29déc 14

Enfin ! La chaine va craquer.

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Enfin ! La chaine va craquer. La Grèce va se libérer de l’odieuse Troïka européenne.

Depuis 2010, sous prétexte « d’aide européenne » la Grèce est pillée, la récession est permanente et le quart du PIB du pays est perdu chaque année, tout le système public est dévasté, les biens du pays sont bradés, la population martyrisée.

Pendant ce temps le système financier s’est gavé à coup de taux d’intérêts insupportables. La banque centrale européenne, qui a refusé ses prêts à taux zéro, a racheté aux banques leurs titres de dette grecque et encaisse des intérêts payés par un peuple exsangue ! La France et l’Allemagne elles aussi encaissent des intérêts sur les sommes prêtées par le mécanisme européen de stabilité. Ce honteux pillage peut maintenant cesser si le peuple grec le décide, en donnant à Syriza la majorité parlementaire.

Un nouveau mémorandum européen devait être infligé début février sous la férule de la Troïka. La finance ne lâchera pas sans lutter par tous les moyens. Nous devons être conscients qu’un terrible bras de fer va commencer. Merkel et Hollande ne vont pas lâcher leurs alliés grecs de droite et du Pasok sans lutter de toutes leurs forces. La finance mondiale va s’arcbouter. Si rude que soit l’épreuve que les Grecs vont affronter, elle sera toujours moindre que l’agonie sans fin infligée par l’Union Européenne. La lutte va impliquer tout le vieux continent.

Enfin ! La chaîne va craquer. 2015 peut être le commencement de la libération du vieux continent ! Merci la Grèce ! Aujourd’hui Athènes demain Madrid. Vivement Paris !


154 commentaires à “Enfin ! La chaine va craquer.”
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  1. Sylvain dit :

    "L'Europe ne dit pas ce qu'elle fait, elle ne fait pas ce qu'elle dit. Elle dit ce qu'elle ne fait pas, elle fait ce qu'elle ne dit pas. Cette Europe qu'on nous construit, c'est une Europe en trompe l'œil." Pierre Bourdieu.
    On le sait, l'Europe allemande d'inspiration du milieu d'affaires américain veut rendre l'Europe du Sud esclave d'une Europe du Nord d'élite. Syriza a d'ores et déjà rappelé à l'oligarchie politico-financière que le peuple n'a pas totalement abdiqué malgré les subtiles manœuvres de shock-testing sensées instiller discrètement et progressivement la résignation. Tout était bien ficelé, bien conçu et aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui nous font la morale à propos des inexorables abêtissement et soumission des classes "inférieures" quémandeuses de subsides et d'expédients comme verroteries compensatrices de leur esclavage à venir. Mais voilà qu'un grain de sable a enrayé la machine : le whistleblower (dénonciateur)Edward Snowden. Et l'Homme s'est repris à penser et aimer être un Homme, l'Humain d'abord. Mesdames, Messieurs, il est l'heure de relever la tête !

  2. Vassivière dit :

    @114
    Désolée, mais Jean Quatremer ne fait pas partie de mes références. Diffuseur d'infos frelatées sans la "clairvoyance" que vous lui attribuez, c'est pour moi une conscience "généralisatrice" au pire sens du terme. Simple propagandiste ultra-libérale (rétribué par Libération) ses propos sur la Grèce ont déjà été maintes fois dénoncés comme particulièrement mensongers et réducteurs. Si Merkel surjouait "largement" la peur, pourquoi tente-t-elle d'intimider le peuple grec avant son vote en les menaçant d'une sortie de l'euro ?

  3. Octobre ROUGE dit :

    La finance va effectivement être vent debout face à une politique de gauche. Tous les moyens seront bons pour faire flancher le peuple. De toute manière la finance aura le dernier mot. Ils détiennent tout. Pourquoi se priveront-ils de faire de la Grèce un exemple à ne pas suivre. Avis aux amateurs diront-ils. C'est une guerre contre les peuples. Allez lire La violence des riches et vous aurez tout compris de ce qui nous attend dans un futur très proche.

  4. ab dit :

    Des êtres humains ont été tués, c'est une chose.
    Mais voyez comment insidieusement, la mort d'êtres humains s'est tout d'un coup transformée en défense de valeurs, d'idéaux, de civilisations. C'est une déviation de la pensée que de défendre des idéaux, des symboles, alors que c'est la vie qui est menacée et détruite. Menacée, par des terroristes, par des nations, par des idéologies, par des guerres militaires ou économiques, par un mode de vie et de de développement destructeur aussi.
    La vie est menacée par la pensée, par les idéaux et les symboles. Les gouvernements et politiciens se réjouissant de l'expansion des ventes d'armes sont aussi dangereux que des terroristes. Les politicens divisent le monde. La société a les terroristes qu'elle a créé.
    Une société juste est une société défendant un vivre-ensemble mondial et non des nations et des communautés, des idéologies, nationales, religieuses, qui divisent le monde. Cela ne peut être organisé par aucun parti politique, par aucune organisation. Cela ne peut passer que par des individus responsables et vivant pacifiquement et dans l'indépendance psychologique la plus totale. La misère économique dans le monde, la pauvreté, est responsable du terrorisme. Cela n'a rien à voir avec la religion. La religion est prétexte et échappatoire. Les responsables du terrorisme sont les dirigeants politiques et économiques divisant le monde avec leurs guerres économiques, leurs sectarismes nationaux et communautaires, leurs systèmes de valeurs, et leurs croyances et autres dogmes idéologiques, politiques, institutionels ou religieux.
    Les responsables du terrorisme sont en tête de cortège et en pleine auto-glorification. Et la masse aveugle suit ses leaders.


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