15oct 09

Comme vous l'avez constaté mon blog a été victime depuis plusieurs jours d'une panne des serveurs qui l'hébergent, suite à une attaque d'un "script malicieux" dont l'origine n'est évidemment pas identifiée … Ces difficultés techniques expliquent que je n'ai pas pu publier de nouvelle note cette semaine. Ce sera chose faite demain dans la journée. D'ici là, j'invite ceux que ça intéresse à consulter le chat vidéo de l'Internaute magazine dont j'étais l'invité hier après-midi. Et je vous donne rendez-vous sur France 3 dimanche 18 octobre à partir de 22h40 dans l'émission 7 à voir dont je serai l'invité.


77 commentaires à “Les joies de l’informatique … en attendant demain”
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  1. langue-rouge dit :

    Le problème de la stratégie de "the Méchant" c'est qu'au delà de la volonté de couvrir le revirement de la direction du PG, c'est qu'elle ne met pas sur le même plan le PCF et le NPA. Et cela a des répercussions sur les dynamiques de recomposition.
    The Méchant est particulièrement attentif à ne pas braquer les militants du PCF. Tout est fait dans sa stratégie pour les ménager. Et à aucun moment il ne lui vient à l'esprit que cette volonté de participer aux ateliers risque de braquer les militants du NPA les moins convaincus par la démarche de rassemblement initiée par la direction du NPA.
    Il faudrait dans ce cas être clair et ne pas affirmer assez hypocritement qu'on met le NPA, le PG et le PCF sur la même marche.
    Je rappelle qu'avant les européennes, avant même de discuter avec le NPA, Mélenchon a signé un accord avec le PCF comptant sur la dynamique initiée par le Front de Gauche pour convaincre le NPA. Pourquoi aujourd'hui le PG ne fait pas la même chose avec le NPA ? Commencer ensemble pour peser sur le PCF.
    Je comprends tout à fait que le projet de Mélenchon est beaucoups plus compatible avec l'orientation stratégique de la direction du PCF qu'avec celle du NPA même si tactiquement aujourd'hui, sur les élections régionales il est plus proche de la direction du NPA que de celle du PCF.
    Mais, pourquoi ne pas le dire franchement dans ce cas ?

    Le flou artisitique accentué par le revirement de la direction du PG la veille des premiers ateliers accentue le malaise au sein du NPA. Je rappelle aux camarades que les militants du NPA vont voter dans la deuxième moitié du mois de novembre et que le débat interne ne fait que commencer sur la stratégie électorale.
    Les rencontres ont commencé dans certaines régions entre le PG et le NPA permettant peut-être de lever d'éventuels malentendus sur la réalité des positions des uns et des autres.

    Quant aux rencontres FdG avec le PS et les Verts au delà des discours des uns et des autres, le visionnage des vidéos mises sur le site du pcf (http://www.pcf.fr/spip.php?article3963 et http://www.pcf.fr/spip.php?article3964) suffisent à balayer tous les arguments sur l'idée que ces ateliers pourraient être des lieux de discussions et de confrontations devant le peuple de gauche.
    Non seulement "le peuple" n'est pas là mais les militants ne semblent même pas au rendez-vous. Cela ressemble davantage à un colloque qu'à un forum ouvert. Et les discours et discussions sont assez affligeants. Ces ateliers s'ils préparent à quelque chose ce serait plutôt à un ralliement à une stratégie de gauche plurielle bis, coupée des réalités sociales concrètes et des luttes de résistance.

    Au delà des désaccords que nous pouvons avoir, PG et NPA on peut faire quelque chose ensemble pour ces régionales et peut-être que dans certaines régions on pourra même le faire avec le PCF. Le principe de réalité m'oblige à considérer qu'il y a cependant très peu d'espoir d'en arriver à un accord national avec le PCF mais à condition ne ne pas transformer une lutte partielle en lutte fratricide contre celui ou ceux qui n'y participent pas (comme pendant les européennes contre le NPA), cette unité partielle ne sera pas forcément contradictoire avec une convergence à moyen terme de l'ensemble des forces à gauche du PS sur le terrain électoral.

  2. demetrio dit :

    à langue rouge,
    j'ai eu par le passé l'occasion d'exprimer certaines divergences avec tes points de vue, c'est pourquoi je tiens à te dire que j'approuve totalement ton post
    et que je suis prêt pour ma part à faire un travail constructif avec le NPA de Savoie sur les lignes de travail que tu proposes
    demetrio

  3. Thaumasios dit :

    @zeff22

    Dis-moi, tu l'as dégotée où, ta déclaration du PCF ? Je la cherche partout sur le net et je ne la trouve pas… Et puis elle est signée par qui ? C'est la direction nationale du PCF ? C'est une fédération locale ? Tu pourrais envoyer un lien direct qui mène à ce texte ? J'aime bien juger sur pièce en politique…

  4. curtillat dit :

    Thaumasios,le bien nommé, l'admirable le merveilleux,car avec lui le blog qui avait cessé de fonctionner marche à nouveau ! En attendant Jean-Luc Mélenchon qui sera je l'espère aussi clair qu'à la fête de lHuma quand il répétait ""je veux que personne ne s'en aille d'ici en disant ;je n'ai pas compris ta position,je n'ai pas compris ce que tu voulais " Parle clair Jean Luc ; les militants,notre parti,t'en seront infiniment reconnaissants Et les Français de plus en plus t'écoutent !

  5. Gilbert D. dit :

    @ langue rouge (51)

    Bravo. C'est très clair. J'aurais pas pu mieux dire.

    @ Thaumasios

    Je ne sais pas non plus d'où vient le texte de la déclaration du PCF. Mais celle de Pierre Laurent, qui représente la direction du PCF, va exactement dans le même sens. Donc, il n'y a guère de doute que c'est bien la position du PCF.
    C'est bien le PCF qui pose une condition inacceptable par le NPA pour le deuxième tour. Le PG doit refuser absolument ce chantage. Le NPA fait déjà un gros effort en appelant à voter PS au 2ème tour si c'est le PS qui est en mesure de battre la droite. On ne peut pas lui imposer de se satelliser comme l'a fait le PCF (on a vu le résultat !)

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-gauche-radicale-fera-t-elle-front-commun-aux-regionales_794609.html

    En tous cas, on connaitra la décision du PCF le 24 ou le 25 octobre, annoncée par Pierre Laurent (voir fin de l'article). Enfin on pourra y voir clair :
    http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/16/694757-Tarbes-Lutter-du-local-au-national.html

  6. Gilles dit :

    @ Toutes et tous

    Jean-Luc Mélenchon était en Creuse hier jeudi. Il a tenu un meeting dans lequel il a défendu avec talent et passion les services publics notamment la Poste en milieur rural, mais également la ligne SNCF Montluçon-Ussel qui a été supprimée (logique de rentabilité de la SNCF, régionalisation des transports ferroviaires et de la SNCF (merci la décentralisation !)), Il a parlé d'une situation politique malsaine actuellement. Enfin, il a abordé la question des régionales. Là il a été clair c'est que relate le correspondant du journal "La Montagne".

    JL Mélenchon a parlé de clarté,

    Je cite les propos rapportés :

    " clarté, impliquant que le PG ait refusé de se mêler, dans des ateliers du PCF, au PS pour créer une plate-forme programmatique commune. Cela aurait ajouté à la confusion. Nous notre ambition n'est pas de soutenir le PS - même si au second tour des régionales toute la gauche doit se retrouver - mais bien de prendre la place du PS dans une union avec le PCF, le NPA, et d'autres. Ce que j'attends désormais c'est que mes amis communistes fassent leur choix, le 24 octobre. Il est clair : soit au premier tour des régionales ils vont avec le PS, soit avec nous."

    Après JL Mélenchon aborde la question écologique.

    Voilà ce que j'ai découvert. Très très intéressants les propos de JL Mélenchon sur les ateliers (en contradiction avec la décision du BN du PG ?!), très clair et ferme sur le choix que devront faire les communistes.

    Je personnellement que notre camarade Jean-Luc Mélenchon doit continuer dans cette unité de l'Autre gauche, dans la clarté, la fermeté et le respect à l'inverse de ce qui passe depuis que la direction communiste essait d'enfumer le reste du Front de Gauche avec ses ateliers (sans grand intérêt et auxquels jamais le PG aurait du s'y préter !) afin de préparer l'alliance avec le PS au premier tour dans certaines régions (où il y a un bon nombre de conseillers PCF sortants).

    Jean-Luc Mélenchon et aussi la direction de notre parti (le BN) doit parler et se resaisir. Tout le monde a besoin de clarté.

    A propos de l'article paru dans le quotidien "La Montagne" dont j'ai relaté plus haut le contenu et les propos de notre camarade JL Mélenchon en meeting en Creuse Hier, dès que je pourrais faire un copier coller du doc je le ferais (car il est payant pour le télécharger) mais j'ai une copie de l'article que l'on m'a fait passer.

    A noter que l'autre journal régional proche du PCF n'en parle même pas du meeting ni des propos de JL Mélenchon. Peut-être était-il un peu tard pour les publier pour aujourd'hui. Je verrais demain samedi ce qu'il en est...

  7. curtillat dit :

    De la Creuse,bastion de la défense des services publics il ne pouvait arriver qu'une bonne nouvelle.Il ne faudrait pas que ce soit une hirondelle qui se barre vers les pays chauds ! Merci à Gilles s'il peut nous confirmer tout ça.

  8. Michel D. (PG11) dit :

    @51 langue-rouge, @56 Gilles : tout cela est très clair, reçu 5/5
    De toute façon, si le PG ne faisait pas cela, c'est-à-dire avoir une attitude claire vis-à-vis du PC, s'ensuivrait une hémorragie.

    PS [il ne s'agit que d'un post scriptum - par les temps qui courent on ne sait jamais... :-)] : que des interruptions sur ce site aujourd'hui encore !

  9. Thaumasios dit :

    @ Curtillat et les autres
    Je connais déjà la position de Pierre Laurent, qu'évidemment je ne partage pas. Cependant, est-il besoin de rappeler que, oui, on le sait déjà, il n'y a rien de nouveau sous le soleil : certains communistes, notamment dans la direction nationale, sont tentés par les alliances avec la sociale-démocratie ! Wahou ! Quelle nouvelle ! C'est bien pour cela qu'au PG, on essaie de construire un rapport de forces avec la direction nationale du PCF afin d'endiguer ces tentations et de constituer un bloc solide et unitaire de la Gauche de transformation. Les diverses déclarations/contre-déclarations, avancées/reculades de la direction nationale du PCF ne sont que le jeu, somme toute assez attendu, d'une direction politique qui prend la température de l'eau et tente de modifier le rapport de forces comme elle peut. Notre rôle (je veux dire au PG et au NPA) est de leur (dé-)montrer que la ligne sociale-démocrate ne mènera qu'à la destruction de leur parti à plus ou moins long terme et à une débandade généralisée pour les adversaires du capitalisme. Est-ce assez clair ? Par contre, c'est évident, si le PG se retrouve (encore une fois) tout seul à devoir assumer ce rapport de forces, parce que certains au NPA auront voulu se draper dans une pseudo-pureté révolutionnaire, trops heureux d'avoir trouvé un prétexte fumeux, alors oui, il ne faudra pas s'étonner que le changement de cap et de stratégie du PCF mette plus de temps, voire nous mène à la catastrophe, s'il ne se faisait pas.
    Si nous voulons réellement cette révolution par les urnes pour sortir du capitalisme, il va falloir commencer à arrêter de penser à la tronçonneuse…

  10. Gilbert D. dit :

    Incroyable ! Il y a un forum sur le site du PCF. Oui mais modéré a priori. J'ai laissé le message qui suit derrière une interview de Dartigolles, le porte-parole du PCF. On va voir s'ils le publient ou non. Je vous encourage à en faire autant.
    http://www.pcf.fr/spip.php?article3965

    Régionales : Remarques sur le rapport des forces - Gilbert

    @ Éric, d’Évreux

    Non ce n’est pas au NPA de choisir s’il veut rejoindre le Front de gauche. Le NPA est clair. D’une part, il veut participer à une alliance en dehors du PS au premier tour. Le PCF n’a pas encore répondu complètement sur ce point (dans certaines régions il négocie avec le PS).

    D’autre part, au deuxième tour, le NPA jouera le jeu du désistement républicain mais ne participera pas aux exécutifs si les conditions ne sont pas remplies. Autrement dit, il refuse d’être satellisé par le PS pour faire une gestion libérale avec eux ? Est-ce qu’on peut lui reprocher ? Surtout quand on voit où a conduit, pour le PCF, la collaboration avec la social-démocratie en étant minoritaire ?

    Conclusion, c’est le PCF qui a les clefs du camion et c’est à lui de dire s’il veut un Front de gauche élargi au NPA ou au PS (les deux sont incompatibles pour le moment).

    J’espère que les militants de base du PCF vont pousser pour que la direction ne s’allie pas avec le PS. Des alliances à la carte, ce serait une catastrophe pour tous ceux qui veulent voir le PCF rompre avec une social-démocratie qui louche vers le MODEM.

  11. zeff22 dit :

    le texte reproduit dans le post 45, était sur le site de la FASE ce matin vers 8h00 (il n'y était plus à 10h00 ?) et était présenté comme la contribution que le PCF faisait à la réunion de ce jour

  12. Gilbert D. dit :

    @ Thaumasios

    "Par contre, c’est évident, si le PG se retrouve (encore une fois) tout seul à devoir assumer ce rapport de forces, parce que certains au NPA auront voulu se draper dans une pseudo-pureté révolutionnaire, trops heureux d’avoir trouvé un prétexte fumeux, alors oui, il ne faudra pas s’étonner que le changement de cap et de stratégie du PCF mette plus de temps, voire nous mène à la catastrophe, s’il ne se faisait pas.
    Si nous voulons réellement cette révolution par les urnes pour sortir du capitalisme, il va falloir commencer à arrêter de penser à la tronçonneuse…"

    Je me demande qui pense à la tronçonneuse. Explique moi en quoi cette position du NPA (dont je ne fais pas partie, j'avais d'ailleurs condamné l'ultimatum du facteur au PCF lors de la présidentielle), à savoir ne pas vouloir participer à une gestion en position minoritaire par rapport aux socio-démocrates, tout en votant ce qui va dans le bon sens, t'apparait comme "de la pureté révolutionnaire".

    Avant de participer à la désinformation habituelle selon laquelle le NPA refuse de participer à la gestion des affaires, tu devrait lire ceci :
    http://www.politis.fr/Le-megaphone-et-le-cambouis,8332.html

    (au passage, j'ai d'abord trouvé cet article sur Bellaciao, mais comme ces stals sont incapables de donner le lien d'origine, j'ai cherché et trouvé que ça vient de Politis)

  13. Gilbert D. dit :

    @ Thaumasios

    "Par contre, c’est évident, si le PG se retrouve (encore une fois) tout seul à devoir assumer ce rapport de forces, parce que certains au NPA auront voulu se draper dans une pseudo-pureté révolutionnaire, trops heureux d’avoir trouvé un prétexte fumeux, alors oui, il ne faudra pas s’étonner que le changement de cap et de stratégie du PCF mette plus de temps, voire nous mène à la catastrophe, s’il ne se faisait pas.
    Si nous voulons réellement cette révolution par les urnes pour sortir du capitalisme, il va falloir commencer à arrêter de penser à la tronçonneuse…"

    Je me demande qui pense à la tronçonneuse. Explique moi en quoi cette position du NPA (dont je ne fais pas partie, j'avais d'ailleurs condamné l'ultimatum du facteur au PCF lors de la présidentielle), à savoir ne pas vouloir participer à une gestion en position minoritaire par rapport aux socio-démocrates, tout en votant ce qui va dans le bon sens, t'apparait comme "de la pureté révolutionnaire".

    Avant de participer à la désinformation habituelle selon laquelle le NPA refuse de participer à la gestion des affaires, tu devrais lire ceci :
    http://www.politis.fr/Le-megaphone-et-le-cambouis,8332.html

    (au passage, j'ai d'abord trouvé cet article sur Bellaciao, mais comme ces stals sont incapables de donner le lien d'origine, j'ai cherché et trouvé que ça vient de Politis)

  14. Thaumasios dit :

    @ zeff22
    Bon… Eh bien, en tous cas, en ce qui me concerne, et pour des trucs de ce genre, je ne réagis que sur des déclarations officielles… trouvables sur le site du PCF, s'il s'agit d'une position officielle du PCF. Donc, pas la peine de s'emballer sur le mode : "Mais, oui ! Je le savais ! Le train historique de la social-traîtrise a encore frappé et va nous passer dessus ! Haro sur les cocos !", et tutti quanti (c'est de l'italien, si vous voyez ce que je veux dire ;-).

  15. Thaumasios dit :

    @ Gilbert D.
    Je te rappelle que le PG est exactement sur la ligne qui consiste à dire : on ne participe pas aux exécutifs si le rapport de forces et les contenus n'y sont pas…
    Quand je parle de "pseudo-pureté révolutionnaire", c'est à propos d'une certaine attitude qui consiste à refuser de construire ce rapport de forces, parce que cela demande des avancées au fur et à mesure. Et pour que tout soit très très clair : il est hors de question d'aller s'inféoder au PS ! C'est bien pourquoi nous essayons de convaincre les communistes que ce n'est pas la ligne à adopter. Or, pour les convaincre, oui, il faut des arguments et de la patience et non pas des mises au pied du mur, ou des rumeurs, ou des jugements rapides qui ne prennent pas en compte l'état du rapport de forces.

  16. Gilbert D. dit :

    @ Thaumasios

    Parle clairement. Donne des exemples de cette attitude qui consiste à refuser de construire des rapports de force.

    En quoi dire COMME TOI, et rien de plus, qu'il est hors de question d'aller s'inféoder au PS serait une mise au pied du mur ?
    J'arrive pas à savoir si tes interventions ont pour but de débiner le NPA pour une alliance exclusive PG-PCF ou si c'est autre chose. Parce que j'ai le sentiment que tu tapes davantage sur le NPA qui (j'allais dire pour une fois, parce qu'avant ça s'appelait la LCR) a une ligne claire, que sur le PCF qui joue l'embrouille comme d'habitude.

  17. Thaumasios dit :

    @ Gilbert D.
    Si tu savais à quel point les atermoiements de la direction du PC m'énerve au-delà du raisonnable…
    Non, ce que je dis, c'est que tout comme il y a des tentations sociales-démocrates au PCF, il y a des tentations gauchistes au NPA, actuellement. Et que l'on ne me fasse pas de mauvais procès, je ne dis pas que le NPA est un parti gauchiste, je dis que CERTAINS membres du NPA souhaiteraient faire adopter au NPA une position gauchiste.
    Pour un exemple précis, tenter de faire croire que le PG a viré à droite en acceptant de co-organiser les ateliers avec le PS, c'est carrément de l'intox, désolé. (Je mets la fin du communiqué du NPA et le lien en-dessous)
    “ Le PG, notamment, devra cette fois, nous semble-t-il, faire un choix. Comment comprendre son revirement récent, qui le conduit à accepter de participer aux ateliers communs avec le PS ? Nous ne voyons rien dans la définition qu’en donne le PCF qui puisse expliquer ce changement d’approche. Loin d’être des cadres de confrontation, comme les camarades du PG semblent le croire, il s’agit bien, d’après les initiateurs eux-mêmes, de servir de support à l’élaboration de propositions communes à l’ensemble des forces de gauche, incluant évidemment le PS. Faut-il y voir le prélude à un ralliement à des alliances à géométrie variable et à l’union systématique dans la gestion sous direction du PS, y compris en présence du Modem ? Ce serait un tel décalage avec l’orientation défendue jusqu’ici par le PG que nous ne pouvons le croire. ”
    (http://www.npa2009.org/node/13341)
    Donc, je reprends, oui, c'est de l'intox, parce que, encore une fois, ça n'est pas co-organiser avec le PS, c'est devenu un forum de confrontation. Et c'est en tous cas ce que nous voulons en faire, n'en déplaise à la direction du PCF. Personnellement, je serai ravi que le NPA vienne nous filer un coup de main pour foutre sur la gueule du PS publiquement…
    Le refus de construire un rapport de forces, par exemple, c'est donc quand le NPA s'en va comme un prince, nous voue aux gémonies sous prétexte que le PG aurait trahi brutalement, au lieu de venir nous aider à faire que le PCF ne profite pas de ces ateliers pour avancer des billes qui ne nous plairaient pas.
    Sur la question des exécutifs, je trouve que couper court à la discussion en refusant catégoriquement d'y participer s'il y a un quelconque membre du PS, c'est penser en noir et blanc ou lieu (désolé pour le refrain) de penser en termes de rapports de forces. Je rappelle que la ligne du PG, décrite dans son manifeste pour les régionales, consiste à porter la désobéissance civile jusque dans les exécutifs ! Rien, il me semble, qui ne puisse satisfaire le NPA et qu'on ne puisse imposer au PS, s'il est en minorité dans les exécutifs…

  18. Gilbert D. dit :

    "Sur la question des exécutifs, je trouve que couper court à la discussion en refusant catégoriquement d’y participer s’il y a un quelconque membre du PS, c’est penser en noir et blanc ou lieu (désolé pour le refrain) de penser en termes de rapports de forces. Je rappelle que la ligne du PG, décrite dans son manifeste pour les régionales, consiste à porter la désobéissance civile jusque dans les exécutifs ! Rien, il me semble, qui ne puisse satisfaire le NPA et qu’on ne puisse imposer au PS, s’il est en minorité dans les exécutifs…"

    C'est la calomnie ordinaire. J'ai mis un lien plus haut, d'un responsable du NPA en Auvergne, qui montre que quand c'est possible de participer, il participe. Et même qu'il fait le forcing pour que sa voix soit entendue.

    Si ça t'a échappé, je remets le lien :
    http://www.politis.fr/Le-megaphone-et-le-cambouis,8332.html

  19. Thaumasios dit :

    C'est exactement pour cela que je parle de CERTAINS au NPA.
    Je connais énormément de militants du NPA (qui sont par ailleurs carrément devenus des copains) et qui sont sur la même ligne ! Ligne que je partage et qui va, je le souhaite, prévaloir au sein du NPA.
    Tout comme je souhaite ardemment que ce soit la ligne FdG qui prévale au sein du PC. Tu vois pas de quoi avaler des vipères…
    Par contre, s'il est obligé de faire le forcing, c'est bien que la position d'ensemble du NPA n'est pas si claire. Tout comme celle du PCF, oui, je sais. Résultat : c'est ensemble qu'on doit construire et entretenir un rapport de forces qui fera prévaloir cette ligne qui nous semble la bonne.

  20. Gilles dit :

    @Thaumasios

    Le problème des ateliers c'est que la position du PG démocratiquement et collectivement débattue et décidée était de ne pas participer ni de coorganiser des ateliers du PCF dans lesquels le PS serait invités et présents. Ce n'est ce que tu fais dire à disant qu'il n'a jamais été décidé de coorganisé des ateliers avec le PS. Le BN de notre parti sans consulter les adhérents a décidé à la dernière minute le vendredi soir (la veille du premier atelier à Marseille et à Grenoble) et à publier un comuniqué le samedi en fin d'après midi alors que les ateliers avaient déja débuté et que des membres du PG participaient ! Trouves-tu cela normal et très démocratique ?
    Ensuite la ligne du PCF a évolué mais contrairement à ce qui le comuniqué du PG du samedi 10 octobre, le PCF parle de plateforme partagée, de front de gauche dicté et borné par le travail de ces ateliers (ambiguité non ? on n'y met pas le NPA, LO etc... parce qu'il ne participent pas aux travaux des ateliers mais on intégre le PS présent), puis la Secrétaire nationale du PC parle de s'allier avec le PS dans les régions, on passe de fusions démocratiques ou techniques à alliances sur des plateformes partagées en vue de cogérer les exécutifs. Je les ai pas révés moi ces choses là !

    Jean-Luc Mélenchon a tenu des propos très fermes et clairs vis à vis des camarades communistes lors de son meeting en Creuse. Pas de PG dans les ateliers entraine confusion etc... voir ce que j'ai posté plus haut...

    Donc, je pense qu'il y a divergeance à la direction de notre parti ou alors...

  21. Gilles dit :

    @ Thaumasios

    J'ai eu des échos comme quoi il ya quelque divergeance à la direction de notre parti le PG et ce que Jean-Luc Mélenchon a dit en Creuse est divergeante du communiqué du 10 octobre. De nombreux comités, coordination départementale ou régionales font preuve d'un grand travail unitaire qui totalement divergeant avec certains qui participent aux ateliers. Il y un front unitaire de l'autre Gauche dans leur démarche (voir les communiqués ou déclarations des PG d'aquitaine, du PG de l'Hérault avec les autres composantes de l'autre gauche, ceux de Bretagne avec les CUAL etc...

  22. Gilles dit :

    @toutes et tous

    Le PS manoeuvre et va réunir la Gauche.

    Lisez bien les propos de P. Laurent du PCF à ce sujet et informez-vous ci-après de la réponse de JL Mélenchon à Aubry.
    Le PS va réunir la gauche

    http://www.francesoir.fr/politique/2009/10/16/parti-socialiste.html

    Actu France Soir / Service Politique, le vendredi 16 octobre 2009 à 09:39
    Martine Aubry / © AFP

    Rassemblant samedi à Paris la plupart de ses partenaires de gauche sur l’emploi, le Parti socialiste souhaite marquer une « étape dans la construction de la maison commune ». Mais son initiative suscite de sérieuses réserves.
    Martine Aubry l’a appelée de ses vœux et l’a obtenue. La journée de samedi devrait bel et bien, comme l’observe Alain Vidalies, secrétaire national du PS (emploi et travail), marquer une « étape dans la construction de la maison commune » souhaitée par la première secrétaire. La lettre que cette dernière avait écrite aux partis de gauche le 7 juillet dernier a été suivie d’effet.
    Au lendemain de la défaite aux européennes d’un Parti socialiste talonné par Europe écologie, Martine Aubry avait défini l’objectif d’élaborer « un projet commun de la gauche en 2012 » et une « stratégie électorale ».
    Après un démarrage plutôt incertain et poussif, les signes de rapprochement semblent s’être multipliés, comme la présence de la Verte Cécile Duflot et de Jean-Pierre Chevènement (Mouvement républicain et citoyen, MRC) à La Rochelle, ou de Martine Aubry à la Fête de L’Humanité.

    Des discussions de samedi, le PS espère, selon Alain Vidalies, « que naîtront des propositions communes ou voisines ». Deux autres réunions, consacrées au développement durable et aux services publics, devraient suivre.
    A cinq mois des régionales, la journée réunira des responsables syndicaux et socialistes, avant un débat avec Claude Bartolone (PS), Jean-Vincent Placé (Verts), Pierre Laurent (PCF), Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) et Patrick Quinqueton (MRC), puis un discours de clôture de Martine Aubry.
    Pas de « projet commun clair »
    Cependant, les critiques fusent. Pour les Verts, à en croire leur secrétaire national adjoint, « ce n’est pas une réunion de construction d’une architecture politique ni même une réunion d’alliances », même si « peut-être, certains ont une arrière-pensée tactico-électorale ».
    Pierre Laurent, pour le PCF, juge de son côté « important que la gauche travaille au projet sans parler des primaires ou des alliances avec le Modem ». Mais s’agissant de la « maison commune », il rétorque aussitôt : « On n’en est pas là. La gauche saura se rassembler au 2e tour des régionales pour battre la droite, mais ça ne fait pas le projet commun clair qui mobilisera la gauche » en 2012.
    Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national PRG, relève pour sa part que « les appels à l’unité n’ont pas toujours été très féconds »… Enfin, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, qui a préféré décliner l’invitation de Martine Aubry, n’hésite pas à confier qu’il « sent le double jeu » dans l’appel de la première secrétaire.

  23. Thaumasios dit :

    @Gilles
    Désolé, mais je ne vois pas de réelles divergences.
    Les mots ne sont pas les mêmes, mais le fond demeure : il n'y aura pas de plate-formes partagées avec la sociale-démocratie…
    Et en ce qui concerne les "échos", je préfère habituellement des déclarations vérifiables.
    @ tous
    C'était le dernier post avant extinction (provisoire) : je retourne bosser.
    Bonne soirée à tous.

  24. Gilles dit :

    @ toutes et tous
    La gauche radicale fera-t-elle front commun aux régionales?
    Par Tefy Andriamanana, publié le 15/10/2009 10:13 - mis à jour le 16/10/2009 12:20

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    AFP PHOTO/JOEL SAGET

    Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon, le 16 septembre 2006 à la Fête de l'Humanité.

    Des représentants du NPA, du Parti de Gauche et du PCF se réuniront vendredi à Paris pour discuter d'éventuelles listes communes aux régionales. Mais le NPA et le PCF hésitent encore sur l'attitude à adopter face au PS.

    La réunion de ce vendredi "va être passionnante". C'est Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche, qui le dit. Des représentants du NPA, du Parti de Gauche et du PCF, entre autres, discuteront à Paris au siège des "Alternatifs" d'éventuelles listes communes pour les régionales de mars. "Les choses avancent bien" assurait mardi en conférence de presse le député européen se qualifiant d'"optimiste de service". Une première réunion de ce type avait eu lieu le 28 septembre, une deuxième le 7 octobre.

    L'optimisme de Jean-Luc Mélenchon n'est pas partagé par tous. "On n'a pas avancé" depuis les précédentes réunions, juge Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, interrogé par LEXPRESS.fr. "Pour le moment, on n'a pas dégagé de manière claire les objectifs politiques qui permettront l'union aux Régionales".

    Le PCF dénonce "l'attitude très solitaire du NPA"

    Le PCF et le NPA se rejettent mutuellement la responsabilité du blocage. Pierre Laurent dénonce l'"attitude très solitaire du NPA". "Face à Sarkozy, il faut le rassemblement le plus large possible", réplique-t-il. La position du NPA repose, selon lui, "sur une idée que nous ne partageons pas: l'impossibilité de constituer majorité à gauche" avec le PS.

    Pierre-François Grond, membre de l'exécutif du parti, qualifie de "plaisanteries" les attaques de Pierre Laurent. "Ce sont plutôt eux les solitaires", répond le dirigeant. "Toutes les formations sont disponibles pour l'union sauf le PCF", affirme-t-il. Il rappelle que le NPA est pour pour "l'union de la gauche radicale" au premier tour et des "fusions démocratiques" des listes avec le PS et les écologistes au second "pour faire barrage à la droite".

    Une stratégie claire que ne partagent pas les communistes, selon lui. Le cadre du NPA estime que "le PCF négocie de son côté avec le PS". Il pointe également du doigt les majorités PS-PCF-MoDem dans certaines municipalités, le MoDem étant considéré comme "un parti de droite" pour le NPA.

    "Toutes les formations sont disponibles pour l'union sauf le PCF" (NPA)

    Sur l'attitude aux sein des Conseils régionaux, Pierre-François Grond affirme que les élus NPA resteront "indépendants" au sein des assemblées. "Si un budget est bon, on le votera sinon non", déclare-t-il. Il écarte également tout demande de vices-présidences en cas de victoire de la gauche: "On n'a pas besoin de strapontins pour faire avancer les choses", prenant l'exemple de la gratuité des transports publics pour les chômeurs en Midi-Pyrénées. "Notre ligne, c'est de faire dans les institutions ce qu'on fait dans la rue", note-t-il.

    Son de cloche un peu différent au PCF. Au second tour, Pierre Laurent souhaite "travailler sans ambiguïtés" avec le PS et affirme que le PCF "réclamera sa juste place" au sein des exécutifs en cas de victoire en demandant des vice-présidences. Le parti devrait arrêter sa ligne définitive le 24 octobre.

    "Ceux qui ont les yeux rivés sur 2012 conduisent à la guerre des égos" (PCF)

    Et après les régionales, objectif 2012? "Prenons les échéances les unes après les autres", commente Pierre Laurent. "Il y a une dynamique naissante. Il prévient: "Ceux qui ont les yeux rivés sur 2012 conduisent à la guerre des égos". Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, est prévenu.

    Pierre-François Grond se méfie aussi des prévisions hasardeuses. "Si l'unité tient le cap à travers ces régionales, on pourra continuer après", dit-il. "Mais on ne va pas tirer des plans sur la comète", souligne-t-il.

    Les différentes tentatives d'union de la gauche radicale ont toutes échouées depuis 2007. Elle n'a pas pu présenter une candidature unique aux Présidentielles et les listes aux européennes étaient partagés entre celles du PCF et Parti de Gauche (6,05%) et celles du NPA (4,98%) sans oublier celles de Lutte Ouvrière (1,2%).

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    En supplément
    Site - Régionales : Mélenchon, "l'optimiste de service" quant à l'unité à gauche, Régionales : Mélenchon, "l'optimiste de service" quant à l'unité à gauche
    Article - Le défi
    Article - NPA: "L'emploi et l'écologie sont nos principaux chantiers"
    Article - Besancenot et le NPA agacent aussi FO
    Article - Pour Besancenot, les "grandes manoeuvres commencent"
    Article - Besancenot tend la main au PCF
    Vidéo - Besancenot pour un parti anticapitaliste européen

    Article - PCF: "Arrêter l'éparpillement des voix de la gauche"
    Blog - Mélenchon fait patte de velours
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    brunii - 16/10/2009 17:40:42

    pour tous ces messieurs qui nous prennent surtout pour des imbéciles, être elu c'est bon et cela permet de tremper les doigts dans la confiture et d'accéder au porte-monnaie.

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    PMP132 - 16/10/2009 17:07:28

    Bravo demain c'est le grand soir et après demain on rase gratis. Aleez NPA, PC, Partie de gauche, Lutte ouvriére vous ne rassemblez que 10% de la population et vous continuez à pensez que les 90% restant sont des idiots, crédules, ignards etc etc Pensez aux 120 millions de morts des goulags de l'ex-urss, des 30 à 50 millions de merts du gand saut de Mao et donnez nous un seul pays qui soit devenu d'une de vos nonbreuses tendances politiques d'une manière démocratique, CUBA? La COREE DU NORD? Même le régime communiste de chine c'est vite mis à l'économie de marché une fois Mao mort. Voici des exemples précis à la fin de la 2ème guerre mondiale l'Allemagne est divisée en deux vouyez le résultat de tant d'années de communisme et même la capital BERLIN avec ce mur deux économies differentes dans une seul ville et vous avez vu le résultat! 26 pays ont ratifiés le traite de Lisbonne mais non c'est vous qui avez encore raison! La dictature commence toujours avec de tels propos

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    charboule80 - 16/10/2009 17:03:57

    la gauche radicale avec le PCF fait 13% et elle veut dicter sa loi au PS............. Besancenot est anti tout, mais pro anarchistes qui cassent tout sur leur passage Faut pas réver debout les gars, c'est pa!

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    gegeclermont - 16/10/2009 16:05:44

    De toute façon, c'est du 5% environ, alors, ils ne pèsent rien sauf pour les magouilleurs politiques qui veulent que s'entendent des gauchistes avec des centristes pour faire de l'anti-sarkozysme > beau programme pour les français !

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    chantal74960 - 16/10/2009 14:19:29

    Allez Olivier, un bon et beau geste, le rassemblement, faute de quoi nous allons nous aussi, quitter le NPA. Luttons tous ensemble contre cette droite, tes lecteurs comptent sur toi.

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    merci - 16/10/2009 13:53:45

    on sent bien qu avec ce regroupement la france est sauvee depuis le temps qu ils nous ont vole avec toutes leurs mesures de m****

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    CAVALIER - 16/10/2009 13:42:04

    La vrai gauche, celle qui refuse le traité de Lisbonne, celle qui veut gérer les choses pour le bien commun, c'est a dire qui est pour des régulations fermes du libéralisme pour profiter de ses bienfaits et freiner ses dérives nuisibles, doit pour se compter se regrouper sur des listes communes. Il faut faire cesser la cacophonie, envoyer des messages clairs pour détourner l'opinion de l'amalgame honteux relayé sans cesse par les médias sur le thème, droite ou gauche c'est pareil. Non ce n'est pas pareil! Si la cacophonie continue les électeurs populaires désorientés vont recommencer à voter n'importe quoi (Le Pen, Bayrou...voire même pour les plus crédules Sarkozy!) au lieu de se reporter naturellement là ou est leur intérêt....c'est à dire la liste la plus à gauche possible!

  25. euh @gilles 74

    sourcer c'est bien...

    Déclaration de François Asensi, député de Seine-Saint-Denis

    Alors que 17 pays en Europe ont un mode de scrutin pour les élections législatives qui laisse une place importante à la proportionnelle, la France, comme la Grande Bretagne, maintient un système électoral majoritaire, véritable machine de guerre contre le pluralisme.

    Juge et parti, le parti majoritaire modifie à son avantage la carte électorale française en préservant un mode de scrutin qui lui bénéficie déjà largement. L’UMP se permet de bafouer le principe constitutionnel d’égalité entre les citoyens et repousse une nouvelle fois la perspective d’un véritable pluralisme démocratique.

    La Seine-Saint-Denis : l’exemple d’un découpage électoral partial
    En Seine-Saint-Denis, le choix de rayer de la carte la circonscription Aubervilliers/La Courneuve, historique pour les communistes, participe d’un processus qui affaiblit la représentation des classes populaires à l’Assemblée nationale.

    Le rattachement de La Courneuve à la circonscription de Blanc-Mesnil, au terme d’un accord passé entre la secrétaire nationale du PCF et le secrétaire d’Etat Monsieur Marleix est inacceptable. S’il conforte a priori la circonscription de Marie-George Buffet, il affaiblira néanmoins globalement l’influence des communistes déjà très diminuée en Seine-Saint-Denis.

    Ce découpage, je le déplore et le conteste. Disant cela, je pense aux militants d’Aubervilliers et de la Courneuve et à leur objectif de reconquête d’Aubervilliers et de la circonscription. Je pense également aux militants de Drancy et de Bobigny qui par ce découpage avec l’intégration du Bourget voient leur circonscription marquée plus encore à droite. Je pense enfin aux élus communistes de Plaine-Commune qui seront en difficulté à cause de cette nouvelle donne politique, avec le recentrage de La Courneuve sur le pôle du Bourget.

    Cet accord, fondé sur un instantané politique évacue l’évolution sociologique du département, nie l’héritage communiste en Seine-Saint-Denis. En voulant figer une situation politique, il n’envisage aucune perspective de reconquête, avec les forces de transformation sociale.

    Le mode de scrutin majoritaire : une arme contre le pluralisme.
    Il est clair, à mes yeux, qu’aucun périmètre de circonscription ne peut assurer de façon pérenne l’élection d’un député communiste dans le cadre d’un scrutin majoritaire à deux tours.

    Il faut combattre avec détermination et constance ce mode de scrutin et le remplacer par un nouveau mode de scrutin promouvant le pluralisme et contenant une part de proportionnelle suffisante.

    C’est ainsi que nous pourrons dépasser un bipartisme réducteur uniformisant, qui nourrit aujourd’hui l’abstention, singulièrement des milieux populaires et qui ne fait que décourager les aspirations à dépasser le capitalisme.

    http://www.francoisasensi.com/733/modification-de-la-carte-electorale-par-le-gouvernement-declaration-de-francois-asensi-depute-de-seine-saint-denis/

    J'ai le même gout déguelasse dans la bouche qu'au moment de la préparation de la présidentielle de 2007...

    Un vieux gout de machine à perdre en marche...

  26. VERGNES dit :

    Le vilain petit canard NPA, exigeait un accord durable pour participer au FdG Européen.
    A l'époque nombreux sont ceux qui ont qualifié cette exigence comme prétexte à refuser l'unité. Il s'en est suivi une campagne de dénigrement sur le caractère sectaire du NPA, et Mélenchon en faisait un petit couplet dans chacun de ses meetings, et Picquet ,l'otage volontaire, jouait à merveille son rôle de caution victimaire du sectarisme du NPA.

    Qualifier le NPA de sectaire avait pour effet miroir de labelliser le caractère unitaire du FdG. Raisonnement simpliste, puisque l'autre est sectaire, c'est donc que moi je suis unitaire.

    Unitaire ? mais sur quoi? avec qui ? pour aller où? pour quel projet alternatif?

    Et bien oui le PC est unitaire! Unitaire avec ceux, en fonction des modes de scrutin, qui peuvent lui faire conserver des élus. Ceci n'est pas un grand scoop,

    Le NPA ne confond pas unité électoraliste et unité programmatique (sur les points essentiels et clivant avec le capitalisme et la sociale démocratie). Ce qui évite de théoriser sur la "révolution par les urnes". Concept qui a été la première fracture entre socialistes au début du 20 éme siècle et qui a présidé à la création du Parti Communiste...et au début de la dérive du PS que l'on connaît actuellement.

    Le NPA savait la partition que jouerait le PC pour les Régionales, inutile d'être un grand spécialiste de la politique pour l'avoir prédit, il suffit de connaitre un minimum l'histoire du mouvement ouvrier et de la trajectoire des organisations qui le composent. Et Jean-Luc Mélenchon, lui, est trés au fait de cela. Il ne pouvait ignorer la tournure que prendrait les choses.

    Le vilain petit canard NPA avait raison (c'était pas compliqué) et tous ceux qui l'ont traité de sectaire devraient être les premiers à le reconnaître et à en tirer les conséquences.
    Car le plus important n'est pas de savoir qui avait raison mais qu'il est temps de rattraper le temps ainsi perdu dans la construction d'une gauche radicale indépendante du PS au travers des luttes pour qu'elles trouvent un prolongement sans ambiguïté dans les urnes.

    On ne peut à la fois se déclarer indépendant programmatiquement du PS et dans le même temps dépendre du PS pour obtenir quelques sièges ou strapontins d'élus.
    C'est un minimum de cohérence politique,de respect et de crédibilité vis à vis de ceux à qui l'on s'adresse.

    Et je m'adresse à tous les militants du PG qui ne connaissent le NPA que par presse ou déclarations interposées à rencontrer des militants du NPA, pour qu'ils se rendent compte par eux-mêmes que le petit canard n'est pas si vilain que cela et que bien souvent nous disons la même chose.

  27. VERGNES dit :

    Contribution du NPA à la rencontre nationale du 16 octobre

    Au bout de trois semaines de discussions positives, nous souhaitons apporter notre contribution à l'approfondissement du travail unitaire engagé. Il s'agit à notre sens de mettre en place un cadre politique national permettant une présentation de liste de premier tour sur l'ensemble du territoire à partir d'une analyse politique des enjeux nationaux et régionaux du scrutin. Ce texte vise à faire connaître l'éclairage du NPA sur les questions posées dans nos réunions et qui n'ont pas toutes trouvé à ce stade de réponse commune. Comme nous l'avions proposé à la fin de la précédente réunion, chaque composante doit pouvoir contribuer à la réflexion commune sur programme et alliance. Voilà donc ce que le NPA propose à la discussion. Il va de soi que les propositions ci-après ne sont bien évidemment pas globalement à prendre ou à laisser.

    Programmes et alliances sont deux questions liées. On peut faire front pour battre un adversaire, la droite, dans la rue et dans les urnes. Mais pour sceller une alliance susceptible de mettre en œuvre une politique, il faut un accord programmatique sur des bases solides, alternative à toutes les politiques de droite et aux politiques social libérales. Un programme inédit et ambitieux sur le plan social et écologique.

    La recomposition rose/orange/verte au centre qui s'affirme n'est pas le simple fait d'un pragmatisme électoral. C'est le fruit d'un rapprochement programmatique basé sur l'idée qu'il existe une possibilité de gérer le système en le tempérant sur le plan social et écologique. A ce premier choix, il faut en opposer un autre : l'alliance de la gauche radicale, de « l'autre gauche », c'est à dire le bloc des anticapitalistes, des révolutionnaires et des antilibéraux. Il existe une base commune possible à cela. Cette base n'est pas tout le programme de chacune et chacun de nos mouvements. Ce programme part des aspirations de celles et ceux qui ne veulent pas subir les conséquences de la triple crise économique, sociale et écologique que connaît le capitalisme du XXIe siècle, de celles et ceux qui veulent inventer une démocratie directe et vivante qui ne s'arrête pas aux portes des entreprises et des quartiers populaires, de celle et ceux qui luttent au quotidien. Contre le chômage et les licenciements, contre les privatisations, pour la défense du pouvoir d'achat, la réduction du temps de travail, le droit à la sécu et à la retraite, pour un plan ambitieux de reconversion écologique, la mise en place d'un grand service public de l'énergie, contre toutes les formes de discrimination et d'oppression.... Et ce programme trouve sa traduction à l'échelle des conseils régionaux, sans toutefois se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et légal.

    Ce programme est la base des listes que nous entendons constituer dans les 21 régions. Nous nous engageons à le défendre dans les conseils régionaux et à le mettre en œuvre partout où le rapport de forces le permettra. Mais nous ne sommes pas prêts à brader nos idéaux, à tourner le dos aux aspirations populaires, à nos responsabilités d'écologistes radicaux, dans un gouvernement de région dirigé par le PS tel qu’il est. Nous voulons être libres de nos votes. On ne peut pas allier, sauf à se renier, ceux qui subventionnent les lycées privées, les boites qui licencient et ceux qui veulent mobiliser les fonds publics dans l'intérêt des salariés et de la population, ceux qui veulent gérer le système et ceux qui veulent rompre. Le programme des socialistes et de plus en plus proche de celui du Modem et de plus en plus éloigné des aspirations populaires, d'un programme 100 % gauche.

    En 2004, les socialistes ont annoncé que les 20 régions sur 21 régions métropolitaines qu'ils dirigeaient seraient un rempart pour protéger les populations contre la droite. La pratique a démontré que c'est loin d'être le cas. Il faut une autre politique, alternative aux gestions social-libérales des régions.

    Ces élections ont donc bien un double enjeu, national et régional. National car dans cette dernière échéance majeure avant 2012, il s’agit de faire naître une dynamique politique qui combatte résolument les mesures réactionnaires de Sarkozy et qui offre un projet réellement alternatif, en rupture avec les politiques d’accompagnement du système. Seule l’émergence d’un rassemblement de la gauche radicale pourra susciter espoir, dynamique et contribuer aux victoires de demain dont nous avons tant besoin.

    Ce sont ces raisons fondamentales qui justifient que nous tournions le dos à toute alliance de premier tour avec le PS. Et c'est l'urgence sociale et écologique qui impose la clarté, la lisibilité de notre accord à l'échelle nationale. Donc un accord national et pas un accord à géométrie variable.

    Sans hésiter, nous ferons tout pour battre les listes soutenues par Sarkozy et nous voulons utiliser la loi électorale telle qu'elle est pour obtenir un nombre d'élus qui correspond à la proportion de la population que nous représentons. Ainsi nous prenons notre part dans la défaite nécessaire du pouvoir central et nous permettons à nos électeurs du premier tout de revoter pour nous au second.

    C'est pourquoi nous sommes prêts à envisager des fusions « démocratiques » ou « techniques » selon les dénominations.

    Évidemment, même démocratique/technique, c'est un geste politique. Et là dessus, nous avons une ligne de conduite :

    * nous pouvons fusionner avec les forces de gauche avec lesquelles nous proposons l'unité dans la rue, face à la droite aux élections. Ce qui inclut le PS et ce qui exclut le Modem.
    * avec le PS, la seule fusion possible, c'est une fusion pour battre la droite, assurer la représentation proportionnelle des rapports de force issus du premier tour et pas une fusion sur une base programmatique commune introuvable.


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