02sept 09

Ceci est une longue note que j’ai rédigée après un Week End studieux, à partir du décryptage du discours que j’ai eu à faire à la fin de notre réunion de notre remue méninges à Clermont Ferrand. J’ai travaillé au fil de mon déplacement à Bruxelles et en partie dans l’hémicycle de la commission des affaires étrangères pendant que coulait le fleuve des interventions pleines de morgue impérialiste des rapporteurs sur l’énergie, les visas et ainsi de suite et le harcèlement d’une minute de temps de parole de mes collègues. Penser le clavier au bout des doigts détend. Pas sûr que d’en lire le résultat aille de même. Voyez. Je parle des primaires, de notre proposition faite à l’autre gauche de se regrouper pour les trois prochaines élections. Et aussi de concepts présentés au fil du remue méninges.

 RENTREE SOUS PRESSION PRIMAIRE

Fichues primaires ! Il est pitoyable que la rentrée de la gauche politique se soit faite sur un sujet aussi éloigné de toutes les réalités qu’affrontent le pays et notre peuple. Il est frappant de voir que celui qui passe pour en être l’ingénieux artisan est depuis peu en même temps membre du comité Juppé-Rocard chargé par Nicolas Sarkozy de faire des propositions concernant l’usage à faire du grand emprunt qu’il a décidé de lancer et dont les conséquences seront autrement concrètes que le mécano électoral dont toute la gauche a été sommée de débattre. Il est également frappant de voir que la pression pour cette trouvaille est orchestrée conjointement par des personnalités du Centre et des socialistes, des banquiers d’active et des syndicalistes à la retraite, tous auto proclamés comme précieux dépositaires de l’avenir de la gauche. L’injonction éditoriale sur le sujet a été d’une telle violence qu’elle a emporté toutes les résistances pourtant argumentées que contenait le parti socialiste peu de temps auparavant encore. Je ne crois pas cependant qu’il faille voir ce mécano comme une simple combinaison technique pour « rénover » le système de désignation des candidats de gauche aux élections. Selon moi, on ne peut pas dissocier l’instauration des primaires à gauche du projet politique que visent ceux qui ont poussé cette idée. Il ne manque pas d’esprits avisés qui savent à quel point ce système des primaires induit tout un large ensemble de conséquences. Il n’en n’est pourtant pas débattu. La scène politique semble subjuguée davantage que convaincue.
DISSOUDRE LA GAUCHE?
Mais à la vérité, je ne crois pas que cette idée puisse s’imposer autrement que par cette sorte de passage en force tant elle bouscule jusqu’au fondement l’édifice sur lequel est construit la gauche. Il aura peut-être raison de la gauche elle-même. Je veux rappeler que ce ne sera pas la première fois. Je signale que les innombrables références au système américain s’accompagnent toutes d’un voile d’ignorance volontaire très troublant. Aux Etats Unis le système des primaires commence par la marginalisation des partis de gauche. Mais combien savent qu’il n’y a pas que deux candidats aux USA. Tous les autres sont effacés du tableau du fait même des primaires. A commencer par le candidat socialiste. Ces primaires fonctionnent de plus comme l’antichambre obligée où se bousculent tous les lobbies, carnet de chèques en main. Ils se remboursent ensuite sur la bête victorieuse, corrompant en profondeur l’esprit public nord américain et davantage encore celui de ses élites dirigeantes. Bonjour la modernité ! Un exemple plus proche peut-être également plus facilement analysé. C’est celui de l’Italie. Un concentré de désastre. Les primaires ont conduit à la fois à la liquidation de la gauche, dissoute dans un « parti démocrate » récusant l’étiquette de gauche, et à la plus lamentable défaite électorale de la gauche contre Berlusconi. Pour ne dire que cela. Pourquoi en irait-il autrement en France ? Déjà bien des analystes ont déjà largement démontré que les primaires invalident l’existence même d’une structure de Parti. A quoi bon en effet un parti quand un club d’affidés et un bon budget de communication suffisent pour mener la partie décisive. Au contraire, un parti, avec ses rythmes lents de décisions, ses structures collectives, ses obligations de mémoire, ses liens aux syndicats et associations, est un handicap majeur pour mener la guerre de guérilla médiatique, la course aux effets émotifs et tout ce qui va avec l’ultra personnalisation de la politique qu’implique une primaire. Je n’en évoque pas davantage à ce propos parce que le cœur de mon raisonnement à cet instant vise seulement à montrer comment le moyen choisi pour régler les problèmes que ce système prétend affronter les aggrave au contraire. Voyons cela.
INCITATIONS EGOTIQUES
On entend dire par exemple que les primaires seront le moyen de surmonter les conflits de personnes qui minent les états major politiques. Ce sera le contraire. Il les envenimera. L’égocratie va en effet se déployer sans retenue. Chacun devra en effet se rendre « intéressant » pour capter de la sympathie et de l’appétit médiatique. Plus intéressant et appétissant que le voisin. Dès lors la défaite équivaudra à une disqualification personnelle plus offensante et meurtrissante que ne le sera jamais aucune défaite des idées ou du programme qu’un candidat peut porter. La pipolisation pourtant battra son plein quoique veuille les protagonistes. Elle sera une arme de combat. Qu’on se souvienne des conditions et des mots avec lesquels Ségolène Royal annonça en plein milieu de la soirée électorale des législatives de 2007 sa décision de divorcer d’avec François Hollande. Cette pente sera amplifiée par l’environnement idéologique que construit ce type de consultation. Cela d’abord parce que les contenus politiques iront au rabais. En effet dans cette sorte de compétition celui qui l’emporte est celui qui provoque le moins de rejet. Le devoir de chacun des candidats sera donc de rogner soigneusement toute aspérité du propos qui lui aliène un secteur de l’opinion. Dès lors l’idéologie dominante a de beaux jours devant elle. La pipolisation et la dépolitisation iront de concert comme c’est la règle en la matière.
UNE MACHINE A NIVELER
Machine à égotiser, le système des primaires est de ce fait en même temps une machine à niveler. Mécaniquement le centre de gravité d’une telle compétition se déplace vers le moins disant, le plus central c'est-à-dire le plus centriste. La norme de sélection fonctionne à l’inverse de la compétition qu’elle est censée préparer. Car, le moment venu, dans la campagne électorale, face au candidat de droite ce n’est plus le moins disant le mieux placé. C’est au contraire la candidature ouvrant le plus de propositions offensives qui concentre l’attention, créé le débat et fait le succès. On voudra bien se souvenir en effet que les victoires électorales de la gauche, celles de François Mitterrand en 1981, comme celle de Lionel Jospin en 1997 se sont faites avec des programmes clivant et non sur des propositions consensuelles. De plus, l’un contre la peine de mort, en plus du programme commun avec les communistes et l’autre avec les trente cinq heures ajoutèrent des angles aux angles. Ici se touche un point essentiel. Une élection ne se réduit pas au marketing qui l’anime. Ce sont les programmes d’une part et la volonté de les accomplir des personnes qui les portent qui, en définitive, mettent en mouvement le grand nombre d’un côté ou de l’autre. Je parle là de l’élection, la vraie. Car à l’occasion des primaires il en va tout autrement.
LA LOI DU MOINS DISANT
Là, les votants sont abusés par la proximité idéologique des candidats. Tous sont censés être de gauche, je le rappelle. Leurs positions communes sont alors nombreuses. Les électeurs des primaires se disent alors que le vainqueur aura la sagesse de faire son miel de tout ce qui aura été dit et qui aura plu. Du coup les braves gens concluent qu’ils doivent choisir la personne qui a le plus de chance de l’emporter dans les urnes contre la droite. Comment peuvent-ils savoir duquel il s’agit ? C’est bien leur problème. Ils s’en réfèrent donc à ce que leur dit une autorité qui semble supérieure à tout a priori et à toute idéologie. C'est-à-dire l’opinion majoritaire des électeurs en général. C’est l’effet Panurge appliqué avec bonne volonté et assumé comme tel. Les participants aux primaires suivent donc le verdict des sondages. On se souvient du harcèlement sondagier qui accabla ainsi les socialistes dans la primaire que remporta Ségolène Royal. Elle était alors donnée gagnante contre Sarkozy avec 53 % des voix contre 47% au candidat de droite. Notons que le résultat final fut exactement l’inverse. Cet effet de nivellement n’empêchera pas pour autant un autre renversement de la dynamique électorale entre le processus des primaires et celui des élections elles-mêmes. Dans l’élection, quand plusieurs candidats sont présents à gauche, ils sont en compétition implicite. Mais leur discours est positionné contre la droite davantage que les uns contre les autres. Ceux qui se risquent à du démolissage dans leur camp, comme toute transgression de celui-ci en général, le paie souvent très cher. Ainsi Jean-Pierre Chevènement passa-t-il en 2002 de 14% des intentions de vote à 5% en quelques jours pour prix de son harcèlement contre celui qu’il appelait « chirospin » et pour s’être rapproché de l’extrême droite villièriste.
ET LA RESERVE?
Après ce tour d’horizon général j’en viens à quelques remarques à propos de la dynamique d’une élection. Si cette primaire est proposée à toute la gauche c’est un tableau singulier qui est mis en place. Passons sur le fait qu’il aurait été de meilleure pratique de consulter les partenaires avant de les mettre au pied du mur. Voyons plutôt le présupposé de l’affaire. Il y en a un. De taille. C’est que le candidat issu des primaires doit ensuite gagner l’élection dès le premier tour. Car pour le second tour il ne dispose plus de réserve de voix puisque toute la gauche est censée avoir été mobilisée et s’être déjà regroupée sur son nom. Comment peut-on imaginer cela ? Ce n’est pas possible. Alors ? La réponse est évidente. Le deuxième tour ne peut alors être gagnant qu’avec une nouvelle alliance. Du coup le premier tour de l’élection présidentielle se transforme en réalité en une primaire avec les centristes. Celui des deux qui arrive en tête s’accorde avec le suivant « contre la droite ». Démontrez le contraire ! Ainsi de toutes les façons et par tous les bouts, tant sur la forme, le contenu et la dynamique électorale, le système des primaires est une machine à se donner des claques. Elle égotise, pipolise, nivèle et divise la gauche au profit d’un glissement centriste. Et celui-ci pour finir est incapable de répondre aux attentes actuelles d’une société mise en tension par la crise et en demande de changements sociaux et écologiques radicaux dans la vie diminuée que mène le commun des mortels.
FAIRE UN PREMIER TOUR OUVERT
Critiquer les primaires peut être mal compris, ne nous le cachons pas. Beaucoup peuvent croire que la pluralité des candidatures au premier tour est aujourd’hui un handicap. Nous devons donc d’abord expliquer pourquoi nous croyons qu’il faut une candidature distincte de l’autre gauche à tous les premiers tours. Cela résulte de l’état de la gauche en général. Aujourd’hui il n’y a pas de projet ni de parti fédérateur à gauche. Si les socialistes font un tel usage de l’appel au vote utile et parfois même se mettent à mentir sur le mode de scrutin lui même, comme ils le firent aux élections européennes en prétendant qu’aucune liste faisant moins de dix pour cent ne pouvait avoir d’élu, c’est qu’ils ont conscience de ne plus susciter d’adhésion par leur projet ni par eux mêmes. Le vote utile, et tout le terrorisme intellectuel qui va avec, est une façon de tordre le bras des électeurs de gauche pour les forcer à vaincre des réticences dorénavant très profondément ancrées. J’affirme donc que la gauche ne peut avoir aucune dynamique électorale majoritaire sans avoir, du début à la fin du processus électoral, une stratégie d’addition de force plutôt que « d’offre contrainte » réductrice du type : c’est à prendre ou à laisser, en bloc et tout de suite, pour cause de vote utile. Seule la compétition loyale au premier tour, tournée vers la conquête de nouveaux électeurs, arrachés à l’abstention ou à la séduction de la droite, permet qu’au second tour, les électeurs ayant choisi, on puisse se regrouper sans perdre son identité ni ses motivations. Les primaires préparent des soustractions, nous devons préparer des additions. Encore faut-il que nous-mêmes, l’autre gauche, nous soyons capables d’incarner une perspective crédible. Disons tout net que ce n’est pas facile à faire admettre quand on affiche la division dans laquelle nous sommes.
FAIRE UN PAQUET AVEC LES TROIS PROCHAINES ELECTIONS
On ne peut donc en rester à la critique des primaires déclenchées par les socialistes. Si nous le faisions, si l’autre gauche s’y cantonnait, nous ne serions pas compris. Bien des gens se détourneraient même de nous. Surtout si, par-dessus le marché, nous en restons à l’état de division dans lequel nous sommes actuellement. Je pense à notre relation, nous le Front de gauche, avec le NPA. Car même si le Front de gauche est un acquis et un appui, même si on nous est reconnaissant d’avoir su nous rassembler dans ce Front qui soulève tant d’espoirs, on nous tiendra rigueur quand même de ne pas essayer d’aller plus loin. Il faut que nous fassions une proposition dynamisante. Attention ! La proposition que le Parti de Gauche fait à ce sujet, n’a pas vocation à fonctionner comme un préalable à des accords plus limités. Bien sûr ! Mais il faut bien que quelqu’un ait l’audace de proposer d’avancer. Je renouvelle donc notre offre. Faisons un paquet des trois élections, les régionales, la présidentielle et les législatives. Je ne demande pas qu’on règle aujourd'hui toutes les questions des candidatures, et moins encore celles des personnes. Mais je propose qu’on annonce ensemble notre engagement commun dans ce sens. Il serait décisif d’annoncer que nous constituons un front durable, un front pérenne ! Nous pourrions soumettre cette proposition au vote de tous nos adhérents respectifs, dans le cadre et les règles de fonctionnement de nos partis. Sitôt que cette orientation serait adoptée, alors, chacun saurait, dans tous les recoins du pays, que son modeste effort s’inscrit dans le temps, s’inscrit dans la durée, qu’aucune énergie ne sera perdue, que rien de ce qui est donné ne sera dispersé, mais au contraire viendra sans cesse jour après jour s’additionner pour créer le grand mouvement, la dynamique, dont nous avons besoin pour passer en tête de la gauche. Et donc entraîner notre peuple dans cette nouvelle majorité politique dont nous avons besoin pour gouverner ce pays et le transformer de la cave au grenier ! Ne croyez pas que j’exagère avec cette proposition, pour embellir la tâche politique qu’il y faut accomplir. La vérité est que nous sommes aujourd’hui en dessous de la main. Nous devons avoir une ambition à la hauteur des circonstances politiques du monde. Il ne faut pas rabougrir notre pensée politique. Notamment pour l’immédiat. Je pense aux élections régionales.
PENSER GLOBAL
Nous ne sommes pas en compétition uniquement pour des sièges dans les assemblées régionales. Les élections régionales ne sont pas une fin en soi. Elles prennent leur sens dans une perspective plus large, dans le temps et dans l’espace. Ce seront aussi des élections nationales. Elles constituent le dernier test avant la présidentielle. En ce sens elles la préfigureront par bien des aspects. Le bilan de la gestion des régions non plus ne saurait être l’unique critère de décision pour un esprit éclairé. A ce propos, je dis tranquillement que les régions de gauche, telles qu’elles sont gérées, ont déjà apporté beaucoup aux Français. Il est absurde, par sectarisme, de réduire leur bilan à la seule personne de tel ou tel président. Comme s’il n’y avait pas des vice-présidents, comme s’il n’y avait pas des équipes d’élus, comme s’il n’y avait pas des politiques de gauche pensées par tous qui ont été mises en œuvre ! Pour autant nous proposons de faire, partout, des listes autonomes de l’autre gauche au premier tour. Si nous proposons des listes autonomes au premier tour, ce n’est pas par détestation des socialistes ou par détestation de ce qu’ils sont devenus. Ni pour dénigrer le bilan des équipes sortantes. Nous le faisons parce qu’il s’agit de construire une dynamique populaire. Si l’on réduit le champ du premier tour, tous en rangs derrière les sortants socialistes, il n’y aura pas la dynamique majoritaire dont nous aurons besoin au deuxième tour. Car le résultat du deuxième tour nous importe profondément. Et nous ne sommes pas les seuls à comprendre cela, quoiqu’on en dise. Le NPA, lui aussi, s’est prononcé pour la fusion des listes à gauche au deuxième tour.
ELECTION ET REVOLUTION
Les élections en effet sont un front de lutte décisif. Ce n’est pas un espace secondaire comme le prétend une certaine logorrhée gauchiste. C’est même l’unique occasion où un tel nombre de gens, ceux que je nomme « le grand nombre » dans mes propos se mobilisent sur des objectifs politiques et sociaux en s’engageant par un acte personnel. Nous y construisons un rapport de force qui sera projeté dans l’espace social et civique comme c’est toujours le cas. Aucun mouvement social ne s’est nourri d’une défaite électorale. A l’inverse un bon rapport de force électoral stimule la combativité et l’imagination rebelle. Mai soixante huit est aussi l’enfant d’une percée électorale de la gauche, a un siège d’écart de la majorité, aux législative de 1967 ! L’articulation entre action civique électorale et action sociale, voilà ce que nous construisons. Mais tout commence par l’autonomie au premier tour. Il faut pour cela qu’il y ait une offre politique qui permette une telle capitalisation, qui permette à la fois d’enrichir le débat et d’amplifier la mobilisation. Sinon, les plus puristes d’aujourd’hui devront passer sous les fourches caudines du plus puissant, qui dictera le soir du premier tour où il faut signer la reddition et qui concrétiseront le lendemain les alliances centristes qu’ils préparent. Annoncer que nous faisons un paquet des trois prochaines élections, si nos partenaires en sont d’accord, c’est impulser une dynamique dont nous bénéficierons dès maintenant, dès le premier tour des élections régionales. Car chacun saura dès maintenant que son bulletin de vote dans l’élection régionale participe à une dynamique beaucoup plus large, qui s’amplifiera ensuite à la présidentielle et aux législatives ! Voilà le raisonnement politique que nous faisons. Il est possible de marier l’exigence de l’identité et celle de l’unité. Il est possible d’offrir une nouvelle ligne d’horizon politique à notre peuple sans sombrer dans une logique du tout ou rien qui nous condamne à l’impuissance et livre le pays à la droite pour longtemps.
RESSERER L’ALLIANCE AU FRONT DE GAUCHE
Je forme le vœu que chacun de nos partenaires actuels ou potentiels prennent la mesure du danger que représente le bipartisme durable que les primaires risquent d’instaurer en France au détriment de sa tradition révolutionnaire et républicaine. Alors le sentiment du danger pourrait faciliter de grandes avancées dont chacun comprendrait qu’elles sont une forme d’adaptation intelligente aux circonstances. Nous ne partons pas de rien. Le Front de Gauche existe. Il a subit l’épreuve du feu dans les élections. Il a permis l’élection de cinq députés au parlement européen. Il a enregistré un progrès en voix et en pourcentage unique dans cette élection avec celui des écologistes par rapport au scrutin et aux formations comparables des précédentes élections tandis que les deux premiers partis perdaient plusieurs millions de suffrages. La démonstration du contraire a été également faite. Le NPA n’a eu aucun élu au parlement européen. Si nous avions été unis, nous aurions conquis douze sièges ! Et nous aurions provoqué la défaite de plusieurs personnalités de droite et d’extrême droite, preuve qu’une élection est bien un front de lutte très concret. Notre proposition de « paquet» a donc d’abord une efficacité électorale en vue. Mais je ne veux pas cacher que nous, au Parti de Gauche, voyons plus large. Nous ne perdons pas de vue nos objectifs de long terme qui visent à faire naitre un « nouvel acteur politique » a vocation majoritaire. Nous voulions créer un nouveau parti du type de Die Linke allemand. Cela n’est pas possible, puisqu’il n’y a pas d’accord sur ce point. Le Front est donc la formule choisie pour rassembler des forces sans dissoudre leur identité et leur histoire. Pour autant l’expérience de la campagne des élections européennes a montré que dans la pratique cette formule équivalait bien souvent à une vie commune de parti. Peut-être est-elle même plus efficace sur certains points quoique les pesanteurs ne doivent pas être sous-estimées non plus. Le processus d’organisation de ce « paquet » peut nous conduire à avancer aussi vers des formes de travail commun plus pérennes et donc plus facilement réactives. Le comité de liaison entre les partis affiliés au Front pourrait devenir un comité d’animation permanent. Les structures indispensables pour conduire trois élections sur le plan programmatique et matériel y trouveraient leur compte. Et surtout la consultation démocratique des adhérents de chaque parti serait grandement facilitée. Est-ce irréaliste ? Est-ce trop vouloir d’un coup ? Peut être. On va bien voir. Mais je voudrai, pour plaider cette cause, faire valoir ce qu’est déjà la situation.
DEUX PARTIS IMBRIQUES
A l’heure actuelle le Parti de Gauche et le Parti Communiste siègent dans les mêmes groupes parlementaires dans les trois assemblées, ils sont en cours d’intégration dans la même association d’élus. Ce n’est pas tout. Nous venons d’engager la discussion pour notre adhésion au Parti de la Gauche Européenne (PGE) dont le PCF est déjà membre alors que d’autres partis communistes d’Europe comme le parti grec et le parti portugais refusent absolument d’y participer. A la fin, en l’état actuel tel qu’il est en réalité, la seule singularité serait ce fait qu’étant membres du même parti européen et du même Front politique national, nos équipe de directions y seraient moins intégrées que dans le plus modeste groupe d’élus municipaux. J’estime donc que la distance n’est pas si grande qui nous épare d’un approfondissement substantiel de notre alliance. La séquence n’est pas si longue à vivre d’ici aux législatives de 2012 pour qu’on s’interdise d’en faire l’expérience. Les bases y sont en tous cas. Dans ce schéma ce n’est pas seulement l’efficacité électorale qu’il faut avoir en vue. Plus exactement il faut considérer les moyens politiques que l’efficacité électorale peut nous donner pour peser sur l’avenir du Pays. Le Front peut et doit disputer aux sociaux démocrates le poste de pilotage de la gauche. Il ne peut le faire qu’en approfondissant ce qui fait son originalité c'est-à-dire le recours à la méthode de l’implication populaire, l’articulation des luttes sociales ou écologiques entre elles et avec la lutte politique, la pratique de « la gauche par l’exemple » dans les collectivités locales, le travail d’éducation populaire et la conduite d’une bataille culturelle constante, un internationalisme actif et concret. Rien de cela n’est réellement convaincant ni entrainant sans la synergie des forces que le Front rassemble. La main est tendue. Je suis sur qu’elle va être saisie. Et ce sera avec bonheur pour tous dans et autour de nos partis.
REMUE MENINGE
Nous venons de tenir un « remue méninge » à Clermont Ferrand. Nous aurions voulu que ce ne soit pas une « université » en raison de la signification d’enseignement des uns aux autres que le mot implique. Cela parce que ce n’est pas dans nos moyens. Nous sommes récents. Le parti de gauche n’a pas un an. Nous n’avons donc aucune des facilités de fonctionnement que procure les codes de vocabulaire communs, la profondeur des expériences vécues ensemble et ainsi de suite. Donc tout ce qui est dit doit être démontré, argumenté. Mais cette contrainte est extraordinairement féconde. Elle oblige à l’explicite. Et de la sorte, pièce par pièce, la cohérence idéologique qui se construit au fil de nos rencontres se met en mots précis et consciemment partagés. C’est cette cohérence qui porte notre visée de « nouvelle émancipation » et de « progrès humain ». J’en dis quelques mots. Au risque des rugueuses abstractions et des lourdeurs qui font sentir combien la peinture est encore fraiche….
ORDRE GLOBALITAIRE ET NOUVELLE EMANCIPATION
Nous parlons d’une « nouvelle émancipation » parce que l’humanité affronte une forme nouvelle de domination. Ou plus exactement parce que la domination de notre temps s’opère d’une façon nouvelle par rapport à ce qui a été connu jusque dans un passé récent. En effet, on doit toujours rappeler ce qu’est cette « mondialisation » qui nous encadre. Elle est nommée sans cesse de cette façon pour que le mot fasse une évocation généreuse et ouverte d’une réalité qui ne l’est pourtant guère. En fait la mondialisation est aussi vieille que l’occupation du monde par les êtres humains, aussi ancienne que l’interdépendance des premières sociétés humaines qui résumaient le monde connu d’elles. Ce qui est nommé « mondialisation » s’applique en fait à une réalité bien particulière. Il s’agit de la globalisation financière transnationale du capitalisme. Et cela même encore doit être précisé. Il ne s’agit pas seulement de la formation d’une sphère financière s’autonomisant de toute activité productive réelle et roulant à la vitesse de la lumière sur une masse en expansion constante de capitaux fictifs. Il s’agit aussi du processus par lequel cette sphère soumet tous les compartiments de l’activité humaine à ses fins. Dès lors ce qui semblait résulter d’un effet de la dynamique spontanée du système  capitaliste contemporain devient un acte conscient, un projet politique assumé. En ce sens la globalisation devient « globalitaire ». Cela signifie que la préservation, l’expansion et le renforcement de la domination de la sphère financière ainsi décrite devient une fin en soi. Elle vise politiquement, sous forme de texte de lois et de règlements, d’institutions et de constructions idéologiques à soumettre où éliminer tout ce qui contrarie sa dynamique. Le mot globalitaire est composé à partir du mot global. On comprend pourquoi. Et du mot totalitaire. En effet, il s’agit d’un nouveau totalitarisme. D’abord en ceci que sa dynamique propre étant hostile à toute régulation extérieure aux exigences du système lui-même, elle percute en premier lieu les mécanismes de la démocratie et davantage encore ceux de la République. En effet ceux-ci sont la source initiale de toute régulation. C’est d’eux que naissent lois et règlements dont les motivations mettent en œuvre des considérants humains d’ordre social, écologique et autres qui ont en commun d’instituer un intérêt général. Hors la dynamique générale de la globalisation financière repose sur la confrontation libre et non faussée des intérêts particuliers. L’antinomie est totale. L’ordre globalitaire n’est donc nullement le produit spontané du développement des sciences et des techniques notamment celles de la communication par exemple puisque ceci est sans cesse invoquée pour tout expliquer. Au contraire sciences et techniques, notamment celles de la communication, ont connu un développement particulier, une déformation pourrait-on dire, pour être mis au service de l’ordre globalitaire. L’ordre globalitaire est politique. Il se construit dans des relations politiques particulières avec des outils de dominations et de maintient de l’ordre spécifiques. Et parmi ses outils, il y a essentiellement ceux qui ont pour fonction de rendre désirable cette forme d’ordre aux yeux de ceux qui en pâtissent le plus et auraient le plus de raison de vouloir le rejeter, évidemment. On connait ce processus. D’aucun l’ont nommé « l’envoutement » pour décrire l’ambiance particulière qui est créée. Pour l’essentiel il s’agit d’inclure toute réalité sociale ou politique dans un environnement d’images et de concept dominant qui condamne en fait tout dévoilement de ses ressorts réels. Il est frappant de constater que de telles hégémonies culturelles sont invariantes d’échelle. Ainsi le rôle de la gestion sécuritaire du monde par les USA sous la bannière de la lutte contre « al Quaïda » entre en résonnance au niveau micro local avec la dénonciation de l’insécurité au pied de l’immeuble. C’est un même réseau de méfiance qui dresse et enserre les esprit depuis les inutiles fouilles à corps aux postes de contrôle des aéroport jusqu’aux portiques dans les collèges, de la méfiance de celui qui a une couleur différente à celui qui tousse en période de grippe aviaire ou porcine, des mises en scène spectacles continuellement anxiogène de l’industrie de l’information et du spectacle déversant à longueur d’émission ses actualités sanguinolentes jusqu’aux images de violence gratuite qui ponctue dorénavant toute création de « divertissement ». La « dissociété », selon le concept proposé par Jacques Généreux, qui résulte de l’atomisation des rapports sociaux dans le nouvel âge du capitalisme n’est pas seulement un fait social c’est aussi et en même temps un fait culturel, un mode d’organisation du consentement à l’ordre établi surtout parce que celui-ci est en réalité un vaste désordre blessant et mutilant pour chacun. Dés lors la nouvelle émancipation qui est visée s’applique à la lutte contre cette forme de la domination capitaliste de notre temps. Elle revisite tous les compartiments et objectifs de la lutte pour l’émancipation, celles qu’a si précisément décrites le philosophe Henri Pena Ruiz pour en comprendre la nouvelle forme dans ce contexte particulier de l’ordre globalitaire. Elle vise donc le cœur culturel autant que le cœur social du dispositif. Elle est, d’un même mouvement une bataille culturelle autant qu’une bataille sociale. Visant le cœur culturel du système, la nouvelle émancipation commence par dévoiler, pour les détruire, les mécanismes auto organisateurs simples qui lient les grands échelons de la domination économique et politique aux plus intimes qui les alimentent et les enracinent. Pensons ici, par exemple, à la domination patriarcale qui est la matrice de toutes les dominations violentes, ou à celle de l’accumulation qui est la matrice du productivisme.
PROGRES HUMAIN
C’est dans ce cadre que la notion de « progrès humain » prend son sens et sa portée révolutionnaire. Le mot progrès affirme que nous faisons notre l’idée de progrès, cela au moment où elle fait l’objet d’une mise en cause. Il est donc un parti pris philosophique. La société humaine est susceptible de perfectionnement et ce perfectionnement est ce que nous nommons le progrès. Parlant ainsi nous nous prononçons contre ceux qui pensent que le monde est comme il est et le sera toujours, peu ou prou, du fait d’une radicale incapacité des êtres humains à s’extraire de leur fondamentaux invariants, de leur nature en quelque sorte, de leur essence, et ainsi de suite, quelque soit le mot dont le mythe du péché originel est une si forte illustration. Ensuite l’adjectif humain vient dire quelle est la mesure du progrès qui est en vue. Le progrès n’est pas un mécanisme extérieur à son sujet, la personne humaine. Jacques Généreux a longuement expliqué comment on peut définir la ligne d’expansion de ce progrès là. D’abord il en fait une question concrète. Il propose que des indicateurs en soit construit. Nécessairement, la définition de ces indicateurs ne peut être qu’une création collective. Le progrès humain a donc un présupposé la démocratie qui rend possible sa formulation et la République qui en fixe par là même la visée collective. Bien entendu l’idée d’indicateur de progrès humain fait directement pendant à l’ancien concept « d’indicateur de développement humain » (IDH) que le PNUD a installé sur la scène avec un à propos formidable dans les années de sécheresse conceptuelle. Mais depuis la critique de l’idée de développement a bien irrigué les débats. D’autant que l’indicateur de développement humain inclus la mesure du PIB et que celui-ci fait l’objet d’une relativisation critique que l’on connait, en particulier depuis que se développent la mise en cause du productivisme et les thèses roboratives sur la décroissance.
Après tout cela, notons encore un enchainement d’idée. Le progrès humain est dans l’émancipation des êtres humains. L’une et l’autre chose sont les deux faces d’une même réalité. En ce sens leur racine commune est dans la lutte sociale et culturelle contre les dominations et donc contre leur matrice commune l’exploitation épuisante de l’homme et de la nature par le système de l’ordre globalitaire. Hum. C’est assez pour cette fois ci. Reprenons une activité normale et pensons autre. Mais en s’assurant d’abord qu’il ne s’agit pas d’une suggestion de « big Brother » !

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114 commentaires à “La Gauche sous la pression des primaires”
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  1. Nipontchik dit :

    Les barricades n'ont que 2 côtés:

    "Suite au jugement du tribunalMessage de solidarité à Xavier Mathieu et aux Conti3 septembre 2009
    Vous êtes en état de légitime défense en osant contester l’ordre capitaliste comme vous le faites. Vous risquez de transmettre la grippe des luttes à tous ceux qui sont en colère. La révolte monte dans le pays.
    C’est pourquoi Nicolas Sarkozy et la droite pétainiste veulent tuer la contestation dans l’oeuf, Tel est le sens du verdict du tribunal de Compiègne : mettre au pas les fortes têtes et toutes ces organisations de bases qui en ont marre. Elles ont le sentiment d’être abandonnées. Ce n’est pourtant vraiment pas le moment de les lâcher.
    La criminalisation syndicale devient la règle en Guadeloupe, en Nouvelle Calédonie, dans ces milliers d’entreprises soumises à des pratiques antisyndicales. Les lois sont violées par le Medef et ignorées par le gouvernement. Nous vivons un retour à la case départ d’avant 1968.
    Vous vous attaquez aux maux d’une France malade du capitalisme du désastre. Vous êtes dans le mille de la lutte des classes. A votre manière, vous revendiquez une grande ambition industrielle pour notre pays, le « made in France ».
    Faisons du 4 novembre un rendez-vous de tous les progressistes avec les Conti, une grande journée de solidarité nationale.
    Bon courage dans votre lutte légitime.
    André GERIN "

  2. Hold-up dit :

    @Vieuxrat

    Bonjour, oui ne partez pas. Déjà en vous baladant dans les "archives ", vous verrez que la préoccupation écologiste était bien ancrée dès le départ et depuis que Martine Billard nous a rejointe, il est clair que nous allons pouvoir marcher sur deux jambes : Sociale et Ecologie

    Cela va être riche d'enseignement. Une nouvelle conscience se fait jour vis à vis du productivisme capitaliste qui se goinfre à un tel point de non retour qu'il met en danger - non pas la planète comme le disait Martine Billard à Clermont Ferrant - mais bien toute l'humanité. Il est évident que les cartes dans ce contexte sont redistribuées. Martine Billard soulevait même la question en ce qui concerne la dite Humanité, d'une possible extinction définitive au vu du capitalisme nihiliste qui finit aujourd'hui de globaliser sont entreprise mortifère. Il y a bien changement de paradigme. C'est à nous aussi de le porter ce changement là. Pour ouvrir. Pas pour fermer.

    N'oubliez pas " Vieuxrat " que le PG est un parti creuset et qu'il est une articulation récente sur la scène politique. Laissons-nous le temps de travailler. Venez nous rejoindre ! Nous avons besoins de vous ! Cela ne viendra pas du ciel cette reconquête politique de la pensée.

  3. Vieuxrat : c'est une question qui a toute sa place quand on réfléchit au concept de "progrès humain". Sinon, en cherchant un peu, tu devrais lire des choses sur la planification écologique.

  4. marillion dit :

    Salut Vieuxrat

    Maxou a raison

    Et Hold-up aussi, les préoccupations écologiques font bien parties des fondamentaux du PG. Vous trouverez plus sur ce lien.

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=654

    Extrait:

    Dans «l’idéologie allemande» texte qui me fit adhérer au matérialisme historique, j’avais vu une belle phrase, aujourd’hui si parlante, mais que j’avais méconnue à l’époque. J’y voyais une banalité convenue, sans pressentir toute sa portée en ce qui concerne la rigueur de la méthode de raisonnement matérialiste. «L’histoire peut être examinée sous deux aspects. On peut la scinder en histoire de la nature et histoire des hommes. Les deux aspects cependant ne sont pas séparables; aussi longtemps qu’existent des hommes, leur histoire et celle de la nature se conditionnent réciproquement.» Et dans le «Manuscrit de 1844», une des lectures de base du petit apprenti marxiste de mon époque étudiante, il y avait aussi une leçon de méthode que nous diluions dans nos méditations sur la dialectique sans percevoir la radicalité du format proposé. Lisez ça si vous en avez la patience. «De même que les plantes, les animaux, les pierres, l’air, la lumière, etc., constituent du point de vue théorique une partie de la conscience humaine, soit en tant qu’objets des sciences de la nature, soit en tant qu’objets de l’art - qu’ils constituent sa nature intellectuelle non-organique, qu’ils sont des moyens de subsistance intellectuelle que l’homme doit d’abord apprêter pour en jouir et les digérer - de même ils constituent aussi au point de vue pratique une partie de la vie humaine et de l’activité humaine. Physiquement, l’homme ne vit que de ces produits naturels, qu’ils apparaissent sous forme de nourriture, de chauffage, de vêtements, d’habitation, etc. L’universalité de l’homme apparaît en pratique précisément dans l’universalité qui fait de la nature entière son corps non-organique, aussi bien dans la mesure où, premièrement, elle est un moyen de subsistance immédiat que dans celle où, [deuxièmement], elle est la matière, l’objet et l’outil de son activité vitale. La nature, c’est-à-dire la nature qui n’est pas elle-même le corps humain, est le corps non-organique de l’homme. L’homme vit de la nature signifie : la nature est son corps avec lequel il doit maintenir un processus constant pour ne pas mourir.

    Jean Luc Mélenchon.

  5. maxou dit :

    étrole ; après les pollueurs-payeurs, les pollueurs-payés
    Entre 2004 et 2008, la France a accordé 404 millions d'euros au secteur des énergies fossiles, dénoncent les Amis de la terre.
    La France a-telle la langue fourchue ? C'est en tous les cas ce que dénoncent les Amis de la terre, association de défense des hommes et de l'environnement, dans un rapport portant sur les financements publics accordés au secteur pétrolier. Entre 2004 et 2008, l'État a accordé 404 millions d'euros pour soutenir le développement des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon), pointe l'étude publiée fin août (1). Douze millions d'euros, ont été consacrés à la recherche publique. Le reste, soit 392 millions d'euros, a été alloué à des entreprises pétrolières ou parapétrolières au titre de garanties publiques aux exportations via la Coface. « C'est un organisme privé mandaté par l'État pour garantir les investissements à l'exportation », explique Gwenaël Wasse, responsable de l'association et chargé du dossier. « En cas de déboire, par exemple dans un pays politiquement instable, les entreprises sont assurées de récupérer leurs investissements. » Elles se gardent pour elles, en revanche, les éventuels bénéfices. » C'est une forme de privatisation des fonds publics », souligne Gwenaële Wasse, qui tacle le gouvernement pour sa démagogie. « Tout le monde parle de changer de modèle énergétique et l'on s'aperçoit que des crédits publics sont alloués au soutien de l'industrie pétrolière. » Un procédé d'autant plus choquant que les entreprises concernées comptent parmi celle qui s'en sortent le mieux. « Total a fait 14 milliards d'euros de bénéfices en 2008 et 12 milliards en 2007... » Elles comptent, aussi parmi les plus polluantes. Selon l'association, Total émet ainsi l'équivalent de 11 % des émissions françaises globales de gaz à effet de serre. Et si l'entreprise fait fleurir de blanches hélices dans ses spots publicitaires, les groupe n'aura produit, en 2007 et en France, que 22,2 Gwh d'énergie éolienne. Soit l'équivalent de 0,0015 % de sa production énergétique fossile, ont calculé les Amis de la terre (2).
    M,-N.B.
    (1)disponible sur le site http:/www,amidelaterre,org.
    (2)« Total : la mise en examen. Rapport 2008 ». Disponible sur le site.

  6. Hold-up dit :

    Quel verve le "camarade Gerin". Il a pas sa langue dans la burka quand il parle..

    Soutenons Xavier Mathieu et les " Conti " !.

    Quand aux Syndicats... [C'est pas gagné...]

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article90469

  7. maxou dit :

    dans mon post précédent
    (1) http://www.amisdelaterre.org.

  8. Nipontchik dit :

    contradictions internes au Sarkozysme:

    " Egypte: pour BHL, Sarkozy favorise Hosni AFP
    03/09/2009 | Mise à jour : 13:21 | Ajouter à ma sélection
    Deux intellectuels français, Claude Lanzmann et Bernard-Henri Lévy, s'indignent de l'intervention prêtée à un proche du président Nicolas Sarkozy en faveur du candidat égyptien controversé pour la direction de l'Unesco, Farouk Hosni, accusé de positions anti-israéliennes.
    Le journal Le Monde affirme que le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, avait été à l'origine d'une tribune publiée en mai dernier dans ses pages par M. Hosni, dans laquelle il se défendait des accusations d'antisémitisme. Selon le journal, M. Guaino aurait "lu avant publication", voire écrit lui-même le texte du ministre égyptien.
    "Ce qui vient de se produire relève d'un véritable saut qualitatif", réagissent jeudi le cinéaste Claude Lanzmann et le philosophe Bernard-Henri Lévy, également dans Le Monde. Ils rappellent que le texte publié par Farouk Hosni répondait à leur dénonciation, dans une tribune co-signée par le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, "de sa nomination probable comme directeur général de l'Unesco avec le soutien militant de la France".
    "Entre Farouk Hosni et la direction générale de l'Unesco, il y avait selon nous - et selon beaucoup - une scandaleuse incompatibilité", écrivent-ils."Nous rappelions (...) que Farouk Hosni était l'auteur d'une série de déclarations clairement et odieusement antisémites égrénées au fil des années, la plus récente étant celle où, en réponse à une question d'un élu des Frères musulmans, il se proposait de brûler lui-même les livres israéliens qui, d'aventure, se seraient clandestinement glissés sur les rayons de la Bibliothèque d'Alexandrie", poursuivent-ils."

  9. maxou dit :

    La France Sarkozyenne, par François Taillandier
    Contrôle technique
    « nous allons accélérer, dans un mouvement sans précédent, l'installation de la vidéosurveillance », déclarait l'autre jour le président de la République. La phrase fait froid dans le dos, surtout le
    « mouvement sans précédent ». Toutefois on se tromperait à ne dénoncer là que les menées d'une droite répressive et toujours tentée par l'obsession sécuritaire. Le problème est plus profond et transcende les clivages politiques.
    Sur les autoroutes, désormais, il y a des panneaux lumineux capables d'afficher en temps réel :
    « 452QB56, vous roulez trop vite. » Pourquoi ne pas donner aussi le nom du conducteur, pendant qu'on y est ? Et envoyer un SMS à sa femme ou à son mari ? J'admets que l'on sonctionne un conducteur imprudent. Je conteste comme attentatoire à la vie privée et à la liberté de déplacement le procédé consistant à dire : on sait que vous êtes à tel endroit, à telle date, et ce que vous y faite.
    Or cette généralisation du contrôle par réseaux n'est pas les seul fait des pouvoirs publics. Je suis allé faire un tour en Italie. À peine sorti du tunnel du Fréjus, je recevais des SMS de la société Orange : « Bienvenue en Italie Monsieur Tallandier. » « orange vous offre des SMS gratuits pour votre voyage. » Je paie la société Orange pour qu'elle me fournisse la téléphonie mobile. Et je sais bien que le changement de réseau la renseigne sur a présence en Italie, mais je conteste, pour les mêmes raisons que précédemment, qu'elle ait le droit de l'enregistrer et d'en faire état pour quelque raison que ce soit.
    L'autre jour, à la station RER Luxembourg, j'ai découvert qu'il n'est plus possible d'y acheter des tickets en argent liquide. Et j'avais lu en effet que les grandes entreprises de transport étudient les moyens d'éliminer tout autre mode de vente que l'Internet et la carte bancaire. eh bien, j'oppose à de telles menées mon droit imprescriptible, pour des raisons que je n'ai pas à faire connaître, à acheter un billet de train sans que cela apparaisse jamais sur un relevé bancaire.
    C'est pourquoi je dis que ces dérives techniques qui compromettent la liberté individuelle dépassent la question de la droite ou de la gauche. Car enfin j'ai un peu de mal à croire que demain un gouvernement de gauche démonterait les caméras et sommerait les entreprises mentionnées de mettre un terme à leurs abus. En tout cas je n'ai entendu aucun leader de l'opposition s'en émouvoir.
    C'est ainsi, il y a des problèmes politiques qui semblent leur échapper complètement. Celui-là n'en est qu'un parmi d'autres.

  10. Pulchérie D dit :

    Afghanistan Le mois de septembre commence mal

    Août fut le mois le plus sanglant depuis le début des hstilités, en 2001.
    Le mois de septembre semble dans la note, car ce mercredi, 3 blindés de l’OTAN ont été détruits par missiles téléguidés, dans des endroits différents.
    (Novosti)

  11. maxou dit :

    L'Éditorial de Michel Lepinay
    Une campagne en toute sécurité
    C'est parti ! La campagne des régionales est lancée. Il reste encore neuf mois, mais les grandes manœuvres ont commencé. Premier dans la bataille, comme souvent Nicolas Sarkozy. Avec une stratégie simple, celle qui lui a si bien réussit à plusieurs reprises. Premièrement, on fait l'unité de son camp, en rassemblant le plus largement possible. Deuxièmement, on ressort du frigo les thématiques les plus mobilisatrices. Côté rassemblement, après avoir soigné sa gauche, le président élargit maintenant la majorité sur sa droite. Poussant sur la voie de l'ouverture jusqu'aux frontières de l'extrême droite, jusqu'à Philippe De Villiers, dernière station avant la Front National. Mais c'est promis, on n'ira pas plus loin. « Là majorité a vocation à s'élargir à tous les républicains...pas aux autres », précisait hier François Fillon. Mais on conviendra que la frontière est floue. On ne compte plus les anciens militants lepénistes réfugiés au MPF de Philippe De-Villiers. Qui sert d'ailleurs souvent de sas de rentrée vers l'UMP pour les déçus du lepénisme. Évidemment, cette innovation de rentrée fait un peu tousser, ou au moins toussoter, certains élus de droite. Christine Boutin par exemple, qui voit sans doute d'un mauvais œil cette concurrence nouvelle à l'aile la plus conservatrice de l'UMP. À l'inverse, les récentes recrues de gauche de Nicolas Sarkozy semblent s'en accommoder beaucoup mieux. C'est même Éric Besson, le ministre de l'immigration, transfuge du PS, qui est monté au créneau pour défendre Philippe De-Villiers, précisant qu'il avait évolué politiquement, et pouvait rejoindre la majorité « sans manger son chapeau »...
    Parole d'expert ! Bref, tout ce petit monde contrasté, auquel il faut ajouter le leader de « chasse pêche nature et tradition » Frédéric Nihous, se retrouvait hier soir à l'Élysée pour écouter la bonne parole du patron. Une parole mobilisatrice, car Nicolas Sarkozy sait qu'une élection n'est jamais gagnée d'avance. Certes, la régionale devrait lui être favorable. La gauche qui dirige 20 régions sur 22 ne peut qu'y perdre. Mais dans les scrutins locaux, la prime au sortants pèse toujours. Et puis la gauche semble vouloir se refaire une santé. Pour l'emporter, le président est persuadé que c'est au premier tour qu'il faut aller chercher la victoire. Et donc ressembler le plus large possible dès maintenant. Villieristes et chasseurs pourraient peser sur la scrutin. Ces derniers ont déjà eu dans le passé jusqu'à une trentaine d'élus régionaux. De quoi permettre à l'UMP de se sécuriser. Quant au contenu, le président semble décidé à faire simple. Pourquoi se priver des recettes qui ont fait leurs preuves ? Brice Hortefeux, qui recevait hier les préfets, a annoncé une relance de la lutte contre l'insécurité... Le Président avait lui-même rappelé la veille aux patrons de la police et de la gendarmerie que cette bataille est une priorité absolue... comme la victoire aux régionales.

  12. Pulchérie D dit :

    Pour Jennifer,
    Le site de Michel Collon est particulièrement intéressant.
    Des articles sur le Honduras :

    Eduardo Tamayo G. - Les grands médias impliqués dans le coup d'État
    Comment ils ont préparé le terrain aux putschistes
    http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2215:honduras-les-grands-medias-impliques-dans-le-coup-detat&catid=6:articles&Itemid=11

  13. Nipontchik dit :

    Tiens, les Verts ne sont pas les seuls à tomber dans le panneau de Sarko-Fillon!
    Pour le reste il en est qui devraient peut-être s'inquiéter de l'engouement éxagéré pour l'environnement et des embrassades PS-Verts (et PS-PC):

    " Taxe carbone : Chevènement (MRC) est "pour, sous réserve"
    Dépêche AFP, 3 septembre 2009, 13h02.

    Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), s'est déclaré jeudi favorable à la taxe carbone "sous réserve qu'on rembourse les ménages défavorisés", afin que cette mesure environnementale ne devienne pas "anti-sociale".
    "Je suis pour, sous réserve qu'on rembourse les ménages défavorisés", notamment ceux "qui habitent dans les zones péri-urbaines", a-t-il dit sur France Culture. "Il ne faut pas qu'une mesure environnementale devienne une mesure anti-sociale", a-t-il poursuivi.

    Le sénateur de Belfort a jugé qu'il y avait "énormément de complaisance vis-à-vis des Verts dans les médias mais aussi dans les forces politiques". "On fait la fête à M. Cohn-Bendit, les yeux doux à Mme Duflot", "sur le fond c'est une catastrophe pour le PS", a-t-il dit, alors que Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, est invitée à l'Elysée par Nicolas Sarkozy jeudi en fin d'après-midi sur la taxe carbone.
    "Il y a eu 60% d'abstention aux européennes. Si vous ramenez le pourcentage des Verts à ce qu'il est réellement par rapport aux électeurs inscrits, c'est à peine plus de 6%", a-t-il affirmé. "

  14. commandant P. dit :

    il y a 70 ans
    in memoriam

    Provocation de Gliwice en 1939 : "Grand mère est morte"

    Par Leonid Sviridov pour RIA Novosti

    Survenu le 31 août 1939, l'incident de Gliwice, pure provocation montée de toutes pièces par les nazis, a servi à Hitler de prétexte formel pour déclencher la Seconde Guerre mondiale.
    Le 1er septembre de cette même année, il commencera déjà son attaque en bombardant le Westerplatte dans la périphérie de Gdansk puis envahira la Pologne.
    "Aujourd'hui, ici c'est un musée. De nombreux touristes viennent, les Allemands en particulier, mais on peut y rencontrer aussi des Russes. L'agence RIA Novosti est le premier média russe qui ait vraiment manifesté un si vif intérêt pour cette histoire.
    En tout cas, pour autant que je sache, après 1989 s'est entamé une profonde transformation politique et économique de la Pologne et c'est pas pour autant que es journalistes russes s'y sont rendus" a déclaré Andrzej Jarcewski, directeur du musée "Station radio de Gliwice".
    Un peu d'histoire
    Gliwice est une ville de Silésie située dans le sud de la Pologne (en polonais, Gliwice, en allemand, Gleiwitz, en tchèque, Hlivice). Comptant actuellement quelque 200.000 habitants, c'est selon les normes européennes une ville moyenne.
    C'est en 1276 que le nom de Gliwice est mentionné pour la première fois. Avant de devenir polonaise, la ville de Gliwice était tchèque. En 1742, elle a été incorporée à la Prusse. Après la Première Guerre mondiale, trois insurrections et trois plébiscites ont eu lieu en Silésie. Lors du plébiscite du 20 mars 1921, la population devait se prononcer pour son appartenance à la Pologne ou à l'Allemagne. 32.029 électeurs (78,7% des voix) ont souhaité rester au sein de l'Allemagne tandis que 8.558 (21%) ont voté pour leur entrée dans la Pologne. Au total, 97% de la population ont participé au scrutin. Gliwice était la dernière grande ville du IIIe Reich qui n'était qu'à 5km de la frontière d'Etat avec la Pologne. Depuis 1945, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Gliwice, comme toute la Silésie, fait partie de la Pologne.
    Une tour en bois insolite
    "L'antenne de la station radio de Gliwice est une des constructions en bois les plus intéressantes de Haute Silésie. Non seulement elle est en bois mais c'est également la plus haute au monde avec 111mètres", raconte Andrzej Jarcewski.
    Grâce à un entretien technique méticuleux, à des travaux de maintenance prophylactique et aux réparations annuelles, la tour sera fonctionnelle en toute sécurité pour 20 ans encore. "Elle a été construite en bois de mélèze, un bois résistant surtout aux parasites et aux facteurs atmosphériques, sans un seul clou de fer. Les poutres sont jointes par seize mille vis en laiton", poursuit le directeur du musée. L'ensemble des bâtiments de la Station radio a été construit en 1935 par la société allemande Lorenz. De nombreux appareils radio d'avant-guerre fabriqués par les sociétés Siemens, Telefunken, AEG et d'autres fonctionnent toujours dans le bâtiment principal. La tour porte jusqu'à présent quelques dizaines de différentes antennes de transmission qui desservent le Centre du Service de sauvetage de Gliwice, les réseaux de téléphonie mobile ainsi que d'autres systèmes de télécommunications. Grâce aux paiements des usagers, la tour finance elle-même son entretien.
    "Grand-mère est morte"
    Le 31 août 1939, à 20 heures, des SS armés habillés en civil ont fait irruption dans les locaux de la station radio de Gliwice se faisant passer pour des "insurgés silésiens". L'opération était dirigée par le SS-Sturmbannführer Alfred Naujocks, choisi à cette fin par le SS-Gruppenführer Reinhard Heydrich, chef du service central de la sécurité du Reich, agissant lui-même directement sous les ordres d'Hitler.
    L'opération se devait d'être ultra-secrète. Heydrich a transmis par téléphone à Naujocks le message codé suivant: "Grossmutter gestorben" (Grand-mère est morte), signal du déclenchement l'opération.
    Les SS déguisés n'ont pu émettre sur les ondes qu'une partie du message (10 secondes seulement) en polonais: "Attention! Ici Gliwice. La station radio est entre les mains des Polonais..." Le reste du message n'a pu être émis du fait qu'un employé de la station passant près du poste principal à l'insu des SS avait appuyé sur le bouton "Débrancher".
    "Bouclier humain"
    "C'est ici, devant l'entrée du bâtiment de la station radio, qu'a été tué Franciszek Honiok, Polonais de Silésie considéré comme la première victime de la Seconde Guerre mondiale", a fait savoir le directeur actuel de la station radio de Gliwice.
    La veille, Honneck avait été arrêté par la Gestapo dans son village natal situé près de Gliwice. Les hitlériens l'ont transféré à la station radio comme "bouclier humain" et l'ont fusillé à 20h10.
    Le Silésien devait servir de preuve tangible de la "culpabilitié polonaise". Le coup monté d'assaut d'une station allemande par de faux soldats polonais défiant les allemands sur leurs ondes avait pour but de montrer que l'attaque allemande contre la Pologne ne visait qu'à riposter aux actes de violence commis par les Polonais contre la population allemande. Le lendemain, 1er septembre 1939, Hitler prononçait un discours promulguant le bien fondé du lancement d'actions militaires sous forme de provocations à la frontière.
    Durant l'été 1939, les Allemands avaient lancé de nombreuses provocations le long de la frontière entre la Pologne et l'Allemagne. L'opération "Grand-mère est morte" avait pour objectif principal de persuader les gouvernements français et britannique de passer outre les traités garantissant une assistance militaire à la Pologne. "Leur "logique" était simple, puisque les Polonais ont "attaqué" les Allemands, la France et la Grande-Bretagne ne devaient pas agir aux côtés de " l'agresseur polonais",explique M.Jarcewski.
    Le SS-Sturmbanführer Alfred Naujocks est entré dans l'histoire comme "l'homme qui a déclenché la Seconde Guerre mondiale". Il est décédé à Hambourg en 1960.
    Ce qui est arrivé à Gliwice a été dépeint dans tous les grands journaux du monde, transmis par la radio et les agences télégraphiques. La vérité sur la provocation de Gliwice devra attendre le procès de Nuremberg pour être finalement établie.
    Jadis, on y brouillait les émissions de Radio Liberté, à présent, c'est un musée sur l'histoire de la radio. En 2002, les autorités de Gliwice ont racheté le territoire et les biens immobiliers sur une surface de 3 hectares à l'entreprise "Télécommunications polonaises" qui avait utilisé après la guerre l'ensemble de la station radio de Gliwice.
    Jusqu'en 1951, la station radio de Gliwice avait transmis des émissions de Radio Katowice, et plus tard, jusqu'en 1956, c'est de là on brouillait les émissions de Radio liberté/Europe libre. Par la suite, des émetteurs et toutes sortes d'équipements de télécommunications ont été produits sur son territoire.
    En 2005, la station radio a été mise à la disposition du musée de Gliwice qui y a ouvert sa filiale "Musée de l'histoire de la radio et des arts visuels".
    En ce moment, les réparations du bâtiment du musée et de la tour en bois sont entrain d'aboutir. "La station radio ne sera pas seulement le lieu des leçons d'histoire, elle aidera aussi les jeunes qui se passionnent pour les technologies de pointe et les multimédias", poursuit Jarcewski.
    La tour en bois est très jolie sous les ténèbres. Illuminée par des dizaines de milliers d'ampoules et de puissants réflecteurs, elle est visible à une distance de plusieurs kilomètres. Les travaux doivent s'achever vers fin août. Un test technique a été effectué spécialement pour RIA Novosti. La station radio de Gliwice se présentera ainsi chaque soir à partir du 31 août 2009.
    UNE MESSE POUR LA PAIX
    Gliwice est une ville frontalière où les différentes cultures se sont entremêlées au cours des siècles. Des représentants de différentes nations y ont vécu en harmonie. "Avant la Seconde Guerre mondiale, c'était une ville allemande, mais des Polonais y ont vécu depuis toujours", affirme le maire de la ville Zygmunt Frankiewicz.
    En 1945, Gliwice a été la première ville allemande libérée par l'Armée rouge. En 1945-1946, des Polonais de l'Est y ont déménagé et la population allemande en a été évacuée plus à l'Ouest. A ce moment-là, les Polonais déportés du territoire de l'Ukraine occidentale actuelle, pour l'essentiel, de Lvov et de ses environs, constituaient la majeure partie de la population de Gliwice. Ma mère est également née sur le territoire de l'Ukraine", se souvient Frankiewicz.
    Pour les citadins, la station radio est un lieu historique, car c'est là qu'a commencé la Seconde Guerre mondiale. "La tour en bois est une oeuvre unique en son genre. C'est pourquoi les autorités ont décidé de racheter la tour et tous les bâtiments attenants. La ville a déjà dépensé près de deux millions d'euros pour les travaux de réaménagement de la station radio. Nous avons l'intention de restaurer ensuite tous les bâtiments voisins, nous voulons demander une aide financière à l'Union européenne et nous espérons recevoir cet argent. Ce sera un site touristique important", explique le maire de Gliwice.
    "Le 30 août, des activités y auront lieu à l'occasion du 70e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale. Le soir, un orchestre symphonique y donnera la "Messe pour la paix" (Missa Pro Pace) du célèbre compositeur polonais et chef d'orchestre Wojciech Kilar. Nous avons invité des hôtes de divers pays et des villes jumelées, entre autres, de Suède, de Grande-Bretagne, de RFA, de Hongrie, de Slovaquie et de France", ajoute M.Frankiewicz.
    Le maire de Gliwice a précisé que ces activités tiendraient lieu dans la ville le 30 août et non pas le 31. "Tout aura lieu la veille, et non pas le jour de la provocation. Nous ne voulons pas célébrer l'anniversaire de la provocation. Nous voulons commémorer l'endroit où a commencé la tragédie. A présent, ce sera une messe pour la paix. Il faut aller de l'avant. Il vaut envisager l'avenir au sein de l'Union européenne au lieu de remuer les plaies du passé", a déclaré M.Frankiewicz.

  15. jennifer dit :

    Ce vendredi auront lieu, dans 50 pays, des manifestations de solidarité avec le président vénézuélien Hugo Chávez pour déjouer la campagne contre le chef d'Etat; campagne apparue dans les réseaux sociaux Facebook et Twitter, a informé le député Darío Vivas, du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV).

    "50 pays ont pour lors confirmé qu'ils réaliseront des activités de soutien au commandant Hugo Chávez et à la Révolution Bolivarienne", a indiqué Vivas.

    A Barcelone (Espagne), il y aura une mobilisation de soutien aux politiques du président vénézuélien, qui se terminera devant le Consultat du Venezuela.

    L'initiative naît en réponse à la marche intitulée "plus de Chávez", apparue dans les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

    Au moyen de ces outils cibernétiques, des manifestations ont été convoquées pour ce 4 septembre en Colombie, au Venezuela, aux Etats-Unis, en Israël, au Canada, au Pérou, en Equateur, en Espagne, en France et en Arabie Saoudite, contre le chef de l'Etat vénézuélien.

    Facebook a débuté comme un site web gratuit de réseaux sociaux pour étudiants de l'Université de Harvard, mais, aujourd'hui, il peut être utilisé par quiconque dans le monde.

    Il a été créé par Mark Zuckerberg et, pour devenir le réseau social mondiale qu'il est maintenant, il lui a fallu recevoir des investissements multiples; parmi eux, selon le journal The Guardian, un investissement diligenté par le Greylock Venture Capital (fonds d'investissement solidement lié à la CIA).

    A plusieurs reprises, le président Chávez a dénoncé les incursions en Amérique latined'agents de la CIA de ce réseau d'espionnage; une ingérence qui, par la suite, dévoilée par d'autres chefs d'Etat, entre autres, Evo Morales en Bolivie, Rafael Correa en Equateur, Daniel Ortega au Nicaragua.

    "Nous savons que cette campagne menée sur Internet est dirigée par l'impérialisme usaméricain et ses laquais dans le monde", a dénoncé le député Vivas.

    Il a annoncé que, vendredi, il y aura aussi une "Cantate anti-impérialiste" sur la place Bolívar de Caracasd, devant le siège de la Chancellerie vénézuélienne.

    TeleSUR - Abn - Efe/ Id -MM

  16. jennifer dit :

    Et la contre manif à Paris: journée pour la paix avec conférence à la maison de l'Amérique latine vers 16h et manif à 17h30

    http://cbparis.free.fr/

  17. commandant P. dit :

    à jennifer (p 27) et à dorant (p 20)

    merci pour vos commentaires,
    comme quoi un article "anodin" pour lancer des débats constructifs et informatifs...

    sinon, je n'ai pas d'illusion sur l'IRIS
    mais c'est une source d'info sur les questions de défense

    merci aussi pour les liens
    par contre, pour l'espagnol, ce n'est pas mon truc !

  18. jennifer dit :

    Et l'anglais, Commandant P?

    http://www.venezuelanalysis.com/news/4755

  19. commandant P. dit :

    yes!

  20. 4 Août dit :

    Compilation de jobs de crevards à-koz-de-la-crise :

    http://twitter.com/JobDeCrevard

  21. julie dit :

    @Jennifer p.65 et @commandant P
    il n'y a pas que les US et la CIA et autres officines conspiratrices, il y a aussi notre bonne europe et en particulier l'Allemagne avec en plus des liens nauséabonds datant de la 2ème guerre mondiale, à savoir des nazis réfugiés en Amérique Latine et maintenant leurs descendants qui se trouvent dans les réseaux réactionnaires pour déstabiliser les gouvernements progressistes.
    Un extrait (en anglais, sorry) qui concerne la Bolivie:
    Decentralization
    Critics of the autonomy plans are accusing German development organizations and foundations affiliated with German political parties of having nurtured the conflict. Separatist groups, such as the Citizens Committee of Santa Cruz, are linking their activities to programs sustained by German development policy in Bolivia since 2002. These were imposed within the framework of a debt relief initiative and are consolidated within the "Programa de Apoyo a la Gestión Púplica Descentralizada y Lucha contra la Pobreza" (Program in Support of Decentralized Public Administration and the Struggle against Poverty - PADEP).[2] Since 2002, within the framework of the PADEP, the German Association for Technical Cooperation (GTZ) and the "Kreditanstalt for Wiederaufbau" (Credit Institution for Reconstruction, KfW) - under commission of the German Federal Ministry of Economic Cooperation and Development - have been supporting measures for the decentralization of Bolivia, a starting point for the more far-reaching current demands for autonomy.
    source:
    http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/56082?PHPSESSID=avc452p39sgstqufmr71hejim0

    Des programmes similaires existent au niveau européen, je compte sur notre euro-député pour y mettre son nez!

  22. Vincent de Lyon dit :

    Un commentaire qui n'a rien à voir avec le sujet : j'ai appris avec indignation que 7 des "Conti" avaient été condamnés à des peines sévères, prison avec sursis et fortes amendes à payer. Et si les partis de gauche lançaient un appel à cotisation solidaire pour ces gens. Nous serions, j'en suis sûr, des millions à la payer de bon coeur pour aider ces gens. Et ce serait un geste politique fort. Une geste de solidarité avec la classe ouvrière. Un geste de lutte. Car beaucoup de choses se jouent avec cette affaire des Conti : il en va de l'honneur de ces gens et de la capacité à résister à l'intimidation gouvernementale.

    Amicalement

    Vincent

  23. Hold-up dit :

    @ Vincent de Lyon

    "Et si les partis de gauche lançaient un appel à cotisation solidaire pour ces gens. Nous serions, j’en suis sûr, des millions à la payer de bon coeur pour aider ces gens. Et ce serait un geste politique fort. Une geste de solidarité avec la classe ouvrière. Un geste de lutte".

    Chômeur peut-être en voie de réhabilitation par le travail (oui, rien n'est encore sûr) je réponds PRÉSENT !

    Oui, aidons XAVIER MATHIEU et SES AMIS !

    Je verse déjà 20 euros demain plus (pitié ne rigolez pas) - Mais de combien ont -ils besoin pour que l'on sache. Je n'en ai aucune idée, du montant exact.

    Je suis bien évidemment au courant de leur condamnation pendant que l'affaire François Pérol vient d'être classée sans suite, que M.Bouton n'est toujours pas traduit devant la Justice et qu'aucun mandat international n'a été encore lancé contre le criminel de guerre Tony Blair, mais je n'ai aucune idée des amendes que les 7 de "Conti " devront régler à dame Justice Capitaliste.

    Merci de me répondre.

  24. Hold-up dit :

    "Le tribunal les a condamné " IN SOLIDUM " c'est à dire que l'amende fixée à
    60 000 euros peut-être réclamée à chacun dans sa globalité ".... ?

    Le jugement aussi vil (au civil) aura lieu début Novembre.

    J'ai déjà le nom du Collectif de Soutien au 7 de " Conti " :

    " IN SOLIDUM "

    A donf ! Aidons -les !

    Si un juriste du PG pouvaient cependant nous expliquer la malignité du jugement. c'est 60 000 euros - Point barre - ou c'est 60 000 X 7 ?

    Merci de me répondre. Car cette fois-ci je ne pourrais pas me répondre à moi tout seul sur ce sujet là. La pêche à l'info a ses limites. Elle s'arrête là où la spécialisation et la compétence commence.

  25. Hold-up dit :

    Désolé pour les fautes d'orthographe, c'est affreux !

  26. Pierre L dit :

    Condamnation des salariés de Continental : une attaque en règle contre tous les travailleurs

    Mardi 1er septembre, le tribunal de Compiègne a donc condamné six des sept salariés poursuivis pour la manifestation du 21 avril 2009 à la sous-préfecture de Compiègne.

    Des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis sont tombées et pour finir le tribunal a condamné solidairement les six salariés à payer à l'État les sommes que celui-ci réclamerait pour les prétendus dégâts qu'il y aurait eu à la sous-préfecture. Le montant à payer n'a pas été fixé puisque l'État avait déclaré le 17 juillet qu'il ne lui serait pas possible d'en établir le montant exact avant plusieurs mois. D'avril à juillet il avait déjà doublé les sommes annoncées, les faisant passer de 30 000 à 63 000 euros. Et aujourd'hui qu'il a entrepris la remise à neuf de l'ensemble de la sous-préfecture (peinture extérieure, pose de volets, etc), totalement indépendamment de ce qui a pu se passer le 21 avril, on peut s'attendre à tout quant au montant que l'État aura le culot de réclamer aux salariés de Continental. C'est peu dire que ce jugement suscite l'indignation, d'autant que l'État non seulement n'a pas poursuivi les dirigeants de Continental pour les multiples délits qu'ils ont commis mais leur a, en plus, offert un cadeau de 20 millions.
    source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2144&id=3

    voir aussi :
    http://news.google.fr/news/story?pz=1&ned=fr&cf=all&ncl=deNGg7JQ9MlR-1MI8egsN2MWR4HZM

  27. Pierre L dit :

    Et toujours Continental :
    "Xavier Mathieu persona non grata a la fête de l’huma ?
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article90456

    Traiter un vendu de "racaille" ce n'est pas une insulte mais un euphémisme.

  28. maxou dit :

    Barack Obama déjà embourbé en Afghanistan
    Asie Centrale. Les militaires réclament de nouveaux renforts, mais les critiques montent dans les opinions publiques occidentales et compliquent l'élaboration de cette stratégie.
    Vingt-quatre personnes, dont le numéro deux des services secrets afghans, et un élu local, ont été tuées hier dans l'attentat suicide devant une mosquée de Mihtarlam, la capitale du Laghmani, une province de l'est, où venait de se tenir « une réunion consacrée à la lutte contre le trafic de drogue et l'insécurité ». L'attaque particulièrement meurtrière, alors que le pays attend toujours les résultats de l'élection présidentielle, est le fait d'un kamikaze qui a déclenché se ceinture d'explosifs. L'attentat a été revendiqué auprès de l'AFP par un porte-parole des talibans, qui a assuré que la cible était Abdullah Laghmani, le chef adjoint de la Direction nationale de la sécurité (NDS), les services de renseignements afghans. Dix-neuf civils sont parmi les victimes. Ce nouveau bain de dang fait suite à celui du 25 août : 43 personnes avaient été tuées dans l'explosion d'un camion piégé à Kandahar, la grande ville du sud. L'attaque avait dévasté une douzaine de bâtiments.
    Les offensives islamistes n'ont pas cessé depuis le scrutin du 20 août, que les talibans avaient juré de perturber. Les résultats de la présidentielle sont distillés au compte-gouttes et les chiffres définitifs et officiels en seront pas livrés avant le 17 octobre. Ils ne changeront toutefois pas la donne, d'ores et déjà l'incertitude se confirme sur la légitimité du futur vainqueur, en raison de la très faible participation mais aussi des innombrables plaintes pour fraude visant notamment le sortant et favori, Hamid Karzaï

    Une situation incontrôlable.
    Comme les attentats, les rapports des chefs militaires de l'OTAN se succèdent, expression d'un pessimisme grandissant face à une situation de plus en plus incontrôlable. Le dernier, en date de lundi, émane de nouveau du général Stanley McChrystal, qui commande les forces internationales en Afghanistan. Si « la situation est grave », estime-t-il, « la réussite est possible et requiert une nouvelle stratégie ». Les préconisations de cette « nouvelle stratégie » consistent principalement en un renforcement des troupes. Une demande entrant en droite ligne dans la conception de la guerre afghane développée par Barac Obama durant sa campagne et jusqu'à récemment. Or, cette stratégie d'une plus grande militarisation sur le terrain afghan n'a plus véritablement la côte et divise la hiérarchie américaine. À la fin du printemps, Obama a ordonné l'envoi de 21000 soldats en renfort, portant le contingent américain à 62 000 hommes. Mais cette décision est de plus en plus contestée aux États-Unis, même au sein de son propre parti. Déjà engluée dans le dossier de la réforme de la santé, la Maison-Blanche redoute que l'annonce de troupes supplémentaires relance des attaques du Congrès, où des représentants démocrates ont déjà appelé à programmer un retrait des GI.
    Pourtant, hier, à Paris, où s'est tenue une réunion des 27 pays et organisations impliqués en Afghanistan, la stratégie était plutôt celle de la fuite en avant. « On ne peut pas envisager un retrait des troupes sans que la région soit sécurisée », avançait le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. En écho à Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, rendait hommage à McChrystal et ses exigences de nouvelles troupes. Quels que soient les résultats des élections, a-t-il dit, « il n'y aura pas de changement dans notre engagement auprès du peuple afghan, pas de changement dans (la volonté) de voir cette mission réussir, quel que soit le temps que cela prendra ». Ce qui revient aux ambitions initiales américaines de s'implanter durablement dans cette région stratégique d'Asie centrale.
    Dominique Bari.

  29. jennifer dit :

    577 députés et 367 burqas : où est le problème ?
    Un communiqué du Collectif des féministes pour l’Egalité

    En juin 2009, le député André Gérin a proposé la création d’une commission parlementaire sur le port de la burqa et s’est dit favorable à une loi l’interdisant : nous protestons vigoureusement contre la campagne qui a été menée à cette occasion et rejetons avec force une telle proposition. Croyantes ou non croyantes, musulmanes ou non musulmanes, voilées ou non, nous sommes féministes, et combattons depuis 2004 tous les dénis de droit et discriminations subis par les femmes voilées. Nous luttons contre l’instrumentalisation de notre cause – l’égalité entre les hommes et les femmes -à des fins politiciennes et parfois racistes. L’affaire de la burqa franchit une étape dans cette dérive : assez !

    Une opération de diversion en pleine crise économique et scandale bancaire

    En août, un rapport des Renseignements Généraux a établi à 367 le nombre femmes portant la burqa. Sans revenir sur le ridicule de l’opération (le Ministère de l’Intérieur aurait donc dépêché des policiers dans toutes les chaumières ?), on peut dire que ce chiffre a au moins le mérite de remettre les choses à leur place. Loin d’être la tête avancée d’une déferlante islamique en France, les femmes privilégiant cette tenue traditionnelle sont une infime minorité.
    377 femmes portant la burqa : et combien de plans de licenciements depuis le printemps ? Combien de Français qui ne sont pas partis en vacances cet été ? De même qu’à l’automne 2003, l’affaire du voile a été orchestrée pour déminer le mouvement social contre la réforme des retraites et l’immense impopularité du gouvernement de l’époque, on assiste à un même stratagème. Il est bien regrettable qu’un député dit communiste, au lieu de se préoccuper du sort des chômeurs et de s’indigner des bonus faramineux distribués aux traders, reprenne le thème néo-conservateur du « choc des civilisations » en lançant une campagne contre les prétendues « zones de non droit » que sont devenues nos banlieues.

    Le sexisme est partout, et notamment au Parlement

    Ce stratagème ne fonctionnerait pas si depuis des années, la classe politique et les médias n’avaient pas relayé une campagne de stigmatisation extrêmement violente contre les musulmans. Egorgeurs de moutons selon le Président de la République, soumises et aliénées sauf si elles se conforment au schéma de la beurette abandonnant tout attachement à sa culture, les musulmans et les musulmanes sont décrits comme une population à part ; la
    majorité sont pourtant nés en France, sont français et veulent tout simplement jouir des mêmes droits que n’importe quel-le autre citoyen-ne.
    L’argument féministe est venu conforter cette mise à l’écart. Or, s’il existe bien, au sein du monde musulman, des rapports de domination et des traditions sexistes, nous tenons à rappeler qu’il en existe partout, et en premier lieu au Parlement ! Les travées à 80% masculines de l’Assemblée nationale ne sont pas qu’un « symbole » ; elles sont la traduction concrète d’une réalité claire : les femmes sont encore très largement exclues des postes de pouvoir. « La vision de ces femmes emprisonnées » est, pour André Gérin, « intolérable », " inacceptable » ; le spectacle de l’entre soi masculin que constitue le monde politique ne semble par contre pas le gêner. Effectivement, les femmes ne se promènent pas en burqa à l’Assemblée ; excepté 107 d’entre elles, elles en sont tout simplement exclues, probablement reléguées au foyer pour s’occuper des enfants, ou conviées aux pince-fesses officiels qui servent la carrière de leurs maris !

    Et pourquoi pas interdire la cravate et les talons aiguilles ?

    Nous dénonçons l’idée folle qui consisterait à interdire la burqa. De même que l’interdiction des capuches ou des regroupements dans les halls d’immeuble, elle participe d’une logique liberticide, et il est très inquiétant de la voir proposée et même discutée au sein de la classe politique. Nous sommes pour le respect des droits les plus élémentaires, qui sont au fondement des sociétés démocratiques, et à ce titre, nous défendons le droit des individu-e-s à évoluer et à s’habiller comme ils/elles le veulent dans l’espace public. Nous sommes pour une laïcité qui garantisse la liberté de culte et celle de penser et d’exprimer ses idées dans le respect de tous et toutes. Pas pour une laïcité totalitaire qui implique la soumission à une culture et entend dicter nos choix, qu’ils soient spirituels, vestimentaires ou politiques.
    Nous n’avons pas fini d’interdire si nous voulons nous attaquer à tous les « symboles » de la domination masculine. A ce compte-là, pourquoi ne pas interdire ceux que portent tant de femmes blanches supposées émancipées : talons aiguilles, rouge à lèvres... ? Et surtout, au lieu de s’attaquer toujours à des femmes, pourquoi ne pas combattre d’abord les symboles que portent les hommes, par exemple la cravate ? Pourquoi ne pas constituer une commission
    d’enquête sur la diffusion quotidienne des normes de beauté oppressantes auxquelles doivent se plier les femmes et sur tous ceux qui y participent : publicitaires, magazines féminins, industrie de la mode, et autres fabricants de produits amincissants ?

    Assez du deux poids, deux mesures ! Assez de ces campagnes grotesques menées au nom des femmes mais qui ne conduisent qu’à les pénaliser ! Nous appelons toutes les forces féministes et progressistes à dénoncer cette opération, et à combattre ensemble pour la justice sociale et l’égalité entre les hommes et (toutes) les femmes.

    Paris, août 2009.

  30. jennifer dit :

    Une manif anti Chavez (no mas Chavez) aura lieu demain à midi face à la mairie de Paris, place de l’hotel de ville

  31. mohamed dit :

    Affirmer que le delegue syndical des continental est "personna non grata à la fête de l'huma" est une contre verite...à la fete de l'humanite il y a plusieurs debats et tout le monde peut participer...et chacun peut intervenir... le site bella ciao qui s'est transformé en site anti pc poursuit sa campagne habituelle délirante...moi meme ancien delegue syndical et actuellement en retraite à jour de mes cotisations je suis tres critique sur les orientations actuelles de la cgt mais je ne trouve pas intelligent de traiter de racaille et de parasite bernard thibault....c'est nul et ça ne fait pas avancer le debat dans la cgt je dirai meme le contraite...d'ailleurs ce delegue syndical connait une certaine popularite aupres de certains medias (notamment le monde et liberation reputes pour la defense des travailleurs) depuis sa derniere sortie... il va de soi que je suis solidaire avec les ouvriers de conti dont ce delegue syndical suite a leur derniere condamnation scandaleuse...

  32. demetrio dit :

    le collectif des feministes pour l'égalité, avec le communiqué que jennifer nous propose, ne fait que jeter la confusion dans nos esprits.
    On pourrait le reprendre ligne après ligne pour en relever ses incongruités et contradictions, mais je ne le fais pas personnellement car j'aime être bref dans mes posts(juste un exemple : que signifie 377 burqa et 577 députés ? pkoi mélanger talons aiguilles et burqa ?)
    je dirais, avec un raccourci, je l'admets, que ce communiqué semble avor été rédigé par tarik ramadan.... et de main de maître !
    militant du Pg laïque et républicain je suis pour l'interdiction de la burqa ! ! !

  33. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Avec la taxe carbone, Nicolas Sarkozy s’appuie une nouvelle fois sur une vraie question - comment ne pas être favorable à la lutte contre la dégradation de l’environnement - pour imposer une injustice de plus. Dès les premières annonces, ce nouvel impôt avait été présenté pour compenser la suppression de la taxe professionnelle, veille revendication du Medef.
    Ce projet est donc à l’opposé d’une taxe vertueuse pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans l’état actuel du dossier, l’opération pourrait se traduire par un allègement d’impôts pour les patrons de 8 à 18 milliards d’euros, très largement payé par les ménages.

    Une question aussi importante que celle de la fiscalité écologique mérite un grand débat national sur les moyens de changer les modes et rapports de production afin de combiner progrès social, démocratique et écologique. Cette taxe va carboniser le pouvoir d’achat des ménages, sans apporter une solution durable pour lutter contre le réchauffement climatique.

    Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

    Paris, le 1er septembre 2009.

  34. maxou dit :

    Colombie Les députés autorisent Uribe à briguer un 3e mandat La polémique fait souvent rage lorsqu’un chef d’État sudaméricain de gauche demande une modification constitutionnelle pour briguer un mandat supplémentaire. La décision du Parlement colombien de permettre au président Uribe de se présenter pour la seconde fois à sa propre succession fera sans doute couler moins d’encre. Le chef d’État colombien, de droite et très proche allié de Washington, a obtenu mercredi la possibilité de soumettre à référendum la modification constitutionnelle qui supprimerait la limitation des mandats présidentiels consécutifs. Même si Uribe n’a pas encore déclaré publiquement sa candidature à la présidentielle prévue en mai 2010, son gouvernement a d’ores et déjà mené une campagne très active en faveur du référendum. Il bénéficie d’une forte côte de popularité notamment en raison d’une politique de main de fer visant la guérilla des FARC.

    Russie Climat de « guerre civile » dans le Caucase du Nord Les principales ONG de défense des droits de l’homme de Russie, réunies mercredi en conférence de presse, ont qualifié de « guerre civile » le climat de tension qui règne au sein des républiques du Caucase du Nord, entre les forces de l’ordre et la guérilla islamiste. Selon ces organisations, la Tchétchénie a ainsi connu 79 enlèvements sur les six premiers mois de 2009, contre un total de 42 l’année précédente. Au Daguestan, sur 25 personnes kidnappées entre janvier et août, douze ont été retrouvées mortes. Ces enlèvements et exécutions extrajudiciaires seraient orchestrés par les forces de l’ordre, qui ne se priveraient pas non plus de faire pression sur l’ensemble de la population. La rébellion islamiste a, elle, monté d’un cran depuis juin, avec au moins 260 personnes tuées dans des combats et des attentats, dont une centaine de policiers et militaires, selon un décompte de l’AFP s’appuyant sur des informations officielles.

  35. maxou dit :

    Michel Rocard, artisan très actif du projet de taxe carbone, a de la suite dans les idées. On n’a, en règle générale, pas oublié qu’il est le père de la CSG. À la grande satisfaction d’un patronat toujours en quête de moins de « charges » sociales pour augmenter la rentabilité financière. Mais qui se souvient que l’on doit au gouvernement Rocard, en 1988, l’introduction en France de la « titrisation des créances », cette technique de spéculation née dans les pays anglo-saxons, et qui, sous le nom des subprimes, a déclenché aux États-Unis la crise financière actuelle ? Présenté par son ministre des Finances de l’époque, Pierre Bérégovoy, ce projet a été adopté à l’Assemblée, le 13 décembre 1988, par la majorité socialiste, avec la seule opposition du groupe communiste. Y. H.

  36. maxou dit :

    Editorial par Maurice Ulrich

    Cheval de Troie
    Pour faire baisser la fièvre, faut-il taxer le thermomètre ? L’image n’est pas tout à fait exacte car les émissions de CO2 sont bien aujourd’hui un risque majeur. Mais elles ne sont pas la cause de la crise environnementale qui prend actuellement des proportions inquiétantes. Elles en sont l’un des effets. Leur réduction sera au premier rang des enjeux de la conférence de Copenhague sur l’environnement dans quelques semaines. La France entend sans doute s’y présenter avec sa taxe carbone pour jouer les bons élèves, en s’appuyant sur un semblant de consensus en forme de recomposition politique passant par Michel Rocard, Daniel Cohn-Bendit et, bien entendu, Nicolas Sarkozy.

    L’ancien premier ministre socialiste, en tant que président de la commission Climat énergie, voulue par le chef de l’État, est en quelque sorte le père de la taxe comme il le fut de la CSG. On ne sait si les mots attribués à Marie-Antoinette, « qu’ils mangent de la brioche », sont historiquement avérés, mais on crut tomber de l’armoire en entendant Michel Rocard, donc, répondre voilà quelques jours, à un auditeur qui s’inquiétait du coût de ses déplacements, qu’il serait bien inspiré de se déplacer à vélo. La ministre de l’Économie, Christine Lagarde, avait déjà fait une sortie semblable au moment des fortes hausses des carburants.

    C’est, au choix, une ignorance inquiétante des réalités vécues par des millions de Français ou une hypocrisie plus inquiétante encore. Car parmi les usagers, ceux qui paieront le plus sont, dans leur ensemble, les plus « captifs » de l’automobile et ceux qui, sans doute, ont le plus de mal à en changer pour des modèles plus récents et donc moins polluants et plus économes. Les chiffres sont sans appel. Si la taxe est mise en place, il en coûtera 300 euros par an à une famille vivant en milieu rural ou périurbain et 80 euros à un célibataire vivant en ville. En clair, ce sont au total les foyers les plus modestes qui paieront le plus.

    Mais au-delà de cette injustice inacceptable - une de plus -, le projet de taxe carbone est un rideau de fumée dont il est assez singulier que les écologistes aient fait un cheval de bataille et d’autres un cheval de Troie, on l’a dit, de la recomposition politique. Taxer les usagers, ce n’est pas modifier nos modes de développement et de production, c’est les conforter.

    Pour changer, il faut véritablement s’engager dans des politiques très ambitieuses de transports, il faut modifier la ville et les rapports domicile-travail, il faut produire autrement, développer la recherche dans l’automobile, et pas seulement. Mais il faut aussi mettre en question des modes de production dominés par la recherche du profit à court terme et peu regardants sur leurs effets à long terme. La crise environnementale et celle du capitalisme sont aujourd’hui étroitement liées. Elles appellent l’une et l’autre une maîtrise sociale des moyens de production et d’échange, une maîtrise sociale de leurs finalités. Que produit-on et comment ? Le profit ou les hommes ? Ce sont ces questions-là qui devraient être posées dans l’espace public, et à Copenhague.

    Le pouvoir ne le veut évidemment pas car son attrait pour la taxe carbone est très intéressé. Il s’agit de suppléer à la taxe professionnelle annoncée par Nicolas Sarkozy et que les entreprises payent aux communes et aux territoires. Or, si cette taxe pouvait et peut être repensée en tenant compte des créations d’emplois, des efforts de recherche et autres, elle a un mérite essentiel. Celui de lier les entreprises au développement social et aux infrastructures collectives. La taxe carbone n’est rien de cela. C’est un projet injuste, inefficace et trompeur. C’est une instrumentalisation à têtes multiples de la crise environnementale.

  37. Roro dit :

    Bonjour à tous

    Je me régale chaque jour des interventions dans ce blog, mais bien sur principalement des articles de Jean-Luc MELENCHON.
    Membre du PCF depuis longtemps et ancien élu, j’ai mis plusieurs mois à me décider bien que me reconnaissant complètement dans les objectifs du parti de gauche et dans le discours de Jean-Luc Mélenchon. Je rejoins le PG dés à présent. Ma décision était prise depuis le début puisque la perspective ouverte avec la création de ce parti corroborer avec mes attentes, mais il fallait que l’idée murisse à point. Il fallait aussi que mes camarades du PCF sentent venir les choses pour s’y faire.
    Je suis avec eux en désaccord sur deux points :
    1) Sur le « communisme », il est plus qu’évident que l’immense majorité des citoyens rejettent l’idée de communisme. Or comme le reconnaît BOURDIOU « une idée n’est pas prisonnière d’un vocabulaire ».
    Nombreux sont ceux qui veulent construire une société nouvelle débarrassée d’exploitation et de spéculation fraternelle et démocratique et qui ne lui donne aucun nom. La question n’est pas de se battre pour sauver un mot, pour ma part j’ai dépassé cette question il y a bien longtemps. La question est du contenu des propositions et des capacités de rassemblement. (J’en suis à penser qu’il y a un très sérieux blocage intellectuel quelque part !)
    2) la deuxième raison est la question stratégique, et la je ne développe pas. Cette question est aussi celle du rapport des forces à « gauche » entre les antilibéraux et les néolibéraux…. Je ne développe pas cette question, est traitée chaque jour dans ces colonnes.
    En fait je reconnais le dévouement et la qualité de l’action des militants du PCF de ses élus, je ne les renie pas.

    A bientot

  38. jennifer dit :

    Demetrio
    Je suis contente que cela jette de la confusion dans les esprits de certains qui s'engagent "comme un seul homme" dans des campagnes islamophobes sans trop réfléchir aux conséquences. Parfois il faudrait tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant d'endosser des croisades qui ratiboisent tout. Il faudrait un peu de doute dans les esprits.
    Je trouve que ce texte démontre bien le ridicule où nous mènent certaines campagnes.

  39. Nipontchik dit :

    "parasite bernard thibault ….c’est nul et ça ne fait pas avancer le debat dans la cgt je dirai meme le contraite "(mohamed 82)

    des critiques contre la ligne confédérale, effectivement j'en ai entendu et émis depuis 1 15aine d'années (ayant perso participé au combat contre l'affiliation à la CES en 1996), ma section syndicale a même voté des résolutions s'interrogeant sur la stratégie en 2003, en termes tout à fait polis puis d'autres par la suite

    et que crois tu que l'appareil en a à cirer?

    j'ai subi diverses discriminations, etc..., notamment du fait de ma participation à des instances syndicales, pas besoin que je donne + de détails
    mais je n'étais pas dans la situation de ces ouvriers de Picardie qui vont se retrouver à 45 ans avec 50 000 euros (de quoi tenir 2 ans ou ouvrir 1 bistrot à la rentabilité hasardeuse) et après dans la m....la + absolue (d'autant que le discours écolo ambiant ne va pas aider à la réindustrialisation de leur région)
    moi je suis tjrs resté poli avec les bureaucrates, j'étais moins pris à la gorge

    et tu crois qu'on parlerait plus d'eux s'ils n'avaient pas sorti le terme "racaille", il y aurait les habituelles pleurnicheries de certains médias et élus et ensuite?

  40. vital.georges dit :

    Rocard ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!
    Écoutez-les !
    Que de contorsions dans le discours pour nous expliquer que la taxe carbone n’est pas une taxe mais une contribution climatique, qu’elle n’est pas un nouvel impôt mais un transfert de fiscalité puisqu’elle sera entièrement redistribuée (sic …avouez qu’en matière de circuit court on doit pouvoir faire mieux !).
    Voilà donc une taxe, un impôt, un prélèvement, une contribution…Comment voulez vous l’appeler ?
    En tout cas c’est bien de l’argent qu’on va aller chercher dans la poche de tout le monde (donc, y compris chez les plus défavorisés) pour mettre en place des mesures de réduction d’émission de CO2., avec un système de redistribution pas encore très clair, ni très fiable (dans le passé nous avons eu, avec la vignette auto, un détournement fiscal de premier ordre, d’où une méfiance qui n’est pas sans fondement).
    La question que je me pose est la suivante : pourquoi faire si compliqué alors qu’on peut faire très simple ?
    Qui prend le plus souvent l’avion ? Qui possède les plus grandes maisons, quand ce n’est pas deux ou trois ? Qui a les plus beaux appartements, avec les équipements les plus chers ; bref qui a la plus grande empreinte carbone ?
    Le travailleur, l’employé, le cadre moyen, qui va au boulot ? Le chômeur qui pointe et à qui les nouvelles lois (Sarkozy est passé par là) impose de prendre un travail même très éloigné de sont lieu de travail ? Le retraité qui passe sa tondeuse à gazon ? Où bien celui qui bénéficie du paquet fiscal ?
    Mais au fait, que fait de ses nouvelles économies un bénéficière du paquet fiscal ?
    Il consomme ? Il le place en bourse ?
    S’il consomme que consomme-t-il de plus ? Un cinquième appartement ? Des vacances au Qatar (peut être une villa sur l’ile Perle, les maisons y sont très chères, le cout écologique pour arroser le gazon sur ces Iles artificielles est non mesurable) ?
    S’il le place en bourse, c’est pour avoir encore plus d’argent suivant un principe simple : j’ai trop, je place car je veux plus. On sait maintenant, depuis la crise financière, que la bourse est le lieu de la spéculation sur le pétrole, les matières premières, en résumé de l’argent pollueur.
    Au fond il est facile de voir que s’il y a de l’argent écologiquement nuisible c’est bien l’argent du paquet fiscal.
    Alors une mesure simple peut être prise par le gouvernement s’il en a la volonté :
    Annuler le cadeau fait aux plus riches avec le paquet fiscal et s’engager à utiliser l’intégralité des sommes retrouvées dans les caisses à des mesures économiques favorable à l’environnement, genre gratuité de la carte orange pour tous les travailleurs qui vont au boulot. (ça favorise les transports en commun en aidant les plus pauvres, ça évite de leur prendre de l’argent en leur faisant croire qu’on va le leur rendre et ça permet de réduire l’empreinte écologique des riches.
    Voyez vous tous les avantages ?.

  41. demetrio dit :

    jennifer,
    le doute et l'intérrogation font avancer l'histoire de l'humanité !
    la confusion des esprits peut mener aux pires barbaries, alors permets-moi de te dire : prends garde, les tarik ramadan savent se cacher sous les habits du feminisme... ou sous la burqa !
    l'émancipation de la femme et de l'humanité en général meritent mieux qu'un philosophe hypocrite qui s'avance masqué.... sous une barbe burquisée !
    je suis un ardent défenseur de la laïcité, de la libre pensée et les curés de tous les bord je les abhorre !

  42. Pulchérie D dit :

    Quand les « winners » deviennent des « losers »

    D’ après un article de Robert Koehler (journaliste de Chicago): « Winners lose » (les gagnants perdent)

    La situation en Afghanistan est sérieuse. L’ennemi est impitoyable (comme le sont les Otaniens !).
    Huit années de m*****r pour en arriver là.
    Dans les camps de réfugiés, la nourriture et les secours arrivent sporadiquement. Quelques livres de riz doivent être partagées entre 100 familles.
    Le tout-puissant général Stanley McChrystal,
    croit que l’alliance peut encore triompher, au prix de nouvelles stratégies et d'une unité plus grande dans l’effort.
    Il y a 103.000 soldats qui combattent (US et OTAN).
    --------------------
    L’ennemi de l'OTAN vient de montrer sa montée en puissance en utilisant, avec un plein succès, des missiles téléguidés contre des blindés.
    Nos médias occidentaux ne pipent mot sur ce que l’on peut considérer comme un tournant de la guerre.

  43. Pulchérie D dit :

    @ vital.georges

    Remarquable démonstration que j'apprécie énormément

  44. commandant P. dit :

    toujours sur "la course aux armements en Amérique latine"

    Le président brésilien envoie un signal positif en faveur du Rafale- Les Echos

    vendredi, septembre 4, 2009, 11:03 AM - Armement/Défense

    Nicolas Sarkozy se rend dimanche à Brasilia à l'occasion de la fête nationale du pays. Son homologue Lula laisse entendre que l'avion de Dassault dispose d'un « avantage comparatif exceptionnel ».
    Asoixante-douze heures de l'arrivée à Brasilia de Nicolas Sarkozy, invité d'honneur de la fête nationale, le président Lula a envoyé un important signal d'espoir pour l'industrie française de l'armement. Et plus particulièrement pour son champion de l'aéronautique militaire, Dassault Aviation, qui attend le résultat de l'appel d'offres l'opposant à Boeing et à Saab pour l'achat de 36 avions de chasse, représentant la première tranche d'une cible de 120 appareils. La France est apparue comme « le pays le plus flexible pour le transfert de technologie et, évidemment, c'est un avantage comparatif exceptionnel », a souligné le président brésilien dans un entretien à l'AFP. Mieux, il a laissé entendre qu'il pourrait s'entretenir dès hier avec son homologue français à l'issue d'une réunion avec son ministre de la Défense et le chef d'état-major de l'armée de l'air.

    Lire la suite sur Les Echos.fr

  45. Nipontchik dit :

    question à 10 balles: le NPA va-t-il reprendre les positions communautaristes du "collectif féministe" sur la burqa pour trouver 1 excuse au refus de l'honnête paquet d'alliance pour 3 élections proposé par le Sénateur?

    en tout cas ce machin c'est tout bénef pour les ventes de Marianne!
    dans la caricature de la mauvaise conscience de gauche, de l'économisme pseudomarxisant, de la capitulation devant les communautaristes, un provocateur fabriquant 1 truc bidon n'aurait pas fait mieux

    Le pire c'est qu'on ne peut mettre en doute la bonne foi de ses rédactrices.

  46. Carol DEBY dit :

    Au commandant P, je conseille de lire l’article paru sur RIA Novosti
    http://fr.rian.ru/world/20090901/122931560.html

    La Pologne projetait de démembrer l'URSS avant la Seconde Guerre mondiale
    "Il y a parmi les documents déclassifiés ceux de l'Etat-Major général polonais qui témoignent de la présence à l'époque, au sein de cette structure, d'une unité spéciale chargée de travailler avec les minorités nationales sur le territoire de l'URSS", a indiqué le général Sotskov, rédacteur du recueil de documents déclassifiés intitulé "Secrets de la politique polonaise. 1935-1945".
    …………………………………
    "Nul doute que la Pologne a sa part de responsabilité dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, et c'est la raison pour laquelle on observe à présent une falsification des faits historiques. Ce sont justement les autorités polonaises qui ont catégoriquement rejeté en 1939 la création d'un front antihitlérien", a rappelé l'interlocuteur de l'agence.
    ………………………………….
    Lors des visites de Hermann Göring à Varsovie en 1935 et 1937, les parties avaient convenu que la Pologne soutiendrait l'Allemagne qui exigeait la levée des restrictions sur les armements et appuierait l'idée de l'annexion de l'Autriche au Reich allemand (Anschluss), a poursuivi le général du SVR.

    « …même au plus fort de la guerre, quand les services spéciaux des pays alliés considérait l'Allemagne comme leur cible principale, le Renseignement polonais, obéissant à son "gouvernement londonien", orientait ses efforts sur l'Union Soviétique. »

  47. langue-rouge dit :

    Jennifer, juste un mot pour dire que je suis 100% d'accord avec toi sur l'islamophobie et le voile. Et je dirais même que ça me rassure qu'il n'y ait pas que des gens comme Demetrio ou Nipontchik au PG.

    J'ai de plus en plus de mal alors que je suis marxiste et non-croyant avec ceux que j'appelle les "laïcards" qui loin de vouloir la mort de tous les dieux veulent l'instauration d'une sorte de LAICITE sacrée et exclusive, une sorte de culte de la REPUBLIQUE abstraite et incolore.
    D'une certaine manière, ils cherchent comme Robespierre à remplacer une religion par une autre. La version moderne du culte de la Raison et de l'être suprême que Robespierre tenta d'instaurer c'est le culte de la République laïcarde.
    Mais surtout ils confondent la nécéssité de lutter contre l'influence que peuvent avoir les clergés réactionnaires sur les croyants et la lutte contre les croyants.
    Plus grave encore, ils prennent le risque de coller aux provocations et aux discours racistes de la droite qui cherchent à faire des musulmans une menace pour ce pays.
    Heureusement, au NPA nous n'en sommes pas là même si il reste une minorité de "laïcards" figés dans leur réthorique abstraite.
    Il y a aujourd'hui des filles voilées au NPA et à l'université d'été les militants musulmans pratiquants pouvaient faire le ramadan.
    Tout n'est pas réglé mais ça avance.
    Et j'espère bien que le PG évoluera vers une laïcité plus ouverte.

    Mais pour rassurer Nipontchik, qui est souvent de mauvaise foi quand il s'agit du NPA, non évidemment ces questions ne seront pas des préalables ce qui est un peu difficile parce qu'elles ne font même pas consensus chez nous.

    N'hésitez surtout pas à me traiter d'islamo-gauchiste et de communautariste, venant de certains laïcards, je considère cela comme un compliment.
    Et puis je ne me suis pas rasé ce matin...

  48. Pierre L dit :

    mohamed dit:
    4 septembre 2009 à 1:04
    "Affirmer que le delegue syndical des continental est “personna non grata à la fête de l’huma” est une contre verite …à la fete de l’humanite il y a plusieurs debats et tout le monde peut participer …et chacun peut intervenir … le site bella ciao qui s’est transformé en site anti pc poursuit sa campagne habituelle délirante …"

    Sauf que :

    "...Ce dernier [Xavier Mathieu, délègué CGT de Continental]critiquant durement la stratégie de la direction de la CGT, son organisation syndicale, ce qui est son droit, a qualifié dernièrement Bernard Thibault et « compagnie » de « racaille ». Un mot qui a dépassé sa pensée ? Il vient de « regretter » le mot, employé par Nicolas Sarkozy, pour lui préférer, concernant le dirigeant de la CGT, celui de « parasite ». On comprendra, dans ces conditions, que Xavier Mathieu ne puisse encore être l’invité de la Fête de l’Humanité, en particulier dans l’espace des Amis de l’Huma. Le fait est regrettable, mais l’inverse serait inacceptable.

    secrétaire de la société
    des Amis de l’Humanité
    Charles Silvestre,
    "

    Et ce n'est pas Bellaciao qui le dit.
    Source :
    http://www.humanite.fr/2009-08-28_Medias_Amis-de-l-Huma-a-la-Fete-le-debat-sans-l-insulte


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