17juin 09

Cette fois ci me voici presque député d’active, avant même la date de prise de fonction officielle le 14 juillet prochain. J’écris de retour de Bruxelles. Après deux jours sur place, dans la soucoupe volante de l’Union Européenne.

SI DESERT ET SI PLEIN DE MONDE

Je déambule donc à présent dans l’univers aseptisé du parlement à Bruxelles, d’un bureau à l’autre, tous identiques, d’un locuteur de volapuk à l’autre, tous charmants et aimables, cela va de soi, plus étrangers que le sera jamais aucun étranger pour la raison incommunicable et glaçante qu’ils sont radicalement de nulle part. Heureusement que les pavés de la place devant le parlement, sont disjoints et même arrachés, heureusement qu’il y a ces ridicules et disgracieux conteneurs pour déchets bien triés, soigneusement alignés au pied de la statue centrale, bref toutes ces choses qui signalent les incohérences si typiquement humaines. Sinon j’aurais peur tellement cette architecture grimaçante de froideur en verre et acier a été visiblement pensée pour contenir des insectes indifférents plutôt que des êtres vivants. Coup de blues ! Paris me manque déjà, la splendeur de la lumière dans la bibliothèque du Sénat, le carrefour de l’Odéon où boire un petit jus avant de remonter la rue Condé, dire bonjour au garçon de café de la brasserie, au kioskier, et ainsi de suite les jours où il fait beau et où je musardais en allant vers le palais du Luxembourg. Ici, pendant que je vais et viens, mon portable «clinque» sa pluie ordinaire de sms. Ce sont souvent les amis du grand sud ouest. Ils prolongent cette ambiance de connivence qui nous a unis pendant tous ces mois. Et, à mesure me sautent à l’esprit leurs paysages et leurs sourires. Ces moments étranges me ramènent à quelque chose que je connais bien, la petite nausée des changements d’horizon et des transplantations. Bien sur, pour moi, si l’on excepte le rapatriement d’Afrique du Nord, ce fut toujours plutôt tranquille et je n’ai pas l’intention de gémir sur mon sort, surtout en ce moment. Mais j’en ai ressenti assez pour en avoir acquis quelque chose qui m’a toujours fait regarder les immigrés avec tendresse et compassion tandis que tant d’autres les regardent avec peur!

VU DE LOIN

Pendant que j’écris ces lignes, à côté de moi, Elie Hoarau, député réunionnais du «Front de gauche-alliance des outre mer» feuillette sa liasse de formulaires à remplir, tout en écoutant les interventions, affublé comme moi du casque des traductions. En matière de dépaysement je crois bien que j’ai mon maître, non? Elie pratique un humour tranquille. Il décrit sa circonscription et cela suffit à couler les bla bla sur la proximité des élus avec leurs électeurs que permettrait le dépeçage en circonscriptions «locales» pour l’élection des députés de France au parlement européen. Sa circonscription couvre la planète, douze fuseaux horaires et inclut des milliers de territoires insulaires dont il reconnait ne pas connaitre le nombre exact. Ce qui unit tout cela ce n’est pas autre chose que la communauté de situation. Tout à l’heure, parlant sur un autre plan, Sabine Lösing, de Die Linke, nous a fait un petit rappel de principe: «ce n’est pas en renforçant nos identités nationale que nous avancerons mais en renforçant l’identité de classe parce que c’est elle qui rapproche les êtres par delà toute les autres particularités». Je n’entre pas ici dans l’analyse critique de cette formulation. Je la mentionne pour signaler qu’ici je vois des gens qui cherchent à approcher et à vivre l’universalité de la condition humaine comme base de l’action politique. Bref, le carrefour de l’Odéon ne va pas s’envoler pendant que je suis ici. Et tout est bien si je suis utile. Dans les couloirs José Bové vient vers moi. On se claque la bise. Content de ça José!

LA MUSIQUE AIGRE

La séance du groupe des députés de la GUE a consisté à entendre les analyses des camarades à propos des résultats de l’élection dans leur pays. On est vite stupéfait. Partout la même musique, au mot près souvent. Je résume. Il n’a pas été possible d’avoir un débat sur les contenus des programmes dans la mesure où les partis de droite et socialiste ont verrouillé la discussion sur le traité de Lisbonne. Partout les classes populaires ont déserté les isoloirs et ce paradoxe déprime et culpabilise toute l’autre gauche. Partout le parti social démocrate a reculé au-delà de toutes les prévisions. Partout la droite caracole sur un champ de ruines. Le plus grave à nos yeux vient maintenant. Contrairement à ce que beaucoup croyaient, la décomposition de la social démocratie ne renforce que très marginalement l’autre gauche. Le gros des électeurs se tourne vers les libéraux et les verts. De cela tous ceux que j’ai entendus tirent comme leçon que l’autre gauche n’a aucune chance tant qu’elle ne formule pas une alternative gouvernementale crédible. Je ne sais pas si c’est un effet lié à la qualité de parlementaire, mais beaucoup des orateurs ont formulé des critiques vives contre la rhétorique électorale purement protestataire et les dénonciations abstraites du libéralisme. On me dira que je n’ai retenu que ce que je voulais entendre. C’est possible. Mais je pense que c’est bien l’essentiel de ce qui s’est dit de commun à tous. Je ne vais rien noter à présent des particularités évoquées au fil des nationalités. Sauf une. Le contre exemple italien. Malheureux italiens ! Un désastre suit l’autre. C’est à pleurer! La gauche traditionnelle on s’en souvient s’est auto dissoute sous l’impulsion du Parti Communiste devenu Social Démocrate puis Démocrate tout court dans la signification centriste que nous connaissons en France. Déconfite et déboussolée par ce contexte calamiteux, l’autre gauche a pourtant  trouvé le moyen de se diviser d’une façon fatale en deux listes s’affrontant à couteaux tirés. Chacune fait trois pour cent et des poussières. Mais il faut quatre pour cent pour avoir des élus. Ainsi au lieu des quatre députés qu’elle aurait du avoir, l’autre gauche n’en a aucun. Ce qui revient à dire que la gauche, en général, n’a plus aucun élu au Parlement européen puisque les élus du « Parti Démocrate » refusent cette étiquette. Terrible bilan ! Qu’il nous serve de leçon.

ALERTE ROUGE

L’autre gauche en France aurait pu être liquidée par ses divisions. Elle peut être pulvérisée dans les élections régionales qui arrivent. Ce n’est pas fatal, bien sur. Mais c’est assez menaçant pour qu’on y réfléchisse sérieusement. La proposition que fait le Parti de Gauche est donc à prendre au sérieux. Le texte «officiel» est sur le site du Parti. Ici je n’y ajoute qu’un commentaire de rappel des règles électorales qui surligne l’importance de la proposition. Je ne dis donc rien à propos du programme régional. Il est évidemment décisif même si cette élection aura nécessairement une signification et une réalité de campagne nationale. Mais c’est parler dans le vide de ne tenir aucun compte de la règle du jeu avant de commencer la partie. Il est temps en effet de se souvenir qu’il faut cinq pour cent au premier tour pour pouvoir fusionner des listes au second. Et il est décisif de savoir qu’il faut dix pour cent pour pouvoir se maintenir au deuxième tour! N’oublions pas non plus que la décision, dans tous les cas, pour la fusion de liste comme pour le maintien ou non, revient légalement à la seule tête de liste. Dans ce contexte précis, l’idée de faire des listes autonomes de toute l’autre gauche au premier tour doit donc pouvoir être entendue de chacun autrement que comme une simple posture. C’est en effet la seule garantie d’un côté pour ne pas être éliminé de tout et de l’autre pour ne pas être embarqué là où on ne le voudrait pas au second. C’est particulièrement vital après que la direction du PS ai lâché prise et cédé aux grands seigneurs féodaux régionaux le pouvoir de constitution des listes et de définition des stratégies électorales. Le meilleur et le pire en sortiront en même temps. Mais nous ne pouvons accepter d’être entrainé dans ces tractations à la carte ! L’autonomie du premier tour est donc bien une garantie. Mais pour que cette stratégie soit tout à fait praticable par l’ensemble de l’autre gauche il faut bien préciser qu’on ne peut la mettre en œuvre sans une position claire à propos du second tour. C’est-à-dire en annonçant publiquement que partout où la réciproque aura été acceptée avant le premier tour, le désistement pour le mieux placé à gauche s’opérera.

BOF BOF BOF

Je reviens sur la campagne électorale et son bilan. Je n’ai pas l’intention de remplacer ici les analyses qui foisonnent dorénavant. Je ne fais pas de bilan pro domo non plus. De quel droit le ferais-je, alors que nous y avons consacré un week end entier de travail collectif entre responsables du PG. Non, juste un vrai regret. Celui d’avoir laissé filé la campagne sans avoir été vigilant sur la prise en compte de ce que nous sommes depuis que nous avons adopté la thèse sur «la planification écologique». Certes, dans nos meetings, à l’oral, très souvent nous n’avons pas manqué à ce que nous devons être à ce sujet. Encore qu’on aurait pu faire mieux, j’en conviens. Mais dans le matériel électoral, tract et profession de foi, le compte n’y est pas à l’évidence. Pour être honnête je n’en suis pas surpris. D’ailleurs les alertes n’ont pas manqué de la part de camarades plus attentifs et exigeants. De mon côté, je me console en me disant que j’ai introduit le thème de la planification écologique quasi au débotté dans les messages de la campagne officielle. Mais cela ne fait pas une ligne cohérente et lisible. Ce reproche dorénavant tous se le font au PG si j’en crois ce qui s’est dit le week end dernier, entre nous. Je ne l’exposerai pas ici sans dire quelle responsabilité y ont les écolos de gauche qui sont restés sur leur Aventin de contemplations maussade pendant toute la campagne et avant cela au moment de la première phase de la fondation du nouveau parti de Gauche. Présents dans le Front de gauche en tête de liste éligible comme nous le leur avons proposé, dirigeants au Parti de gauche, ils auraient pesé de tout leur poids d’idées. Tant pis pour nous, bien sûr. Mais la leçon doit servir. Nous serons plus méthodiques à l’avenir. Moins timorés. Plus argumentant. Il y va de notre crédibilité. Car notre propos n’est pas de mériter des bons points de la part des diverses chapelles vertes toujours prodigues en réprimandes et conseils de banc de touche, ni même de prendre des électeurs aux Verts en le faisant. Notre objectif est d’élargir le champ de vision de ceux à qui nous nous adressons pour les conduire à la compréhension de la nécessité d’une bifurcation de notre modèle de civilisation. C’est avec cet état d’esprit que nous avons commenté le résultat des Verts. Plutôt que de souligner leurs ambigüités plus qu’évidentes, leurs propositions d’alliances calamiteuses avec le centre et ainsi de suite, nous avons au contraire positivé le résultat. Au point de lui faire dire ce qu’il ne dit d’ailleurs peut-être pas vraiment. A savoir que ce serait un le signe d’une prise de conscience élargie de la nécessité de révolutionner le mode de production et de consommation.  J’en reste là. Non. Pas tout à fait s’il s’agit de lendemain de vote. Un mot d’écœurement encore. D’abord de voir des médias sans foi ni loi continuer de nous ignorer, nous, Front de Gauche sur tant de plateaux de bilan des votes. Dont la dernière du regretté «Ripostes» et aussi à «Mots Croisés». Puisqu’il s’agit du service public notons qu’il est désormais continuellement en état d’excès de zèle bien pensant. Mais pour quel profit, bon sang! Autre domaine plus cruel, celui des délires de presse écrite. Ainsi pour cette brève qui me fait dire le contraire de ce que je dis, à savoir qu’il faut développer le Parti de Gauche, et me met dans la bouche que je ne veut pas plus de cinq mille adhérents plutôt que d’y voir des «fêlés» qui viendraient «bavarder». On imagine comment cela est repris avec délice sur la toile de toutes les rumeurs et ragots qu’est aussi internet, par la cohorte des aigris qui y trouvent une nouvelle occasion de se rengorger et bouffir d’indignations convenues. Parfois le montage se voit. De façon déprimante. Ainsi pour le titre de l’interview subtile que fait avec moi Gérard Miller pour le journal pourtant plutôt tranquille qu’est «La vie». «Les européennes m’ont mis à la mode» me fait-on dire entre guillemets sur cinq colonnes. En lisant le texte on découvre que je ne dis cela nulle part. Certes, Miller le dit dans une question. Mais encore faut-il préciser que ce n’est pas dans ces termes. Pourtant cela m’est attribué. Ainsi va la vie ordinaire de la décomposition de l’éthique médiatique qui est au moins aussi avancée que celle de la politique, des institutions, de la démocratie et d’une façon générale de tout ce qui devrait rassembler dans ce pays et qui sert seulement aujourd’hui à la mise en scène générale du spectacle du naufrage collectif de notre vie commune.


196 commentaires à “De retour de Bruxelles”
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  1. Hervé dit :

    "tombent" c'est mieux, non ?

  2. Hervé dit :

    J'ai du mal à comprendre cette volonté absolue de coller des étiquettes sur telles ou telles formations politiques.
    C'est, à mon sens, complètement contre productif.
    Le principal c'est de s'entendre sur un projet, avec des bases claires, pour qu'aucun parto ne soit là par hasard. Pas de savoir si tel parti est tendance libérale-marxiste ou crypto-trotskyste-vert...

  3. Adrien dit :

    @ Abel (post 46)

    On vient d'entendre, dans une vidéo sur son blog, Pierre Moscovici réitérer la pensée unique qui est en train de détruire le PS: "Le traité de Lisbonne, etc..., tout ça va dans le bon sens"!
    Voilà une façon bien étrange de faire "l'analyse des résultats des élections européennes"!

    L'appareil PS fait mine de chercher partout les raisons de sa déchéance, sauf là où elles se trouvent!
    Certains font carrément dans le genre comique: "et si on changeait de nom?" interroge Manuel Valls, ajoutant que ce nom est "dépassé", rappelle de "mauvais souvenirs", etc. Etrange discours, selon lequel le concept "socialisme" serait dépassé, dans le contexte actuel de crise du libéralisme.
    Dans une interview accordée au journal "Sud-Ouest", reproduite sur son blog, Valls évoque une nouvelle dénomination... "Parti de gauche". Ignore-t-il qu'il existe déjà ?
    Ignore-t-il enfin que son aîné Michel Rocard a, au contraire, envisagé le retour à "un congrés de Tours à l'envers" pour réunifier les branches dont la rivalité n'a plus d'objet aprés la malencontreuse paranthèse du Sovietisme et du Maoisme? C'est en effet du parti socialiste de Jaurès, avant sa scission, que descend toute la gauche actuelle, et vouloir changer son nom pour changer d'image n'est pas seulement naif, c'est aussi lacher la proie pour l'ombre: qui voterait pour ce PS, dans l'état de décomposition où il se trouve, s'il ne portait encore le nom prestigieux et immérité, de "Socialiste".
    Mais Rocard lui-même est malvenu dans cette perspective historique de sa part, lui qui a fait cause commune avec Pascal Lamy dans la pensée unique du marché à tout prix.
    Peut être faudra-t-il lui expliquer un jour que, si l'écologie était tombée pendant trois quarts de siècle entre les mains de ces sectes mormones extrémistes qui ne se déplacent qu'en attelage à cheval, les partis écologistes auraient subi la même désaffection que les partis communistes à travers le monde!
    La réponse est bien évidemment dans le contenu, et non le contenant!
    Tant que l'abcés du libéralisme, qui est le contraire du socialisme, ne sera pas crevé, à Bruxelles comme à l'OMC, l'Europe et la Mondialisation iront tout droit vers la catastrophe sociologique qui adviendra de la guerre libérale entre les peuples voulue par l'oligarchie transnationale, et cela bien avant la catastrophe écologique...de trois degrés à la fin du siècle.

  4. Adrien dit :

    @ Abel (Post 34)

    Désolé de l'erreur de Post ci-dessus.

  5. Hold-up dit :

    Nulle foudre " maxou " uniquement de la réflexion, comme toi comme tout le monde ici. Comme moi.

    Axe de réflexion N° 1 :

    L'Ecosocialisme

    Axe de réflexion N ° 2 :

    La 6 ° République

    Axe de réflexion N ° 3 :

    L'Europe Coopérative et Solidaire

    Bonne journée -

  6. Annie dit :

    En réponse à demetrio trunfio, je dis NON au PS et aux Verts menés par Con-Bandit. Le PS n'est qu'une vitrine de futurs cadres de l'UMP, d'alleurs Jean-Luc Mélenchon très intelligemment, dans ses meetings, en appelle aux électeurs du PS. Quant aux dirigeants qui auraient encore une conscience de gauche, ils ont largement le choix à... gauche. le problème c'est que si ce sont des personnalités connues du PS (type Hamon, Lieneman), effectivement, je les vois mal accepter de "brader" leur position actuelle contre une position forcément moindre au PG, PCF ou GU.
    Pour les Verts c'est plus problématique : je ne pense pas que le vote vert récent fut une marée écologique dans l'âme, ce sont des électeurs du PS qui y ont reporté leurs voix pour la plupart : cette frange dite de bobos, qui ont "peur" de se mouiller avec le FG perçu comme "radical" par la presse aux ordres du Capital. Si ces électeurs incultes revoyait l'histoire de leur parti, ils sauraient que jamais les socialos n'auraient pu arriver au pouvoir sans les communistes.
    Par contre, beaucoup de militants verts sont très très à gauche, bien plus que leurs électeurs. Cependant, les verts médiatisés sont des libéraux.
    Je pense que des alliances éventuelles seraient au cas par cas, sous onditions draconniennes : refus catégorique d'oeillades au Modem, pas de vote de budget, etc. Come le lui a intimé le NPA, c'est au PS de clarifier sa position. Mais personnellement, pour moi c'ets un pari mort, qui va fusionner avec le Modem, donc pas de regret.

    J'espère que le FG s'élargira aux écologistes indépendants, MRC, LO, NPA, gauche radicale, etc.

    Sinon, je ne trouve pas que Jean-Luc Mélenchon ait occulté l'écologie : dans de nombreux meetings (cf Télé de gauche), il donne des exemples concrets de mesures libérales (telle délocalisation dune entreprise nommée) démontrant leurs conséquences sociales et écologiques. Je trouvais qu'il faisait preuve de beaucoup de pédagogie sur certains cas très précis, au lieu des envolées démagos des écolos-tartuffes type Al Gore. Malheuresement, seuls les discours simplistes sont filtrés dans les médias.
    J'ai par contre trouvé dommage que dans les tracts et affiches du FG ne mentionnaient pas plus spécifiquement le défi écologique, alors que les militants le font vocalement. Un FG qui allierait un 4ème parti lui totalement écologique dans les prochains mois serait extra.

  7. maeva7 dit :

    moi aussi comme Annie "J’ai par contre trouvé dommage que les tracts et affiches du FG ne [mentionnent] pas plus spécifiquement le défi écologique, alors que les militants le [faisaient] vocalement."

  8. Pulchérie D dit :

    @ abel 49

    Hold-up, je crois, sera facilement de notre avis. S'il dissèque un peu sa pensée pour la simplifier, il le sera.
    Nous ne devons nous préoccuper que d'une seule chose, pour l'instant :
    que fait l'Europe, c'est-à-dire la Commission européenne, toute aux ordre de la Table des Industriels Européens, eux-mêmes sous la protection de Bilderberg.
    Un exemple : la préoccupation des premières fortunes de France : avoir une nomination dans les plus grandes fortunes de la Terre.
    Et pour y arriver, n'importe quel moyen, notamment les dégraissages qui font monter le cours des actions en bourse, le thermomètre de la richesse.
    Cessez donc de vous bouffer le nez entre gens d'en bas, milliards de dieux !
    Essayez de vous entendre pour contrecarrer, au moins, l'influence des hyperriches.
    Nous commençons à avoir une petite, bien modeste influence au Parlement européen, avec nos quatre députés. Concentrons-nous sur cet objectif.
    Je ne connais absolument pas Mélenchon personnellement, mais il y a deux ans que je suis son évolution.
    Aidons-le, croyez-moi. Soutenons-le dans ses premiers contacts avec cet énorme tas de fumier : le Parlement européen.

  9. abel dit :

    @ Annie
    Il parait qu'il y a une cellule anti-Bayrou à l'Elysée. NS veut sa peau. Par contre une alliance PS avec EE est plus probable ils ont une valence commune par le OUI. Mais une fois encore c'est l'électorat qu'il faut convaincre pas les états-majors.

  10. Pulchérie D dit :

    @58

    Les convaicre de quoi, Abel ?

  11. Pulchérie D dit :

    "Les convaincre" bien sûr !
    L'énervement !

  12. Le petit poucet dit :

    Merci Mr Mélenchon, merci

    non affilié, j'ai découvert le site du PG
    j'ai été un modeste porteur de tracts pendant la campagne
    resultat: dans mon village au fin fond de l'indre et loire
    493 exprimés 42 front de gauche!
    J'en suis heureux!
    J'ai l'impression d'avoir aidé...
    Alors continuez, donnez nous des nouvelles,
    même si le chemin se fait à pied pour l'instant,
    goûtons ce plaisir d'immenses possibilités qui s'ouvrent devant nous...
    bien fraternellement

    AL

  13. marillion dit :

    Commentaire posté sur le blog de Moscovici. Pour l'instant aucun commentaire.

    La France est pauvre. La France n’a plus de sous.
    Mon œil.

    J’aimerai que les bloggeurs de ce site s’arrêtent UN INSTANT pour s’intéresser de TRÈS TRÈS près à l’article 104 du traité de Maastricht, devenu l’article 123 du Traité de Lisbonne est ainsi libellé:

    1. Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées " banques centrales nationales ", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

    Il stipule donc que: "les Etats membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, (comme cela fut déjà mis en place depuis 1973 par Pompidou et son ministre des finances VGE) mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, (L’impact fut moins direct en France puisqu’à l’époque, elles étaient nationalisées) moyennant de très forts intérêts. Auparavant, les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé.
    Depuis, les banksters ont pris le contrôle d’une grande partie de la "création monétaire", en accord avec les personnages politiques censés nous représenter, nous protéger, dans tous les sens du terme.
    Résultat : les banques privées en question génèrent des profits colossaux grâce à nos impôts ! Et la dette publique ne cesse de s’accroître inexorablement au fil du temps.

    La France est surendettée et ce n’est rien de le dire (déficit officiel : 2 000 milliards d’euros !) Si c’était une société privée, elle aurait déposé le bilan depuis bien longtemps. Donc, pour combler les trous dans les caisses, pour paraître cette grande, prospère et puissante nation qu’elle fut jadis, la France réclame aux banques privées des fonds, qu’elle obtient immédiatement, car l’affaire est juteuse pour les créanciers. Faute de pouvoir équilibrer la balance budgétaire année après année, elle doit emprunter à nouveau. Primo pour faire fonctionner le pays, secundo pour rembourser le montant du précédent prêt, tertio pour rembourser les intérêts de ce dernier, d’un pourcentage indécent. Et ainsi de suite... C’est un cercle vicieux infernal ! Et cette arnaque engendre un effet inflationniste néfaste in fine.

    Evidemment, cet article figure dans le Traité de Lisbonne, ou dans le "Traité simplifié". Vous savez ce traité que nos représentants politiques désirent imposer coûte que coûte, qu’on le veuille ou non. Ils n’imaginent pas une seconde se débarrasser d’une telle aubaine qui a profité durant des décennies aux petits copains des lobbies financiers."

    Source: Etienne Chouard

    CONCLUSION : Depuis cet accord l’europe a créée la plus grosse arnaque du siècle. Un tonneau des Danaïdes constitutionnalisant la pompe à fric branchée en 73 par VGE. Une pompe monstrueuse, car d'une part elle aspire, aux moyen des intérêts bancaires, les revenus des ménages au profit des banques privées (du travail vers le capital), et d'autre part les banquiers privés étant désormais seuls à pouvoir accorder ou non tel ou tel prêt public, le TCE les rend seuls maîtres de l'économie (seuls seront accordés les prêts pour les "bons" investissements donc profitables à court terme).

    Merci qui ? Merci Bilderberg.

    Français! européens! Réveillez-vous!

    Visionnez cette vidéo d’Etienne Chouard si vous en doutez.

    http://gamberge.wordpress.com/2009/06/03/maastricht-article-104/

  14. pascale 71 dit :

    bonsoir,
    tout à fait d'accord avec les arguments d'Annie et Demetrio. pour moi rien à redire. Je pense que le vote vert comme Annie le dit si bien n'est pas un vote écologique et j'ai entendu:"je sais pas quoi voter, je vais voter écologique".
    Et ce qui me concerne, je ne voudrai pas que le PC reste accroché à ses alliances avec le PS ce serait une très grosse erreur, ça va pas être facile dans certains cas, et ça m'inquiète. Ce front de Gauche m'a redonné du courage et de l'espoir.Je fais ce que je peux, à mon niveau et voilà j'ai convaincu 2 proches de voter FG, peut-être d'autres je sais pas.

  15. abel dit :

    @ Pulchérie D
    Je ne te savais pas émule de JP Raffarin ! ce qui traduit une "position " de Classe. Le parlement européen c'est fait, à présent je pense aux régionales.

  16. Hervé dit :

    Quelqu'un a des infos sur cette loi ?

    """Dégagez, y'a rien à voir!...
    Après la grande tentation de rétablir le délit d'outrage, voilà que la Droite, profitant sournoisement (mais peut-il en être autrement?) d'une prochaine loi de programmation militaire, prépare un décret criminalisant les contestations écolos et associatives...
    Ainsi toute manifestation à l'encontre du nucléaire, des stockages de déchets dangereux, d'installations industrielles et autres billevesées de la politique/bizness, serait considéré comme "ingérence dans les affaires de l'état" et passible de poursuites...
    À quand la réouverture de la Cour de Sûreté de l'État? Les bûchers en place de grève?
    Comme quoi ceux qui parlent de la disparition programmée de nos libertés civiques et individuelles, ne sont pas nécessairement paranos...""""

    http://goutal.over-blog.com/

  17. troubadour dit :

    Salut
    @ abel dit:

    18 juin 2009 à 20:28

    @ Annie
    Il parait qu’il y a une cellule anti-Bayrou à l’Elysée. NS veut sa peau : info avérée? Et quelle en est la source?
    Merci de tes réponses

  18. clc dit :

    Ne soyez pas triste,Monsieur Mélenchon ! Lille n'est qu'30'de Bruxelles ! C'est une trés belle ville, on y mange trés bien, les habitants sont conviviaux et il ya un Parti de Gauche trés actif et enfin...des profs de philo trés en colère !

  19. BA dit :

    Michelin supprime 1 100 postes en France … et en crée 1 500 en Inde.

    Le géant français du pneumatique Michelin, qui vient d'annoncer la suppression de près de 1 100 postes en France, pourrait investir plus d'un milliard d'euros sur dix ans pour une usine en Inde, affirme jeudi 18 juin un journal indien. Le groupe n'a pas confirmé ce montant, mais a rappelé avoir annoncé l'an passé vouloir investir en Inde pour y monter une usine.

    Citant une source "directement impliquée" dans cette éventuelle opération, le quotidien The Economic Times écrit que Michelin cherche à obtenir du gouvernement indien son feu vert pour "acquérir 100 % d'une nouvelle société, Michelin India Tamil Nadu Tyres, mise sur pied en avril 2009" dans le sud-est du pays.

    Cette entreprise créerait une usine de pneus et de chambres à air, représentant dans un premier temps un investissement de 40 milliards de roupies (597 millions d'euros) jusqu'en 2016, selon l'Economic Times. "La société pourrait investir 30 milliards de roupies de plus (448 millions d'euros) après cette première étape", a déclaré la source du journal.

    Le numéro un mondial du pneumatique négocie avec le gouvernement régional du Tamil Nadu (sud-est) pour trouver un terrain à sa future unité de fabrication, qui pourrait créer entre 1 500 et 2 000 emplois en Inde.

    "En 2008, on avait annoncé que l'on voulait investir en Inde pour y construire une usine. C'est essentiel pour nous d'être présent sur ce marché", a commenté une porte-parole du groupe de Clermont-Ferrand.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/06/18/michelin-pourrait-investir-un-milliard-d-euros-sur-dix-ans-en-inde_1208599_3234.html

  20. alain93 dit :

    bonsoir à toutes et à tous,

    d'accord avec la proposition 25.
    "Donc une seule solution pour les Régionales : un vrai programme pour une vraie unité (FG, NPA, Fédé, Alter Ekolo …) au premier tour."
    Que des avantages à cette solution.
    Des groupes avec des sensibilités très proches.
    Plus de moyen.
    Des élus déjà en place.

    Etablir un programme simple, audible par les citoyens, marquant pour les médias.
    Demontrer que l'archaisme n'est pas chez nous.
    Que leur logique nous raméne un féodalisme.

    On gagnera et on passera devant le PS.
    Bonne jounée.

  21. Sam dit :

    Bonjour a tous.

    Dapres moi, que ce soit en campagne ou en ville, le vote "vert" est en somme un moyen de se dedouaner de la contestation sociale de fond, c'est a dire un moyen d'esquiver celle qui s'inscrit dans une perspective historique et sociale: celle qui s'appuie non seulement sur une Histoire des luttes sociales (inter)nationales, mais aussi sur un corpus ideologique solide, valide (j'ai pas d'accents sur mon clavier qwerty) proposant non seulement des pistes pour le monde de demain mais aussi une implementation, la encore inscrite dans le temps, des routes politiques pour y parvenir.
    Ceux qui votent Vert sont soit des ruraux qui prennent en compte, a juste titre, les problemes d'environnement, immediats ou pas, soit des urbains que l'avenir et, pour faire court, les "sequestrations" de (petits) patrons, effraient.
    Comment exprimer politiquement les aspirations communes d'un Bobo du 19eme arrondissement de Paris, d'un paysan de la Creuse, d'un ouvrier de la Somme, et d'un cadre moyen de Bretagne...?
    En produisant un argumentaire aussi puissant au niveau individuel qu'au niveau global (national, international), s'inscrivant dans une perspective historique et proposant au moins des pistes pour l'avenir.
    Beaucoup de travail... mais je sais aussi que nous sommes de nombreux volontaires...

    Bon courage a tous.

  22. demetrio trunfio dit :

    Depuis ce matin j'ai encore une raison suppléméntaire de dire NON aux VERTS dans notre Front de Gauche :
    le sécrétaire de mon comité vient de m'envoyer un email et un lien sur lequel on peut lire les déclaration de madame DUFLOT, à la suite des prises de position par certains députés sur l'interdicion du porte de la burqa.
    Madame DUFLOT déclare:
    "je ne crois pas que l'interdiction totale puisse amener quelque chose de positif, le risque étant que les femmes musulmanes concernées disparaissent de notre vue "
    Allucinant !
    Il faudrait que cette dame m'explique le sens de sa phrase qui me parait pour le moins ambigüe.
    Entre le maire de Paris qui se laisse orner de l'écharpe blanche par le moine safrané du TIBET et cette dame, c'est le retour en force de la calotte, et moi depuis longtemps j'ai l'habitude de crier : à bas la calotte, vive la république.
    Voilà une preuve, s'il en fallait encore une, que les dirigéants d'EE cachent des âmes d'...ayatollahs. Voilà pkoi je m'opposerai de toutes mes forces à une alliance avec le PSDS et les VERTS !

  23. abel dit :

    @ Troubadour (65)
    Tu vas sur google et tu tapes " cellule anti-Bayrou " tu y lira des choses intéressantes.

  24. marillion dit :

    Excellente vidéo de l'historienne communiste Annie Lacroix-Riz à l'adresse de tous ceux qui pensent que le cartel des droites de 2009 est totalement différent de celui des années trente. C'est le même ramassis d'ordures vendu à l'internationale affairiste et il y à urgence à s'en débarrasser avant qu'il n'arrive la même dérive. L'histoire souvent se répète.

    Le choix de la défaite où comment les grandes familles française ont privilégié la monté du nazisme au détriment du Front Populaire et au final ont collaboré avec le régime nazis. Sans qu'elles ne fussent pour autant inquiétées à la libération.

    http://www.dailymotion.com/video/x5njza_le-choix-de-la-defaite-annie-lacroi_news

  25. julie dit :

    bonjour demetrio,
    p.69
    1. entièrement d'accord avec toi sur condamnation propos Cécile Duflot
    2. pas d'accord avec toi refus catégorique alliance et non intégration au sein du Front de Gauche des verts. Une alliance est un outil pour gouverner, le Front de Gauche est un outil de combat politique.
    3. L'unanimité des verts n'est pas plus réelle que la nôtre... v. http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-32827987.html
    4. Fadela Amar exprime clairement un point de vue qui me convient (et à toi aussi j'imagine), ce n'est pas pour autant que nous puissions envisager une quelconque alliance avec elle.
    http://fr.news.yahoo.com/3/20090618/tpl-assemblee-laicite-burqa-amara-cfb2994.html

  26. abel dit :

    @ Marillon
    Merci d'insister sur l'importance de cet ouvrage que j'ai signalé sur ce blog il y a quelques temps déjà, mais apparemment en vain.
    J'en profite pour recommander (si je puis me permettre) un autre petit ouvrage d'Annie Lacroix-Riz paru en 2004 chez Le Temps des Cerises édits." l'histoire contemporaine sous influence " qui montre comment on a pu empêcher l'accès à certaines archives aux candidats au CAPES ou à L'AGREG d'histoire. Pour ceux qui se font encore des illusions sur la liberté d'expression ou d'information.

  27. 4 Août dit :

    @ Hervé

    En gros, si l'état décide par exemple que les OGM sont "stratégiques", un champs OGM devient aussi sensible qu'une centrale nucléaire...

    http://www.politis.fr/article7307.html

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/programmation_militaire_2009-2014.asp

  28. 4 Août dit :

    Enfin une pétition (USA) pour dénoncer l'enfumage du CO2:

    "Pourtant, nous allons bientôt examiner la fameuse législation sur les « quotas d’émission du carbone »
    (...) Cette législation est soutenue par les affirmations des partisans du « réchauffement planétaire » et du « changement climatique, » des affirmations qui, comme l'ont démontré les 31.478 signatures de nombreux scientifiques étasuniens en faveur de la pétition du professeur Seitz, sont démenties par un travail expérimental et d'observation considérable.
    (...)Il est temps que nous regardions au-delà des quelques personnes qui cherchent à augmenter la fiscalité, la réglementation et le contrôle de la population étasunienne. Notre politique énergétique doit être basée sur la réalité scientifique, et non pas sur des films de fiction ou des programmes internationaux intéressés
    (...)En conclusion, une fois de plus, je demande instamment à mes collègues d'examiner attentivement les arguments avancés par les 31.478 scientifiques étasuniens qui ont signé cette pétition, avant de voter toute législation imposant de nouveaux règlements ou taxes au peuple, au nom d’arrêter un changement climatique."

    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14000

  29. Nipontchik dit :

    Le front de Gauche (et le PG) est à la croisée des chemins (déjà!):

    -l'alliance avec les verts, bien qu'elle me semble improbable, ne pourrait se faire, vus les rapports de force que sur la base des verts ouiouistes et hypereurophile, le FG n'y perdrait pas seulement son âme mais presque toute "crédibilité" (et pas seulement électorale)

    -reste l'alliance avec le NPA, qui serait 1 partenaire exigeant

    -ou l'alliance avec les alternatifs, s'ils veulent bien du FG

    Mais qu'auraient à y gagner la République et la laïcité?

    Je pense de + en + que la journée du 22 mars (2009) a été la journée des dupes pour l'expression électorale du NON de gauche.
    Bah! le + probable est 1 tactique à géométrie variable selon les régions et 1 profil bas jusqu'en mars 2010 bien loin de la campagne Barnum Circus de ce printemps (dont j'ai déjà la nostalgie).

  30. Nipontchik dit :

    Je me souviens de Juquin qui avait voulu être + écolo que les écolos, j'ai l'impression que certains ont au moins 1 guerre de retard dans ce domaine.

  31. demetrio trunfio dit :

    à julie 72
    1) les propos de fadela amara sur la burqa me conviennent !
    j'apprécie son engagement dans ce domaine, mais je ne suis pas prêt à m'allier avec une femme qui a accepté d'aller dans un gouvrn de droite !
    2) d'accord aussi avec toi sur l'unanimité des VERTS ;
    en revanche ce que je propose : faire appel aux élécteurs verts ou pseudo socialos de venir nous rejoindre à titre personnel, car je le redis :
    aucune discussion avec les dirigeants ! ! !
    3) nipontchik a raison quand il nous rappelle le destin du camarade Juquin (qui s'en rappelle encore ?)
    4) restons exigéants sur la republique, la laîcité et le socialisme à construire, ceux qui veulent s'unir à nous pour cette entreprise... trouveront aussi leur compte pour ce qui concerne l'écologie, je pense, et je t'éspère d'accord, que le premier destructeur et prédateur c'est bien la production capitaliste ! !
    or les VERTS ont signé LISBONNE et n'ont jamais mis en cause le système capitaliste !

  32. Belles images du bâtiment très laid qui sert à Bruxelles.
    Dans son quartier, c'est un bizarrerie architecturale placée au milieu des maisons plus XIXè vous verrez !
    :-))

  33. BA dit :

    En 1994, le clan Balladur-Sarkozy signe un contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan. Le clan Balladur-Sarkozy promet aux dirigeants pakistanais de leur verser des commissions occultes : en échange, les dirigeants pakistanais promettent de reverser au clan Balladur-Sarkozy des rétrocommissions occultes.

    En 1995, patatra ! C'est Chirac qui est élu président de la République, contre le clan Balladur-Sarkozy ! Chirac ordonne aussitôt que la France arrête de verser les commissions occultes aux dirigeants pakistanais. Les dirigeants pakistanais sont furieux : ils attendent patiemment l'élection présidentielle de 2002 pour demander au successeur de Chirac qu'il verse les commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy.

    En 2002, patatra ! C'est Chirac qui est ré-élu président de la République ! Les dirigeants pakistanais utilisent alors la manière forte pour essayer d'obtenir le versement des commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy. Trois jours après la ré-élection de Chirac, le 8 mai 2002, les dirigeants pakistanais font un attentat à Karachi contre les ingénieurs français : 11 morts.

    Lisez cet article incroyable :

    L'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002 contre des salariés des arsenaux d'Etat DCN se dirige vers une « affaire d'Etats », et non plus vers Al-Qaïda, selon l'avocat de sept familles de victimes qui a vu les juges antiterroristes.
    « La piste Al-Qaïda est totalement abandonnée. Le mobile de l'attentat apparaît lié à un arrêt des versements de commissions » de la France au Pakistan dans le cadre de la vente de sous-marins Agosta, a expliqué Me Olivier Morice, à l'issue d'une rencontre des juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier avec les familles des victimes à Cherbourg.

    «Ces commissions ont été arrêtées à l'arrivée de Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995, afin que des rétrocommissions» destinées à financer la campagne d'Edouard Balladur, Premier ministre avant l'arrivée de Chirac à la présidence «ne soient pas versées».

    L’un des juges antiterroristes «a dit que cette "piste était cruellement logique"», a précisé Magali Drouet, fille d'un salarié de la DCN. Dans ce scénario, l'attentat aurait été commis en représailles au non-versement des commissions distribuées à partir de 1995 alors que l'actuel chef de l'Etat pakistanais, Asif Ali Zardari, était ministre dans le gouvernement de son épouse Benazir Bhutto.
    «Il s'agit d'une affaire d'Etats impliquant la France, le Pakistan et l'Arabie Saoudite, bailleur de fonds du Pakistan», a-t-elle ajouté.

    Cette piste avait surgi en 2008 dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de corruption et de ventes d'armes. Des policiers avaient mis la main lors d'une perquisition au siège de la DCNS (ex-DCN) sur des documents portant sur des sociétés par lesquelles ont transité des commissions versées en marge de contrats d'armements. Un de ces documents, baptisé Nautilus et non signé, faisait état d'une «instrumentalisation» de militants islamistes par des membres des services secrets pakistanais et de l'armée. Il indiquait que «l'attentat de Karachi a été réalisé grâce à des complicités au sein de l'armée pakistanaise et au sein des bureaux de soutien aux guérillas islamistes» des services secrets pakistanais.

    Selon cette note, versée au dossier de l'instruction, «les personnalités ayant instrumentalisé le groupe islamiste qui a mené à bien l'action poursuivaient un but financier. Il s'agissait d'obtenir le versement de commissions non honorées» dans le cadre d'un achat de sous-marins français par le Pakistan en 1994.
    Interrogé jeudi par France 3, Balladur a déclaré avoir certes «entendu parler de cette histoire depuis des années» mais souligné que tout, selon lui, s'était déroulé de manière «parfaitement régulière». «Il y a eu effectivement des accords passés avec le gouvernement pakistanais», a dit l'ancien chef de gouvernement, ajoutant: «à ma connaissance tout cela était parfaitement régulier, je n'ai rien à ajouter.»

    L'attentat avait fait le 8 mai 2002 14 morts, dont 11 ingénieurs français travaillant pour les anciens arsenaux d'Etat DCN devenu depuis DCNS ou des sous-traitants, et 12 blessés.

    Source : Liberation.fr

  34. Hervé dit :

    @4 Aoüt :
    merci beaucoup pour les liens !

  35. julie dit :

    @Hervé
    très étonnée de l'offensive 4 août en faveur d'un lobby financé par Exxon et Co, en fait les anciens copains de l'administration Bush et Bush family. Qu'avons-nous à faire avec eux?
    http://members.greenpeace.org/blog/greenpeaceusa_blog?cat=35619

    la controverse autour du rechauffement climatique existe, n'est pas terminé et ne le sera pas d'aussitôt, nous avons notre représentant national Claude Allègre, leurs arguments sont à prendre en compte, mais pas des aberrations comme dans le document cité:
    "The United States is very close to adopting an international agreement that would ration the use of energy and of technologies that depend upon coal, oil, and natural gas and some other organic compounds.

    This treaty is, in our opinion, based upon flawed ideas. Research data on climate change do not show that human use of hydrocarbons is harmful. To the contrary, there is good evidence that increased atmospheric carbon dioxide is environmentally helpful.

    Le tout est à lire dans le contexte de la volonté d'Obama de rejoindre les engagements du protocole de Kyoto, suspendu par Bush et donc vigoureusement combattu par les lobbies pétroliers et charbonniers.
    Il y a pas mal d'info sur le net là dessus si vous voulez vraiment vous y intéresser. Par contre, si c'est pour rester dans la dénonciation de l"enfumage du CO2", je ne vois pas d'autres base de discussion valable...

  36. 4 Août dit :

    @ Hervé

    Il semble aussi qu'il y ait un besoin de créer des "paradis judiciaires" pour planquer les futures conneries.
    Ils sont tellement paranos sur les façons de perquisitionner, qu'on finie par se demander pourquoi.

    Article 12 et suivants : http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl1216.asp

    Et pendant ce temps là, on découvre dans les archives enfin déclassifiées, que les gouvernements étaient de connivence pour porter Hitler au pouvoir. Pourtant il avait bien prévenu de ce que serait son programme dans son fameux livre, non ?

  37. 4 Août dit :

    @ Julie

    "mais pas des aberrations comme dans le document cité:
    “The United States is very close to adopting an international agreement that would ration the use of energy and of technologies that depend upon coal, oil, and natural gas and some other organic compounds.

    This treaty is, in our opinion, based upon flawed ideas. Research data on climate change do not show that human use of hydrocarbons is harmful. To the contrary, there is good evidence that increased atmospheric carbon dioxide is environmentally helpful. "

    Quelles aberrations ?
    Et le fait de qualifier le CO2 de "polluant", n'est-ce pas une aberration ? Dans quel but ?

  38. georges komorowski dit :

    Eh oui pas le moral camarade MELENCHON

    eh OUI LE 22 JUIN IL FALLAIT ALLER A VERSAILLES

    EH OUI LA SOCIAL LIBERALISATION ENTRAINE TOUT LE MOUVEMENT PROGRESSITE DANS LA POUBELLE DE L'HISTOIRE

    mais IL Y a le portugal et le BLOC DE Gauche QUI PROUVE QUE MEME SANS LES SUPERS STALS ON PEUT REDONNER L'ESPOIR A Gauche SI ON ACCEPTE TOUT LE MONDE DE PROGRESSISTE QUE L4ON SOIT OUVERT MEME AUX SOCIALISTES EN RUPTURE DE BAN ET LA LA DROITE PROGRESSE A LA VITESSE DE LA TORTUE ET LA SOCIAL LIB PERD A LA VITESSE DE L'ECLAIR
    ET LA VRAIE Gauche DOUBLE SES VOIX

    DONC RIEN N'EST SIMPLE

    georges

  39. abel dit :

    BURQA. Une fois encore le clan Sarko tente de semer la zizanie avec cette histoire de peu d'intérêt. Si j'étais parlementaire de gauche, je ne participerais pas au débat et je laisserais l'UMP prendre seul la décision. Les choses seront alors plus claires.

  40. BA dit :

    En 1994, le clan Balladur-Sarkozy signe un contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan. Le clan Balladur-Sarkozy promet aux dirigeants pakistanais de leur verser des commissions occultes : en échange, les dirigeants pakistanais promettent de reverser au clan Balladur-Sarkozy des rétrocommissions occultes.

    En 1995, patatra ! C’est Chirac qui est élu président de la République, contre le clan Balladur-Sarkozy ! Chirac ordonne en 1996 que la France arrête de verser les commissions occultes aux dirigeants pakistanais. Les dirigeants pakistanais sont furieux : ils attendent patiemment l’élection présidentielle de 2002 pour demander au successeur de Chirac qu’il verse les commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy.

    En 2002, patatra ! C’est Chirac qui est ré-élu président de la République ! Les dirigeants pakistanais utilisent alors la manière forte pour essayer d’obtenir le versement des commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy. Trois jours après la ré-élection de Chirac, le 8 mai 2002, les dirigeants pakistanais font un attentat à Karachi contre les ingénieurs français : 11 morts.

    Lisez cet article du Figaro.fr :

    Un tournant se dessine dans l'enquête sur l'attentat de Karachi, qui a fait 14 morts - dont 11 ingénieurs français des arsenaux d'Etat DNC - le 8 mai 2002.

    Les juges antiterroristes chargés du dossier ont annoncé jeudi 18 juin aux familles des victimes que la piste d'al-Qaida, jusqu'ici privilégiée, avait été abandonnée au profit de la thèse d'une affaire d'Etats. L'attentat pourrait en effet avoir été commandité par les autorités pakistanaises pour punir la France de ne pas avoir versé de commissions dans le cadre de la vente de sous-marins Agosta 90B. Les onze victimes françaises collaboraient à la construction de ces sous-marins, vendus en 1994 par la France au Pakistan.

    L'avocat des familles, Maitre Olivier Morice, en est aujourd'hui persuadé : l'affaire se situe dans les plus hautes sphères de l'Etat. «On nous cache des choses», a-t-il confié jeudi à Ouest France. «Lors de la signature du contrat d'armement entre la France et le Pakistan, des commissions, voire des retro-commissions, avaient été envisagées. La France n'a pas honoré sa parole», a-t-il poursuivi. «A l'époque, il y avait des financements qui profitaient à des hommes politiques qui faisaient campagne lors de la présidentielle de 1995». Une allusion directe aux deux grands rivaux de l'époque, Jacques Chirac et Edouard Balladur. L'accord aurait été conclu sous le gouvernement Balladur, puis cassé par Jacques Chirac à son arrivée au pouvoir.

    «Je pense que l'Etat français a une idée de ce qui s'est passé », a expliqué jeudi sur Europe 1 Magalie Drouet, dont le père a été tué à Karachi. « Il y a certains responsables politiques cités au dossier. Nous allons tout faire à partir d'aujourd'hui pour les mettre en cause. Peut-être Jacques Chirac et peut-être un président en exercice», a-t-elle promis. A l'époque des faits, Nicolas Sarkozy était au gouvernement [Ministre du Budget (93-95) et de la Communication (94-95)] et soutenait la campagne présidentielle du candidat Balladur.

    Interrogé jeudi sur France 3, Edouard Balladur a déclaré avoir «entendu parler de cette histoire depuis des années» mais souligné qu'à sa connaissance, tout s'était déroulé de manière «parfaitement régulière». «Il y a eu effectivement des accords qui ont été passés avec le gouvernement pakistanais», a-t-il confessé. Avant d'ajouter: «Si quelqu'un a un témoignage, une preuve à apporter, qu'il saisisse la justice, c'est tout».

    Source : Le Figaro.fr

  41. mada dit :

    pour participer au débat sur la burqa, il me semble que le problème doit se traiter dans le cadre de la lute contre les violences faites aux femmes, et uniquement dans ce cadre là.

  42. Vincent Barriac dit :

    à 4Août

    A propos de Mein Kampf, je n'étais pas né à l'époque, loin s'en faut, mais je doute qu'il ait connu une diffusion importante hors des frontières allemandes. Avant 33, il était même resté assez confidentiel en Allemagne même.Après 33, un éditeur français qui en a fait réaliser la traduction s'en est vu interdire la publication après une plainte de l'ambassade allemande à Paris.
    Ceci pour expliquer (en partie seulement, j'en conviens) l'apathie des gouvernements de l'époque.

  43. 4 Août dit :

    Je doute que les dirigeants de l'époque aient pu fait preuve d'un tel aveuglement. Naïveté à la rigueur... Non même pas.

    Aujourd'hui, il nous faut lutter contre ceux qui ont "oublié" l'Histoire (disons le passage 1929-1945), et veulent repasser les plats.

  44. Nipontchik dit :

    Les partisans du laissez-faire, laissez aller en matière de burqa et de communautarisme vont se trouver en charmante compagnie!

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/06/19/01011-20090619FILWWW00383-burqa-une-loi-serait-inefficace-besson.php

    Et puis Gérin ou Obama, faudra choisir!

  45. 4 Août dit :

    Sarko vient de faire son N° en direct, suite à une question d'un journaliste sur le lien Balladur-Karachi. Ca va faire une jolie vidéo sur youtube !

  46. gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @toutes et tous

    Europe Ecologie c'est de l'écologie bobotisée, libérale (économiquement) et libertaire. Donc le Front de Gauche ne doit pas s'allier avec cette auberge espagnole du "tout et n'importe quoi".

    On doit être ferme sur notre corpus idéologique ou théorique qui doit être affermie autant que notre projet au prochain congrès à la fin de cette année.

    Pour les écologistes en rupture avec le capitalisme il n'ya pas de problème !

    Le Parti de Gauche, le Front de Gauche doit se perenniser, se dynamiser, s'approfondir et s'élargir mais pas n'importe comment ni avec n'importe qui et avec n'importe quoi comme projet et programme. L'unité dans la rue, l'unité dans les urnes.

    Nous devons le bâtir tant idéologiquement, politiquement, civiquement, socialement et bien sùr programmatiquement dans la clarté sur des bases de rupture avec le capitalisme, le libre échangisme, le productivisme dans le cadre d'une refondation républicaine et laïque, de l'intérêt général, de la souveraineté populaire et de l'alterdéveloppement tant en France (localement, nationalement), qu'en Europe et dans le monde.

    Notre slogan pourrait-être : une autre façon d'être citoyen, une autre façon de produire, une autre façon de partager, une autre façon de consommer.

    Les questions que l'on devrait se poser sont :

    - qu'est ce qu'une politique réellement socialiste ?
    - l'appropriation collective et sociale des grands moyens de productions, d'échanges, d'investissements en fait-elle partie et le permettra t-elle ?
    - qu'est ce que pour nous la République sociale ?
    - l'alterdéveloppement est-il constitutif de cette République sociale ?
    - que nationaliserons nous ?
    - quel secteur concernera les coopératives, l'union de producteurs libres et associés et l'union de salariés libres et associés ?
    - que vont nous permettrent de faire les traités européens ?
    - que va nous permettre de faire le grand marché transatlantique ?
    - qu'est ce que nous mettrons dans le cadre de la refondation républicaine ?
    etc... etc...

  47. Luc Cuvier dit :

    # 59
    On ne peut pas être parfait (e)
    la preuve - cf ci-dessous
    "convaicre " = convaincre

    Essaye d'élever le niveau si tu peux...

    On peut être en désaccord avec JLM
    sans être traité de roquet?
    Merci.
    T'en es toujours aux JO ? gosh !

    Luc C.

    ==============
    Pulchérie D dit:

    18 juin 2009 à 20:34

    @58

    "Les convaicre de quoi, Abel ?" (sic)

  48. gilles dit :

    SAMEDI 20 JUIN AU TROCADERO RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX PEUPLES D'AMAZONIE

    3 HEURES POUR EXPRIMER LE REFUS DU MASSACRE DES INDIGENES EN AMAZONIE,
    LE RESPECT DE LEURS DROITS, DE LEUR MODE DE VIE ET DE LEUR TERRITOIRE

    3 HEURES POUR EXIGER LA FIN DE LA DEFORESTATION,DE LA SUREXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA DESTRUCTION DU PATRIMOINE NATUREL DE L’HUMANITE

    SAMEDI 20 JUIN 2009

    15H à 18 heures
    PLACE DU TROCADERO

    ACTE POLITICO-CULTUREL DE

    SOLIDARITE AVEC LES PEUPLES DE L’AMAZONIE

    ET DE CONDAMNATION DU MASSACRE DES INDIGENES PAR

    LE GOUVERNEMENT D’ ALAN GARCIA

    MUSIQUE DANSES THEATRE POESIE

    Les médias audiovisuels et la presse écrite en parlent fort peu. Ils ont les yeux rivés sur l'Iran (sujet qui fait de l'audience et qui fait vendre).

    Alan Garcia, vous savez, le président du Pérou, le social démocrate qui n'hésite pas à envoyer l'armée pour mater la révolte populaire. Grand ami des USA et du PS français, membre de l'Internationale socialiste, on ne lui fait guère de reproches dans les médias et rien du côté des intellectuels qui lancent actuellement leur moulin à paroles sur la dictature Iranienne !

  49. BA dit :

    Question du journaliste :

    "Selon les informations qui ont été rapportées hier à la suite d'une réunion entre les parties civiles dans l'attentat de Karachi et les juges d'instruction, il semblerait que l'origine de l'attentat ne soit pas due à un acte terroriste mais plutôt à des représailles de l'Etat pakistanais après le non versement de commissions. On parle même de rétro-commissions qui auraient pu alimenter la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Est-ce que en tant que ministre du Budget, vous avez été au courant de tels accords ?"

    Réponse de Nicolas Sarkozy, après un léger rire :

    "C'était pas la peine de vous mettre à ma droite pour parler de ça, franchement. Enfin écoutez c'est ridicule. Franchement, monsieur, franchement c'est ridicule. Pas vous, hein, je me permettrais pas, je vous respecte mais enfin écoutez. Soit il y a des éléments, donnez-les nous. (Balbutiements). C'est grotesque, voilà, c'est ma réponse. Alors qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Raisonnement: Pour son financement Monsieur Balladur aurait accepté des commissions qui n'auraient pas été payées ensuite et ça a donné Karachi… Mais enfin, respectons la douleur des victimes. S'il vous plaît mais qui peut croire à une fable pareille. Qui peut croire à une fable pareille. Et puis si vous avez des éléments donnez-les à la justice et demandez à la justice qu'ils enquêtent. Mais enfin franchement qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Mais, honnêtement, qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Y a 14 ans, de surcroît. On est dans un monde où tout se sait, où la notion de secret d'Etat n'existe plus. 14 ans après vous venez me poser la question:'est-ce que vous êtes au courant de rétrocommissions qui auraient pas été versées à des Pakistanais dans le cadre de la campagne de Monsieur Balladur'. Et vous, vous étiez pas au courant non plus, non ? Vous, vous, vous étiez peut-être journaliste à cette époque, peut-être à ce moment là je vous aurais… non, mais je ne vous en veux pas mais enfin écoutez franchement. (Soupir). Enfin, si y a un braquage à Bruxelles aujourd'hui, j'y étais… (rires dans le public) c'est incontestable."

    Nicolas Sarkozy se met alors à rire avant de reprendre : "Non pardon, hein, je ris pas du tout parce que Karachi c'est la douleur de familles et de trucs comme ça… mais… qu'est-ce que vous voulez que j'aille répondre là-dessus."

    Là où Sarkozy pourrait être mis en cause.

    L'enquête sur l'attentat disposerait de nouveaux éléments, selon Me Olivier Morice, l'avocat de plusieurs familles, qui a rencontré les juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier. La justice s'orienterait vers un contentieux franco-pakistanais, sur fond de contrats d'armements et de présumées rétro-commissions.
    Ces rétro-commissions auraient pu participer au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait donné son aval à la création de la société Heine, par laquelle a transité une partie des commissions.
    Edouard Balladur a reconnu jeudi avoir "entendu parler de cette histoire depuis des années" mais souligné que tout s'était déroulé de manière "parfaitement régulière".
    Un éventuel financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 par des commissions sur des contrats d'armements de la DCN était apparu dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des sociétés d'intelligence économique mandatées par la DCN.
    Les policiers avaient alors trouvé à la DCN une note mentionnant l'aval pour la création de la société Heine du directeur de cabinet d’Edouard Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, et celui du ministre du Budget d'alors, Nicolas Sarkozy, laissant "supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995".

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090619.OBS1209/attentat_de_karachi__interroge_sarkozy_qualifie_les_inf.html


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