13fév 08

Je vais éditer un petit livre la semaine prochaine. Edition Bruno Leprince, 80 pages, 5 euros. Pour l’avoir, il faut le commander chez votre libraire habituel. Ce petit livre reprend le texte d’une conférence que j’ai prononcé devant le Grand Orient de France, le 22 janvier dernier, pour décortiquer le contenu et la signification du discours prononcé par Nicolas Sarkozy lors de sa visite au Vatican. Peut-être n’avez-vous pas suivi cette affaire ? Le président a accepté d’être nommé Chanoine de Latran, la paroisse du Vatican à Rome. A l’occasion de sa « prise de fonction » il a prononcé un discours qui reprend le concept de « laïcité positive » défendu par le pape Benoit XVI. Le ridicule du ton de prédicateur qu’il utilise, les provocations auxquelles il se livre contre la vision républicaine de l’histoire de France, la philosophie des "Lumières" et les maitres de l’école publique, ne doivent pas faire perdre de vue l’objectif politique qu’il poursuit. Il s’agit pour lui de faire entrer la France dans la logique du « choc des civilisations » où les religions définissent les personnes, les sociétés et le système des relations internationales. Pour cela il veut tourner la page de la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat. Il y a danger. Mon petit livre est une analyse qui essaie d’être aussi serrée et documentée que le permet le temps d’un discours. Pour cet instant, dans le même registre de problème je veux vous alerter de nouveau à propos du traité de Lisbonne du point de vue des risques qu’il fait courir à la laïcité de la République française.

Pour cela je vais publier ici un moment passé totalement inaperçu du débat au Sénat sur la ratification du traité de Lisbonne, le 7 février dernier, la nuit vers une heure du matin… Je ne peux mieux faire que de proposer le compte rendu intégral de l’échange qui a eu lieu à partir d’un amendement que nous avons déposé en commun Michel Charasse et moi.
 
M. le président. L’amendement n° 1, présenté par MM. Charasse et Mélenchon, est ainsi libellé :

I. – Au début de cet article, ajouter les mots :
Vu les décisions du Conseil constitutionnel des 19 novembre 2004 et 20 décembre 2007,
II. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé : « Tout acte européen de quelque nature que ce soit contraire aux décisions susvisées du Conseil constitutionnel est nul et de nul effet à l’égard de la France. »

La parole est à M. Michel Charasse.

M. Michel Charasse. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, à cette heure avancée, je vais essayer d’être rapide, simple et un peu pédagogique, mais sans exagérer.
Comme l’ont rappelé plusieurs collègues tout au long de cette discussion, le Conseil constitutionnel a été préalablement saisi du traité de Lisbonne, comme il avait d’ailleurs été saisi en 2004 du précédent traité, dit « constitutionnel ». Les décisions qu’il a rendues les 19 novembre 2004 et 20 décembre 2007 ont fixé le cadre constitutionnel de l’action du Parlement et du Gouvernement.
Dans ces deux décisions, le Conseil constitutionnel a indiqué, en gros, que, si les institutions européennes jouaient normalement le jeu, la République ne pouvait être ni menacée ni mise en cause, pas plus que ses principes fondamentaux, notamment ceux qui interdisent le communautarisme ou qui touchent à la laïcité.
Ces points ayant été validés par deux fois par le Conseil constitutionnel et celui-ci ayant écarté toute modification de la Constitution à leur sujet, nous n’avons pas expressément modifié la Constitution sur ces questions en allant, lundi dernier, à Versailles.
Pour prendre position, le Conseil constitutionnel s’est notamment appuyé, outre, naturellement, le texte des deux traités, sur les explications données par le présidium de la convention qui a élaboré le traité de 2004. Or il se trouve que ces explications n’ont pas été confirmées par cette instance ou une autre avant la signature du traité de Lisbonne. On peut donc d’emblée se demander, bien que les deux textes des deux traités soient souvent voisins, si elles s’appliquent bien au second traité comme elles s’appliquaient au premier.
Mais la question qui se pose, mes chers collègues, puisque nous n’avons pas modifié la Constitution sur ces points – et c’est heureux ! -, est la suivante : que va-t-il se passer si un acte européen viole, volontairement ou non, les décisions du Conseil constitutionnel ? Je ne pense pas forcément à une décision de la Commission, du Conseil ou du Parlement – qui, à mon avis, y regarderont à deux fois avant de s’attaquer aux traditions constitutionnelles des États -, mais à une décision de justice. Or la justice européenne nous a appris, comme d’ailleurs la nôtre, et sans doute toutes les autres justices dans tous les pays du monde, à faire quelquefois peu de cas des textes eux-mêmes, quand elle ne s’assoit pas carrément dessus !
Nous nous trouvons donc, mes chers collègues, et pour les mêmes raisons, dans la même situation qu’en juin 1977, lorsque le Parlement a été saisi de l’autorisation de ratifier l’acte européen du Conseil relatif aux élections du Parlement européen au suffrage direct. Le Conseil constitutionnel avait alors dit que cette ratification ne posait pas de problème et que l’acte n’appelait pas de révision de notre Constitution, notamment parce que le Parlement européen n’appartient pas à l’ordre institutionnel français.
À l’époque, méfiant, le législateur avait estimé nécessaire de rappeler dans la loi d’autorisation l’existence de la décision du Conseil constitutionnel interdisant toute extension des pouvoirs du Parlement européen. Les chambres avaient même ajouté à la loi d’autorisation – c’est la seule et unique fois que cet événement s’est produit sous la Ve République – un deuxième article, pour préciser que « tout acte contraire à la décision du Conseil constitutionnel sur l’élection au suffrage direct était nul et de nul effet à l’égard de la France ».
Par conséquent, je crois nécessaire de prendre la même précaution, car l’autorisation parlementaire ne peut naturellement être accordée que si le traité est conforme à la Constitution. Or il ne le sera que dans la mesure où les deux décisions du Conseil constitutionnel seront strictement respectées.
La loi d’autorisation doit donc rappeler cette exigence, qui doit être prise en compte dans le consentement français au moment de la ratification.
Les choses sont simples. Ou bien, comme en 1977, nous faisons figurer l’interprétation du Conseil constitutionnel, qui valide le traité pour tout ce qui touche à la République dans la loi d’autorisation ; c’est ce que propose mon amendement. Ou bien je le retire si le ministre nous dit clairement que, lors du dépôt des instruments de ratification, la France rappellera que le traité ne peut lui être appliqué que pour autant que sa Constitution soit respectée. Elle rappellera aussi cette contrainte particulière : le Parlement français n’a donné son consentement à la ratification qu’après s’être assuré qu’il n’y avait pas de problème pour la préservation de la République « à la française » et les principes fondamentaux sur lesquels elle repose.
Tel est l’objet, monsieur le président, de l’amendement n° 1.

M. le président. Quel est l’avis de la commission ?

M. Jean François-Poncet, rapporteur. Largement admiratif de la démonstration de notre collègue, je me suis dit qu’avec son immense talent, j’allais presque dire son génie, il démontrerait n’importe quoi !

M. Michel Charasse. C’est facile à dire !

M. Jean François-Poncet, rapporteur. C’est un compliment que je cherchais à vous faire, cher collègue !
Vous ne vous étonnerez pas que je ne vous suive pas dans une argumentation que je ne suis d’ailleurs pas sûr d’avoir totalement saisie. (Mme Nicole Borvo Cohen-Seat s’esclaffe).
Madame, j’ai des limites intellectuelles, c’est vrai, mais il vaut mieux les avouer !
Je m’en tiendrai aux observations suivantes. À ma connaissance, l’émission de réserves relève de la compétence exclusive de l’exécutif, qui négocie et signe les traités.

M. Michel Charasse. Au sens international, oui !

M. Jean François-Poncet, rapporteur. J’ajoute que, concernant les traités communautaires, les réserves doivent, pour être valables, être émises au plus tard au moment de la signature du traité. Si elles ne l’ont pas été, elles sont nulles et non avenues du point de vue européen.
Je relève aussi – observation que, j’en suis sûr, M. Charasse balaiera -, que le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne stipule expressément que « l’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres ». Cette disposition me suffit !
Par conséquent, d’une part, je ne crois pas que nous puissions émettre une réserve : le faire à ce stade n’aurait aucune portée sur le plan européen. J’estime, d’autre part, que le traité lui-même exprime très clairement ce qu’il y a à exprimer sur le sujet, rendant tout ajout inutile.
 
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
 
M. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’État. Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je m’en remettrai à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, institution républicaine respectée s’il en est.
D’une part, une réserve interprétative ne peut être d’origine parlementaire, comme l’a rappelé la décision du Conseil constitutionnel du 9 avril 2003 en son point 18. Vous la connaissez, monsieur Charasse, et je ne me risquerai pas à vous faire la leçon en matière constitutionnelle ! (Sourires.)
D’autre part, dans sa décision du 25 mai 2005, le Conseil constitutionnel a jugé que le visa de ses propres décisions était superflu dans les lois de ratification et que l’exposé était tout à fait suffisant.
Donc, compte tenu du caractère superflu des réserves, quelle que soit leur origine, d’ailleurs, et du fait que le traité prévoit également le respect des Constitutions nationales, je vous propose, monsieur Charasse, de bien vouloir retirer l’amendement que vous avez déposé avec M. Mélenchon. Sinon, je serai contraint d’en demander le rejet.
 
M. le président.
La parole est à M. Jean-Luc Mélenchon, pour explication de vote.
 
M. Jean-Luc Mélenchon. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’Etat, mes chers collègues, l’argumentaire de notre collègue Charasse repose sur l’existence d’un risque pour notre laïcité. C’est l’existence de ce risque qu’il faut apprécier.
Notre collègue Jean François-Poncet estime qu’il n’y a pas de risque. Il s’appuie sur l’alinéa 1 de l’article 16 du traité de fonctionnement de l’Union européenne: « L’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient en vertu du droit national les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres. »
Il aurait dû pousser sa lecture jusqu’à l’alinéa 3. En effet, celui-ci crée le cadre juridique qui, en toute hypothèse, permet la mise en cause d’une décision à caractère laïque de la République française : « Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ses églises et organisations. »
Le cadre juridique ainsi posé, voici implicitement une nouvelle difficulté : de quelles églises parle-t-on ? Qui établit cette liste ? Je vous rappelle que la République française est montrée du doigt parce qu’elle caractérise comme sectes un certain nombre de groupes qui s’autoproclament « églises » et qui sont reconnus comme telles par d’autres pays. Je pense, en particulier, à la prétendue Église de scientologie, qui vient d’être reconnue en Espagne et qui est considérée en France comme une secte.
À cette raison s’en ajoute une autre. Elle trouve sa source dans l’article 10 de la Charte des droits fondamentaux, dont vous nous avez dit à l’instant qu’elle a une valeur contraignante, qui va dorénavant s’imposer et élargir le champ des libertés.
Que dit l’article 10 de la Charte des droits fondamentaux ? « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. » Avec cela, nous sommes parfaitement d’accord. « Ce droit implique la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. »
Avec cela, nous ne pouvons pas être d’accord parce que cela veut dire que, sur la base de cet article de la Charte des droits fondamentaux, la loi française qui interdit de se présenter dans un établissement scolaire avec un foulard sur la tête pourrait ne pas être acceptée par l’Union européenne.
On m’a rétorqué que l’article 10 de la Charte n’était que la reprise mot pour mot de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme. C’est presque vrai, mes chers collègues. Presque ! Car la Charte n’a pas repris le deuxième paragraphe de cet article, qui permet, précisément, de limiter la liberté religieuse dans l’intérêt public. Or la Charte n’autorise ces limitations à l’article 52-1 que pour des objectifs d’intérêt général, reconnus par l’Union. Mais la laïcité ne fait pas partie des objectifs affirmés par l’Union, bien au contraire !
Enfin, deux cours seraient désormais habilitées à interpréter ces mêmes articles : la Cour de justice des Communautés européennes, celle qui siège à Luxembourg, garante des traités et de la Charte, et la Cour européenne des droits de l’homme, celle qui siège à Strasbourg, garante des droits de l’homme.
Mais il est bien précisé à l’article 52-3 que l’harmonisation des décisions de ces cours différentes ne doit pas faire obstacle à ce que le droit de l’Union accorde une protection plus étendue.
Par conséquent, un juge pourrait faire appliquer l’article 10 de la Charte des droits fondamentaux s’il estimait qu’il donne une protection plus étendue qu’une version plus restrictive du traité. Or la laïcité est considérée comme une restriction de la liberté de conscience par nos partenaires européens et non pas comme son socle, ainsi que le pensent les républicains français.
Il n’y a donc aucune raison que le Parlement ne vienne pas rappeler des réserves qu’il est en droit de formuler après les décisions du Conseil constitutionnel, à moins que vous n’ayez déjà opté pour une autre version de la laïcité.

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. C’est bien possible !

M. Jean-Luc Mélenchon. Mais alors, il serait bien que quelques-uns d’entre vous aient le courage de l’assumer, comme nous-mêmes assumons nos opinions.

M. le président. La parole est à M. Michel Charasse.

M. Michel Charasse. Après la brillante mise au point de mon collègue et ami Jean-Luc Mélenchon, je serai bref.
Monsieur le secrétaire d’Etat, je vous écoute toujours avec beaucoup d’attention et d’amitié, et depuis très longtemps. Je voudrais vous préciser que je me conforme à la décision du Conseil constitutionnel du 9 avril 2003, que vous venez de rappeler : le Parlement ne peut formuler aucune réserve nouvelle ou supplémentaire, et je m’en garde bien ! Mais puisque certaines réserves existent du fait même des décisions du Conseil constitutionnel et que nous ne les avons pas levées à Versailles, je rappelle leur existence et leurs exigences. Ce n’est pas la même chose ! Si je créais de nouvelles réserves, vous ne manqueriez pas de me dire que je viole la règle de recevabilité définie en 2003 et vous auriez raison.
Les réserves visées par mon amendement sont celles du Conseil constitutionnel. Dans une situation analogue, elles ont été intégrées sans inconvénient dans la loi du 30 juin 1977 approuvant l’élection de l’assemblée européenne au suffrage direct.
Donc, je n’ajoute rien, et je ne méconnais pas la décision de 2003 du Conseil constitutionnel. En fait, je crois que le Conseil avait été saisi à la suite de tentatives de dépôt d’amendements à l’Assemblée nationale pour modifier certains articles d’un traité. C’est une horreur absolue, car le Parlement ne participe en rien à la négociation des traités, qui est une prérogative exclusive de l’exécutif.
Soucieux de ne pas éterniser la discussion à cette heure tardive, je vous pose une seule question, une question très simple : comment le Gouvernement – celui-là ou un autre -protégera-t-il la République et ses principes à l’occasion de la mise en œuvre du traité si les limites posées par le Conseil constitutionnel ne sont pas respectées ? Pour ma part, je n’ai pas vraiment de doutes sur la manière, a priori loyale, dont le Parlement européen, la Commission européenne, le Conseil européen, le Conseil des ministres appliqueront le traité.
Pour les juges, mon collègue et ami Jean-Luc Mélenchon vient de dire ce qu’il en est. Ce ne serait pas la première fois que la Cour européenne du Luxembourg prendrait des libertés avec le traité !
J’avais appelé l’attention de Jean-Pierre Jouyet sur ce sujet quand a été négocié le traité de Lisbonne. Alors que le traité dit qu’en cas de non-transposition d’une directive la Cour peut infliger une astreinte ou une amende, elle a décidé, toute seule, de son propre chef, de cumuler l’astreinte et l’amende ! Pourtant, dans le traité, figure bien le « ou ». Et les États se couchent devant les juges : ils paient sans rien dire !
Tant qu’il s’agit d’une histoire de gros sous, on peut toujours s’arranger. Quand j’étais ministre, j’ai perdu une fois devant la Cour. Comme j’estimais qu’elle avait violé manifestement les traités, j’ai fait savoir que je ne paierais jamais, que j’allais m’en aller, que je ne viendrais plus au Conseil des ministres et que je ferais la « grève » des contributions françaises. Cela s’est très vite arrangé. Quand on sait se faire respecter, on se fait respecter !
Mais que faire face à une décision de justice qui concerne des tiers et qui leur crée des droits ?
Par conséquent, je vous pose, monsieur Jouyet, la question : comment protégez-vous la République ? Le Conseil constitutionnel a très bien cadré les choses, et je suis en plein accord avec ses deux décisions. Je vous demande ce que vous faites si les limites de l’épure sont franchies. (M. Jean-Luc Mélenchon applaudit.)
 
M. le président. Monsieur le secrétaire d’État, souhaitez-vous prendre la parole ? (Non ! sur les travées de l’UMP.)

M. Michel Charasse. Le ministre peut parler, quand même ! C’est une question importante !

M. Dominique Braye. Il y a déjà eu trois heures de débat !

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État.

M. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’État. Par courtoisie, je vais répondre, monsieur le président, mais, à cette heure, je m’en tiendrai à l’interprétation et à la décision du Conseil constitutionnel sur cette question.
C’est la plus haute juridiction, et elle est garante de la Constitution. Or l’article 1er de celle-ci est extrêmement clair en ce qui concerne le respect du principe de laïcité et l’article 4 du traité de Lisbonne ne l’est pas moins en ce qui concerne le respect de notre Constitution et de nos principes constitutionnels.
Il n’y a donc pas de risque de débordement : le respect de l’article 4 du traité constitue la meilleure protection des principes fondamentaux de notre République.

M. Jean-Luc Mélenchon. Le jour où il y aura une plainte individuelle, vous verrez !


38 commentaires à “A propos de laïcité”
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  1. La Cerise dit :

    Incroyable ! A un argumentaire consistant, structuré, précis, évoquant toute une kyrielle de points et traitant d'un des fondements de notre République, un secrétaire d'état "condescend" à "répondre par courtoisie" en 2 phrases dont la seule substance est : puisque je vous dis qu'il n'y a pas de risques, ayez confiaaaaaaaaanncccccceeeeeeeeeeee.... et surtout, après 3 heures de débats, on est fatigués, alors circulez, y'a rien à voir !
    C'est vraiment ça le sénat, j'me croirais au CE de ma boite !

  2. Martin P. dit :

    je partage les inquiétudes quant à l'esprit de laicité qui semble manquer à nos représentants

    la difficulté est que même si le traité permettait réellement la création d'une europe politique, nous serions confrontés à cette difficulté: la france a des représentants de droite, et l'europe est à droite

    voilà pourquoi je plaide pour ne rien endosser de ce qui est de la totale responsabilité de Sarkozy:

    http://sauce.over-blog.org/article-16468649.html

  3. H2 dit :

    Dudu a dit dans un message antérieur :

    " Avez-vous remarqué que Sarkozy a oublié “VIVE LA REPUBLIQUE” à la fin de son discours, hier soir "...

    Bon je crois que c'est de plus en plus clair n'est-ce pas ?

    Picsou 1er Chanoîne des Lattrines N'EST PAS REPUBLICAIN !
    Il subvertit la République Démocratique, Laïque et Sociale de l'intérieur de la République.
    Sarkozy c'est Coucou 1er. Il la tranforme de l'intérieur pour mieux la sabrer et la livrer à la loi des sectes en tous genres.
    Abus de pouvoir, Corruption, Clientélisme, Népotisme, Pouvoir autocratique et Antidémocratique (Versailles 4/02/ 08)... " la Rupture ", mouvement politique de la destructrion de tous les fondamentaux de la République Française est en marche.
    Jusqu'où nous fera t-il descendre ?
    La colère du Peuple à force que ses divers mandants se joue de lui comme
    d'un chiffon de paille pourrait s'incarner demain étrangement vivant dans les mains de joueurs amnésiques.
    Ce sera le juste rétablissement de l'équilibre des forces.
    Construisons ensemble cette force de résistance, de création et de puissance
    populaire.
    Réaffirmons nos idéaux Républicains et leurs traductions effectives dans la réalité contre le retour de l'infâme comme le disait Voltaire, cet infâme qui avance masqué. Quel que soit ses noms d'emprunt.
    Et que l'on ne se méprenne pas sur mes propos.
    Tout ceci, toutes ces manigances, n'a rien à voir avec la spiritualité qu'elle quelle soit.
    C'est l'envie de pouvoir et des enjeux de sa confiscation aux mains de certains, dont il est question.
    Qu'est-ce que " l'esprit qui nie " sinon l'incarnation de ceux, toutes obédiences confondues, qui s'arrogent le droit de confisquer aux individus et à la multitude le pouvoir de la Liberté ?

  4. revolte dit :

    Monsieur Martin P.

    la "sauce" de votre blog, qui justifie la position abstentionniste du PS, j'en ai pas grand chose à faire. Cette cuisine de parti est inintéressante.

    La population a déjà voté. Le mandat donné est NON.

    Quoi que vous pensiez, quel que soit vos état d'âme.
    Votre devoir, du moins celui des élus, EST DE RESPECTER CE VOTE.

    Nous n'avons rien a cirer des agitations du PS vs UMP.

    NOUS AVONS DIT NON. Ce vote est souverain, ce vote est au dessus des cuisines de partis et de leur misérables querelles qui abouti à faire un coup d'état.

    Ni le PS, ni l'UMP ne nous ont respectés.

    On s'en souviendra.

  5. Mister Cyril dit :

    @Martin
    "la totalre responsabilité de Sarko"
    Je n'ai même pas envie d'argumenter devant autant d'hypocritie, je te laisse dans ton monde de Bisounours espèce de faux.... en tout cas c'est de mon entière responsabilité que je voterai NUL aux prochaines élections!

  6. Simon Ulrich dit :

    La laïcité est le terreau d'une république unie.
    On ne peut et on ne doit pas rouvrir les plaies du passé.
    Je vous conseille de lire un billet que j'ai publié aujourd'hui sur ce sujet:
    http://www.simon-ulrich.fr/2008/02/13/laicite-socialisme-et-republique/

  7. Jennifer dit :

    Je voudrais vous rappeler qu'Hitler est passé au pouvoir parce que le PC allemand s'est trompé d'ennemi. Il traitait le SPD de social faciste et donc refusait de faire l'unité avec lui. La voie était toute ouverte pour qu'Hitler gagne.
    Ne nous trompons d'ennemi. C'est le temps de battre la droite et non la gauche. Assurons nous d'abord que la droite ne passe pas et puis réglons nos comptes avec la direction du PS. Voter n'est pas tout: il faut ensuite se battre, et ne pas tout laisser passivement reposer sur le vote. Mais l'élémentaire c'est d'abord de voter.

  8. CLEMENT Henri dit :

    jennifer

    les anciens disaient il vaut mieux HITLER que le front populaire...

    le bon le seul bulletin valable clui degoter par l'instit.

    http://blog.monolecte.fr/post/2008/02/05/La-grande-illusion

  9. Instit dit :

    Le 9 mars et le 16 mars 2008, nous devrions élire et faire élire les 181 parlementaires qui ont voté NON le 4 février à Versailles.

    Nous devrions battre et faire battre tous les autres.

    Pour savoir qui a voté quoi, vous pouvez cliquer ici :

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0097.asp

  10. dudu 87 dit :

    @jennifer
    Tu ne crois pas que tu refais ton histoire.Dire que c'est la faute des communistes allemands si hitler est arrivé au pouvoir, cela je ne l'avais pas encore entendu. Pourtant crois-moi, dans ma vie de militants, j'ai entendu pas mal de saloperies du genre et tu crois que les communistes vont vouloir faire l'unité avec toi? Non Jennifer, tu te bats trop avec coeur (cela t'as déja été dit et ce n'est pas un reproche) et comme le bateau prend l'eau, tu ne veux pas l'admettre. Tu es déçue
    et vous êtes nombreux/es. Mais de-là à employer de tel argument, je ne peux pas laisser passer. Nous mettrons ça sur le compte de la jeunesse.

  11. Les fils en tropie (bof...) dit :

    Voici un texte magistrale de Jean-Louis Caccomo, Docteur en sciences économiques de l'université d'Aix-Marseille II. Maître de conférences à l'université de Perpignan. Expert international impliqué dans de nombreux programmes de coopération (Maroc, Algérie, Ukraine, Thaïlande, Mexique, Syrie, Comores, Chine, Canada, USA).

    S'il pouvait vous ouvrir les yeux ! S'il pouvait vous aider à abandonner vos chimères obscènes ! Espérons !

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    Contre l'hystérie anti-économique

    « J’ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s’est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. J’ai voté avec la gauche contre la droite, quand les griefs légitimes de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus »[1].

    S’ils sont si nombreux ceux qui se proclament à l’avant-garde du combat social, c’est qu’il y a une grande facilité à se montrer généreux avec l'argent et les efforts des autres. Mais, comment systématiquement attaquer ou retarder les privatisations, demander à l'Etat de combler les déficits des entreprises publiques et des régimes sociaux et refuser dans le même temps d'étendre l'assiette fiscale à une plus grande partie de la population ou d’entreprendre toute réforme du secteur public ou de la sécurité sociale ? Comment prétendre défendre le système de retraite par répartition, vouloir travailler moins et refuser toute forme de capitalisation ? La France aurait trouvé la réponse miracle : il faut s'attaquer aux riches, ponctionner les marchés financiers et limiter la spéculation. La spéculation, quel beau prétexte !
    Toutes les décisions économiques sont taxées en France (taxes sur la consommation, sur le travail, sur le capital, C.S.G., R.D.S.…etc.) ; pourtant l’exclusion continue de se développer, le tissu économique continue de se disloquer et les comptes sociaux restent dramatiquement déficitaires. Ce qui est une conséquence logique et inéluctable d’un système de prélèvements abusifs. Je serai, malgré tout, bien disposé à reverser la moitié de mon revenu si j’avais l’assurance de vivre dans un pays où le chômage n’existe pas et où les services publics seraient « les meilleurs du monde » tout en étant accessibles à tous.
    La France se veut à la pointe de la lutte contre la spéculation financière en poussant à l’adoption en Europe d’une taxe de type Tobin, s’efforçant ainsi d’exporter un principe qui a déjà fait tant de dégâts à l’intérieur du pays. Quelque soit le nom dont on l’affuble, une taxe revient à redistribuer du revenu dont certains considèrent la répartition initiale illégitime. Mais, à force de vouloir ponctionner les « riches » pour aider les « pauvres », la France compte de moins en moins de créateurs de richesses ; ses classes moyennes sont pressurisées et les « pauvres » de plus en plus nombreux n’ont plus le désir ni l’intérêt de retrouver le chemin du travail. Il n’est même pas envisager une seconde que la spéculation puisse avoir un rôle régulateur. En général, un arbitrage consiste à acheter un titre dont le prix est faible (ce qui fait monter son prix) et vendre un titre dont le prix est élevé (ce qui fait baisser son prix). Un tel arbitrage permet alors de se rapprocher de la valeur fondamentale d’un titre, laquelle reflète la capacité de la firme à créer de la richesse. Les hommes et les femmes politiques ont beau jeu de nous dire qu’il faut réguler des marchés financiers foncièrement déconnectés de la réalité. Les marchés financiers ne font qu’anticiper une réalité qui n’est jamais figée et que les observateurs et les décideurs n’observent qu’avec un décalage par le prisme déformant de statistiques officielles qui se veulent par construction plus flatteuses qu’objectives.

    Les marchés financiers sont certainement plus en prises sur la réalité que les décideurs publics qui s’acharnent à faire adopter des lois et des règlements dont l’application systématique ruinerait toute activité économique. Au-delà de l’attaque convenue contre les marchés financiers, il y a l’idée que la spéculation est fondamentalement nuisible puisqu’elle enrichit des individus qui n’auraient aucun mérite au détriment de masses ainsi spoliées. Emile Zola, que l’on ne peut soupçonner de sympathie libérale, a observé un jour : « Je suis en train de travailler à un roman, L’Argent, qui traitera des questions concernant le capital, le travail, etc. qui sont agitées en ce moment par les classes mécontentes. Je prendrai comme position que la spéculation est une bonne chose, sans laquelle les grandes industries du monde s’éteindraient, tout comme la population s’éteindrait sans la passion sexuelle. Aujourd’hui les grognements et grommellements émanant des centres socialistes sont le prélude à une éruption qui modifiera plus ou moins les conditions sociales existantes. Mais le monde a-t-il été rendu meilleur par notre grande Révolution ? Les hommes sont-ils en quoi que ce soit en réalité plus égaux qu’ils ne l’étaient il y a cent ans ? Pouvez-vous donner à un homme la garantie que sa femme ne le trompera jamais ? Pouvez-vous rendre tous les hommes également heureux ou également avisés ? Non ! Alors arrêtez de parler de l’égalité ! La liberté, oui ; la fraternité, oui ; mais l’égalité, jamais ! »[2].

    On ne rend pas service aux gens de condition modeste en s’attaquant systématiquement à ceux qui gagnent de l’argent, en dévalorisant l’effort, le travail et le mérite sous le prétexte de lutter contre les inégalités. Dans une société où il n'y a pas de riches, c'est que tout le monde a été ruiné, même ceux qui avaient la capacité de créer des richesses ! Dans un tel univers, l'égalitarisme est à ce point écrasant qu'il conduit à supprimer les riches plutôt qu’à accepter l'enrichissement du plus grand nombre. En supprimant la possibilité de s’enrichir - et donc de changer sa condition d’origine -, on détruit dans le même temps toute incitation au travail efficace et tout espoir dans l’avenir. Ce n’est pas contre les inégalités – qui sont le résultat de performances variées et méritées - qu’il faut lutter de manière aveugle mais contre les privilèges que distribue le pouvoir aux agents qu’il manipule, qu’il neutralise ou qu’il corrompt. Ces privilèges sont surtout présents dans les pays englués dans l’étatisme et la centralisation. Par opposition, les pays qui ont permis le plus grand épanouissement possible aux principes du libre-échange et de la libre entreprise sont aussi ceux qui ont connu la plus grande prospérité. Alors que les pays qui ont subi pendant près de 70 ans l’expérience collectiviste de l’économie dirigée ont assuré la pauvreté pour la masse de leurs citoyens[3].

    Si la tendance à la paupérisation des masses s’est réalisée quelque part, c’est bien dans les nations qui ont éliminé le droit à la propriété privée et le principe de concurrence parce que leurs dirigeants ont cru qu’il pouvait construire, produire et régenter l’ordre social. Faire du « social », voilà la grande ambition moderne des politiciens au moment où ils se rendent compte de leurs capacités limitées à contrôler l’économie. Tout est alors décliné à l’aune du social : l’économie sociale, les prélèvements sociaux, la social-démocratie ou encore la politique sociale, la violence sociale ou les mouvements sociaux. Mais, l’action sociale est bien illusoire si elle consiste à briser les ressorts de la dynamique économique alors même que les dimensions économiques et sociales sont inextricablement entremêlées. Dès 1776, Adam Smith faisait remarquer qu’il suffisait, « pour passer de la plus extrême barbarie à la plus grande opulence, d’assurer la paix, une administration juste et de faibles impôts ». Voilà bien un rôle de l’Etat trop raisonnable et trop modeste – et pourtant fort noble - pour contenter l’orgueil et l’ambition du personnel politique. Comment peut-on attendre des hommes et femmes politiques qu’ils réforment l’Etat alors qu’ils cultivent eux-mêmes le culte de l’Etat : « cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde »[4].

    La dénonciation des inégalités est un refrain connu qui fera toujours recette tant certaines inégalités sont insupportables et illégitimes. Cependant, l'existence de gens riches n’est pas un problème pertinent en soi. La question est de savoir si ce sont toujours les mêmes qui s'enrichissent et en fonction de quels critères : le travail ou la naissance, l'effort ou le patrimoine, le mérite ou le piston, la compétence ou la corruption ? La reconnaissance de la diversité des talents et des efforts se traduit inéluctablement par une échelle des revenus. Il n’est donc ni raisonnable, ni efficace de vouloir réduire à tout prix cette échelle de revenus. Quelques artistes, qui ont le privilège de briller sous les feux médiatiques, s'en prennent volontiers à l'économie en l'assimilant à une sorte de vision comptable complètement déshumanisée et peu soucieuse des malheurs humains. Il est indécent de voir ces personnalités du show-biz ou des vedettes du sport donner des leçons de vertu et de désintéressement alors que la plupart d’entre eux se font fort de déclarer leurs revenus dans un pays fiscalement plus accueillant tout en médiatisant leur dévouement « désintéressé » pour une cause sociale ou humanitaire. Pourquoi cherchent-ils à échapper, en tant que contribuable anonyme, au financement de la production de biens et services publics ?

    Ce rapport hypocrite à l’argent est affligeant, tout autant que le discours anti-économique qu’il cautionne. Ce dernier se complaît à décliner l'éternelle rengaine anticapitaliste alors même que ses promoteurs les plus zélés répugnent à entrer dans des discussions trop techniques dès qu'il s'agit de réfléchir sérieusement sur le fonctionnement réel de l'économie. Vous comprenez, nous disent-ils, nous ne sommes pas des spécialistes en économie et ces choses trop sérieuses ne nous intéressent pas. Mais, comment peut-on parler si sûrement de choses que l'on ne veut pas connaître ? L’économie a plus à voir avec la logique qu’avec l’idéologie et certains de ses principes les plus fondamentaux n’ont pas été inventé par les économistes mais découvert par les plus brillants. A l'heure des débats spectacles, où il s'agit plus d'impressionner que de convaincre - et en ce domaine, les gens du spectacle sont bien des professionnels -, où il s'agit plus de faire monter l'audience que d'éveiller les consciences, le discours économique ne plus trouve guère sa place.
    Et ses rares défenseurs sont bien timides quand ils se réfugient derrière l'académisme universitaire aussi hermétique qu’élitiste.

    [1] F. Bastiat, 1862 in Œuvres Economiques, textes présentés par F. Aftalion, Presse Universitaire de France, Paris, 1983, p. 35.
    [2] Interview publié dans la rubrique « 100 years ago », International Herald Tribune du 21 avril 1990 ; cité par Revel J.F [2000], La Grande Parade, Plon, Paris, p.255-256.
    [3] Il faut se rendre dans les pays de l’Est pour bien mesurer la capacité de destruction des richesses et d’anéantissement de l’initiative du système de l’économie centralisée et planifiée. Mais qui se soucie aujourd’hui du sort des ukrainiens ou des russes ? Il est plus médiatique et politiquement correct de dénoncer les excès du modèle américain.
    [4] F. Bastiat, 1862 in Œuvres Economiques, textes présentés par F. Aftalion, Presse Universitaire de France, Paris, 1983, p. 10.

  12. Les fils en tropie (bof...) dit :

    Pardon pour le "texte magistrale" avec cet horrible "e" à magistral.

  13. Les fils en tropie (bof...) dit :

    Puisque mes envois ont l'air de passer... (l'horrible censeur de ce blog ayant du aller fleurir les tombes de Staline et Pol Pot), j'en profite pour vous dire, redire, que voir un communiste comme dudu 87 donner des leçons à Jennifer est proprement stupéfiant. Son ton méprisant et condescendant est une insulte à la liberté dont il est, en tant que coco, le fossoyeur.
    Encore un gauchiste aigri donneur de leçons...

  14. jm dit :

    à Pour faire court : l'intérêt suscité par ton texte est inversement proportionnel à sa longueur. Bisou à Jean-Lou.

  15. regis dit :

    Les élucubrations d'"économistes" libéraux ne méritent que le mépris (lire le texte de JL Mélenchon "avant de manger de la boue").
    Un de leurs plus éminents chefs de file Milton Friedman de l'école de Chicago s'est payé le luxe (un mot qui lui convient tout à fait) d'être le conseiller économique de Pinochet.
    Plus sérieusement, la laïcité est réellement menacée par cette Europe et les partiques gouvernementales vont bien dans ce sens.
    Rappelons toutefois que c'est Chevènement qui a "organisé le culte musulman" (que vient faire l'état dans cette galère?), organisation terminée par Sarkozy qui n'a pas opposé à cette époque les lois de la République au crime, selon l'UOIF, de changement de religion!).
    La présence d'un membre important du gouvernement au dîner annuel du CRIF est devenue une figure obligée.
    Alors, au Vatican, Sarkozy a carrément déboutonné la soutane...
    Restons mobilisés.

  16. 4 Août dit :

    Pauvre Jean Louis Caccomo... Il est en retard de 30 ans...

    L'équation qu'il a oublié de résoudre c'est:
    Comment continuer à faire croire aux Français qu'il n'y a plus d'argent alors que la France n'a jamais été aussi riche ?

  17. clama dit :

    Je suis toujours stupéfait par l'aveuglement de tous ces défenseurs du libéralisme économique.
    Aveuglement pour les plus sincères, ceux qui totalement coupé du monde croient que la somme des intérêts particuliers est suffisante pour nourrir directement, sans intermédiaires, l'intérêt général.
    Ouvrez les yeux !

    Quand aux autres, visiblement d'une honnêteté intellectuelle douteuse, je leur dit voila : imaginez que cette France, qui selon vous est aujourd'hui rongée par la pensée de gauche, soit rapidement libérée de tous mécanisme de redistribution. Imaginez la situation de toutes ces victimes du socialisme rampant soudainement libérée du collectivisme.
    Pensez...
    Au bonheur du chômeur qui retrouvera immédiatement un emploi ou qui, libéré de toutes ses chaînes, créera sont entreprise.
    A l'émerveillement des parents qui auront le choix pour leurs enfants entre d'innombrables écoles privées.
    A la confiance du malade dans l'aide que lui apportera, en toutes conditions, sa compagnie d'assurance.
    A la sérénité du retraité dont la pension ne fera qu'augmenter à la mesure des bénéfices croissants que feront les entreprises dont il est actionnaire.
    Et enfin à cette énergie libératrice qui emmènera le plus grand nombre vers l’épanouissement et le bonheur.

    Pensez à toute ces perspectives heureuses du libéralisme et surtout... ne lâchez pas pouce aux "... chimères obscènes..." des idées de gauche.

  18. Vas-y Bernard Maris ! dit :

    Une chronique très intéressante de Bernard Maris, économiste, sur le site de Marianne2 :

    " Après les banques, les assureurs semblent frappés à leur tour par la crise des subprimes... D'abord, il faut parler des « rehausseurs de crédits », ces assureurs particuliers qui assurent une partie des obligations souscrites par les banques, obligations émises parfois pour couvrir des subprimes. Si par malheur, ces assureurs venaient à perdre la confiance des agences de notation, cela voudrait dire que leur capacité à assurer les crédits bancaires n'existe plus, et on assisterait à un nouvel effondrement des crédits bancaires. Heureusement, les banques elles-mêmes s'organisent pour tenter de sauver ces rehausseurs de crédits. C'est-à-dire qu'elles assurent les gens qui les assurent. C'est un peu le peintre à qui on enlève l'échelle et qui se tient au pinceau.

    Alors comment sauver ces fameux rehausseurs de crédit ? En leur donnant de l'argent frais. En économie comme dans la vie en général, il faut toujours de la fraîche, pour arranger les choses. C'est ce qu'à fait le milliardaire Warren Buffett, qui a proposé à trois rehausseurs de crédit américains de les assurer, contre une modeste commission. Du coup, les bourses mondiales, rassurées, ont rebondi.

    Hélas, l'histoire n'est pas tout à fait finie, car le numéro 1 mondial de l'Assurance, AIG, qui lui aussi assure les crédits bancaires, vient de relever à la hausse ses pertes. Au lieu de 352 millions de dollars, il aurait perdu 5.23 milliards de dollars. Du coup l'action AIG s'est effondrée. AIG représente tout de même la bagatelle de 130 milliards de dollars.

    Et comment à réagi l'Assureur AIG ? AIG a déclaré qu'il contrôlait la situation, et que la crise des subprimes était derrière nous. Ce qui n'a pas du tout rassuré les agences de notation, qui ont prévenu qu'elles allaient baisser la note de l'assureur, parce qu'il n'était même pas capable de savoir ce qu'il avait en magasin.

    Tout ça pour vous parler de la Société générale. Qui vient de se refinancer avec une décote de 40% (belle douche) et qui, elle aussi, a un assureur ! Un assureur-vie, Sogecap, qui vient d'investir dans l'immobilier à la Défense, dans une superbe tour de 500 millions d'euros. Comme on dit chez moi, quand le bâtiment va, tout va ! "

    http://www.marianne2.fr/Subprimes-apres-les-banquiers,-les-assureurs-_a83889.html?PHPSESSID=763d501497b813d23d88cf9704da4d79

  19. H2 dit :

    @ (bof...)

    "Les fils de l'entropie"... libérale ?
    C'est ça ton nouveau pseudo ?

    C'est vachement bien trouvé !

    Entropie : Grandeur thermodynamique - Fonction d’état qui caractérise la tendance qu’ à un système à évoluer vers un état final différent de l’état initial dans lequel il se trouve. Dégradation d’énergie.
    Du grec : Retour en arrière.

    Et oui toi aussi tu as un inconscient.

  20. Jean-marc dit :

    Chers tous, cher Jean-Luc,

    A grands déséquilibres grands réajustements n'est ce pas...

    Comme à l'évidence, notamment :

    - la démocratie est bafouée dans ses valeurs ;
    - la démocratie est largement affaiblie dans ses mécanismes ;
    - les valeurs républicaines sont elles aussi bafouées ;
    - le système économique&social a été perverti et crée pauvreté et corruption ;
    - la médiocrité est élue au sommet ;
    - le "sommet" flirte avec les plus bas instincts pour y rester, au sommet ;
    - le quatrième pouvoir est subtilement noyauté et bêle ;
    - le cinquième n'est pas encore défini, et porte en lui de grands risques ;
    - le réformisme semble irréaliste dans ce contexte ;
    - la violence dictée par la colère n'est évidemment pas une solution ;

    Donc, quel attitude, quels comportements, quels projets proposez vous?

    Merci par avance des réponses concrètes à venir.

    Cordialement.

  21. Gregg dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Concernant votre intervention sur le traité de Lisbonne et la laïcité il me semble que vous laissez entendre que les républicains français sont plus avisés sur la laïcité que les autres politiciens de l'espace européen.
    Que l'Union Européenne a intérêt à se plier à la laïcité française...
    Sur quelle base fondait vous votre argumentaire ?
    Ensuite vous parlait des sciento pour qui je n'ai aucune sympathie.
    Votre intervention aurait dûe se limiter à la défense du droit: s'il y a délit la justice doit être en mesure de sanctionner et les journaux d'informer sans excés.
    Il me semble aussi que le Conseil d'Etat se basant sur le rapporteur Casanova a bien établit la non religiosité de l'Eglise de scientologie.
    Ce n'est pas demain qu'on y reviendra...
    Les dérives constatés dans le domaine de l'escroquerie peuvent et doivent être poursuivies en justice.

  22. CLEMENT Henri dit :

    Chers amis, chères amies,

    Comme vous, nous ne nous résignons pas. Comme vous, nous constatons que, depuis l’élection de N. Sarkozy, la gauche apparaît groggy, incapable d’exprimer ce que pourrait être son avenir. Parce que nous avons vécu avec intensité et passion les évolutions de la gauche depuis les années 70 et que nous connaissons son histoire, nous mesurons le danger de la situation actuelle, si un sursaut ne se produit pas.

    Ce sursaut, nous pensons qu’il ne viendra pas de l'apparition d'un leader charismatique, qui rassemblerait et dicterait un projet et un programme annonciateurs de victoire. Nous sommes convaincus au contraire, comme beaucoup d'hommes et de femmes de gauche, que tout doit procéder d'une réflexion en profondeur sur les valeurs de la gauche. Animateurs du club Gauche Avenir, qui rassemble des militants issus des différentes composantes de la gauche, nous travaillons précisément à la rédaction d’une Charte de l’unité qui répondra à ce besoin de donner une base commune à l’analyse et au projet de la gauche.

    Les convergences ainsi définies devraient alors permettre de donner une traduction institutionnelle à cette unité par la création du Parti de la Gauche. Nous nous efforçons d’en préciser les contours dans le document que vous trouverez sur le site http://www.lepartidelagauche.fr (voir table des matières ci-dessous).

    Nous soumettons cette proposition à l’ensemble de la gauche, à ses organisations, à ses militants, pour qu’elle soit débattue, en espérant qu’elle contribuera à la reconstruction si attendue d’une gauche crédible et capable de gagner pour changer durablement la vie.

    Vous pouvez apporter votre soutien à cette démarche en prenant contact avec le site http://www.lepartidelagauche.fr

    Très cordialement.

    Paul Quilès Marie-Noëlle Lienemann

  23. job dit :

    "la paroisse du Vatican à Rome"

    En plus il n'y connaît rien M. Le sénateur qui prétend donner un livre aux pauvres ânes que nous sommes...

    St Jean de Latran n'est pas la paroisse du vatican mais la cathédrale du diocèse de Rome dont le pape est l'évêque comme notre-Dame de Paris est celle de Mgr 23, archevêque de Paris... il faudrait donc commencer par ne pas dire n'importe quoi quand on veut faire même semblant d'être crédible sur un sujet.

  24. Instit dit :

    Laurence Parisot, présidente du MEDEF, vendredi 8 février 2008 :

    « Chers amis entrepreneurs, chers amis amoureux de l’entreprise et de l’esprit d’entreprise, bonjour ! Quel plaisir, quelle fierté de vous accueillir dans le temple même de la démocratie européenne, le Parlement européen ! Hier le Conseil Exécutif de notre mouvement s’est tenu dans les locaux du pouvoir exécutif de l’Union, dans les locaux de la Commission : au Berlaymont. Nous avons pu librement et utilement échanger avec neuf des vingt-sept commissaires euro¬péens, et ce pendant près de deux heures. Aujourd’hui, nous nous réunissons ensemble dans l’hémicycle du Parlement, à Bruxelles. D’emblée, je remercie très chaleureusement Hans-Gert Pöterring qui a accepté que nous organisions ici-même notre grand rassemblement annuel, notre Convention. Et merci, merci beaucoup à Ernest-Antoine Seillière, le Président de Business Europe sans le soutien duquel cet événement n’aurait pas été possible ! »

    http://www.benchmarkercestlasante.eu/files/intro_lp_bxl08.pdf

    Laurence Parisot s’est félicitée de la ratification du traité de Lisbonne par les députés français et les sénateurs français.

    Ernest-Antoine Seillière est l’ancien président du MEDEF. Il est aujourd’hui le président de Businesseurope, le patronat européen. Businesseurope regroupe 39 syndicats de patrons venant de 33 pays. Ernest-Antoine Seillière s’est lui-aussi félicité de la ratification du traité de Lisbonne par les députés français et les sénateurs français :

    “ BUSINESSEUROPE's President Ernest-Antoine Seillière addressed the MEDEF Convention which gathered more than 1,000 company representatives in the European Parliament in Brussels on 8 February. Speaking in the opening session on “the New Europe”, he highlighted why Europe matters for companies, now more than ever considering the major changes which will be introduced by the Lisbon Treaty. He also welcomed the ratification of the Lisbon Treaty by the French Parliament on 7 February. France joins Hungary, Malta, Slovenia and Romania as the fifth country ratifying the Treaty since its endorsement by the Heads of State and Government at the EU Council on 13 December 2007. “

    http://www.businesseurope.eu/Content/Default.asp?PageID=520

  25. 8 Mai dit :

    N'importe quoi ce post... Autant disserter sur le sexe des anges une fois convaincus qu'ils existent !

  26. Clama dit :

    Faites un tour sur le WIKIBERAL (http://www.wikiberal.org)
    C'EST DESOPILANT !

    Un extrait :

    "...Karl Marx fut l'homme le plus haineux et le plus pleurnicheur de l'histoire de la civilisation occidentale. C'était un gosse gâté et suréduqué qui n'a jamais grandi ; avec l'âge, son caractère n'est devenu que plus marqué. Sa haine perpétuelle et sa pleurnicherie ont abouti jusqu'ici au décès de peut-être cent millions de personnes, selon la façon dont on évalue le nombre de personnes qui ont péri sous la tyrannie de Mao - nous ne saurons probablement jamais. Les pleurnicheurs, quand on leur donne le pouvoir, deviennent aisément des tyrans..."

    Par ailleurs vous pourrez aussi y trouver la bio et la biblio du grand Jean-Louis Caccomo auteur de "...texte magistrale..."

  27. H2 dit :

    @Merci Clama

    Quel bandes de glands sur ce blog libéral !

    En ce moment :
    France 2 : Invités : Xavier bertrand, Rachida Dati, Bayrou, E.Vals, Moscovisci !
    Hi! Hi ! Et pourquoi pas Jean Luc Mélenchon ? C'est bizarre ! Non ?

    Délisquescence en direct de la République Française et de la Démocratie qui va avec !
    Lamentable.
    Ils sont tous d'accord et se tirent parfois les oreilles pour faire croire du contraire dans une cacophonie digne d'un cours de récréation.
    Pan pan cul cul ! Hou le méchant ! Pas gentil !

    Ils sont tous si ridicules. Dati est un vrai roquet qui ne lâche pas sa proie. Elle rie tout le temps (le grand shoot du pouvoir) et ment comme elle respire.
    Mais en face E.Vals s'embourbe dans ses borborigmes sur le pouvoir d'achat. Un pauvre disque rayé sans substance.
    Les crabes comme Moscivici sont vides. Complètement vides. Ils ont trop été cuits.
    Bayrou fait a peu près bonne figure mais il se dodeline comme un gamin.
    Arlette Chabot coupe les conversations des uns et des autres dès que le sujet devient un peu trop intéressant et véritablement politique.
    Grâce à elle ce n'est que bavardages inutiles et chamailleries de collégiens.

    Voilà où nous sommes tombés !

    Tout ça en direct. Et plus rien ne peux plus nous enlever cette idée que tous ces roublards sont d'accord entre eux.
    Bayrou fait alliance avec l'UMP et se fait ensuite passer pour le Chevalier blanc. Mosco soupire mais consent.
    Et E.Vals qui devait rejoindre Sarko il y à peine deux mois semble attendre le résultat des Elections Municipales pour savoir s'il reste au PS ou passe le Rubicon.

    SO PATHETIC !

  28. H2 dit :

    Le fou a encore frappé ! Il vient de faire une annonce sinistre et culpabilisatrice en direction de la Petite Enfance.

    Il veut refiler le bébé à des enfants de CM2 pour exonérer la Collectivité de vivre avec cette mémoire douloureuse et encore à vif de notre Histoire Nationale.

    Sarkopathe qui a nié il y a quelque semaines (à l'inverse de Jacques Chirac) que la France ait participé à la Solution Finale veut faire endosser symboliquement les crimes de masse de la Droite Pétainiste à des enfants d'aujourd'hui !
    Sarkopathe alias Guéno (admirateur de Barres) veut que chaque élève de CM2 se voit attribuer le nom d'un enfant mort victime de la Shoah et de la barbarie Nazie.

    Les PédoPsychiatres, les Psychologues et les autres spécialistes de la petite enfance apprécieront.

    L'on peut se demander quel effet pervers celà aura dans le futur. Se souvenir de ses enfants et commémorer leur mémoire est une chose. Affubler un nom d'un bambin assassiné par les Nazis à un bambin d'aujourd'hui c'est mal préjuger du caractère anxiogène et psychologiquement fragilisante de la foireuse démarche.

    Comme le dit très justement Maître Thierry Levy nous sommes en présence
    " d'une folie et d'une ânerie morbide ".

    Cela me fait penser à Thadeusz Kantor et à sa pièce " La classe morte " où les acteurs (adultes) se promènent sur scène avec un mannequin sur le dos symbole morbide de leur enfance morte.

    http://tadeusz.kantor.free.fr/gallerie%20classe.html

    Quid pour un enfant qui portera symboliquement comme un fardeau non désiré le cadavre d'un bambin assassiné.
    Quel déséquilibre futur par l'entremise mortifère d'une telle association et pour quelle expiation ?

    Plusieurs voix au parti socialiste en écho à celle de J.L Mélenchon s'insurgent devant tant d'ineptie.

    Il n'y a que le couple défait HOLLANDE / ROYAL pour trouver la proposition de Sarkopathe FORMIDABLE !!

    Et dire que la Dame du Poitou fut ministre de l'Education !
    Flambi N°1 lui est toujours égal à lui même : NUL.

    Pour lecture :

    " Shoah : Peillon "totalement effondré" (source JDD)

    Alors que Ségolène Royal et François Hollande se sont prononcés, jeudi, en faveur de la proposition de Nicolas Sarkozy de faire porter, par chaque élève de CM2, la mémoire d'une enfant victime de la Shoah, Vincent Peillon s'est lui dit "totalement effondré par cette initiative". "La mémoire n'a pas à être prise en charge simplement par des élève de CM2", (a dit) l'eurodéputé socialiste sur France-Info. "

  29. Sudiste dit :

    Les organisations et personnalités signataires rappellent solennellement que, selon l'article 1er de la Constitution, la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s'imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République. La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la Loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n'en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quelles que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses. Dans notre République et notre société multiculturelle, la diversité doit être richesse et non source de conflit. Pour cela, la laïcité, assurant l'égalité en droit des citoyens dans le respect des lois de la République, permet à la fois l'expression du pluralisme des convictions et la recherche de valeurs communes pour construire une communauté de destin.

    Dans un monde aujourd'hui global et de plus en plus complexe, où se multiplient les voies d'accès à l'information et aux connaissances, et où explose la médiatisation des événements et de la pluralité des représentations du monde, seule la laïcité permet l'émancipation de tous en favorisant le libre accès au savoir et à la culture et le discernement de chacun pour un libre choix de vie, par une démarche rationnelle et critique faisant toute leur place au doute, à l'imagination et à la créativité. C'est pourquoi, les organisations et personnalités signataires s'opposeront à toute tentative qui mettrait, de fait, en cause la laïcité par une modification du contenu de la loi de 1905. A l'heure où nos concitoyens éprouvent des difficultés et des inquiétudes croissantes, elles les appellent à promouvoir la laïcité comme une exigence partagée avec la ferme volonté de bâtir ensemble une société où la justice sociale assurera, quotidiennement, pour toutes et pour tous, la Liberté, l'Egalité et la Fraternité.

    Cet appel peut être signé à l'adresse suivante :

    http://www.appel-laique.org/

    Vive la République sociale !

  30. curtillat andré dit :

    La position de Rossignol fait son chemin..Ici et là naissent des comités qiu interpellent les candidats qund bien mëme ils ne seraient pas parlementaires mais qui ont refusé de signer les appels à référendum. Ils doivent etre sanctionnés comme tous les Versaillais du 4 Février.

  31. Patrice dit :

    « Ce petit livre reprend le texte d’une conférence que j’ai prononcé devant le Grand Orient de France », lis-je ci-dessus...

    Ah bon ? Et ca, ca ne fait pas partie de la sphère privée ? Et un sénateur de la République nous dit ca ouvertement ? Mais quelle différence entre une croyance religieuse, et un groupe de croyances et de mafieuseries privées comme la franc-maçonnerie ?

    Dommage, moi j'étais plutôt d'accord avec ce que vient de dire JL Mélenchon aujourd'hui (dimanche 17 février) sur la 5. Mais le même Mélenchon est, par ailleurs,tellement hystérique contre les langues et les cultures régionales que j'ai du mal à admettre cela. Lui, il a le droit de faire des discours devant les francs-mac's, et moi si je parle breton en public il me considère comme un héritier des collabos ?!?

    Je ne peux pas résister à rappeler ce que Trotsky écrivait à propos de Marceau Pivert et des francs-maçons, dans une lettre à Daniel Guérin :

    " Dans la franc-maçonnerie se réunissent des gens de différents partis, avec des intérêts différents et avec des fins personnelles différentes. Tout l’art de la direction de la franc-maçonnerie consiste à neutraliser les tendances divergentes et à aplanir les contradictions entre les groupes et les cliques (dans l'intérêt de la " démocratie " et de " l'humanité ", c'est-à-dire de la classe dominante). On s'habitue ainsi à parler à haute voix de tout sauf de l'essentiel. Cette morale fausse, hypocrite, frelatée, imprègne en France, directement ou indirectement, la majorité des chefs ouvriers et officiels. Marceau Pivert lui-même est pénétré de l'influence de cette morale. Il lui semble que nommer à haute voix un fait désagréable, c'est une inconvenance. Nous, nous jugeons criminel de taire les faits qui ont une importance pour la lutte de classe du prolétariat. C’est là la différence fondamentale de notre morale.

    " Pouvez-vous Guérin, répondre clairement et franchement aux ouvriers ? Qu'est-ce qui lie Pivert à la maçonnerie ? Je vous le dis : c'est ce qui le sépare de la IVe internationale, c'est-à-dire l'indécision sentimentale petite-bourgeoise, la dépendance à l'égard de l'opinion publique officielle. Si quelqu'un me déclare qu'il est matérialistes et qu'en même temps il se rende à la messe le dimanche, je dis que son matérialisme est faux. Il peut bien crier que je suis intolérant, que je manque de tact, que j'attente à sa " personnalité ", etc., cela ne m’émeut pas. Combiner le socialisme révolutionnaire à la franc-maçonnerie est aussi inconcevable que combiner le matérialisme au catholicisme. Le révolutionnaire ne peut avoir politiquement deux domiciles : l'un avec la bourgeoisie, pour l'âme, l'autre avec les ouvriers, pour la politique courante. La duplicité est incompatible avec le révolutionnaire prolétarien. Excluant toute stabilité interne, la duplicité engendre la sensibilité, la susceptibilité, la timidité intellectuelle. À bas la duplicité Guérin ! "

    ... et à bas la duplicité, JL Mélenchon ! Parle devant la franc-maçonnerie, c'est ton droit cela ne me gêne pas, et laisse-nous parler breton en public...!

    Cordialement quand même,

    Patrice Meallier
    Militant UDB (Union démocratique bretonne)

  32. Ruru dit :

    François 1er avait anobli ses meilleurs combattants pendant ses guerres italiennes car il avait besoin de cadres. Il appelait cela "la savonnette à villains".
    Dans le phénomène identitaire, il est édifiant de constater dans chaque région concernée (Pays Basque, Bretagne, Corse etc) que les plus nationalistes sont ceux qui ont des soucis avec leurs origines. Dans un environnement parfois hostile, le seul moyen pour les plus vulnérables de rejoindre la communauté dans laquelle ils vivent c'est de devenir plus nationalistes que les nationalistes. C'est ainsi qu'ils s'imaginent intégrer le groupe dominant (du point de vue démographique).
    Leur engagement devient plus violent que celui des natifs. Le nationalisme devient donc pour eux un facteur d'intégration soit par rejet de leur origine ou soit par une sorte de syndrome de Stockholm.
    Ils espèrent ainsi par leurs actions et leurs outrances, se voir gratifier du certificat d'origine. C'est leur "savonette à villain".
    Patrice Meallier, tu n'es pas Breton selon les critères que tes propres amis essayent d'imposer. Certes, tu te trouveras bien une grand'mère quelque part pour le justifier... Mais personne ne te le demande.
    Tu pouvais trouver les propos de Jean-Luc Mélenchon sur les Bretons outranciers. Je trouve en effet qu'il ne faut pas mélanger les galettes-saucisses et les festou-noz avec le racket, les accointances avec le milieu et les attentats que l'on entend dans d'autres régions.
    Quant à convoquer Trostky.... Au début du siècle (l'autre) les FM étaient parmi les rares intellectuels dans notre pays. Alors rien d'étonnant qu'ils ne fussent considérés comme bourgeois puisqu'ils l'étaient. Mais tout cela date un peu... Sache qu'un Grand Maître du Grand Orient de France a été Trotskyste, résistant et peintre.

  33. Patrice dit :

    « tu n’es pas Breton selon les critères que tes propres amis essayent d’imposer. Certes, tu te trouveras bien une grand’mère quelque part pour le justifier » m'écrit "Ruru".
    Mais là, "Ruru", c'est toi qui fantasme sur les notions d'identité...!
    Moi je considère que toute personne qui habite en Bretagne est grâce à cela à la fois Breton, Français, Européen, et Citoyen du Monde, s'il (ou elle) le veut bien.
    C'est ce que j'appelle le droit à une identité multiple, et un antidote contre tous les excès et surenchères nationalistes et/ou intégristes.

    Cordialement,
    Patrice

  34. RURU dit :

    @ Patrice

    bonjour,

    tu dis:
    "Moi je considère que toute personne qui habite en Bretagne est grâce à cela à la fois Breton, Français, Européen, et Citoyen du Monde, s’il (ou elle) le veut bien."
    Tes considérations t'honorent. Tu t'écartes en cela de l'approche éthnique de certains. Mais, les mouvements qui consituent le pôle communautariste ne sont pas tous sur cette ligne. Tu le sais. Il s'agit pour eux, a minima de faire un tri sélectif dans l'humanité sur le principe du droit du sang accompagné de la dénonciation de la colonie de peuplement. En Bretagne, il n'y a pas le souci des bandes armées, du racket. Mais pensez-y lorsque vous les recevez.
    Par ailleurs, le principe d'une nationalité à géométrie variable soit. Mais comment et pourquoi ?

  35. Pierre L dit :

    ...

  36. Gouillou dit :

    ....C'est trop tard ! fallait se remettre en cause avant de le laisser arriver à la tête de la 5° autocratique...C'est le programme du CNR de 45 qu-il dissout....Et on se retrouve avant 1920 et Tours....Votre "non" à l'Europe et à ségopétain est criminel pour les jeunes...Fallait réformer la FP quand tu en étais chargé au lieu de l'abandonner aux bureacrates de l'EN et aux patrons...Nous vivons 1934 : Le régent magyar a tout prévu depuis 20ans....Et vous raisonnez comme les Canuts ! pitoyables....La réaction a beau jeu....Comment oses-tu utiliser la pétainiste loi Lang du 13/08/81 pour publier des livres que personne ne lit?....Et qui se vendent 8 fois plus cher qu'il ne devrait ! Complices de l'abétissement et de l'anaphabétisme horribles?....(Même en supprimant la conscription républicaine:!....l'armée et la police vont se charger du "maintien de l'ordre" quand ce sera nécessaire)
    Au PS mollettiste... à Jospin....qui ne croit toujours pas à l'ère de la Communication....V
    kerlaboussec

  37. Alex67 dit :

    Je suis content que l'expression de la foi dans l'espace public soit reconnue comme une liberté.

    Nous avons en France la laïcité, séparation de l'Eglise et de l'Etat, ou autrement dit du religieux et du politique. C'est un principe fondamental de la liberté de conscience.

    Mais en revanche, je n'ai jamais saisi que la laïcité visait à cantoner la religion à la sphère privée. Si des textes existent, il serait bon de me les faire connaitre.

    La laïcité garantit la neutralité de l'Etat vis à vis des religions (politique, services publics, écoles, etc...) mais en dehors de l'Etat, il y a un espace public qui n'est ni politique ni privé.

    Certaines personnes brandissent la laïcité pour empêcher des manifestations publiques de la foi (distribution de tracts, marches dans les villes, etc...).

    Reconnaître la libre expression de la foi dans l'espace public est une avancée importante pour une notion de laïcité mieux définie.


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