29déc 14

Enfin ! La chaine va craquer.

Ce billet a été lu 28  431 fois.

Enfin ! La chaine va craquer. La Grèce va se libérer de l’odieuse Troïka européenne.

Depuis 2010, sous prétexte « d’aide européenne » la Grèce est pillée, la récession est permanente et le quart du PIB du pays est perdu chaque année, tout le système public est dévasté, les biens du pays sont bradés, la population martyrisée.

Pendant ce temps le système financier s’est gavé à coup de taux d’intérêts insupportables. La banque centrale européenne, qui a refusé ses prêts à taux zéro, a racheté aux banques leurs titres de dette grecque et encaisse des intérêts payés par un peuple exsangue ! La France et l’Allemagne elles aussi encaissent des intérêts sur les sommes prêtées par le mécanisme européen de stabilité. Ce honteux pillage peut maintenant cesser si le peuple grec le décide, en donnant à Syriza la majorité parlementaire.

Un nouveau mémorandum européen devait être infligé début février sous la férule de la Troïka. La finance ne lâchera pas sans lutter par tous les moyens. Nous devons être conscients qu’un terrible bras de fer va commencer. Merkel et Hollande ne vont pas lâcher leurs alliés grecs de droite et du Pasok sans lutter de toutes leurs forces. La finance mondiale va s’arcbouter. Si rude que soit l’épreuve que les Grecs vont affronter, elle sera toujours moindre que l’agonie sans fin infligée par l’Union Européenne. La lutte va impliquer tout le vieux continent.

Enfin ! La chaîne va craquer. 2015 peut être le commencement de la libération du vieux continent ! Merci la Grèce ! Aujourd’hui Athènes demain Madrid. Vivement Paris !


154 commentaires à “Enfin ! La chaine va craquer.”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. jean-Marie GRANDJEAN dit :

    Arque-boutons nous, talons enfoncés dans le sol pour supporter la Grèce car les coups de boutoirs vont êtres terribles. Ne nous laissons pas enfoncer. Il va aussi falloir rendre coup pour coup, mot pour mot et ne rien céder. On tiendra bon, mais au charbon Jean-Luc, c'est toi qui tiens le crachoir ! Courage et je nous souhaite à tous une excellente année politique.

  2. Pierrick Trébouet dit :

    C'est bien gentil tous ces commentaires, mais quand tout cela va-t-il changer ? Personnellement, je ne demande pas que des paroles mais des actes, et sérieusement je commence à en avoir ras le bol que çelà ne se résume qu'à des paroles.

  3. Mgarand dit :

    Le 25 janvier nous devons être dans la rue pour soutenir et saluer le peuple Grec.

  4. tramontane dit :

    @Cévennes30 et éduc pop.
    Combattre l'austérité en restant dans l'UE et avec l'euro, c'est impossible, et c'est aussi pourquoi en France, le FdG stagne.
    Risque effectif de répression policière, mais aussi de milices fascistes tous origines. Même si Syriza gagne, et qu'ils restent dans l'UE et l'Euro, il est fort à craindre qu'ils échouent et offrent un gigantesque boulevard au fascisme. Il faut un peu de réalisme, Syriza est un parti bourré d'ancien PASOK, plus sociaux démocrates que socialistes. Le peuple grec risque de souffrir du même sort que le peuple chilien en son temps. Le capitalisme et l'impérialisme américain est sur le point de voter une guerre contre la Russie. L'OTAN sera prêt à réprimer tout élan populaire socialiste en Europe.

  5. richunter dit :

    Ce soir sur les chaines d'information continue, les élections anticipées en Grèce sont présentées comme un "risque" pour la bourse grecque et l'UE. Nos médiacrates, les défenseurs du monde libre, de la démocratie osent dire que donner la parole au peuple grec est dangereux. Comment Est-ce possible ? des démocrates osent donner la parole au peuple. Mais ils sont devenus fous à en croire notre cher Moscovici.

  6. Eric RAVEN dit :

    Merci Jean Luc, encore une fois ton analyse était la bonne et tu nous rappelles que soutenir le peuple Grec est un acte de résistance éprouvant et aussi porteur d'espoir pour beaucoup d'entre nous. Soyons nous aussi à la hauteur des enjeux qui s'annoncent pour rompre avec ce chantage des puissants de nous tenir coupables d'une dette au service de leurs intérêts.

  7. LaSixiemeSinonRien dit :

    Excellente nouvelle ! La Grèce peut donner l'exemple et du courage aux autres pays européens, notamment l'Espagne, l'Italie, le Portugal et la France qui subissent eux aussi la politique austeritaire ravageuse de Bruxelles et de la Finance, grande copine de Hollande. Jean-Luc, vite ! il faut organiser des manifs de soutien en France, Espagne, Italie et Portugal soit le 18 janvier ou la veille des élections le 24 janvier. Ca redonnera de l'espoir et de l'envie au peuple de gauche. On compte tous sur toi, une fois de plus !

  8. Théo dit :

    Les amis, j'ai un très mauvais pressentiment. Sans parler des traditionnels délires de la presse qui va corrompre tous les esprits, j'ai une réelle peur d'une Ukraine-like avec des attentats, des faux chiffres pour montrer à tout le monde que "la gauche de la gauche c'est très mal". Va falloir gagner puis tenir les gars. Vous êtes le phare dans la nuit. La lumière à travers les ténèbres.

  9. rage au coeur dit :

    J'écoute France Inter à propos de la nouvelle donne en Grèce "l'Odyssée grecque révèle une situation longtemps masquée!.. la dette ne pourra pas être remboursée mais ce sont les contribuables européens qui vont payer !. Ils veulent nous affoler. A nous de refuser ce marché de dupes. Il nous faut organiser une forme de soutien bien lisible au peuple grec.

  10. breteau jean claude dit :

    Que faire ? Lançons un appel de soutien à Syriza et au peuple grec. Les français avec A Tsipras. Stop à la dictature de Bruxelles. Quand à Moscovici, partout ou il se pointe en France, le recevoir comme il le mérite !

  11. stephane.D dit :

    Oui pour le soutien aux peuple grec, pas plus tard qu'hier, Valls a annoncé "je ne vais pas dire aux Français que d'ici deux trois ans nous en auront fini avec les sacrifices, nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte". C'est une honte de parler comme ça, y a t'il pas assez de suicide, de la peur du chomage, de se dire je ne vais pas y arriver ce mois ci, de voir tous ces gens qui ont du travail et qui dorment dans leur voiture, nos SDF à qui ont leur proposent des manteaux couvertures pour cet hiver, nos retraités qui ont travaillé toute leur vie et se retrouve avec une retraite de misère, des enfants sont en train de subir cette politique le faite de ne pas avoir de quoi manger dans leurs assiettes ou de jouer avec ce qu'ils leurs feraient plaisir alors que ces véreux de politiciens se gavent avec notre argent pour leur compte personnel, alors il faut soutenir le peuple grec, nous avons une opportunité qui se présente, il va falloir tenir bon car ces chiens de garde de médias et autres vont tout faire pour embrouiller les gens, Jean-Luc il en convient que tu as du pain sur la planche et tu n'es pas tout seul (meetings, conférences)...

  12. Titoune dit :

    Quelle belle fin d'année ! Déjà les journalistes vont apprendre a bien prononcer le nom d'Alexis, ça me plait vraiment beaucoup, hou hou les rouges arrivent, c'est quand même mieux que l'arrivée des partis d'extrême droite non ? Elle fait quoi la madame Le Pen ? Elle ratisse vraiment trop large, il va falloir la calmer rapido. Oui la chaîne va craquer comme tu l'annonces depuis quelques années déjà, c'est dans la logique ! N'est ce pas l'ère du peuple ? Vive la nouvelle année et pour une fois ça vaut le coup de prendre un an de plus. Ensuite le Portugal, l'Italie, l'Espagne et en tout dernier nous peut être ? Quoi qu'il en soit tout cela te donne raison une fois de plus et comme c'est bon d'entendre Tsipras, le Mélenchon grec. Une excellente fin d'année !

  13. educpop dit :

    Malgré tous ceux qui doutent, à l'interne et à l'externe du PG, la voix de Jean-Luc Mélenchon a montré la voie de la révolution depuis le début. Ce ne sont pas les autres avec leurs vertueuses protestations contre tel ou tel prétendu excès, ou leurs précautions de langage, qui ont exprimé clairement avec force et avec constance ce qu'était le scénario en cours. Cher Jean-Luc, maintenant que le script a été distribué aux acteurs, ne faut-il pas que le réalisateur commence à tourner des scènes ? Par exemple, aurait-on le temps et les moyens d'organiser une concertation avec nos voisins pris dans la même tourmente que nous, un encouragement au peuple Grec le 25 janvier, en tapant sur des casseroles ou en affichant de grandes banderoles partout : ALLEZ !

  14. Stubert Michèle dit :

    Il nous faut soutenir à fond le "Front de gauche" grec. Pourquoi pas un grande manif de soutien avant le 25 janvier en France ? Moscovisci va bien, lui, soutenir en Grèce la droite conservatrice au pouvoir ! Nous comptons sur Jean-Luc Mélenchon pour expliquer au peuple français ce qui se passe d'important pour nous chez eux.

  15. carlo dit :

    Je ne partage absolument pas l'optimisme général. Une fois au pouvoir et faute d'assumer un positionnement radical impliquant une sortie de l'euro, Syriza va rapidement se pasokiser, moyennant quelques concessions de l'UE, possibles pour un petit pays comme la Grèce mais non généralisables à l'ensemble des pays européens. Un positionnement sur l'Europe autrement plus radical que celui de Syriza peut seul empêcher que la chaîne ne finisse par craquer du mauvais côté.

  16. Daniel du 93 dit :

    Ne restons pas spectateurs de ce qui se passe en Grèce, soyons-en aussi les acteurs et les co-scénaristes du changement prévisible de majorité dans ce pays qui nous montre le chemin de la transformation sociale, politique et économique que nous même espérons pour notre pays. Profitons de la campagne électorale grecque pour expliquer à notre peuple ce que nous ferions, nous le FdG, dans une situation identique. C'est notre devoir d'internationalistes.

  17. gaby dit :

    On peut mesurer d'ores et déjà ce qui attend le peuple Grec. En face, ils ne vont pas rendre les armes sans se battre. Ils mesurent aussi le danger pour eux. Nous aiderons le peuple Grec en initiant et en organisant la même chose chez nous. Sans compter que nous nous aiderons nous même ! On en est encore à tenter d'admettre que les gestionnaires loyaux du capitalisme pourraient être un recours de gauche aux représentants directs du capitalisme, la droite et l'extrême droite. On n'efface pas des dizaines d'années de collaboration de classe sans que ceci se fasse dans la douleur et la lenteur. A l'exploitation brutale et directe, il y en a encore beaucoup qui pense qu'il vaut mieux une exploitation plus douce sans se rendre compte que le débat ne porte que sur l'exploitation. C'est dur, mais il ne faut surtout pas baisser la garde pour les Grecs, les Français, les Espagnols et les autres !

  18. Denis F dit :

    "Nul ne sert de courir, il faut partir à point…" nous dit la fable, a-t-elle raison ? Certainement !
    Je ne développerais pas toutes les bonnes raisons qui me font croire que cette fable est à la mesure des interrogations, des décisions actuelles, aussi pour ce faire en toute conscience, une bonne analyse de la situation politique est plus que nécessaire, en voici une qui je le concède est très longue, mais d'une parfaite clairvoyance, je vous en souhaite bonne lecture.
    J'en profite pour souhaiter à toutes et tous une bonne fin d'année, joyeuse et festive. Les peines et sacrifices nous attendent en 2015 dixit notre premier sinistre, alors, ce qui sera pris ne sera plus à prendre …

  19. jeannot dit :

    Ne soyons pas "pisse vinaigre". C'est une excellente nouvelle qui nous parvient de Grèce. En sachant que les vautours rodent. Résistance ! Heureuse année aux camarades de tous les pays.

  20. margpom dit :

    Une fin d'année qui sonne comme une note d'espoir pour le peuple Grec et pas seulement eux ! Espérons qu'en France nous soyons capables d'en faire tout autant durant cette nouvelle année qui se pointe. Je nous souhaite de tout cœur de réussir le changement salutaire de politique pour lequel nous nous sommes engagés. vive l'avenir de la 6ème !

  21. kleio dit :

    Bonne nouvelle. Mais je ne partage pas du tout l'enthousiasme ambiant. Primo, les élections ne sont pas gagnées. Et entre arriver en tête et construire une majorité, il y a un pas. Le scrutin proportionnel grec favorise les coalitions les plus bigarrées, à l'italienne. Quels partis veulent d'une sortie de l'euro ? Le Parti Communiste Grec, et... Aube Dorée. Syriza n'arrivera pas à construire de majorité sans députés du "marais", ex-Pasok, etc. Et donc pas de rupture, de simples négociations. Et si Tsipras veut aller au clash, il perdra sa majorité. Et les Grecs iront revoter en se disant que Syriza n'a rien changé, à part aggraver la situation. La seule bonne nouvelle, c'est que dans ce débat-là: "dehors" ou "dedans mais aux conditions des Grecs contre les marchés financiers", il se trouvera bien quelques courageux au FdG pour sauter enfin le grand pas et dire, en Européens responsables "sortons de l'euro, sortons de l'UE".

  22. guydufau dit :

    La campagne électorale grecque devra se dérouler avec la présence continue de représentants espagnols, français, portugais et français pour faire front contre la tortionnaire Troïka.

  23. Nicolas.T dit :

    Pourquoi de telles disparités de traitement entre Etats membres de l'Union européenne quant à l'octroi de prêts bancaires et en plus entre Etats d'une même zone économique, celle de la zone euro ? Luttons pour des prêts à taux zéro par la banque centrale européenne, qui doit être la banque au service de tous les Etats membres de l'UE et de leurs citoyens. L'UE est une grande puissance économique pouvant se passer des aides du FMI et autres circuits de prêts financiers par des créanciers rapaces dont leur seul but est de spolier les biens d'un pays et de sa population en difficulté économique que ces mêmes financiers cupides et véreux ont provoqué.

  24. Quintavalle dit :

    Fidel Castro était de droite avant que l'Histoire en fasse un héros progressiste. L'Histoire, c'est Le peuple. Alors pas étonnant que les populistes de tous bords soient happés par la nécessité d'un populisme progressiste. La Résistance s'est elle-même tissée de fibres contraires pour devenir le mouvement qui abolit l'insoutenable.

  25. sergio dit :

    Je suis moi aussi ravi d'une possibilité de victoire de Syriza en Grèce. Certes on peut appréhender tous les scénarios imaginables qui suivront sa prise de pouvoir. Certes on peut compter sur le bourrage de crâne déjà à l'œuvre des médias et institutions contre Syriza et la première expérience antilibérale en Europe depuis le carcan du TSCG. Ce ne sera peut-être pas magique comme l'évoque @kleio 71, mais qui sait si des élus d'autres formations de gauche et du PC grecs ne rejoindront pas le gouvernement de Tsipras sur des premières mesures de restauration du pays ?
    Meilleurs vœux à Jean-Luc, à M6r et à tous les militants du PG !

  26. turmel jm dit :

    Ne nous focalisons pas sur Le Pen et le FN. Qu'ils soutiennent ou pas on s'en fout. Ne gaspillons pas notre énergie viendra le temps des précisions et décisions sans faux fuyant, ils avancent masqués c'est vrai, mais nous il s'agit de continuer à exprimer ce que nous disons depuis longtemps, avec Jean-Luc Mélenchon qui ne cessait de dire à la radio et télévision que la chaîne de l'austérité allait craquer un jour quelque part en Europe. Les médiacrates auraient un peu d'honneur à remarquer que cette analyse politique prémonitoire n'était pas si loufoque que cela. Bien entendu dans l'hypothèse tout à fait plausible d'une victoire de Syriza.

  27. Sxilderik dit :

    Petite correction. Dans l'émission de France Culture citée par @Yann, commentaire 11, ce n'est pas Antoine Mercier qui dit qu'il faudrait un homme politique courageux etc., c'est l'invité, Heinz Wismann.

  28. Sophie Clerc dit :

    A propos de la théorie des jeux, et un peu de @Kleio 71, et de manière générale concernant la réussite de l'Humain d'abord, en Grèce, en France, en Europe, partout. Le "jeu" se compose, je me répète, d'un but, d'obstacles entre soi et le but, et de libertés pour atteindre le but. Pour réussi le jeu, il faut avoir le but bien en tête, positivement, avec enthousiasme, et ne pas affaiblir la partie en se vautrant dans les difficultés et idées sombres, qui se situent seulement au niveau des obstacles. Il faut être persuadé que le jeu va réussir, le sachant honnête, être déjà au but en pensées, sans "mais", ni "pourtant", ni réserves, ni propos négatifs, ni dégradation de l'enthousiasme d'autrui. Les difficultés se présenteront, on les surmontera, c'est absolument certain, il n'est pas utile de les tourner et de les retourner dans sa bouche comme des bonbons à la framboise. Si seul du noir vous vient à l'esprit, @Kleio, je vous le dis avec respect, laissez, vous freinez le char. Pour surmonter ce qui nous arrive dessus, il faut être forts et solidaires, extrêmement déterminés, chacun à son poste, des postes si divers. Calmes. Joyeux. Le but est à portée. A l'image...

  29. pat33460 dit :

    Le problème c'est que ce parti grec est un peu de gauche mais pas assez car quand vous allez à Londres pour rassurer les marchés alors ça me rappelle quelqu'un comme le bon Hollande qui a fait la même chose après son discours du Bourget où il avait dit que son adversaire c'était la finance. La seule solution pour nos amis Grecs c'est de sortir de l'euro et gérer leur propre monnaie.

  30. Tralala dit :

    Il est indispensable que Syriza l'emporte. D'abord, cela aura un effet d'entraînement pour Podemos, en Espagne, et peut-être plus tard en France, qui sait, pour le Parti de gauche. Dans le cas contraire, l'asservissement des peuples sera bel et bien gravé dans le marbre par la haute finance et les sociaux-traîtres du PS.
    L'économiste Yanis Varoufakis, conseiller d'Alexis Tsipras, propose une idée simple pour sortir de ce cercle vicieux d'austérité, de récession et de chômage : la mutualisation de la partie "Maastricht" des dettes publiques. Certes, Merkel et ses sbires ne l'entendent pas de cette oreille, puisque l'Allemagne veut dominer toute l'Europe comme au bon vieux temps.
    Pour comprendre la grande partie, non seulement européenne mais planétaire, qui se joue, je recommande la lecture du dernier livre de Varoufakis: "Le Minotaure planétaire: l'ogre américain, la désunion européenne et le chaos mondial."

  31. Jean-François91 dit :

    Merci de relayer cette belle information. Mais nous pouvons imaginer combien les sbires de la troïka vont une nouvelle fois matraquer la Grèce pendant cette brève campagne. Et ils vont leur dire que le reste de l'Europe ne veut pas, etc. Nous connaissons la chanson depuis 2005 si ce n'est depuis 1992.
    Alors est-il possible que du reste de l'Europe un vent contraire se lève, que nous, les autres peuples nous aidions Syriza à vaincre la peur insinuée par l'UE, en inondant nos camarades grecs de messages de sympathie où nous rappellerions, pour les Grecs influencés/indécis/effrayés, combien la vraie Europe, celle d'en bas, les soutient et attend leur geste pour s'engouffrer derrière eux. Bien sûr, nous pouvons le faire individuellement sur des sites ou des réseaux grecs, mais de grands mouvements, des pétitions massives auraient certainement plus d'allure et plus d'effet public au delà des convaincus. Qu'en pensez-vous ?

  32. Michel Matain dit :

    @ 54 tramontane
    Syriza est un parti bourré d'anciens PASOK

    Il n'est pas juste de dire que Syriza est bourré d'anciens Pasok. Syriza a été formé principalement autour de Synapismos qui est lui même l'héritier des communistes qui en 1968 pendant la dictature des colonels a fait scission du KKE parce qu'ils n'approuvaient pas l'intervention militaire soviétique en Tchécoslovaquie. D'autres groupes ont rejoint Syriza et principalement des groupes d'extrème gauche ou d'autres scissions du KKE. Par contre en 2010 a eu lieu une scission au sein de Syriza et les éléments les plus à droite ont quitté Syriza. Les racines de Syriza ne trouvent pas au Pasok mais du côté des eurocommunistes et de militants d'extrème gauche.

  33. Philippe Guillerme dit :

    "le quart du PIB du pays est perdu chaque année"
    Attention quand même 1/4 perdu chaque année depuis 2010 c'est un PIB à zéro en 2015. C'est pas plutôt 1/4 du PIB perdu depuis 2010 ?

  34. terminus dit :

    Je voudrais revenir sur le commentaire n° 59 de @rage au cœur. L’argumentaire développé par un intervenant sur France Inter (voir 59) m’a tout de suite fait penser à la définition que donne B. Friot de l’extrême droite. Pour lui, l’extrême droite ce n’est pas nécessairement le racisme. Ca va souvent ensemble mais on peut tout à fait être d’extrême droite sans être raciste. Etre d’extrême droite, c’est adopter systématiquement un discours qui oppose entre eux différentes catégories du prolétariat : ceux qui travaillent dans le privé contre les fonctionnaires, ceux qui ont un boulot contre les chômeurs, les immigrés contre les autochtones, etc… Le but de ce petit jeu étant évidemment de masquer le véritable antagonisme entre le capital et le prolétariat. Si on endosse cette définition, le type de France-Inter donne en plein dans le mille dans l’argument d’extrême droite. Dommage que Jean-Luc n’était pas là pour lui mettre le nez dans la litière. Quant à nous, ce sera aussi notre boulot de ne pas laisser passer ce genre de commentaire. La libération du peuple grec n’implique pas un appauvrissement pour les autres autres mais un formidable espoir.

  35. stéphane dit :

    Enfin, comme tu dis cher Jean-Luc. C'est la bonne nouvelle du moment. Merci pour ta clairvoyance et bonne année !

  36. Louis31 dit :

    D’abord bonjour les humains,
    Bien sûr, la joie m’a envahie quand je vous ai lu, Jean-Luc, Mais, si ils gagnent, ce que j’espère de tout cœur. Je sais, pour certains c’est un peu prématuré ce que je vais dire, mais si on n’est pas prévoyant... Donc, le FMI et la Troïka ne lâchera pas le morceau, ils vont bloquer les prêts, et sans prêt, ils vont vite se retrouver sans liquidité pour payer les fonctionnaires et les affaires courantes, ils vont les obliger à vivre en autarcie, en pratiquant un embargo caché, la seule solution qu’il leur restera c’est de créer une monnaie locale en gardant bien sûr, l’Euro, ce qui leur donneraient un double avantage, de pouvoir payer les fonctionnaires et régler les affaires courantes, et d’éviter l’évasion de la monnaie utilisée dans les supermarchés et autres. Je ne sais pas comment les aider, mais j’attends du PG ou de mon comité quelles actions de soutient pour le peuple grec ou Syriza l’on doit mener. La chaîne va craquer.
    Vive la VIè Vive la VIE

  37. viviane Palumbo dit :

    Lorsque j'ai vu, il y a déjà deux jours, les bourse de Paris, de Londres et de Berlin s'affoler, j'ai compris qu'on était sur le bon chemin et que nos amis Grecs avaient encore des leçons de démocratie et de république à nous donner ! Alors ne lâchons rien, comme tu as l'habitude de le crier Jean-Luc, que l'année qui vient nous fasse aussi briser nos chaines et qu'advienne la sixième !

  38. Que Syriza soit donnée vainqueur de la prochaine élection politique en Grèce est en soi une énorme victoire. Sans préjuger du résultat de ces futures élections, le constat est qu'en un temps historique très court une nouvelle force politique a patiemment construit son devenir sans jamais dévier de son objectif toujours clairement affiché et identifié, objectif que la partie la plus souffrante du peuple et donc la plus nombreuse a peu à peu fait sien. Comme se font siens les moyens proposés pour rompre durablement sinon définitivement avec la violence imposée par les talibans grecs et européens de la finance. La longue souffrance endurée ces dernières années par les Grecs aboutira-t-elle à une insurrection par les urnes ? Le chemin semble en être pris. Puisse ce chemin aider à sortir de l'impasse où se trouve la gauche radicale et au-delà les peuples européens.

  39. bernard hugo dit :

    Désolé de vous décevoir, mais que peuvent faire les dirigeants de Syriza une fois au pouvoir ? Ils vont être contraint de négocier avec la Troïka, si ce n'est déjà commencé. La Grèce ne pèse pas lourd. Les discours sur les estrades sont une chose. Par exemple JL Mélenchon ne dit pas la même chose dans les meeting et à la télévision. Comme Tsipras ne prendra pas le risque d'aller au cash en s'appuyant sur les forces populaires, il va faire comme tous les dirigeants de gauche qui sont allés au pouvoir, quelle que soit leur idéologie, il va se plier en échange de quelques mesures démagogiques habilement concédées par l'oligarchie européenne. J'espère me tromper mais les leçons de l'histoire ne sont guère édifiante surtout à gauche ! Souvenez-vous de la participation des ministres anarchistes au gouvernement républicain en 1936-38 ? Que reste-il du puissant mouvement anarcho-syndicaliste espagnol qui faisait trembler Staline et les démocratie ? Aujourd'hui, rien !

  40. rage au coeur dit :

    Merci @Terminus (commentaire 84) de bien préciser les choses. En effet, cet argument fallacieux fait du grabuge et il faut saisir toutes les occasions pour démonter cette opposition entre les "pauvres et les pôvres" !

  41. NEDELLEC dit :

    Bonsoir à tous,
    La libération de la finance et de ces morts vivants viendra t-elle de nos amis Grecs ? Je garde espoir, car comme on dit il fait vivre. Que cette nouvelle année, nous apporte la libération de l'enfer financière, des capitaux, des titres, des intérêts et autres maux, qui broient les êtres en vivants.
    Merci Mr Méléchon pour cette nouvelle.

  42. Sylvain dit :

    @bernard hugo 89
    Que Syriza négocie ne veut pas dire que Syriza va se compromettre. Je lis de-ci de-là que c'est une option à envisager et qu'il faut craindre le pire pour ce jeune mouvement d'être pris dans l'étau des compromis mais il faut aussi savoir faire confiance et je veux faire confiance à Syriza qui demande un moratoire au sujet de la dette afin que les Grecs puissent s'atteler à remettre leur pays en état de marche en payant la part de la dette qui est légitime et en ne payant pas l'autre part de cette dette qui a été créée de toute pièce. A nous par contre d'être vigilants à ce que les Moscovici et consorts ne racontent pas n'importe quoi dans notre pays d'ici le 25 janvier. Une chose est sûre, cette dette arrange certains et ce sont ceux-là qui vont s'agiter face caméra ou en coulisses ou même par l'entremise d'"experts" journalistes payés hors antennes. Soyons mobilisés en permance. A bas l'Europe de la finance, vive l'Europe sociale des peuples ! Tous Grecs et tous derrière Syriza !

  43. mazingue dit :

    Ok Syriza arrive au pouvoir. Que fait il ? Quelles sont les orientations politiques et économiques, prises par Syriza ? Bon politique, assemblées constituantes peut être, ensuite que faire des entreprises et ceux qui en sont à la tête ? Aura on le droit de faire des bénéfices et qui, comment, de quelles manières ? Quelle orientation générale et quel sera l'intérêt général ? J'ai quelques réponses, mais avant tout il faut être clair. C'est sur ces points qu'il faut travailler et c'est sur ceux-là que l'on nous attend. [...]
    Ceci pour répondre au "j'aime les entreprises", l'utilisation du mot j'aime les entreprises sans distinction. L'amalgame est le même que Mr Gattaz qui ne veut aucune distinction entre, nos TPE, PMI, et PME. Avec nos grandes entreprises, les groupes d'entreprises, et les entreprises étendues, cela est fait volontairement, et en fait l'une est à la merci de l'autre d'où la confusion. Il aurait fallu faire la distinction pour être vraiment socialiste.

  44. Noël dit :

    @mazingue
    "Ok Syriza arrive au pouvoir. Que fait il ? Quelles sont les orientations politiques et économiques, prises par Syriza..."

    Un début de réponse en suivant le lien. Au-delà, il est urgent d'organiser le soutien à Syriza pour contrer la pression du FMI, de la BCE et de Moscovici, sans attendre des initiatives au niveau national. Si chacun s'y met dans son coin...

  45. Alfred G. dit :

    Syrisa devenu la hantise du monde de la finance serait aux portes du pouvoir. Un autre parti inquiète lui aussi le monde de la finance, c'est Podemos. "Ces deux partis frères vont faire bouger l'Europe en 2015". Médiapart semble ignorer qu'un troisième parti frère se trouve en France emmené par Mélenchon, lequel a prédit depuis longtemps que la chaîne de l'austérité allait craquer en Europe. Qui a parlé de cordon sanitaire ?

  46. Pollux dit :

    La tenue d'élections législatives en Grèce à la fin du mois de janvier prochain est un événement majeur puisque Syriza est donné gagnant par les instituts de sondage (méfiance). Néanmoins, il est peu probable que le parti de Tsipras ait la majorité absolue. Et dans ce cas, il va falloir former une alliance avec d'autres partis, aux positions moins tranchées que Syriza. Quoi qu'il en soit, si la victoire est au rendez vous ce sera un premier coin enfoncé dans chape de plomb imposé par les conservateurs et les sociaux traitres au pouvoir en Europe.

  47. Naco dit :

    Puissiez vous avoir raison Jean-Luc. Quelques fois les miracles viennent tout simplement des gens, quand ils échappent aux machines et aux fatalités qui les broient. Je vous souhaite ainsi qu'à tout ceux qui restent attentifs sur ce blog, une joyeuse fête de fin d'année, un bon reste, comme on dit joyeusement dans le nord de la France, et une belle année prochaine.

  48. Pierre Pifpoche dit :

    Merci Jean-Luc ! Merci cher camarade Mélenchon !...
    Oui, ce sont de très bonnes nouvelles qui nous arrivent de Grèce, d'Espagne, pour aider au très dur combat que nous menons en France et en Europe et pour le faciliter. Crise humanitaire en Grèce montrant l'exemple à résorber. Camarades grecs, peuple de Grèce, je vais m'acheter le DVD du film historique "Zorba le Grec" et me le passer en boucle, avec la musique de danse de Mikis Théodorakis, pour fêter cette brèche, si brèche il y a.
    Et si les Grecs sont agressés, comptez sur nous pour les défendre !
    [...] Amitié et fraternité.

  49. Tholluche dit :

    Croisons les doigts pour la victoire de Syriza et espérons que cela produira un effet dominos en Europe. Il faut quand même envisager un sortie de l'Euro comme le préconisent de plus en plus d'économistes car s'attaquer à l'Euro c'est remettre en cause le traité de Lisbonne qui ne peut être reproduit dans une 6 ème république. L'euro n'est que le ciment de toutes les politique d'austérité.

  50. cogilles dit :

    Je lis les commentaires sur la victoire possible de Syriza en Grèce, et je suis étonné que personne ne parle des Grecs laissés pour compte de l'austérité capitaliste. Il est certain que s'ils se contentent de voter, de mettre au pouvoir Syriza avec ou sans majorité absolue, cela risque de tourner à la catastrophe. En effet les capitalistes mettront absolument tout en œuvre pour discréditer, étouffer, corrompre voir réprimer pour garder leurs pouvoir. Savez vous qu'une force d'intervention européenne de gendarmerie a été mise en place a l'initiative de plusieurs pays dont la France pour intervenir dans un pays tiers en cas de manifestations, dans un premier temps, en respectant la législation du pays et si celles-ci prennent pris le contrôle de la situation elles instaurerons une zone de non droits. Les Grecs comme les autres peuples, laissés pour compte, n'ont qu'une solution légitime pour renverser la situation, la prise en main de leur avenir certes par le vote de représentants politiques leurs étant acquis mais plus certainement par leur insurrection permanente (pacifique?) pour faire appliquer la politique anti austérité et anti capitaliste.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive