30mar 14

Dès dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse sur le deuxième tour des élections municipales. Il a vu dans le résultat une sanction de la politique du gouvernement et a dénoncé le sectarisme du PS dans des villes comme Toulouse. Jean-Luc Mélenchon a appelé à construire « une nouvelle gauche, capable d'être majoritaire dans notre pays ». Il a souligné l'excellent résultat de la liste PG-EELV à Grenoble, dans lequel il a vu « une magnifique leçon de choses » qui apportait « une grande espérance » et « un vent frais ». Jean-Luc Mélenchon a enfin appelé les élus socialistes à rompre les rangs et à rejoindre l'opposition de gauche à la politique du gouvernement.

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28 commentaires à “« La politique de François Hollande a rencontré son juge »”
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  1. Fred dit :

    Le truc c'est qu'à EELV certains voudraient imposer le même caporalisme qu'au PS, ceux là sont fondamentalement en opposition au Parti de Gauche (fédéralisme, régionalisme, libéralisme sont de rigueur, pour l'écologie par contre on ne sait pas si ça les intéresse tant que ça). Sur le terrain il est possible de travailler dans l'intelligence (comme à Issy les Moulineaux), mais au niveau national je n'en suis pas du tout sûr...

  2. rhodine dit :

    Bon je comprends l'intérêt d'une alliance stratégique avec les Verts, pour élargir le Front de Gauche. N'empêche le plus important c'est de recomposer l'alliance d'airain avec le PCF. Et soutenir celles et ceux qui ont été conséquents lors de cette difficile campagne.

  3. JeanLouis dit :

    Moi ce qui me désole c'est que si un journaliste sérieux, professionnel, avait suivi ce que disait JL Mélenchon et le PG depuis 5 ans, et particulièrement depuis la campagne présidentielle il ne pourrait que reconnaitre qu'aussi bien en terme de diagnostic que d'orientation, JL Mélenchon disait bien avance ce que l'on entend et lit partout aujourd'hui sans que tout cela soit rattaché à nos idées. Les media, aux ordres et surtout incompétents, intéressés uniquement par le sensationnel, le frisson supposé n'en ont que pour M Le Pen. Je ne parle pas des chaines de télé ou de radio, mais aussi la presse écrite, j'ai arrêté de lire le Monde en 2005, Libé et le Nouvel Obs aussi, Marianne plus récemment. J'ai voulu voir où ils en étaient, et bien celui de samedi denier, je ne crois même pas qu'il y est quelque part mention de FdG, nous n'existons pas, et si on parle de Jean Luc c'est dans la rubrique des brèves pour se moquer. Donc nous sommes invisible et ça continue ce lundi. Il faut trouver un moyen de changer ça avant les européennes autrement toutes les voix vont aller au FN. Je suis assez pessimiste même si le combat continue.

  4. Adrien78 dit :

    @ Fred
    Ce qu'il faut c'est que les vieux partis dirigés par des politiciens professionnels opportunistes explosent et que leurs militants les plus conscients de l'urgence de solutions anti-capitalistes et écosocialistes se retrouvent avec les éléments moteurs du FdG dans un nouveau Front du Peuple ouvert à tous, encartés ou non. Pour les Européennes j'espère qu'il est hors de question de laisser les fossoyeurs du FdG aux municipales s'octroyer la part du lion comme si de rien n'était et comme on les sent bien partis pour le faire. Sinon ce sera sans moi, j'ai une indigestion de couleuvres !

  5. maris dit :

    EELV comme les communistes sont fragmentés en "courants". Ce phénomène n'est que le résultat de la vieille politique, d'un modèle d'organisation qui a fait l'union de la gauche en 81. 33 ans... Il s'en est passé des choses depuis ce temps et la pensée politique à gauche a évolué de façon très nette. Mais la gauche de combat que nous constituons n'a pas encore pignon sur rue dans les médias. Il ne faut rien n'en attendre. Nous n'avons pas encore eu l'occasion d'être écoutés car le CC du PCF a brouillé de façon intentionnelle le message. Cependant, ce n'est pas un an qu'il faut viser mais c'est bien l'échéance de Juin sur laquelle il faut travailler. Hollande en trahissant Jean Jaurès a sali l'idée même de la gauche en la rendant inaudible. Non seulement ce type est un abruti de première classe mais c'est aussi un pourri vendu aux marchés. Nous ne pouvons plus faire de concessions à cet ensemble de solfériniens. Il faut donc que ce qui reste de gauche au PS rompe nettement avec le reste de ce parti, à moins de vouloir être enterré de façon définitive.

  6. Lucide dit :

    Moi ce qui m'étonne, Jean Luc, c'est qu'on soit étonné pour le FN. Cela fait un an qu'il grossit à vue d'oeil, profitant d'une droite KO dans les tranchées et d'un gouvernement minable solefrinien, comme nous n'avons cessé de le dénoncer depuis le premier mois de présidence. Le raz de marée de la droite était complètement prévisible, quand aux déçus du PS, ils ont du mal à venir nous rejoindre. Tout simplement, les déçus du PS ne viennent pas chez nous, s'abstiennent ou vont ailleurs. Construire une opposition de gauche, c'est déjà accompli, à mon sens, cela produit il des résultats ? Pour ma part, il n'y a aucune surprises dans cette élection, et dans le même schéma, je me prépare à voir arriver Copé en président en 2017. Certes, nous ferons certainement 4 ou 5 pour cent de plus, mais quel intérêt ? Si c'est pour avoir encore pire au niveau libéralisme que Hollande, ce sera plus une défaite qu'une victoire.
    Je pense que stratégiquement, il y a peut être quelque chose à revoir.
    Cordialement.

  7. breteau jean claude dit :

    Et si c'était Hollande qui, avec le résultat des municipales avait réussi le premier coup d'une grande manœuvre, dont la finalité serait la liquidation du PS et de la gauche ? Le banquier Pigasse (le Monde...) dans son dernier livre, livre sa pensée ultra libérale et demande une politique plus audacieuse, plus rapide, sans mettre en cause l'ex capitaine de pédalo, qui semble étre l'homme de la situation, sans doute vu ses états de service. Il demande un gouvernement d'action. Ou est le problème pour Hollande ? La gauche, dont le PS l'obligeant à ralentir. Le parti éliminé peut entrainer la gauche entière avec une explosion, à l'italienne ? Dès lors la voie est libre, Pigasse, la droite aux ordres de Gattaz aideront le président, sans aucune opposition. Les faux journaux de "gauche" pour contrarier tout progrès du FdG devaient pousser vers le FN (encore Pigasse). Pour le PS, l'opération a bien fonctionné, une base importante est sur le flan, mais il reste la vraie gauche insuffisamment impactée, les média s'en chargent ! Oui la situation est très grave. J'étais de ceux qui souhaitaient qu'il prenne la pâtée, aujourd'hui je m'interroge, n'avons nous pas...

  8. pmjtoca dit :

    Bonjour et bravo pour la vision l'Humain d'Abord. Tout, tout ce qui vient de se passer à ces élections confirme que c'est la seule voie saine et honnête. Les partis de l'ancien Monde (diraient Chomsky ou Serres) sont morts, ils ne le savent même pas. Leur direction sont perdues (Tant mieux). Les directions du PS et du PCF sont des partis de l'ancien Monde, leurs épigones aussi. Les dirigeants d'EELV qui participent au gouvernement démontrent le même aveuglement et auront le même destin. Un mouvement loyal et éthique est ce que nous souhaitons tous (et y compris beaucoup des abstentionnistes). Il devrait exister dès les Européennes et s'appuyer sur tous les sympathisants du FdG (9 groupes de militants et sympathisants), les gens de l'Ecologisme etc. abandonnons toutes les structures vermoulues et corrompues promues par cette nauséabonde Vème République. En route pour la VIème, sans aucun apparatchik et sans mécanisme qui les crée, plus jamais. Vive l'humain. Ce sera difficile, ce sera long, ce sera juste.

  9. Daniel dit :

    Il est surtout urgent de faire l'alliance avec les classes populaires, première victimes de la politique libérale de l'Europe. Ce sont elles qui prennent de plein fouet le libéralisme sauvage. Je pense que notre camps (PG, Ensemble, PC) doit être plus clair que nous le sommes sur cette Europe. Les questions de la maitrise de la monnaie, sur le budget, les services publics. Comment imaginer faire une politique de gauche dans cette Europe ? Comment même infléchir sinon à la marge la politique imposée à la France par la commission Européenne (regardez les recommandations faites à la France en Mars 2013 par la commission, et vous verrez que c'est le pacte de F.Hollande). Notre intervention sur ces questions déconstruira le discours du FN. Une Europe de la coopération entre les peuples, des politiques sociales doit être la colonne vertébrale de nos futures batailles

  10. papy 44 dit :

    le PCF paye le prix de son grand écart et perd encore quelques villes "imprenables" parfois au profit du PS avec l'aide des voix de droite. le FdG a tenu le drapeau de la gauche associé avec le NPA ou EELV. Pour les européennes pas question de voter pour une liste où se retrouveraient des élus PC qui ont choisi de soutenir au 1er tour la politique d'austérité du PS en échange de quelques postes, même si elle s'appelle FdG. Je voterai NPA.

  11. jackie Trovel dit :

    Bien peur d'être OK avec jc Breteau. C'est Hollande et Valls qui quittent le PS et la gauche. Bien joué! Ils nous ont vendus et manipulés, alors qu'ils ont toujours été des libéraux. La voie est enfin libre pour nous reconstruire ensemble. Tout est clair maintenant. Le PCF doit être avec nous. Tant pis pour les apparachicks qu'on laisse au solfériniens et les vieux Stal qu'on refile au FN. Du sang neuf !
    Jackie, membre PCF.

  12. Gorfou breizhou dit :

    Combien de ministres ? Quarante-sept, cinquante-trois ? C'est quand la Sixième République. Et au moins 5,5% d'augmentation de l'électricité. Bordereaux de salaires "gelés" depuis plus de quatre ans. ça va déborder. Babord d'abord.
    Bien à vous.

  13. theo.brun dit :

    La bonne surprise de Grenoble ? Je la trouve présentée par J-Luc comme une chose pour "l'avenir", tout en renvoyant à leurs études les partis du "passé", dépassés et finalement sanctionnés dans ces municipales. Mais allons nous oublier les camarades communistes qui se sont investis dans les listes FdG au lieu d'être accrochés au PS ? La stratégie pour d'autres et nouvelles alliances entre états-majors ne doit pas se faire sans les abstentionnistes, sans les socialistes opposés à l'austérité, sans tous les camarades qui croient dans le FdG, et finalement sans l'implication du peuple. Au risque de choquer, ces derniers ont plus soif d'avancer de manière unitaire qu'avec un seul tandem !

  14. Laulau dit :

    Il faut voir ce qu'il y a de positif dans ces élections.Toulouse et Grenoble sont des exemples à méditer par le PCF: trois élus avec la liste de Cohen et zéro avec le PS grenoblois. Joli résultat pour les chercheurs de sièges, c'est bien fait pour eux, mais aussi pour aider les communistes à revoir leur stratégie. L'union de la gauche au premier tour ne peut se faire qu'avec des gens de gauche, les alliances du second tour avec le PS ne sont plus qu'un moyen d'être élu malgré le scrutin majoritaire.
    Quant aux verts, même s'il ne faut pas trop se leurrer, ceux de Grenoble n'ont pas grand chose à voir avec les Placé et autre Cécile Duflot, l'aggravation de la situation économique va les pousser vers nous, surtout si nous faisons un bon résultat aux européennes.

  15. maximilienR dit :

    Valls premier ministre pour enfoncer le clou de la politique libérale. De nouvelles déconvenues électorales attendent donc les solferiniens. S'ils ne changent pas de cap, le PS terminera â 8 % comme le Pasok en Grèce. Leur déclin est inexorable.

  16. Zeto dit :

    J'ai lu aujourd'hui cet article de Politis. Et je me demandais qu'en est-ce que l'aile gauche du PS va-t-elle nous rejoindre ? Avez-vous reçus des signes en ce sens ? Je serais ravie d'une réponse. En attendant un grand merci, on ne lâche rien.

  17. fred dit :

    Manuel Valls à Matignon. Une provocation de la part de Hollande envers le peuple de Gauche. Une de plus.

  18. Alain dit :

    @ Daniel 10
    Penser que nous pouvons fonder une Europe de la coopération entre les peuples est une illusion. Pour que cette Europe existe un jour, il faudrait que tous les pays membres soient favorables à cette vision de l'Europe. Cela fait 28 pays à convaincre, en espérant qu'il n'y en ait pas un seul contre cette idée. Autant dire que cela n'arrivera jamais, tant l'UE telle qu'elle a été construite est verrouillée. 80 % des lois adoptées par le parlement français sont initiées par l'UE (notamment par des soi-disants experts de la Commission Européenne). Sans la maîtrise des politiques monétaire et budgétaire, les marges de manoeuvre sont extrêmement réduites et nous ne pourrons pas mettre en oeuvre notre politique. Si autant de Français ne votent pas ou votent pour le FN, c'est par protestation, car notre pays n'est plus souverain, toutes les décisions viennent de l'UE, et les hommes politiques élus ne se préoccupent plus de l'intérêt général. Si notre parti était pour la sortie de l'Euro, de l'UE et de l'Otan, notre parti aurait une chance d'être crédible auprès des citoyens et d'arriver au pouvoir. L'alliance avec tel ou tel parti est secondaire et sans réelle importance.

  19. françois 70 dit :

    Je crois qu'il n'y a aucune raison de s'attrister ni de prendre "un coup au moral" au lendemain du naufrage du Titanic Solférinien. Bien au contraire. Ce n'est pas la gauche qui a perdu ces élections, c'est le gouvernement néolibéral aux ordres de la Troïka et du Medef qui a été rejeté par une véritable grève du vote des électeurs de gauche. Dans ce contexte la "victoire" de la droite n'est qu'un faux-semblant: globalement elle ne progresse pas en voix et parfois même régresse. C'est, à l'inverse, une victoire solférinienne qui aurait été catastrophique. Elle aurait signifié que l'électorat de gauche était satisfait de la politique de droite de Hollande, bloquant du même coup toute perspective crédible d'opposition de gauche à vocation majoritaire. Le PS est le principal obstacle à une alternative écosocialiste rendue tangible par le vote de Grenoble. Comme en Grèce, où Syriza n'a pu devenir une force politique majeure que sur les décombres du Pasok devenu néolibéral, nous ne pourrons bâtir une gauche authentique qu'en brisant les reins de l'appareil solférinien usurpateur, qui offre à l'oligarchie des alternances de confort !

  20. marco polo dit :

    L'important désormais, c'est ce que préparent les résultats de ces municipales. Nous sentons bien dans cette gauche les tiraillements qui ne sont pas seulement de circonstances. Le PS, ou plutôt l'aile gauche du PS est encore (peut-être, cela reste à vérifier) sous le choc du coup de massue et ne tirera pas tout de suite les leçons. Le PCF a aussi du fil à retordre, devra faire une analyse profonde de leur campagne. Quant aux Verts, je suis plus circonspect, demande à voir de plus près, Grenoble ne doit pas cacher le reste. L'opposition de gauche va accoucher de l'enfant dans la douleur. Je crois que c'est la nécessaire maturation du mouvement qu'a initié le Font de Gauche, elle passera par des confrontations dont il faut impérieusement sortir vainqueurs. Pas comme cette campagne des municipales où, sans parler des entourloupes de Vals, nous n'avons pas grandi en visibilité. Et malgré tout, le Front de gauche, je parle des listes autonomes, s'en sort plutôt bien. C'est la grande leçon. Faire le bilan implique de le faire sans concession, mais il importe à mon avis de ne pas transformer cette analyse en règlements de comptes de nature à remettre en cause le Front de...

  21. marj dit :

    Je ne suis pas de celles qui se réjouissent de ce qui vient de se passer, même si le PS prend une branlée méritée, car c'est se ficher des politiques antisociales qui vont avoir lieu dans les villes passées à droite. A Toulouse, en faisant un petit sondage autour de moi, je remarque que beaucoup de ceux qui avaient voté Front de Gauche au premier tour, ont voté PS au second, en dehors des militants purs et durs et ils font grise mine. Le nouveau maire, qui est allé manifesté à Paris contre le mariage pour tous, anti social, des projets de transport arrêtés. Bref, Cohen porte une lourde responsabilité dans son échec mais quand même, on n'est pas plus avancé. Je rejoins les rangs des inquiets en me permettant d'écrire que la stratégie union de la gauche au premier tour tout comme la stratégie liste autonome n'ont pas plus fonctionné l'une que l'autre, tout cela dépend des endroits, des conjonctures. D'accord avec Breteau J Claude et Lucide (6 et 7). Quand à fustiger l'alliance locale avec le PS en invoquant la politique nationale tout en ayant un discours inverse quand il s'agit d'EELV, je trouve ça un peu dérangeant.

  22. daniel17 dit :

    Il me semble que l'hirondelle de Grenoble ne fait pas le printemps. Les EELV s'allient sans honte en général au plus offrant, ici le Front de Gauche, là les solferiniens, à La Rochelle un simili gauche, et même Liepetz avec l'UMP. On ne peut pas faire sérieusement confiance à ce parti.

  23. Ouilya dit :

    L'impression à chaud et qui m'a particulièrement fait plaisir est notre refus, net et surtout visible, de suivre le PS et de les voir se ramasser. Ce n'est pas tant pour voir le PS "cassé", quoique, mais plutôt ce que nous donnons à voir de nos paroles et de nos actes vis-à-vis du PS. Nombre de gens vont prendre conscience que la gauche, celle qu'ils attendent, c'est le FdG, l'Humain d'abord. Nous venons de prouver notre opposition à la dérive du PS par les urnes.

  24. yves dit :

    Je ne suis pas sur que les résultats des municipales dérangent Hollande en quoi que ce soit. Cela lui permet de nommer premier ministre son principal concurrent aux présidentielles, qui se fera carboniser aux élections européennes et sa politique d'austérité qui va s'abattre sur les municipalitéssera appliquée par la droite, cela lui laisse, pense-t-il, de la marge. Stratégie de boutiquier dispensée à HEC ou à l'ENA. Oui, mais il y a nous. Petit grain de sable dans cette belle mécanique. Moi, vendredi je vais à Bruxelles, (manif syndicale européenne) et on se retrouve le 12 à Paris. Et vous ?

  25. Jean-François91 dit :

    @21 marj
    Non, ça ne fait jamais plaisir de voir la droite décomplexée se saisir du pouvoir dans tant de villes. Personne ne peut s'en réjouir. Mais quand ça fait 20 à 30 ans (oui, vingt à trente ans, selon les gens et la conscience politique) qu'on essaye de crier que la dérive à droite ne peut plus durer, que peut-on faire ? Qui aujourd'hui pourrait-on encore convaincre que le PS pourrait encore "revenir à gauche" (pour faire simple) ? Plus grand monde, ou même personne. Ça ressemble beaucoup à une mort clinique, non ? Et à ce moment-là, il faut bien que les idées progressistes, émancipatrices survivent et se développent, mais ailleurs que sur un cadavre politique. C'est bien pourquoi, il est crucial de développer, d'élargir le FdG. Il serait mortel que la transition incontournable dure, dure et s'éternise.

  26. rage au coeur dit :

    @15 Zeto
    Hélas, l'aile gauche du PS est réduite à une peau de chagrin. Quand on voit les Hamon etc. les doigts sur la couture du pantalon applaudir à la nomination de Valls quelle forfaiture ! Quant aux maires battus, ils ont bénéficié à un moment de l'appareil PS et je crois que, dans leur majorité, ils vont la boucler. Sauf miracle, il faut se préparer à une longue marche et semer des grains de sable, comme le dit Yves.

  27. alain diancourt dit :

    Une fois la défaite digérée, il faut nous atteler à préparer l'avenir, afin, comme le dit fort justement Jean-Luc, de reconstituer une vraie gauche. Il va falloir nouer des alliances, rencontrer les gens, expliquer. Un dur boulot, mais assez enthousiasmant ! Nous aurons d'autres lendemains qui chantent ! Enfin, je l'espère.

  28. Gérard 69 dit :

    Dimanche soir sur la 2 j'ai entendu M. Le Pen déclarer que les électeurs avaient désavoué le pacte de responsabilité et
    qu'il fallait que le président le retire
    J'aurais aimé que ce fut dit par les politiques de "gauche" présent sur le plateau
    Il n'en fut rien. On peut prédire que le FN va continuer a monter


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