26jan 15

L’effet domino, vite !

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La victoire de Syriza est un évènement historique. L’ère de la toute-puissance arrogante des néo-libéraux en Europe commence sa fin. Une occasion extraordinaire se présente pour refonder l’Europe, c’est-à-dire une occasion d’abolir les traités qui en ont fait ce monstre libéral monétariste. A partir de notre victoire en Grèce on peut imaginer un effet domino. Ce serait comparable à celui qui a touché l’Amérique latine. Là bas c’est ce qui s’est passé après qu’un premier pays se soit débarrassé de son gouvernement du PS ou de la droite, ou des deux en coalition, qui obéissaient au doigt et à l’œil du FMI. En effet, les mêmes le font ici avec la Troïka et madame Merkel ! La vague commencée là-bas vient d’arriver en Europe en passant par le sud de celle-ci qui en est le plus proche culturellement.

Evidemment, les puissants et le système cherchent la parade. L’opération de la BCE en est une illustration dont je parlerai la prochaine fois. Dans l’immédiat, un premier barrage idéologique se met en place. Son objectif est de dénaturer le sens de ce qui vient de se passer. Hier infréquentable et qualifié de « Mélenchon grec » pour mieux le diaboliser, Tsipras semble faire désormais l’unanimité. La description à présent veut en faire un quasi membre du PS quand bien même les électeurs grecs ont pourtant envoyé dans les poubelles de l’Histoire le lamentable président de l’Internationale socialiste Georges Papandréou et son parti clanique, le PASOK.

En France, comme madame Le Pen était absente du tableau une fois de plus, les commentateurs ont repris leur ritournelle pour la ramener dans le débat à n’importe quel prix. Elle soutient la victoire de Syriza ! Pas un commentateur qui ne relaie la question stupide qu’elle a réussi à leur imposer : « ça ne vous dérange pas ? ». Avec le gros sous-entendu : « les deux extrêmes se rejoignent gnagnagna… ». Il y a même eu un commentaire joyeux pour dire qu’elle avait réussi à me « couper l’herbe sous le pied » et que cela expliquerait l’annulation de mon séjour prévu à Athènes et au meeting d’Héraklion ! Naturellement, le rédacteur n’en croit pas un mot. Il s’agit seulement de provoquer une réaction outrée de ma part et une de ces bonnes indignations créatrices de buzz sans lequel les médias ne peuvent plus vivre. En fait, les enquêtes montrent que personne ne croit à cette thèse. « L’opinion » mesurée par les sondages y voit plus clair que les perroquets du système !

Melenchon-Tsipras 2Le cirque est à son comble chez les solfériniens. Ils n’ont jamais reçu une seule fois Tsipras ! Ils ont toujours appuyé à tous les niveaux le PS grec, le PASOK, ce parti de voyous corrompus qui a appliqué huit plans d’austérité et gouverné sans interruption depuis 2010, y compris avec la droite et l’extrême droite ! Hollande est allé sur place embrasser sur la bouche Papandréou, encourager la coalition de la droite et du PS/PASOK, y compris dans la séquence commune avec l’extrême droite des lepénistes locaux ! Il a recommandé aux entreprises françaises de participer au dépeçage des biens publics grecs et fait leur publicité sur place ! Depuis que le PASOK est devenu enfin un groupuscule, les mêmes bouche en cœur décrivent dorénavant Tsipras comme un des leurs ! Et même, excusez du peu, un « appui pour François Hollande » ! On a le droit de bien rire ! Les voilà en train de nous courir derrière ! Le peuple grec a dit non aussi à ces faux amis, perfides et opportunistes. Maintenant ceux qui disent « respecter le choix des Grecs » (c’est quoi l’alternative ? L’intervention punitive ?) doivent en tirer la leçon. Ils doivent capituler et renoncer à leur part du pillage de la Grèce.

Les solfériniens ne tiendront pas un mètre sur le terrain de leur nouvelle affection. Voici ma mise au pied du mur : la France de Hollande et du PS doit être la première à proposer le moratoire sur la dette grecque ! Elle doit renoncer à toucher les intérêts sur les titres de dette grecque. Elle doit proposer la négociation de la dette. On verra bien alors que comme d’habitude le PS ment dans son prétendu soutien et que Hollande est juste un adversaire de son soi-disant nouvel ami grec !

Le sort de la dette de la Grèce est évidemment le cœur du futur de ce pays ! Syriza l’a emporté par ses propositions sur la gestion de cette affaire. Beaucoup de commentateurs sont absolument paralysés devant cette question. Pour eux, cette dette est une sorte de fétiche dont la réalité ne peut être mise en cause. Voyons cela. Vous qui me lisez, venez faire provision d’arguments… Âmes sensibles s’abstenir…

Certains prétendent même que son annulation provoquerait une catastrophe financière majeure. « Payez ou ce sera le désastre », disent-ils. En réalité c’est payer qui est le désastre. Tout le monde peut le constater en regardant l’état dans lequel se trouvent les pays qui payent. En réalité, tout le monde sait que cette dette est impayable. Je demande que l’on prenne cette expression au pied de la lettre. On ne peut pas la payer. Dire qu’elle sera payée est absurde. Cela revient à annoncer au peuple concerné qu’il devra consacrer toutes ses ressources, à perpétuité, à payer la dette. Car ce genre de dette est une boule de neige. Elle représentait 120 % de la richesse annuelle de la Grèce au début de la crise. Après 5 ans de cure d’austérité totale elle représente 190 % de la richesse produite en une année ! La discussion ne peut donc avoir qu’un objet : comment effacer la dette sans casse, c’est-à-dire sans que le système bancaire s’effondre. Aujourd’hui, dans ce post, je veux d’abord donner des arguments qui montrent pourquoi la question de la dette grecque ne se pose pas dans les termes simplistes dans lesquels nombre de commentateurs la posent. Je veux montrer que l’Histoire récente donne des arguments forts pour contester la prétendue intangibilité de cette dette. 

Dans mon prochain post, je présenterai mon analyse sur ce que cette dette est déjà actuellement et comment l’effacer techniquement sans précipiter tout le système dans un bug géant.

 

La dette ? Quelle dette ?

Avant d’examiner les questions techniques, il faut bien réfléchir à la philosophie de cette affaire. Les puristes disent « une dette est un accord entre deux parties, il faut le respecter » : donc il faut la payer. C’est ce qu’a répété en Grèce Pierre Moscovici, le commissaire européen du PS, ces jours derniers : « Une dette n’est pas faite pour être effacée, elle existe, elle doit être remboursée ».

Il va de soi que la vie en société repose sur le respect des conventions signées. Car annuler unilatéralement un accord c’est s’exposer à ce que les parties adverses en fassent autant sur d’autres accords et il n’est pas certains que le bilan final soit positif pour celui qui prend l’initiative de la chaîne des ruptures. Mais un premier débat porterait évidemment sur la légitimité de l’accord conclu. Un bon accord suppose l’égalité des parties et donc la liberté d’agir de chacune d’entre elles. Exemple : une signature donnée sous la contrainte n’entre pas dans cette catégorie. Ensuite, on distinguera ce qui est dû au titre du capital et ce qui est dû au titre des intérêts. Le capital peut être considéré comme une propriété, même si dans le cas du prêt bancaire sa valeur n’existe pas puisque la banque n’a pas dans ses coffres l’argent qu’elle prête. Au moment de la discussion sur la dette, on pourrait vérifier si la valeur du capital emprunté a été ou non remboursée. La surprise, ce sera de constater que dans la plupart des cas, le capital initial est largement remboursé. Ainsi quand on entend dire « il faut rembourser la dette » la phrase est souvent un mensonge. Il faudrait dire « il faut payer les intérêts ». On comprend pourquoi cela n’est pas dit de cette Melenchon-Tsipras 3façon… Car tout le monde serait tenté de s’interroger sur le taux d’intérêt payé et sur sa justification. Ce fait banal touche aussi au cœur de la doctrine financière. Car les taux d’intérêt usuraires sont imposés au nom du « risque de défaut », non ? Bien sûr, ces taux augmentent le risque de défaut, c’est bien pourquoi ce système est absurde. Mais ce n’est pas le plus important ! Le plus important, c’est que si l’on fait payer un risque c’est donc qu’il est prévu aussi qu’il puisse se réaliser. Ceux qui ont saigné la Grèce au nom du risque ne peuvent protester quand il se concrétise !

Une fois posé ceci en général, voyons les cas concrets. Car en sens inverse, il arrive que les prêteurs soient conscients du fait que leurs exigences sont insoutenables et que, s’ils les maintiennent, tout le système qui les contient eux-mêmes pourrait s’effondrer. C’est ce qui s’est produit au lendemain de la seconde guerre mondiale à propos de l’Allemagne vaincue. Sa dette à l’égard des autres pays fut effacée en quasi-totalité. Il s’agissait d’empêcher que le martyr du remboursement des immenses dégâts et carnages dus aux armées allemandes dans toute l’Europe pousse les citoyens dans les bras des communistes et de l’Allemagne de l’est. Le 27 Février 1953, la Conférence de Londres aboutit à l’annulation de près des deux tiers de la dette allemande (62,6%) par ses créanciers étrangers ! La dette d’avant-guerre, qui avait été une des causes directes de la victoire des nazis fut radicalement réduite de 22,6 milliards à 7,5 milliards de Marks. La dette d’après-guerre est réduite de 16,2 milliards à 7 milliards de Marks. Ce sont des effacements considérables. L’accord fut signé entre la toute nouvelle RFA et pas moins de 22 pays créanciers. Parmi les 22 créanciers, on trouve les États-Unis, la Grande Bretagne, la France, mais aussi la Grèce elle-même ! Cet exemple montre comment parfois on peut décider d’une annulation radicale pour sauver l’équilibre d’un système !

J’ai un exemple de ce que je viens d’énoncer que je juge encore plus parlant. C’est celui de la dette… de l’Irak. Après la deuxième guerre du Golfe, celle que ne firent ni la France, ni l’Allemagne, ni le Canada et ainsi de suite, les États-Unis dénoncèrent la dette contractée par le régime de Saddam Hussein. Bush fils la nomma « dette odieuse », reprenant un terme que seuls utilisaient déjà les altermondialistes. Ces derniers l’avaient eux-mêmes emprunté à une doctrine du 19e siècle. Elle est apparue lors du conflit opposant l’Espagne et les États-Unis en 1898. A cette date, Cuba, jusque-là colonie espagnole, passe sous le protectorat musclé des États-Unis. L’Espagne exige alors des États-Unis le remboursement la dette de Cuba auprès d’elle. Les USA refusent. Ils déclarent cette dette « odieuse », c’est-à-dire contractée par un régime despotique pour mener des politiques contraires aux intérêts des citoyens. « Ce qui est important, c’est que cette déclaration, finalement reconnue par l’Espagne, est inscrite dans un traité international, le Traité de Paris, qui fait donc jurisprudence. » note Eric Toussaint à qui j’emprunte ce savoir.

Peu importe à cette heure les démêlées sur le sujet de cette dette en particulier. En suivant le lien mes lecteurs en apprendront davantage et je leur demande de le faire pour fortifier leurs arguments quand ils devront les porter dans leur environnement. Au final, la dette irakienne fut annulée à 80% ! Cela représentait 120 milliards de dollars ! Retenez ce chiffre. C’est plus du tiers du montant de la dette grecque au début de la crise ! Suivez le raisonnement. Chacun s’accorde à dire que les comptes publics étaient maquillés par les gouvernements de droite sur la base des conseils donnés dans ce sens par Goldman-Sachs ! On peut donc qualifier cette dette de « dette odieuse » dans le sens que Bush lui donnait à propos de l’Irak !  

 

L'Allemagne doit payer

Mais pour l’instant, faisons comme si nous acceptions la thèse du remboursement obligatoire indépendamment de toutes circonstances. Dans ce cas, si la Grèce doit payer la dette, ne doit-on pas lui rembourser d’abord celle qu’elle détient auprès des autres, de façon à lui permettre de payer la sienne ? C’est exactement ce que dit Tsipras. Les Allemands ont occupé la Grèce au cours de la seconde guerre mondiale et ils se sont livrés dans ce pays à plusieurs massacres de masse en plus des destructions habituelles. Le comble du cynisme, c’est qu’ils ont fait payer à la Grèce les « frais d’occupation ». Cela représente 168 milliards d’euros actuels. Tsipras a donc prévu de les réclamer à l’Allemagne. « Dès que notre gouvernement sera en fonction, cette question fera l’objet d’une demande officielle » a-t-il déclaré. C’est en effet l’équivalent de la moitié du montant de la dette actuelle. Est-il légitime de réclamer cette somme ? Tenons compte du fait que l’Allemagne actuelle se sent assez comptable des exactions de l’Allemagne nazi pour servir des rentes aux survivants de la Shoah et même pour avoir fait des dons conséquents à Israël, non pour réparer ce qui restera à jamais irréparable, mais comme reconnaissance de sa culpabilité. Cette culpabilité ne peut être ignorée en Grèce et la responsabilité de l’Allemagne dans l’extorsion de fonds violente en Grèce, bien signalée par le terme de « frais d’occupation », ne peut être abrogée. Peut-être dira-t-on que c’est de l’histoire ancienne et qu’il faut savoir tourner la page. Soit. Mais alors la règle doit s’appliquer dans tous les cas.

Ce n’est pas ce qu’a fait la France quand elle a réclamé au nouveau pouvoir russe de monsieur Poutine le paiement des emprunts russes contractés à la fin du dix-neuvième siècle par les Tsars de Russie. Cette dette avait été annulée par le gouvernement des bolchevicks. Cette question des emprunts russes a été réglée par un accord signé en 1997 entre la France et la Russie. Il a consisté en un versement par la Russie à la France 400 millions de dollars ! Les Russes ont donc payé à la fin du vingtième siècle pour une dette dont les premiers titres datent de 1898 ! Mais l’affaire n’est pas close pour autant. Des arrêts du Conseil d'État, déclarent que cet accord entre États n'éteint pas les droits des porteurs privés vis-à-vis de leur débiteur (Conseil d'État n° 226490 à 236070 séance du 12 mars 2003, et Conseil d'État n° 229040 séance du 7 janvier 2004). Peu avant son élection Nicolas Sarkozy avait confirmé cette position. Il l’a fait par écrit. Il s’agit d’une lettre signée le 19 mars 2007 adressée aux porteurs privés réunis en association. En voici le passage clef : « L'accord franco-russe signé le 27 mai 1997 a eu pour effet la renonciation mutuelle des réclamations respectives des gouvernements français et russe. Néanmoins, il n'a pas pour autant éteint les droits de créance des ressortissants français sur le gouvernement russe. La situation n'est donc pas figée ». On ne peut être plus clair. Dès lors, ce qui est vrai face aux Russes cent vingt ans plus tard cesse-t-il d’être vrai face aux Allemands soixante-cinq ans après les faits ? Doit-on rappeler que les crimes des nazis sont imprescriptibles ?

Tout ce qui précède est destiné à donner l’environnement historique et culturel de la question de la dette grecque, qui est présentée comme une sorte de fait indiscutable avec la dose de terrorisme intellectuel habituelle dans ce type de situation. Voici ce qui me frappe le plus : on considère comme un fait d’évidence qu’il y aurait une sorte de « responsabilité collective » des Grecs vis-à-vis de la dette. Pourquoi imputer à tout un peuple les pillages de quelques-uns ? Surtout quand ce petit nombre maquillait les comptes publics pour cacher ses turpitudes. Et cela avec l’aide d’une banque, Goldman-Sachs, que nul n’a inquiétée depuis pour ces faits ? Et pourquoi imputer aux Grecs cette responsabilité collective vis-à-vis d’une telle question alors que l’on se refuse à juste titre à établir une responsabilité collective du peuple allemand dans les crimes du nazisme, alors même que ceux-ci furent commis avec une participation individuelle assez massive, que les moindres images d’archives rappellent sans contestation possible.   


216 commentaires à “L’effet domino, vite !”
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  1. Bellissime dit :

    Grâce à vous, encore une fois, tout est clair !
    Merci, et fraternité avec les Grecs qui nous ouvrent la route. Tenez bon !

  2. Patrick dit :

    Entre la télé hier soir et celle de ce matin plus cette très belle note sur le blog, vous n'avez pas beaucoup dormi mon ami. Ménagez-vous, le plus dur est à venir !

  3. rage au coeur dit :

    Quel dommage que la majorité absolue ait été loupée de si peu. Mais quel espoir. Même Lenglet s'est mis à devenir pro Tsipras. Incroyable le changement de ton des commentateurs!
    Oui ça va être dur. Plus que jamais il nous faut soutenir les Grecs ! D'autres meetings etc.

  4. Adrien dit :

    Super soirée, quel bonheur que cette victoire qui nous laisse tant d'espérance pour notre FdG. Tsipras ce "non fréquentable " devient tout à coup la "propriété" même du FN !
    Merci M. Mélenchon de veiller au grain comme vous l'avez si bien fait jusqu'à présent en rappelant les comportements des politiques à l'égard de Syriza et de Podemos. Nous sommes les seuls au FdG à pouvoir revendiquer qu'ils sont des nôtres. Notre tour approche.
    Une question. Pourquoi Tsipras ne s'allie pas avec les communistes Grecs qui ont 13 % ?

  5. Pascale DE dit :

    Voilà. C’est fait. Depuis 2 ans, les médias nous bassinaient avec "Tsipras, le Mélenchon grec". Eh bien, à présent, il va falloir qu'ils apprennent à penser Mélenchon comme un Tsipras français. Elle est là, la vraie belle nouvelle.

  6. BREMONT PIERRETTE dit :

    Bravo encore, Mr Mélanchon pour cette leçon de pédagogie sur la dette grecque. Moi, je ne m'explique pas que le PC grec ne soit pas allié à Syriza. J'aimerai bien une explication sur ça.

  7. Patrice C. dit :

    Félicitation et merci pour toutes ces explications claires que l'on relayera pour mettre nos interlocuteurs en face de leur contradiction comme vous avez su le faire hier sur Bfm Tv. C'était jubilatoire.

  8. bdbegnis dit :

    Ajoutons le taux d'intérêt de cette dette grecque, comme le rappelait J.Melenchon sur BFM le 25/01, en citant 18%. Si les autres empruntent à 3% (hypothèse) le différentiel est de 15% à imputer sur le capital, et 15% depuis 2008 ça fait des masses. Et cela représente une simple écriture. Arrêtons de nous faire mener en bateau par ces commentateurs aux ordres.

  9. Lionel Debraye dit :

    La majorité absolue ratée si peu ne peut pas éclipser la magnifique victoire du peuple grec qui a été martyrisé cinq années durant par le UE et la troïka. Que vienne le temps de la contagion, au sud de l'Europe et en France. Quant à la refondation de l'UE, j'ai bien peur que ce ne soit qu'un vœu pieux. Qu'un seul confetti méditerranéen ou balte vote contre et c'est foutu.

  10. Louise dit :

    Merci au peuple grec, il nous montre que qu'il est possible, par le vote, d'envisager une autre politique que celle de l'austérité. Merci à vous Jean-Luc, le plus dur reste à venir mais on se prend à espérer. Plus que jamais, " l'humain d'abord ". Je me pose la même question qu'Adrien, une alliance avec les communistes me semble plus cohérente (même si...)

  11. MARIE NOEL dit :

    Et oui ! du bonheur. Et si pour les aider on décidait d'aller, quand on le peut, passer des vacances en Grèce, en nous organisant on devrait pouvoir? Mais en attendant, quel espoir ! Merci !

  12. Lilly54 dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour Amis,
    Tout d'abord ce bonheur hier soir comme s'il nous était directement destiné. Ce bonheur immense pour le peuple grec et pour nos idées. Puis cet écoeurement de voir tant de vestes se retourner. Et pour vous amuser un peu je vous mets ce lien que D. Simonnet a fait passer sur tweeter et destiné aux Solférieniens et SocLib de tous poils car je ne m'en lasse pas. Mais il va falloir être rude avec les médias qui pratiquent la confusion et l'enfumage permanent. Ne nous laissons pas voler cette victoire sauf si (car nous sommes partageux) nous sommes respectés pour ce que nous sommes et pour nos idées. Il est temps de taper du poing sur les tables médiatiques et ne plus les laisser répéter en boucle les inepties de Le Pen. Jean-Luc le fait très bien mais tous les responsables du FdG doivent s'y mettre !

  13. Sophie D. dit :

    Je suis très heureuse de la victoire de Siriza mais j'aimerais savoir comment ils vont faire, étant donné qu'il semble leur manquer quelques sièges pour avoir la majorité au parlement ? Les communistes grecs ne peuvent-ils se rallier à Monsieur Tsipras ?

  14. Marcel dit :

    Pourquoi s'allier avec le "centre droit" alors qu'il y des élus communistes ?

  15. eric dit :

    Si je comprends bien le Jean-Luc Mélenchon grec est allié au Dupont-Aignan grec. Faut-il en tirer un enseignement pour la suite ?

  16. Papy dit :

    Après avoir été tous Charlie, ils sont tous Syriza. C'est l’image d’une société en totale déliquescence, intoxiquée, polluée, manipulée à outrance, par des médias qui n’ont plus aucune limite.

  17. obelix dit :

    Juste une question en espérant que quelqu'un m'explique, pourquoi Syriza ne s'appuie pas sur les 16 sièges communistes pour avoir la majorité alors qu'il se dirige vers une alliance avec la droite ?

  18. Louis31 dit :

    Bonjour à tous,
    Quel bonheur de vous lire, enfin des cas précis à transmettre lors de nos explications sur le non paiement de la dette.
    Quand aux communistes, je croix qu'ils sont pour la sortie pure et simple de l'Europe, mais j'espère qu'ils ne seront pas dans l'opposition avec la droite, je suis sûr qu'ils vont aider Syriza, le peuple ne leur pardonnerait pas.
    Vive la VIè Vive la VIE

  19. Franck dit :

    Ça-y-est ! La fenêtre de tir est ouverte. Il faut être du voyage. Ne pas la rater, il n'y en aura pas beaucoup d'autres de cette qualité. Les libéraux s'entraident, alors j'espère que vous allez mettre en place un plan d'action européen pour appuyer ce tout jeune gouvernement plein de courage, sans avoir à nous justifier. Nous sommes prêt, notre tour viendra !

  20. Louis31 dit :

    Re-bonjour Jean-Luc, tous les cas de non-paiement de la dette que vous mentionnez me paressent bien légitime, mais celui qui me parait être le plus plausible, c’est le cas de la majoration des intérêts. En effet pourquoi avoir donné du 18% et plus d’intérêt pour risque de défaut sur la dette, si aujourd’hui on nous dit que de toute façon vous êtes obligé d’honorer votre contrat. Il faudra calculer l’intérêt payé par rapport au capital demandé et voir si la dette avec les intérêts à la hauteur de ceux des Allemands ne serait pas pratiquement déjà réglée ou en mesure de l’être.

  21. Didier Borie dit :

    Merci Jean-Luc pour ces explications qui vont me servir pour répondre aux détracteurs de l'immense espoir ouvert par ces élections grecques !

  22. dm17 dit :

    Bonjour,
    Vu dans un titre de Libération (que je n'ai pas acheté), que le parti de la gauche radicale était devenu le parti radical de gauche !
    [...]

  23. Richard-Brasseur Evelyne dit :

    Bravo à Alexis Tsipras d'avoir fédéré cette victoire.On retrouve là le peuple grec ! Et merci à Monsieur Mélenchon pour toutes ses explications et ses analyses qui nous aident à y voir plus clair et nous redonnent à chaque fois espoir.

  24. naif dit :

    @obelix
    Pourquoi Syriza ne s'appuie pas sur les 16 sièges communistes pour avoir la majorité

    L'explication tient dans le fait que les communistes ne veulent pas entrer dans un gouvernement qui resterait dans l'Union Européenne. Dans le cadre des élections législatives anticipées de 2012, le KKE a proposé comme programme la conquête du pouvoir ouvrier et de l’économie populaires, le désengagement de l'Union européenne et l'annulation unilatérale de la dette, la socialisation des moyens de production, les coopératives de production populaires, la planification nationale pour l'utilisation du potentiel de développement du pays, avec le contrôle ouvrier et populaire de bas en haut.

  25. Guy-Yves Ganier d'Émilion dit :

    Sur la question de l'alliance apparemment "contre-nature" de Syriza avec les souverainistes de droite, je résume ce que j'ai compris de la réponse apportée ce midi sur France 24 par un député Syriza. Pour qu'un nouveau gouvernement commence le plus rapidement possible la mise en œuvre du programme humanitaire, Syriza a d'abord demandé un soutien stratégique aux députés KKE, sans imposer à ce dernier une participation au gouvernement. Le KKE a refusé tout soutien, comme il l'a toujours fait. Le dilemme se posait donc en ces termes : soit former un gouvernement minoritaire (même s'il y a peu de risques de voir émerger une majorité alternative groupant libéraux, centristes, KKE et néonazis), soit passer une alliance purement tactique sur une ligne anti-austéritaire avec le seul parti qui accepte le deal (sans risque de compromission, vu la disproportion des forces).

  26. halin dit :

    Déjà un premier coic si ça se confirme ? A. Tsipras semble s'accorder avec un personnage style Dupont Aignan pour avoir une majorité de gouvernement. Incroyable ! Il y avait bien un autre petit parti de gauche avec qui s'entendre plutôt qu'un parti de droite limite genre FN ? Incroyable ! je suis écoeuré, la fête va être gâchée et les adversaires de Syriza s'en frottent les mains. Qu'en pensez vous cher Jean Luc Mélenchon ? Les déclarations d'enthousiasme des camarades du Front de Gauche vont faire un peu tâche ? Non ? Le grand soir comme certains disent est encore bien bien loin comme c'est parti là. Non vraiment je ne comprends pas cette attitude de Tsipras, on a tellement cru en lui.

  27. Nicks dit :

    Ce qui se passe en Grèce et même si c'est pour le moment d'ordre tactique, c'est une alliance entre ceux qui refusent l'austérité et souhaitent redonner la souveraineté aux citoyens, sans pour autant torpiller sans sommation l'Union européenne. Ce type d'alliance, que nous appellerions républicaine en France, sera à mon sens incontournable si nous voulons arriver au pouvoir et réaliser ce rassemblement qui nous est indispensable. On ne peut que regretter l'attitude du KKE, qui ne semble pas comprendre que l'échec de Syriza signifierait probablement l'entrée dans une époque extrêmement troublée.

  28. Degorde dit :

    Belle explication, très net et plein d'arguments toujours précieux. Mais j'ai un doute plus grand encore que Jean Luc, à savoir que je suis à peu près convaincu que le premier à tirer dans le dos de Tsipras ce sera précisément Hollande.

  29. lemetayerv dit :

    En parlant de renégocier la dette. Je pense qu'ils ont fait l'audit de celle-ci. Ce que nous devrions c'est être informé : quelle est la part réelle de la dette et la part frauduleuse si elle existe. Car, là se pose deux questions, soit les emprunts ont été contractés avec des conditions désavantageuses parce qu'on a le couteau sous la gorge, et alors on peut signer n'importe quoi sous la contrainte donc ne part d'aucun choix mais d'une obligation ou faire croire qu'on n'a pas eu le choix et emprunté à des conditions criminelles par complicité de caste. Ce qui induit de dénoncer et de faire passer en justice ceux qui ont fait des emprunts pourris en connaissance de cause. Soit ils n'avaient pas le choix (chantage), soit ils sont totalement responsables de cette situation et qu'ils soient condamnés en conséquence. Sinon, c'est trop facile. Un pays change de régime et les commanditaires de ces horreurs économiques qui tuent des populations sont amnistiés. La justice c'est ce qui rend l'homme humain.

  30. vigouroux dit :

    Quel bonheur de voir ces jeunes avec un sourire d'espoir, la photo de Mélenchon et Tsipras en noir et blanc sous la pluie est magnifique, qui est l'auteur ?
    Maintenant il va valoir de la poigne a Syrisa et du soutien. Le combat va commencer ! Bien-sur les critiques vont pleuvoir et a l’inverse comme par hasard des réjouissance inattendus de certains parties politiques. J’espère vivement que Syriza ne va pas être de ces partie politiques démagos. Je veux garder confiance car c'est possible !

  31. Poncet dit :

    Je partage la critique du caractère usuraire des taux d'intérêt, et leur illégitimité profonde. L'intérêt n'existe que parce que l'argent est disponible là où il n'y en a pas besoin, et absent là où il y en a besoin. Autrement dit, percevoir des intérêts sur un prêt est une entrave au rôle fondamental de la monnaie, qui devrait être de faciliter les échanges entre agents économiques et donc, de donner de l'activité à tous. C'est un cercle vicieux qui aboutit à la concentration des richesses et à l'aggravation du phénomène de prêt usuraire. Je partage aussi la critique sur le fait que ce taux est bien supérieur au risque, mais attention à la mauvaise foi ! Ce risque est en train de se réaliser. En Grèce d'abord, et qui sait ensuite. Et alors ? La rémunération du prêteur n'en est pas moins économiquement illégitime : il avait de l'argent dont il n'avait pas besoin, quand ceux qui en avaient besoin n'en avaient pas.
    Mais pourquoi évoquer une fumeuse proximité "culturelle" entre la Grèce et l'Amérique du sud ? C'est anti-anthropologique, anti-sociologique, bref c'est de l'anti-science... ou, soyons indulgent, de la non-science...

  32. Vassivière dit :

    @14 Marcel @obelix
    Le KKE (PC grec) n'a jamais voulu faire alliance avec Syriza. Depuis la création de Syriza, auparavant Synaspismos, le KKE n'a jamais consenti à aucun désistement ou soutien électoral à Syriza, au point de se présenter souvent contre lui, alors que Syriza a opéré une politique de désistement systématique au profit du KKE quand celui-ci était en position électorale plus favorable.

  33. Mat dit :

    Bonjour à tous,
    C'est aussi mon avis qu'une alliance avec des écologistes, des centristes et des Gaullistes sera aussi indispensable en France pour construire une 6ème république. Cependant, c'est important d'essayer d'inclure les Communistes et les Trotskystes qui représentent le coeur de l'idéal de gauche, et de faire le maximum pour les convaincre de participer et les favoriser. On aurait ainsi une union nationale, sur le modèle de la Libération. Je me tiens prêt à manifester pour la Grèce et contre la finance, avec des drapeaux grecs !
    A bientôt!

  34. cogilles dit :

    Bonjour
    Merci a Jean Luc Mélenchon pour toutes ces explications sur la dette grecque et sur la laicité, ici comme dans les différents débats et interwiews. Le niveau est rehaussé.

  35. Paton dit :

    Ce n'est un hasard si Syriza a trouvé comme meilleur allié la droite souverainiste. C'est le deuxième événement majeur. Certains s'en plaindront, pas moi. Certes non. C'est la preuve que Syriza va s'attaquer au dur, renégocier la dette sans concession pour retrouver de la souveraineté. Toute autre alliance à droite à gauche (sauf KKE hermétique de toute façon) aurait été un signe de mollasson. Cela valide dans une certaine mesure la ligne défendue par Chevènement en 2002. Revanche de l'économie sur le "sociétal". Parfait. je comprends que ça heurte. Mais j'en ai plus que ras le bol de la gauche bobo.
    Le peuple s'en fout des logiques de partis, de la construction de leur singularité et de leurs stratégies de conquête. A méditer pour le traité transatlantique. Plus il y aura de mobilisation contre et mieux ça sera. Inutile de se boucher le nez. On n'a plus le temps pour ça. Et en plus c'est un piège. Bravo Tsipras. Bravo camarade, tu rentres dans l'histoire. Et spéculons : Jaurès n'aurait pas hésité non plus.

  36. Bruno dit :

    Je ne parle pas grec. Où m'informer de l'histoire du parti Syriza, de son leader et de son programme ? (blogs, journaux, FR ou EN)

  37. obelix dit :

    Merci pour vos réponses qui maintenant m'éclairent !

  38. jean ai marre dit :

    Comment ne pas savourer pour nous la Gauche ce kolossal succès ? On en a rêvé, les grecs l'ont fait. Maintenant, il s'agit pour les Hollande, Valls and Cie de récupérer comme ils ont voulu récupérer la marche du dimanche.
    Jean-Luc a bien raison de rappeler que le 21 mai 2012. Il rencontre des dirigeants du Front de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, tient une conférence de presse à l'Assemblée nationale, avant de participer à un meeting commun, mais n'est reçu par aucun ministre du nouveau Gouvernement Ayrault, ni par aucun responsable du Parti socialiste, alors que dans le même temps François Hollande reçoit Evángelos Venizélos, le leader du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Le 22 mai, il se rend en Allemagne, où il rencontre le leader de Die Linke, Oskar Lafontaine. Ce même jour, Syriza se transforme officiellement en parti politique, abandonnant son statut de coalition. Il en prend alors la présidence.
    C'est maintenant que Syriza va rentrer dans le dur. Surtout, que les impératifs économiques ne prennent pas le pas sur le social. Nous sommes arrimés à cette réussite.

  39. TROUSSE dit :

    Pour ce qui est de la non participation du PC à Syrisa, je crois que Tsipras connais bien le problème PC. Il se dit peut-être que s'il s'allie au PC, il aura peut-être les mêmes problèmes que nous avons eu en France. Il ne faut pas se voiler la face, si l'immense majorité des communistes sont des gens sincères, fidèles à leurs convictions, j'en connais pour qui ce n'est pas le cas. Rien que les alliances au premiers tours des municipales, européennes et maintenant aux départementales, cela fait réfléchir.

  40. Thierryj93 dit :

    Magnifique victoire de la dignité grecque et un grand bras d'honneur aux résistants de la 25ème heure venant des rangs de la droite complexée solférinienne.
    L'alliance avec la droite souverainiste est politique et même politicienne. Aux communistes orthodoxes grecs purs et durs du KKE, Tsipras les présente au peuple grec qu'ils demeurent d'incorrigibles staliniens. Aux libéraux socialistes du PASOK, Tsipras montre aux grecs qu'ils sont définitivement inutiles. Aux conservateurs de la ND - Nouvelle Démocratie - Tsipras indique aux électeurs grecs attachés au conservatisme, une autre option qu'est précisément la droite souverainiste.
    Il faut aussi ajouter que cette alliance est un message sans ambiguïté à Merkel qui consiste à dire que si la chancelière continue à maltraiter la Grèce, l'Allemagne devra passer à la caisse en payant la dette nazie à laquelle l'Allemagne est redevable au titre des "frais d'occupation".
    Vive Siriza !

  41. TROUSSE dit :

    Bravo jean-Luc pour cette magistrale démonstration ! Depuis 2 ou 3 jours, on ne voit plus que toi dans les médias, superbe et calme. J'apprécie !

  42. Guy-Yves Ganier d'Émilion dit :

    Dans sa dernière analyse de l'élection de dimanche, Jacques Sapir présente l'alliance tactique avec les souverainistes comme l'affirmation sans ambiguïté d'une volonté de fermeté vis-à-vis des institutions européennes, ce qui assoit une crédibilité que Syriza aurait perdue s'ils s'étaient affichés avec les centristes et libéraux.

  43. reneegate dit :

    Excellent argumentaire sur l'exigibilité et la légitimité du remboursement de la dette allemande. Puissiez vous suivre l'exemple de Tsipras dans ses alliances politiques, privilégiant l'essentiel (restauration de la souveraineté et de l'indépendance du pays) en rejetant l'alliance avec les libéraux même modérés de'"To Potami" et s'alliant avec les "indépendants Grecs". J'ai vu votre confrontation avec un leader écologiste qui ne vous voulait que du mal. Pour moi c'est tant mieux, mon sentiment est parfaitement réciproque, ce personnage est un libéral et qui plus est jeune, ce qui ne présage rien de bon pour l'avenir (le libéral a une fâcheuse tendance à se libéraliser au fil du temps). Nous avons tous bien souffert avec vous, conscient que vous cherchiez consensus à tous prix, mais ce rustre n'a eu de cesse que de vous humilier (nous donc). Je rêve que vous ayez le courage de franchir cette séparation bien fictive désormais (puisque le PS est en face et à droite) et donc considérer certains comme des alliés de circonstance qui peuvent s'avérer bien plus républicains que ces jeunes néo conservateurs atlantistes (loins de ces démarcations fratricides)

  44. Empathie dit :

    @ Bruno (36)
    On trouve le programme de Syriza (dévoilé par Alexis Tsipras, le 15 septembre 2014) sur le blog d'Alexis Corbière.

  45. Christian de B dit :

    Merci JL Mélenchon pour ces explications historiques. Quand tu es pédagogue tu nous enrichis, quand tu t'engueules avec les chiens de garde de la propagande de droite tu leurs donnes des bâtons pour te faire battre. Restes toi-même en toutes circonstances, si possible ! Ne participes pas à leurs provocations. Restes calme et impassible à leurs mensonges, mais continues à les dénoncer. Tu apportes plus à notre cause en étant maître de toi-même, souriant comme hier soir et agréable comme toujours... ou presque.

  46. Pierre Magne dit :

    @35 Bruno
    Pour s'informer sur la Grèce et Syriza : syriza-fr.org
    syriza-fr puis contact puis entrez votre adresse internet, et vous recevrez les articles de syriza traduit en français !
    Bonne lecture.

  47. christelle dit :

    Félicitation à syriza et impatiente de voir Mr Mélenchon gagner aux prochaines élections.

  48. René LE BRIS dit :

    La victoire de Syriza en Grèce marque un tournant dans la zone européenne. Elle est pour les générations de 68 qui n'ont pas rendu les armes une confirmation que le combat peut un jour donner des résultats satisfaisants. Certes, les tenants du libéralisme et donc du capitalisme vont essayer de récupérer cette première victoire électorale, cela a commencé avec le maître queue de l'Express, avec le docteur professionnel Kouchner, gageons que les Cohn bendit et Attali vont aussi s'y mettre ! Le hasard a fait que j'ai retrouvé un article de l'huma avec un débat entre Daniel Bensaïd et Pierre Zarka sur Mai 68 : la controverse étudiante ? Dans cet article, Daniel indique que la phase des années 68 se termine entre 1975 et 1979 en Europe. La victoire de Mitterrand a certes changer la conjoncture mais a aussi notamment avec le tournant de Mauroy en 1983 en France créer une phase d'alternance entre les sociaux démocrates et les forces de droite pour gérer au mieux les crises cycliques du capitalisme. Espérons que cette victoire de Syriza ouvre une nouvelle phase sachant bien sûr que les urnes restent un moyen et que le...

  49. Monique dit :

    Voici un autre article d'Eric Toussaint, qui explique qu'un audit basé sur différents textes européens et internationaux démontrerait l'illégitimité, voire la nullité de la dette grecque. Et une étude d'ATTAC, illustrée par un percutant dessin de notre cher Charb, où on découvre que 77 % des fonds empruntés par la Grèce sont allés à la finance.

  50. Empathie dit :

    Jean-Luc cette après-midi sur FI. Le NON français au référendum pour une Constitution européenne du 29 mai 2005. De 1981 à la victoire de Syriza.


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