07oct 09

Dans cette note je parle d’une élection législative partielle dans les Yvelines. «L’autre gauche» y part groupée autour de la candidature de François Delapierre. Ensemble, le Front de Gauche et le NPA soutiennent le même candidat. Mais cette élection pose un sévère problème de vie démocratique. Délais de campagne grossièrement raccourcis, embrouille d’identité politique des candidats et couvercle de plomb médiatique contre tous ceux qui ne sont pas les candidats officiels sont le lot quotidien. Et c’est devenu dorénavant monnaie courante.

 
 
 
TUYAU DE POELE
Je lis dans le journal le Figaro que le « Nouveau Centre » du ministre de la défense en exercice, «lâche» David Douillet pour l’élection partielle qui aura lieu les deux prochains week end dans la douzième circonscription des Yvelines. Au motif qu’il s’agit "d’un parachuté de l’Etat major parisien de L’UMP". Le Nouveau Centre, Sarkozistes de choc, appelle donc à voter pour le centriste du Modem. Lequel candidat Modem est le premier adjoint du maire socialiste de Poissy. Lequel maire est candidat pour le Parti socialiste, évidemment avec l’appui de sa section locale. Laquelle est composée d’une majorité de militants acquis à Benoit Hamon. Lesquels siègent au conseil municipal, secrétaire de section en tête et votent sans blémir avec leurs nouveaux amis du centre. Lesquels ont aussi dans leur rang l'adjoint aux affaires économiques. Lequel leur a proposé de voter toutes les dérogations au travail du dimanche demandées par le patronat local, non seulement dans les commerces mais aussi dans l'industrie. Lesquelles furent votées par les nouveaux compères centristes et socialistes, avec l'amicale participation des élus de l'opposition UMP. Lesquels laissèrent les trois communistes seuls pour voter contre. Lesquels communistes purent constater que le maximum de courage manifesté par le secrétaire de la section socialiste, membre de la "goche du parti" fut de s'abstenir. Lequel doit être heureux de lire dans une interview de Benoit Hamon, qui dénonce par ailleurs mes "postures", que sans son intervention, et celle de son courant, le PS aurait déjà choisi l’alliance avec le Centre. C’est dire où en est ce Parti ! Et vu de près on voit que c’est encore pire. C’est à dire totalement confus. Quel socialiste sur place, en votant pour le candidat maire socialiste, partisan du travail le dimanche, allié au Modem soutenu par le Nouveau Centre sarkoziste dans sa propre commune, fait-il autre chose que de servir la soupe à des combines qui embrouillent le sens de tous les votes ? La routine du prétendu «vote utile socialiste» dans cette circonscription est une collaboration active à la dilution de la gauche. De l’autre côté de ce tuyau de poêle qui traverse le bureau du ministre de la Défense et charrie la fumée du socialo-centrisme de gauche sur le tableau de la bataille contre l’UMP, il y a le candidat du Front de Gauche. Il s’agit de François Delapierre. Lequel est soutenu évidemment par les trois partis actuels du Front de Gauche, Parti de Gauche dont il est le délégué général, Parti Communiste qui présente la jeune suppléante, et bien sûr la Gauche Unitaire. Mais il y a davantage, comme je l’ai dit. Il y a le soutien d’Olivier Besancenot et du NPA. C’est la première fois que cette configuration est réunie dans une élection législative. Sur le terrain nos amis se sont donc jetés à corps perdus dans la bataille. Comme d’habitude les « observateurs », éthiques et indépendants, ont décidé que le centre d’intérêt de cette élection ce n’est pas l’unité de l’autre gauche mais la présence du judoka David Douillet et du Vert Alain Lipietz. Sans oublier le socialiste dont les liens avec le candidat centriste ne sont expliqués nulle part. A partir de quoi notre candidat n’accède à aucun média ! Fermez le ban. Comme il n’y a que trois semaines de campagne, on devine quelle épreuve physique et psychologique est cette campagne. Le pire est évidemment le court délai de campagne. Comment couvrir un territoire si étendu, des cités si nombreuses, des usines si oppressées par la peur du lendemain et les cadences en accordéon ? De toutes parts la rescousse militante se dispose pour donner le coup de main. Mais ça ne suffit pas. Il faut donc que mes lecteurs s’y mettent, si cette sorte de candidature leur convient et s’ils souhaitent lui voir faire le meilleur résultat possible. Chacun peut y contribuer avec son propre carnet d’adresses électroniques et listes de diffusion. On peut sourire. Vu de loin. Vu de près chaque voix compte, surtout dans une élection partielle où l’abstention est traditionnellement importante. Mais surtout il faut comprendre que la seule prise de conscience qu’il y a une élection est un enjeu. Et l’autre enjeu est de faire connaitre notre candidature de gauche rassemblée.
BREF ET CONFINE
Les délais d’organisation d’une élection partielle sont certes très variables. Considérablement variables. Mais la tendance lourde est à la brièveté. Jusqu'à l’extrême. Pour une cantonale partielle en Gironde, le préfet a non seulement estimé que c’était jouable en plein mois de juillet mais que cinq jours de délai entre l’annonce de la date des deux tours et le dépôt des candidatures c’était convenable. Il restait somptueusement dix jours de campagne, dimanche compris. Ceux qui savent comment se déroule une élection comprennent que, dans les faits, cela signifia tout juste deux ou trois jours pour préparer la profession de foi, les bulletins de vote et à peine davantage pour l’unique tract distribuable dans ce calendrier. On me fit venir sur place. Non pour y faire quoique ce soit de significatif, comme un meeting ou autre chose de ce style qui permet de faire circuler de bouche à oreille un argumentaire de campagne, car dans un tel délai rien n’était jouable. Il s’agissait seulement de tacher d’avoir un peu de médias pour notre candidat du Front de Gauche. Ce qui fut fait. Je pourrai donner de nombreux exemples de cette sorte. J’interprète cette situation dans le cadre du rabougrissement de la démocratie qui est la caractéristique de notre temps, en lien avec le modèle économique dominant qui est très réfractaire aux pratiques citoyennes. Cette tendance s’observe dans le détail. J’ai connu l’époque où l’on affichait beaucoup. C’était un mode ordinaire d’expression politique. Où est-ce possible encore ? Certes l’espace public est saturé d’informations commerciales et publicitaires. Mais où coller nos messages ? Comptez les panneaux disponibles… C’est moins que peau de chagrin. Qui tente d’en sortir à la sauvage prend des risques. Souvent les poursuites judiciaire ne tardent pas. On verra le moment venu ce que nous aurons décidé de dire à propos des plaintes dont nous avons fait l’objet à l’issue de la campagne des européennes. Pour ce qui concerne la distribution des tracts, ce n’est guère mieux. Tous les lieux publics où l’on peut pourtant se promener avec des déguisements vestimentaires de propagande religieuse sont cependant strictement interdits à l’expression politique. De même pour tous les centres commerciaux qui sont l’équivalent moderne de l’ancienne place du marché. Restent donc les marchés. C'est-à-dire, à peu près rien. Ou seulement quelque chose de très socialement typé. Aux portes des entreprises c’est tout juste jouable. Les grilles et tourniquets repoussent les distributeurs de tracts à l’extrême limite de l’accessibilité, parfois sur la chaussée et le plus souvent sous la pression inamicale des vigiles de l’entreprise. Au pied des immeubles, la situation ne s’améliore pas. Digicodes et autres vaines barrières paranoïaques rejettent tout le monde à l’extérieur, loin des boites aux lettres et des portes auxquelles frapper. Seuls les «imprimés sans adresse» de la publicité commerciale passent. On doit donc se débrouiller. Passe-partout et ruses variées desserrent un peu l’étau du silence forcé. Reste la presse. Encore faut-il qu’il y en ait une qui s’occupe du «local». Et, si elle existe, encore faut-il qu’elle soit un tant soit peu équitable. On se souvient de notre élimination de tous les plateaux de France Trois pendant les européennes. Qui a vu comment Jacques Généreux a été rayé de la carte, pendant la totalité de la durée de la campagne européenne par le journal «Ouest France», monopole de presse du grand ouest, catholique et anti communiste viscéral, a une idée de ce qu’est la réalité du pluralisme sous les dehors doucereux du bla-bla à propos de l’indépendance qui sont les refrains hypocrites de ces organes. «L’indépendance» dans ce cas est le droit pour ces derniers de nier l’existence de ceux qui ne sont pas jugés dignes du droit à l’expression par eux. Il faut bien avouer que toute colère est vaine à ce sujet. Le rapport de force est totalement déséquilibré. On ne peut qu’attendre en soupirant d’en être débarrassé par la dure loi du marché et du fric dont ils sont tous les zélés défenseurs. Nous ne disposons donc que d’internet, nos sites, nos blogs et nos listes de diffusion pour nous exprimer. Et notre inusable patience et opiniâtreté à courir sur les franges accessibles des espaces interdits. Je crains que cela ne dure pas. La tendance qui nous a expulsé des portes d’usine, des espaces publics, des cages d’escaliers, et du journal local avance déjà sa main invisible vers notre gorge électronique.
RETOUR AU SCENARIO
J’en reviens à notre campagne dans les Yvelines. François Delapierre explique, argumente, distribue, frappe aux portes. Mais la chape du silence médiatique l’écrase. Il ne peut couvrir le terrain qu’un seul passage télé des autres candidats sature à plein. Quand il fait des communiqués sur les dossiers de la circonscription rien ne passe. Pourquoi le journal « le Parisien » boycotte-il, avec cette férocité, son combat ? Pourquoi ? France Trois c’est plus classique. On connait l’argument que sert la hiérarchie de la chaine : «on se réfère à l’élection précédente et vous n’y étiez pas». Bien sûr ce raisonnement est un attrappe nigaud. Je le sais: je me suis fais attraper. On m'a fait le coup pendant les européennes. Premier temps, on me dit : «ce sont les députés sortants» que nous invitons. Deuxième temps ce sont "les partis sortants". Dans ces conditions le directeur de cabinet de Le Pen, fut invité sur le plateau du débat final de l'élection européenne, et pas moi. Pour m’endormir et faire taire ma protestation, on me promit un passage en "plateau direct" le soir de mon meeting de clôture à Toulouse. J’ai eu la sottise de croire à la bonne foi de mes interlocuteurs. Car le soir venu, deux surprises. D’abord la diffusion était limitée à la seule Haute Garonne. Ensuite « l’interview » fut consacrée à me demander mon avis sur une entreprise qui recyclait les déchets de moteurs d’avions grâce au l’aide d’un fonds européen ! «  Alors ! Vous voyez ! Vous qui êtes contre l’Europe ! Vous voyez que l’Europe fait de bonnes choses », s’est exclamé en pleine épectase le lecteur de prompteur avec l’air épanoui qu’ont cette sorte de joyeux drilles quand ils pensent avoir trouvé la question qui tue. « Qu’avez-vous à dire contre ce projet ? » insiste le ravi. Le temps de faire justice de « vous êtes contre l’Europe » et de donner mon avis sur leur « reportage », l’interview était terminée. Evidemment un tel « service public » ne peut pas être défendu. Je ne le défends pas. J’ai été plus souvent interrogé, et de façon mille fois plus honnête et respectueuse de mon point de vue comme de ma dignité, par les télés privées de Toulouse et Montpellier que par ces soi-disant serviteurs du service public. Donc, là, dans les Yvelines, on recommence le même film. Puisque François Delapierre n’était pas candidat la dernière fois, puisque le Front de Gauche n’existait pas aux précédentes législatives, « bla bla bla », pas de droit à l'image ni à la citation. Et quand on insiste, on nous réplique : «de toute façon les communistes ont fait deux pour cent la dernière fois». Bien sûr ces raisonnements n’ont aucune valeur et il n’est même pas sûr que ceux qui les énoncent y croient eux-mêmes. D’ailleurs si on regarde la série des cinq partielles qui ont eu lieu dans le département des Yvelines, toutes menées sous la bannière du Front de gauche, avec candidature PCF-PG dans tous les cas, on voit que le score multiplie plusieurs fois partout celui des communistes à l’élection précédente. Ici c’est la première fois que le candidat titulaire est PG. Je trouve que cela donne un intérêt à ce qu’il fait. L’appui du NPA également est un évènement. Pourquoi n’en passe-t-il rien en presse? Que se passe-t-il ? Je suis perplexe. On m’a déjà bien expliqué que le problème vital de la scène médiatique est de donner à voir des «histoires». Hors dans les Yvelines, «l’histoire» ce serait celle de la compétition entre les Verts et le PS, depuis le résultat de Rambouillet. Le reste serait anecdotique. Il est très facile d’objecter que dans le cas de Rambouillet, le nombre des électeurs, si faible, d’une part, la division des socialistes sur deux candidatures d’autre part, et une candidate Verte particulièrement bien implantée et respectée, tout cela crée une conjoncture tout à fait spéciale. Mais c’est trop long à expliquer. La scénographie médiatique veut des figures simples. Dans les faits, il est clair que cette mise en scène répond aussi à la demande de la droite. En effet, celle-ci constate qu’elle est souvent sans réserve pour le deuxième tour. L’UMP pense donc mieux conserver ses chances en creusant l’écart avec le premier suivant. Ce n’est pas démontré. De toute façon ça ne règle pas l’élection. Mais ça lui donne un rythme. Et, dans la durée la pente devient favorable à la construction de l’espace politique réduit à deux partis dont rêvent le Président de la république et les présidentiables du PS. Je pense que nous ne pouvons rien contre cette éviction. Rien sinon avancer au corps à corps sur le terrain comme le font Delapierre et ses camarades en se relayant jour après jour sur tous les points de passage et de contact avec la population. Avec des propositions claires, un matériel de campagne précis. Je fais le pari avec eux que, cette fois-ci encore, le score fera un bond en avant par rapport au point de départ. Au fil de ces sortes de batailles se forge aussi un groupe humain militant qui entre en campagne avec la dignité de gens qui agissent pour convaincre et éduquer, sans autre ambition que d’agir utilement. Et où les dirigeants sont les premiers à se plonger dans la bataille, surtout si elle est risquée. Je pense que ce sera la marque de fabrique du Front de Gauche en général et du Parti de gauche en particulier. Mais pourquoi faut-il que ce soit si dur à vivre !


271 commentaires à “La démocratie partielle”
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  1. claude dit :

    C'est triste à dire, mais je ne suis pas le moins du monde étonné... Pour ma part, il y a bien longtemps que je ne lis plus les journaux (hormis politis et alternative économiques - parfois le monde diplomatique) et, internet est ma seule source d'information. J'ai toujours été récalcitrant envers la télé (la première que j'ai acheté, c'était pour que mes enfants regardent "pokemon" comme leurs petits camarades de classe) qui plus que jamais est un instrument de propagande... Quand je disais cela au début des années 80, je passais pour un guignol ou un parano.

    Aux dernières municipales, impossible de savoir pour qui je votais : liste unique sous la bannière de la maire sortante, les 2 derniers opposants ayant rejoint celle-ci. Je venais d'arriver à Chateaubourg (35), à peine un an. La lecture de la presse locale (petit vitré, je hais profondément Ouest France) ne m'a pas aidé : le compte-rendu des élections n'a mentionné aucun partie, dans aucune des communes de la communauté de vitré ! (pour les européennes, on a eu les scores des 2 premières listes par commune, point barre : même pas qui a été élu !). C'est aux élections pour le conseil général que j'ai enfin su que Mme Kles, mairesse de Chateaubourg (et sénateur) est également apparentée socialiste.

    Comme quoi, dans les Yvelines (que je connais bien, ayant habité mantes la jolie), tout comptes faits, vous n'êtes pas si mal loti que les apparences pourraient le laisser croire :)

  2. claude dit :

    Je viens de recevoir un mail très sympathique qui confirme mon propos et qui parle de vous :
    "Eclats de voix sur France Inter : Jean-Luc Mélenchon face aux journalistes" http://www.acrimed.org/article3228.html

    Voilà qui me donnerait presque envie d'écouter France Inter... (ben oui, la radio aussi est rayé de mon paysage médiatique - à l'exception, de temps à autre, de radio classique et fip).

  3. torquemada dit :

    "Restent donc les marchés. C’est-à-dire, à peu près rien. "

    c'est pas rien, les marchés, même si c'est un phénoméne moribond...

    c'est même le seul lieu ou la doxa libérale trouve un tant soit peu de pertinence...

    c'est même l'un des lieux ou s'est construit la votation citoyenne sur la poste...

    Pour le reste, je ne peux qu'adhérer, moi qui vis dans un hlm sans digicode.

  4. Gaetan dit :

    Courage camarades, ils ne peuvent triompher de la raison et du bon sens éternellement.

  5. jennifer dit :

    Honduras: un décret limitant les libertés annulé
    De Oscar Nunez et Isabel SANCHEZ (AFP) – Il y a 2 jours

    TEGUCIGALPA — Le gouvernement putschiste du Honduras a annoncé lundi l'abrogration d'un décret qui a restreint les libertés pendant une semaine, accédant à une condition posée par le président déchu Manuel Zelaya pour l'ouverture d'un dialogue.

    "Nous avons abrogé le décret en conseil des ministres, le décret dans son intégralité est abrogé", a déclaré le président putschiste Roberto Micheletti au cours d'une conférence de presse à Tegucigalpa, la capitale du petit pays pauvre d'Amérique centrale.

    M. Micheletti avait dit plus tôt à la télévision Canal 5 qu'il prendrait cette décision parce que le pays est rentré "dans le calme".

    Le gouvernement issu du coup d'Etat qui a renversé M. Zelaya avait signé le 27 septembre un décret contesté, limitant les libertés de circulation, de réunion et de presse, et autorisant les arrestations sans mandat.

    Deux médias opposés au coup d'Etat, Radio Globo et la chaîne 36 de télévision, avaient été fermés le lendemain.

    L'abrogation du décret était une des conditions posées par M. Zelaya pour entamer un dialogue "sincère" avec le régime de M. Micheletti.

    Mais le président déchu demande également la levée du siège militaire et policier contre l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa, où il est réfugié depuis son retour surprise et clandestin au Honduras le 21 septembre.

    M. Micheletti avait fait un premier pas en avant plus tôt dans la journée en laissant entendre qu'il admettait un retour au pouvoir de M. Zelaya, mais uniquement après les élections législatives et présidentielle du 29 novembre.

    "Le retour au pouvoir est une aspiration de M. Zelaya qu'il faudrait écouter d'un point de vue plus large, d'un point de vue légal", a-t-il dit au cours d'une interview diffusée par Canal 5.

    "C'est la Cour suprême qui devrait prendre cette décision", parce qu'on "ne peut pas rétablir un monsieur qui a des problèmes légaux", a ajouté M. Micheletti, en allusion à l'accusation de "trahison à la patrie" portée contre M. Zelaya par la justice.

    M. Zelaya a été renversé le 28 juin par un coup d'Etat et expulsé du pays le jour où il avait organisé contre l'avis de la Cour suprême une consultation populaire dans le but de changer la Constitution, qui interdit notamment à un président de briguer un deuxième mandat.

    Son mandat devait expirer le 27 janvier 2010.

    M. Micheletti avait toujours rejeté catégoriquement un retour au pouvoir du président déchu. Il était d'accord pour que M. Zelaya revienne au Honduras, mais uniquement pour se présenter devant la justice.

    Ce refus avait fait échoué en juillet un plan de sortie de crise soutenu par la communauté internationale et proposé par le président du Costa Rica Oscar Arias.

    Le plan, qui doit servir de base cette semaine à un dialogue entre le gouvernement putschiste et le président déchu sous l'égide de l'Organisation des Etats américains (OEA), prévoit un retour au pouvoir de M. Zelaya jusqu'à la fin de son mandat, la formation d'un gouvernement d'union nationale et une présidentielle anticipée.

    Le président déchu a proposé lundi au gouvernement putschiste de signer "immédiatement" le plan Arias, a-t-il dit à l'AFP par téléphone.

    Une mission censée accompagner le dialogue doit arriver mercredi au Honduras, composée de cinq ministres des Affaires étrangères de pays membres de l'OEA (Costa Rica, Equateur, Salvador, Mexico et Panama), trois secrétaires d'Etat (Canada, Jamaïque, Guatemala), le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires ibéroaméricaines et le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza.

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  6. Demetrio dit :

    La bataille contre le Mur des Médias sera la plus longue et la plus difficile à emporter, et nous pouvons risquer d'y périr !
    Car la COM (Commission de l'Obscurité Mondiale), avec ses colonels de la presse privée et de la télévision publique (le colonel Pujadas est plus féroce que un colonel appointé par le Figaro ou TF 1), ne se privera pas de nous épuiser dans les prison de son totalitarisme ! Soyons dejà conscients que c'est la plus dure et la plus difficile bataille à mener !

  7. toto dit :

    D'une élection l'autre.

    Valls enfourche le refrain anticommuniste cher à la droite et a d'autres y compris dans ce blog.

    Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, a estimé mardi que les critiques de Manuel Valls à l'égard du Parti communiste lors des municipales de Corbeil-Essonnes (Essonne), prouvaient que le député socialiste avait "enfourché le refrain anticommuniste cher à la droite".

    En effet M. Valls, député-maire PS d'Evry (Essonne), avait déclaré lundi que le nouvel échec de la gauche aux municipales à Corbeil-Essonnes dimanche "démontrait qu'un leadership de second tour assuré par le Parti communiste n'est pas en mesure (...) de susciter l'élan nécessaire à la victoire".

    CQFD C'est çà l'illustration de l'anticommunisme rampant n'en déplaise à certains ici!. De la suspicion entretenue nait le doute et les plus frileux s'abstiennent.

  8. marillion dit :

    La Démocratie Partielle?

    Non, même pas, nous vivons sous le régime de la honte. Le pire depuis Pétain.

    Jean Sarkozy, fils à papa sera nommé à la tête de l'EPAD. rien que ça et à 22 ans. Quel bel avenir pour le fils du monarque. Siné était bien visionnaire lorsqu'il titra "il ira loin ce petit"

    IL FAUT REPRENDRE LA BASTILLE ET FAIRE TOMBER LES TÊTES DE TOUS LES DESPOTES.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20091008.OBS3898/jean_sarkozy_devrait_succeder_a_patrick_devedjian_a_la_.html

  9. langue-rouge dit :

    @toto post 8

    Il ne faudrait pas non plus reprendre les vieilles habitudes staliniennes consistant à caricaturer toute critique de l'orientation du PCF comme étant de l'anticommunisme en particulier quand elles viennent de la gauche radicale.

    Pour info, tous les communistes ne sont pas au PCF, loin de là et personnellement, moi qui me considère comme communiste, je considère l'orientation de partis comme le NPA et LO comme étant plus proche de l'idéal communiste que celle de la direction du PCF.

    Quant à Corbeil-Essonne, le NPA a été unitaire pour 20 dans cette histoire.
    Il n'a réussit à avoir qu'une place de 21ème sur la liste de gauche. Si c'est ça que le Front de Gauche là-bas appelle faire l'unité avec le NPA, non merci !

    J'espère que la prochaine fois les camarades NPA de Corbeil monteront leur liste tous seuls, s'il faut passer par là pour être respecté. Je suis prêt à aller les aider s'il le faut à faire du porte-à-porte pour monter leur liste.

    Et après il y en a qui diront que le NPA est sectaire !

  10. curtillat dit :

    Ce blog a été manifestement attaqué pendant plusieurs jours puisqu'il était impossible d'y accéder. Manifestement il gène et celà rejoint le post de Jean-Luc Mélenchon. Mais on n'a encore rien vu dans ce domaine,c'est à craindre.......Quant à Valls je m'étonne qu'on s'étonne. C'est bien avec le PS que certains veulent faire liste commune dès le premier tour ? Quand comprendront-ils ?

  11. Demetrio dit :

    marillion
    je suis d'accord avec toi:
    il faut reprendre la bastille et faire tomber toutes
    les tête, notamment celles des colonels de la COM
    (commission de l'obscurité mondiale) puisque
    c'est de cela que parle le camarade melenchon
    et l'exemple rappellé par claude est significatif !
    salutations partisanes à mon camarade CURTILLAT

  12. curtillat dit :

    Ci rivediamo fra poco Demetrio Salut et Fraternité.

  13. Nipontchik dit :

    Je ne connais pas les membres du PCF et du NPA de Corbeil essonne, les traditions et particularités locales, etc... mais le fait que la droite affairiste arrive à gagner avec 1 campagne situationniste (les fameuses affiches avec la faucille et le marteau) est 1 signe de faillite politique (qui concerne + la place Fabien que ses zélés applicateurs du coin).
    On va voir maintenant les miracles que cette direction est capable de faire dans 1 campagne dans cette région-phare qu'est l'Ile de France!On verra s'ils seront + malins que Valls et Bartolone...

  14. Nipontchik dit :

    et puis il n'y a pas que le dernier carré des fidèles de la place Fabien qui raconte des craques sur ce blog!
    Syriza, 1 sorte de NPA grec, quelle bonne blague!
    Ce regroupement a pour origine une coalition de divers petits morceaux de la gauche grecque dont la colonne vertébrale historique était le PC grec eurocommuniste dit de l'intérieur. Syriza c'est 1 sorte de PSU-alternatifs ou de comités Juquin qui auraient réussi.
    Si c'est ça le modèle de la direction du NPA (pas impossible que LR écrive tout haut ce que la direction du NPA dit tout bas), alors LO et le POI vont se régaler!

  15. Pulchérie D dit :

    J'approuve langue rouge (10) qui estime que "tous les communistes ne sont pas au PCF". Le PCF est devenu un parti marxiste dont certains dirigeants essaient de garder leur poste, sans plus d'idéal. Il n'est pas plus communiste que bien d'autres petits partis qui ont autant de droits de se dire communistes, d'héritiers de ce grand parti de Résistance, dirigé par Duclos, Thorez et bien d'autres.
    C'est quand le PCF a décidé d'effacer de ses bannières la faucille et le marteau
    pour gagner une éventuelle clientèle que ces symboles effrayaient, qu'il a cessé d'être LE Parti Communiste Français. C'est un PCF hérétique.
    Critiquer certaines des attitudes du nouveau PCF, dont notamment la tendance actuelle aux compromis avec la droite, n'est par faire montre d'anticommunisme rampant, ni primaire, ni viscéral, ni sinusoïdal.
    Que le PCF rejoigne le FdG, il restera marxiste et léniniste, comme le sont pas mal d'adhérents à ce mouvement et il regagnera la confiance des camarades.

  16. Heureux de retrouver ce blog et l'expression de Jean-Luc.
    C'était inaccessible depuis plusieurs jours !
    Piratage ?
    @ à l'administrateur: Faut mettre sur ce blog un lien direct pour publier et relayer les notes de Jean-Luc sur Facebook et autres.

  17. richard 30 dit :

    Oui, aujourd'hui nous en sommes arrivé à la situation inadmissible où les médias appartiennent à des privés, non de ressources ni de richesses mais à des gens qui se permettent d'acheter la façon de dire les choses, de faire passer les messages, de formater l'esprit des citoyens.
    Que les chaînes soient privées et donc payées par ceux qui ont le besoin de "faire pleuvoir", à l'endroit qui leur convient ou publiques et maintenant privées des budgets de publicités et donc "soumis" à ceux qui peuvent financer.
    La situation est claire et peut être résumée à ceci : ABUS de POUVOIR.

    Que l'on se place au niveau de la loi, ou à n'importe quel autre niveau, aujourd'hui, comme dans les années sombres 1930 / 1940, tous les pouvoirs sont concentrés au même endroit.
    Cette situation est tellement dangereuse qu'il est intolérable de continuer dans ce sens.
    Il devient impératif de le faire savoir aux citoyens de notre pays, par tous les moyens.
    Sur les marchés, dans les gares, ou stations de métro, dans les arrêts de bus,
    aux feux rouges, dans tous les endroits où les citoyens se déplacent et marquent un arrêt.
    Il ne faut pas hésiter à rappeler l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 :
    le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
    Y ajouter :
    - Oppression : action d'opprimer, d'accabler sous une autorité tyrannique.
    - Tyrannie : gouvernement autoritaire qui ne respecte pa

  18. richard 30 dit :

    Suite

    - Tyrannie : gouvernement autoritaire qui ne respecte pas les libertés individuelles et sur lequel le peuple n'a AUCUN CONTROLE

  19. langue-rouge dit :

    "Syriza, 1 sorte de NPA grec, quelle bonne blague!"

    Oui une sorte de NPA grec, Nipontchik. Mais pas un NPA grec. Toute la nuance est là.
    Mais tu ne devrais pas te réjouir trop vite Nipontchik. Syriza, c'est surtout sa principale composante Synaspismos, qui pour moi se rapprocherait beaucoup par son orientation du PG ou même du PCF. Mais c'est aussi une multitude de composantes dont la plupart (DEA, KEDA, KOE, Kokkino, Roza, Xekinima) se rapprochent du NPA en participant à l'animation d'un réseau anticapitaliste européen avec ce dernier. Le NPA entretient aussi des rapports privilégiés avec Enantia (en gros une partie de la IV+ l'IST), l'autre coalition de la gauche radicale mais beaucoups moins importante surtout au niveau électoral (à peu près au niveau du POI en France).

    Par contre, il y a vraiment un truc que je ne comprends pas à te lire. Tu sembles être beaucoups plus proche d'organisations comme le NPA, LO et surtout le POI. A part ton côté républicain (mais qui existe aussi au POI) qu'est ce qui fait que tu te retrouves aujourd'hui au PG ?

  20. Pulchérie D dit :

    Cette stratégie du pouvoir qui consiste à couper les communications entre le peuple et ceux qui désirent les représenter conduit ce peuple à croire qu'il est seul
    et qu'il n'y a guère d'autre alternative qu'un esclavage déguisé en démocratie.
    Les masses populaires, acculées au désespoir, ne pouront que se révolter, lorsque les dernières privations leur auront été imposées.
    Dangereuse, cette stratégie, elle mènera à l'organisation d'une résistance de plus en plus farouche. Notre Seigneur Niko aimerait-il le sang ?

  21. nicolas 35 dit :

    J'interviens dans ce blog non pas sur le sujet essentiel à savoir l'enfumage et la mise sous l'éteignoir de toute proposition alternative. Je suis alllé voir sur un site appellé "médiaseine"; la présentation de la candidature de François delapierre est plutôt positive et il faudrait réagir sur les posts; rien bien sûr dans les autres médias Le Parisien en tête avec une focalisation sur le rien, comme d'hab. Mais là on touche à un énorme probléme vécu très localement avec le silence humiliant de notre grand quotidien régional le célèbre ouest torch sur la campagne de Jacques Généreux. C'est important bien sûr mais ce qui me fait écrire c'est l'affaire Frédérique Mitterand. Il faut réagir; c'est un sujet éminemment politique, c'est le statut de l'humain qui est en jeu, de l'humanisme. Il est désolant que ce soit le Front National qui réagisse le premier; benoit hamon a compris à la suite. Il ne s'agit pas de condamner l'homosexualité, argument de la défense repris bien évidemment par les Verts et cécile Dufflot en tête, du grand n'importe quoi! Il s'agit de faire entendre La DECENCE la "common decency" d'Orwell; ce qui se fait et ne se fait pas en se référant tout SIMPLEMENT à des règles et des valeurs partagées par le peuple. Oui, en s'appuyant sur un morale populaire. Je renvois bien sûr à Jean-claude Michéa sur le projet libéral qui n'est pas seulement "la guerre de tous contre tous" mais aussi l'atomisation des individus c'est-à-dire l'effacement de toutes les références et règles, un individu "libre" livré nu au marché. Deux indices du fonctionnement de cette double libéralisation et de la complicité (Moscovici) ou de la naïveté (Dufflot on va lui accorder cela, encore que le cas Dany ne doit pas être étranger) d'une certaine gauche libéral-libertaire. Alain Duhamel, ton ami jean -luc, à propos de l'affaire Polanski- qui a bien sûr déclenché tout ceci- a balayé les condamnations en considérant qu'elles se faisaient "au nom d'une morale populaire donc dangereuse" sic. Voilà la fameuse droite néo-conservatrice, appellation de la gauche bobo, elle est amorale au bas mot ou immorale, plus précisément. 2ème exemple, l'interdiction du télephone portable dans les établissements scolaires au nom de la santé et non au nom du savoir-vivre, de la politesse ou des règles de fonctionnement de la collectivité; non invoqué cela serait trop dangereux. Il faut s'emparer de cela car elle est vitale pour un projet humaniste

  22. le Prolo du Biolo dit :

    Ne peut-on pas envisager un recours en annulation de cette élection du fait de ce délai trop court laissé à ceux qui souhaitent faire campagne ?

    Délai qui accentue encore plus la disparité déjà flagrante des moyens des uns et des autres pour s'exprimer ?

  23. Gilbert dit :

    @ Demetrio (7)

    Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux que Mélenchon ait osé soulever la question du pluralisme des médias À L'INTÉRIEUR d'un média dominant, comme le rappelait Claude (message 2) :
    http://www.acrimed.org/article3228.html

    Habituellement, ceux qui critiquent le capitalisme ferment leur gueule sur la question des médias lorsqu'ils sont invités par les médias dominants. L'exemple le plus spectaculaire étant celui de Besancenot (ce n'est pas une attaque contre le NPA, la plupart de mes camarades qui appartiennent au NPA regrette cet état de fait).

  24. richard 30 dit :

    @ Pulchérie D 21

    Pour ce qui est de Nico, l'interrogation est possible, par contre, pour ce qui est du petit moustachu revanchard des années 1930/1940, nous en avons en mémoire et nos parents aussi, les résultats catastrophiques et avérés.

    Seront-nous aussi crédules que nos ancêtres ou plus intelligents car avertis, qu'eux ?
    Qu'en pensez-vous ?
    Avons-nous des problèmes de mémoires où sommes-nous complètement à côté de la plaque ?

  25. Hold-up dit :

    700 000 EUROS !

    C'est le coût de la CAMPAGNE DU GOUVERNEMENT UMP pour contre - attaquer et dénigrer la campagne de votation citoyenne sur la POSTE qui fut
    un beau succès.

    700 000 EUROS !

    Quelle est l'entreprise qui a obtenu dans l'urgence ce juteux contrat et si dispendieux pour les Français ? Quels sont les amis UMPistes qui se cachent derrière cette campagne de propagande ? Si certains ont des infos, je suis preneur.

    700 000 Euros !

    Je vous laisse le loisir pour mieux nous représenter la somme d'argent engloutie de faire la conversion en Francs.Merci de me communiquer la conversion en question, pour mieux me faire une idée. Qui a dit que les caisses de l'État étaient vides ?

    700 000 Euros jetés par les fenêtre en pleine bérézina économique UMPiste :
    GABEGIE GOUVERNEMENTALE et STUPIDITÉS MENTALES -

    Un syndicaliste a intelligemment relevé que ces 700 000 euros auraient pu déjà servir pour la Poste pour commencer un premier renflouement sans l'ouvrir au capital privé. Processus qui n'est qu'un préalable avant sa privatisation.

    Mais non, le gouvernement UMPiste préfère jeter l'argent des contribuables par les fenêtres et arroser au passage leurs amis du décervelage à visée idéologique à l'encontre du peuple : Les Super " Pro de la Com " à la Con.

    700 000 Euros perdus.

  26. Hold-up dit :

    USA : Le Paradis Sur Terre

    "La ville de Detroit avait annoncé la distribution de 5 000 formulaires de demande d’aides au logement. Mais ils ont été plusieurs dizaines de milliers à se presser sur les lieux, provoquant bousculades et altercations entre des chômeurs désespérés. Plusieurs personnes ont été blessées, piétinées par la foule. Les reporters du Detroit News témoignent de la violence de la crise sociale au cœur de l’Amérique "

    Détroit : Scènes de chaos dans les files d’attente de l’aide sociale

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2832

  27. Hold-up dit :

    " Le crépuscule du dollar " par Robert Fisk / Site Contreinfo

    "Le grand reporter Robert Fisk, correspondant de The Independent au Moyen Orient depuis de nombreuses années, fait état de réunions « secrètes » rassemblant les pays du Golfe, les BRIC, le Japon - mais aussi la France, selon lui - afin de définir un nouveau système de facturation pétrolière abandonnant le dollar comme monnaie de référence. Publié hier, cet article a provoqué une certaine nervosité sur les marchés des changes et de l’or, bien que de nombreuses informations reprises ici soient déjà du domaine public. Si la date limite prévue pour la mise en œuvre de cette nouvelle règle du jeu pétrolière est encore éloignée de neuf ans - autant dire une éternité pour les marchés spéculatifs - ces informations viennent cependant renforcer un sentiment général largement partagé. Le mouvement de dédollarisation, que tous les pays frappés par la crise financière « Made in USA » considèrent désormais comme une protection indispensable, est bel et bien engagé. Et les USA vont voir se déliter peu à peu l’ « exorbitant privilège » qui leur permettait de régler leurs déficits sans autre contrepartie que du papier vert. "

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2828

  28. Pulchérie D dit :

    @ richard 30 (24)
    Le problème de mémoire se pose lorsque les nouvelles générations (celles qui n'ont pas connu directement les faits catastrophiques) deviennent adultes.
    Nos parents (ceux qui savaient lire), avaient moins de causes d'abrutissement que nous ; ils étaient fidèles à un journal et aux principes qu'ont leur avait enseignés :ceux des curés et ceux de l'école laïque.
    Cela permettait déjà de créer une scission dans le prolétariat.
    Malgré les Internationales, la guerre de 14-18 eut lieu (lire les Thibaud de Martin du Gard, historien avant tout); ce fut une première défaite. Les mythes du nationalisme avaient été plus forts que la voix des grands tribuns.
    Durant l'entre deux guerres, le bon peuple s'est laissé abuser par ses dirigeants.
    En Allemagne, vous savez comment, mais en France ? Les mensonges ou les
    imbécillités ont fleuri comme pâquerettes au printemps : la forêt des Ardennes
    était impénétrable aux panzers l'aviation n'avait qu'un rôle d'appoint...toutes les sottises de la presse écrite; dans les journaux, les prophéties rassurantes de Germaine Tabouis, et ces lignes inoubliables d'un aide de camp retraité de Foch,Jean de Pierrefeu, qui écrivait à peu près ceci, en avril 1940 :" Notre armée est conduite par un chef génial, le général Gamelin, cette guerre se terminera par la faillite de l'armée allemande".
    Entretemps, la TSF était arrivée, qui allait parachever la désinformation (un terme qui n'a commencé à exister qu'au début des années 90).
    Après la guerre, nous connûmes une abondance de journaux et de liberté de presse. N'empêche, une propagande anticommuniste orchestrée par des voyoux au service de Washington, appuyée par le clergé romain et par les églises réformées, allait à nouveau nous persuader que Staline se préparait à nous attaquer. On devrait partager nos femmes etc. Mais les journaux de gauche n'appartenaient pas encore au capitalisme et jusqu'aux années 1970, pourraient
    montrer que le stalinisme était mort avec son dictateur, en 1953.
    Mais un nouvel agent d'unification de la pensée allait survenir : la téloche !

  29. Hold-up dit :

    " Dé-dollarisation du pétrole : un bouleversement financier aux conséquences géopolitiques considérables"

    Par Robert Fisk / Site Contreinfo.

    " Malgré les démentis, la perspective d’un abandon du dollar dans les marchés pétroliers du Golfe revêt une importance considérable, estime Robert Fisk. Elle traduit non seulement le ressentiment croissant de la région à l’égard de la superpuissance américaine déclinante, mais aussi la prise en compte par les pétro-Etats du nouveau rapport de force naissant, où la Chine jouera un rôle de premier plan. "

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2829

  30. Hold-up dit :

    "Toutes ces discussions sont ridicules et relèvent plus de l’illusion que d’un changement stratégique réfléchi. Les États-Unis sont en faillite et le dollar ne vaut plus rien. Si l’on se restreint au cadre de ces logiques monétaristes, le billet vert s’effondrera inévitablement et le reste du monde tombera avec lui. "

    "Les monnaies sont un engagement des États et seul un processus économique de développement à long terme pour tous leur donne une valeur réelle. Nous ne pouvons plus rester dans un système monétariste qui a usé jusqu’à la corde l’économie réelle et les perspectives de développement. La seule issue à cette crise est d’établir une bonne fois pour toute un système de crédit dans et entre les nations afin de pourvoir à la croissance physique et morale des peuples."

    " Plutôt que de vouloir se débarrasser de la domination du dollar, nous devrions d’abord nous débarrasser de la main mise du monétarisme sur les esprits et sur les gouvernements. Y’aura-t-il des citoyens pour relever le niveau et sortir l’Europe du joug de Maastricht ? "

    http://www.solidariteetprogres.org/article5885.html

  31. Pulchérie D dit :

    @ 24 (suite)

    Promptement, la télévision allait occuper tout le temps libre de plusieurs génération. Plus que des paroles, de mois en moins d'écrits (verbae volant, scripta manent). Les gens, étourdis par une surabondance de "nouvelles" auraient bien vite leur mémoire saturée. Les jeux allaient abonder, et parallèlement le désintéressement de la chose publique ou de la paix internationale. La manière dont les foules ont été manipulées pour croire en la monstruosité des Serbes et approuver la décision dictatoriale de Clinton pour entreprendre les bombardements humanitaires de la Serbie nous permet de comprendre comment les massacres de Kabylie en 1945 ont laissé la majorité des Français indifférents alors que la guerre d'indépendance d'Algérie en serait la conséquence inexorable.

  32. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Valls sur un air d'anticommunisme
    Polémique. Selon le maire d'Evry, le « leadership des communistes » expliquerait l'échec de la gauche à Corbeil-Éssommes dimanche dernier.
    En disgrace dans son propre parti – Martine Aubry lui ayant vigoureusement suggéré de se radoucir ou de quitter le PS -, Manuel Valls se cherche -t-il de nouveaux boucs émissaires ? L'homme le plus droitier du Parti socialiste croit avoir découvert l'unique explication à la défaite de la gauche, à 27 voix près, face à l'UMP, dimanche, au second tour de l'élection municipale partielle de
    Corbeil-Éssonnes : la liste d'union de la gauche était conduite par un communiste... « Ce nouvel échec de la gauche (…) démontre (..) qu'un leadership de second tour assuré par le Parti communiste n'est pas en mesure, à Corbeil-Ésonnes de susciter l'élan nécessaire à la victoire », explique doctement, et sans le moindre argument politique, le maire d'Évry (Essonnes) sur son blog. Autrement dit, selon Manuel Valls, la sagesse eût commandé au candidat communiste, Michel Nouaille, arrivée en tête au premier tour avec 24,3 % des voix, soit près de 6 points devant le candidat PS Carlos da Silva (18,9 %), de se désister en faveur de ce dernier. Sans explquer cependant pourquoi la popularité attendue au second tour du candidat PS ne lui a pas permis de réunir plus de suffrages dès le premier tour.
    « Un anticommunisme d'un autre temps » a réagi hier Bruno Piriou, candidat PCF opposé à Serge Dassault en 2008. « Je suis choqué de l'aspect politicien de la réaction du député Manuel Valls. Les démocrates et les républicains pouvaient s'attendre à une tout autre déclaration que celle qu'(il) a faite », a-t-il insisté. Une réprobation relayée par Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, pour qui : « Manuel Valls épargne dans cette déclaration le système Dassault, les diffamations et les insultes à la démocratie qui ont accompagné la campagne, et il passe sous silence les divisions de la gauche qu'il a lui même malheureusement entretenues. » Et de préciser que ces propos « venu d'un homme qui a brillé par son absence dans la bataille qui vient de se mener (à Corbeil-Esonnes), résonnent comme un aveu. Pour ceux qui avaient déjà plus qu'un doute sur l'ardeur mise par Manuel Valls à battre la droite de Serge Dassault, il est levé », conclut Pierre Laurent. « ce sont les électeurs de gauche qui ont choisi leur tête de liste », affirme de sont côté François Lamy, secrétaire national du PS, ajoutant : « ce qui a fait perdre la gauche, ce sont ses divisions ». Isolé au PS, méprisant avec ses partenaires de gauche, Manuel Valls semble chercher désespérément à droite la porte du Modem.
    Frédéric Durand

  33. Hold-up dit :

    Honduras :

    Bientôt le début de la fin pour les putschistes et le dictateur Roberto Micheletti ?

    "Honduras, les putschistes sont à la peine" par Christophe Ventura
    http://www.marianne2.fr/Honduras,-les-putschistes-sont-a-la-peine_a182350.html

  34. Pulchérie D dit :

    @ 24 (suite et fin)

    Mais depuis la fin de l'année 1995, le remède potentiel à l'indifférence des masses est arrivé : la Toile.
    Mais il faudrait des instructeurs bénévoles pour apprendre au peuple à s'en servir,
    intellectuellement parlant. Comparer les sources d'informations et archiver les faits importants. Mais, si les petis ordinateurs se répandent dans toutes les couches de la population, celles-ci vont s'en servir comme de la télé : chercher les jeux, s'amuser un peu (ou beaucoup) sur les sites pornos etc.
    Je crois qu'il faut être optimiste.
    Mon opinion, pour répondre à votre question : nos ancêtres et nos parents étaient comme nous. Mais maintenant, nous avons moins d'excuses, si ce n'est notre paresse intellectuelle.

  35. jennifer dit :

    et là?

  36. jennifer dit :

    ca remarche...

  37. toto dit :

    @Pulchérie D post 16
    Je vous cite:
    .....................Que le PCF rejoigne le FdG, il restera marxiste et léniniste, comme le sont pas mal d’adhérents à ce mouvement et il regagnera la confiance des camarades..........................

    Mais ou est donc le PCF? J'ai dû louper un épisode, je le croyais partie prenante et à l'initative du FdG!
    C’est un PCF hérétique dites-vous. Certes mais alors dans le sens de païen.
    Calomniez calomniez..............vous connaissez la suite!

  38. 4 Août dit :

    Alerte !... On apprend qu'à Poissy, un même mandataire privé était chargé de distribuer les tracts de l'ensemble des partis en lisse. Oui mais il n'a distribué que ceux de l'UMP et le PS.

    Ca demande des explications.

    http://www.francoisdelapierre.fr/alerte-generale/

  39. marillion dit :

    Jean Luc Mélenchon invité ce matin à 10 h sur Europe 1. A ne pas rater.

  40. lepierrot dit :

    Tout se passe en famille, on apprend que le fils du monarque sera bientôt à la tête de la Défense

    http://www.marianne2.fr/Monsieur-Jean-Sarkozy-renoncez-a-La-Defense-et-retournez-a-vos-cheres-etudes-!_a182384.html

  41. Christophe dit :

    Bonjour,

    Je suis hors sujet... Mais je vous écoute sur Europe 1 et je trouve que votre parole a du sens. Merci pour vous être mis au dessus de la mêlé. Ne votant pas à gauche, je n'en apprécie pas moins votre force de conviction, votre parole qui refuse la facilité de la démagogie. Je penses que la politique à besoin d'hommes de conviction même si je ne partages pas les idées de votre programme politique.

    Cordialement,
    Christophe F

  42. Putt Bill dit :

    Le hasard fait souvent bien choses...
    C'est aussi un aspect de "démocratie partielle" que de faire l'insulte du silence... Ca fait des semaines que je tente de prendre contact avec PG 68... Rien n'y fait, ni les locaux ni les nationaux !
    Le PG regorge-t-il à ce point de militant-e-s qu'il refuse du monde?..
    Qu'il s'autorise même le luxe de ne pas répondre à de futurs adhérents/militants?
    ... Hein?.. Camarade Jean Luc?

  43. AJS dit :

    Je reviens de Strasbourg (pour des raisons professionnelles) et au détour d'une conversation très sérieuse sur le fonctionnement de la CE avec mon voisin de table, par ailleur prof à l'université RS, je lui fait état de l'article du monde diplomatique de février dernier sur l'euro et les possibles concequences dans ce contexte de crise, d'augmentation du chomage, non respect du plafond des 3% et de déficit < 60%, il me fait une longue explication et conclu par "tous les experts un peu sérieux savent que la question n'est plus si l'on va abroger l'euro, mais quand cela aura lieu." Ce professeur est bien trop sérieux, compétent et documenté pour avoir affirmer cela à la légère.
    Quand pense Mr Mélenchon et a-t-il un avis.
    Merci

  44. Gilles dit :

    @Toutes et tous
    Bonjour et très heureux de vous retrouver. ça semble remarcher.

    Oui Jean-Luc Mélenchon a été très clair. Il était en forme.

  45. Pierre L dit :

    toto dit:
    8 octobre 2009 à 9:35
    "Valls enfourche le refrain anticommuniste cher à la droite et a d’autres y compris dans ce blog."

    toto dit:
    11 octobre 2009 à 9:15
    "Calomniez calomniez…………..vous connaissez la suite!

    Ouais, chez vous la calomnie est honteuse, elle s'adresse à "d'autres", qui, "dans ce blog", "enfourche le refrain anticommuniste cher à la droite".

    Alors, toto, c'est qui d'autres ? DES NOMS ! DES NOMS !
    Toto, du courage ! Dites nous qui sont ces anticommunistes qui hantent le blog de Mélenchon.

    Pour vous aider je commence la liste :

    -------> Pierre L, certifié anticommuniste* primaire

    *anticommuniste, anticommunisme, ©2009 by Stals du PCF™

  46. Lisée dit :

    à Putt Bill :

    Cher camarade,
    Je suppose que tu as envoyé des mails à : pg68@lepartidegauchge.fr
    dont les responsables indiqués sur le site du PG sont :
    - Vescovo Odile
    - Perrut Jean-François.

    Si pour une raison que je ne m'explique pas, ça ne marchais pas, je me permets en tant que militant PG, de te conseiller d'appeler le siège à Paris au n° suivant : 01 55 28 92 20, et de demander Frédérique Dumont qui s'occupe des adhésions.

    Nous ne sommes pas trop nombreux, nous avons besoin de toi.

    Amicalement,
    Lisée.

  47. Pulchérie D dit :

    Vivat ! Le blog remarche !
    Aurions-nous été piratés ? Quel honneur !

  48. Pulchérie D dit :

    @Pierre L.
    Je me méfie de ce genre de certificat.
    Délivré sur le zinc d'un bistrot, sans doute.
    Tant qu'il n'y aura pas les signatures glorieuses de Furet ou de Glucksmann, je prendrai ces déclarations comme produits d'un éthylisme avancé.

    "“The proletarians have nothing to lose but their chains.” Karl Marx


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