protéger l'environnement, la biodiversité, les ressources génétiques, les processus écologiques, les parcs nationaux et les monuments naturels et autres domaines d'importance écologique particulière (…) C'est une obligation fondamentale de l'État, avec la participation active de la société, que d'assurer que la population puisse vivre dans un environnement non pollué où l’air, l’eau, les sols, les côtes, le climat, la couche d'ozone, les espèces vivantes où l'air, eau, sols, sont spécialement protégés, conformément à la Loi. » (article 127) De fait, qu’elle y soit inscrite ou non, dans tout contrat entre la République Bolivarienne et des personnes physiques ou morales, nationales ou étrangères, « l'obligation de conserver l'équilibre écologique, de permettre l'accès à la technologie et son transfert selon des conditions mutuellement convenues et de restaurer l'environnement à l'état naturel si celui-ci s'avérait altéré » est considérée comme inclue. Pas de regrets pour vos hum-34paroles injustes, ô vous, hautes autorités morales de la démocratie et de l’écologie ?

Terminons par les petits répondeurs automatiques de la bonne presse. Le chic des « journalistes » qui transmettent la propagande nord-américaine sur Hugo Chavez est qu’ils ne se préoccupent pas de la cohérence ni du suivi de leurs « arguments ». Il y a quatre ans, tous les titres de presse français firent au moins une brève sur l’instauration d’une « présidence à vie » au Venezuela, et de la constitution d’un « parti unique ». Jean-Patou et Marie Gentiane se faisaient un devoir de répéter cette information avec l’air indigné qui convient, dans toutes les réunions de section du PS. Alors ? Où est la présidence à vie dans un pays qui doit voter pour désigner son prochain président parmi sept candidats ? Où est le parti unique dans un pays qui en compte quarante-deux ? Mais qui se soucie vraiment, parmi ces bavards, de la vérité ? La chaine du conditionnement fonctionne à plein régime. Elle part des Etats-Unis. Ils ne se résignent pas à voir leur échapper la première réserve de pétrole mondial qui est à leur porte. Putsch et tentatives d’assassinat n’ayant rien donné, c’est le régime du choc frontal permanent. Sur place, sociaux-démocrates, droite et extrême droite ont un candidat commun depuis trois élections présidentielles. Tous les rayons paralysants habituels sont dégainés en permanence : ennemi de la liberté de la presse, anti sémite, corrompu, Chavez est affublé de tous les vices du catalogue diabolique officiel. Que pas un de ces mots n’aient un rapport avec la réalité, peu importe. Les amis de tous les putschistes du Paraguay, du Honduras et ainsi de suite n’en ont cure ! Qu’ils soient aussi les défenseurs de combien de hauts lieux de la démocratie, de la tolérance et de la hum-65lutte contre l’antisémitisme comme le Koweït, Bahreïn, le Qatar, et d’individus comme le « président » afghan Ahmed Karzaï et combien d’autres de cet acabit, où est le problème ? Chacun son camp. L’hostilité à Hugo Chavez, comme à Rafael Correa constitue une adresse politique où l’on partage ses repas avec les plus vils parmi les puissants de la terre et les plumes à gages les plus méprisables. 

Je ne finis pas pour aujourd’hui sur ce chapitre sans vous donner aussi des raisons de vous savoir du bon côté de la barricade sociale au Venezuela. Ce samedi 1er septembre, le salaire minimum a été augmenté de 17,25%. Cette hausse du salaire minimum n’a rien d’un exceptionnel « cadeau électoraliste » contrairement à ce que prétendent l’opposition et leurs copistes dans les médias internationaux. La hausse du salaire minimum est l’une des composantes essentielles de la politique mise en place par Hugo Chavez depuis son arrivée au pouvoir. Celui-ci a été multiplié par 20 depuis 1998. Il atteint aujourd’hui l’un des plus hauts niveaux d’Amérique latine : 2047 bolivars, 476 dollars, complétés par les bons alimentaires d'Etat, permettant aux 4 millions de vénézuéliens touchant le salaire minimum de bénéficier mensuellement de 3000 bolivars en tout, soit 698 dollars. Cette composante de la politique d’Hugo Chavez est l’un des volets de la lutte acharnée qu’il mène contre la pauvreté depuis son arrivée au pouvoir. Près de 50% du budget de l’Etat (45,7% du budget en 2010) y est dédié. Dans les faits, alors que la pauvreté progresse en Europe (+11% depuis 2004 en France), elle a baissé de plus de 20% au Venezuela. Les inégalités reculent elles aussi. Le coefficient de Gini, coefficient qui mesure les inégalités, a montré un recul formidable de l’inégalité dans le pays. Quant au chômage, contrairement, là encore, à l’Europe où il atteint des taux record, il a baissé de plus de 40% sous Chavez.

Pour notre bonheur, je finis par le plus important : l’éducation. Le bilan des 13 ans de « révolution bolivarienne » ne tient pas dans la seule réduction des inégalités de revenus. Le gouvernement a aussi très largement mis l’accent sur l’éducation de la population. En 2005, grâce à la mission Robinson, le Venezuela a officiellement éradiqué l’analphabétisme. Il en reste 3 millions en France, sans que cette comparaison n’émeuve le moindre donneur de leçon ! La scolarisation des enfants a augmenté de 90% en 13 ans. Aujourd’hui de 97% des enfants sont scolarisés dans l’enseignement primaire. Le nombre d’étudiants à l’université a, lui, été multiplié par trois passant de 738.285 en 1998 à 2.293.914 en 2010. Des taux qui correspondent à la promesse faite par Chavez de faire du Venezuela « une grande salle de classe ». De fait aujourd’hui, de la maternelle à l’université, la moitié de la population étudie !

Maintenant je polémique. Comme on le sait, les « très importants » et « très intelligents » affectent toujours ce mépris amusé qui est le masque de leur caste pour balayer nos arguments. Nous sommes les exagérés, ils sont les omniscients. Que leur politique se traduisent partout par un désastre, que nulle part au monde, jamais, leur médecine ait donné un autre résultat que des désastres et des souffrances inutiles, tout cela ne les affecte d’aucune manière. Une caricature de cet état d’esprit bouffi qui additionne les allégations sans démonstration, les poncifs les plus éculés de la doxa libérale est ce malheureux Nicolas Baverez, face contrite de la jubilation morbide devant les désastres. « Réveillez-vous ! », couine avec arrogance ce cauchemar ambulant, pour titrer son dernier livre. Ce document regorge d’idées nouvelles auxquelles personne n’avait pensé avant cela : réduire les dépenses des Etats, réduire les dépenses sociales, augmenter la productivité du travail, flexibiliser le marché du travail. Ce document innove surtout en montrant que la concurrence des pays émergents, de la Chine et de l’inde, par exemple, est un problème majeur. Enfin il nous fait douche froide révélatrice en nous démontrant que notre pays n’est qu’une ruine vétuste et incapable. Tant de nouveautés, dans le contexte actuel, suscite un vif intérêt dans les médias de droite qui lui consacrent d’amples pages de bonnes feuilles et autres commentaires louangeurs. L’effet de rabâchage est garanti. Qui sommes-nous pour oser dire que ce n’est là qu’une pitoyable et grossière reprise des refrains les plus rabâchés de ces dix dernières années, sans une seule nouveauté. C’est donc un document de propagande purement conjoncturel, voiture balai des politiques d’austérité, sans originalité. Il est surtout intellectuellement consternant puisqu’il s’émancipe de toute leçon tirée des multiples mises en application qui ont produit le résultat calamiteux que nous avons sous les yeux. Pas un des grands esprits qui lui tendent micros et stylos ne pense à le confronter aux faits. Voici donc quelques antidotes. Je vous propose un petit florilège de citations d’imbéciles dans notre genre qui sont de l’avis exactement opposé au sien. Bien sûr aucun ne saurait prétendre à l’omniscience de « môoossieur » Nicolas Baverez. Aucun d’entre nous ne peut lui proposer de jouissance supérieure à sa morbide jubilation à dénigrer notre pays et les efforts des travailleurs qui le font vivre. Mais cela peut vous aider à respirer entre deux séances de fumigènes déclinistes.

Voyez par exemple quel ignorant est cet Amartya Sen, Prix Nobel d'économie 1998 ! Comment ose-t-il déclarer en juillet dernier, contre l’avis de Nicolas Baverez : « Le soi-disant programme d'aide européen pour les économies en difficulté insiste sur des coupes draconiennes dans les services publics et les niveaux de vie. (…) Ces politiques attisent la division. (…) La prise de décision sans discussion publique – une pratique courante dans la mise en œuvre de la politique financière européenne – est non seulement anti-démocratique, mais inefficace. » Et ce débile de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie 2001 ! Qui va lui offrir le livre de Baverez pour l’aider à se « réveiller » ? Comment a-t-il pu déclarer au forum de Hong-Kong en janvier dernier: « L'obstination des dirigeants européens dans l'ignorance des leçons du passé est criminelle ». Ou pire, en mai dernier: « Les pays qui tendent à un budget équilibré sont contraints de faire des coupes dans leurs dépenses en raison de la chute de leurs revenus fiscaux – un "déstabilisateur automatique" que l'Europe semble vouloir adopter en toute inconscience. » Pour ne rien dire de ses absurdes déclarations récentes au journal « L’Humanité ». N’oublions pas encore un prétentieux qui n’a pas assez lu Nicolas Baverez notre « décliniste » national. Je parle de Paul Krugman, Prix Nobel d'économie 2008. Ce malheureux n’a-t-il pas osé affirmer à propos du pacte d’austérité budgétaire : « Le paquet fiscal forcera les pays à poursuivre des politiques d'austérité qui ont pourtant déjà montré leur inefficacité. » Il est vrai que ses erreurs tendent à se répéter. A propos du référendum en Irlande, en mai dernier il avait déliré: « J'ai beaucoup réfléchi, ce n'est pas facile. Je leur conseillerais de voter non. » Son aveuglement fait de la peine. Sur le "pacte de croissance" de l'UE vanté par Hollande, il aurait vraiment mieux fait de lire Baverez avant d’oser dire comme dans « Der Spiegel » : « C’est un pistolet à eau contre un rhinocéros qui charge. Ce sont des choses ridicules et insignifiantes ». Il va de soi que Xavier Timbeau, ce dangereux gauchiste, directeur du département analyse et prévision de l'Office français de conjoncture économique, OFCE, devrait être condamné à apprendre par cœur l’œuvre de Nicolas Baverez pour avoir osé déclarer à Médiapart : « Quand on combine ce qui se passe au niveau français et européen on arrive à une stratégie perdant perdant qui aggrave la situation, on rentre dans cette décennie perdue pour l'Europe dont nous allons payer très cher les conséquences ». Qui ira réveiller Nicolas Baverez et ses semblables qui nous mènent au désastre ?


321 commentaires à “Et maintenant, c’est la Fête !”
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  1. AirOne dit :

    Il est logique que les médias censément de gauche à la sauce Libé/Le Monde/Nouvel Obs s'acharnent sur Chavez, il cristallise leur mauvaise conscience, leurs trahisons, leur renoncement; tout ce qu'il est et fait démontre quotidiennement que ceux qui répètent à tue-tête qu'il faut être "réaliste", "que ce n'est pas possible", sont des menteurs doublés de manipulateurs.
    Chavez met à nu la sociale-démocratie, révèle ses impuissances, ses reculades, sa vacuité, ses inepties.
    Ceci dit, le pseudo-journaliste auteur du torchon contre le Président du Venezuela s'est fait éparpiller façon puzzle dans l'espace de commentaires sur le site du Monde, pourtant peu fréquenté par d'enragés gauchistes.

  2. Michèle dit :

    @DAVID JV n°96
    "la vérité doit prendre son temps."

    Sans lire attentivement tous les posts je tombe sur ces mots et réagis juste à leur lumière en saluant la philosophie qui s'y loge. Au moment où le droit à la parole, ce bien commun garant de la démocratie est sous la menace implacable d'un traité exterminateur, la question de la vérité vient à se poser ici en nous rappelant d'une part qu'elle n'est pas "toute" ni "donnée" et d'autre part qu'elle ne se cherche ni ne se trouve là où règne la pensée unique d'une idéologie hégémonique dont le "traité" se fait porteur.

  3. libre62 dit :

    Je cite, du billet: "J’ai deux interventions à faire. L’une avec Pierre Laurent au stand du Front de gauche à propos de la Sixième République, l’autre au stand du Parti de Gauche sur le thème de la Révolution Citoyenne."

    Lors de cette merveilleuse Fête, c'est bon, tu nous a convaincus sur l'importance d'être organisés pour mieux agir et résister! Merci. Donc, à défaut d'adhésion directe au Front de Gauche, nous adhérons avec respect et enthousiasme au Parti de Gauche. Toujours aussi libres et en soutien aux diverses composantes: PCF et autres, qui prônent ce si beau socialisme! Et surtout, plein d'entrain, des tracts plein le sac, et la pétition sous le bras pour ces deux semaines importantes avant notre manifestation sur Paris. Il faut que les gens sachent ce qui se trame autour de ce traité, il faut qu'ils connaissent le recours à une autre gauche: à tous amis, camarades, bon courage!

  4. naif dit :

    @thierry à 9h00
    Ah, ces Socialistes, la forme, la forme... Je crois thierry que vous êtes toujours au bord de l'adhésion à notre mouvement. Vous faites des efforts surhumains pour tendre vers nous. Mais j'ai le regret de vous informer que vous n'y parviendrez pas. J'ai connu des militants qui ont cherché, cherché encore à comprendre comme vous. Mais in fine, il ont lâché la corde. Surtout les jours de luttes: "ce n'était pas le bon moment, il manquait l'unité, il fallait faire la manif le dimanche, la date de la grève était trop proche d'un jour férié, mes fond sont en baisse, les revendications sont trop larges, je veux bien me battre pour la retraite mais pas pour les salaires, faut pas tout mélanger, le délégué est trop autoritaire, les copains m'ont insulté en passant devant le piquet de grève, J'ai voté à gauche je ne vais pas les mettre en difficulté,..."
    Montebourg a bien dit que le problème de Ségolène c'était FH ! Fabius s'est bien esclaffé quand on lui demandait si FH pouvait être président de la république ! M.Aubry a bien situé FH dans les mous. etc... Dsk ne s'est pas comporté comme un modèle ! Voulez-vous que nous enfilions la soutane ? Le TSCG est trop grave pour que vous l'occultiez sous quelques sifflets. J'imagine que si nous avions sévèrement conspué Sarko à la Fête de l'huma, vous ne vous en seriez pas remis. Allons..... pas à nous.
    Un petit bémol sur la Syrie. Beaucoup trop d'infos sont sourcées Observatoire des Droits de l'Homme Syrien. Renseignez vous sur cet observatoire.

  5. Concernant Chavez, je ne saurais trop recommander la lecture dans Le Monde Diplomatique de septembre, d'un article (pages 18 et 19) faisant le point de façon honnête et complète, sur la situation de ce pays. Il est intitulé " Au Vénézuela, un chavisme sans Chavez ". Il est rarissime de voir ainsi un bilan à charge et à décharge de l'action de Chavez. Le bilan, du moins est-ce mon opinion est largement positif. Des secteurs clefs, outre le pétrole, ont été nationalisés : les télécommunications, les banques, l'électricité, et l'acier. Grace à un réseau de compagnies publiques, des biens de première nécessité comme le riz, le café, le lait sont produits sur place à des prix abordables.Des centaines de milliers de taudis ont été rempaçlés par des logements salubres et ce mouvement continue. Selon l'ONU, le taux de pauvreté a baissé de 21% de 1999 à 2010. Ce pays a joué un rôle énorme dans le renforcement de liens toujours plus nombreux et étroits entre les pays d'Amérique Latine qui veulent s'affranchir du joug des USA et de l'ultra libéralisme. Chavez est malade, atteint d'un cancer, mais pour l'instant en possession de tous ses moyens. L'auteur de l'article assure que désormais plusieurs personnes seraient en mesure de prendre la relève. Très populaire, quoiqu'on en dise, il devrait être réélu. Son concurrent, candidat de la CIA et des privilégiés en deuil de leur splendeur passée, est largement distancé dans les sondages, pourtant concoctés par la presse réactionnaire, dominante et arrogante comme en France. Il est révoltant de constater que pour les Etats-Unis, Chavez, dont le bilan est formidable (même s'il n'ést pas parfait) est l'ennemi à abattre, non seulement au Vénézuela mais pour tout ce qu'il représente comme exemple dans toute l'Amérique Latine. Lamentable qu'Obama, et toutes les gauches molles du monde, approuvent une telle perspective ! Alors que nous serions épatés si ces gauches de salon réalisaient le quart de ce qu'a fait Chavez. Que tous ceux qui "chipotent",ici ou aulleurs, sur l'oeuvre réalisée par Chavez réfléchissent bien, avant de se réjouir, aux conséquences de sa non réélection le 7 octobre prochain.

  6. Guillou Alain dit :

    La Ministre PS en a eu pour son argent ! Elle est venue, on l'a respectée jusqu'à ce qu'elle s'identifie à Hollande qui nous traite comme des cons au sujet de la soi-disant "réorientation" du traité Merkozy. Résister c'est le contraire de rester poli devant un dominant insultant, même s'il s'agit d'une invitée !

  7. Denise B. dit :

    @ermler
    "slogans hosiles à des pays alliés"

    Allié à un pays qui pratique des crimes de guerre et des complots contre les populations du monde. Des crimes sanglants des gouvernements américains et britanniques sont organisés par l’élite dirigeante américaine et ses complices internationaux alliés. Ces alliés qui ont l'habituée de dissimuler ou de justifier ces crimes de guerre et ces complots contre les populations du monde entier. Et qui sont coupables de conduire des guerres d’agression en Afghanistan, en Irak en Libye, de mener une guerre secrète contre la Syrie et de commettre des assassinats ciblés, des restitutions et la torture n’ont aucun scrupule à fouler aux pieds des principes fondamentaux du droit international. Un pays qui pratique la peine de mort où la population n'a aucune protection sociale, dont la population carcérale atteint deux millions de personnes.
    En choisissant la voie sécuritaire, le système carcérale américain devient une des principales puissances politiques sociales du pays.
    Politique d'économie budgétaire américaine anti-démocratique :
    Cette politique d'incarcération de masse et d'esclavage fait partie de l'économie de marché américaines. Le travail forcé permet de régler les problèmes sociaux, et les détenus sont au service des multinationales.
    Ce lobby carcéral regroupe une part notable de la classe politique américaine, un puissant corps de fonctionnaires, une nébuleuse de sous-traitants, des sociétés de service attirées par la privatisation partielle des établissements, des services publics qui peuvent relâcher leur contrainte budgétaire par le travail obligatoire et une partie du tissu économique qui découvre une nouvelle forme de main d’oeuvre.

  8. Lilly54 dit :

    Bonsoir Amis, Oui il faut faire du bruit, beaucoup de bruit avant le 30 pour informer, informer, informer. J'ai passé le week end à guetter sur le net les infos émanant des camarades à la Fête de l'Huma. Car les médias nous ont vraiment blackoutés pire que d'habitude. C'est aussi étouffant que sous Sarko. Faut occuper la place dans tous les médias et forcer les portes. Courage camarades ! L'Espagne, le Portugal étaient dans la rue. Les peuples finiront par se réveiller. Le nôtre aussi. On lâche rien !

  9. Siamy dit :

    Et voilà la dernière idée lumineuse de ce prétendu gouvernement socialiste:supprimer l'abattement de 10% sur la déclaration de revenus des retraités. Voilà une idée qu'elle est bonne.

  10. Claude Andrée dit :

    Jean Luc Mélenchon a participé ce vendredi 14 septembre à l'émission Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet. Elle n'est disponible pour l'instant que sur le site de France Inter. Lundi elle sera mise en ligne sur le site la-bas.org.

  11. Claude Andrée dit :

    Trouvé une vidéo réalisée sur le Stand du PG à la fête de L'Huma.
    Fête de l’Huma 2012. A gauche pour de vrai! pose deux questions au Parti de Gauche : ça représente quoi la fête de l’Huma? La fête de 2012, elle doit servir à quoi? François Delapierre, Corinne Morel Darleux, Alexis Corbière, Nathanaël Uhl du Cri du Peuple, Riva Gherchanoc… et d’autres répondent franchement! [...]

  12. Cécile 63 dit :

    Euh, dites, s'il fallait s'appuyer sur un modèle extérieur, il y avait moyen de nous rendre la tâche militante un peu moins difficile en parlant aussi de l'Equateur ou l'Islande, dont les processus constituants sont tout aussi intéressants et dont les chefs d’États ne se sont pas alliés avec l'Iran. Certes, beaucoup des critiques sur Chavez sont de la manipulation, mais pas toutes, et la position de Jean-Luc pourrait être plus nuancée et ouverte vers d'autres pays. Si sa démarche, c'est de peser en sens inverse et de faire de la propagande aveugle pro-chaviste pour contrer la propagande aveugle anti-chaviste, cela manque de la rigueur intellectuelle auquel il nous a habitués...
    Et, surtout, je crois que l'on a autre chose à faire dans l'immédiat que de déconstruire les idées toutes faites sur ça aussi: s'inquiétait-il que l'on manque de travail d'explications difficiles avec le TSCG? Son discours passe bien chez les déjà convaincus, mais est complètement contre-productif au-delà, et ouvre un boulevard à nos détracteurs, à tort ou à raison, ce n'est pas le problème. Rien n'empêchait de tisser des liens nécessaires avec les expériences passionnantes en Amérique du Sud, sans aller jusqu'à nous repeindre en chavistes convaincus. Je suis désolée de le dire mais l'immense majorité des Français, qui ne sont pas comme nous plongés jusqu'au cou dans la politique, le Vénézuela, ils s'en... brossent le nombril avec le pinceau de l'indifférence. On n'était pas un parti à vocation majoritaire, aux dernières nouvelles?
    Je comprend que ça lui fasse un peu envie, à notre co-président, l'enthousiasme populaire suscité par le président vénézuelien, mais ce qui a marché là-bas n'est pas transposable tel quel en France, quel que soit le désir qu'il en ait.
    Bon, j'arrête là, je m'égare, mais cette tendance à considérer comme parole d'évangile tout ce qui sort de la bouche de notre leader, dont je reconnaît par ailleurs les qualités exceptionnelles, commence à me courir un peu sur le haricot. Ce serait pas mal de reconnaître les critiques constructives pour ce qu'elles sont et de ne pas forcément les balayer d'un revers de main. Et même si l'on admet que cette position sur Chavez était une excellente stratégie et qu'elle va convaincre les citoyens français de soutenir notre programme (ce dont je doute profondément) Jean-Luc n'est qu'un homme, tout exceptionnel soit-il, et un homme, ça se plante. Et quand il se plantera, qui le lui dira?

  13. @ 114 Cécile 63
    Tu ferais bien de lire les messages de tes petits camarades. Visiblement tu n'as pas lu mon message 106, ce qui en soi n'a pas une énorme importance, car je n'ai pas la science infuse. Par contre, il est plus fâcheux que tu ignores le contenu de l'article du Monde Diplomatique auquel je fais référence car qui il fait un bilan exhaustif et honnête de la politique de Chavez, en la resituant dans le contexte d'un impérialisme et d'un colonialisme américains dangereux et révoltant. Je suis toujours désolé de constater que certains d'entre nous n'aient toujours pas compris, après plus de deux siècles de luttes sociales, qu'existe une Internationale des accumulateurs de fric, parfaitement soudée dans la défense de ses intérêts et encore plus redoutable d'efficacité grâce aux nouvelles technologies et à la puissance de la désinformation médiatique.Et dès que s'ébauche l'indispensable Internationale des peuples, ils font la grimace, en criant : " eh moi, eh moi !". Rien ne peut faire plus plaisir à nos maîtres que de voir les esclaves se chamailler entre eux au lieu de s'unir ! Eux ils ont compris de puis belle lurette que l'union fait la force. "Quelqu'un" n'a t-il pas dit : " Prolétaires de tous les pays, unissez vous" ?

  14. Josepha dit :

    A mon humble avis, les seuls journaux qui valent la peine d'être lu et acheté sont Le Diplo et les canards libres tels que CQFD, Fakir, Le Ravi...
    Il n'y a qu'à ceux-là que je donne mon argent, donc mon soutien.
    Dans Manière de Voir août/septembre 2012, un excellent article sur Chavez et le Venezuela.

  15. DAVID JV dit :

    @Josepha
    Auquel j'ajouterai "Le Sarkophage", et "la Décroissance"

  16. Cécile 63 dit :

    @Jean-Louis Charpal 1h52
    Et voilà, je pensais bien que mon commentaire serait balayé en me renvoyant à la lecture de Marx, sans même prendre la peine de s'interroger. Contrairement à ce que tu sembles penser, j'ai lu attentivement ton commentaire, comme tous les autres d'ailleurs, ainsi que l'article du Diplo auquel tu fais référence. Et nous sommes bien d'accord pour dire que ce qui a été accompli par Chavez est extrêmement intéressant, voire admirable, et qu'il faut absolument s'en inspirer pour réfléchir à comment concrétiser notre programme en regardant attentivement ce qui pourrait aussi marcher chez nous, et les pièges dans lesquels ne pas tomber (notamment le raisonnement "les ennemis de mes ennemis sont mes amis" sur l'Iran, qui me semble un tout petit peu dangereux quand même si l'on veut rester cohérent sur nos valeurs de gauche aussi en matière de politique étrangère). Ce que je critique, ce n'est pas la politique de Chavez, c'est la pertinence de la stratégie de Jean-Luc à se concentrer uniquement sur cet exemple-là de radicalité concrète alors qu'il y en a d'autres, et qu'un sentiment de communauté d'intérêts international serait bien mieux mis en valeur par une position plus équilibrée. Le fait de focaliser sur Chavez nous rend la tâche très difficile car les préjugés sont bien enracinés dans la tête des gens et nos détracteurs peuvent s'appuyer sur toute la propagnade anti-chaviste qui a été diffusée depuis de nombreuses années. En terme d'efficacité pour la diffusion de nos idées et de notre programme auprès des Français, c'est clairement contre-productif (voir les gens qui refusent de prendre nos tracts sur le TSCG en reprenant les conneries de Cohn-Bendit sur "Chavez, non merci"). Si le but est de rester entre nous et de nous entre-féliciter sur notre clairvoyance face à la propagande médiatique, très bien. Si le but est de préparer l'alternative en France face à la montée de la droite extrême pour apparaître aux yeux de la majorité des citoyens comme le recours à gauche réaliste, courageux et ayant des solutions concrètes à opposer au fonctionnement libéral de l'UE (et non l'extrême-gauche idéaliste et pleines de bonnes intentions internationalistes et incantatoires qui ne correspondent à rien de réel), les alliances sont à rechercher d'abord au niveau européen.
    Chaque chose en son temps, nous n'avons pas la puissance de feu médiatique dont disposent nos adversaires et le fait de crier tout seul dans son coin "Prolétaires, unissez-vous" n'a pas extrêmement bien fonctionné jusque là, me.semble-t-il. Et en terme de valorisation d'expériences de radicalité concrète, nous serions nettement plus audibles si nous commencions par parler davantage de celles mises en place en France par nos camarades élus (d'autant que nous avons sous la main un superbe exemple de résistance et de défense de l'intérêt général avec Gabriel Amard et sa régie publique de l'eau, entre autres). Le vrai problème n'est pas que la société française soit entrée en phase de décadence irrémédiable pour qu'il faille absolument aller chercher des exemples extérieurs en espérant vaguement les importer au mépris des spécificités nationales, c'est que le système politique soit incapable de se nourrir des dynamiques déjà existantes partout, mais d'abord en France, pour s'attaquer résolument aux défis de la crise actuelle. C'est, on est bien d'accord, le cas du PS autiste, ce serait quand même un comble que ce soit le cas pour nous aussi et que l'on soit infoutus de défendre nos propres bilans locaux... Et d'ailleurs, ce serait la meilleure façon de s'inspirer de Chavez, qui a répondu aux besoins et aux aspirations réelles de la majorité des Vénézueliens, de la même façon, intéressons-nous donc à la majorité de nos concitoyens Français. Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien...

  17. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis, Je passe certainement pour coutumière de colères envers les médias. Tant pis ! Je récidive car ce problème reste à mes yeux le plus important actuellement au regard de la démocratie française tant adulée. Ce matin encore sur Finter, attirée par l'annonce du titre "le traité sur toutes les lèvres à la Fête de l'Huma", je tends l'oreille. Bien mal m'en prit. Il ne fut question que du "détachement de P. Laurent". de son "émancipation vis à vis de JL Mélenchon" et de "sa présence au Sénat où Mélenchon ne sera pas". S'ensuit l'interview d'un "communiste" qui revendique "le PC doit prendre toute sa place". On me dira de rester calme. Ceci dit, ne nous laissons pas impressionner par ces sirènes.
    Concernant l'action gouvernementale. Il ne vous a pas échappé que tombent chaque jour de nombreux rapports. Ils sont le socle de la politique d'Hollande et conduisent tout droit aux mesures austéritaires : rapport sur les médicaments (déremboursement massif en vue) ; rapport sur les retraites (suppression de l'abattement, début de la baisse des retraites) ; et ainsi de suite comme dirait Jean-Luc. Restons attentifs et mobilisés. Vivement la gauche !

  18. Michel Berdagué dit :

    D'après un sondage le référendum serait gagné pour la France et une Europe des Peuples et prolètaires de ces pays..
    D'ou la mobilisation intense qui va se faire, le gouv. actuel face à nous pour exiger la Parole au Peuple.
    Sur cete question aussi importante pour le devenir de la France et de toutes nos valeurs révolutionnaires, le Politique et la Politique vont se trouver au centre du débat . Même si nous sommes enfermés à résidence dans les presque pas visibles ou qui n'existent sutout pas, les falsifications, les amalgames, mensonges,ignorances vont se déverser dégoulinant et s'amplifiant.
    Le rapport de force sera décisif pour trancher entre la social-démocratie mutant au libéralisme qui lui est muté depuis longtemps en néo-ultra, et les forces réunies de transformation et d'alternative respectant l'intérêt général pour une avancée de toutes et tous vont,enfin, s'épanouir.
    Nous allons faire respecter le Non de 2005.
    Vive le Front de Gauche, et tous les FdG se constituant sur ce continent et ailleurs.

  19. marianne31 dit :

    Les médias réactionnaires et dominants n’arrêtent plus de vouloir mettre la discorde dans le Front de gauche. Ils essaient d'opposer Jean-Luc Mélenchon a P Laurent. On voit bien que c'est Mélenchon qu'ils visent et leur fait peur. Ils ont fort a faire face a lui. C'est flagrant leur petit jeu ! Et en même temps, c'est révélateur : ils tremblent en voyant de toutes parts le "peuple " bouger, se réveiller.

  20. Mycroft dit :

    Jean-Luc, il y a aussi Chevènement and co. à interpeller ! Il pouvait se joindre à nous dans la bataille de la présidentielle, prendre avec nous des coups pour défendre notre patrie républicaine. Il a joué "utile".
    Lui et ses 3 députés (apparentés au groupe PS) - plus que le PG! - que feront ils devant le TSCG ? Sont ils solubles dans le social-libéralisme ? Le MRC doit se positionner et ne pas attendre 2014.
    H. Désir, absent de la fête de l'Huma ? Il a le TSCG honteux !
    Oui, il avait un agenda ne lui permettant pas d'arbitrer une présence à la fête de l'Huma... car une immense tâche l'attendait qui ne pouvant pas décemment être déléguée à son n°2, Monsieur Bachelay ou à son porte parole Assouline.
    C'était la fête de la rose à Ingré (Loiret)...!

  21. Mat dit :

    Merci de nous parler des révolutions sud américaines, ça aide énormément à nous désintoxiquer. Par contre, vous n'avez encore jamais mentionné le cas islandais où, si je ne m'abuse. Le peuple a mis son gouvernement dehors, rédigé une nouvelle constitution et voté le non remboursement des dettes odieuses par référendum. Ça ressemble à une révolution citoyenne non ? En tout cas votre avis sur ce cas m'interresse beaucoup.

  22. papinard33 dit :

    @ Cécile 07h46
    "Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien..."
    Non Cécile, tu dis bien!... Et je dis comme toi...
    Il y autour de nous suffisamment de bâtons qui ne demandent qu'à nous battre, sans que nous jouions à en rajouter d'autres!
    Soyons unis et malins!

  23. @ 117 Cécile 63
    Si tu avais commencé par ce message, plus exhaustif de ton point de vue, nous aurions gagné du temps, car nous sommes d'accord, non pas sur tout, mais sur des points essentiels qui concernent le fond. C'est sur la stratégie et notamment la stratégie médiatique, qu'il y a divergences entre nous - et au-delà de nos petites personnes, entre ceux qui veulent sans cesse qu'on en reviennent à nos moutons (de Panurge en l'occurrence) et ceux, dont je suis (et si je puis me permettre, Jean-Luc aussi) qui considèrent comme incontournable une vision internationale du combat contre une oligarchie "sans frontières". Urgence d'autant plus grande qu'existe, en encombrant le paysage (comme les sociaux libéraux du PS qui encombrent le paysage à gauche, dans notre pays) une Internationale "socialiste", collaborant avec les ultra libéraux de tous les pays et particulièrement nocive en Europe et en Amérique Latine (tiens donc !). C'est précisément parce que les médias jettent constamment à la figure du FdG le "tyran" Chavez que Jean-Luc est obligé de mettre les choses au point. il est impérait de ne pas leur céder un pouce de terrain. Il est clair que si leurs balivernes restaient sans réponse, ils inventeraient un autre mensonge sur un autre sujet et le FdG ne pourrait plus parler de rien car on balancerait constamment à l'opinion un os de désinformation à ronger. Quand à l'expression "Prolétaires de tous les pays unissez vious " c'était un clin d'oeil, mais qui garde toute son actualité dans l'esprit, sinon dans la forme, car je ne vois pas comment on peut vaincre dans la guerre économique qui est faite à l'Humanité et qui est mondiale, sans que la lutte soit mondiale également (cf la 2è guerre du même nom). Si le programme du FdG avait été intégralement appliqué dès 2012, cela n'aurait eu d'intérêt, pour ce qui est de la lutte contre la pieuvre ultra libérale universelle, que parce que l'exemple de la France aurait fait tache d'huile, comme l'a fait le Vénézuela en Amérique Latine. Si seulement quelques pays (1 ou 2 par Continent) s'en sortent, tant mieux pour les intéressés, mais le veau d'or sera toujours debout et continera à bien rigoler dans sa barbe ! Quant aux fréquentations douteuses de Chavez, Jean-Luc les a condamnées clairement. Personne n'est parfait, mais même si c'était le cas, les chiens de garde ne seraient pas gênés le moins du monde : il lui inventerait des défauts ! ".

  24. f_simon dit :

    Bonjour,
    Peut-on comparer l'Islande, un pays de 320.000 habitants, totalement indépendant énergétiquement (99% de l'électricité est produite par l'énergie hydraulique et géothermique) dépendant économiquement de la pêche - 60% des ses revenus à l'export - avec la France ? Je n'en suis pas certain.
    Rendez vous le 30, donc !
    Bonne continuation à tous

  25. lou passejaïre dit :

    Faut-il pour autant tout pardonner à la colère populaire parce qu’elle prend pour cible Goliath ? Non. Car le “peuple grec” (idéalisé comme un tout dans le discours de certains leaders de la gauche radicale européenne) a sa part de responsabilité dans cette faillite collective.

    Moi quand je lis ça, je me demande ce que l'auteur de ces lignes venait foutre à la fête de l'Huma...
    Aprés, que la bande à Tevenian and co soit de tristes sires, j'en conviens, mais je me refuse à défendre l'auteur-E- de ces lignes.

  26. BONNETIN B St Paul Le Jeune dit :

    Bonne contre argumentation pour casser les discours anti-démocratiques sur Chavez. Non seulement ces "bons penseurs" ne savent pas de quoi ils parlent, mais ils sont muets sur les visites des dirigeants du Quatar en France, avec tapis etc. etc. pays qui est loin d'être un modèle exemplaire de démocratie.

  27. veaux-ronget dit :

    Je me connecte tous les jours sur ce blog et lis avec attention (et plaisir) les messages de Jean-Luc Mélenchon et presques tous les commentaires, ce qui me fait réfléchir, m'interroge et me rend souvent les idées plus claires. C'est souvent réconfortant de lire certain(e)s qui expriment, plus facilement que soi-même, vos ressentis, vos interrogations, voire vos doutes. Ex: les posts de Cécile. Merci à tous.
    Betty

  28. Marion Irène Sell dit :

    Qu'elle habilité dans les mots et les pensées ! Les actes commencent là ou l'état de santé du pays et les demandes du peuple sont prises en considération. Quand on prend Hugo Chavez en passion, reste il de la place pour l'urgence en France ! Nous ne sommes pas une République de l'Amérique du sud. Nous sommes ceux qui ont créer la République avec le peuple de France !

  29. folavril dit :

    Merci pour toutes ces infos sur le bilan de Chavez. Pour le "journaliste" du Monde, ne vous en faites pas, chacun de ses articles est critiqué dans les commentaires, écrits par des gens qui connaissent l'Amérique latine. Le Courrier International a publié l'autre jour un article d'une journaliste mexiciane en y ajoutant un titre qui laissait penser que les étudiants de yosoy132 étaient de droite puisque manifestant contre un candidat "de gauche" (sic), à savoir Peña Nieto. À cette occasion nous avons tous découvert que le PRI appartenait à l'internationale socialiste dont il devrait être chassé à coups de pied dans le cul. Je ne vous reprendrai que sur un détail concernant le salaire minimum au Venezuela: vous appliquez le taux de change officiel dont vous avez dû vous apercevoir qu'il n'avait rien à voir avec le taux pratiqué dans la rue (ça m'a pris environ une demi-heure de découvrir où changer à un taux bien plus avantageux que dans les banques). Pour info, le salaire minimum au Mexique, c'est 100 dollars/mois. L'aide aux personnes âgées (70 ans), c'est moins de 100 dollars/mois. Maintenant, le gros problème au Venezuela, c'est l'après-Chavez, car on a la nette impression sur place que tout repose sur lui.

  30. Michel Berdagué dit :

    @lou passejaïre
    Sur le Peuple Grec a une sacrée responsabilité non pas de la crise mais de ne pas avoir fait payer les milliardaires armateurs et aux orthodoxes religieux absous d'impôts collectifs et pour cela de s'être Unis en tant que représentant de forces Unies du prolétariat et s'engager comme Syriza à une prise de pouvoir électif, il s'en est fallu de peu. Il y a qqs mois tout a été fait de réunir ces forces alternatives, la désunion que pointe Cécile est bien réelle, par une non-réussite de l'Alternative avec des mises en lumière des difficultés pour le mouvement émancipateur de ne pas tomber dans la bureaucratie remplaçant le dynamisme des Peuples à se bouger et de manquer de discernement lorsque des religieux se mettent en mouvement pour imposer charia et autres obscurantismes qui nous font nous remonter le temps aux guerres de religion en France. Notre passé et connaissances historiques font que nous sommes très vigilants pour que l'instit,l'enseignement, l'école Laîque et Publique et gratuite, républicaine soient à l'oeuvre et non pas des écoles communautaires et religieuses qui ne peuvent pas être subventionnées par nos impôts comme les crêches et autres.
    C'est une vraie manie délirante de penser que tout ce qui est privé c'est le luxe efficace,compétent, les valeurs républicaines et sociales sont des plus structurantes et non communautaires si ce n'est de l'Humanité.

  31. SARTRE dit :

    Un grand merci à Monsieur Mélenchon pour son courage et son opiniâtreté. Il nous redonne chaque jour l'espoir d'un monde meilleur qui aura balayé la finance et le grand capital. Vive la 6e république !

  32. Marion Irène Sell dit :

    Bien dit Michel Berdaqué, La responsabilité de la république, servir la laïcité ne peu pas fonctionner, si elle est en permanence occupée avec des problèmes religieux ! Biensûr je n'exclue pas nos propres croyances, qui sont encore massivement à l'oeuvre !

  33. lou passejaïre dit :

    Si je suis vos raisonnements, le peuple français est responsable de la destruction du pacte républicain construit à la libération ?
    ça, mes petits camarades revendiquant la laïcité, c'est une raisonnement de catho ! et aussi celui de soeur caroline : vous avez péché, il faut que vous expiez pour vos fautes !
    Perso, je reste marxiste, et je n'ai jamais accepté l'imposition/construction fantasmatique de prolétariats de substitution au fil des années 70-80, immigrés, jeunes, homos, femmes, comme classes sociales.
    De plus je ne vois pas ce que la laïcité, qui n'était pas dans mon commentaire vient faire là. Mais on peut en parler de la lutte contre tous les communautarismes (y compris ceux que le FdG soutient dans leur véléité de "respectabilisation", genre mariage...)

  34. Invisible dit :

    Souvent ici, des gens disent des réactionnaires : "Ils tremblent, ils ont peur."
    C'est pas sûr. Ils colmatent, ils raillent, ils rigolent de nous, ils connaissent leur puissance. Ils sont cyniques et croient ne rien devoir craindre de nous.
    On a vraiment du boulot pour y arriver. Il est très difficile aujourd'hui encore, après la fête de l'Humanité d'entendre parler du coup d'état à froid qu'est le TSCG. Les médias ont trouvé un truc bien craquant à se mettre sous la dent avec ces mecs en noir qui font la prière au Trocadero. Ceux-là ont réussi leur buzz. Ah ! Ils savent bien tirer parti du satan médiatique quand ça les arrangent, ces Tartuffe.
    De quoi parleront les gens à cantine à midi ? Du TSCG ou des intégristes ?

  35. Jean Jolly dit :

    Pour ceux qui comme moi n'ont pu se rendre au "Remue méninges" voici l'atelier de lecture qui s'est déroulé pour expliquer le TSCG. C'est bien pratique pour convaincre ceux qui n'aiment pas forcément lire de longs textes, et puis il faut bien que l'arnaque entre dans toutes les cervelles... surtout dans celles des militants et sympathisants du PS qui ne comprennent pas l'indignation du public lors de l'intervention de Najat Vallaud-Belkacem à la fête de l'huma. Il faut bien comprendre qu'il sera trop tard lorsque le nœud coulant du TSCG se resserrera autour du cou du peuple.

  36. Michel Berdagué dit :

    Petits ou "grands" camarades, je ne pensais pas provoquer une réaction aussi vive. Pour le Peuple Grec, le grand problème ce sont les forces de gauche qui n'ont pas su s'unir sur un programme tactique et stratégique pour offrir au Peuple et avec lui une Alternative. La division et notamment le P.C.Grec se refusant de s'allier -comme ils l'avaient rappeler à une réunion des communistes Grecs à Paris- à Syriza.cette division est terrible pour le Peuple. Mais il a aussi une responsabilité pour ne pas exiger que ces forces s'entendent sur un programme présenté au Peuple. C'est dialectique. Pour la France dans l'histoire récente il a fallu la création du FdG pour dépasser ces divisions,
    Loin de moi de l'accuser ce Peuple, encore faut-il qu'il lise le Préambule de 1946 de notre Constitution,issu du C.N.R., il constatera que les propagandes et manipulations multiples sont patentes et que des articles importants ne sont pas appliqués.
    La Laîcité et le refus des communautarismes se pavanant dans la sphère Publique doivent être le ciment de notre Ensemble. Tu abordonnes le mariage... des homosexuels ? c'est vrai que le Pacs devrait suffire, mais où cela me pose un grave Pb c'est surtout, l'adoption or la clinique montre que des enfants grandis dans une communauté là religieuse des dommages pour le devenir de l'enfant sont réels,bien que des psychanalyses comme Gérard Miller relativisent- c'est pourquoi la Laîcité articulée avec une République et la Sixième à créer est incontournable.

  37. cyril07 dit :

    Une députée socialiste qui se mouille !

  38. Julie Devès dit :

    Très intéressante la partie sur Chavez. Et hélàs tellement vraie! Ce matin encore France Culture passait un reportage à charge contre la révolution bolivarienne sans donner la parole aux principaux acteurs de cette révolution: le peuple. Ces derniers temps je me suis penchée sur la question et j'ai commencé à lire et à regarder des reportages. C'est passionnant ce qu'il se passe là bas. En Occident, les dominants ont réussi à faire oublier la conscience de classe aux dominés, aux classes populaires et moyennes. Mais eux ont toujours bien conscience de la leur et la protègent coute que coute (voir les analyses des sociologues Pinson-Charlot à ce sujet). Au Vénézuela, Chavez a réussi a redonner la conscience de classe aux ouvriers, aux paysans aux habitants des quartiers pauvres, et c'est une véritable lutte des classes assumées qui a lieu là bas, tout en restant démocratique. c'est ça qui est fascinant! Une bonne source d'info sur et le visionnage de ce doc très intéressant:

  39. Sydne93 dit :

    A la fête de l'huma, F Delapierre, C Morel Darleux, A Corbière et d'autres expliquent en vidéo pourquoi le 30 septembre est un RDV important. Après la fête, la mobilisation!

  40. FORT dit :

    Je croyais que l'urgence c'était la manif du 30 septembre, je suis déçu du contenu du blog de ce jour, j'attendais plutôt un compte rendu de la fête de l'Humanité. Les démêlés chavistes ne m'intéressent guère.
    Ces débats constituent des facteurs négatifs pour notre unité d'action.

  41. Antraigues dit :

    Vylsain 30, besacitoyenne 90, cecile 63
    Il est important d’apprendre de nos jours à se « désintoxiquer » des médias, ce que Norman Baillargeon appelle « l’autodéfense intellectuelle ». Donc si vous êtes des lecteurs assidus de Jean-Luc Mélenchon, vous aurez retenu qu’à plusieurs reprises il a manifesté son désaccord quand au soutien de Chavez à l’Iran ou la Syrie. Le propos de Jean-Luc Mélenchon ici n’est pas d’idolâtrer le régime Vénézuélien, mais de rétablir une juste vérité par rapport au déferlement continuel de mensonges à son propos dans la quasi totalité des médias. Non, il n’est pas un dictateur, bien au contraire ; non, le Venezuela n’est pas un régime totalitaire, et si c’est la vérité, il faut le dire, peu importe si après on passe pour ceci ou cela. Oui, Chavez bénéficie d’un immense soutient populaire, Jean-Luc Mélenchon l’a constaté lui-même de visu et non en regardant le JT de 20h. Tout n’est pas parfait, mais peut être préférez vous une (vraie) dictature d’extrême droite, ou un régime ultra- néo libéral, ou les deux en même temps comme dans le Chili de Pinochet ? Car c’est là le véritable enjeu à l’issue des prochaines élections. Alors bravo à vous Jean-Luc Mélenchon de contribuer à cette nécessaire désintoxication.
    Au sujet du népotisme, voir des dirigeants politiques favoriser des parents ou amis est totalement impensable de notre coté de l’atlantique … même si ça n’est pas une raison pour faire de même en Amérique du sud.
    Fraternellement

    @ FORT 141
    Ce billet a été écrit avant la fête de l'Huma, laisse le temps à Jean-Luc Mélenchon de respirer.

  42. Jean Jolly dit :

    Je pense que cette phrase de Antraigues résume parfaitement le but du sujet "Chavez" dans le billet de Jean-Luc :

    Le propos de Jean-Luc Mélenchon ici n’est pas d’idolâtrer le régime Vénézuélien, mais de rétablir une juste vérité par rapport au déferlement continuel de mensonges à son propos dans la quasi totalité des médias.

    Jamais il n'a été dit qu'il fallait transposer la politique vénézuélienne à la France, ce serait tout aussi ridicule que si Hollande émettait le souhait de transposer la politique étasunienne de Obama à la France, en fait non, ce n'est pas un bon exemple puisque c'est ce qu'il est en train d'essayer de faire, tout comme Sarkozy faisait tout pour transposer la politique de Bush à notre pays. Disons plutôt qu'il est impératif de puiser toutes les idées des pays qui font progresser l'égalité sociale... tout le reste n'est que discussion sur le sexe des anges.

  43. karine dit :

    J'étais à la fête de l'huma ce we, merci à tous les camarades qui ont travaillé pour cette réussite. Merci à toi pour ton discours au stand du PG. En tant que militante syndicale, confrontée tous les jours à des combats pour un emploi, contre la précarité, habituée à me faire traiter de tous les noms (stalinienne, dogmatique, agressive, etc.), moi aussi j'éructe... ça fait du bien d'entendre que notre combat est inclus dans une lutte plus large.
    Par contre, tu as cité un chiffre qui me chiffonne, tu parles de 3 millions d'analphabètes en France, d'où tiens tu ce chiffre ?

  44. mathias95 dit :

    N'ayant pu me déplacer ce week-end, j'ai cherché désespérément dans les chaines "d'information en continu" quelques nouvelles de la fête de l'Huma. Que neni, pas un mot, seul le nouveau secrétaire du PS devant 3 pelés et un tondu en boucle avec le candidat de l'UMP qui ne le sera plus. C'est l'info à la Fox News.
    Dernière nouvelle. On va taper dans la pôche des vieux, des retraités, pour leurs "avantages". Il est vrai que cela est nettement plus facile que de s'attaquer "aux avantages" que procurent l'évasion/fraude fiscale des quelques 600 milliards par an et des 7,5% que procurent les placements dans les paradis gris, nets d'impôt !
    On ne rêve pas, le changement "c'est maintenant".

  45. TontonFroG dit :

    "....ont certes beaucoup de nuit au travail que nous avions à accomplir... "
    Pas encore au point, la machine à dicter...
    Sinon, merci pour ton hommage appuyé à tous ceux d'entre nous qui ont bien donné (et tant reçu) pendant ces trois jours!

  46. Pierre Pifpoche dit :

    "Dans cette fête j'ai rechargé mes batteries"

    Moi aussi, cher camarade Jean-Luc ! Et en lisant ce beau billet aussi, j'ai rechargé mes batteries. Je garde en réserve pour la lire à tête reposée l'intégralité de la partie qui argumente solidement sur la défense de la politique de Hugo Chavez en Equateur et Amérique Latine, qui vaut de la lire avec attention et tranquillité pour l'intégrer.
    Oserais-je vous l'avouer ? En lisant ce billet, j'écoute, pardon je "savoure", sur le site de France Inter l'intégrale du Concert de Patty Smith avec le casque. A tous les camarades qui, comme moi, auraient loupé le concert, je les invite donc à rejoindre avec moi le site de Radio France, sous partie France Inter, où il pourront retrouver ce magnifique cadeau. Et pour le concert de New Orders, c'est sur l'onglet France Bleu, je crois, qu'il faut vous rendre mes amis. Après avoir lu l'Humanité de ce matin et des jours de cette semaine.
    De la même façon, je vais savourer tranquillement, dès que possible, la vidéo du meeting de clôture de la Fête de L'Humanité, auquel je n'ai pas pu participer, énoncé cette année par Patrick Le Hyarick que j'ai retrouvé sur son site.
    Ici même, j'ai demandé aux camarades de l'animation du Front de Gauche que toutes ces vidéos soient facilement rendues plus repérables et accessibles à partir d'un seul et même site internet, sorte d'aiguillage, site qui pourrait par exemple s'appeler "Place au Peuple", comme pendant la présidentiellle. Et qui permettrait de retrouver et historiser toutes les vidéos des interventions des Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Clémentine Autin, Piquet, et autres animateurs des formations du Front de Gauche. Parce que ce n'est pas toujours commode d'avoir à naviguer sans cesse entre une quinzaine de sites... Merci à vous !
    En tout cas, camarades, je vous invite à toutes ces séances de rattrapage de la Fête de l'Humanité que je viens d'évoquer, surtout si vous avez tenu un stand ou avez loupé une partie que vous regretteriez.
    Pierre, à Meudon.

  47. pit dit :

    J’approuve totalement les propos d'Antraigues. Si d'autres se moquent plus ou moins de ce qui se passe en Amérique du sud c'est dommage, il y a bien des leçons à tirer de là bas. (pas de pub)
    J'étais à la fête de l'Huma vendredi et samedi, j'attends avec impatience des video d'interventions (j'ai raté le début de celle de Jean-Luc samedi) et inévitablement d'autres rdv au stand du PG.
    Coté média FI, j’entends une campagne officialisant (en quelque sorte) un virage à droite ou vers la défense assumée de l'ordre établi, peut être ? En tout cas le moindre interstice supposé au front de gauche et ils s'y engouffrent avec délectation, attention ils sont plus que jamais prêt à tout.
    Maintenant au 30 septembre, Camarades.

  48. daniel dit :

    J'ai été ce week-end à la fête de l'Huma, comme tous les ans, formidable moment de lutte et d'éducation populaire.
    Deux moments formidables, François Morel le vendredi soir, suivi de la lecture d'Aragon jeune par Philippe Caubère et bien d'autre spectacles et rencontres pendant ces 3 jours.
    J'ai par contre trouvé que le mot d'ordre "non au traité Sarkozy-Merkel" mis en avant sur de nombreux stands, ne recouvre pas la réalité de la situation politique. Je pense que compte tenu des déclarations des différents ministres et dirigeants socialistes de F.Hollande le mot d'ordre devrait être "Non au traité Sarkozy-Merkel-Hollande". Cette campagne pour le référendum que nous engageons doit l'être sur des bases claires.
    Dans la continuité, sur la nécessité de clarté, continuer à appeler gouvernement de gauche le gouvernement de JM Ayrault ne me semble pas contribuer à la clarté. Le mot gauche recouvre une réalité (historique) qui n'est pas remplie par l'addition du PS et d'EELV. Son emploi dans ce cas contribue à la confusion. Social démocrate, social libéral me semble mieux correspondre à la réalité.

  49. albireve dit :

    Caroline Fourest n'est peut-être pas le top de la réflexion sur les évènements du monde arabe. Mais le traitement que certains groupes demi-cultivés lui ont fait subir ne peuvent qu'alimenter les pires stéréotypes sur l'Islam.

  50. Léo placidetmuzo dit :

    Bonjour, pour ma part, je soutiens le front de gauche par mon bulletin de vote, mais ne saurait trop m'inspirer du modèle radical du président Chavez, non pas pour ne pas donner du grain à moudre aux adversaires, mais tout simplement parce que ses accointances à l'international avec l'Iran, la Chine et la Corée du Nord me dérangent sur le point de vue moral. Prolétaires de tout les pays unissez vous, oui mais pas à n'importe quel prix. Il est donc hors de question pour moi de soutenir Chavez, même si je lui reconnais un très bon bilan social dans son pays, ou d'y être associé, d'une quelconque façon ou d'une autre.
    Cordialement.


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