11sept 14

Rendez-vous à la Fête de l’Humanité

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J’ai bouclé mon post quand j’ai appris la composition de la nouvelle Commission européenne. Je commenterai ça sur mon blog europe. Mais je ne peux cacher mon écœurement. C’est un ramassis des premiers de la classe des coupeurs de budgets sociaux, d’austéritaires confits de libéralisme. Et quel dégout de voir cette liste où des socialistes réjouis sont mêlés à des énergumènes de la droite extrême comme le hongrois qui a été le ministre des lois contre la liberté de la presse dans son pays. Mais voici quelques éclairages sur mon présent politique, chemin faisant.

Ceux qui voudront m’entendre viendront à la Fête de l’humanité où je serai les trois jours comme d’habitude. Je m’exprimerai le samedi après-midi à quinze heures trente comme chaque année, sur le stand du PG.

Ce post est assez réservé à la tambouille de la politique. Je fais de mon mieux pour y faire voir un point de passage. Mais je voulais donner moi-même quelques précisions que j’ai vu demander à plusieurs reprises autour de moi. Beaucoup sont inquiets et déprimés car ils voient trop bien comment la situation d’ensemble tourne mal. Je ne dis pas que je démens leur mauvais pressentiment. Mais je les invite à plonger leur main dans le combat pour y répondre. Que faire d’autre ? Vous connaissez l’adage ? Pessimistes et optimistes sont les deux faces d’une même capitulation. L’optimiste pense que tout va s’arranger, le pessimiste dit que tout est foutu. Les deux s’en remettent au temps pour régler les problèmes. Les deux ne se reconnaissent aucun rôle dans la fabrication du futur.

Quelques mots du mouvement pour la sixième République…

Je veux y consacrer mes efforts. Je ne reviendrai ici pas sur les arguments de fond concernant la nécessité du changement des institutions. Ni sur le rôle particulier de la convocation d'une assemblée constituante pour la transformation du peuple en acteur politique. Je ne parle que de la méthode de travail. Il s’y niche en effet une difficulté que chacun peut voir facilement. Je prends l'initiative et je dispose, pour la conduire, de bien des moyens que me donnent ma propre audience et celle des camarades qui décideront de partager cette tâche avec moi. Pour autant, un tel mouvement ne peut trouver toute sa signification s'il est approprié par une personne ou par un groupe. Il ne faut pas que la façon d'avancer soit en contradiction avec l'objectif visé. Je veux dire par là qu'on ne peut vouloir imaginer une société de réelle coopération entre les individus qui la composent et utiliser une méthode qui en soit l'inverse à cause des difficultés de mise en œuvre. Ces difficultés ne sont pas nouvelles. Elles sont renforcée quand elles s’appliquent à un projet aussi totalement ouvert que l’est la préparation d’une nouvelle Constitution. Cependant, je crois que nous disposons dorénavant des moyens techniques de les surmonter. Ils commencent seulement leur apparition dans la sphère politique. Mais il est vrai que l'on n’a plus besoin des rigides structures verticales et de tout l'appareil d'organisation qui étaient nécessaire aux époques où les réseaux sociaux n'existaient pas ou bien étaient extrêmement limités.

Dorénavant, la possibilité existe de systèmes forts simples d’accès pour des connexions interactives très complexes. De plus, la participation de 27 millions de personnes en France au réseau Facebook a fourni des apprentissages d'un nouveau mode d'existence de l'espace public. Il faut d’ailleurs rappeler combien l’espace public traditionnel a été progressivement vidé de possibilités d’interventions politiques. Les digicodes, les interdictions de diffuser dans les centres commerciaux où se presse pourtant l'essentiel de la population dans ses moments de temps libres, la raréfaction des espaces d'affichage public, la parole politique réduite à un bruit de fond dans la turbulence médiatique, tout ceci a rendu l'espace concret en réalité très… virtuel. A l’inverse, beaucoup peuvent dire : mes voisins que je ne vois jamais, à qui je ne parle jamais, sont plus virtuels que mes « amis » sur Facebook qui entretiennent quotidiennement une relation avec moi. Bien sûr, ces formules caricaturent la situation mais elles permettent de rétablir l’équilibre face à un certain mépris que j'observe chez d'aucuns pour ce qu’ils nomment le « virtuel », suspect de n'avoir aucune réalité aussi longtemps que la présence physique n'est pas confirmée. À mes yeux, l’espace du réseau social n'est pas plus virtuel que l'espace physique n'est concret. Tous deux sont réels, a leur manière. Mais le plus fluide et interactif est celui du réseau social.

Je vais donc procéder par étapes dans la création du mouvement en sorte que chacune d’entre elle soit une transmission du pouvoir d'initiative au grand nombre qui décidera de s'impliquer dans ce réseau. La première étape sera la publication d'une page où venir signer une très brève déclaration qui constituera en réalité la porte d'entrée dans le réseau. Puis un appel de personnalités sera publié. La page ouvrira alors des possibilités d'intervention interactive et de prise de décision collective. À ce moment un comité d'initiatives pourra se constituer et c'est lui qui pilotera les étapes ultérieures. J'ai choisi cette méthode parce qu'elle me paraît être elle-même la plus en phase avec ce que nous voulons faire. J’en suis certain : ceux qui nous rejoindront amèneront les savoir-faire techniques qui permettront d'approfondir sans cesse les capacités de coopération entre les signataires. Le but du mouvement n’est pas de constituer un parti. Il est de provoquer dans la société un mouvement en faveur d'un but, et un seul : la convocation d'une assemblée constituante pour faire naître la sixième République. Faire naître ce mouvement, c'est donc l'alimenter et l’élargir à la fois par des initiatives d'autant plus fortes qu'elles seront originales, qu’elles seront voulues et pratiquées par le grand nombre, et par des contributions qui stimulent la réflexion. Je n'en dis pas plus pour aujourd'hui. Dans un premier temps j’ai besoin que ceux qui le veulent, parmi mes lecteurs, aident à diffuser l'existence de la page et partagent autant qu'ils le peuvent sur leurs propres réseaux l'accès à cette initiative. À mesure des étapes je donnerai ici des informations sur le déroulement de l'action.    

 

Avec le vote sur la confiance au gouvernement Valls, la semaine prochaine va tanguer  

Dans tous les cas ce sera un moment de clarification politique. On a appris que les députés du Front de Gauche ne voteront pas la confiance. C’est un bon point de départ. Il placent le Front de Gauche en position forte pour interpeller sur le sens du vote que vont faire les autres composantes de l’hémicycle. Que veulent les « frondeurs » ? Marquer des points pour négocier avec la direction du PS ? Préparer les primaires du PS ? Ou bien assumer leur opposition à la poursuite de la politique de Valls ? On comptera donc soigneusement combien de députés des bancs socialistes et écolos font un vote en conscience et cohérence. Ce sera le nombre des votes non. On comptera ensuite les votes « sans volonté exprimée », c’est-à-dire les abstentions, puisque s’abstenir c’est s’en remettre aux autres pour savoir si le gouvernement doit rester ou non. Et enfin, on notera avec soin les votes « pour » la confiance qui sont en fait la base réelle de Manuel Valls.  Il me semble qu’on peut voir tomber le gouvernement Valls.

Il n’est pas vrai que cela oblige à la dissolution. Cela n’oblige qu’à constituer un autre gouvernement qui viendrait de nouveau demander la confiance de l’Assemblée. Un gouvernement d’alliance à gauche ou avec le centre selon l’objectif du chef de l’État. Dissoudre, ce serait au contraire une manœuvre honteuse destinée à préparer la cohabitation dont rêve François Hollande pour se refaire une santé politique avant 2017. On dit que l’échec de Manuel Valls devant l’Assemblée obligerait le président désavoué à dissoudre. Voila qui serait bien neuf. Désavoué très cruellement, il l’a été déjà deux fois par les urnes qui l’ont mis en extrême minorité, et il n’en a tenu aucun compte. Pourquoi le ferait-il à propos d’une Assemblée où les députés élus par la gauche sont et restent majoritaires jusqu’à la fin de la mandature ? Lors du référendum de 2005, le vote « non » non plus n’a pas fait changer une chaise à la table du Conseil des ministres ! Pourtant, le désaveu était écrasant ! Je m’en tiens là. Mon but est de souligner qu’on ne saurait mettre en avant une évidence politique de la dissolution.

D’un point de vue démocratique, la dissolution serait encore plus condamnable. D’abord parce qu’elle ne voudrait rien dire d’autre qu’une punition pour le vote par lequel les députés veulent manifester leur fidélité à leurs propres engagements devant les électeurs. Ensuite parce qu’elle n’aurait pas d’autre signification qu’un coup de force de l’exécutif contre le législatif au motif qu’il lui aurait désobéi ! Etrange conception du rôle du Parlement ! Quant à la menace de dissolution pour faire tenir les rangs en file, savourons la perversité de ses instigateurs ! En fait, si le pouvoir réussit à faire peur aux députés de sa majorité, c’est seulement parce qu’ils savent qu’ils seraient lourdement battus. Et pourquoi le seraient-ils ? En raison de l’impopularité du chef de l’État et de son Premier ministre ! Donc Hollande n’a plus qu’une force : sa faiblesse ! A méditer. Et les députés qui voteraient contre seraient quand même battus ? Ils le pensent eux-mêmes. On voit que les escarmouches internes au système ne suffisent pas a redonner une légitimité populaire. Ce qui est une autre leçon à méditer d’égale importance…

Mais dans tous les cas, le gouvernement Valls ne peut pas avoir une majorité sérieuse c’est-à-dire conséquente ce jour-là. Tout ce qu’il peut faire, c’est passer entre les gouttes. Il peut espérer recevoir un modeste laisser-passer de résignation. Pas davantage. Les abstentions et les votes contre donneront à la majorité qui restera dans ce cas une forme que je dirai « résiduelle ». Pas du tout un point d’appui mais une béquille provisoire. Dans la discussion budgétaire ce serait pire, d’un vote a l’autre. Cette agonie d’un dispositif qui se vide de son sang et de son énergie à une vitesse finalement prodigieuse est le destin promis des prochains mois pour les pieds nickelés qui se sont mis dans cette situation d’échec total. Je vois bien que Hollande et Valls s’accommoderont de cette majorité misérable. Alors même que la procédure du vote de confiance existe pour faire une démonstration de force parlementaire, c’est-à-dire de légitimité !

Le vote de confiance est aussi une étape de vérité pour nous. Personne ne conteste dans nos rangs l’intérêt ou l’utilité de chercher à raccourcir le temps des souffrances populaires actuelles en trouvant si cela se peut une coalition des députés de la majorité élue en 2012. La différence est qu’après des mois de travail dans ce sens, je peux faire un bilan très circonstancié. Les « frondeurs » sont très divers. Mais ils ont en commun le cordon sanitaire qu’ils posent autour de nous, le Parti de Gauche, et de moi personnellement. Ce n’est pas une question de personne, compte tenu de ceux qui veulent entretenir avec moi de bonnes relations. C’est bien de la politique. Nous réclamons une rupture claire et nette avec la politique d’austérité. Aucune entente ou rapprochement ne peut se faire sans que ce préalable soit accepté. C’est le caractère tranché de cette approche dont dépend la confiance populaire qui semble faire problème. Ce point ne nous a pas échappé. De même que le fait que la méthode de la direction du PS, consistant à trouver et ouvrir une faille dans le Front de Gauche, soit reprise à la lettre par certains secteurs « frondeurs » nous interpelle. On les voit essayer eux aussi d’opposer le « gentil » PCF au « méchant » PG. Ce qui est une signature politique tout a fait évidente pour nous. Tout cela n’a ni importance ni portée. Voyez comment a la Rochelle la même salle applaudit notre camarade Pierre Laurent venu leur dire leur quatre vérités et ovationne Manuel Valls qui se réclame de tout ce que le précédent a pu dire. Ils sont paumés, perdus et totalement déseduqués, applaudissant au hasard d’humeurs et d’affections successives mais dans aucune rigueur de raisonnement politique. Comment pourrait-il en être autrement ? Ils ont perdu le goût d’en faire, trompés qu’ils sont sans cesse par des chefs qui leur mentent sans vergogne, en toutes circonstances et sur tous les sujets. Du coup, ces frondeurs ne vaudront jamais davantage que ce qu’ils sont prêts à faire. Rien s’ils ne font rien. Un peu, beaucoup, passionnément selon le degré de courage qu’ils assumeront. Nous sommes prêts à être agréablement surpris. Mais ce serait une naïveté puérile de compter sur des gens qui ne font rien pour faire soi-même quelque chose.

 

J’ai participé à la journée nationale du Front de Gauche le 6 septembre

J’y suis intervenu dès le matin. J’y ai passé la journée, quittant la salle le dernier ou presque. D’aucuns en furent surpris. Il est vrai qu’une intense préparation d’artillerie médiatique avait été organisée pour annoncer la fin du Front et ma responsabilité personnelle dans cet évènement. Il n’en fut rien. Une nouvelle intense batterie médiatique tira ses salves contre la mauvaise qualité des décisions prises en laissant entendre que nous aurions une responsabilité. C’est pourtant le coordonnateur politique du PG qui les présentait, Eric Coquerel. Il est vrai que la presse à ce moment-là était en dehors de la salle. Et ainsi de suite. Rien de nouveau sous le soleil. Mes amis du PG ont présenté une  proposition : les adhésions directes au Front de Gauche. Comme mise à distance on fait mieux. De mon côté, j’ai proposé le mouvement pour la sixième République. Nous avons ainsi prouvé que dans notre esprit, les deux ne s’opposaient pas. J’ajoute que si nous avons posé la question de l’indépendance a l’égard du PS dans les élections, nous avons aussi pris acte de ne pas avoir d’engagement ni de réponse avant la conférence nationale du PCF de novembre prochain. C’est pourtant la question clef dont dépend la survie du Front de Gauche. Sans faire de remarques ni manifester d’impatience sur le sujet, les animateurs du PG qui étaient là et ceux « d’Ensemble » ont montré une ferme bonne volonté unitaire. Clémentine Autain a même proposé des assises du Front de Gauche. Il n’y a pas eu d’autres propositions. Ni de réponse formelle à celles qui ont été faites. Ça viendra surement.

Ça me rappelle le fameux tir de barrage contre la tactique « front contre front » que j’avais appliquée à Hénin-Beaumont faute d’UMP à combattre puisque celui-ci avait disparu du paysage. Je gagnais mille voix en quinze jours par rapport à mon propre score à la présidentielle. Mais cela fut réputé mauvaise méthode. Plusieurs savants cosinus ressortirent les grimoires sacrés pour montrer mon erreur. Ils oublièrent de proposer autre chose et son mode d’emploi. Ensuite, plus personne n’en parla. Tout l’acquis d’identification et de sympathie acquis dans cette bataille fut perdu. On ne fit plus rien du tout. On s’était contenté de se démolir soi-même dans la grande tradition des petites chapelles. A présent, il va de soi que la sixième République « ne peut pas être l’unique campagne » comme c’est devenu un des refrains que j’entends dans nos cénacles. J’en suis bien d’accord. Mais je ne sais pas quelle autre campagne est proposée pour unifier et fédérer comme je crois qu’il faut le faire. Bavarder aimablement avec des frondeurs ne peut en tenir lieu. Pas davantage qu’entre nous.

Je ne crois pas que le « rassemblement sans condition » suggéré à la tribune soit non plus une idée fédératrice. Le PS est un repoussoir absolu. Je ne m’en plains pas. Pas questions de laisser croire d’une quelconque façon qu’il s’agit d’aller solliciter d’improbables rassemblements avec la chose solférinienne qui condamne à la mort lente toute la gauche. Ses marges « frondeuses » sont pour une part des révoltés de fraîche date. Pour le reste et pour certains, ils étaient avant cela très engagés dans la politique d’austérité, l’ANI et autres trouvailles social-libérales du quinquennat. Les anciens ministres ont à leur actif des moments d’enthousiasme pour le précédent budget dont le journal officiel garde un trace trop fraîche pour être publiée sans précaution. Je m’évite les citations et les rappels pour ne pas gâcher l’ambiance, ni navrer les illusions rassurantes. Mais mon analyse du peuple contemporain, de la place des constituantes dans le processus révolutionnaires de notre temps et des conséquences de la pulvérisation des statuts sociaux me semblent mériter mieux que les traditionnelles récitations de catéchisme à propos de « l’importance du social » pour captiver l’intérêt populaire, et autres resucées du trade-unionisme du 19ème siècle ! Tout de même, quel mépris pour l’intelligence populaire ! Curieux alter mondialistes, pour ne rien dire d’autres, que ceux qui ne croient déjà pas à la capacité des gens qui ont été à l’école de comprendre que la règle du jeu détermine le jeu auquel on participe ! Curieux militants que ceux qui veulent alerter et faire admettre un plan mondial contre les conséquences du changement climatique mais pensent qu’un changement constitutionnel est trop « abstrait » à expliquer…

Samedi à 15 heures 30 dans le stand du PG à la Fête de l’Huma, comme chaque année je ferai un discours comme l’ont décidé mes amis qui dirigent le PG. Il portera sur ce sujet. On ne doit jamais faire la politique de ses moyens mais celle de ses ambitions. Peu me chaut que nous soyons tenus à distance par les importants, certains de leurs médias et leurs réseaux de copinage. Qu’attendrions nous d’eux, sinon ? Qui a envie de figurer derrière le corbillard du futur que conduit François Hollande ? Ne compte que la capacité à entrainer. Et elle ne peut se faire que sur des objectifs politiques de haut niveau. Les gens ne sont pas médiocres. Ils sont disponibles pour les grands combats. Ils ont appris à se méfier des luttes d’apparences.  

 

L’extrême droite peut dire merci à bien des médias

Un sondage bidon qui lui était ultra favorable pour le deuxième tour de 2017 est paru. Le PS s’est fâché et il a réveillé l’inepte et grotesque commission chargée de les surveiller. Après bien des auditions, elle a même condamné les auteurs du sondage. Il n’en a pourtant pas moins été commenté pendant des heures et même des jours par le système médiatique. Les brillants professionnels ne s’étaient même pas donné la peine de vérifier si ce sondage était réel ! La commission prétend qu’il n’y a pas de preuve de son existence ! Le gag. Cela n’empêche aucun de ces grands esprits de dormir. « Le Monde » a repris sa série d’interviews permanentes et photos aguichantes de madame Le Pen. Bref, il restera de la période que nous vivons un fait avéré. L’une des contributions les plus directes et les plus méthodiques à la montée de l’extrême droite en France sera venue d’une partie notoire du système médiatique. Deux raisons y ont conduit : le besoin de vendre du papier, et le code génétique politique des gardiens de moutons.

Pour servir la première raison il faut voir la situation comme elle est du point de vue médiatique. Les journalistes du premier cercle des déjeuners en ville ont beaucoup de mal à renouveler l’intérêt pour la vie institutionnelle. Que faire vivre comme débat dans un monde surplombé par une uniformité voulue et martelée : une seule politique est possible ! Quelle place occuper quand des livres vengeurs captent toute l’attention et l’intérêt ? Où poser l’appât du sensationnel dans une vie politique aussi terne ? Le grand frisson venant de chez la bête immonde est tellement excitant ! Et surtout sans danger, pour beaucoup. Cet état d’esprit intervient dans un contexte qui l’aggrave considérablement. Sans même qu’ils en soient sans doute conscients, ces gens organisent un déversement permanent des ingrédients traditionnels qui font le terreau de l’extrême droite depuis la naissance de la démocratie. D’abord l’agitation sans fin du thème de la décadence du pays : c’est le rôle des déclinistes. Tout va mal ! Des dizaines d’articles centrés sur la même variété de titres « la France à la traine… », « La France lanterne rouge… », « La France a beau faire cocorico, mais… ». Ensuite, la décadence des mœurs. Ce sont alors les innombrables articles mettant en scène des faits scabreux, des meurtres abominables, des faits divers anxiogènes et ainsi de suite. Enfin, la décadence politique : une stigmatisation permanente et harassante de tous ceux qui font de la politique. Vient ensuite la fabrication d’une culture du dégoût pour la politique. Sous prétexte d’indépendance, de « refus de servir la soupe », prévaut une manière de faire injurieuse qui ne tient aucun compte ni des idées ni du programme mais seulement des aspects personnels de la lutte, du jeu des ambitions réelles ou supposées, des personnes. En fait, c’est là un pur reflet de l’ambiance pourrie de maintes rédactions où les luttes pour le pouvoir ne sont jamais sanctionnées par des votes ou par le talent mais par des intrigues de palais. Le besoin de salir est permanent. Il est considéré comme un devoir. Il s’exprime par les soi-disant « questions décalées » auxquelles s’ajoutent dorénavant les « photos décalées » qui sont autant d’offenses contre l’esprit et la dignité personnelle avant même d’être l’expression d’une arrogante stupidité gratuite. Ce qui en reste est toujours une image pitoyable et guignolesque. En ce qui concerne les questions, c’est parait-il un devoir « d’impertinence », quant aux photos ce serait de l’art… Fermez le ban. D’une façon générale il s’agit d’enseigner jour après jour, article après article, ligne après ligne que la politique est une apparence, un rideau d’ombres servant à habiller des passions personnelles viles et basses. Je sais combien ce n’est que rarement intentionnel.

La plupart de ceux qui font cette sale besogne sont très ignorants des doctrines et programmes, de l’histoire politique. Leur culture générale reste aussi extrêmement superficielle. En fait, s’ils agissent comme ça et ne s’intéressent qu’à ça c’est parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Parfois, bien sûr, c’est vraiment intentionnel. Ainsi quand « Libération » prétend mettre en scène le débat du PS comme un retour du débat entre gauche révolutionnaire et gauche réformiste pour distinguer Manuel Valls de Christian Paul… Mais au total, cet environnement médiatique aigre et persifleur est le terreau actif, servi gratuitement et sans limite comme contribution à la bataille culturelle de l’extrême droite. Face à nous, c’est évidemment un réflexe de caste. Plus aucune obligation déontologique ou professionnelle ne tient. J’ai déjà expliqué ici comment le même phénomène de haine aveuglée prévaut sous toutes les latitudes avec les mêmes leitmotivs, bestialisant pour les hommes et davantage encore contre les femmes leader de l’autre gauche.

Chez nous cet été on aura vu l’incroyable. J’ai été mis a la retraite d’office par des gens qui n’avaient ni lu ni cherché à lire ou à entendre l’interview de moi qu’ils commentaient. Ça ne s’est pas arrangé depuis. La rentrée dans « Libération » et « le Monde » reprend l’interminable guerre que ces deux quotidiens mènent contre nous. Je me suis amusé de lire le malheureux futur livreur de pizza de « Libération » écrire qu’à force de « taper comme un sourd sur Hollande » je ne serai « plus écouté de personne ». C’est clair que ceux qui ont porté sur leur dos Hollande comme l’a fait ce papier d’emballage vont tellement bien ! Quand à moi, stable à dix pour cent dans les sondages, je viens de participer au record d’audience depuis 2012 de l’émission « C/Politique ». Je m’amuserai de cette rage impuissante contre moi, si ce n’était un signal si profond de la nécrose mentale de ce milieu qui est en train de se décomposer au profit du pire. Car franchement, quand on se dit « journal de toutes les gauches » comme « Libération » le fait à chaque crise pour retenir les lecteurs écœurés, n’y-a-t-il rien de mieux à faire avec moi, même si on ne m’aime pas, que ce pilonnage sans fin par le texte, l’image et le titre ? 

Et comment ne pas voir le contexte dans lequel cette débandade s’inscrit ? Ainsi quand « Le Monde » met en danger la vie des otages de Syrie au nom de je ne sais quel devoir d’information. De quelle utilité ou urgence est pour chacun d’entre nous l’information donnée à propos de ce criminel ? De quel intérêt est celle donnée par « Libération » à propos d’un projet d’attaque du 14 juillet par le même ? Surtout sans que soit précisé s’il s’agit d’une vantardise ou d’un projet précis. Passé le moment de stupeur devant ces deux actes irresponsables de deux quotidiens appréciés par les importants, je me suis dit qu’on ne pouvait imputer la seule stupidité ou goût pour le scoop à n’importe quel prix sur n’importe quel sujet. Les deux journaux servent une thèse qui est au cœur des délires actuels dans certains milieux. La France serait remplie de dangereux islamistes tortionnaires prêts à des massacres de masse. Une manière insidieuse permanente de stigmatiser certaines populations, d’accréditer les fantasmes des autres et de les justifier. Au total, une bonne façon de plus faite à l’extrême droite.


193 commentaires à “Rendez-vous à la Fête de l’Humanité”
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  1. Nicks dit :

    Nous n'avons plus le temps de réfléchir pour savoir si le rassemblement autour de la constituante va marcher. Il faut oeuvrer pour le faire et ne pas avoir de regrets. Le PS est mort, les autres partis sont agonisants. Ne reste que la camp de la haine d'un côté, celui de l'espoir de l'autre. A nous de nourrir ce dernier pour qu'il aspire les égarés du premier. Rester dans les pratiques politiques anciennes, c'est l'assurance d'ouvrir un boulevard pour le FN.

  2. Maxime Vivas dit :

    "Voyez comment a la Rochelle la même salle applaudit notre camarade Pierre Laurent venu leur dire leur quatre vérités et ovationne Manuel Valls qui se réclame de tout ce que le précédent a pu dire. Ils sont paumés, perdus et totalement déseduqués, applaudissant au hasard d’humeurs et d’affections successives mais dans aucune rigueur de raisonnement politique. Comment pourrait-il en être autrement ? Ils ont perdu le goût d’en faire, trompés qu’ils sont sans cesse par des chefs."

    Tout cela est vrai, comme est vrai que les éléphants solfériniens avaient fait venir des troupes du fief de Valls (Essonne) pour occuper les premiers rangs pendant son discours et pour applaudir. Mieux, à un moment il demande aux "socialistes" de se lever et ces figurants se lèvent, masquant tout le reste de la salle qui reste assise et/ou qui le conspue. Entourloupe un jour, entourloupe toujours, enfumage à tous les étages.
    Ce W-E, je dédicacerai mes livres au village du livre de la fête de l'Huma, mais je passerai faire "un abrazo fraternal" à Jean-Luc.

  3. haussort dit :

    A mon humble avis le PS est en train de crever de son manque de clarté et il me semble que la genèse du problème remonte au division sur le traité de 2005 car il est le point central de tout nos maux. Je ne comprends pas pourquoi aucune initiative à gauche pour expliquer que cette Europe est insupportable et que l'on cherche à mobiliser sur éventuelle VI République, sans être devin ni vouloir être Cassandre moi je vois un boulevard pour l'extrême droite. Qui aura le courage de lancer le débat à gauche. Silencieux les communistes car occupés à leur petite popote électorale pour ici un sénateur, la une mairie. Inexistant le PG sur le thème une autre Europe, et quid du thème de la souveraineté ? C'est vrai il faut changer notre constitution mais après les on fait quoi des directives européennes on améliore la démocratie à l'intérieur pour mieux appliquer les ordres venus de l'extérieur ? Je suis perplexe franchement vouloir mobiliser sur le thème la traversée du désert risque d’être longue. C'est l'avis d'un électeur du Nord-Pas de Calais.

  4. Bonjour,
    Le Mouvement pour la 6ème République, oui. Mais engraisser Zuckerberg, pour moi, il n'en est pas question. Et je ne ferai rien qui pourra y contribuer.
    "L’extrême droite peut dire merci à bien des médias" et à Facebook, pour qui les idées racistes, xénophobes ou négationnistes ne vont pas à "l'encontre de son éthique".
    Rien de surprenant, mais çà va à l'encontre de la mienne et je n'apporterai pas ma caution.

  5. Sandrine dit :

    Tu as tout dis Jean-Luc, les médias favorisent le FN, ça ravit le PS. Oui tu as raison d'aller à la fête de l'Huma malgré l'hostilité des PCF envers le PG. La fête de l'huma ne leur appartient pas ! Ils font des luttes "d'apparence" pour faire genre. Mais une question me vient, comment continuer ainsi avec un PCF hostile à nous et tributaire du PS. Une décision s'impose dans l'urgence si l'on veut continuer sainement. Quant aux pseudos frondeurs PS, ils ne servent à rien sinon à semer le trouble dans la tête des plus naïfs.
    A bientôt

  6. Pierre Magne dit :

    Nous sommes dans le camp de l'espoir ! A samedi ou dimanche !

  7. beaujean dit :

    la règle du jeu détermine le jeu auquel on participe !

    Si l'on pense au chef d'oeuvre de Renoir, la phrase a de l'avenir et percutera en effet le neurone citoyen. Si l'on pense à la chose de l'inénarrable BHL, dénommée voici deux ans "AFP des Droits de l'Homme" par l'un des "gardiens de moutons", le très non-pertinent Demorand (vu son succès éditorial et néanmoins alter-financier), on craindra pour la formule.
    Vive la 6ème ! Cela sonne aussi fort que le vieux Vive la Sociale, parce que cela porte le message bien haut, loin au-dessus des dénonciations nauséabondes du politique, rabaissé au même niveau que la généralisation du fait divers dont parle Jean-Luc. Comprendre et discuter de La règle du Jeu nous permet de sortir de l'émotionnel réflexe qui agit si efficacement comme moyen de dés-éducation populaire et pousse au dégoût du système en enveloppant le citoyen dans le brouillard irrationnel du brun-Marine. Ne pas mordre les chaînes mais ceux qui les forgent. Cela redonne un peu de courage.

  8. castaf dit :

    Bonjour,
    L'idée du mouvement pour la 6ème République est parfaite, convaincu que ce n'est que par le peuple que le changement naîtra. Ceci dit je suis dubitatif quant aux futures moyens qui seront utilisés, en particulier l'utilisation du réseau Facebook. Je suis d'accord avec le 3ème commentaire de Lionel Parisot. Choix difficile car c'est le réseau social qui a le plus d'utilisateurs, et pour qu'un mouvement naisse il faut bien une certaine audience...

  9. vfhj dit :

    Comme d'autres, je suis opposé à l'hébergement chez Facebook du mouvement 6ème.

  10. ouionpeut dit :

    Je n'irai pas sur Facebook et nombre de mes connaissances du milieu enseignant non plus. Dommage !

  11. marianne31 dit :

    Les pinailleurs sont la pour tenter de démolir (une fois encore) ce magnifique projet de VIème république. Il va falloir être beaucoup plus intelligents qu'eux et foncer droit devant.

  12. Philippe40 dit :

    A Sandrine post4
    Je suis au PCF et je découvre qu'il y a hostilité du PCF envers le PG pour être à la fête de l'Huma ! Si vous trouvez un écrit venant de la direction du PCF qui le dit, envoyez le moi. Moi je ne suis pas pour une alliance aveugle avec le PS mais je reste attentif à ce qui se fait du côté des frondeurs PS et comment il vont gérer leur vote le 16 septembre. On ne peut pas leur dire de ne pas voter la confiance à Valls 2 (exit Jean-Luc Mélenchon) et dire qu'ils ne servent à rien surtout si ils ont pu faire battre la politique du 1er ministre. D'ailleurs Jean-Luc Mélenchon a bien dit dimanche, si il y a un autre gouvernement, une autre politique de gauche, le Front de gauche pourrait y travailler. Je le soutiens si ses conditions sont réunies. Donc c'est bien avec une partie du PS qu'il faudra faire, sinon, on fait comme le NPA, on proteste et on laisse faire le système.

  13. Francis dit :

    @ Lionel 3
    Utiliser les moyens capitalistes existants pour lutter contre ce système n'est en rien une perversion de nos objectifs, c'est au contraire faire preuve d'une véritable aptitude à utiliser les contradictions du système. Pourquoi se priver des possibilités immenses offertes par les réseaux sociaux pour créer un mouvement citoyen dont l'objectif est de rendre le pouvoir au peuple. Méfions nous du purisme paralysant. Je trouve au contraire que c'est une idée bien ancrée dans le réel de son époque.

  14. Ringott dit :

    Une 6eme république, de la part de tous politiques de quelque bords que ce soit avec une éthique politique plus forte que le profit financier ayant refuse de signer les accords de 2005, suite au refus des Français après referendum, a cette mascarade, je m'explique un monde ou l’éthique prendrait le dessus sur la finance qui gouverne qu'en nous proposant un suicide collectif face a une économie moribonde et de ce fait un fléau pour l’humanité.

  15. antonio G dit :

    @Sandrine
    "La fête de l'Huma ne leur appartient pas" (aux PCF).

    Cette fête serait-elle donc un phénomène spontané, organisé par on ne sait qui ? Je vous conseille vivement de vous documenter sur cette question. La fête de l'Huma ne peut exister depuis des décennies (elle est née avant la Seconde guerre mondiale) que parce qu'elle préparée, organisée, tenue et animée par des milliers de militants bénévoles du PCF. Pour autant, cette fête est, de la volonté même de ses organisateurs, le rendez-vous de toutes les forces progressistes de notre pays et du monde. Et si vous y allez,vous y rencontrerez des PCF qui luttent pour changer le monde.

  16. cogilles dit :

    Bonjour
    A la fête de l'huma nous n'y serons pas budget oblige, la riposte elle doit se faire pour moi avec les technologies modernes mais aussi avec les bonnes vieilles méthodes (tracs porte a porte etc.) Or dans ma localité il y a longtemps que cela n'existe plus hormis au moment d'élections, une partie PCF local partie prenante FdG l'autre non. Et ce sont ces derniers qui apparemment sont majoritaire. Et puis la stratégie de l'appel du pied des Frondeurs PS et des Verts, c'est de la perte de temps pour moi, car le 16 septembre décision révolutionnaire de ces Frondeurs : l'abstention. Le système de vote et d'élection actuel à tous les niveaux et un système de délégation de pouvoir. Nous élisons et les représentants élus gèrent pour nous sans que nous puissions vraiment agir sur leur orientation et le respect de leurs paroles, alors oui il faut une nouvelle constitution avec referendum révocatoire, limitation des mandats dans le temps et nombre (1) et limitation des réélections pour que les citoyens aient un réel pouvoir. Pour cela il va falloir en convaincre un maximum de citoyens, et c'est pas uniquement par le haut que cela se fera. Simple réflexion.

  17. Voici le temps de la pratique. C'est vivifiant. Force est de constater que Facebook concerte une écrasante majorité d'internautes. Dans ces conditions, il faut bien s'y résoudre. Parallèlement, il nous alimenter tous les autres canaux, y compris les blogs.
    J'espère qu'il y aura beaucoup de monde au stand du PG de la fête de l'Huma.

  18. Courrierlecteur dit :

    "[...]je me suis dit qu’on ne pouvait imputer la seule stupidité ou goût pour le scoop à n’importe quel prix sur n’importe quel sujet."

    Sur un tout autre sujet, les pleurnicheries de FH, je me fais exactement la même remarque, mais il m'est absolument impossible d'y apporter une réponse. Inconscience ou stupidité, que penser de cette bourde énorme, pas banale selon moi, exposée en couverture du Nouvel Obs(curantiste) et reprise par les médias: "Moi[...] méprisant..."? Et c'est Lui qui la dit, c'est Lui qui l'emploie, cette formule féroce, inconsciente ou stupide, qui pastiche le "moi Président..." jusqu'au ridicule. Comme si le mensonge était désormais impossible à contenir. En voulant démentir, voilà qu'il s'embourbe encore davantage et tous les médias relayent ce cafouillage consternant de stupidité. Combien de députés vont-ils encore accorder leur confiance à cela ?

  19. Guy-Yves Ganier d'Emilion dit :

    Sur la "porte d'entrée", je comprends évidemment la nécessité de toucher beaucoup de gens pas forcément motivés, mais j'espère sincèrement que cette page sera accessible sur plusieurs supports (site, blog), et pas seulement sur Facebook, où comme beaucoup d'autres, je n'irai pas.

  20. Josephine March dit :

    Bonjour, Je peux comprendre le choix de Facebook dans l'optique de fédérer un maximum de personnes et de les inciter à œuvrer ensemble pour la 6e. J'espère, et imagine, qu'il y aura d'autres outils afin que ceux qui n'ont pas fait le choix de Facebook, mais sont lecteurs assidus de ce blog depuis fort longtemps, ne se sentent pas exclus de ce projet tellement porteur d'espoirs. Je n'ai jamais en ce qui me concerne saisi l'intérêt d'avoir une page Facebook, n'ayant aucun goût à l'exposition de ma vie privée, ne me trouvant pas assez intéressante pour exposer des idées et préférant un entourage de chair et de voix, et jugeant que Big Brother a suffisamment de façons de me tracer.

  21. Didier dit :

    Faisons court. Hollande est le contraire d'un imbécile faible et irrésolu. C'est une taupe installée à son poste depuis des décennies, comme 2ème fer au feu. Sa mission ? Tout casser, idée de nation comprise, pour livrer le pays et ses joyaux aux pillards néo-libéraux. La méthode ? On a vu jusqu'ici mais cela peut être pire à l'instar de certains pays du cône sud utilisant des méthodes fascistes pour imposer la potion néo-libérale refusée par le peuple dans les années 80. Alors Le Pen 1er ministre après une dissolution... rien d'impossible. La récompense ? Un après carrière à la Schroeder, aujourd'hui milliardaire.
    La direction du PC est indigne ? Certes ! Mais faites confiance au militants, un congrès viendra et le nettoyage avec (je suis de cette chapelle). Enfin, Jean-Luc Mélenchon a raison, il faut laisser du temps au temps et le règlement des problèmes du FdG prendra quelques mois. Soyons patients, le FdG réduit au seul PG n'y gagnerait rien. Par ailleurs qui aurait mieux fait que Jean-Luc Mélenchon depuis 2005 ? Alors faisons-lui confiance pour la stratégie puisqu'il a largement fait ses preuves et que tout lui donne raison aujourd'hui. Quant à Facebook, c'est un outil, rien...

  22. Canagueral dit :

    Merci Jean Luc pour ce billet. J'attends avec impatience d'ouvrir la première porte du futur de la Constituante. Que les frondeurs se réveillent enfin au lieu de se laisser endormir par des berceuses vallsées. Bonne fête de l'Huma.

  23. Véronique dit :

    Les réseaux sociaux, c'est bien, mais le fait "d'ouvrir une page où venir signer une très brève déclaration qui constituera en réalité la porte d'entrée dans le réseau" sera-t-il suffisant ? On sait comment le FN reprend vos idées, la dernière en date a été le livre de Hollande et son passage sur la démission.

  24. magda corelli dit :

    Je dis tout comme Guy-Yves plus haut. Déjà que de me servir du moteur Google, d'acheter un bouquin sur Amazon etc., ça me donne mal au ventre...

  25. jean ai marre dit :

    "...n’y-a-t-il rien de mieux à faire avec moi, même si on ne m’aime pas, que ce pilonnage sans fin par le texte, l’image et le titre ?"

    Il est bien la le problème. Aimer ou pas aimer ? Non, il faut rejeter ce verbe car il n'est pas question d'amour. Il est question de respect. Conjuguer toutes les critiques, avec respecter, car avec ce verbe tout change et le sens critique prend une autre dimension. Et au travers de nos leaders, ce sont tous les militants, tous les citoyens qui défendent les mêmes idées, qui sont honorés.

  26. Zaccio dit :

    Pour certains, il serait peut-être utile de relire le billet : "De plus, la participation de 27 millions de personnes en France au réseau Facebook a fourni des apprentissages d'un nouveau mode d'existence de l'espace public." C'est un constat d'un grand nombre d'utilisateurs Facebook en France. En aucun cas il n'est écrit que la plateforme pour la sixième république se fera sur ce réseau social. D'autre part : "La première étape sera la publication d'une page où venir signer une très brève déclaration qui constituera en réalité la porte d'entrée dans le réseau." Qui dit que ce ne sera pas, au contraire d'un réseau social déjà existant, quelque chose de complètement nouveau ? Attendre la concrétisation de la page en question avant de se prononcer.

  27. _resistant_ dit :

    Concernant l'utilisation du réseau Facebook il faut le considérer pour ce qu'il est à la base : un outil de communication. Un moyen parmi d'autres dont nous devons nous emparer et nous servir pour diffuser, partager, échanger sur ce grand projet. Bien-sûr il faut penser à ceux qui ne l'utilisent pas et fournir d'autres moyens d'échanger. Sur internet, la création de forums de discussion ((ou l'utilisation de forums existants) peut être aussi une bonne chose. Les blogs également. Quoiqu'il en soit, la 6ème est un beau et grand projet collectif dont nous devons nous emparer. Pour une fois qu'on nous demande notre avis et nos idées ! Le gouvernement Valls annonce une fois de plus des mesures d'austérité qui ne sont que destructions de tous les progrès sociaux pour lesquels les hommes de ce pays se sont battus au fil des années, juste pour vivre un peu plus sereinement. Ils nous entraînent vers une catastrophe pourtant annoncée. Ils ne savent faire que ça, détruire et puis si, engraisser au passage ceux qui ont déjà tout ! Alors montrons-leur ce que c'est de construire pour un avenir moins sombre, pour un pays solidaire, plus juste, plus humain et écologiquement...

  28. Antraigues dit :

    Excellent billet, qui commence à nous éclairer sur ce projet de mouvement pour la 6e république. On y retrouve l’esprit du Jean-Luc Mélenchon qui a trois TGV d’avance sur l’ensemble du personnel politique !
    Concernant l’indépendance du PCF à l’égard du PS dans les élections, il ne faut se faire aucune illusion. Le PCF continuera des alliances ponctuelles avec le PS car il n’a pas le choix. Les salaires des élus constituent à l’heure actuelle la principale source de revenus pour le PCF, il est donc vital d’en conserver coûte que coûte le plus grand nombre possible, sous peine d’asphyxie financier. De plus, comme la direction du PCF est de plus en plus composée d’élus, cela continuera, et même le départ possible de nombreux militants n’y changera rien. Donc à l’issue de la conférence nationale du PCF en novembre, tout continuera comme avant. On prend les paris ? Lire à ce sujet un ouvrage qui vient de paraitre Le communisme désarmé, par Julian Mischi aux éditions Agone.

  29. octobre dit :

    Qui de Walls ou de hollande a dit "Je suis ici par la volonté du peuple, je n´en sortirai que par la force ses baïonnettes" ?. Offrons leur ce plaisir !
    Facebook, non, dans cette multitude, c´est la noyade assurée.
    EELV, PS, Frondeurs ou pas, Pierre Laurent pour ne pas dire PC, tout cà c´est un peu l´hôpital qui se fout de la charité.

  30. Romain Migus dit :

    Je ne suis pas d´accord avec Jean-Luc Mélenchon. Meme Domino´s ou Pizza Hut ne voudraient pas recycler les journalopes de Libération. Ils confondent systématiquement la droite de la gauche. Ce qui, pour conduire la mobylette, est très embêtant.

  31. Franck dit :

    N'y a-t-il pas chez nos sympathisants, des concepteurs, ingénieurs, techniciens, bref ce fameux génie humain "qu'il suffit d'orienter dans la bonne direction" pour mettre en place des réseaux sociaux autres que Facebook ? La guerre se déroulera là, aussi. Je suis conscient que le FN et autres malfaisants sont très en avance sur nous concernant les réseaux sociaux, mais ils utilisent les outils contrôlés par leurs semblables. Je vois mal des braqueurs de banque mondiale, de FMI, etc., mettre au point leur stratégie assis devant le coffre, avec 25 caméras et 250 micros ! Facebook c'est ça. Donc, ok pour un accès Facebook pour arroser autour, pour grossir les rangs, mais une passerelle sécurisée pour accéder aux réseaux sociaux dits "subversifs" est nécessaire. Pour ma part, je ne vais pas me vendre chez FB pour entrer dans le maquis ! Sauf si vous m'indiquez comment être présent sur les réseaux sociaux tels FB, et demeurer introuvable. J'en appelle encore au génie humain au service de la bonne cause. Nous attendons des informations pratiques à ce sujet. A partir de là, on suit. C'est une guerre.
    Perso, je suis graphiste et dessinateur, si vous avez besoin... voilà...

  32. Nicks dit :

    Facebook ou pas, le but est de faire connaître le projet à un maximum de monde. Alors parlez en partout, tout le temps et à tout le monde. Auprès de votre famille, à vos amis, à vos collègues, à votre chien. Faites le à votre façon, selon vos capacités et vos compétences, à votre échelle, mais faite le sans attendre.

  33. richard30 dit :

    Comment communiquer ? Article 20 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 :
    1 – Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
    2 – Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

    En conséquence, tous les moyens à la disposition des citoyens leur permettant de communiquer peuvent être utilisés, pourvu que le contenu transmis soit exclusivement pacifique. Il est utile de faire savoir au plus grand nombre la naissance du mouvement 6R, en utilisant tous les médias libres disponibles non « écrêtés » et il est également utile de créer de multiples ateliers d'information municipaux, sous forme d'ateliers citoyens apolitiques de travaux pratiques et d'information sur l'attribution et la délégation des pouvoirs, au sein de notre République, telles qu'elles sont pratiquées aujourd'hui et telles qu'elles pourraient se pratiquer dans le futur immédiat.

  34. Evariste dit :

    Je me demande si Facebook est une bonne idée. C'est un endroit ultra fliqué (par les services français, US, etc...)...

  35. castaf dit :

    Il ne faut pas comprendre la réticence de certains quant à l'utilisation de Facebook comme un caprice ou une aigreur vis à vis de Zuckerberg, le "capitalisme", ou parce qu'il y a trop de photos de petits chatons sur ce réseau social. La raison principale, en tout cas pour ma part, est le fait qu'il est impossible de contrôler l'utilisation que fait Facebook de nos données et informations cédées sur sa plateforme. Je cite simplement les Conditions Générales d'Utilisation de son service : "... vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ou en relation avec Facebook (licence de propriété intellectuelle). Cette licence de propriété intellectuelle se termine lorsque vous supprimez vos contenus de propriété intellectuelle ou votre compte, sauf si votre compte est partagé avec d’autres personnes qui ne l’ont pas supprimé..." "Vous nous autorisez à utiliser vos nom, photo de profil, contenu et informations dans le cadre d’un contenu commercial, sponsorisé ou associé (par exemple une marque que vous aimez) que nous diffusons...

  36. Michel dit :

    Bonjour,
    Dans le texte "Deux raisons y ont conduit : le besoin de vendre du papier, et le code génétique politique des gardiens de moutons."
    J'en vois une autre, celle qui servira au FN à être dans les 2 premiers à la présidentielle et ainsi le 2e pourra toujours être élu grâce au fameux "Front républicain" à défaut de pouvoir l'être sur sa politique. D'où l'utilité pour le UMP, le PS et les médias de faire de la pub à Marine Le Pen.

  37. red2 dit :

    Les commentateurs sont pénible avec leurs délires sur Facebook. Ou diable avez vous vus que ce cher Mélenchon parle de mettre en place la discussion sur la 6eme république sur Facebook ? Lisez les articles avant de commenter SVP !

  38. ada chem dit :

    Bonjour à tous,
    Enfin la question de l'outil d'expression de notre raz le bol et de nos actions constructives est posée. ça n'est pas trop tôt ! J'espère que dans l'entourage de Jean-Luc Mélenchon, les recherches à ce sujet sont en pleine activité, contacts avec des professionnels de "l'informatique qui pense et qui agit". Ne pas aller sur Facebook est une décision politique à mon sens indispensable. Le fichier des acteurs d'un mouvement qui est destiné à prendre de l'ampleur n'a pas à être livré pieds et points liés à la NSA. Je propose donc l'outil de réseau social "Salut à toi". A tester et à solidifier pour permettre une montée en charge efficace et sécurisée.

  39. thersite69 dit :

    Portail du web c'est le lien idéal des gens comme moi pour participer à une vie militante active, à l'ère des réseaux par Internet. Soit des partisans du PG et de l'écosocialisme, complètement isolés dans des collectifs FdG sous domination d'un parti ultra majoritaire comme le PCF, ou d'autre part des collectifs sociaux ou écologistes axés sur une action ponctuelle choisie (l'eau, les OGM, Negawatt) sans vision politique globale et généralement hostiles au PCF. Je crois à l'action politique partagée. Je n'attends pas en effet que l'adhésion à un questionnaire signé (porte d'entrée) à un portail "sixiéme république" m'engagerait à débattre des questions juridiques posées mais à beaucoup plus échanger grâce aux techniques modernes de communication, dont les partis de gauche, à mon avis, semblent craindre les ouvertures qu'elles offrent. Un peu comme l'Eglise craignait au XVI eme siècle l'invention de l'imprimerie mettant les textes à la portée de tout un chacun. Bravo pour cette tentative d'ouvrir entre nous, et d'autres, le débat et les informations. Merci à tous.

  40. Jean Destrée (Belgique) dit :

    Comment faire confiance à des partis (PS et PCF- réformiste) qui ont oublié le sens du mot "lutte des classes". Celle-ci doit retrouver toute son énergie en ce moment où le grand capital européen vient de se donner les moyens de détruire les services publics et de rogner de plus en plus sur les libertés et la survie de ceux qui travaillent (ouvriers, employés, artisans, petits commerçants, etc). Qui posera enfin la question aux plus riches qui rechignent à participer à la richesse commune: "Savez-vous ce que l'État fait avec les impôts?" Il s'occupe de l'école, de la justice, de la police, des routes, des pensions, des allocations diverses, du salaire de ceux qui travaillent pour vous dans les communes, les départements, les régions, l'État, de tout ce qui fait la vie quotidienne du citoyen. Y a-t-il un socialiste ou un communiste qui posera cette question au patron du Médef et à tous ces actionnaires qui filoutent le fisc ? Jean-Luc, posez donc cette question.

  41. Poncet dit :

    Membre du PCF, je suis content de lire que la fête de l'Humanité ne nous appartient pas. Le stand du 10ème arrondissement de Paris, je l'ai monté et démonté, j'y ai fait le service entrecotes-frites-quart de rouge, bref ma contribution de militant communiste au succès de cette fête, je l'ai apportée.
    Alors je suis heureux de voir qu'il y a des gens qui ne sont pas au PCF mais qui pensent que cette fête leur appartient aussi. Parce que c'était ça notre objectif. Que cette fête de l'Humanité soit aussi celle de l'humanité, qu'elle ait ou non sa carte au parti.

  42. Claudius dit :

    On n'arrive plus à savoir si l'Europe veut que la France se "réforme" pour assainir ses finances ou si l'Europe asphyxie les finances de la France pour lui imposer ses réformes.

  43. françois dl dit :

    Extrait de ce billet : "Dorénavant, la possibilité existe de systèmes forts simples d’accès pour des connexions interactives très complexes. De plus, la participation de 27 millions de personnes en France au réseau Facebook a fourni des apprentissages d'un nouveau mode d'existence de l'espace public". Jean-Luc Mélenchon ne suggère pas d'avoir recours spécifiquement à FB mais aux réseaux sociaux.

  44. gswan dit :

    @Radtransf
    Pourtant j'ai entendu plusieurs remises en question de la part de Jean-Luc Mélenchon ces derniers temps. Il n'est pas non plus obligé d'être d'accord avec toutes les leçons de stratégie qu'on lui donne. Moi je pense que le front contre front de la présidentielle/législative ne fut pas couronné du succès qu'on souhaitait, c'est indéniable et ça remet en question l'arsenal des techniques à employer, mais ça ne suffit en rien à en disqualifier le principe : le front contre front, c'est exactement l'avenir de la société, alors mieux vaut s'y préparer. Vous ne le voyez peut-être pas, mais le FN et toute la fachosphère font exactement du front contre front, non pas front national contre front de gauche, mais idéologie réactionnaire tout feu tout flamme contre tout l'héritage de la pensée progressiste.

  45. jean-luc Mélenchon dit :

    Désolé de vous avoir induit en erreur en évoquant un réseau social bien connu. Je voulais illustrer cette idée que nos compatriotes ont désormais un ample apprentissage des réseaux sociaux. Je suis un peu déçu que l'évocation du nom de ce réseau ait aussitôt déclenché une avalanche de refus de participer au mouvement 6éme république. Pourtant je n'ai nullement dit que ce réseau l'hébergerait. Plusieurs d'entre vous l'ont fait remarquer en citant le passage concerné qui me parait pourtant clair. Je note que ces rappels n'ont pas suffit à stopper l'indignation exprimée à ce sujet... Le plus pénible pour moi est d'imaginer qu'il se trouve parmi mes lecteurs des gens qui ne me lisent pas vraiment. Et surtout qui me croient assez stupide pour donner à Facebook le fichier de nos signataires. Par contre depuis ma page Facebook (160 000 inscrits...) et sur l'étendue de ce réseau social, j’espère que nombreux sont ceux qui utiliseront leur audience pour partager la volonté de construire un mouvement d'opinion pour la sixième république. Ce mini épisode est une source de méditation pour moi. Merci en tous cas pour ces contributions que je lis chaque jour avec soin. amitié à tous

  46. Jeannot dit :

    Le 15 décembre 1992 Georges Seguy ancien secrétaire général de la CGT achevait un livre intitulé "La Grève". Son dernier chapitre en forme de conclusion s'intitule "Vers la VI ième République?". Parce que déjà il écrivait: A ceux qui jugerons ces idées utopiques, je suggère de méditer cette pensée de Saint Simon: "L'âge d'or du genre humain n'est point derrière nous: il est devant, il est dans la perfection de l'ordre social".
    Un beau combat incontournable auquel tous et chacun peut y participer. Si quelques interrogations naissent sur les moyens techniques de diffusion de idées j'ai envie de rajouter l'essentiel est qu'elles soient transmises.

  47. Merci Jean-Luc Mélenchon. On peut passer aux choses sérieuses. De toutes façons les pages FB de nombreux départements relaieront l'initiative. Questions : Y aura-t-il de façon structurée des relais départementaux ou régionaux du mouvement ? Est-il envisageable, efficace, d'éditer des pages sixième République dans les départements ?

  48. sergio dit :

    Merci Jean-Luc, je savais bien que tu évoquais Facebook comme un exemple de l'appropriation de réseau par le grand nombre. Je me souviens du rôle extraordinaire qu'a pu jouer des forums d'aol par exemple pour dénoncer en 2005 le TCE giscardo-hollandien. Il est certain que pour l'essor de ce rassemblement au-dessus des partis de la Cinquième et de la tambouille politicienne, les outils du web et des modes de communication récents joueront un rôle important. Contrer les rouleaux compresseurs libéraux médiatiques et institutionnels qui enfument les esprits de la majorité. Organiser, réunir, faire mouche, argumenter, illustrer, informer, partout, pour ressusciter la vie et la conscience politiques perdues dans notre peuple.
    Amitié à tous.

  49. Invisible dit :

    Petite méditation qui m'est "inspirée" d'émissions récentes à la télé. Lorsque les Florentin bâtirent leur cathédrale SM dei Fiori (à l'époque, hors la foi, point de création possible), ils ont commencé à monter les murs sans avoir la solution technique pour construire la coupole. C'était gonflé, mais la foi (en l'Homme) c'est ça. Il faut y croire, commencer, et les cogitations permettront de poursuivre le chantier entrepris. On invente au fur et à mesure du besoin.

  50. Hélène Lacheret dit :

    Internet, quel outil ! Voici le lien avec toutes les contributions réunies par le PG pour le programme partagé qui allaient bien plus loin que le petit livre "L'humain d'abord" dans la réflexion. C'était très motivant, la formule participative qui avait été mise en ligne à cette occasion. Ne pourrait-elle pas être réactivée sous une autre forme ?
    Quant à la bassesse du gouvernement actuel envers les plus précaires, les contrats uniques d'insertion (CUI) qui permettent de pallier le manque de personnel dans l'éducation nationale (payé 675 € par mois) s'arrêtent dorénavant le 30 juin.


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