Johnny, Bruno et Jean-Luc

Et Johnny dans le "cursus progressiste..."?

"Ainsi le curseur progressiste est repris en main..." -
dit le Très-post-Structuraliste et Colonialiste JLM

et Johnny, on en parle pas ?
... en parlant de charabia et de "curseur progressitse "?

On a oublié Levi-Strauss: oh, les morts, qu'importe ?...*
Et puis, keskeseke ce débat
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> Vincent PEILLON. Député européen (PS).

> Gérard LONGUET. Président du groupe UMP au Sénat Sénateur de la Meuse.

> Jean-Luc MELENCHON. Député Européen Président du Parti de Gauche Auteur de « L’autre Gauche » (Ed Bruno Leprince).

> Bruno GOLLNISCH. Vice président éxecutif du Front National Député Européen.

>Christophe BARBIER. Directeur de la rédaction de L’Express.

> Dounia BOUZAR. Anthropologue du fait religieux Spécialiste de l’Islam Auteur de « Allah a-t-il sa place dans l’entreprise » (Ed Albin Michel).
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Ce cynisme, et cette désinvolture Monsieur Mélenchon !

Je suppose que le FN fait partie de " l'identité nationale "
" nous, Français..." qu'il dit Jean-Luc Mélenchon
à propos des minarets !

Yves Le Hénaff

* je sais: Jo-jo est toujours vivant, ou presque
Mélenchon, aussi

-
Rachida Dati, eurodéputée UMP oubliant encore qu’elle avait un micro-cravate branché sur elle.
Indemnité mensuelle (brut) : 6.952,91 €
Indemnité mensuelle représentative de frais de mandat : 3.500 € brut
Indemnité journalière pour frais de bouche et de logement : 251 €
Remboursements de frais de voyage : calculés sur une base kilométrique aérienne forfaitaire. En fonction du lieu d’élection.
Durée du mandat : 5 ans

Article de Seb Musset
http://www.marianne2.fr/Rachida-Dati,-une-ado-de-40-ans-au-Parlement-europeen_a183139.html

Démission !

Je m’excuses auprès de tous ceux qui sur ce blog, interviennent sur des sujets très précis (par exemple à propos des problèmes de santé et du rapport à l’alimentation industrielle…ou encore sur les questions de stratégie et de tactique… mais là il serait bon de prendre un peu de recul et de hauteur, vis à vis du marigot électoral…) Je voudrai continuer mon raisonnement pour aboutir à des questions de la plus haute importance si nous voulons concevoir la possibilité d’autres formes d’organisation sociale. Je précise que je ne fais que répercuter la pensée de Michel Henry, philosophe considérable, disparu en 2002, mais singulièrement occulté dans son propre pays. (Les cahiers de l’Herne viennent de lui consacrer un numéro et Christophe Dejours (Souffrance en France) fait référence à la pensée de Michel Henry dans un livre qui vient de paraïtre : « Travail vivant ». (Payot)

Donc se pose dans toute société le problème de la préservation et du renouvellement de toutes les choses produites, fabriquées et engendrées. Une forêt ou une terre qui n’est pas entretenue ou cultivée devient une forêt vierge ou une jachère inutilisable. Un véhicule qui n’est pas utilisé et entretenu risque fort de tomber en panne rapidement. Un bâtiment doit être régulièrement rénové, qu’il s’agisse de la menuiserie, du toit, de la plomberie, de la distribution électrique ou des peintures. La vie elle-même suppose la vie, les forces qui sont celles de notre corps vivant, l’activité, la sensibilité, l’éprouvé, le désir. Les individus en chair et en os sont leur « processus d’activité vitale ». « Les choses ne sont ni ne subsistent par elles-mêmes, mais seulement par un contact mystérieux avec la vie. C’est seulement dans la mesure où celle-ci les tient dans sa prise et de cette façon les retient dans l’être qu’elles échappent au néant et à la mort... Si nous ouvrons les yeux sur l’univers qui nous entoure, nous voyons partout en lui la marque du travail vivant, nous ne voyons à vrai dire que son résultat ou pour mieux dire, et parce que ce travail ne cesse pas ni ne peut s’interrompre un seul instant, que son corrélat, ce qu’il produit et ne cesse de produire. Le monde n’est que l’effet de la praxis... Sa substance est le travail vivant, l’individu vivant lui-même… Et le procès économique qui en propose la représentation figurée n’est intelligible qu’à partir de cette force agissante de la vie. » (MH – du communisme au capitalisme – L’âge d’homme). Dès le 1° chapitre du livre I du « Capital » Marx soulève la question de la conservation de la valeur d’usage comme condition d’existence de la valeur d’échange. Dans le procès de production, la force vivante de travail conserve ou modifie les valeurs d’usages que sont les instruments de production et les matières premières qu’elle travaille et donc la quantité de travail contenue en eux. Sans l’activité humaine, sans le travail vivant, les machines rouillent, la poussière s’installe, les aliments pourrissent, les ports s’ensablent, les conduites d’eau éclatent, les lignes électriques s’effondrent… Ce qui signifie que l’essentiel de la reproduction de la vie et des conditions matérielles de la vie se passe en réalité en dehors de la sphère économique, n’en déplaise au pseudo Descartes, à son matérialisme sommaire, à son positivisme scientiste, à son unité idéaliste de la réalité, à ses acrobaties intellectuelles fondées sur la déformation et la caricature de son interlocuteur. (La fonction de ce personnage ne serait-elle pas à l'aide de pinaillages formels, d'aiguiller les réflexions sur des voies de garage ?)

Or précisément les régimes du socialisme réellement existant, en substituant des généralités et des abstractions (la Société, l’Histoire, le Prolétariat, l’Etat, le Parti…) à la réalité vivante des individus réels et concrets a interrompu les forces vivantes qui soutiennent « le processus de vie réel » « Les hommes doivent être à même de vivre pour pouvoir faire l’histoire. Mais pour vivre, il faut avant tout boire, manger, se loger, s’habiller et quelques autres choses encore. Le premier fait historique est donc la production de moyens permettant de satisfaire ces besoins, la production de la vie matérielle elle-même… » (Marx – L’idéologie allemande) Parce que l’individu n’est plus rien face la toute puissance de la Société et de ses abstraction, il renonce à déployer sa force, il profite du système, qui organise et chapeaute sa vie, lui dicte ce qu’il doit penser. Le remplacement de la réalité vivante par des abstractions signifiait la mise au rancart de la force vivante de travail et de création des individus. Le mensonge, la dénégation de la réalité et de l’échec, le vol, la corruption, le trafic vont de pair avec la pénurie et le rabougrissement des forces de vie encadrées et muselées. « Les enthousiasme ne se vendent pas comme des harengs » disait Staline. Cela sentait déjà une fin très mauvaise. Cela sentait la corruption et la mort.. L’échec économique fait partie d’un échec social et humain global. On connaît la suite en URSS. Ce sont des factions du Parti, de l’armée, du KGB, de l’appareil d’Etat qui ont organisé la liquidation du régime totalitaire et la mascarade démocratique, afin de sauver leurs propres positions, face à la faillite totale de l’économie, faisant alors appel aux puissances libérales occidentales, qui leur ont fourni les capitaux et les experts compétents. Pour tous les gogos, si le socialisme a échoué économiquement, c’est pour des raisons économiques. Dès lors l’analyse de l’échec relève de la compétence des économistes, lesquels pointeront la méconnaissance de la réalité économique elle-même, de ses lois et de ses critères d’efficacité.
De l’échec généralisé des régimes socialistes, le libéralisme capitaliste en a tiré un renforcement idéologique évident et qui repose sur la croyance qu’il existe une réalité économique autonome d’ordre naturel éventuellement susceptible d’une intervention politique régulatrice, notamment en cas de crise. La promesse historique du projet socialiste-communiste affirmait la possibilité de transformer la réalité économique, sociale et institutionnelle. LA RESIDE LE DRAME DE NOTRE EPOQUE, C’est à partir de là qu’il faut repartir, et cela remet en question les contre-sens du marxisme qui éliminent la vie subjective des individus vivant au profit d’une objectivité des concepts de la pensée, transposée des exigences de la sciences dans la réalité sociale, réalité humaine qui n’est pas réductible aux critères scientifiques. A l’opposé, « le capitalisme assurément conserve une relation essentielle à la vie dans la mesure où il fait fond sur l’individu et sur son travail qu’il utilise et exploite tant qu’il peut. C’est ce qui lui a valu ses plus brillants succès et son pouvoir illimité de changer la face de la terre. » (M H)
Mais le capitalisme est lui-même confronté à une évolution intrinsèque redoutable et qui concerne également l’élimination du travail vivant progressivement remplacé par des machines. Ce simple constat soulève de vastes questions… (la suite au prochain numéro)

@ Toto
L'Unité avance :
http://www.dailymotion.com/video/x4rana_robot-bigdog-pour-larmee-version-20_tech

@Jean-Luc Mélenchon
@ Toutes et tous

Bonjour et heureux de vous retrouver.

Heureux de faire travailler mon petit cerveau et de réfléchir aux questions du moment ou à des questions purement idéologiques et philosophique. Ce travail m'aide et m'évite de me laisser gagner par la fatigue et la dureté de la douleru et du traitement. C'est ma façon d'être homme debout et en insurrection permanente.

@ L'homme est une matière composée d'atomes. L'homme est une espèce animale, un être vivant.

Mais également il est un être humain qui est doté du langage, et doué de raison. Il est aussi un producteur qui vit et qui produit pour améliorer ses conditions d'existence ou tout simplement de les permettre. Cet homme - être humain - devient une personne humaine quand il cherche à dépasser son propre personne et sa propre existence pour améliorer les conditions d'existence de ses semblables. Il devient un être politique qui le fait s'émanciper des contraintes de ce système qui l'oppresse, l'exploite. Il devient intérêt général.

@ Henri Brosse
Merci de ton complément versé à ma réflexion et à la réflexion de tous... du moins j'espère.

Marx dans l'Idéologie allemande" indique : "Le premier acte historique de ces individus (ces hommes), par lequel ils se distinguent des animaux, n'est pas qu'ils pensent, mais qu'ils se mettent à produire leurs moyens d'existence".

Egalement Marx et Engels complètent : "Les conditions déterminent non seulement l'organisation primitive et naturelle des hommes mais encore tout leur développement ou leur développement ultérieur jusqu'à ce jour".

Donc Marx et Engels nous montrent que l'homme est un animal qui produit ses propres moyens d'existence. Si on élargit l'explication on peut clairement dire que l'homme produit pour se nourrir, se chauffer, s'éduquer... mais aussi pour s'émanciper. C'est là que la lutte des classes qui est le moteur de l'historire permet à cet homme - espèce humaine - de produire pour améliorer ses conditions d'existence. C'est la question sociale. Le prolétariat cherchera à améliorer sa condition à la fois de producteur mais aussi de personne humaine. Toute lutte des classes, développement des forces productives, augmentation de son salaire, émancipation des contraintes historiques du capitalisme.

@Jean-Luc Mélenchon
@ Toutes et tous

L'Ecologie, à la base une science qui n'aurait pas dù quitter ce domaine. Devenue idéologie, elle fausse l'analyse du système capitalisme. Elle fait une critique morale, éthique alors que la critique du sytème capitaliste doit être fait sur le plan économique et politique des faits et consèquences du dit système. Produire et polluer un écosystème est plus grave de nos jours que de produitre à l'exploitant la force de travail ou alors ici ou là la dignité de la personne humaine.

L'écologie nous dit que l'homme, que le système capitaliste polluent, détruit l'ecosystème. Fort bien.

Je précise que tout être vivant ou mort, animal, végétél, minéral, gazeux à un incidence sur l'écosystème. Donc, l'affecte. Comme on dit aujourd'hui impacte. (Mot militaire !).

L'écologie nous dit pas par contre que l'homme est un individu eploité d'un système économique qui maximalise les facteurs de production pour accumuler encore et toujours. Elle dit que l'écosytème est victime du système économique qui est une construction humaine.

Dans un cas c'est l'homme l'opprimé, l'exploité. L'homme qui est aussi un être naturel et donc si cet être naturel est opprimé, exploité dans sa qualité d'être humain, son environnement naturrel ne peut qu'en être affecté.

Dans l'autre cas c'est l'écosystème, le climat (on a pas mal dérivé dans l'emploi des termes) qui est opprimé et exploité dans sa qualité d'être supérieur (métaphiysique ?) du fait de l'activité humaine liée au systèm

Cette idéologie devient aujourd'hui une pensée unique et aussi une nouvelle religion. Les nouveaux convertis sont souvent les plus dogmatiques et les plus hermétiques à tout discussion ou explication (suivez mon regard...) Aujourd'hui n'être pas d'accord avec le réchauffement climatique (quelle est la part du à la nature elle-même et aux acivités humaines personne le sait réelement en pourcentage) vous passez pour un révisionniste !

Constester, la priorité de l'écologie sur tout le reste vous fait passer pour un hérétique ! La religion écologique à ses tables de lois et son dogme hermétique que personne ne doit discuter ni s'en dispenser !

Je met l'homme, la personne humaine et l'amélioration de ses conditions matérielles et intellectuellles. Je met au centre de tout l'émancipation de la personne humaine. Préférer, l'ecosystème, avant l'émancipation de la personne humaine c'est soit mettre la charrue avant les boeufs, soit laisser coexister un écosytème sain et maitrisé auxquels des hommes y vivraient comme des simples producteurs respectueux du dieu nature.

Comment faire devenir intérêt général, la nature quand l'homme n'est qu'un simple citoyen qu'au moment des élections ?
Comment faire devenir responsable l'homme dans son environnement quand toute souveraineté lui est otée ou interdite ?
Comment faire assurer l'avenir de la planète quand le système que l'on dénonce n'est pas radicalement remis en cause et que la dénonciation des impacts de l'activité humaine et économique sur la nature et le climat est condamné pour des questions morales et non politiques ou de refondation républicaine et socialiste de nos choix de production, de consommation ?

Voilà ce que je voulais vous dire...

Je reviens dans quelques instants sur certains post et sur la note de Jean-Luc Mélenchon. Je souffle.

A bientôt.

Salut et fraternité

Gilles

@jean ai marre (51):

Bizarre ces commentaires qui changent de n° : on dirait qu'il y a eu du ménage... Bref, passons, le webmestre fait ce qu'il peut et certains postent plusieurs fois la même chose :)

En fait, tout pertinent qu'il est, mon commentaire ne s'adressait pas vraiment à toi mais à Descartes, à qui tu répondais ;)

Maintenant, si les seules choses qui te retiennent d'adhérer au PG sont le désengagement de l'Europe et l'attitude face à l'écologie, ben je te ferais la même remarque que Jean-Luc Mélenchon : "viens mon gars, le PG a besoin de gens comme toi" :D

Il est vrai que ces débats (celui sur l'Europe surtout) ne sont pas tranché mais chaque adhérent est acteur (dans le sens de "créer des actes") et toute contribution constructive est la bienvenue dans les AG. Il y a des forums qui se sont tenus ou vont se tenir sur l'agriculture, l'écologie, les services publics, etc. Ils ne concernent pas que les adhérents et sont très largement ouverts à des intervenants extérieurs parce que nous ne prétendons pas avoir la réponse à tout mais sommes preneurs des divers courants de pensées (de gauche, faut pas pousser quand même ;) qui s'expriment dans la société... L'écologie, même si elle nous mobilise tous au sein du PG n'a pas exactement la même signification pour chacun, mais ce qui est important c'est que chacun a le droit de s'exprimer et d'amener son point de vue : ces débats sont ouverts en permanence dans les réunions parce que notre programme, au même titre que le PG lui-même est en construction.

La montagne va t elle accoucher d'une souris, même verte ? En fait nous sommes dans la pure logique de la société libérale. Les verts vont devoir se positionner. Peut être verrons nous l'électorat vert prendre lui aussi position.
Au sommet de Copenhague, heureusement que les 53 pays Africains vont faire bloc et ne voudrons pas signer un accord qui occulte Kyoto, qui ne prend pas en compte des normes quantitatives de CO2, et en plus on veut les faire payer. Sur les 192 pays présents, il est évident que les 37 pays industrialisés vont s'aligner sur la Chine et les Etats Unis. Ce sont les deux plus gros pollueurs de la planète.!
Dans ce cas là, pourquoi ne pas créer une taxe carbone sur les produits importés en France ?
Car bonne ou mauvaise, cette taxe aurait le privilège de répondre aux pollueurs payeurs, à l'esprit défendu par Naboléon et Borloo, au sujet de ce sommet, et permettrait de protéger les produits Français qui font l'effort d'être écologiques. Je pense en premier lieu à l'agriculture etc..

@ Jean-Luc Mélenchon
@ Toutes et tous

@ Jean ai marre

Le problème de l'agriculture montre que l'écologie n'aborde que sur l'angle morale ou éthique. Produit bio (voir à quel prix ! les classes populaires peuvent-ils acheter les produits bio ? Quelle marge bénéficiaire empoche ces magnifiques producteurs et distributeurs bio ?). L'accumulation est toujours présente.

Je prends un autre exemple sur la relocalisation des productions agricoles.

Déjà, il faut un protectionnisme équilibré, partagé, mutuel et de coopération entre états sinon c'est de la pure intox et les pays du sud seront totalement asphyxiés. Ensuite, la concurrence libre et non faussée, table de lois, de l'Europe actuelle permet-elle cette relocalisation ? J'ai des doutes. Car, relocaliser, c'est faire surgir des règles protectionnistes et des contorsions qu'interdit traité de Lisbonne.

Sur les structures agricoles. Aucun parti (et là c'est grave !) ne remettent en cause les structures foncières, rurales qui charpentent et déterminent ce secteur d'activités depuis plusieurs siècles.

Pour faire émerger une agriculture locale, coopérative, de paysans, nourricière et bio il faut aussi radicalement changé les structures. Aller relire le cadastre perpétuel de Babeuf et le Manifeste de s Egaux.

Il y a pas longtemps, j'ai proposé sous forme de contributions :

Une nouvelle réforme foncière.

La réappropriation publique du sol, des terres du domaine agricole et rural.

Cela passe par la création d'office foncier rural et agricole qui pourraient louer la terre à de nouvelles entitées.
Ces offices fonciers rural et agricole seront socialisés dans leur gestion, leurs objectifs. Ils seront créés au niveau des cantons et des départements. Ils seront gérés par les paysans, les élus locaux, les représentants de l'Etat et aussi par des citoyens élus. Le foncier, le sol, la terre, la nature, sont des biens collectifs, des biens communs qui doivent rester ou redevenir collectifs et communs. Le sol, le foncier, la terre doivent redevenir propriété du peuple souverain.

Que tant d'écologistes de tout bord, anciens, nouveaux et derniers convertis, de tout bord, n'y pensent même pas et n'aborde jamais la question. Ca prouve que l'écologie est constitutif du capitalisme et le pérennise et en plus cette idéologie devenue religion ne se situe que sur l'angle moral ou éthique des choses, avec le dieu nature qui est le guide suprême des choses ! Ne pas voir que la terre, le sol doit être public et commun c'est être à côté de la plaque où alors des cerveaux ont déjà été proprement laver par la nouvelle eau bénite estampillée écolo climato compatible !

Egalement, l'agriculture n'est vu que du côté pollueur ou alors côté subventions européennes.

L'agriculture actuelle est capitaliste et l'unique objectif c'est l'accumulation capitaliste et la recherche maximale du profit. D'où l'hyper production et l'hyper subvention.

Ne serait-il pas intelligent et judicieux de rompre avec ce système d'accumulation ?

Comment, je propose une réorientation de la production dans le cadre de la planification de d'offices par produits ou groupes de produits.

Ces offices par produits socialiseront cette agriculture. Ils permettront un maintien des prix des produits, un écoulement adapté et partagé des surplus, une reconversion dans le cadre de la relocalisation des productions et des activités. La planification sera l'outil collectif et démocratique de la mise en perspective et en moyens de cette nouvelle agriculture socialiste.

Les nouvelles entitiés dont je parlais plus haut dans mon propos seront constituées sur la base de la coopération et l'association libre de producteurs et paysans. Donc de véritables coopératives (de matériel, de production, de distribution, de financement, etc...).

Egalement, l'agriculture va de paire avec la ruralité. Je propose de créer des entreprises rurales (activités agricoles, artisanat, petit commerce, etc...) au niveau de communes ou de canton avec une régie départementale. Elles seraient mixtes publiques, coopératives, associatives, privées. La mise en place de collectifs ruraux et locaux favorisant l'essort de l'activité économique urbaine comme locale devra être mis en place. Une banque locale d'investissement et de participation pourraient financer ces collectifs qui relocaliseraient les productions et diversifirer les différentes activités.

Par contre, pour réaliser tout cela, il faut sortir de l'Europe, pas seulement du traité de Lisbonne, de l'Europe, du Grand marché transatlantique et aussi de la politique de décentralisation et de remise en cause de la république qui est patiemment effectuer dans le dos des citoyens depuis plus 30 ans maintenant.

J'ai formulé cela sous forme de contributions au projet. J'ai adressé des idées et propositions dans ce sens à la commission économique et à celle agricole du PG. Que chique !

A part les félicitations de notre camarade Christophe Rameaux.

Je ne retrouve rien dans le futur projet ni dans le manifeste pour les régionales. Ou comment se f..... des militants qui réfléchissent et qui proposent !

Pourquoi voir l'agriculture que sur le versant pollueur et bouffeur de subventions ?
Pourquoi laisser le monde agricole, les petits et moyens paysans à la droite et à l'idéologie libérale ?

Jaurès s'intéressait à l'agriculture; Il la voyait sur le plan des structures, Collective et sociale, de coopération, d'association. Pourquoi par bâtir un projet socialiste et républicain pour l'agriculture de demain ? ON PREFERE LE TINTAMARE ECOLO ET CLIMATIQUE;

J'invite les militants du PG et de la gauche à lire et à relire Jaurès, au sujet de l'agriculture socialiste. A lire également, un excellent bouquin de Rém Peuch intitulé Jaurès Paysan paru cette année aux Editions Privat. Un excellent livre qui nous éclairerait les neurones et nous permettrer d'appréhender autrement les choses.

Salut et fraternité.

Gilles

@ Nipontchik

Salut camarade,

oui comme tu dis il doit être mis entre parenthése. La laïcité c'est comme la rupture avec le capitalisme. On en parle qu'en cela arrange. On n'en parle plus qu'en cela dérange (pour des raisons électorales ou négos d'appareils verdâtres.

que veux-tu, c'est la pensée réduit à la consommation politique du moment. Aujourd'hui tout le monde doit penser écolo le reste, la république, le socialisme, le capitalisme, la laIcité on s'en contre fiche.

Ami, Merci de ton cri de révolte.

salut et fraternité

Gilles

@ Le Henaff (55)

Vous ne fumez nullement de la moquette, car vous êtes dans la ligne de pensée de votre parti,
le FN et votre maître à penser est Le Pen, tout simplement.
Décidément, on fait flèche de tout bois pour essayer de torpiller ce forum.
D'abord les insultes, puis le "hackering", puis les raisonnements spécieux de pseudo-philosophe et maintenant les arguments lepénistes.
Ce blog tiendra bon !
Continuez, J-LM, nous vous soutenons à fond.

@ Nipontchik
"il apparait évident que la direction actuelle du PCF cherche à liquider non pas le parti dans l’immédiat mais bien son aile gauche en passant des accords avec la droite UMP pour conserver ses circonscriptions et en laissant dépecer celles de ses opposants internes. Gérin est donc, à notre sens le premier dans la liste de ceux que le parti veut voir disparaitre du paysage. La charge dont il est la cible non -officiellement par la direction du MJCF, s’inscrit dans une campagne de préparation de l’opinion des adhérents à son exclusion du PCF"

Ca me parait bien gros, cette histoire, camarade... En tout cas, ça se prouve autant que possible ce genre de propos.

Je constate quand même que depuis 4-5 ans que le PCF reprend quelques "couleurs" (notamment de nombreuses adhésions de moins de 30 ans) - j'y mets les guillemets car ce n'est évidemment pas la panacée, ni le retour du parti de masse et je prends la précaution de dire que c'est une tendance que je constate au niveau local - depuis 4-5 ans donc, on voir refleurir de plus belle ce genre de procès en stalinisme, de manipulation de la direction, etc.

Avant cela, on ne s'occupait même plus du Parti : il était "mort", selon le bon mot d'excellents observateurs journalistiques, "experts" de la vie politique, pour qui un parti qui compte encore 10 000 élus locaux, 500 municipalités et 134000 adhérents ne mérite que d'alimenter la rubrique nécrologique. Merci au passage pour les électeurs, encore trop cons pour apporter leurs suffrages à des "vivants" (sans doute entend-on par là : le PS...) - sans parler des militants.
Alors moi je laisse aboyer les chiens...

@ 60 - Gilles

Honnêtement tu m'emm****s avec ta fixette perpétuelle sur "l'écologie est une religion".

Et faire de grands moulinets verbaux comme si tu reprenais la Bastille tous les matins ne peut suffire à te donner raison.

@vincent72, j'ai récupéré ça sur internet (le blog de réveil communiste, que je juge assez crédible) je ne suis pas strasbourgeois et n'ai pas été enquêter sur place (je n'applique pas le principe maoïste "Qui n'a pas enquêté n'a pas droit à la parole")

mais je sais ce que peuvent être les affrontements fractionnels d'autant qu'il s'agit de divergences de fond importantes voire centrales à certains moments du débat politique français (autoriser ou pas le port du voile islamique, de la burqa, s'allier ou pas au PS aux régionales)

sur les couleurs du PCF, certes le PCF a bien + d'adhérents que le NPA ou le PG, et ça se voit en général très nettement dans les manifs (sauf les rassemblements contre le coup d'Etat au Honduras où le PCF était bien plus faiblement représenté que les 2 autres partis cités) mais je perçois des signes contradictoires, par ex aux municipales, dans certains coins alliance sans vergogne avec le Modem, dans d'autres (pas partout! va parler des couleurs du PCF à Aubervilliers ou Montreuil!) succès des listes PCF autonomes
tu peux trouver d'autres signes comme les chiffres réels de participation à la votation interne du PCF sur la tactique électorale aux régionales

Ce n'est pas parce que R.Hue, Gayssot ou Gatignon sont rose ou vert pâle que MGB brillerait d'1 rouge assez vif!
Je continue à penser que le PCF n'a pas réussi à passer pour solde de tout compte la période où il fut l'un des piliers des gouvernements Jospin.
Sinon il serait incompréhensible que le PG et ses quelques milliers d'adhérents arrive à faire autant de bruit médiatique et à avoir 1 telle capacité de manoeuvre face au mastodonte qu'est censé être le PCF.

Gilles @66. Faire le constat de Copenhague, n'est pas revêtir l'habit de l'apôtre de St écologie.
Bien sûr que l'objectif des moyens d'appropriation des terres, pour les distribuer aux agriculteurs et mettre en place les structures adéquates, doit être défendu. Mais, il y a le contexte que l'on ne peut occulter. Il faut que les citoyens, par choix démocratique le décident.
En attendant on fait quoi ?
Tu parles très justement des subventions attribuées aux agriculteurs. Les miens, ne roulent pas sur l'or !
Sais tu que si ces subventions étaient supprimées et que cet argent soit redistribué aux restaurants scolaires, pour compenser l'augmentation du prix du repas (3 €) qui serait préparé avec des produits bio,, produits par des paysans Français de proximité, par des coopératives rurales, il resterait encore de l'argent.
Ca, c'est de la volonté politique, commençons par ça, mettons le en place dans chaque région, dès 2010 ! ALLEZ CHICHE.
Obliger dans le même temps l'électorat vert à se positionner par rapport au complot de Copenhague, n'enlève en rien la valeur du raisonnement. Ils garderont leur " mode " mais changerons de camps.
C'est faire prendre conscience que l'Afrique va être colonisée par la Chine, l'Inde, pour faire de l'agriculture intensive et que la surproduction agricole viendra inonder nos marchés de Rungis et qu'à terme, lorsque les terrains, gavés de pesticides ne pourront plus produire, seront rendus à leurs propriétaires,qui se retrouveront de nouveau en mal nutrition.
Taxer les produits agricoles qui viennent d'ailleurs,, ça revient à ne pas manger de fraises, de tomates ou
d'haricots verts du Kenya, en hiver ; c'est faire prendre conscience et même obliger à consommer les produits du terroir.
Salut camarade.

@Annie (message sur le fil précédent #680)

Faut pas prendre les choses comme ça ! Ton message me paraît difficilement compréhensible, je te le dis. Ce serait à mon avis très hypocrite de ne pas le faire. Mais il n'y a pas de drame. Ca arrive à tout le monde d'écrire des choses incompréhensibles...

Tu me redemandes: "es-tu oui ou non d’accord avec l’idée que la productivité record de la France a un coût sanitaire important et des conséquences sur le long terme ?". Qu'il ait "des conséquences sur le long terme", c'est incontestable. Mais je ne suis pas convaincu que ces conséquences soient négatives, comme tu sembles le dire implicitement. J'aimerais que tu me donnes les raisons qui te font croire que "la productivité record" (je te rappelle qu'on parle de productivité du travail) en France a "un coût sanitaire important". Pour la n-ième fois: la flexibilité de l'organisation du travail ou le "flux tendu" n'ont pas pour effet d'augmenter la productivité du travail mais celle du capital !

Si "on n'est pas à l'époque de Zola et de Dickens", on le doit d'une part aux luttes qui ont permis un meilleur partage du gâteau, et d'autre part à l'augmentation de la productivité qui a augmenté la taille du gâteau. Avec la productivité du temps de Zola et Dickens, la classe ouvrière serait toujours dans la misère même avec la plus juste distribution possible de la valeur créée...

Post 67 @Nipontchik

Tu dis que Gérin donc serait l'aîle gauche du parti. Le mec qui a lancé l'histoire de l'interdiction de la burqa, il est de gauche?!? Je tombe de haut. En tout cas, sur le coup de la burqa, il s'est montré plutôt de droite, et enfourchant les terrains extrême droitiste.

@Carlo (message sur fil précédent #662)

Un comportement "inspiré du désir de vivre sa foi" peut parfaitement être volontairement agressif. Pour donner un exemple limite, pense à une religion qui exigerait des sacrifices humains... Certains comportements vestimentaires cherchent volontairement à violer la règle qui cantonne dans notre société la religion au domaine privé. Si cette violation est délibérée, c'est clairement un acte agressif.

Vous écrivez ensuite, en réponse à mon exemple concernant l'interdiction du voile dans les établissement scolaires: "Vous m’accordez donc que la distinction entre acte intentionnel et acte inintentionnel n’est d’aucune utilité en la circonstance puisqu’elle ne permet aucunement de déterminer si le comportement en cause devait être ou non interdit. Dont acte". "Dans la circonstance", effectivement, la distinction n'a pas d'intérêt, et l'exemple n'avait pour objectif que d'éclaircir la distinction. Mais dans d'autres circonstances, la distinction a un intérêt: ce sont les cas dans lesquels l'interdiction ne résulte pas de la loi, mais d'un usage social. Aucune loi n'oblige à se découvrir dans les églises (catholiques), mais celui qui ne le fait pas commet une faute d'éducation, et celui qui ne le fait pas intentionnellement commet un acte agressif. La réponse sociale à la faute d'éducation et à l'agression ne doit pas être la même. D'où l'intérêt à faire la distinction...

Enfin, sur le caractère subjectif qui préside à la plupart des interdictions, tu signales que "Fort heureusement, de très nombreuses interdictions sont destinées à prévenir un tort ou un dommage objectif (tuer, voler…)". Ce n'est pas le cas. Prenons par exemple le fait de "tuer": certains pays admettent que l'on "tue" un voleur pour défendre ses biens, d'autres ne l'admettent que si une vie est en danger. Certains admettent qu'on puisse tuer celui qui a commis certains crimes, d'autres pas. Si le fait de tuer causait un "dommage objectif", alors cette différentiation n'aurait pas lieu. Que dans certaines sociétés on puisse tuer légalement dans certains contextes et pas dans d'autres montre que l'évaluation du dommage n'a rien "d'objectif". Le fait qu'il existe un consensus sur le fait que "tuer c'est pas bien" n'en fait pas une donnée objective.

Tu écris donc: "Nul ne se contente d’invoquer son sentiment subjectif d’avoir été offensé pour demander réparation". On ne parlait pas ici de "réparation" mais d'interdiction. Et on invoque en permanence un "sentiment subjectif" d'avoir été offensé pour interdire. Peux tu m'expliquer que élément objectif peut justifier l'interdiction de se promener nu dans la rue ? Quel "dommage objectif" peut causer un tel acte ? En quoi serait-il plus "objectif" d'interdire aux femmes de se promener seins nus que de se promener en burqua ?

@ 79 - Gilles

Ne joue pas sur les mots; je ne t'insulte pas, je dis que tu me rases à asséner toujours le même fantasme.
Fantasme parce-que purement gratuit, geste d'humeur, contrairement au reste de ton argumentation.

P.S.
En guise d'excommunicateur de celui qui ne croit pas à TA religion, tu n'es pas mal non plus je crois...

Morana souhaite que les jeunes français musulmans ne parlent plus verlan et ne portent plus leur casquette à l'envers pour s'intégrer.
Débat dans les Vosges sur l'identité nationale en mémoire de Barrès, célèbre anti dreyfusard---> manif du NPA, du PG et des Verts.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/15/morano-demande-aux-jeunes-musulmans-francais-de-ne-plus-parler-verlan_1280656_823448.html

excusez la faute de frappe: il s'agit de la ministre d'Etat Nathalie Morano qui exige maintenant sa propre tenue vestimentaire et que les jeunes musulmans ne parlent plus verlan. Et les jeunes français blancs et catholiques, eux, ils ont le droit de parler verlan et de mettre leur casquette à l'envers?

Descartes @75
Je suis très intéressé par tes réponses aux questions posées par @71 Gilles.
Je suis contraint de constater que tu lui réponds en parlant du ressenti hypothétique des paysans Français.
Je souhaiterais avoir ton ressenti sur le fond, en dehors de l'aspect productivité..Des éminents spécialistes affirment que les paysans produiraient assez pour nous nourrir.
En attendant ta réponse.

Dans les urnes et dans la rue

Besancenot contre la privatisation de la poste

@Jean ai marre (#91)

Tu me demandes "mon ressenti sur le fonds". Mais sur quel "fonds", exactement ? Je n'ai jamais possédé le moindre lopin de terre, et il faut dans ma famille remonter au moins cinq générations pour trouver quelqu'un qui ait vécu dans un contexte rural... je n'ai donc aucun "ressenti" vis à vis de la propriété de la terre ou du monde rural.

Par ailleurs, je n'ai pas compris ce que tu voulais démontrer quand tu dis que "les paysans produiraient assez pour nous nourrir". La question n'est pas de savoir si la production agricole est suffisante pour nous nourrir, mais si la valeur produite par chaque paysan est suffisante pour donner à ce paysan un niveau de vie équivalent à celui des urbains. Autrement, tu auras du mal à le retenir au village...

J'ai l'impression que pour toi seule la production importe, alors qu'en fait la productivité est bien plus déterminante socialement. L'industrialisation, en élevant la productivité du travail, a permis à l'ouvrier urbain d'avoir, un niveau de vie supérieur (même en tenant compte de la partie de la valeur produite que soustrait le capitaliste) à celui des ruraux pour un temps de travail inférieur. D'où l'exode rural. Si on veut que maintenir la "ruralité", il faut soit augmenter la productivité du travail "rural"...

La BNF propose depuis un petit bout de temps
d'ouvrir ses fonds en ligne aux internautes sur le site de Gallica.
Déjà 954 822 documents dont 368 070 en mode texte.
Plus journaux en ligne, entrées thématiques, dossiers...
Une mine d'or.

Et à propos de Marx:

http://gallica.bnf.fr/Search?q=karl+marx&p=1&lang=fr&ArianeWireRechercheHaut=palette

à propos du livre "les femmes voilées parlent". Car les seules à qui on n'a pas demandé leur avis ce sont elles. Tout le monde sait mieux qu'elles, combien elles souffrent, sont opprimées. De temps en temps on pourrait peut être écouter ce qu'elles en disent, non?

http://peripheries.net/article318.html