15juil 09

Quelle drôle d’ambiance. Je commence à écrire dans l’hémicycle, bien installé à mon confortable pupitre équipé de toutes les prises électriques que les engins de notre temps nécessitent. C’est permis. Pendant ce temps, les présidents de groupes débitent des compliments au nouveau président du parlement que la droite et les sociaux démocrates viennent d’élire. C’est un Polonais. Pas moyen de ne pas le savoir.

Un Polonais! Alleluia!

Tout le monde brode sur le moment historique que représenterait l'éléction d'un Polonais tout droit venu de l'ancien empire du mal ! Une bonne façon d'emballer cet épisode politicien. Il se déverse donc un torrent de références larmoyantes à la coupure entre l’est et l’ouest dorénavant dépassée et bla bla bla. Evidemment tout cela vient à point pour masquer quelle honteuse collusion est à l’origine de cet épisode. Moderne comme une horloge viennoise ! Evidemment le fond anti communiste est omni présent. C’est à vomir, quand on connait le niveau d’asservissement aux délires libéraux de cette cohorte de phraseurs lénifiants.  Le pire dans ce registre est le social démocrate Hans Martin Schultz, président du groupe « alliance progressiste des socialistes et des démocrates ». Tout un programme que le nouveau nom de l’ancien groupe socialiste ! En Abrégé nous a-t-on expliqué : SPD ! La boucle est bouclée pour les socialistes français. Bref, ce Schultz en rajoute dans la dénonciation des « dictateurs rouges » comme au bon vieux temps des « berfuf verboten » où les communistes étaient interdits d’emplois publics en RFA. Répugnant. On sent tout le confort que représentait cet ennemi à présent disparu pour ces gens afin de justifier leurs turpitudes. Heureusement que ce président polonais a eu un mot pour signaler le fait que ce jour était celui de la fête nationale des Français. Ajoutons : et celle de la liberté pour tous ceux qui la célèbre dans le monde, qu’ils soient français ou pas. Jacky Hénin, euro député Front de gauche et moi, assis côte à côte, en haut à gauche de l’hémicycle, on a applaudi. Les autres Français ont fini par en faire autant ! Juste une petite respiration politique dans ce flot d’eau tiède nauséeuse ! Le moment le plus grotesque c’est celui où ce nouveau président a offert publiquement à l’ancien, l’allemand Hans Pöttering, une statue de sainte Barbe, taillée dans un bloc de charbon. Nul ! D’abord pour cette grossière apologie de la superstition, aussi peu laïque que le reste de cette institution et de son drapeau marial. Ensuite parce que le président polonais s’est vanté d’avoir lui-même fait fermer plus de vingt deux puits de mines dans sa région. Un autre moment spécialement nul est celui où la porte parole des Verts a fait son numéro de cire pompe. Elle a félicité le président polonais, Jerzy Buzek, de toutes les façons possibles pour son passé d’anti communiste puis pour son implication dans la « révolution orange » en Ukraine. Et avec ce qui lui restait de temps elle a appelé de ses vœux qu’on se soucie de l’Ukraine. On devine comment. Cette séance du musée Grévin de la politique Mac Carthiste européenne a enfin fini avec la coupure du repas. Je me suis enfui en ville pour le déjeuner, au pied de la cathédrale. Je me suis consolé avec un magret de canard aux griottes. Le bourgueil se mariait bien avec. A mon avis. Juste un verre. Des gens vont et viennent, juste pour le plaisir.

PLACE 373

Je suis installé à la place numéro 373, en haut de l’hémicycle, à gauche. Le plus à gauche de ma rangée qui est d’ailleurs la dernière avant le couloir. A ma gauche il n’y a que les fonctionnaires de la commission qui, par une bizarrerie coutumière, siègent aussi dans le parlement tout comme la commission qui a ses bancs juste en face de moi.  Ainsi se réalise, à quelques mètres près, la menace de mon premier président de groupe au Sénat, feu André Méric, qui avait tonné : « compte tenu de ce que ton discours, on devrait mettre ton banc dans le couloir ». Paix à ses cendres. Et maintenant, je peux observer de ma place cette assemblée de 700 personnes qui en représentent un demi-milliard d’autres. Un mur abstrait de tenues sombres et, par ci par là, une tache de couleur. A côté de moi, Jacky Hénin, puis Elie Hoarau. Trois du Front de gauche côte à côte. Nos deux autres collègues Patrick Le Hyaric et Marie Christine Vergiat siègent quatre rangs plus bas, ce qui est très loin. Devant moi la nuque raide de mon ami Helmut Scholtz, le secrétaire aux relations internationales de Die Linke. Pendant que j’écris les orateurs de ce parlement se succèdent à la cadence d’une ou deux minutes de temps de parole. Passé au tamis de la traduction tout cela donne un filet de voix uniforme, celle des traducteurs, sans aucun relief qui accroche l’oreille.  Il faut suivre attentivement. Ce qui se dit est intéressant. Parfois ! Ouf ! Un peu de politique. Après l’audition du président du cycle semestriel, le premier ministre suédois, les intervenants  se répartissent entre congratulateurs et discuteurs. La mer baltique compte beaucoup dans les interventions côté congratulations. La nullité des politiques libérales face à la crise tient le haut chez les discuteurs. Une voix de droite pointe le danger d’extrême droite dans le contexte de la crise. Plusieurs s’inquiètent du nouveau vote imposé aux Irlandais. Je ne repère pas toujours l’orateur et donc son parti. On est en retard. Très en retard. Le vote pour les questeurs est reporté de minute en minute. De midi prévu pour le vote nous voici à treize heures. Des assistants de toutes sortes circulent entre les travées. Des gens sont debout, d’autres lisent des journaux, j’en vois un qui téléphone, plusieurs qui discutent très vigoureusement debout dans l’allée juste devant l’oratrice. Ca ressemble davantage à une Assemblée générale du mouv qu’à un parlement. Notre groupe du Front de gauche participe à sa façon à cette ambiance. On se place en haut des travées et nous faisons une photo en pleine séance. Pas de problème ! Dans ce chaos, à mesure que l’heure avance, il est impossible de repérer un orateur dans cette salle immense avec tous ces gens debout. Trop de mouvements, trop de circulation, trop de brièveté. Quand le premier ministre suédois répond, le bazar ne faiblit pas un instant. Je découvre que tout le monde pouvait parler à condition de lever la main et de retenir l’attention du président. Hum. De toute façon, c’est trop tard pour moi ! Enfin on vote. A bulletin secret électronique. On commence par un test qui amuse bien tout le monde. Il faut choisir entre cinq chanteurs d’opéra. Je vote Luciano Pavarotti et Jessye Norman. On plaisante. Tout à l’heure ce sera la soupe à la grimace car il s’agit d’éliminer des candidats. Cette buse de Martin Schultz, le lamentable chef de la social démocratie, intervient et ensuite un autre qui demandent des précisions puériles que tout le monde avait compris avant qu’ils ouvrent la bouche. Bruits, rires. On passe donc au vote test proposé pour nous instruire dans l’art de manier notre pupitre de vote. Résultat : Luciano Pavaroti élu ! Encore des interventions pour demander des précisions. De nouveau Martin Schultz nous rappelle que ce n’est pas le vote réel. Rires. Le président parle à présent un italien délicieux à entendre après cette cure de polonais ! Pour nous le piège est de voir notre candidature explosée par les compétitions sauvages entre candidats pirates de droite car il y a multitude de candidatures sauvages.  Voyons ! 696 votants, deux nuls. Notre candidat passe ? Non ! On va déjeuner ? Ah non ! Il y a un deuxième tour pour trois sièges. Il est deux heures moins le quart ! Le président veut reporter à quinze heures ! Clameurs d’indignation dans la salle. Bon, on vote maintenant. Applaudissements. Ca vire à l’ambiance potache cette séance ! Je vois que notre candidat est numéro deux sur la liste à l’issue du premier tour. Mais quand on lit l’écran de vote il n’y a pas la moindre référence au parti des candidats. Juste des noms. On suit la liste des consignes de vote du groupe auquel on adhère.  Les assistants circulent dans les rangs. Bonjour le secret du vote ! Nous, à la GUE, on bloque notre vote sur un seul nom pour faire la différence si possible. Ca s’appelle, je crois, le vote à la polonaise, non ?  Troisième tour ! A la majorité simple précise le président ! Ah ! Deux votants de plus ! Ah c’est fait : notre candidat est élu ! Hé ! Hé !

PREMIERE INTERVENTION : HONDURAS

Cet après midi je fais ma première intervention en séance. Ce sera en défense du président hondurien Manuel Zélaya ! Une minute de temps de parole ! Le ton de la Commission et du Conseil ne m’a pas inspiré confiance. Il n’était question que d’appel au calme, à la retenue « des deux côtés » et ainsi de suite.  Plus évanescent, tu meurs. Voici mon propos, tout frais sorti de ma bouche. « Monsieur le président, l'affirmation de nos principes pacifiques par des appels au « compromis » et à « la retenue » entre les deux parties du conflit en cours ne doit pas conduire à donner l'impression de renvoyer dos à dos le gouvernement démocratique du Honduras et les putschistes qui l’ont destitué. Car dans un tel cas la violence des insurgés qui luttent pour le retour du président est légitime et celle des putschistes est criminelle. La mobilisation personnelle des chefs d'Etat d'Amérique centrale et du sud pour soutenir le rétablissement inconditionnel du président  constitutionnel Manuel Zelaya montre que tout le continent veut en finir définitivement avec la période des coups d'Etat et des dictatures. A la suite de la décision unanime de l'ONU et des décisions de l'ensemble des organisations régionales de coopération, l'Europe doit prendre sa part de ce combat historique. Car il s'agit d'un combat et non d'un arrangement. L'Europe doit interrompre toute relation et négociation, de tous ordres, politique et commercial, avec le régime factieux et exiger le retour inconditionnel du président Zelaya. L'Europe doit également demander au gouvernement de Monsieur Obama que les USA interrompent eux aussi leurs relations commerciales et militaires avec le régime factieux. Ainsi nous montrerons-nous conformes aux principes que nous évoquons souvent pour en exiger des autres l'application. » Je peux dire que j’ai fait un tabac. C'est-à-dire que le président suédois  a dit exactement le contraire en résumant le débat. Pour lui il faut un « arrangement » entre les parties et le retour de Zélaya est certes « indispensable » mais il ne « suffirait pas à rétablir l’ordre constitutionnel ». Tel Quel. Ont suivi moultes bonnes paroles desquelles il ressort que les « négociations » prendront du temps. Sachant que le mandat de Manuel Zélaya s’achève dans six mois, on comprend où tous ces gens veulent en venir. Après ça inutile que je commente le débat précédent sur la Chine où se déversa un flot de stupidités bien pensantes d’autant plus arrogantes et néo colonialistes qu’elles émanent d’un continent en proie lui aussi aux émeutes urbaines et prodigue en traitements inhumains à l’égard des minorités et des immigrés. Vérité intransigeante pour la Chine devient relative pour le Honduras. Evidemment c’est une comédie. Juste une comédie. Pas drôle. La séance est close après cela. Ma journée a commencé à cinq heures quarante cinq ce matin pour enregistrer à six heures quarante cinq la matinale de RTL avec Marc Tronchot. Puis j’ai enchainé par un rendez vous à la gare avec Olanta Humala le leader du parti national Péruvien que j’ai ensuite conduit jusqu'à son accueil devant une délégation du groupe GUE dans les murs de verre du parlement. A midi, j’ai fait un petit quelque chose avec la télé France Trois. Et d’un endroit à l’autre, entre deux temps assis sagement à mon banc dans l’hémicycle, j’ai été suivi par la caméra de « Public Sénat » qui est ma chaine chouchou compte tenu du fait qu’elle était ma voisine de bureau dans le Palais du Luxembourg. Tout à l’heure j’irai dîner avec les camarades du PG de Strasbourg. Et demain on recommence à neuf heures. Jour important pour moi. Je suis le candidat de la GUE au poste de vice président de la commission des affaires étrangères. Baudis aussi. Le sud ouest va être super présent à l’international, je pense …


93 commentaires à “Pluie de bons sentiments sur Strasbourg”
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  1. Nipontchik dit :

    La situation est grave, rien à voir avec 1 dérivatif artificiel contre la crise économique...

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/07/01/01016-20090701ARTFIG00037--venissieux-terre-d-expansion-de-la-burqa-.php

  2. BA dit :

    Les principaux pays membres de l'Organisation Mondiale du Commerce ont refusé d'accorder à son directeur général, Pascal Lamy, la hausse de 32 % de ses rémunérations qu'il réclamait, rapportent des diplomates jeudi 16 juillet.

    M. Lamy faisait valoir à l'appui de sa requête qu'il ne bénéficie pas du plan de retraite accordé aux autres employés de l'OMC, une demande qualifiée de "politiquement naïve" par un diplomate.

    "En tout, cela faisait une hausse de 32 %. Il n'y a pas eu – comment dire cela d'une manière diplomatique ? – d'enthousiasme pour revoir le paquet de ses émoluments, étant donné la crise financière et économique, et en particulier dans la proportion demandée", a déclaré ce diplomate. "La position était absolument unanime", a-t-il ajouté.

    Pascal Lamy perçoit un salaire annuel de 480 000 francs suisses (316 000 euros), auquel s'ajoute une cotisation de 15 % du montant de son salaire pour sa retraite.

    http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2009/07/16/omc-pascal-lamy-se-voit-refuser-une-augmentation-de-32_1219760_3220.html

    Je propose qu’on organise une quête pour payer la retraite de Pascal Lamy ! A votre bon cœur, messieurs-dames ! Pascal Lamy ne gagne que 27 000 euros par mois !

  3. Pulchérie D dit :

    Affaire qui remonte à la chute de la Royal Bank of Scotland (RBS). Voici une info qui date déjà du 17 mars 2009.

    Des fonds de pension britanniques vont poursuivre la banque afin d'être dédommagés pour les "pertes massives" enregistrées lorsque l'établissement a été renfloué et que le cours de son action s'est effondré, selon The Times lundi.

    Deux fonds détenus par des collectivités locales accusent RBS et son ancien patron Fred Goodwin d'avoir "rassuré à tort" les investisseurs en affirmant que la banque était en bonne santé alors qu'elle était "insolvable" en raison de créances douteuses, indique le quotidien.

    RBS est désormais détenue à 70% par l'Etat britannique après une injection de fonds publics de 20 milliards de livres pour l'aider à faire face à la crise financière mondiale. En 2008, la banque a accusé la plus forte perte jamais enregistrée par une société britannique, à 24,1 milliards de livres (27 milliards d'euros).

    Selon The Times, les deux fonds ont engagé l'avocate Cherie Blair, la femme de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui utilise professionnellement le nom de Cherie Booth, afin de déposer une plainte devant un tribunal de New York.

    L'avocate a indiqué au quotidien qu'elle avait accepté ce dossier en raison de "pertes massives infligées aux fonds de pension de collectivités locales et d'autres institutions britanniques qui étaient les principaux investisseurs dans RBS".

  4. Pulchérie D dit :

    Il faut lire aussi l'article du Monde Diplo, qui date... de 2003, relatif à la siuation des Britanniques.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2003/05/BULARD/10126

  5. jennifer dit :

    pétition sur les évènements de Montreuil:

    http://www.lapetition.be/petition.php?petid=4653

    Pétition : Interdiction totale de l'utilisation des armes non-létales (flashball, LBD40, tazer) par les forces de l'ordre:

    http://www.lapetition.be/petition.php?petid=4653

  6. Remi dit :

    Continue a nous rendre compte de ton travail la haut Jean Luc, c'est essentiel.
    Bon courage,
    Un militant PG de Toulouse

  7. Gandalf dit :

    Quelles actions peut-on organiser afin que le putsch du Honduras ne passe pas par les "profits et pertes" de nos démocraties occidentales ?

  8. jennifer dit :

    De nouveau un militant syndical, Wilfredo Serna, membre du parti libéral a été assassiné au Honduras, jeudi en sortant de chez lui.
    Face au retour imminent de Zelaya la répression s'entensifie. Les autorités militaires envoient des hélicoptères d'artillerie aux frontières.
    Cependant malgré ça, les manifestants sont très optimistes et pensent que les choses vont vite revenir à la normale.

    http://www.rnv.gov.ve/noticias/index.php?act=ST&f=41&t=102849

  9. Pulchérie D dit :

    Les Canadiens sont de plus en plus contre la mission afghane
    Radio-Canada 16 juillet« L'appui écrasant au départ s'est transformé de manière inexorable en opposition écrasante. [...] Et il ne s'agit pas d'une réponse éphémère aux manchettes; c'est un changement régulier et graduel du jugement public sur la mission ».
    C'est au Québec que le vent de contestation souffle le plus fort. Pas moins de 73 % des Québécois sont contre cette mission, lancée en 2002. Seuls 15 % des répondants se rangent derrière la décision du gouvernement.

  10. BA dit :

    Grippe porcine : le virus se propage si vite que l'OMS renonce à compter.

    Au dernier pointage de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 94 512 personnes avaient été contaminées par la grippe A, dans 136 pays. Un chiffrage largement sous-estimé, des pays très touchés, comme les États-Unis, ayant déjà renoncé à compter les cas.

    Vendredi 17 juillet, l'OMS a décidé à son tour de laisser tomber les statistiques.

    Le virus « se répand au niveau international à une vitesse sans précédent », explique l'Organisation basée à Genève. Les premiers cas, au Mexique, ont été signalés par l'OMS le 24 avril 2009. L'alerte pandémique de niveau 6 (propagation mondiale) a été déclenchée le 11 juin 2009, voilà seulement six semaines.

    « Le virus A/H1N1 ne peut plus être arrêté, rappelle Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS. Tous les pays vont avoir besoin de vaccins. »

    Plus la peine de perdre du temps à analyser chaque cas. Mieux vaut, selon l'OMS, se mobiliser sur les contaminations graves. 429 décès dans le monde ont été causés par la maladie, pas plus mortelle, pour l'instant, qu'une grippe ordinaire.

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDetFdj_-Le-virus-se-propage-si-vite-que-l-OMS-renonce-a-compter_39382-1008895_actu.Htm

  11. BA dit :

    Roselyne Bachelot a précisé que le gouvernement avait également passé des commandes "optionnelles" pour 44 millions de doses supplémentaires. Il tient à anticiper au mieux pour éviter une pandémie qui est, selon leurs propres termes, "presque inévitable."

    Outre l'achat de 94 millions de vaccins, le gouvernement a tenu à avertir la population de ce qui pourrait se passer en cas de pandémie avérée. Le programme tient en cinq points :

    1 - Mobiliser les généralistes pour suppléer les urgences ;

    2 - Vacciner certaines populations en priorité (femmes enceintes,...) ;

    3 - Fermer les écoles, les lieux publics, et organiser le rationnement pour éviter les déplacements et les contacts interhumains ;

    4 - Prévoir un ralentissement économique ;

    5 - Vacciner les populations dans des centres dédiés.

    Le virus est présent sur le territoire français, mais le gouvernement ne parle pas de pandémie. 481 cas ont pour le moment été recensés selon l'Institut national de Veille Sanitaire (InVS).

    http://news.doctissimo.fr/grippe-a-h1n1-94-millions-de-vaccins-commandes_article5535.html

    Vous avez bien lu le point numéro 4 ?

    « Prévoir un ralentissement économique. »

  12. jakin33 dit :

    quel triste pitrerie que le PS se confonde avec les libéraux pour élire un ennemi de l'avortement...
    ce PS navigue avec les pires ennemis du peuple français et européen, il est près à toutes les compromissions, à tous les reniements et à tous les doubles langages pour donner l'illusion de sa gauche et accéder à un pouvoir où les maroquins viendront encore récompenser les courtisans, les militants opportunistes, les beafsteakars...
    espérons que ton combat portera pour recomposer une vraie gauche française!
    tu devrais écrire un papier au sujet des universités d'été des socialos-royaux qui frayent avec modem et médef comme à aix en provence et qui eux ne se font pas rappeler à l'ordre par aubry (http://www.espoir-a-gauche.fr/delia-CMS/ateliers/topic_id-52/article_id-628/), cela démontre la vaste fumisterie qu'est devenu le ps français. lance un appel aux socialistes pour qu'ils te rejoignent. oeuvre en faveur d'assises nationales de la gauche et du socialisme... bref tu connais le chemin, merci du combat que tu mènes et où l'on te rejoindra!

  13. Pulchérie D dit :

    CESSEZ DONC DE TRICHER !

    Le président de la Banque centrale européenne vous exhorte !
    J-C TRICHET estime que les européens de la zone euro dépensent trop.
    Il n’a rien déclaré sur la demande de hausse salariale de Pascal Lamy.
    Au fait, combien touche-t-il, Trichet ?

  14. Pulchérie D dit :

    Affaire Tristan terminée : il est finalemenr réinscrit dans son lycée par Guittet.
    Bonnes vacances, Tristan. Vas-tu retrouver Iseult la blonde ?

  15. yon jean bernard dit :

    Bonjour, ce n'est pas un commentaire que je te laisse, mais je voulais te prévenir que je m'ettais permis d'utilisé ton ressentiment dans'hémicycle européen dans mon blog,(http://rue.desire.granet.over-blog.com) j'ai trouvé l'ensemble de ce texte trés intéréssent et je voulais le partager avec mes lécteurs peu nombreux mais cela viendra.
    merci à toi et toute l'équipe du front de gauche au parlement.
    Bon courage pour l'avenir, salut fraternel.
    jean bernard

  16. Nipontchik dit :

    bon, ben Guittet il a été (bip bip)!
    maintenant il reste à (bip bip) pas mal de chefaillons serviteurs du système; le prochain sur la liste?

  17. jennifer dit :

    dans le Courrier international du jeudi 16 juillet 2009:

    Les événements en Italie ont toujours eu - pour le meilleur ou le pire - une influence extraordinaire sur l'ensemble de société européenne, de la Renaissance italienne au Fascisme.

    Mais, trop souvent, l'Europe n'a pas pris conscience de ces événements à
    temps.

    Actuellement, une grande attention est portée, dans des journaux européens
    majeurs, sur quelques aspects de la crise qui a englouti notre pays. Mais nous croyons que c'est notre devoir - le devoir de tous ceux qui vivent en Italie - d'informer l'opinion publique européenne sur d'autres aspects alarmants qui n'ont pas suscité un tel intérêt, comme le projet de loi proposé par le Gouvernement italien, appelé "le Décret de Sécurité". Si elle n'est pas empêchée, cette loi court le risque de défigurer l'image de l'Europe et de provoquer une rechute sévère des droits de l'homme dans le monde entier.

    Le Gouvernement Berlusconi, utilisant la sécurité comme prétexte, a imposé
    à notre Parlement - dont il a le plein contrôle - l'adoption de lois discriminantes contre les immigrés, des lois comme nous n'en avions pas vu dans ce pays depuis les lois raciales fascistes.

    La victime de la discrimination a changé : ce ne sont plus les Juifs, mais
    la population immigrée irrégulière, des centaines de milliers de personnes.
    Mais les mesures discriminantes n'ont pas changé : par exemple, ces nouvelles lois peuvent interdire des mariages mixtes.

    Une telle interdiction empêcherait les personnes d'exercer un droit
    fondamental, le droit de se marier sans contrainte de nature ethnique ou
    religieuse. Les victimes de discrimination auraient ce droit refusé sur la
    simple base de leur nationalité. Sans oublier le fait qu'il sera également
    refusé aux italiens le droit d'épouser la personne de leur choix.

    Une autre loi contenue dans le décret - encore plus abusive vis à vis des
    droits de l'homme et la dignité - est l'interdiction pour des femmes étrangères qui n'ont pas de papiers (délit administratif) de reconnaître leurs enfants à la naissance. Ainsi, les enfants nés de femmes étrangères sans-papiers, en vertu d'une décision politique par une majorité provisoire, seront pour leur vie entière les enfants de parents inconnus, ils peuvent être enlevés à leur propre mère à la naissance et placés sous la garde de l'État.

    Non même le Fascisme n'a pas été aussi loin que cela! Les Lois Raciales
    présentées par le Régime en 1938 n'ont pas soustrait d'enfants à leurs mères
    juives, ils n'ont pas incité non plus les mères à abandonner leur enfant plutôt que de se le voir confisquer par l'État.

    Nous ne nous adresserions pas à l'opinion publique européenne si la gravité de ces mesures n'était pas telle qu'elle dépasse les frontières nationales, appelant à une réaction celles et ceux qui croient en notre humanité partagée. L'Europe ne peut pas accepter qu'un de ses membres fondateurs régresse à un niveau primitif d'organisation sociale, contredisant la loi internationale et mêmes les principes sur lesquels l'union politique européenne s'est fondée.

    C'est dans l'intérêt de chacun d'entre nous que cela ne passe pas. Ca nous
    déshonorerait tous.

    L'opinion publique démocratique européenne doit prendre conscience de la
    maladie qui ravage l'Italie et agir vite pour qu'elle ne s'étende pas plus loin.

    Nous sommes confiants en chacun d'entre vous pour choisir une façon efficace
    de démontrer votre opposition.

    Roma, 29 juin, 2009

    *Andrea Camilleri, Antonio Tabucchi, Dacia Maraini, Dario Fo, Franca Rame,
    Moni Ovadia, Maurizio Scaparro, Gianni Amelio*

  18. trunfio demetrio dit :

    jennifer,
    andrea camilleri et les autres n'ont pas dit qu'ils soutiennent tous le PD, en effet, l'article ayant paru sur la revue MICRO MEGA, les lecteurs italiens le savent bien... le courrier international le précise-t-il ?
    peu importe ! !
    ce qui compte c'est que les personnalités qui signent l'article crient au loup après avoir aidé le dit loup à entrer dans la bergerie en soutenant sans vergogne la trahison du PD de veltroni, prodi et autres socialo-traîtres !
    comme tu le sais ces jours ci les chamailleries du PS (joli euphémisme) donnetn la nausée, il s'est passé la même chose la dernière décennie en italie !
    en cela ce pays montre la voie à l'europe !
    mais nous au PG devons faire attention à ne pas tomber dans le piège de nos camarades italiens !

  19. Gilles dit :

    Après les élections européennes... des perspectives pour la gauche (une analyse d’Henri Pena Ruiz)
    samedi 18 juillet 2009.

    http://www.prs12.com/spip.php?article9977

    La droite est satisfaite. Sa base de classe a répondu présent, ce qui se comprend puisque la politique menée va dans le sens de ses intérêts. Une Europe libérale, antilaïque, antisociale, destructrice des services publics, se met en place. Le Parti socialiste, lui, récolte les fruits amers de ses atermoiements, voire de sa duplicité : voter, d’une part, le traité de Lisbonne et prétendre, d’autre part, défendre une Europe sociale, alors que l’un contredit l’autre. Sur fond d’abstention massive de l’électorat populaire, le Front de gauche vient malgré tout de réussir une belle percée, prometteuse pour l’avenir. Il ouvre la voie à une véritable alternative, aussi clairement à gauche que la droite est à droite. Celle d’une alliance pérenne, destinée à s’élargir à tous ceux qui veulent que la gauche soit vraiment la gauche, car ils en ont assez de ce capitalisme arrogant et des trahisons qui lui laissent les mains libres.

    La gauche n’a pas à rougir de son histoire. Il faut en finir avec les complexes et les reniements qu’ils entraînent. Qui a défendu l’émancipation politique du peuple ? Ceux qui siégèrent à gauche dans l’Assemblée constituante le 28 août 1789. Qui a amorcé l’émancipation laïque tournée non contre la foi religieuse mais contre son instrumentalisation politique, source d’oppression et d’obscurantisme ? Qui a conçu l’instruction publique, destinée à « rendre la raison populaire » (Condorcet) pour un exercice éclairé de la citoyenneté ? Qui a redéfini la nation dans un sens universaliste comme patrie du vivre ensemble selon le droit, en lieu et place d’une nation fondée sur des particularismes sources d’exclusion ? Qui a lutté sans relâche pour des droits sociaux susceptibles de donner chair et vie aux droits politiques ? Aujourd’hui, dans un contexte de crise systémique du capitalisme, la gauche doit se ressaisir pour offrir au mouvement social une authentique perspective d’alternative à ce monde d’insolente injustice. Cinq orientations majeures peuvent redonner sens à l’espoir.

    1 - Lancer une refondation politique et sociale de l’Europe, afin que les promesses de l’internationalisme cessent d’être synonymes de laminage de la souveraineté des peuples et de régression des droits sociaux. En quoi la concorde européenne impliquerait-elle la priorité donnée au profit capitaliste ? Il faut cesser de dégoûter les citoyens d’une belle idée en la confondant avec la dictature du grand marché. L’Europe des peuples, de la paix, de la culture, Victor Hugo en rêvait. Mais elle ne peut advenir que par la justice sociale. Celle-ci implique un nivellement par le haut, et non par le bas, du droit du travail et des conquêtes politiques inaugurées par la Révolution française. L’Europe doit être laïque et sociale.

    2 - Développer la laïcité des Etats et des institutions publiques. La loi commune doit assurer non seulement la liberté de conscience mais aussi l’égalité de droits des divers croyants, des athées et des agnostiques. Tout privilège public, financier ou juridique, des religions est une discrimination inacceptable pour ceux qui ont d’autres convictions. Il s’exerce de surcroît au détriment des ressources publiques donc de l’intérêt général. La loi ne saurait être dictée par la foi : celle-ci ne doit engager que les croyants. La sphère morale et spirituelle est ainsi affranchie de toute tutelle. La laïcité est un principe d’émancipation et de concorde, propre à fonder une véritable fraternité en assurant la promotion du bien commun à tous.

    3 - Refonder la souveraineté populaire en restituant au champ d’une citoyenneté active les compétences qui lui ont été ôtées au nom d’experts faussement neutres, car liés aux puissances dominantes du capitalisme et de son idéologie ultralibérale. Penser de nouvelles modalités de l’appropriation collective de tout ce qui est d’intérêt commun. Etudier des formes audacieuses du contrôle populaire du développement socio-économique mais aussi des décisions prises par les pouvoirs publics. Il faut refonder et reconsidérer la politique démocratique comme forme et moyen de la participation populaire à l’élaboration des règles communes. 4 - Développer les services publics pour assurer un accès égalitaire aux biens de première nécessité : la santé, l’instruction et la culture, le logement, l’accès à l’énergie, la communication et les transports collectifs. La République s’affirme non par un centralisme autoritaire qui instaurerait une hiérarchie géographique entre les régions, mais par une centralité sociale qui assure la solidarité redistributive. Elle le fait par la péréquation et une fiscalité progressive propre à contenir les inégalités dans des limites essentielles pour que soit assurée la dignité humaine de tous. L’école publique, par exemple, met la culture à la portée de tous, pour promouvoir une citoyenneté éclairée.

    5 - Prendre en compte concrètement la dimension sociale de toute activité économique, afin de développer l’esprit de responsabilité de ceux de ses acteurs qu’obsède la seule rentabilité à court terme, source évidente d’exploitation et de négligence à l’égard de ses conséquences néfastes. Il est en effet irresponsable de laisser à la charge des pouvoirs publics le soin de réparer les dégâts écologiques d’une telle conception, mais aussi ses impacts humains : santé altérée, désespoir, sentiment d’exclusion, paupérisation liée au chômage, etc. Le droit du travail doit être réaffirmé et développé dans le sens d’un contrôle social de ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur les êtres humains. D’où trois exigences conjointes : écologie sociale, code du travail, recherche active d’un mode de développement à la fois juste pour tous et responsable pour l’environnement.

    Notre monde n’est pas en panne d’idéal. Nul dogmatisme, nul procès d’intention.

    Mais la gauche doit oser être elle-même, en conjuguant tous les registres d’émancipation. « Et les bateaux repartiront vers la lumière » (Paul Eluard).

  20. Richard dit :

    Monsieur Mélenchon, je crois que vous allez faire du bon boulot au parlement européen et battez vous contre le futur marché transatlantique et l'alliance du SPD et du PPE ces deux complices de l'ultralibéralisme. Continuez à intervenir régulièrement dans les médias.

  21. Joe Liqueur dit :

    @ Gilles

    Ce texte est un joli condensé de tout ce que je reproche au PG :

    -Des idées auxquelles je ne peux que souscrire, mais qui sont particulièrement vagues, pour ne pas dire vaporeuses. Les trucs à base de "penser de nouvelles modalités de…", "étudier des formes audacieuses de…", "refonder et reconsidérer…", je suis désolé, mais ça ne passe pas. Mais pas du tout.

    -De toute façon, rien de tout ce qui est vaguement proposé là-dedans n'est possible sans les instruments de souveraineté économique ni sans des mesures de renforcement du protectionnisme (celles-ci nécessitant d'employer ceux-là). Donc rien n'est possible sans un Etat fédéral européen ou sans un Etat national à nouveau souverain. Rien n'est possible sans sortir de l'UE actuelle, par le haut ou à défaut par le bas.

    Ce n'est pas le tout de tirer à boulets rouges sur le traité de Lisbonne, encore faudrait-il en tirer clairement toutes les conséquences.

    A quoi ça sert que les économistes de gauche (Sapir, Lordon, Maris, Larrouturou et autres) ou même de droite (je pense en particulier au vieux Allais) se décarcassent si les partis ne sont même pas capables de se positionner par rapport à leurs propositions qui, pour le coup, sont très concrètes et souvent novatrices ?

    En bref, quitte à passer pour un emm****ur, j'estime que ce genre de texte n'a aucun intérêt (mais je te prie, Gilles, de ne pas le prendre comme une attaque personnelle).

  22. Pulchérie D dit :

    @ Gilles (69)

    Vraiment !
    Vous croyez que l'heure est à la congratulation de la gauche, dans la situation que nous connaissons ?
    Nous ne sommes pas en panne d'idéal, oh! que non!
    Nous sommes en panne de courage, d'esprit de résistance.
    IL N'Y A QU'A !
    L'éternel refrain.Les phrases creuses.
    Et vous citez Eluard ! Un Eluard d'avant 1940. La résistance n'avait pas encore
    envahi Eluard, qui écrivit :

    Sur mes cahiers d'écolier?
    Sur mon pupitre et les arbres?
    Sur le sable sur la neige?
    J'écris ton nom?
    Sur toutes les pages lues?
    Sur toutes les pages blanches?
    Pierre sang papier ou cendre?
    J'écris ton nom?
    Sur les images dorées?
    Sur les armes des guerriers?
    Sur la couronne des rois?
    J'écris ton nom?
    Sur la jungle et le désert?
    Sur les nids sur les genêts?
    Sur l'écho de mon enfance?
    J'écris ton nom?
    Sur les merveilles des nuits?
    Sur le pain blanc des journées?
    Sur les saisons fiancées?
    J'écris ton nom?
    Sur tous mes chiffons d'azur?
    Sur l'étang soleil moisi?
    Sur le lac lune vivante?
    J'écris ton nom?
    Sur les champs sur l'horizon?
    Sur les ailes des oiseaux?
    Et sur le moulin des ombres?
    J'écris ton nom?
    Sur chaque bouffée d'aurore?
    Sur la mer sur les bateaux?
    Sur la montagne démente?
    J'écris ton nom?
    Sur la mousse des nuages?
    Sur les sueurs de l'orage?
    Sur la pluie épaisse et fade?
    J'écris ton nom?
    Sur les formes scintillantes?
    Sur les cloches des couleurs?
    Sur la vérité physique?
    J'écris ton nom?
    Sur les sentiers éveillés?
    Sur les routes déployées?
    Sur les places qui débordent?
    J'écris ton nom?
    Sur la lampe qui s'allume?
    Sur la lampe qui s'éteint?
    Sur mes maisons réunis?
    J'écris ton nom?
    Sur le fruit coupé en deux?D
    ur miroir et de ma chambre?
    Sur mon lit coquille vide?
    J'écris ton nom?
    Sur mon chien gourmand et tendre?
    Sur ses oreilles dressées?
    Sur sa patte maladroite
    ?J'écris ton nom?
    Sur le tremplin de ma porte?
    Sur les objets familiers?
    Sur le flot du feu béni?
    J'écris ton nom?
    Sur toute chair accordée?
    Sur le front de mes amis?
    Sur chaque main qui se tend?
    J'écris ton nom?
    Sur la vitre des surprises?
    Sur les lèvres attentives?
    Bien au-dessus du silence?
    J'écris ton nom?
    Sur mes refuges détruits?
    Sur mes phares écroulés?
    Sur les murs de mon ennui
    ?J'écris ton nom?
    Sur l'absence sans désir
    Sur la solitude nue?
    Sur les marches de la mort?
    J'écris ton nom?
    Sur la santé revenue?
    Sur le risque disparu?
    Sur l'espoir sans souvenir?
    J'écris ton nom?
    Et par le pouvoir d'un mot?
    Je recommence ma vie?
    Je suis né pour te connaître?
    Pour te nommer
    LIBERTé
    ----------------------------------------------------------
    Nous sommes de nouveau à cette époque et devons en tirer les conclusions.

  23. Pulchérie D dit :

    Désolée, mais l'apparition des poinsts d'interrogation s'est faite lors de la transcription.

  24. Joe Liqueur dit :

    @ Gilles

    J'aurais pu citer aussi Jacques Généreux, mais j'en oublie encore d'autres !

    @ Pulchérie D

    "Les phrases creuses", tu as bien raison.

  25. Michel D. (PG11) dit :

    Mais qui est donc cet Elie Arié qui sévit sur Marianne2 en jugeant de tout et y traite aujourd'hui http://www.jean-luc-melenchon.fr
    de : "blog pour débiles" (oui, c'est nous !) ?

  26. Joe Liqueur dit :

    Trouvé ça sur le RSS de Rezo, c'est amusant :

    http://recriweb.tumblr.com/post/142682603/valls-miroir-du-ps

  27. Hold-up dit :

    @Joe Liqueur

    Merci pour l'envoi du texte sur Valls ! C'est parfait ! Nous voilà complètement décillé. Enfin "nous" ça fait déjà un moment, mais voilà que les Français commencent à comprendre en masse. Il y a en fait la bourgeoisie cynique qui commence à se réunifier via le principe de " triangulation " politique : la fameuse " Ouverture " qui n'est en fait qu'une grande fermeture de classe entre gens de même compagnie. On se réunie selon la même classe, le même rang, les mêmes intérêts etc... et de l'autre la grande masse de personnes qui commence à se réapproprier le jeu politique en se rendant peu à peu, laborieusement ou pas, mais sûrement, qu'elles furent les dupes d'un partage du pouvoir sur leur propre corps. De futurs amis en perspective. Il paraîtrait qu'ils sont des millions.
    Quand à Valls, c'est un peu le petit blanc revanchard et plein de ressentiment. Il commence par des blagues racistes sur le marché de sa commune pour montrer qu'il a les " bons codes "... l'esprit bien salaud des temps contemporains et qu'il ne voit pas pourquoi il n'est pas intégré plus vite dans les équipes de formatage de la vie publique. "Branché " en diable et " petit winner " bien con comme ses pieds, il veut faire parti de la cour des grands comiques de la politique " vu à la télé ". Il en a marre de rester sur la touche. Son ami vérolé, Julien Dray vole à son secours et frappe fort contre Aubry. Laissez les jouer ces bouffons, bordel ! Il veulent créer un parti à l'américaine avec ballons pom pom girls etcetera, pour que rien ne change jamais.

    Autre sujet dans la suite du texte que tu as envoyé par lien RSS de rezo:
    Sur la page, il y a un lien qui raconte que la CIA a utilisé des insectes pour torturer " ses terroristes ". J'ai lu ailleurs sur un autre site que le congrés américain avait le témoignage venant des archives récentes d'Irak où l'on a les traces et les preuves qu'un détenu a été crucifié !
    Oui, vous avez bien lu : Vraiment crucifié - après avoir été torturé, il l'on crucifié. De très bons chrétiens ces soldats américains ! A croire qu'ils ont lu la bible à l'envers...quoi que ? Le don d'imitation irrépressible sans doute.

    Lien article en anglais / CIA insecte + torture :
    http://www.huffingtonpost.com/aram-roston/cia-supervisor-claimed-he_b_231303.html
    autres articles intéressant à lire sur la page envoyé par "Joe liqueur" / RSS :
    http://recriweb.tumblr.com/

  28. Hold-up dit :

    " La police à Montreuil : vers la Haine du Citoyen ! "

    http://www.dailymotion.com/video/x9vm2k_montreuil-manif-police_news

    Article complémentaire :

    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=23254

  29. Pierre L dit :

    "Police : vos papiers, contrôle d’identité
    Formule devenue classique à laquelle tu dois t'habituer
    Seulement dans les quartiers
    Les condes de l'abus de pouvoir ont trop abusé
    Aussi sachez que l'air est chargé d’électricité,
    Alors pas de respect, pas de pitié escomptée
    Vous aurez des regrets car
    Jamais par la répression vous n'obtiendrez la paix,
    La paix de l'âme, le respect de l'homme.
    Mais cette notion d'humanité n'existe plus quand ils passent l'uniforme,
    Préférant au fond la forme, peur du hors norme.
    Plus encore si dans leur manuel ta couleur n'est pas conforme
    Véritable gang organisé, hiérarchisé.
    Protégé sous la tutelle des hautes autorités.
    Port d'arme autorisé, malgré les bavures énoncées
    Comment peut-on prétendre l'État, quand on est soi même
    En état d'ébriété avancée ? Souvent mentalement retardé
    Le portrait type, le prototype du pauvre type,
    Voilà pourquoi dans l'excès de zèle, ils excellent.
    Voilà pourquoi les insultes fusent quand passent les hirondelles.
    Pour notre part ce ne sera pas "Fuck The Police",
    Mais un spécial NIQUE TA MÈRE de la mère patrie du vice.

    Police machine matrice d'écervelés mandatés par la justice
    Sur laquelle je pisse

    NIQUE LA POLICE"

    NTM, "Police", 1993

  30. BA dit :

    Un article hilarant ! A pleurer de rire ! Lisez cet article :

    « Regardez Carla Bruni-Sarkozy, belle de scène.

    Vidéo : à New-York, la première dame était dans l’angoisse et dans le vent.

    Happy Birthday, Mister Mandela… Carla Bruni-Sarkozy a exceptionnellement quitté samedi son habit de First Lady pour revêtir sa panoplie de rock star lors d’un concert caritatif en plein cœur de Manhattan.

    Oublié l’épouse top-model en retrait, la parfaite hôtesse de l’Elysée, c’est la chanteuse traqueuse qu’on a vu faire son show aux Etats-Unis. Contre toute attente, et devant de centaines de milliers de personnes, notre belle «ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le Sida» a pu gratter sa guitare.

    Récit de sa première prestation en public depuis que Carla l’artiste a épousé Nicolas Sarkozy.

    No Promises. Carla Bruni-Sarkozy avait annoncé après son union au chef de l'Etat, en février 2008, renoncer aux tournées. «Je pourrai faire des télévisions», mais pas «de scène parce que je ne peux pas me permettre d'entraîner une infrastructure de sécurité qui, dans mon esprit, est choquante», confiait-elle à Libération.

    «Je recommencerai à faire des concerts lorsque mon mari ne sera plus président de la République», assurait la belle Méditerranéenne. Nicolas est toujours là, et Carla s’est produite le 18 juillet devant un parterre de stars, dont son cher époux, à l’occasion du Mandela Day.

    Notre First Lady avait renoncé au public «pour des raisons évidentes de logistiques». Mais lorsque son ami, Dave Stewart, ancien membre du groupe Eurythmics, l’a sollicitée pour un duo lors de la Journée Mandela, c’est son cœur de rockeuse, et pas sa raison de «femme de», qui a parlé. Carla l’inspirée s’est (re)prise à rêver de fantaisie en sous-sol, de nuits blanches à composer, et de bœufs entre potes…

    Hier, une heure après le début du concert dans la mythique salle art déco du Radio City Music Hall, ouvert par un retentissant I Will Survive interprété par Gloria Gaynor, c'était au tour de Carla Bruni et de son comparse Dave Stewart de monter sur scène. Le duo, annoncé par l'acteur Forest Whitaker, qui a introduit « la première dame de France», a été applaudi chaleureusement par une salle comble.

    Pantalon, débardeur et veste cintrée noirs, très sobre, l'ancien mannequin a interprété le succès qui l’a révélée, « Quelqu'un M'a Dit ». S'exprimant à merveille en anglais, notre crooneuse de charme a présenté sa ballade comme «une petite chanson française, très bien pour danser, et très bien pour rêver».

    Carla Bruni-Sarkozy a ensuite entonné un classique de Bob Dylan : « Blowin in the Wind ». Et je peux vous dire, mes amis, qu’avec son timbre plus grave et rauque qu’à l’habitude, la ravissante First Lady essayait de cacher son trac et les trémolos de sa voix.

    Son compagnon de scène, Dave Stewart, avait d’ailleurs affirmé la veille au Telegraph que Carla était très «excitée» et «nerveuse». «Elle pense que cela va être formidable et il lui tarde d’y être», avait ajouté l’ex-moitié d’Annie Lennox, pour se rattraper.

    Ses cheveux dans le vent, Carla n’en menait pas large. Mais ses mélodies interprétées avec humilité et émotion ont conquis la salle, surtout un certain Nicolas Sarkozy, installait dans les premiers rangs. Le Président était en admiration devant son épouse. Il a suivi sa prestation avec une joie non dissimulées et l’a applaudie à tout rompre.

    Evidemment, Carlita avait dû convaincre son petit mari... Mais Nicolas Sarkozy n’a pas résisté longtemps aux velléités humanitaires de sa dulcinée. Quel bonheur pour notre showgirl retirée de faire se rencontrer son éternelle passion pour la musique et son nouvel engagement socio-politique.

    Plus qu’un concert, c’était un hommage et une œuvre en faveur de la mémoire collective auxquels il s’agissait de participer. 46664 fut le numéro d'immatriculation du prisonnier Nelson Mandela (incarcéré 27 ans pour s’être opposé au régime ségrégationniste) et c’est aujourd'hui une œuvre de charité mise sur pied pour lutter contre le SIDA, le cheval de bataille de Carla.

    Le temps d’une soirée, notre belle engagée a côtoyé des personnalités comme Susan Sarandon et Matt Damon, partagé l’affiche avec une kyrielle de vedettes américaines et africaines comme Aretha Franklin, Queen Latifah, Cyndi Lauper (grande fan de notre rockeuse de l’Elysée), Jesse McCartney, Josh Groban et Wyclef Jean, Alicia Keys ou encore Will.i.am des Black Eyed Peas. Elle a rejoint Stevie Wonder, pour le Happy Birthday repris en chœur.

    Carla la militante a retrouvé la joie des répét’, la chaleur des backstages et le son des basses qui la faisait vibrer… Et si son élégance et sa distinction force la comparaison avec Jackie Kennedy, c’est à Madonna et à Angelina Jolie, qu’on a pensé, cette fois ci.

    http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/regardez_carla_bruni-sarkozy_belle_de_scene_183998#

    Ecroulé de rire !

    Ma phrase préférée dans cet article culte : " Evidemment, Carlita avait dû convaincre son petit mari... "

    Je pleure de rire !

  31. Michel D. (PG11) dit :

    "PS : Martine Aubry, "gardien" d'une "maison morte", selon Bernard-Henri Lévy"

    "Bernard-Henri Lévy a qualifié la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry de "gardien" d'une "maison morte", jugeant qu'il fallait "dissoudre" le PS et "en finir le plus vite possible" avec "ce grand corps malade".
    "A quoi bon se voiler la face? On est à la fin d'un cycle. Le PS est dans la situation du PCF de la fin des années 1970, quand la désintégration s'amorçait et qu'on tentait de la conjurer par des formules incantatoires sur - déjà - la +refondation+, la +rénovation+", a déclaré le philosophe, dans une interview au JDD à paraître dimanche."

    Le meilleur est pour la fin :

    " Il confie enfin avoir voté PS aux européennes du 7 juin "par habitude, sans y croire, et en ayant le sentiment qu'on essayait de réanimer un cadavre". "J'aurais pu voter pour Dany (Cohn-Bendit)", "mais il y avait cette alliance, que je trouvais contre-nature, avec l'antilibéral (José) Bové", explique-t-il."

    Je vous laisse découvrir le reste ? C'est sur :

    http://actu.orange.fr/articles/politique/PS-Martine-Aubry-gardien-d-une-maison-morte-selon-Bernard-Henri-Levy.html

  32. Gilles dit :

    @ joe liqueur (post 70 et 74)
    @ Pulchérie D (post 72)

    Henri Pena-Ruiz ici fait une analyse suite aux européennes et propose 5 axes de réflexions utiles pour le Parti de Gauche et le Front de Gauche.

    Vous trouvez cela sans intérêt.

    Vous parlez de courage et vous procédez par amalgame.

    Je vous trouve bien péremptoires et incantatoires.

    Le texte resitue les concepts républicains d'émancipation humaine et sociale, de liberté, d'égalité, de laïcité, d'intérêt général et de souveraineté populaire mais égalelement démontre que le Front de Gauche, peut-être un outil déterminant et vital pour refonder la Gauche et redonner l'espoir.

    Le combat de Jean-Luc Mélenchon et celui de Henri Pena Ruiz sont les mêmes et le courage c'est de refonder la république pour une alternative au système frelaté actuel tant économique qu'institutionnel.

    Comme JL. Mélenchon et H. Pena Ruiz je me situe dans la synthèse Jaurésienne (Socialisme historique) : Révolution française 1789-1793, mouvemen jacobin, analyse Marxiste et idéal républicain et laïc,

  33. Gilles dit :

    @ Michel D (PG 11)

    Oui le PS est entrain de mourrir lentement mais surement comme la vieille SFIO. Certes, il peut encore localement ici ou là remporter des victoires mais pour la conquête du pouvoir parlementaire pour changer les choses c'est bien fini.

    Attention, BHL lui veut un PS encore plus droitier sur la ligne "démocrate-libéral" sauce Clinton-Obama-Blair-Démocrate italien-Royal-Strauss Khan.

    La ligne se serait le "lib-lib" libéral (sur le plan économique et social et européen) et libertaire (sociétal et environnemental), l'alliance PS-Modem-Verts-Europe Ecologie. Le PS est entrain de mourrir mais ce que souhaite les BHL et consorts c'est la troisième voie et l'alliance centriste.

    Nous devons nous militants, partisans du Parti de Gauche préparer, penser et construire un espoir et un projet de rupture avec le capitalisme, avec le libéralisme, avec le productivisme, avec le libre échangisme et refonder la république tant en France qu'en Europe.

    Nous devons penser, bâtir et promouvoir une autre façon d'être citoyen, une autre façon de produire, une autre façon de consommer, une autre façon de partager !

  34. Hold-up dit :

    + @ Gilles

    Les Libertaires véritables doivent bien se marrer à la définition que vous donnez du terme de " libertaire " - terme banalisé par les médias qui font tout pour en désamorcer le venin existentiel et politique - Et dire de BHL et d'un PS blairiste qu'il serait " libertaire " sous prétexte qu'il aurait encore quelques miasmes de velléités réflexives sous des "aspects sociétal et environnemental", c'est tout sauf "libertaire" comme vision :
    C'est - si vous me passez l'expression - "bobo- mes -couilles", ça je vous l'accorde et cela ne doit pas faire illusion.
    BHL est un milliardaire hypocrite qui se la pète et qui peut partouzer à Tunis c'est tout. Pourquoi pas du reste, mais y' rien de véritablement " libertaire " la dedans, au sens vrai du terme. Il n'y a qu'une droite friquée mal dégrossie qui culpabilise et en rajoute dans " la moraline " à longueur de tribunes - Basta !
    Franchement que des personnes de Gauche "libéralisent " eux aussi le terme de "libertaire" en en faisant un instrument de désamorçage politique est un peu pathétique.

    rappel :

    "Le mot libertaire a été créé par Joseph Déjacque, militant et écrivain anarchiste, par opposition à « libéral ».
    Le néologisme construit sur un modèle alors répandu chez les socialistes utopiques par l'usage du terme prolétaire (égalitaire, fraternitaire), apparaît dans une lettre ouverte à P. J. Proudhon, De l’Être-Humain mâle et femelle - Lettre à P. J. Proudhon, publiée à la Nouvelle-Orléans en mai 1857. Joseph Déjacque s'oppose à la misogynie de Proudhon et l’accuse d'être « anarchiste juste-milieu, libéral et non LIBERTAIRE… ».

    Contre son conservatisme en matière de mœurs, Déjacque revendique la parité des sexes et la liberté du désir dans une société affranchie de l'exploitation et de l'autorité.

    Joseph Déjacque a utilisé ce terme comme titre au journal qu'il a publié à New York de juin 1858 à février 1861, Le Libertaire, Journal du mouvement social, titre repris par de nombreuses autres publications ultérieures. C'est dans le dernier quart du XIXe siècle que les socialistes antiautoritaires ont adopté le terme pour désigner les théories et pratiques de l’anarchisme."

  35. Pulchérie D dit :

    @ Gilles (83 et 84)
    1. Vous citez BHL !
    Il est exact que cette sommité philosophique affirme avoir voté PS ! Sans doute savait-il ce qu'il faisait et classait cette vieille formation largement au delà du précipice qui sépare la gauche de la droite (du côté de la droite évidemment).
    Citer BHL est intéressant pour montrer que la droite est accueillante au PS.
    Pour le reste, ce clown défraîchi ne fait plus rire.

    2. Il me semble que nous sommes nombreux et nombreuses à être de tendance jaurèssienne.
    Pour ce qui en est de l'analyse de H. Pena Ruiz, je crains qu'elle n'apparaisse
    à la majeure partie des électeurs potentiels comme fort abstraite.
    Il est bon de suivre des lignes de pensée dans le travail en atelier, mais pour
    frapper l'électorat, il faut des buts bien apparents: la reconstruction de la république est le cap de navigation, mais il faut des amers précis, des jalons
    visibles directement par le peuple.
    Montrer par exemple que le déploiement de forces européennes en Afghanistan,
    françaises entre autres, achèvera de ruiner notre économie : il faut que l'Europe se désolidarise des USA, et que l'OTAN soit totalement remise en question.
    Proposer (autre exemple) un arrêt dans la dégradation de l'enseignement, après s'être informé le plus clairement possible auprès des enseignants et des étudiants sur la nature exacte des contre-réformes qu'ils souhaitent.Ces contre-réformes ne concernent pas que la France, mais tous les pays ayant adhéré aux conventions de Bologne.
    Ainsi, on sait où l'on va, vers une Europe sociale (démocratique est un mot trop galvaudé) et même populaire, mais qui est encore dans le lointain.
    Mais on a des buts plus rapprochés, qui ne peuvent que soulever l'enthousiasme du peuple et l'inciter à avancer.
    Voilà pourquoi j'ai trouvé ce texte de Pena Ruiz un peu flou, qui plaira certainement à une "élite" intelllectuelle. Mais nous ne sommes pas en Sorbonne, ici.
    Je vous prie d'excuser ma franchise.

  36. trunfio demetrio dit :

    pulcherie,
    je suis tout à fait d'accord avec votre remarque n 2,
    c'est pourquoi je souhaite qu'à la rentrée chacun de nous fasse et discute sur des propositions concrètes... elles pourront aussi servir pour le prochain congrès...

  37. Gilles dit :

    @ Pulchérie D (post 86)
    @ trunfio demetrio (post 87)

    Nous devons Parti de Gauche bâtir une trame idéologique, si vous préférez un corpus idéologique et théorique avant de réfléchir à notre projet et à notre programme.

    Le projet découlera de ce corpus idéologique et théorique ;
    Le programme découlera de notre projet.

    La discusion, la réflexion sur la partie corpus idéologique peut paraitre abstraite, indigeste et pourtant elle doit être menée car elle est primordiale pour la suite pour le Parti de Gauche.

    Quelle grille d'analyse doit-on avoir ?

    Quelle vision globale en découlera -t-il ?

    Quel projet de transformation, de rupture, de refondation.

    Je crois avoir une discusion avec trunfio demetrio il y a quelques temps lors de post sur une note précédente de Jean-Luc Mélenchon.

    Notre congrès de fin d'année, devra mettre en place cette grille d'analyse, ce corpus théorique pour mener à bien la rédaction pensée et réfléchie de notre projet.

    La synthèse de Jaurès doit nous inspirer, comme doit nous inspirer les révolutions démocratiques d'Amérique Latine.

    Je pense qu'en rester à l'alter développement sans penser rupture avec le capitalisme, le libéralisme, le libre échangisme, le productivisme et refonder la république c'est rendre stérile notre démarche et nous affesser dans quelques temps.

    Je trouve très bien le texte d'analyse de Henri Pena Ruiz en plus plutôt clair pour un philosophe. Il est clairement républicain et jaurésien.

  38. azulejo dit :

    Je ris de ces soi-disants analyses de Mr Pena ou Mélenchon "deux grands bobos" même qui sont des gentils BOBOS qui gagnent tres bien leur vie et qui ne sait même pas ce qu'est ; qu'en baver vraiment et son analyse est une suite de bons sentiments BOBO de plus et c'est tout et pour moi le PG est un parti de Bourges car aucun de ces dirigeants actuels n'à par exemple été vraiment comme moi je l'ai été au RMI ou en ASS et ils ne cotoient jamais les pauvres gens qui galèrent en france alors arrêtez de vous proclamer les défenseurs du peuple car on ne voit pas les dirigeants du pg au côté des chômeurs ou des Rmistes !

  39. Monika Karbowska dit :

    Cher Jean Luc

    Tous les Polonais ne sont pas des cures comme Jerzy Buzek! Demadez donc a Raquel Garrido qui me connait bien.
    La plupart souhaitent le retour de la laicite ce a quoi notre parti s'emploie activement. Au parlement europeen vous pouvez rencontrez Madame Joanna Seneszyn, deputee que notre parti a soutenu et qui est feministe et laique.

    Dans l'espoir de collaborer bientot avec vous.

    Monika Karbowska
    Deleguee du parti RACJA de la Gauche Polonaise


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