05avr 10

Suite de l'affaire cruciale de la vidéo: les preuves du complot enfin révélées!

Mince! Les cloches sont de retour!

Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.  

B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour  « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non 230720096232pour «m’expliquer», donc,  mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.

Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos 19082009657du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».

Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières  présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle  que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle  il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.

La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être 19082009658prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films  volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un  professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien  ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite cervelle de donneurs de leçon

Qui a  fait le plus de mal à l’image de la profession de journaliste dans cette affaire en particulier ? ? Moi, en utilisant mes mots dans une prise de bec devant dix témoins ? Ou bien Félix Briaud qui a mis en ligne la scène ? Ou bien la meute qui l'a diffusée et rediffusée, commentée tout ou partie ? La réponse saute aux yeux, non ? Pourtant cette contre performance n’est vue d’aucuns de ceux qui m’accablent. Ils sont persuadé que c’est moi le plus atteint. Ils pensent que ce qu’ils flétrissent l’est du seul fait qu’ils le veulent et qu'ils le répètent sans trève. Cela en dit long sur l’idée qu’ils se font de l’information. Mais surtout ca montre leur aveuglement total. Du fait même de la diffusion a répétition des milliers de gens sont convaincus par mon propos et non par l’intention de stigmatisation des mes détracteurs. Et moi, j'en suis désolé parce que des mots de polémiques tels que ceux là ne sont pas le raisonnement que je propose à propos des médias. 

Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »

La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux 19082009659s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute  mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !

Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan  professionnel. Présenté souvent comme un jeune tout juste arrivant à l’école dans le but de souligner la disproportion des forces entre lui et moi, il n’est en réalité pas vraiment un  petit « nouveau » sans expérience. Sa biographie sur internet en témoigne. « Stagiaire à temps plein » successivement à l’international Hérald Tribune, puis à Rue 89, il est actuellement sous contrat d’apprentissage pour Europe 1. Il y a bas bleu plus convaincant. Politiquement, non plus il ne s’agit pas d’un innocent lambda. Dans le milieu étudiant il n’est pas un inconnu. Son approche d’un militant politique comme moi n’était pas vraiment une première pour lui.

L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont  exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre 230720096236pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF  dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !

L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode.  En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme  que  cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité.  » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion  « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.

Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur  mon « teint jaune » et  mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés19082009656 à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil  ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ».  Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire.  De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ».  Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ?  Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.

Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire  dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste,  un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet.  Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes  en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».

C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première 230720096235question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite.  Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais  sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route.  La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? –  pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce. 

 Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier.  Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo.  Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du 230720096233fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire.  Son impuissance à le  comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent. 

La vigilance à l’égard  des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais  ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à la libération pour former les journalistes de manière indépendante. Il est  homologué par le ministère de l’enseignement supérieur et dépend du CFPJ (Centre de formation et perfectionnement des journalistes). Ces titres de gloire ne valent pourtant pas certificat de perfection. En effet le CFJ offre une confusion qui pose problème : il mélange formation des journalistes et formations à la communication pour les entreprises et les institutions. Ce n’est pas du pareil au même pourtant ! Il n’y a donc aucun contrôle démocratique sur le contenu de la formation des personnes qui s’apprêtent à faire le premier des métiers de formation de l’esprit public des citoyens ! Les formations données sont donc prévues pour être attractive dans  la concurrence des écoles. La norme de résultat est donc le rendement du placement que représentent les frais d’inscription et de scolarité pour celui qui les acquitte et non la valeur professionnelle, philosophique ou civique de l’enseignement reçu. 

Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.

La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très  recherché. Après moi qui ?  Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très 19082009662largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.

Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système".  Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant,  j'ai envie de sourire.  Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé.  La meute s’est tiré une balle dans le pied !

Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous 19082009662avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé  utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.


705 commentaires à “Mince! Les cloches sont de retour!”
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  1. jennifer dit :

    C'est bizarre que depuis qu'il y a le PG et le FdG tout le monde se réveille pour créer un autre truc. Quand l'unité marche, alors on se dépêche de créer une autre organisation qui elle sera encore meilleure, plus belle etc... et du coup bizarrement "divise". Il y en a qui se trouvent toujours meilleurs que les autres de toute façon. Les ouvriers et les employés trancheront!

  2. jean ai marre dit :

    @ 430 Darthé-Payan

    Le fait de marcher " avec deux béquilles : libertarienne de gauche et libertarienne de droite." ne change en rien le fait que " D.P.et Descartes boitent depuis que le gaullisme a disparu !.

    Les autres, ce n'est pas péjoratif, : ça signifie : ils sont différents tout simplement. Ca, peux tu le comprendre ?

    Ton couplet sur la pensée unique, tu as dû l'écrire en te regardant le nombril dans un miroir.

    En tant que Prof, tu dois connaître le petit Prince de St. Ex. Il t'explique pourquoi les grandes personnes désignent toujours...etc.

    Ton post @ 432 je ne le comprends pas, tu as dû te tromper d'interlocuteur. Rien à faire dans notre discussion.

    @ 454, Je vais te faire une confidence : Je suis ce que je suis, mais moi, je le sais. Je n'ai pas besoin de me le répéter à longueur de post pour m'en persuader.et je n'ai rien à te faire voir.
    Ou plutôt si, un conseil à te donner :
    A force de faire du vent, tu vas t'enrhumer, mets de l'ordre dans tes idées, essaie de ne pas faire d'amalgame des genres avec tes intervenants, qu'est ce que tu sais d'eux ?
    De la hauteur petit, de la hauteur.

  3. le Prolo du Biolo dit :

    @ 454 - Darthé-Payan

    La pensée unique et le politiquement correct « gauchard libertarien » que l’on pourrait appeler pleurnichard et victimaire et qui ne sert à rien.

    Je répondrai quand j'aurai compris l'allusion et en quoi elle me concerne.

  4. Michel D. (PG11) dit :

    Bonjour,
    Aurais-je manqué un épisode, ou n'y a-t-il plus moyen d'avoir accès à "tous les commentaires" d'un seul clic ?
    Dommage, si c'est bien le cas.

  5. le Prolo du Biolo dit :

    @ 459 - Michel D. (PG11)

    D'accord avec toi, c'est assez gênant pour suivre facilement une discussion (intéressante ou pas).
    Et cette gêne va sans doute à terme décourager et limiter la fréquentation du blog.

    C'est dailleurs peut-être le but suivi.
    Le Webmestre dit en effet qu'afficher l'ensemble des posts sur une même page alourdit trop le blog déjà surchargé en cette période de fréquentation intense.

  6. ydaho dit :

    Pour info, je vous "offre" une série d'articles concernant pèle mêle l'état de la république sarkoland, les camps d'internement en France, la chute probable de la Grèce dépecés par le capital et plusieurs textes qui traitent de la discriminations.. Pour éviter les texte a rallonge, j'ai mis le dossier en ligne..

    Dans l'article sur les camps d'internement en france, vous pouvez voir toutes les vidéos ici :

    http://www.dailymotion.com/video/xclric_la-france-des-camps-1938-1946-extra_shortfilms

    Pour ce qui est du fichier il se trouve ici :

    http://sd-1.archive-host.com/membres/up/78777765646572708/Articles_divers.rtf

    Bonne lecture a tous ceux que cela intéresse.. !

  7. jean ai marre dit :

    @ 422 Cvnes

    Merci pour ta contribution.
    Les questions que j'ai posé me paraissent intéressantes,, car je considère que la Gauche et la Parti de Gauche en particulier devrait y apporter des réponses, eles sont agissantes sur le mode de développement de notre socièté, sur le vivre ensemble.

    Je partage ton sentiment sur le fondement subjectif de l'inéquitable. Je l'ai vécu en tant que cadre responsable dans une multi, à deux niveaux : en tant que salarié, ayant une part de salaire indéxée au mérite, et en tant que responsable de service, où j'avais un certains nombre de points à distribuer.en fin d'année.
    Je ne te dis pas la contradiction entre l'homme et la fonction !
    Les dés sont pipés car les hypothèses du pb sont au départ faussées. Elles posent des critères d'appréciation ciblés, pour un but précis et non partagés.

    Lier le niveau des inégalités avec leur fondement sous entend que l'on peut hiérarchiser les inégalités. Dans l'idéologie de la Gauche, cette réflexion est elle admise ?
    Je ne le crois pas, je suis même farouchement contre.

    Le risque n'est il pas de substituer systématiquement la notion d'équité à celle d'égalité ?
    Ce faisant, les politiques en arrivent à éluder des questions d'importance.
    D'ailleurs le débat sur les retraites va explorer ce terrain.

    Il me semble donc naturel que la Gauche, la vraie, se positionne sur :
    Le taux et le type d'inégalités tolérables dans la socièté que nous voulons vivre.
    Dans quels cas l'égalité doit être absolue ?
    Le socialisme définit par la vraie Gauche, accepte et défend quel type d'égalitarisme.?

    Le Parti de Gauche, a tout intérêt à pédaler plus vite que les autres et mettre en évidences les réponse à ces questions qui conditionnent les changements que nous attendons tous.

  8. toto dit :

    jennifer je ne comprends pas ton post 456

    Quand tu dis:..............."C’est bizarre que depuis qu’il y a le PG et le FdG tout le monde se réveille pour créer un autre truc.".................
    Fais-tu allusion à mon intervention en faveur de la FASE qui pourrait être la structure capable de tous nous rassembler à gauche de la Gauche. Tu as le souci bien légitime de ne pas créer un "nouveau truc". En l'occurrence il ne s'agit pas de créer mais de s'intégrer dans quelque chose qui existe déjà et dont la composante est faite de courants multiples.
    Chacun peut y adhérer pour ce qu'il est sans renoncer à son originalité.
    Il suffit alors et ce n'est pas la moindre des difficultés, de mettre sur la table ce qui nous rapproche comme ce qui nous divise.
    Certes le F de G pourrait être cette structure d'accueil et pourquoi pas le NPA. Mais chacune de ces deux entités est à mon sens trop fortement connotée politiquement pour s'accepter mutuellement sans arrière pensées.
    Ca urge pour se mettre en phase et trouver le ou la porte parole qui permettra à tout un chacun d'identifier sans équivoque cette Gauche authentique mais pour l'instant atomisée.

  9. Montanini dit :

    Bonjour Monsieur

    Je vous félicite pour votre "coup de pied" dans la médiocrité d'une partie de l'information actuelle.
    Et également parce que vous représentez une gauche qui n'a pas de complexes sur ce qui fait son identité!
    Bonnne continuation!

    Daniel Montanini

  10. dudu87 dit :

    bonjour à vous,

    Depuis quelques temps une question me revient toujours concernant la république jacobine que certains veulent mettre en place:
    - Faudra t-il remettre en place ces comités de salut public?
    - les tribunaux révolutionnaires et les multiples excécutions qui ont eu lieu sous la Terreur?

    Je suis assez surpris que nombres défenseurs des droits de l'Homme dans l'EX- URSS ou en Chine n'aient pas réagient plus vite!
    Il est bien entendu que ce débat ne doit pas intéresser les trolls qui viennent se promener ici! C'est un débat trop sérieux pour eux...

  11. BA dit :

    Les deux clowns les plus drôles du monde se retrouvent !

    Les deux clowns reforment leur duo pour un tout nouveau spectacle : "Mais oui, nous allons sauver la planète !"

    Un nouveau spectacle hilarant !

    Pour les petits et pour les grands !

    http://www.20minutes.fr/article/396842/Monde-Nicolas-Sarkozy-recoit-Silvio-Berlusconi-pour-le-sommet-franco-italien.php

  12. dudu87 dit :

    Le Webmestre dit en effet qu’afficher l’ensemble des posts sur une même page alourdit trop le blog déjà surchargé en cette période de fréquentation intense.

    Ouais! enfin, nous avons connu d'autre fréquentation intense, le Tibet et les J.O était nettement suprérieur!

  13. le Prolo du Biolo dit :

    @ 466 - dudu87

    Fréquentation du blog et lourdeur du traffic implique de réduire les pages :
    C'est ce que le webmestre a écrit en tous cas.

    Dans le poids de la fréquentation il n'y a pas que les posts écrits mais sans doute aussi les passages de tous ceux qui lisent sans intervenir, qu'on ne voit pas mais qui pèsent eux aussi.

    Suite au buzz de la vidéo du journaliste.
    Buzz qui devrait dailleurs se calmer, comme la fréquentation.

  14. ydaho dit :

    La mise a mort des retraites.. (bis).. précipitation..

  15. Hold -up dit :

    Les vidéos consultables en ligne doivent y être aussi pour beaucoup non, dans le fait que le blog rame ?

  16. 4 Août dit :

    @ ydaho

    Quand il y a un "!" dans un lien, ça ne passe pas. Dans ce cas, écris un texte, surligne le avec la souris et clique sur "lien". Une fenêtre s'ouvre et tu y mets ton lien.

    Ca donne ça:

    La mise a mort des retraites

  17. laforcedupeuple dit :

    Bla bla bla et bla bla bla...etc. Je vois que rien ne change ! NPA/PCF/PG/LO/FdG etc-, et CGT/FO/CFDT/CFTC et tous les autres (sauf SUD), toujours les mêmes longs discours pour contenir la colère du PEUPLE!
    QUAND EST-CE QU'ON BOUGE bor--l? plus que le droit, NOUS EN AVONS LE DEVOIR ! Les réponses pour un "mieux tous vivre ensemble", nous les avons. Alors arrêtons de nous poser les questions, toujours les mêmes depuis 30 ans. Toute la VRAIE Gauche veut la justice sociale et économique, alors ALLONS-Y!

  18. jean ai marre dit :

    @ à tous où sont ils passés ?

    A la recherche des chômeurs,

    Chaque fin de mois, Pôle emploi et la Dares (ministère du travail) publient le nombre de demandeurs inscrits à Pôle emploi à la fin du mois précédent. Ces chiffres sont très commentés dans les médias. Surtout en ce moment, vu qu'ils ne cessent d'augmenter. Fin février 2010, 3,8 millions de Français étaient à la recherche d'un travail. Ils n'étaient “que” 2,3 millions il y a deux ans, en février 2008. 

    Dans cette note mensuelle, on trouve pourtant beaucoup d'autres infos. Comme, par exemple, le nombre total de personnes inscrites à Pôle emploi le mois précédent, et ceux qui en sont sortis.

    En février 2010, 484.000 personnes se sont inscrites ou réinscrites: licenciés, personnes ayant démissionné ou signé une rupture conventionnelle, fins de CDD et d'intérim, etc. A l'inverse, 471.000 sont sorties des statistiques. Problème: les données sur leur compte sont de moins en moins précises. Démonstration avec les chiffres de février 2010, publiés fin mars par Pôle emploi. 

    Seul un demandeur d'emploi sur 5 (18%) a quitté les listes du chômage parce qu'il a retrouvé un travail. La crise est passée par là: c'était un sur 4 (25%) il y a deux ans.

    6% (29.000 personnes) sont en “stage”: les chômeurs en formation sortent temporairement des statistiques
    .
    8,6% ont mis leur recherche entre parenthèses: congé maternité, maladie, accident du travail, départ en retraite..
    .
    9,2% (43.300 personnes) ont été radiés (entre 15 jours et 12 mois) faute d'avoir répondu à une convocation ou parce que les demandeurs d'emploi ont refusé une offre jugée raisonnable. Cette proportion est stable (autour de 10%).

    Et les 60% restants? C'est là tout le problème: ils sont classés dans deux catégories aux contours très flous.

    Article de M, Magnaudrix
    Source Médiapart

  19. Hold -up dit :

    Vidéo de Paul Jorion sur le blog de Paul Jorion (presslib')

    Il faut écouter particulièrement cette vidéo, il me semble. En l'écoutant, je pense que vous comprendrez
    pourquoi je vous la propose ici sur le blog de Jean-Luc Mélenchon

    Le sous-titre de Paul Jorion pour sa vidéo est : "Je parle de la Grèce et… de nous juste après."

    Le temps qu’il fait, le 9 avril 2010
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=10130

  20. ydaho dit :

    @ hold up

    Dans les articles que j'ai mis sur la page précédente il y en a un sur la Grèce.. Et ça va très mal, cela n'augure rien de bon pour nous..

  21. ydaho dit :

    Pour les Grecs la "météo" a deux jours, n'est pas bonne du tout... :-(

  22. 4 Août dit :

    Fitch a encore rétrogradé la Grèce tout à l'heure: BBB-

  23. Hold-up dit :

    Info bien étrange...pour celles et ceux qui se battent en ce moment pour la Santé et les Hôpitaux... J'avoue ne pas trop comprendre cette info... si on pouvait m'expliquer (ça me changera de la grosse aux dents de cheval et chaussée de crocs roses qui sabote la médecine et la Santé Française...désolé mais vraiment elle, je ne peux plus me l'encadrer depuis sa grippe A, toutes ses foutaises, sa propagande, le blé qu'elle a dilapidé au frais du contribuables pour 1 milliard d'Euros, cette incompétente qui assoie ses fesses dans un ministère comme bien d'autres aujourd'hui... payés comme des Princes pour accomplir des tâches qui ne profitent qu'à leurs amis actionnaires et non à la population...à gerber)

    " 9 avril 2010 (Nouvelle Solidarité) – Les patients des hôpitaux de Paris l’ignorent autant que les épargnants japonais : en 2009, la plus grande banque mutualiste nipponne, Zenkyoren, s’est procuré pour 35 millions d’euros d’obligations de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). "

    A lire et à décrypter...très étrange qu'un Hôpital émette des obligations, non ? (Je ne comprends pas vraiment)
    http://www.solidariteetprogres.org/article6521.html

  24. jean ai marre dit :

    @ 477 Hold-up

    Merci pour le lien de P Jorion.
    Il l'avait annoncé il y a qqs temps, que l'argent que l'on allait mettre en Grèce, était sans fin.

    Un article dans le même sens:

    La Grèce s'effondre et, avec elle, la zone euro est menacée
    09 Avril 2010 Par Martine Orang

    *

    Inexorablement, toutes les pièces d'une crise monétaire majeure au sein de l'Union européenne se mettent en place. Jour après jour, la situation devient plus périlleuse pour la Grèce. Les marchés sont persuadés qu'Athènes ne sera pas en position d'honorer sa dette, et même de se refinancer convenablement dans les mois qui viennent.

    Toute la stratégie imaginée fin mars par l'Allemagne et la France se trouve réduite à néant. Les deux pays pensaient que le seul fait d'annoncer une aide à la Grèce suffirait à rassurer les marchés. Mais ce soutien a été apporté avec de telles réticences, après de telles discussions, que les marchés n'y ont jamais cru. Loin d'avoir rassuré, l'Europe au contraire a inquiété. L'euro d'ailleurs s'en ressent, continuant de baisser, à 1,33 dollar.

    La peur de voir la Grèce s'effondrer amplifie encore les difficultés auxquelles est confronté le gouvernement depuis plusieurs semaines. Le 29 mars, quelques jours après l'accord européen, Athènes avait réussi à lever péniblement 6,25 milliards d'euros, mais à un taux de 6%, soit le double de celui de l'Allemagne!

    Depuis, la situation se dégrade à vue d'œil : les obligations grecques semblent brûler les doigts des investisseurs. Mercredi, le taux des emprunts grecs à dix ans atteignait 7,13%, son plus haut depuis dix ans. Jeudi, les tensions se sont encore exacerbées. Les obligations à dix ans ont franchi dans la journée le seuil de 7,58%, ce qui représente 428 points de base de plus par rapport aux obligations allemandes, la référence européenne du marché. Plus surprenant encore, les rendements des obligations à deux ans, qui donnent la mesure de l'accès aux financements à court terme, ont bondi à 7,45%, soit 665 points de base de plus que l'Allemagne.

    Car c'est sur le court terme maintenant que la méfiance gagne. Tous les regards se portent sur la solidité des banques grecques. Leur exposition les rend particulièrement vulnérables: elles détiendraient environ 30% de la dette publique du pays. «Etant donné que les obligations d'Etat sont parmi les actifs les plus liquides que les banques grecques ont dans leur bilan, la situation pèse sur elles», indiquent des analystes de Barclays Capital dans une note à leurs clients.

    Les marchés commencent à redouter que les banques du pays aient de plus en plus de difficultés à se refinancer sur le marché interbancaire, les banques étrangères leur refusant leur soutien. Une telle situation serait semblable à celle de Lehman Brothers, à l’automne 2008. Plusieurs signaux viennent alimenter cette méfiance. Les banques ont demandé en urgence d’avoir accès aux facilités d’Etat prévues pour assurer la liquidité du système bancaire lors de la crise financière de 2008.

    Dans le même temps, elles doivent faire face à une fuite massive de capitaux. Selon la banque centrale de Grèce, citée par le Financial Times, plus de 5 milliards d’euros de capitaux ont quitté le pays en janvier et 3 milliards en février. Les derniers événements laissent penser que la fuite de l’argent vers l’étranger ne s’est pas arrêtée. Jeudi, les banques ont perdu 7% à la bourse d’Athènes, dans un marché en baisse de 3%.

    Source Médiapart

  25. jean ai marre dit :

    @ Hold-up

    Ce qui fait frémir c'est le etc.. après...la Grèce, l'Espagne, le Portugal etc... La France ?

  26. ydaho dit :

    @ jean ai marre

    Il existe un "classement", nous serions les 5 ième sur la liste... :-(

  27. Hold -up dit :

    JL Mélenchon était au CFJ aujourd'hui pour rencontrer les étudiant-e-s en journalisme (!) suite à la fameuse polémique de la semaine dernière.

    Il a fini sa visite en leur adressant : " Résister c'est Exister ! " ...... pas mal non ?

    (Viens d'entendre l'info à la radio, c'était un peu " chaud " je crois, la rencontre... )

  28. cvnes dit :

    @Jean ai marre
    Dans mon exemple, je me servais de la notion d’équité pour montrer qu’elle a servi de manière subtile à contourner l’égalité de droits. Elle est donc dans ce cas un danger y compris pour la démocratie et pour l’organisation de la société tant elle réduit l’être a un individu isolé, malléable et adaptable, sans protection. Ou alors une protection de droit divin qui permet d’exister ou pas « d’amnistier ».
    Par contre et c’est aussi un fait, l’égalité de droits n’évite pas le creusement des inégalités, ni les disparités. Elle permet simplement d’éviter que la quasi-totalité de la population soit privé de l’accès à…. et particulièrement à la répartition des valeurs économiques et culturelles que l’ensemble de la société a contribué à créer.
    Ces répartitions doivent-elles équitables ou égalitaires. A mon idée elles doivent comporter les deux ; l’équité pour valoriser les singularités, en même temps l’égalité pour empêcher que celles-ci ne deviennent trop prégnantes. En tous les cas l’égalité doit corriger la propension de l’équité à creuser les inégalités. Car cette notion est exclusivement dépendante des objectifs que se fixent une société. Prenons un exemple. Je fais simple pour ne pas dire simpliste. La nourriture exclusive d’une société est la noix de coco. Les handicapés ou les plus faibles physiquement qui ne peuvent atteindre le sommet du cocotier pour doivent-ils être privés de repas et devons-nous affecter équitablement ou égalitairement les noix de coco. Celui qui a fait l’effort vital doit-il bénéficier de plus ou de mieux ? Dans ce cas particulier les réponses peuvent-être différentes en fonction des besoins de chacun, des priorités (par exemple les femmes et les enfants ou les vieillards, ceux qui doivent renouveler immédiatement leur force de travail, etc.) Il est donc impératif de créer des règles, qui elles mêmes deviennent droit et forcent à l’égalité. Mais, il peut-être décidé « qu’équitablement celui qui a cueilli les noix les ait toutes) quitte à ce qu’il paye le « casse-noix » pour les ouvrir. Jusqu’au moment ou épuisé, il doit céder sa place. L’équité risque de le condamner, l’égalité de lui permettre de transmettre et d’avoir devoir de mémoire.
    Nous pouvons donc concevoir l’équité comme une promotion partagée, une nécessité des différences et de la singularité dans le sens ou elle construit une société plurielle, rythmée par des règles « égalitaires » qui interdit que l’équité soit le critère déterminant.
    Je ne sais si mon raisonnement est cohérent, mais je le soumets.
    @tous
    J’en profite aussi pour dire ce que depuis longtemps j’avais en tête, mais n’avais jamais eu envie de formuler. Je suis adhérent du PG, mais je n’ai aucunement le culte de la personnalité, et si je reconnais en Jean-Luc Mélenchon un charisme évident, un sens de l’analyse et de la réparti vive et argumentée, il m’arrive d’avoir aussi des désaccords avec son analyse. Particulièrement de la période Jospin. Militant syndical, j’ai eu la responsabilité d’avoir à négocier les modifications de structures et de conventions pour des personnels appartenant à une nationalisation. Tout d’abord, il faut dire que si les 35 heures furent une avancée, la loi sous la pression du MEDEF, manquait de finition, de verrous. D’autre part, et bien que ce fut une cohabitation, (que Jospin a liquidé ayant mis les élections des députés après la Présidentielle) il n’a pas eu la force de s’opposer au traité de Nice, de Barcelone. Et je pourrais citer d’autres exemples. C’est d’ailleurs à mon sens les raisons de son échec à la Présidentielle. Alors de grâce, je comprends que le ministre Jean-Luc Mélenchon de l’époque puisse valoriser son action, c’est humain mais qu’il nous évite le côté fierté. Car en fait de cette gauche plurielle, faite de compromissions elle ne m’inspire guère de respect. Ce gouvernement, même si j’ai tourné la page porte de lourdes responsabilités quant à la situation actuelle. Ce qui n’enlève en rien mon attachement au PG, et à son Président et à l’action pour rassembler la gauche (celle qui n’est pas social démocrate)

  29. Hold-up dit :

    " Médias: Mélenchon en "lutte politique "

    "Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu'il menait une "lutte politique" contre le système médiatique qui "interdit l'indépendance d'esprit" aux journalistes, se disant "partisan d'une révolution citoyenne des médias", après la polémique autour d'une vidéo qui a fait florès sur internet. Entre les deux tours des régionales, l'eurodéputé s'était emporté contre un étudiant en journalisme qui l'interrogeait avec une caméra, parlant de "métier pourri" et de "sale corporation voyeuriste".

    Pour le président du Parti de Gauche, cet "incident de départ n'a aucun intérêt", émanant d'un étudiant qui n'a pas de carte de presse. "Qui penserait à dire qu'un étudiant en médecine est un médecin?", a-t-il lancé, dans un discours parfois confus, debout devant quelque 70 étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) à Paris, lors d'un débat sur les médias. A un étudiant le qualifiant de "showman" qui réussit à faire rire son auditoire, M. Mélenchon a répondu qu'il n'était "pas au spectacle".

    "Ma critique est devenue une critique sociale et une critique radicale, je suis partisan d'une révolution citoyenne des médias", a-t-il fait valoir. "Comment être révolutionnaire dans la société (...) et m'arrêter à la porte de la cathédrale médiatique?", a-t-il demandé, répétant qu'il n'y aurait "ni excuses ni regret" de sa part sur l'épisode de la vidéo. "Je mène une lutte politique", a-t-il martelé. "

  30. Hold -up dit :

    En fait Paul Jorion dit que les banques vont tomber avant qu'on est fait " ouf "... comme des dominos, de la même manière que les banques aux USA ont fait faillite les unes après les autres suite à la crise des subprime. Seuls les anciens escrocs (Ben Bernanke, Timothy Geithner, Henry Paulson... ce dernier ancien président de la banque Goldman Sachs) ont sauvé certaines banques dans lesquelles ils avaient des intérêts particuliers et ils ont sauvé aussi leur peau du fait qu'ils ont quitté comme des rats les navires financiers qui coulaient et ont su passer à temps de l'autre côté du pouvoir. Après la finance, le politique ! Obama est entouré par tous ces gens là. La tête est pourrie et ça empeste mais ça ne date pas d'aujourd'hui.

    Les banques grecques vont bientôt couler mais aussi des banques Françaises et Allemandes qui ont beaucoup d'intérêts en jeu sur les places grecques. P.Jorion précise bien qu'elles sont déjà en train de " racler les fonds de tiroirs" et qu'il y a le feu dans la demeure...A suivre donc. Très vite si j'ai bien compris.

  31. Darthé-Payan dit :

    @ Jennifer

    Quelle unité tu vois à gauche ?

    Je te glisse le lien d'un point de vue-constat paru dans le mensuel Regards. Tu constateras que l'unité du Front de gauche est de plus diluée ou inexistante, que l'unité de l'autre gauche n'a jamais réélement existé saut en Limousin et encore ! La Fase, les Alternatifs ne sont que des bouts des vieux oripeaux pablistes et PSUïstes décomposés ! En finir avec la fragmentation et la stérilité politique et partisane.

    Pour ma part, dans mon MJ-PRS, je fais l'unité transpartis qui va du POI au PS en passant par le MRC, le PRCF, le PCF, la gauche républicaine, le PG même 2 cas en provenance du NPA (fort bonne nouvelle) et je passe sur les adhérents associatifs, les syndicalistes, les simples citoyens. Ensemble, unis, convergent vers l'idéal de la république sociale, jacobine et universaliste. Nous ne voulons pas créer de nouveau parti, nous voulons faire un nouveau front, nous voulons faire école, société, république, éducation populaire, réflexion et action. Nous lançons le réarmement idéologique et programmatique de la gauche.

    Maintenant le lien de l'article du mensuel Regards :

    Régionales. Le PCF gagnant ou perdant ? Et après... (mensuel communiste Regards)

    Source : http://www.regards.fr/article/?id=4511&q=category:1175

  32. Hold-up dit :

    Mélenchon veut «lutter» contre la «cléricature médiatique»

    Extrait de l'article du journal " Libération [des marchés] "

    " Vous êtes pris à la gorge "

    " Sur le fond, l’eurodéputé leur reproche une pécarisation de leur métier et la dégradation de ses conditions d'exercice: «Sur la vocation, c’est du bla bla, à un moment, il faut manger», «vous êtes pris à la gorge socialement», ce qui, selon lui, «interdit l’indépendance d’esprit» et empêche de répliquer à celui qui «a décidé de vous enfumer». Et ce pour appartenir, en contrepartie, à «la superstructure qui exerce le pouvoir culturel numéro un: dire la norme», dénonce-t-il, s’emportant contre «une caste de vaches sacrées intouchables avec qui il est impossible de dialoguer». "

    Article à lire et à critiquer :
    http://www.liberation.fr/politiques/0101629427-melenchon-veut-lutter-contre-la-clericature-mediatique

  33. Descartes dit :

    @jennifer (#458)

    C’est bizarre que depuis qu’il y a le PG et le FdG tout le monde se réveille pour créer un autre truc. Quand l’unité marche, alors on se dépêche de créer une autre organisation qui elle sera encore meilleure, plus belle etc… et du coup bizarrement « divise ». Il y en a qui se trouvent toujours meilleurs que les autres de toute façon.

    Que veux-tu chaque "notable" veut son propre parti, où il peut faire la pluie et le beau temps, plutôt que de participer à une aventure collective dont on n'est forcément qu'un rouage. Aujourd'hui, on préfère être la tête d'une souris plutôt que la queue d'un lion...

    Les ouvriers et les employés trancheront!

    C'est déjà fait... 20% pour le borgne.

  34. Descartes dit :

    @toto (#446)

    D’autant que les participants restent membres de leurs partis respectifs selon le principe de la double adhésion, ou peuvent être adhérents directs s’ils ne sont membres d’aucune des forces participantes.

    Mais ça sert à quoi d'être "adhérent" à la FASE ?
    Adhérer à un parti discipliné, cela a un sens parce qu'on acquiert le droit de participer aux décisions prises démocratiquement... et dont on sait qu'elles seront appliquées par tous . Mais dès lors qu'il n'existe plus de discipline de parti, participer aux décisions ne sert à rien puisque ceux qui sont d'accord les appliquent, et ceux qui ne sont pas d'accord ne les appliquent pas.

    La FASE est un club d'accueil aux "notables" en rupture de ban. En dehors de ça, elle ne sert strictement à rien.

  35. Descartes dit :

    @jennifer (#447)

    Désolée Webmestre, il faut que je donne le programme du FN en entier sur les retraites.

    A quoi bon ?

  36. Descartes dit :

    @ermler (#421)

    L’ignoble post 403 de descartes, sur les « inégalités » situe clairement où se situe son auteur.
    Hold-up y a parfaitement répondu post 407. Rien à ajouter.

    Tiens, le menteur refait surface ?

  37. ydaho dit :

    @ descartes :
    20 % pour le borgne ! c'est pas les ouvriers et employés ! cette fois ils sont resté a la maison ! et ce n'est pas 20 %, la moyenne nationale est très en dessous.. les 20 % c'est dans les régions "au soleil" (et surtout la cote méditerranéenne).. ou en alsace.. Je te laisse en tirer les conclusions.. Mais pour moi c'est dans les "pays de vieux" !

  38. Descartes dit :

    @cvnes (#422)

    Prenons un exemple simple, (car je n’ai le savoir ou l’esprit d’analyse de certains d’entre vous. Mais je ne demande qu’apprendre) quand vous discutez avec votre RH, votre employeur, dans une entreprise de taille moyenne ou grande société, de salaires, sa hantise est de devoir répondre à des interrogations sur le pourquoi d’une augmentation de salaire d’un tel par rapport à un autre qui occupe le même emploi.

    Mais qu'est ce qui te fait penser ça ? J'ai connu pas mal de RH dans mon parcours syndical, et aucun n'avait une "hantise" de répondre à ce type de questions. Au contraire.

    Il ne répond pas par l’égalité de traitement sinon il devrait les augmentés tous.

    Certainement pas. L'égalité de traitement implique que deux personnes qui sont dans la même situation vis-à-vis du travail soient traités de la même manière. Mais un type qui bosse bien et un type qui tire au flanc ne sont pas du tout dans la même situation vis-à-vis du travail. Que le premier reçoive une augmentation et pas le second ne viole en rien le principe d'égalité de traitement...

    Mais ce qui est sûr dans ce cas précis, est que l’équité a été utilisée entre autre, pour individualiser au maximum le contrat de travail, les acquis collectifs perdent de leur efficacité, la grille de salaire disparait, les salarié(e)s s’opposent, etc…

    Non. Les grilles ne sont pas faites pour protéger les tire-au-flanc (et qui d'entre nous n'a jamais eu dans son collectif de travail ce genre de personnage...). Et c'est lorsqu'on commet l'erreur de les utiliser de cette façon que l'on créé les conditions pour que les travailleurs admettent qu'elles sont injustes. Va expliquer à une équipe que le mec qui est toujours en retard, qui ne nettoie jamais l'atelier, qui met tout le monde dans la m**** parce qu'il n'est pas fiable et que ses camarades doivent couvrir pour lui, qu'il faut que le "boulet" aie les mêmes augmentations de salaire et les mêmes avancements que les autres. Et tu verras comment tu te feras recevoir.

    Arrêtons de voir tout en blanc et noir. Il existe une performance du collectif, et il existe aussi une contribution individuelle au collectif. Récompenser les gens de la même manière quelque soit leur contribution (et même leur volonté à contribuer), c'est une conduite irrationnelle.

  39. ydaho dit :

    Voici les résultats officiels monsieur descartes :

    La moyenne du front national est a 9,17 % ! ce qui n'est pas 20 ! Ils ont 1million 900 mille voix ! et si tu veux t'en convaincre voila le site du ministère ad hoc :

    http://elections.interieur.gouv.fr/FE.html

  40. Descartes dit :

    @ydaho (#428)

    Je vous rappelle le programme du conseil de la résistance :

    C'est drôle comment ceux qui citent le programme du CNR tendent à passer sous silence le premier objectif du programme:

    "défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle"

    Je me demande pourquoi... peut-être parce que dans la gauche boboïsée, cet objectif n'est plus "politiquement correct" ?

  41. Olivier de Parcevaux dit :

    Il est tout de même comique que voir que le Président d'un parti dont ne numéro 2 est Secrétaire Délégué à la PROPAGANDE, se plaigne de l'éventuelle partialité des journalistes. Et dire qu'il y a tout un tas de gogos à gauche qui avalent ça. Felix Briaud a peut etre une petite cervelle mais au moins il en a une, qu'il utilise probablement de temps en temps pour penser par lui même. Cela n'a pas l'air d'être le cas de 80% des participants à ce blogs (adhérents à ce parti?). Pauvre gauche.

  42. ydaho dit :

    Le front national ne doit pas empêcher de réfléchir ! Et la peur même si elle n'évite pas le danger, elle est mauvaise conseillère !
    Et je te rappelle que 23 millions d'électeurs sont "restés a la maisons" !

  43. Descartes dit :

    @le Prolo du Biolo (#411)

    En fait ceux qui nous gênent ce ne sont pas les « hérétiques », mais plutôt ceux qui sont soit de mauvaise foi soit en service commandé.

    Si je comprends bien, tu aimes les "hérétiques", à condition qu'ils soient d'accord avec le dogme.... parce que les autres, tu finis toujours par les taxer d'être "de mauvaise foi" et "en service commandé".

    Mais surtout ne te sens pas visé …

    "Si les gens qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage..." (Sacha Guitry)

  44. ydaho dit :

    Et ne me gonfle pas avec tes "bobos" ! si on était en face je te mettrais un pain ! des bobos comme moi, tu n'en as surement jamais vu !
    Alors tu arrêtes ton discours boboïde, et tu me laches un peu...

    Le programme du conseil de la résistance, c'était le programme des courageux contre les laches ! ne le salit pas, et n'en parle même pas !

  45. ydaho dit :

    Ici tu peux en lire le texte intégral :

    http://fr.wikisource.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance

    Et pour ma part, je pense qu'on a "oublié" de châtier tous les traitres !

  46. Descartes dit :

    @Hold-up (#407)

    Si V. Fry a sauvé dans des circonstances particulières ses amis de renom, c’est qu’il ne l’a pas fait par choix, en sauvant les uns et en sacrifiant les autres. Il a fait ce qu’il avait à faire avec les moyens qu’il avait à sa disposition et ceux qu’il a su créer dans l’indifférence quasi générale de l’époque. Point Barre.

    Tu ne sais pas de quoi tu parles. V. Fry n'a pas "sauve ses amis de renom". Les gens que V. Fry a sauvé n'étaient pas des connaissances personnelles. Fry est envoyé par une organisation américaine avec l'instruction de sauver une catégorie d'individus, et il applique ces instructions. Il a refusé d'aider un certain nombre de gens parce qu'ils ne correspondaient pas à ce profil (soit qu'ils ne fussent pas assez connus, soit qu'ils fussent "trop communistes" - eh oui, ça aussi c'était dans son ordre de mission). Fry a réservé "les moyens qu'il avait à sa disposition" à une catégorie et les a refusé à d'autres. De ce point de vue, son choix pose pour le moins une foule de questions éthiques. Voici ce qu'écrit Pierre Sauvage, président du Varian Fry Institute, et donc difficilement suspect de partialité anti-Fry:

    Mais la question se pose: comment justifier le fait que Varian Fry se soit intéressé en priorité aux “ vedettes ” du monde artistique et politique? S’il est vrai que cette mission a fini par englober bon nombre de réfugiés anonymes, doit-on néanmoins lui reprocher son élitisme? Un artiste médiocre a-t-il moins droit à la vie qu’un grand? En effet, s’il y a ceux que le C.A.S. n’a simplement pas pu faire partir, malgré ses efforts, il y en a bien d’autres dont le comité a tout bonnement rejeté la candidature, considérant qu’ils ne rentraient pas dans son mandat. L’auteur de l’auteur de ces lignes, par exemple, Léo Sauvage né Smotriez, jeune intellectuel juif sans piston, aurait-il dû, avec sa femme Barbara, juive polonaise, née Suchowolska, recevoir l’aide qu’ils ont sollicitée et n’ont pas reçue du Centre américain de secours? (c'est moi qui souligne)

    Douloureusement abandonné par ses amis peu reconnaissants après la guerre d’après ce que j’ai lu mais ceci est une autre histoire. Fry a sauvé beaucoup d’autres personnes que celles-ci. Il a sauvé des gens. Dire qu’il a du faire une « sélection » c’est déjà » nazifier » en quelque sorte la problématique.

    Et cependant, c'est la stricte vérité, comme le montre le paragraphe de Pierre Sauvage cité plus haut. Fry a fait une sélection. C'est triste pour ceux qui ont besoin que leurs héros soient "parfaits et sans tâche", mais c'est comme ça. Fry a eu, comme la plupart des héros, sa part d'ombre. Il était humain et donc imparfait. Cela ne diminue en rien le mérite de ce qu'il a fait pour deux mille réfugiés.

    Voir à ce propos le film « Le Choix de Sophie » ou lire le roman de William Styron. A t’écouter parler, on pourrait croire que » c’est la faute à Sophie » et non pas à la perversité nazie qui lui demandait de faire un choix inhumain

    Ou est-ce que j'ai parlé de "faute" ? C'est toi qui semble avoir un besoin dévorant de qualifier moralement tout acte humain et qui du coup voit des "fautes" partout. Moi je ne m'intéresse qu'aux faits: Fry a fait une sélection parmi les candidats à l'exil, et il l'a fait en fonction d'un critère: l'excellence intellectuelle. Je n'ai pas dit que ce fut bien ou mal, qu'il fut pour cela un criminel où un héros. Ce que j'ai dit, c'est que ce faisant il a créé une inégalité, une inégalité qui semble parfaitement acceptable à beaucoup de monde (a toi en particulier, et le ton de ta réponse le montre...) et qui pourtant a été pour certains candidats la différence entre la vie et la mort.

    Nous connaissons en tous les cas par l’exemple donné et la lecture tordue que tu fais de l’action réelle de V. Fry, ta principale motivation ici.

    Tu ne connais rien du tout. La "lecture" que je fais, curieusement, est partagée par le président de la Varian Fry Foundation. Lui aussi, selon toi, cherche à "nazifier" Fry ?

    Tu fais passer sur ce blog de Gauche, chacune des petites pièces détachées de ta sale petite mentalité de droite extrême, et tout cela en contrebande « sans y toucher » et » comme si de rien n’était » comme je l’ai déjà dit. Un véritable marché noir pour oisillon peu averti. Quel labeur à la con que le tien !

    Meuh oui, mon poulet. Meuh oui. Un petit tilleul, une bonne nuit de sommeil...

  47. Darthé-Payan dit :

    @ Descartes

    Heureux de te l'entendre précisé à ydaho qui par moment enfile des perles convenues.

    Oui le premier objectif c'était l'indépendance nationale et le plein retour à la souveraineté nationale.

    Cela fait des mois et des mois, que je fais des posts pour démontrer que ce que toi tu appelles la gauche boboïsée et que moi j'appelle la gauchardise et les libertariens. Qui sont des propagandistes de la pensée unique post soixante huitarde, politiquement correct, binaire et manichénne. C'est la vrai rupture que j'aie avec eux. Ils sont dans l'idélogie décomposée du PSU, du pablisme, du guévarisme et du communautarisme. L'adversaire, l'ennemi c'est la république Laïque une et indivisible et la nation et la patrie, donc l'indépendance et la souveraineté.

    Pariel, les motes comme travail, rigueur, effort, respect, vertu, mérité leur écorche la bouche. C'est l'autre conséquence désastreuse de mai 68 et de son après.

    Par moment, je me demande si le gauchisme libertarien de certains sur ce blog n'est pas la dernière dégénérescence infantiliste d'une certaine gauche !

    Egalement, je partage ta réponse à Jennifer sur les petites chapelles à gauche et dans la gauche radicale. Tell que c'est parti, il ya en 2012, un candidat LO, un candidat NPA, un candidat PCF, un candidat PG, un candidat MRC, un candidat PS, un candidat EE etc... La gauche atomisée et laminée par la droite.

    Qu'est qu'on a dire nous la gauche radicale sur le nouveau mouvement de De Villepin appelé Pour une république solidaire.

    De plus en plus de personnes issues des partis de la gauche, des transpartis, des syndiicalistes transsyndicats, des associatifs, des citoyens lamda s'empare du Manifeste Jacobin. Nous repartons au début, à la base, à la fondation, à la première pierre qui est pour moi l'étude, la recherche, la formation, la lecture, l'écriture, la réflexion, la rédaction, l'échange et le débat, la conceptualisation, la réalisation et l'action. Toutes les phases basiques, parfois besogneuses, poussièreuses (comme tu l'avais dit dans l'un de tes post) nous allons les reprendre, les mettre en perspective, les réaliser concrétement. Le petit côté obscur du militantisme qui sert diablement à l'action. Conceptualiser le réarmement idéologique et programmatique de la gauche par le retour aux idéaux, aux valeurs, aux principes républicains, jacobins et universalistes. C'est fastidieux, mais ce que j'apprends des rencontres, des contacts, des échanges avec les gens qui sont intéressés par cette démarche, c'est que beaucoup ne se résolvent pas à la stérilité, à l'impuissance idéologique, programmatique de la gauche et souhaite un sursaut pour que le peuple se redresse et s'approprie de nouveau l'idée politique de la belle construction politique et humaine qu'est la république.

  48. Darthé-Payan dit :

    @Descartes

    Je reposte l'un de mes pararagraphes devenu incompréhensible.

    Pareil,les mots comme travail (je pourrais rajouter métier), rigueur, effort, respect, vertu, mérite, leur écorche la bouche. C’est l’autre conséquence désastreuse de mai 68 et de son après.


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