17fév 09

Les évènements des Antilles c’est l’Amérique latine en France. Je parle de ce que signifie le processus populaire. Je pose ce raccourci que je crois bien descriptif en mesurant, bien sûr, ses limites. N’empêche qu’il dit bien ce qui est à dire. Un autre sujet de méditation est le parallèle entre la débandade des stratégies de la droite latino et celle de la droite française.

Evidemment je n’oublie pas non plus la débacle des socialistes locaux assez stupides pour proposer que la collectivité locale prenne en charge les primes revendiquées pour faire arrêter la grève. Même la rue de Solférino ne leur fait pas confiance et ne confie à aucun d’entre eux quelque responsabilité que ce soit à propos des Dom Tom. La preuve: qui est le secrétaire national du PS aux DOM TOM? Réponse du site officiel: «en attente». Peu importe, après tout. Personne ne s’en est rendu compte. Autrement intéressant est ce que révèle la droite. La stratégie de la droite métropolitaine aux Antilles étale au grand jour son absolue impréparation aux conditions de la période politique actuelle. Pour l’instant, sans imagination, les vieilles recettes ont été déballées l’une après l’autre. Et les vieilles recettes se sont effondrées l’une après l’autre. Typique: ils ont joué le pourrissement du conflit. Un classique. Il permet de mettre en place, au bon moment, la cueillette d’un «retour au calme» en fin de cycle dans des négociations prétextes. Mais rien n’a marché comme avant. La durée du conflit ne lui a rien fait perdre en ardeur. La négociation «retour au calme» n’a donc pas fonctionné. Pour finir le ministre en charge s’est ridiculisé et la parole de l’Etat s’est démonétisée. A présent voici la politique des gros bâtons et des provocations. Tout cela est destiné à diviser la population et à faire rentrer les têtes dans les épaules chez les plus craintifs. L’échec est patent. Ca ne marche pas. Ca ne marchera pas. Ca ne peut pas marcher. On a changé d’époque. Mettons au crédit du gouvernement sa lucidité en fin de parcours. Justement parce que c’est trop tard et que le conflit dure depuis quatre semaines, les gouvernants savent que céder si peu que ce soit aux Antilles c’est préparer la contagion à tous les Dom-Tom et même à la métropole. Mais c’est trop tard. Le gros baton ne va rien donner non plus.  La contagion est commencée. Pour l’instant dans les Dom. Les Tom ne traineront pas, on le verra bientôt. L’impact sur la métropole aura lieu. On ne sait où ni comment. Mais cela aura lieu. Comment se sortir de là se demande le petit monsieur. Comme d’habitude. En gesticulant et en faisant tout remonter à sa précieuse et si efficace personne. Dangereux. Le système Sarkozy manifeste ses limites face à une crise. Entre le ministre en déroute et l’autorité suprême du président de la république quel fusible? Aucun. Il n’y a rien. Rien. Et si Sarkozy échoue aussi, que se passe-t-il? La crise sociale sera devenue une crise politique. Bientôt nous relèverons nos collets.


45 commentaires à “L’Amérique latine en France”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Hold-up dit :

    Images d'un mouvement contre la " profitation "obscène des puissants. Ce n'est qu'un début, continuons le combat !

    http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/politique/ca-chauffe-en-guadeloupe_741516.html

  2. Hold-up dit :

    Rfi Riposte - Le blog des salariés de RFI

    http://rfiriposte.wordpress.com/

  3. lise braillet dit :

    Excellent rapprochement qu´il etait temps d´operer entre droite francaise et droite latino : le meme mepris, la meme haine du peuple, et pour seule arme, le parti de la presse et d el´argent avec des Gerard Thomas a Libé ou des alexandre Adler a la radio : http://www.marianne2.fr/Venezuela-Libe-se-verrait-bien-desinformer-ses-lecteurs-a-vie_a175237.html

  4. Hold-up dit :

    Guadeloupe / Tarnac : Un même marketing de la peur.

    Solidarité avec nos compatriotes Guadeloupéens !
    Solidarité avec le premier prisonnier politique de France : Julien Coupat.

    Tous otages du ministère de l'Intérieur.

    Quand ici un Jean-Charles Marchiani bénéficie des largesses de Sarkozy et voit sa peine de prison raccourcie tandis qu'on laisse croupir un innocent dans les geôles du néo-régime, là-bas en Guadeloupe les CRS, et autres gendarmes mobiles se font la main sur les travailleurs avant de sévir en métropole.

    http://fr.news.yahoo.com/2/20090217/video/vfr-nuit-agite-en-guadeloupe-3837155.html

    http://www.dailymotion.com/video/x82p89_gerard-coupatjulien-est-otage-du-mi_news

  5. Jennifer dit :

    La violence en Guadeloupe n'a commencé que depuis que la police est apparue, à se demander si elle n'a pas été envoyée comme pure et simple et provocation, dit un intellectuel martiniquais ce matin sur France culture. En effet, il n'y a pas un seul policier aux manifs en Martinique et tout est calme.

    Ne pas oublier la dimension post-colonisatrice de la domination française aux Antilles qui ne peut se réduire à la question de la vie chère (même si cela l'englobe). La république française n'est pas exempte de cela, toute république soit-elle. Les droits de l'homme c'est juste sur le papier pour les antillais.

  6. Etiam Rides dit :

    C'est amusant de voir comment le PS commence à se sentir pas trop rassuré par la contestation sociale:

    http://partisocialiste.blog.lemonde.fr/2009/02/16/le-ps-en-mode-moderato-cantabile-sur-les-conflits-sociaux/

    Ceux qui pensait que Hamon allait pouvoir faire avancer les idées de gauche en sont pour leurs frais...

  7. LMV dit :

    GUADELOUPE
    L'urgence en Guadeloupe c'est de n'avoir aucun recours à la force et de retourner à la table des négociations en présence de l'Etat. Le LKP doit également comprendre que négocier c'est accepter un compromis.
    Je répète que nous sommes sur le chemin de la barbarie. Si les négociations ne reprennent pas, je crains des exactions à caractère raciste et alors là, nous aurons atteint un point de non retour. L'ombre de 1967 plane sur nous.

  8. Jennifer dit :

    A propos de la rencontre des syndicats, il n'y a pas à tourner autour du pot. Ce ne sont pas telle ou telle mesure partielle que le peuple de France a demandé le 29/01: c'est un changement radical de politique pour résoudre la crise, faire de grands investissements publics qui créera des emplois, relancer la production.

    Mais Sarkozy en pleine crise, continue sa politique indécente de dérégulation néolibérale alors même que ses copains ont compris qu'il fallait une politique keynésienne qui implique une grande partie du budget, et ont pratiqué à un certain nombre de nationalisations de banques.

    Le problème c'est qu'ils n'ont pas vraiment fait une politique keynésienne. Les USA et la Grande Bretagne ont juste nationalisé quelques banques alors que c'est tout le système bancaire qu'il fallait nationaliser. C'est un vrai new deal qu'il faut avec une politique résolue de grands travaux à grande échelle (chemin sur lequel semble s'engager la Chine avec création d'infrastructures)

  9. rosay dit :

    Bonjour, nous sommes au début du commencement, certes n'oublions surtout pas que la droite d'aujourd'hui vaut la droite de 1870, jusqu'a vichy entre 1939/
    et 1945.Prison, déportation, sans oublier toutes sortes de violences physiques et morales.
    Tout peut basculer , SI, les forces de l'ordre, discutent les ordres ?
    Quand à notre chef de la motion "C" il est devenu le premier de la classe, il
    a mangé son chapeau, au profit d'un fauteuil confortable, et peut être éjectable ?
    Rosay. à +

  10. Maintenant, la Guyane. dit :

    Appel à la mobilisation en Guyane française.

    Un collectif d'associations et d'organisations professionnelles appelle à manifester mercredi 18 février à Cayenne, en Guyane française, pour réclamer la baisse des prix et la hausse du pouvoir d'achat, a indiqué mardi soir à Reuters un membre du collectif.
    "Il y a dix-sept points de revendications, dont la baisse de 30 % des prix des produits de première nécessité, une baisse immédiate de 20 centimes sur les carburants et le gel des loyers des logements sociaux pendant cinq ans", a expliqué Raymond Liabaste, président de l'association des consommateurs en colère.

    "A l'issue de la manifestation, nous voulons déposer nos revendications à la préfecture et obtenir un calendrier pour engager des négociations", a t-il précisé.
    Le MEDEF Guyane s'est joint au mouvement et a appelé les chefs d'entreprise à participer au défilé.
    "La Guyane, qui détient le triste privilège de compter le plus grand nombre de chômeurs, le plus faible produit intérieur de France, et 20 % de pauvres, est menacée de ruptures, voire d'explosion sociale", indique le MEDEF Guyane dans un communiqué.
    "Pour toutes ces raisons, le MEDEF invite les chefs d'entreprise à se joindre au nombre de ceux qui défileront à l'appel du collectif."
    Soutenu également par le mouvement politique Walwari de la député de Guyane Christiane Taubira (PRG), le collectif est composé de l'association des consommateurs en colère, du collectif contre la vie chère, de l'Union guyanaise des transporteurs routiers, de la CGPME Guyane, d'un syndicat local agricole, de représentants des pêcheurs, et des transporteurs de passagers.

    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38487948@7-37,0.html

  11. Nipontchik dit :

    Le français étant, jusqu'à nouvel ordre, une langue latine, les territoires parlant français en Amérique font partie de l'Amérique latine! D'ailleurs quand il y a des festivités ou évènements culturels en France concernant l'Amérique latine, on y inclut souvent Haïti...Il suffit aussi de passer de temps en temps à la Maison de l'Amérique latine pour voir que la zone caraïbe n'est pas oubliée.

    Les fédérations PS des DOM sont les héritières des fédérations SFIO, je ne savais pas comment la rue de Solférino les considérait. J ecrois qu'elles représentent avant tout des élus locaux (encore moins de lien avec le mvt social qu'en France)qui gère la manne attribuée aux collectivités locales pour qu'elles soit le relais du système colonial-rentier.
    Il y avait une petite opportunité en 1981 de rompre avec les vieilles politiques clientélistes-rentières menées par les IVème et Vème Républiques, en poussant vraiment plus loin la décentralisation; une occasion manquée, une de plus. Quelque part la gauche de gouvernement doit bien contente de ne pas être aux affaires car 1 tel mouvement aurait pu se produire plus tôt.
    Quant à la stratégie du chaos adopté par Fillon et Sarko elle n'a rien d'absurde et c'est peut-être 1 laboratoire des contre-feux qu'ils pourraient mettre en place par ici au cas où.

  12. Christian C dit :

    Guadeloupe, la violence s'accentue:

    Vers 0h30, un homme a été mortellement touché par balle au thorax, alors qu’il était au volant d’une voiture, dans la cité Henri IV, présentée comme un quartier sensible de Pointe-à-Pitre. Son passager n’a pas été blessé mais fortement choqué.
    Les deux hommes sortaient d’une réunion syndicale. Ils ont été visés par des tirs alors qu’ils cherchaient à éviter un barrage mis en place par des émeutiers. On ignore encore l’origine exacte de ces tirs.
    Appelés sur place, des policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité) ont également été la cible de tirs au fusil de chasse. Trois policiers ont été légèrement blessés. La police judiciaire a été chargée

    http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Societe/Info-Europe-1-un-mort-en-Guadeloupe/(gid)/203794

  13. Nipontchik dit :

    Le monde (anglo-saxon entre autres) regarde les Antilles et une presse moins muselée que par ici résume bien la situation (herald tribune):

    "Strike in Guadeloupe escalates into rioting

    POINTE-À-PITRE, Guadeloupe: As President Nicolas Sarkozy prepared Tuesday to meet with labor unions and employer representatives to try to head off mounting unrest over France's declining economy, a month-long general strike on the French Caribbean island of Guadeloupe escalated into widespread rioting, raising fears that political violence would spread to other French territories.Protesters ransacked shops and torched vehicles in Guadeloupe overnight as a strike over the cost of living escalated, and one senior local official said the island was "on the verge of revolt."Trees and smoking car wrecks were strewn across streets in Guadeloupe's largest town, Pointe-à-Pitre, and in other areas including Sainte-Rose in the north after a night of clashes between the police and protesters, although no injuries were reported.Tear gas was fired during a standoff overnight between a group of 60 protesters and two squadrons of riot police, according to the French newspaper Le Monde, which reported that some protesters were armed with shotguns.(…)In the back of everyone's minds are massive protests that shut France down for weeks in the winter of 1995 and sapped President Jacques Chirac's appetite for reform for years to come.(…)Victorin Lurel, the Socialist president of Guadeloupe's regional council, told France Info radio that the island was "on the verge of revolt," adding, "there is a tense standoff between the security forces and demonstrators."(…)The LKP leader, Elie Domota, warned in a television interview Saturday that "if anyone injures a member of the LKP or a striker on Guadeloupe, there will be deaths."(…)The strike also is exposing racial and class tensions on islands where a largely white elite, many the descendants of colonial settlers, makes up only 1 percent of the population but controls most businesses.(…)France's National Travel Agencies organization has reported that 10,000 tourists have canceled planned vacations in Martinique and Guadeloupe. Several hotels in Guadeloupe reported Monday that they could not accept guests because protesters were congregated outside and staff did not show up to work.The airport in Point-à-Pitre was closed, according to American Airlines, which canceled flights to the island.On Monday night, groups of hooded protesters blocked roads at several points around the town of Le Gosier on the south coast of the island, burning rubbish bins and wooden pallets.The police detained about 50 people on Monday after coming under a barrage of stones as they tried to take down barricades on Guadeloupe, said Nicolas Desforges, the island's top government official. Most of those detained were released as a large crowd gathered outside the main police station in Pointe-à-Pitre.Lines of cars snaked outside of gas stations in Martinique as islanders tried to fill their tanks.Strikers allowed 28 of the island's 85 gas stations to be resupplied, but forced small shop owners, who had opened over the weekend, to close again. They also blockaded industrial zones.Matthew Cowen, a British technology consultant who lives on Martinique, said Fort-de-France, the island's main town, was encircled by barricades, and garbage has been piling up along the island's narrow streets."I had a colleague who tried to cycle to the office but he was told under no circumstances would he be allowed to pass through," said Cowen, who lives on the outskirts of Fort-de-France. "It seems there is a certain hardening of the movement and there are a lot of people behind it.""

  14. PIERRE dit :

    SOUTENIR SANS RELACHE NOS CAMARADES EN LUTTE DANS LES DOM-TOM OUI
    MAIS JE REVENDIQUE LE DROIT DE NE VOULOIR DANS LES RANGS DES HOMMES ET FEMMES EN LUTTE, LES VOYOUS ET AUTRES CRIMINELS SE SERVANT DE LA SITUATION POUR PILLER CASSER VOIR TUER.

    LE COMBAT SOCIAL ET REVOLUTIONNAIRE N'A RIEN A VOIR AVEC LA MINORITE DE CASSEURS.

    REPUBLICAIN CONVAINCU ET SOCIALISTE (PAS SOCIAL-DEMOCRATE) J'APPELLE LES PARTIS ET ORGANISATIONS EN LUTTE DE DENONCER AVEC FERMETE L'AGISSEMENT DE CERTAINS INDIVIDUS.

    AUSSI JE DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE PRENDRE CES RESPONSABILITES DANS L'UTILISATION DES FORCES DE SECURITE QUI A MON AVIS ONT POUR INSTRUCTIONS DE FAIRE DEGENERER LE CONFLIT POUR LE REPRIMER SANS ETATS D'AMES.

    VIVE LE COMBAT SOCIALISTE ET REPUBLICAIN!

  15. Nipontchik dit :

    Sans oublier le FMI qui intéressera les grand(e)s féministes de la rue de Solférino:

    http://www.lefigaro.fr/international/2009/02/17/01003-20090217ARTFIG00530-liaison-au-fmi-la-lettre-qui-met-en-cause-dsk-.php

  16. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Lors d’une soirée de soutien dans le 18e arrondissement de Paris, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, avait affirmé qu’ « il s’agit d’une affaire à la connotation politique affirmée qu’il ne faut pas prendre à la légère. Comme les syndicalistes qu’on licencie, qu’on menace ou qu’on poursuit, comme notre confrère de Libération cueilli au petit matin et humilié par la police, nos diffuseurs sont poursuivis parce que nos idées déplaisent au pouvoir en place et au grand patronat. Il n’y a pas de hasard si, d’un côté, l’Humanité est étranglée financièrement en subissant la discrimination publicitaire et dont on poursuit les diffuseurs, et si, de l’autre côté, tous les micros et plateaux télévisés sont ouverts à la « pédagogie » du chef de l’État ».

    En réponse, Lounis ne s’est pas départi de sa modestie habituelle, mais pas non plus de sa combativité. « Il ne faut pas se résigner, ne pas courber l’échine, il faut se battre », a-t-il lancé sous les applaudissements de la salle, invitant ses soutiens à « ne pas oublier les présentoirs » pour vendre l’Huma à la criée lors son procès…

  17. maxou dit :

    Lounis purement et simplement relaxé !
    bravo Lounis !

  18. 5,5 % des profits vont aux salariés ! dit :

    Partage du profit : 5,5 % vont aux salariés, selon l'Insee.

    En 2007, 52 % des profits ont été réinvestis dans les entreprises, et 42 % des profits ont été distribués en dividendes, vient de calculer l'Insee.

    Les salariés, via l'intéressement et la participation, ont obtenu 5,5 % de l'excédent brut d'exploitation, après impôt sur les sociétés.

    http://www.lesechos.fr/info/france/4832326-partage-du-profit-5-5-vont-aux-salaries-selon-l-insee.htm

  19. LMV dit :

    GUADELOUPE
    Les "casseurs" font partie du lumpenprolétariat, issus des quartiers misérables de Carénage ou Boissard. Faut-il pour autant les rejeter?
    Ce que vit aujourd'hui la Guadeloupe dépasse la simple crise économique et le pouvoir d'achat. La négociation qui doit immédiatement reprendre devra inclure la question du statut de l'île (des DOM) et de son développement économique, le problème du chômage et celui des jeunes en particulier.
    Une autre question se pose : cette crise guadeloupéenne a totalement discrédité les partis politiques "classiques". Le courant politique qui va en tirer tous les bénéfices sera le courant nationaliste, un courant dogmatique qui se moque des valeurs républicaines et socialistes. L'autre enjeu est là aussi : comment le contrebalancer?

  20. Pierre dit :

    Monsieur Mélenchon,
    camarade...

    Sil est normal de défendre le processus bolivarien contre l'opposition de droite et ses relais médiatiques, ne serait-il pas aussi normal de parler de l'opposition de gauche à Chavez, qu'elle soit syndicale ou politique?
    Car il y a des gens de gauche au Vénézuela pour dire que la limitation du nombre de mandats (présidentiels ou locaux) est une bonne chose...
    L'argument comme quoi il manquerait de cadres politiques au niveau local justifiant la possibilité à des élus d'être réélus puis encore réélus est faux!

    Attention !
    Chavez ne va pas assez loin dans la révolution...
    Du coup il n'a pas d'autres choix que de conforter son pouvoir!

  21. Christian C dit :

    J'attends toujours un commentaire du modérateur ou d'un responsable du blog pour expliquer ce qui c'est passé hier soir à savoir la disparition d'une vingtaine de post sur la note précédente.
    Si quelqu'un peut-il nous renseigner?

  22. Nipontchik dit :

    D'après Le Monde:

    "10:30 - Jacques Pino, un membre du LKP abattu

    Jacques Pino, un membre du "collectif contre l'exploitation" (LKP) a été tué vers 00h30 (heure locale) par une balle tirée "depuis un barrage tenu par des jeunes" dans la nuit de mardi à mercredi à Pointe-à-Pitre, indique la cellule de crise de la préfecture de la Guadeloupe. L'information a été donnée dans un premier temps par Europe 1.

    La victime, qui a été tuée alors qu'elle se trouvait à bord d'une voiture dans la cité Henri IV, une zone sensible du quartier Chanzy à Pointe-à-Pitre, était "un syndicaliste qui revenait d'un meeting", selon cette source. "Ce n'est pas un mort lié aux forces de l'ordre", a assuré la même source.

    Une personne qui accompagnait la victime est actuellement auditionnée par la police judiciaire.

    Trois policiers accompagnant des pompiers venus porter secours à ce syndicaliste ont été légèrement blessés par des tirs de plombs, provenant "vraisemblablement d'une arme de chasse", a encore indiqué un responsable de la cellule de crise."

  23. estivill jean dit :

    les békés ont la peau blanche,toujours plus claire en tout cas,descendants d'esclavagistes ils rappellent à 95% de la population son histoire.Est-elle différente de celle de la métropole?En métropole pas d'esclavage mais l'exploitation : celle dont parle "Toinou"en auvergne ou celle qu'on retrouve identique dans "les mémoires d'un paysan Bas- breton".C'était au début du 20ème siècle,mais en 1936 les contremaitres continuaient à frapper les plus vulnérables des ouvriers comme en témoigne Simone Veil dans son"journal d'usine"A quelques exceptions nous sommes tous des descendants de pauvres.Aujourd'hui comme hier nous avons à subir un système qui nous est commun.Plus que jamais dénonçons le communautarisme qui nous divise et ceux qui poussent à gauche comme à droite à nous organiser en fonction d'origines qui n'ont que peu à voir avec notre condition,ce n'est pas par hasard si en métropole nous nous sentons totalement solidaires de la lutte (si difficile de nos concitoyens d'outremer

  24. 23creuse 23 dit :

    Et quand "une" messe est dite,prenons notre droit d'en discuter : le Parti "dit" Lutte Ouvriere présente "ses" listes aux élections de l'ersats de parlement européen. Ces camarades,et ils le disent eux-mêmes,au mépris d'une logique respectable de globalisation d'une politique anti LISBONNE (MAASTRICHT),vont à ces élections,répéter aux travailleurs que le capitalisme est leur ennemi !
    Mais,c'est uniquement "boutiquier" comme démarche...comme exemple de division pour la division c'est vraiment un cas d'école....mais, cette politique de perroquet peut-elle surprendre,quand, pour les plus chenus d'entre-nous,la compréhension polititique des dirigeants autour de Laguiller les a emmené à s'abstenir lors du référendum de Masstricht !

    Enfin,peut-être Mll Arthaud,se réserve t-elle pour l'organisation politique de la marche sur Paris pour imposer à Parisokosy l'interdiction des licenciements !

    Et, en passant,pourriez-vous,militants PG, avancer sur ce Front possible
    des luttes les plus vitales pour chaque travailleur....une réponse de vos responsables à l'appel du POI est-elle imminente ?

  25. Sarkozy : déclaration patrimoniale. dit :

    Les dossiers du Canard Enchaîné, « Le président Fric-Frime », avril 2008, page 56 :

    « Sarkozy : déclarer moins pour gagner plus.

    Parue au Journal Officiel du 11 mai 2007, la déclaration de situation patrimoniale de Nicolas Sarkozy proclamé Président de la République ressemble à une plaisanterie.

    Sarkozy « certifie sur l’honneur » qu’à la date du 17 mars 2007, ni lui, ni Cécilia (son épouse de l’époque), ne possèdent le moindre « meuble meublant », ni de « collection, d’objets d’art, de bijoux, de pierres précieuses, ou d’or ».

    Pour chacune de ces rubriques, Sarkozy a répondu par un « Néant » sans réplique.

    A croire que le couple Sarkozy n’était même pas propriétaire d’un vieux sommier, d’une chaise branlante, ou d’un service de table dépareillé.

    Sarkozy avait pourtant raconté à la presse qu’en attendant les résultats de l’élection présidentielle, il avait dû louer un garde-meubles pour stocker le mobilier de son ancien appartement de Neuilly.

    Côté collection, Nicolas le pudique passe sous silence les albums de timbres rares qu’il s’était vanté de posséder.

    Même énigme du côté des bijoux. Il ne mentionne même pas la bague Dior « Cœur romantique » (prix catalogue 19 600 euros) qu’il avait offerte à Cécilia, son ancienne épouse.

    Sarkozy oublie également sa passion pour les montres. La presse people regorge pourtant de clichés où l’on voit Madame et Monsieur Sarkozy équipés de montres pas spécialement bon marché.

    Le journal Le Monde (3 juin 2007) a fait un petit inventaire de leur collection. On découvre ainsi une Rolex Daytona en or blanc à 22 530 euros (prix du neuf), une Rolex Oyster Datejust estimée à 2 000 euros, une Breitling Old Navitimer (entre 3 600 et 5 000 euros selon les modèles), une Bréguet en or blanc avec réserve de marche, dates et phases de Lune, qui vaut à elle seule la bagatelle de 25 000 euros. A l’inventaire du journal Le Monde, il convient d’ajouter une autre Breitling Old Navitimer, mais en or, vendue en boutique à partir de 10 000 euros, selon les modèles.

    D’autres photos, antérieures à l’élection présidentielle, montrent Cécilia portant un chrono blanc en céramique J12 de Chanel dont le prix officiel varie entre 4 500 euros (modèle de base) et 21 900 euros (avec un cadran serti de brillants). Au total, la collection de montres du couple pouvait être estimée entre 62 000 euros et 94 000 euros (au prix du neuf).

    « Pour le Président de la République, c’est le peuple français qui est seul juge, explique un ponte du Conseil d’Etat. Si un citoyen estime qu’il y a eu fraude, il peut toujours porter plainte contre Sarkozy pour faux en écritures publiques contre le candidat élu. Comme le Président de la République est intouchable pendant la durée de son mandat, ledit citoyen râleur devrait attendre 2012, voire 2017 pour qu’un juge se penche éventuellement sur le dossier. »

  26. Nipontchik dit :

    Un nouveau 4 août pour la social-démocratie:

    "13:21 - Les regrets de Victorin Lurel
    Le député et président du conseil régional de Guadeloupe Victorin Lurel regrette que le leader du LKP, Elie Domota, n'ait «pas changé de discours de ce matin», malgré la mort par balle d'un syndicaliste durant la nuit.

    «Un homme est mort et j'entends les mêmes commentaires, les mêmes irresponsabilités, j'entends M. Domota qui n'a pas changé de discours ce matin et qui est même en colère», «j'entends un patronat qui ne bouge pas et un Etat qui s'est éloigné», s'insurge l'élu sur la radio RCI. Selon lui, le préfet «tente de gérer comme il peut» la situation. Lorsqu'il déploie les forces de l'ordres «on crie à l'assassin» et «lorsqu'il ne le fait pas, on crie à la même chose», a-t-il dit.

    M. Lurel regrette que «la Guadeloupe continue dans sa même logomachie». Selon lui, M. Domota, regrette l'élu.
    Il souhaite que ses collègues élus «ne soient pas à la remorque d'un mouvement pour une parcelle de gloire : on peut dire à la Guadeloupe qu'on peut discuter»"

  27. La Commission Européenne. dit :

    Le monde entier vit la pire crise économique depuis 1929.

    Et que fait la Commission Européenne ?

    La Commission Européenne menace la France, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie et Malte de sanctions financières pour ne pas avoir respecté la limite maximale de 3 % de déficit public ! ! !

    Lisez cet article ahurissant :

    « La Commission européenne a enclenché la première étape de procédures pour déficits excessifs contre six pays, dont la France et l'Espagne, en raison du dérapage de leurs finances publiques provoqué par la crise économique.

    Le Commissaire Européen Joaquin Almunia a justifié cette décision par le fait que les déficits publics des pays concernés ont « dépassé la valeur de référence de 3 % du PIB en 2008 », la limite maximale fixée par le Pacte de stabilité européen.

    Les six pays concernés sont la France, l'Espagne, la Grèce, l'Irlande, la Lettonie et Malte.

    Une telle procédure vise, via des recommandations précises, à mettre la pression sur les Etats fautifs pour qu'ils ramènent leurs déficits dans la limite maximale tolérée dans l'Union européenne. Elle peut aller jusqu'à l'adoption de sanctions contre les pays concernés dans les cas les plus graves. »

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/economie/la_crise_financiere/20090218.OBS5283/lue_appelle_la_france_et_lespagne_a_revenir_a_la_discip.html

    Maintenant ça suffit.

    Ca devient du suicide, purement et simplement du suicide.

    Il faut sortir de l’Union Européenne.

  28. Nipontchik dit :

    Le Monde "13:06 - "C'est une sorte de guérilla, ça tire de partout"
    Christian Vainqueur, délégué régional de l'UNSA-Police à Pointe-à-Pitre, raconte que les forces de l'ordre sont débordées et conseille aux habitants de rester chez eux."

  29. Vincent Koebel dit :

    Après plusieurs semaines, François Fillon, qui est tout de même 1er ministre, n’a toujours pas commenté la situation dans les DOM-TOM. Aujourd’hui encore, il ne participe pas à la séance de questions au gouvernement, à l’Assemblée Nationale. Sortir Yves Jégo d’un chapeau, pour cacher Fillon sous une trappe, permet certainement de préserver le poste de Mr le premier ministre… Que dira Sarkozy (vous savez : le président de la République) ce soir à la télévision ? Patience, patience ?

  30. cesveines dit :

    Victorin Lurel s'était déjà illustré il y a quelques jours pour tenter de diviser le mouvement revendicatif en Guadeloupe. Donc acte, il persiste et signe. J'ai tellement vu et entendu des V. Lurel que je me dis que c'était vraiment bien la manif de Lundi jusqu'à St Lazare.
    Ce matin j'écoutais sur France Culture un des signataires du remarquable "manifeste pour les produits de haute nécessité" (humanité de ce jour, le monde, ou sur internet) qui parlait des responsabilités exclusives incombant au gouvernement français sur la non prise en compte des causes ayant engendré ces évènements. Comment pourrait-il en être autrement vu l'asservissement de ce gouvernement (et d'autres) à un modèle de société dont le capital travail sert exclusivement à verser des dividendes exorbitants aux actionnaires. Nos territoires d'outre-mer sont d'après l'OCDE les régions les plus pauvres de l'Europe. Cet intervenant signalait aussi la différence de traitement des revendications entre la Martinique et la Guadeloupe, puisqu'il semble qu'en Martinique tout est calme, eu égard à la non visibilité de forces répressives, mais aussi un début de déblocage dans les négociations (100 produits de premières nécessité). A la question sur les violences de la nuit imputée à une jeunesse désœuvrée (c'est le mot employé) non contrôlée par le LPK, il soulignait la grande détresse de la jeunesse des quartiers défavorisés de l'ile particulièrement ceux situés à proximité de Pointe à Pitre ou le taux de chômage dépasse officiellement les 25 % Ils sont des terreaux de désespérance et ces jeunes pensent n'avoir rien à perdre. Il est certain que cette violence peut dévaloriser un mouvement d'une grande portée et que celle-ci est à bannir. Mais il ne faudrait pas inverser les rôles que la victime devienne accusé. En fait, le but poursuivi par S. et consorts est d'éradiquer un mouvement revendicatif non pas dangereux par la seule demande des 200 euros, mais parce qu'il porte en lui des valeurs, des idées identitaires, dignes, porteuses d'avenir qui lui sont opposables et crédibles. Petit Post (décidément je cite l'Huma, du 16/02/2009) lire "<unité, solidarité, attache forte en un seul mot Lyannan" par Gerty Damburi, écrivaine;

  31. robespierre dit :

    vu la situation de beaucoup de jeunes désespérés en Guadeloupe, il ne doit pas très difficile, pour une poignée d'euro, de convaincre quelqu'un parmi ces jeunes de tirer sur une voiture à un barrage.........parfois même un peu d'herbe suffit......

  32. maxou dit :

    Une grève sous les cocotiers, coco !
    Ainsi donc, il aura fallu à M. Sarkozy que les Caraïbes menacent sérieusement de s'enflammer pour qu'il daigne, et du bout de lèvres, proposer une rencontre aux parlementaires de la Guadeloupe.
    Ce jeudi, donc, Monsieur le Président de la République de France et de Navarre s'entretiendra avec les exécutifs et parlementaires made in « outre mer », à 18 heures et en fin de journée...
    Du côté de la mer des Caraïbes, on commence à bien savoir que le matin en se rasant, Sarko ne se prend pas à rêver de ces confettis d'îles perdues, quelque part entre les Amériques du Nord et du Sud.
    Il est donc bien fini le temps du gaullisme en mode paternaliste. Jacques Chirac aura été l'un des derniers de la génération de Gaulle à chanter sur tous les modes un « amour » fou et incommensurable pour cette « France » extra-muros. On en rit à pleurer, sans regret aucun. On comprend alors que, du côté des Caraïbes, une grève, même de 28 jours, ne fasse pas le moins du monde sourciller Monsieur le Président de la France ! On se rappelle sans sourire que c'est ce Sarkozy qui disait tantôt que, lorsqu'il y a une grève, « ça ne se voit pas ». Sarko parlait bien sûr de la France de France. Mais alors comment espérer qu'une grève sous les cocotiers lui fasse chaud ou froid ?
    Pendant, donc 28 jours, une « île s'est levée en un cri » contre les « pwofitasyon », contre la hausse exorbitante des prix, contre les incroyables marges des rois de l'import, « pwofiteurs » d'une absence totale de contrôles.
    Dix jours après, une autre île s'est levée, ohé Martinique ! Et puis au loin des Caraïbes, dans l'océan Indien, encore une île qui se lève. Ohé la Réunion ! C'est l'empire qui s'embrase, parce qu'ici ou là, là-bas et ailleurs, ils ont tous été sourds, muets et aveugles. N'est-il pas pire « aveugle » que celui qui ne veut pas « entendre » ? Et pire « sourd » que celui qui ne daigne pas « voir » ? C'est donc vrai là-bas sous les cocotiers, les pires sourds sont aveugles et les pires aveugles sont muets !
    Un mois déjà que le Collectif Lyannaj kont pwofitasyon (Collectif contre l'exploitation capitaliste et coloniale) bat la semelle. Mais vous savez, sur la plage, sans doute le bruit des pas aura été amorti et personne à Matignon ou l'Élysée n'a voulu ni voir ni entendre ceux qui étaient en grève... sur la grève !
    La nuit dernière, il a fait chaud sous les cocotiers.
    Les champs de cannes s'embrasent.
    La colère gronde au son du gwo ka. La misère chante sa faim, pas encore la fin des misères... Il paraît que Sarko a enfin entendu et que nous serons entendus. C'est à voir.

    L'invité de la semaine Danik Ibrahim Zandwonis
    rédacteur en chef des nouvelles Étincelles
    (hebdo du parti communiste guadeloupéen).
    j'ai recopié «maxou» cet article sans trop d'erreur j'espère ?

  33. Jennifer dit :

    Nous, Continuité Liyannaj Kont Pwofitasyon, constitués dans l’Hexagone pour soutenir les mouvements initiés en Guadeloupe contre la vie chère et pour la suppression des inégalités entre l’Hexagone et les pays d’Outre-Mer, puis déclenchés en Martinique par le collectif du 5 février 2009, appelons tous les citoyens, artistes, associations, syndicats et partis politiques conscients et épris de justice à se mobiliser pour faire aboutir les négociations.

    Appelons l’ensemble des citoyens à la vigilance pour le respect des droits humains en Outre-Mer comme dans l’Hexagone.

    Appelons à manifester massivement

    le samedi 21 février 2009

    RDV A 14 heures à PLACE DE LA REPUBLIQUE

    Pour une marche de "la place de la République" à la "Place de la Nation"

    AMITIE MARIE-GALANTAISE, CGT-CASVP, KAPESTERIENS, UNP, DEFISEJUDOM, TNT, ARMADA, CHOUKAJ, ATOME, SUD-TMT, SUD-CT VILLE DE PARIS, COLLECTIF SOLIDARITE, P.O.I, ASSOCIATION AGORA KARAYIB, THEATRE DE L'AIR NOUVEAU, COLLECTIF D’ARTISTES, DLOKOKO, CIFORDOM, GENERATION CONSCIENTE, ILE ET SOLIDARITE, GRAN BALAN, LA CIE BOUKOUSSOU, LA CIE L'AUTRE SOUFFLE, LA CIE MAN LALA, BALKOUTA, ERITAJ, LA CIE AWA, ACTION ET PARTICIPATION, CONFEDERATION SYNDICALE DES FAMILLES, COLLECTIF DOM-TOM-US-CGT VILLE DE PARIS ET DE NOMBREUSES PERSONNALITES A TITRE INDIVIDUEL…

    ATTENTION! Restons unis : Aucun signe distinctif représantant quelque organisme que ce soit n'est souhaité!
    Tous les messages de la marche doivent refléter la philosophie de notre démarche.

  34. castor74 dit :

    Ainsi, un syndicaliste tué, des forces de l'ordre débordée. La Guadeloupe livrée à elle-même. Cet abandon est-il une stratégie délibérée devant mener au pourrissement de la situation ? Est-ce la marque d'impuissance de Nicolas et consorts ? A l'évidence les gesticulations de notre monarque ne sont pas la solution, ni outre-mer ni en métropole. Remarquons que les événements qui se
    produisent aux Caraïbes laissent le Palais de marbre. Une révolte n'est pas encore la révolution. Alors, laissons le temps au temps...

  35. Pour clarifier le débat dit :

    @ 26

    Cécilia ne possédant pas de bijoux, d'où vient qu'elle s'en est fait voler pour 500 000 euros récemment? Lui auraient-ils tous été offerts par son nouveau mari?

  36. Jennifer dit :

    J'ai des doutes que ce soit des jeunes qui aient tiré sur un syndicaliste, alors que justement ils ont commencé à bouger la première nuit à cause des violences faites aux syndicalistes sur les barrages (ceux qui avaient été arrêtés). La police s'est tellement précipitée pour dire que ce n'était pas. Comme le dit Libération, toutes les hypothèses restent ouvertes

    Je viens d'écouter Christiane Taubira sur la Guadeloupe sur France Culture aux info: elle est furieuse et dénonce la politique de MAM et du gouvernement français. Formidable!

  37. Jennifer dit :

    Message de solidarité aux partis et mouvements progressistes et populaires de Guadeloupe et de Martinique venant de Grèce

    Chers camarades !

    Nous apprenons avec enthousiasme les nouvelles de la lutte combative et prolongée des vos peuples contre l’exploitation extrême, contre la pauvreté et la politique d’austérité imposé par le gouvernement colonial français, contre l’effort de la grande bourgeoisie de faire payer sa propre crise aux masses populaires, aux travailleurs et à la jeunesse.

    Les medias bourgeois nous disent que ce qui se passe actuellement à Guadeloupe et à Martinique c’est « l’exploitation de certains problèmes sociaux par de groupes irresponsables de casseurs et émeutiers ». Mais nous savons très bien qu’il s’agit d’une mobilisation populaire formidable et légitime, parce que chez vous, comme chez nous, ces « d’en bas » en ont marre de la misère, de l’exploitation, de la répression et des mensonges de ceux « d’en haut ».

    En Grèce nous avons vécu récemment la révolte extraordinaire de la jeunesse et des travailleurs contre le gouvernement antipopulaire de Karamanlis, après l’assassinat du jeune étudiant Alexis Grigoropoulos par la police le 6 décembre 2009. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté pendant trois semaines dans dizaines de villes leur rage contre ce système qui assassine la future de la grande majorité populaire et ne sert qu’une poignée de profiteurs capitalistes.

    Ici aussi le gouvernement et les medias bourgeois nous ont accusé de « casseurs et émeutiers » et ont appelé « au rétablissement de l’ordre » ; de centaines de manifestants, surtout jeunes, ont été arrêtés et plusieurs dizaines sont toujours en prison. Mais depuis décembre tout a changé en Grèce : maintenant il y a des milliers de nouveaux militants et la bourgeoisie a perdu toute une génération durcie dans la lutte contre la répression et l’exploitation.

    Chers camarades !

    Votre combat est la notre aussi. Nous crions avec vous : Ça suffit avec l’exploitation, avec les prix exorbitants de produits et de services de première nécessité. Nous n’allons pas payer leur crise ! Victoire à la mobilisation populaire !

    Athènes, le 18 février 2009

    Organisation Communiste de Grèce (KOE), Departement de Relations internationales

  38. dudu 87 dit :

    Bonsoir à vous,

    Jean-Luc Mélenchon nous dit enfin d'article: "Bientôt nous relèverons nos collets."
    Et quels lapins aurons-nous attraper? Auront-ils la micsomathose? La chasse sera-t-elle terminée? Et les lapins seront-ils au rendez-vous? Ils deviennent malins eux aussi!

    + sérieux, cela veut-il dire que le pouvoir sera à prendre et que les urnes vont se remplir de "bons bulletins" par la "boule de cristal"?

    Explications...je comprend pas!

  39. maxou dit :

    Coup de pouce à 70 000 euros
    On ne l'a pas vu défiler le 29 janvier pour le pouvoir d'achat et contre la vie crise. Peu de chances qu'on l'aperçoive le 19 mars. Jean-Pierre Jouyet, ex-secrétaire d'État aux Affaires européennes, récemment nommé à la présidence de l'Autorité des marchés financiers (AMF), a une combine : se faire offrir des cadeaux par ses nouveaux copains de droite, quand on le disait auparavant proche d'une gauche sans doute plus caviar que saucisses-frites. Ses amis sont généreux. Avec l'argent des contribuables. À condition que les poches à remplir ne soient pas celles des smicards. Ou des Guadeloupéens. Le saviez-vous ? Eric Woerth, ministre du Budget, a un petit faible pour
    Jean-Pierre Jouyet. Au point qu'il vient de lui octroyer une modeste rallonge de revenus. Un rien : une augmentation de 50% de sa prime annuelle. Soit 71 000 euros de plus. Un bonus annuel qui passe ainsi de 149 000 euros à 220 000 euros brut. L'équivalent d'un an de salaire qui faisait jusque-là son ordinaire. Prime cumulée avec son traitement de haut fonctionnaire classé hors échelle :
    311 049 euros par an. Bon prince, le ministre du Budget a insisté : la décision doit avoir effet rétroactif. Jean-Pierre Jouyet va donc toucher un rappel. Scandale ? Il y a un précédent. Nicolas Sarkozy, en arrivant à l'Élysée, avait multiplié par un et demi le salaire du président. Montant actuel toutes charges non comprises : 240 000 euros annuels. On dit que l'AMF est le gendarme de la bourse. caserne.
    Dominique Bègles

  40. Colargolette dit :

    Jean-Luc tu peux contacter Lilian Thuram, il est prêt à s'engager en politique.
    Vite !

  41. Christian C dit :

    @Robespierre

    Mort par balle, alors que les jeunes utilisent du plomb.
    Qui donc ka des balles?
    MAM elle elle a des balles.

  42. LMV dit :

    GUADELOUPE

    Sur la mort du camarade de la CGTG, un peu de décence. Attendons les résultats de l'enquête.

    Sur la partie de discours du président de la République consacrée à la Guadeloupe, cela s'est révélé être une véritable provocation à l'égard des Guadeloupéens.
    La nuit risque d'être malheureusement chaude.

  43. dudu 87 dit :

    Bonsoir Jennifer et tous les autres,

    J'ai remarqué que tu faisais souvent référence à Keynes et sa politique économique dans tes textes: "Mais Sarkozy en pleine crise, continue sa politique indécente de dérégulation néolibérale alors même que ses copains ont compris qu’il fallait une politique keynésienne qui implique une grande partie du budget, et ont pratiqué à un certain nombre de nationalisations de banques."

    Keynes est le fondement même des politiques social-démocrates qui ont été menées par les différents parti socialistes européens. Nous en connaissons le résultat. C'est l'alliance capital/travail et le "miracle allemand" dont patronat et gouvernement des années 70 nous "rabattaient les oreilles" à longueur de journée. Est-ce vraiment cette politique qui va nous sauver et ton modèle?

    Tu parles de nationaliser les banques. En 1981, elles ont été nationalisées, une vrai catastrophe! Pourquoi? Tout simplement, il n'y avait pas de démocratie économique à l'intérieur des conseils d'administration et pas d'objectifs industriels fixés par le gouvernement. De plus les membres des C.A étaient tous des "copains des copains".
    De nationalisations, Non!

    Que les banques appartiennent à la Nation et que la gérance appartiennent aux élus des consommateurs, aux élus des salariés et que des administrateurs de l'état soient nommés par le parlement: Représentations au tiers. OUI!
    Ce qui veut dire que la société civile est intégrée, c'est le "socialisme civil" dont parlait Luisa, il y a quelques jours.
    Tant qu'aux problèmes d'indemnisations, là non plus nous allons pas recommencer la même comédie: une valeur mensuelle du SMIC/annnée de placement. Les autres nous devons leur demander des comptes et instruire leur dossier en fonction de leur responsabilité dans la gestion de ces entreprises.
    Tu sais bien, je fais parti des "emm****urs"...Sans rancunes!
    Le débat est ouvert....

  44. tenshu dit :

    Je pense que tu as raison sur au moins un point dudu87, le projet de république socialiste devrait avant tout servir à l'émancipation de citoyens. Sinon nous auront un socialisme bureaucratique dont la plus part de l'électorat ne verra pas en quoi il représente un changement pour lui. Il faut décidément que cogestion, autogestion, coopératives... redeviennent des mots au centre de la politique républicaine.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive