10fév 14

Marchons, marchons !

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Ayrault et Hollande pensaient qu’en déplaçant les motifs de conflictualité sur le terrain « sociétal », ils se feraient une santé de gauche. Ainsi auraient été masquées les forfaitures de la politique économique, sociale et sécuritaire. Une seule politique économique serait possible mais il resterait une différence de taille entre droite et gauche sur le terrain des droits civils. De la sorte, nous aurions dû nous taire sur la TVA et le « pacte de responsabilité » pour motif de solidarité face aux réactionnaires. C’est cette grosse embrouille étouffante que les Valls et consorts ont voulu nous vendre en agitant lourdement les fantômes de 1934 après les manifestations de droite et d’extrême droite. Mais le son de leur voix faisait bien entendre qu’il s’agissait moins d’une crainte que d’un espoir purement politicien. Harlem Désir en est même venu à proposer un temps une « marche de la fraternité » ! A cette occasion bien sûr, le PS aurait été amnistié de ses turpitudes le temps d’un simulacre d’indignation républicaine unanime. Grosse ficelle. Certes, il est temps de construire une nouvelle démonstration de force à gauche. A présent, beaucoup de monde, parmi les nôtres, semble convaincu qu’il faut agir spectaculairement. Nous avons entendu et lu Olivier Besancenot. Et de même Clémentine Autain ensuite.

Tout cela est très positif. Nous qui ne sommes pas parvenus à convaincre à propos de la marche nationale contre la TVA pour le 8 février, nous sommes entièrement disponibles pour lancer à notre tour un appel à l’action et à la révolte. Mais la condition de la réussite de cette action, c’est la clarté de l’objectif. On ne peut affronter les partisans de l’inégalité des droits civils qu’en faisant bloc sous les mots d’ordre de l’égalité sociale. On ne peut affronter les conséquences de la politique du gouvernement en faisant semblant de ne pas connaître les responsables ni de les nommer. Cette action de masse doit être une mobilisation d’opposition de gauche. Il faut marcher, oui, une fois de plus ! Mais il faut que ce soit un succès de nombre et de prise de conscience populaire. Le nombre pour obtenir au moins un résultat : faire la preuve de notre force non seulement aux yeux du pouvoir solférinien, qui aimerait tant en avoir fini avec cette force indépendante qui lui tient tête, mais davantage encore aux yeux du grand nombre qui doute de lui. Je viens sur le sujet et je relaie les opportunités que le terrain nous propose.

Social et sociétal marchent toujours de pair

Comment Jean marc Ayrault et François Hollande ont-ils pu penser que le sociétal ne rejoindrai pas le social et le fond culturel du pays ? Cela montre, mieux que tout, leur méconnaissance du pays, et davantage encore de son Histoire profonde. A force de penser l’économie en anglais et le social en allemand, ces deux bouchons ballottent sur une mer inconnue d’eux ! Erreur stupéfiante. On ne peut dissocier la question de l’égalité des droits civils de celle des droits sociaux. Dès qu’il s’agit d’égalité, c’est tout un en France depuis le  « big bang » de 1789 ! Seuls des hommes aussi inconsistants que ces deux-là peuvent autant méconnaître la réalité culturelle profonde de la France. Un objectif comme le mariage pour tous, et à présent celui de la procréation médicalement assistée (PMA), en toute hypothèse, bousculent des préjugés et habitudes très profonds. Ce sont donc des questions qui doivent être traitées au grand jour, devant tous, et avec une intense mobilisation, de l’explication et des tâches que nous disons « d’éducation populaire ». La perception de ces questions par l’élite mi chair mi poisson à la Hollande est totalement hors de la réalité. Elle s’imagine une France de classe moyenne supérieure émancipée de tout conservatisme et capable d’imposer à tout le reste du pays ringardisé une façon de vivre.

C’est ne rien comprendre aux classes moyennes supérieures et au conservatisme. En fait, sur les sujets sociétaux, les lignes de clivage traversent toutes les catégories sociales. Elles ne se répartissent ensuite sur l’axe traditionnel droite-gauche qu’au prix de l’explication et de la campagne de conviction permettant à chacun de faire le lien entre les divers aspects de ses convictions spontanées. Faute d’explication politique, le curseur entre conservation et mouvement donne rarement la prime au mouvement. En effet, le conservatisme sociétal reçoit toute l’énergie de l’ordre établi, celui de la génération antérieure, surtout quand celle-ci est si puissante dans la société, comme c’est le cas encore aujourd’hui. Le dire, ce n’est pas du tout relativiser l’importance des sujets en cause. C’est même le contraire. C’est situer leur centralité et la méthode d’action pour atteindre les objectifs. Mais encore faut-il commencer par admettre la légitimité du conflit.

La conflictualité est un art de réalisation en démocratie. Elle est l’essence de la démocratie. C’est le conflit qui appelle la décision du souverain, le peuple, par ses votes. Le conflit maîtrisé, c’est-à-dire canalisé vers la décision collective par le vote, est le meilleur moteur de la société elle-même et pas seulement de la sphère politique. Ayrault et Hollande n’y entendent rien. Leur penchant les pousse à l’inverse : pas de discussion, pas de bruit, pas de vagues. Un rêve technocratique. Pour y parvenir, un gros édredon est mis sur toute chose pour paralyser le débat. Edredon de peur, de doute de soi, et par-dessus tout de disqualification du point de vue des opposants par les méthodes du sophisme : « pas vous ! pas ça ! ». C’est-à-dire la disqualification de la forme de l’argument et la disqualification de celui qui l’énonce, pour n’avoir jamais à répondre à l’argument énoncé. De telles personnes se croient toujours capables de parvenir à leurs fins par des ruses et des bons mots. Ils peuvent en effet avoir quelque succès dans les premiers temps où leurs airs bonhomme ou leur face navrée fait hésiter, comme on hésite à parler d’un tuyau qui fuit au voisin du dessus qui fait la fête ou qui est en deuil. Mais, pour finir, les faits étant ce qu’ils sont, il faut bien les traiter, c’est-à-dire accepter de traiter les conflits d’intérêt qu’ils contiennent. Ainsi, les prétendus « réalistes », partisans de la « seule solution possible », sont toujours très vite d’incroyables facteurs de désordres les plus divers.  L’intéressant, c’est qu’ils savent encore moins gérer ces désordres et ces passions-là que celles qu’ils prétendaient régler au prix de leurs astuces à deux sous ! Donc, plus ils approfondiront la crise par leur politique et leur pratique, moins ils domineront leur position.  

Comment marcher ?

On pourrait donc avoir des raisons de s'en réjouir. Cependant, ces sortes de personnes font courir des risques à tout le monde du fait de leur inconsistance. C'est ce qui vient de se produire dans la séquence incroyable de dimanche dernier. En donnant la victoire aux manifestations de droite, le tandem Hollande-Valls a brutalement déséquilibré le rapport de force politique. Voila pourquoi, je pense, beaucoup auront senti quasi-instinctivement le besoin de reconstruire le paysage politique avec une gauche bien visible montrant sa puissance. C'est pourquoi l'ambiance a beaucoup changé autour de nous. Il y a un mois de cela, Éric Coquerel, agissant au nom du Parti de Gauche, a eu du mal à constituer un collectif pour prolonger la bataille contre l'augmentation de la TVA, et davantage encore à convaincre de la nécessité d'un rassemblement de masses nationale à Paris sur le thème. À l'exception du NPA, tous nos camarades avaient une appréciation désolée des capacités de mobilisation. Dans ce genre de circonstances, personne ne peut être certain d'avoir raison contre tous les autres. C'est pourquoi nous avons accepté de bonne grâce que l'objectif soit reconsidéré à la baisse. Mais l'action du 8 février, là où elle a eu lieu, a clairement montré la disponibilité des esprits autour de nous. Contrairement à la sphère militante, le plus grand nombre de nos concitoyens ne vit d'aucune façon au rythme de la mobilisation pour les élections municipales. C'est donc une erreur d'évaluer une capacité de mobilisation à partir de la disponibilité des militants qui la préparent. Une mobilisation est d'abord le résultat d'un contexte. Et ensuite d'une méthode d'action. L'éclatant succès de nos trois marches, en septembre contre le traité européen, puis en mai et en décembre pour la sixième République et contre le gouvernement en ont été une démonstration. Il est important de bien comprendre à quel point la détermination appelle la force et la force se grandit d'elle-même. Personne dans notre pays à gauche n'a été capable de mobiliser autant de monde que nous l'avons fait dans ces trois circonstances. Je ne le dis que pour la leçon que ces événements comportent ! Non pour glorifier des moments auxquels mon nom a été si violemment associé, notamment pour tout ce qui est du dénigrement.

Comment pourrions-nous agir cette fois-ci ? D'abord, vérifions que nous sommes bientôt d'accord, non seulement pour agir, mais pour le faire sur des bases d'opposition de gauche sans bougli-bougla unanimiste où l'on convoque des peurs imaginaires pour faire marcher au pas ! Ensuite, tâchons de prendre appui sur ce qui existe, au moins le temps d'une vérification. Je sais que la date du 1er mars a été retenue dans de nombreux départements pour une démonstration de rue. La méthode commencée à Marseille, hélas sous une pluie battante glaciale, a néanmoins fonctionné comme un exemple. J’avais dit dans ce blog combien je souhaitais une contagion qui se répande plus vite que le rhume attrapé là-bas ce jour-là. Je crois que c’est ce qui se produit. Par exemple, à Toulouse notamment, à partir d'une initiative de l’UD CGT, un large collectif, incluant toute l'autre gauche et un vaste arc de forces associatives et syndicales, s'est constitué. Il convoque à une marche sur place, le 1er mars. C'est cette date que je retrouve dans les comptes-rendus de situation départementale que je reçois. Peut-être peut-on imaginer de généraliser l'appel de Toulouse ? De cette façon, nous prendrions appui sur une initiative locale, avec une méthode de « Front du peuple ». Le résultat qui serait acquis ce jour-là pourrait permettre d'évaluer correctement la situation et de proposer un nouveau rendez-vous suivant très rapproché. Ce ne sont là que quelques éléments de réflexion à partir des informations dont je dispose. Dans tous les cas, je veux insister sur le fait qu'une telle démonstration ne doit pas être appropriée par l'une des composantes politiques de ce Front du peuple, fût-ce par nous le Front de Gauche, pour la raison que les élections municipales proches pourraient servir de prétexte à division. Pour autant, il n'est pas sans intérêt de parvenir à disloquer à la base le dispositif des socialistes, en les prenant à contre-pied partout où cela est possible. Je veux dire que si des cortèges ou des fédérations socialistes entières se décidaient à s'associer à des manifestations contre l'austérité et contre la misère, ce serait un problème pour le gouvernement et le parti solférinien, et non pas pour nous. Il est certain également qu'un tel mouvement aurait ensuite forcément son écho dans les urnes, dans la mesure où chacun verrait bien quel candidat participe à la lutte et qui s'y refuse.

Ma manière d'être député

Mon blog Europe vous propose une rubrique « ma façon d’être député ». C’est une sorte de réaction positive à la blessure que les ragots nous infligent. Quand des branleurs diffusent en boucle les éructations contre moi de José Bové et Cohn-Bendit, deux travailleurs épisodiques grand teint, nous nous sentons au-delà de la bataille habituelle contre les ventilateurs à boules puantes de la sphère médiatique. Je dis « nous infligent » parce que tout le monde sait bien que mon travail est celui d’une équipe attelée toute l’année à bien organiser l’exécution de mon mandat de député européen. Ceux qu’il est convenu d’appeler « mes collaborateurs », femmes et hommes à parité, sont tous des camarades. Leur travail à mes côtés n’est pas seulement une assistance vitale pour moi. Elle est pour eux une source de responsabilités et d’engagement personnel très lourd et très envahissant. Ma place dans le dispositif global de notre combat politique l’explique évidemment. Mais ce n’est pas un service personnel, c’est un combat collectif où je porte le personnage comme eux, autre manière de dire qu’ils le portent autant que moi. Chemin faisant, plusieurs d’entre eux ont écrit des livres sur nos sujets. Tous articulent l’analyse des textes qui sont présentés avec le travail des commissions du parti. Celles-ci sont composées de militants bénévoles. C’est donc légitimement sur « les assistants » que reposent les tâches de coordination et d’harmonisation en cas d’avis contraires. Cette part de notre tâche ne figure dans aucun compte rendu, mais elle est décisive dans la façon d’accomplir un mandat. Quand vous observez mes dizaines de déplacements sur le terrain, mes dizaines de discours à propos d’Europe, mes centaines d’explications de dossiers, de post et de chapitres du blog, pensez aussi à toute cette équipe de militants politiques. Et pensez aussi à ce que ce savoir accumulé permet : le moment venu, ils sauront quoi faire et où frapper. 

L’activité des parlementaires européens fait l’objet de classements fondés étroitement sur des mesures chiffrées. C’est déjà une option : n’existe ici que ce qui est mesurable. Après quoi, il faut encore préciser que mes détracteurs ne citent qu’une seule source, un seul organisme : VoteWatch. Jamais ils ne disent qu’il en existe d’autres. Et pour cause, car ils ne donnent pas du tout les mêmes résultats ! Du coup, cela obligerait à travailler pour faire des moyennes ou discuter les critères. Mes détracteurs ne travaillent pas : ils rabâchent sans vérifier ni recouper. Ce sont des « branleurs » au sens que cette expression reçoit sur un chantier où, pendant que les uns travaillent, les autres font semblant de le faire pour avoir voix au chapitre et à la paye le moment venu. Ici c’est toute une chaîne qui fait semblant de travailler depuis VoteWatch jusqu’au « journaliste » qui glisse sa boule puante dans un prétendue question sur mes convictions européenne. A commencer par la « source », VoteWatch : celle-ci ne produit rien par elle-même. VoteWatch se contente d’additionner et de soustraire des informations collectées par les services du site du Parlement Européen. Un simple logiciel fait son « travail ».

Comme on le comprend alors, un tel instrument de mesure ne peut être neutre. Tout est dans le choix de ce qu’il collecte ou rejette. Un esprit honnête s’imposerait au moins de recouper plusieurs sources. C’est ce que ne font jamais les « journalistes » qui répètent en boucle les données du seul VoteWatch. Du point de vue de la déontologie professionnelle du journalisme (interdit de rire), c’est déjà une lourde faute. Ce n’est pas la seule faiblesse de ce choix. VoteWatch classe uniquement d’après la présence dans les hémicycles au moment où s’opèrent les votes électroniques. Il ne compte rien d’autre dans ce registre, pas même les votes à mains levé ou la présence dans l’hémicycle pendant les débats. Ce serait intéressant, car ceux-ci ont lieu à d’autres moment qu’à l’heure fixe où l’on vote d’un coup et sans débat, à la file, tous les textes et amendements en une heure et demi par jour de session. Mais combien d’autres choses aussi importantes et mobilisantes ne sont pas comptabilisées ! Le nombre des meetings et des discours ou des parties de discours consacrés à l’Europe, les livres et articles sur le sujet, les interviews n’étant mesuré par personne ne sont donc pas pris en compte. Ni le nombre des différents tracts, ni les blogs, ni les participations à des manifestations, et ainsi de suite. Bien des critiques pourraient être formulées. C’est à l’évidence, donc, un critère bien étroit qu’utilise VoteWatch pour évaluer l’activité d’un parlementaire. Le résultat est, du coup très hautement contestable. Il est facile de s’en rendre compte en comparant les notes attribuées par les différents organismes de classement de l’activité des parlementaires. Pourquoi ignorer ces autres sources et ces autres classements ? S’il s’agit réellement d’évaluer l’activité parlementaire, c’est assez absurde.

Ne citer qu’une seule source c’est déjà nul. Mais être paresseux au point de ne même pas s’interroger sur le fournisseur d’information c’est quand même beaucoup de désinvolture, non ? Le manque de sens critique à l’égard de VoteWatch pose question ! VoteWatch se dit neutre ? Hum, il est trop dépendant pour cela. Car il est très bien subventionné. Comment se fait-il que l’origine et les critères de cette agence ne soient jamais interrogés par aucun de ceux qui répètent ses verdicts si discutables ? La connivence est mauvaise conseillère en la matière. Certes, aux yeux de certains, c’est une bonne recommandation d’être un organisme créé par des sociaux-démocrates et des Vert, comme c’est le cas ici ! Pourquoi pas. Mais tout de même ! Un minimum d’honnêteté dans les ajustements de l’outil devrait être respecté pour que la mesure soit considérée comme fiable. VoteWatch a récemment supprimé plusieurs critères d’appréciation qu’il avait pourtant utilisé pendant longtemps auparavant dans son instrument de mesure. Cela a été fait en cachette, sans prévenir les utilisateurs. Un exemple frappant : VoteWatch a supprimé de son étalon de mesure des critères pourtant hautement significatifs comme le nombre des explications de vote donné par un parlementaire. C’est pourtant une activité fondamentale ! C’est ce qui permet de contrôler le sens politique de l’action de son élu. Je suis le deuxième Français sur ce plan. Les lanceurs de boules puantes sont loin, très loin derrière moi ! En tous cas, il est frappant de noter que ces changements de critères favorisent quasi exclusivement de piètres travailleurs comme José Bové et Daniel Cohn-Bendit. Il est vrai que les « journalistes » qui répètent leurs bobards ne sont vraiment pas non plus des obsédés du travail… !


135 commentaires à “Marchons, marchons !”
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  1. jeannine dit :

    Social, sociétal. Voila comment on tombe très vite dans l'abus pour justifier sa pensée. Comment ça on a atteint la limite du décent ? Je trouve moi indécent d'ignorer ce qui existe, c'est a dire de voir par exemple que nous ne sommes pas des clones nous les humains et que chacun a le droit de vivre a propre nature. A quel titre dois-je lui imposer le contraire ? Exemple, je suis hétéro, pour être "décente" dois je le claironner en achetant ma baguette le matin chez le boulanger, en isolant un peu plus mon voisin qui est homo ? Aie pour moi ce n'est pas ma façon d'être de gauche. C'est l'aider d'une manière efficace a vivre sa vie normalement, donc le social n'est pas incompatible avec le sociétal, si chacun s'occupe de ses oignons. Ceci étant dit, étant profondément " Mélenchoniste" le social prime avant tout, mais je me fiche qui prône la justice, s'il y a véritablement justice.

  2. jean ai marre dit :

    @ 91 sebidf
    "Effectivement je commence à penser que la base quitte le PS mais viendront-ils forcément vers le PG ou le FdG, mystère?"

    J'ai écrit cela parce que je le côtoie dans le 06 et on le découvre dans tous les départements. La Rochelle, Montpellier, Nice, Cagnes, etc. La question est : vont ils venir vers nous ? Viendront vers nous, ceux qui ont la souche de gauche, les autres risquent de se réfugier dans le tous pourris. Je laisse le soin à nos leaders du PG de bien analyser, de comprendre et d'agir avec pédagogie, en faisant très attention à leur vocabulaire. Ferme, mais pas insultant.

  3. Antraigues dit :

    L'épisode du maïs OGM montre à quel point il devient inévitable d'en finir avec l'UE telle qu'elle existe actuellement. Jean-Luc Mélenchon y joue depuis le début de son mandat le rôle indispensable d'un lanceur d'alerte, en attendant la refondation totale des structures européennes il est donc indispensable qu'il continue, comme il l'a fait jusqu'à présent, à nous informer des coups bas préparés là bas en catimini.

  4. frond de gauche dit :

    Jean-Luc, pour ton information perso, nous faisons une liste front de gauche à Levallois, face à socialo, Balkany et Decourson ! On te tiendra au courant des résultats. Bon courage à nous et à toi.
    Photos de la liste samedi 10h devant la mairie de Levallois.

  5. pichenette dit :

    Certes c'est démocratiquement (quoique les débats sur des enjeux vitaux pour le pays n'aient jamais eu lieu), que le Président de la "République" a été élu, mais ensuite les citoyens ne sont plus du tout entendus, donc...Les décisions surendettant les citoyens sans aucune concertation sont elles légitimes, comme les Grands Projets Inutiles Imposés que sont l'aéroport ND des Landes, le train Lyon Turin, l'EPR...et tous ces "partenariats" public privé gloutons? Remettre en cause leur légitimité, les droits des citoyens étant confisqués, aboutit à penser que déduire de nos impôts une partie jugée illégitime serait un geste citoyen. Initier une action en direction des impôts, les payer chez huissier...
    Contre le chômage, stop aux cumuls des nantis actifs et retraités par exemple, il y a là à grappiller sans modifier la qualité de vie de ces gens (hauts fonctionnaires, élus..). La somme totale des temps de travail se réduisant, vu toutes ces machines sans cotisations sociales et les externalisations, donc semaine de 32h sur quatre jours et de l'éducation populaire.
    Tant de sujets médiatisés désorientent, masquent les coulisses nauséabondes et en révèlent.

  6. Claudius dit :

    Le Medef première dame de France, accompagne Hollande aux USA (aux frais du contribuable?) et bénéficie des petits bisous, des bons mots et autres blagounettes du zident!
    A propos du fameux pacte je m'étonne qu'aucun de nos géniaux analystes politiques n'ait tenté de faire un peu d'arithmétique élémentaire car enfin, 30 milliards rapportés à 2000 milliards de PIB ça ne fait qu'un et demi pour-cent de gain de compétitivité, ça sera pas le choc qu'on nous annonce, rapportés aux 15% de variation saisonnière du taux de change ça ne fait qu'un petit dixième des effets adverses, pas de quoi partir vainqueur, et 30 milliards, c'est 30 000 millions; 30 000 ça doit pas être loin du coût annuel d'un fonctionnaire territorial et le million, c'est le nombre de postes de ces fonctionnaires qu'il va falloir supprimer si on veut financer les 30 milliards par des économies fondées sur des regroupements régionaux (hors Corrèze!). Donc le pacte va créer autant de chômage qu'il prétend créer d'emplois! Mais nos analystes médiatiques, tout à mouiller leur culotte avec leur propagande, sont trop cons pour faire ce calcul d'école primaire! Et le Gattaz, on les lui paye cash, ses emplois.

  7. Roland011 dit :

    @102jean ai marre
    "Effectivement je commence à penser que la base quitte le PS mais viendront-ils forcément vers le PG ou le FdG, mystère?"

    Ben ! bof ! Non pas mystère (de mon point de vue). D’abord le quasi boycott des grands média sur l’information concernant les positions FdG - Jean-Luc Mélenchon, le traitement des idées toujours ringardes, passéistes etc. La dédiabolisation des Le Pen voir sa mise en scène positive. Le monopole des missionnaires du "marché" le plus libéral possible, bourrage de crane qui dure tout de même depuis de nombreuses années. Pi, pour faire bon poids, l’anti gauche d’une majorité de socialos et écolos, qui sont calés sur un anticommunisme viscéral (Staline) et qui s’interdisent de penser a "gauche pour de vrai" etc. Nous avons là une grosse part du problème. J’ajoute pour les habituels pleureurs de « l’anticommunisme » qui interviennent régulièrement, que ceux-là ne sont pas critiques, ce qui est nécessaire, mais de vrais anti. C’était mon petit coup de gueule.
    Cordialement

  8. naif dit :

    "Faute d’explication politique, le curseur entre conservation et mouvement donne rarement la prime au mouvement."

    Serions nous naturellement conservateur ? Dans le domaine sociétal les citoyens légifèrent dans leur tête en terme d'obligation (obliger d'avorter, de divorcer, de se marier, d'euthanasier, d'aller aux putes,...) ou la loi serait un encouragement à faire les choses. Faut-il rappeler que dans un état de droit, la loi n'est que la protection juridique de nos moeurs et de la réalité de nos comportements. En aucun cas nous n'avons pas obligation d'avorter, de divorcer de se marier, ou d'aller aux putes. Par contre ne pas voir ce qui est une loi progressiste ou réactionnaire est le signe d'un manque de maturité politique. Revoyez toutes les propositions et les votes de la droite depuis que la droite existe, et vous en constaterez le coté régressif permanent. Les S. Veil et Bachelot en sont les exceptions qui confirment la règle. Ajoutez les prêches des églises depuis des siècles et des siècles et vous avez le cocktail qui défile sous nos yeux aujourd'hui: "des parfaits réac".

  9. rodolphe13 dit :

    La construction d'une opposition de gauche unie est incontournable. Jean-Luc a bien raison de l'avoir compris et d'afficher clairement la couleur. Il faut combattre la supercherie solférinienne, condition sine qua non de la reconquête de l'électorat. La difficulté de la constitution d'une opposition de gauche unie réside dans les européennes. Divergence Europe des Nations / Europe fédérale, divergence euro, pas euro, ou un autre euro. Divergence, protectionnisme, souverainisme et internationalisme. Et j'en passe. Je vois mal comment rassembler ces courants qui traversent la gauche historique sur la question européenne. C'est un tour de force supplémentaire, bon courage !

  10. justin dit :

    @ naif 107
    Mais voyez aussi ce qu'il y a sous vous yeux. Comment pensez-vous que l'on puisse être socialiste en admettant tous les principes du capitalisme ? Accepter de toute les manières de parler ensuite de "camp du progrès" ne mène qu'à des renoncements et à devoir surjouer des postures électorales (y compris à gauche de la gauche). Et les postures ne sont plus que sociétales puisque les sociales sont éculées. Vous allez croire encore une fois à des "mon ennemi c'est la finance" ? Non, certainement. Alors pourquoi voulez vous faire avaler au peuple que le progrès, la gauche c'est la fable des droits sociétaux pour tous ? Vous ne pensez pas qu'il s'agit en fait d'un amas de revendications communautaires ? Il me semble pourtant que les réformes sociétales de gauche et de progrès sont suffisamment compatibles avec les dogmes européistes et néolibéraux pour qu'on s'en défasse. Il n'y a plus à être otage de ces individualistes qui sermonnent des "si vous n’êtes pas avec nous, vous n’êtes pas de gauche !" Entre nous, entre le petit Thomas ou Ahmed, fils de prolo dont l'usine ferme et la petite Manon, fille d'agrégé il est facile d’imaginer qui va dominer l’autre, non ? On va remplir la tête des enfants des « ABCD de l’égalité », expliquer à la fille qu’elle peut très bien devenir docker et au garçon qu’il peut être sage-femme, OK. Puis que la fille peut se sentir garçon et inversement. On se demande bien là quel est le rapport avec l'égalité ? Si la « le progrès en marche » se résume à cela, sans moi.
    Pour la simple raison que durant leurs scolarités, l’un et l’autre auront plus de 8 fois sur 10 une prof et moins de 2 fois sur 10 un prof. Solidarité et égalité commençant par soit même, marchons d’abord pour exiger du ministre qu’il instaure la parité dans le recrutement des instits et profs : 1H/1F. Cela conduira surement à réduire l’échec scolaire où les garçons sont surreprésentés.

  11. momo35 dit :

    Au sujet de la mobilisation contre la politique d'austérité du gouvernement, il peut être utile de savoir que les fédérations syndicales des personnels de la Sécurité Sociale (CGT, CFDT, FO, CFTC,CGC) appellent à une journée de grève le mardi 18 Mars. De mon point de vue, outre les revendications propres à ces personnels (salaires, défense de la convention collective),cet appel n'est pas sans rapport avec la dernière attaque contre la Sécurité Sociale de 1945, qui consiste tout simplement à supprimer la cotisation patronale de la branche Famille (35 Milliards d'euros de recettes en moins, rien que çà : voir le "pacte de responsabilité"!). Il n'est pas inutile non plus de savoir que Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a appelé tous les militants à une grève interprofessionnelle ce même 18 Mars (lors du meeting national du 29 Janvier qui rassemblait 6000 militants FO à Paris), en précisant qu'il s'adressait à toutes les confédérations syndicales pour qu'elles appellent toutes ensemble ce jour là, à la grève interprofessionnelle contre la politique d'austérité du gouvernement.
    Ce 18 Mars ne peut-il pas être le début d'une grande mobilisation de masse ?

  12. Bob.pollet dit :

    Titre sur le site de l'Huma : Européennes: Jean-Luc Mélenchon tend la main au PS et à EELV
    On se calme ! faut lire la suite ! Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle de 2012, a lancé ce jeudi un appel au rassemblement de "tous ceux qui se définissent comme l'opposition de gauche", y compris la gauche du Parti socialiste, en vue de listes communes aux élections européennes. Ouf ! Je pense que le responsable des titres ds l'Huma devrait être viré... ou alors ?

  13. Arbicivi dit :

    Je viens de voir la vidéo des 4 vérités. Ce Roland Sicard, avec ce petit sourire en coin, a un petit quelque chose de... comment vous dire... un petit je ne sais quoi de... un petit mélange de... tête de nœud et tête à claques ! Chapeau Jean-Luc Mélenchon, je ne saurais pas rester calme ! Allez, on ne lâche que sur notre droite : à fond à gauche !

  14. sylvie974 dit :

    @arbicivi
    Je n'aurais pas dit mieux, un branleur en résumé !

  15. Hélène Lacheret dit :

    Si, au lieu de faire une marche, on faisait des chaînes humaines comme celle qui a été réalisée dans la vallée du Rhône d'Avignon à Lyon, en mars 2012 pour rappeler l'accident nucléaire de Fukushima un an plus tôt ?
    Avantages : sur des centaines de kilomètres, on ne peut pas ne pas nous voir. La presse locale est présente mais les habitants aussi et il leur est facile de se joindre à nous. Pour tous ceux qui n'ont plus de thunes, le prix du déplacement n'est plus un problème et c'est facile de co-voiturer. Les comités locaux peuvent se charger de l'organisation sur leur secteur et ça devient plus souple pour les camarades des grandes villes. Les gens se connaissent car ils militent ensemble sur des tas de sujets, localement et ça fédère localement pour la suite.
    Reste à trouver un mot d'ordre vraiment fédérateur.

  16. Denis F dit :

    @ 112 Bob pollet
    D'abord Jean-Luc Mélenchon,ne tend pas la main au PS et n'a pas plus à la tendre à ses anciens copains de la gauche socialiste qui elle-même a pris un sérieux paquet de mer.. à son bâbord, d'ailleurs sait-elle encore faire la différence entre son bâbord et son tribord ? À voir avec quelle lenteur elle se hisse en haut de l'artimon pour voir ce qui suit la galère socialiste, il lui a fallu tout de même plus de 2 ans pour qu'elle ponde une chiure de mouche sur la carte politique (nouvelle donne), déjà le nom de ce ronflant mouvement sent le coup de poker hasardeux.
    Ces gens-là n'en sont pas encore revenus du coup de semonce qu'ils ont pris dans les dents il y a maintenant plus de 6 ans quand des potes à eux (enfin, c'est ce qu'on suppose) se sont cassés pour créer un vrai mouvement à gauche le Parti du même nom qui lui le porte bien et mieux qu'eux.
    Mouai … Je vois pas trop se qu'on aurait

  17. elgaucho dit :

    Entretien de Jean-Luc Mélenchon sur le CNR réalisé par Gilles Perret pour son film "Les Jours Heureux" actuellement au cinéma partout en France. Déjà 40 000 spectateurs et plus de 300 débats organisés depuis la sortie du film le 6 novembre. Et ce soir 13 février, il y a 180 spectateurs à Lons-le-Saunier et 170 au Mans avec des débats à suivre. Vivement Les Jours Heureux !

  18. AlainV dit :

    @106, Claudius 13 à 14h20
    Le rapport au PIB, je ne vois pas. Si effectivement 50 milliards sont injectés dans l'économie (de préférence chez les salariés, pour augmenter la demande, donc la production), les effets induits seraient multipliés par 1,3 à 1,5. L'économie serait fortement boostée. Par contre 50 milliards donnés aux patrons, ce sera un taux de dividendes plus élevés pour les actionnaires qui en ont déjà assez et ne consommeront pas. Une partie servira à développer les implantations à l'étranger, là où les salaires sont au plancher. Et une toute petite partie, celle qui ira aux PME non-délocalisables et aux artisans, profitera effectivement à notre pays. Petite différence, n'est-ce pas ?
    Toute la gestion de la crise depuis 2008 a montré que seuls les pays qui ont favorisé la demande ont pu se stabiliser. En Allemagne, le gouvernement a subventionné les salariés en chômage technique, en les contraignant à se former sur le temps non travaillé. Quand la situation s'est stabilisée au cours de 2009, la productivité a considérablement augmenté, contrairement à ce qui s'est passé en France où Sarko s'est contenté de faire des cadeaux à Peugeot et...

  19. Alain Doumenjou dit :

    Hollande, malgré son sourire niais qui ne le quitte que quand il fronce les sourcils pour se donner l'air martial, aussi minable soit il est vraiment un enfoiré de première qui a parfaitement compris les dangers de ce qui subsiste encore de démocratie et retenu les leçons de 2005 (rectifiées 2008 par le traité de Lisbonne). Petite phrase à l'oreille de son grand ami Barack au sujet du Traité de libre échange transatlantique : "Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations". Dont acte!

  20. pascal des landes dit :

    Bonsoir à tous camarades,
    Comme l'idée de la marche, l'appel de Jean-Luc Mélenchon est une excellente idée. Des milliers de gens l'attendaient depuis un certain temps, encore plus fermement depuis l'éloge libérale de la présidence, ainsi que le renoncement à la politique de la famille. Bien vu, car il n'y a pas de victoire possible sans ralliement des millions de gens qui se sentent trahis par ce gouvernement de fortune. Ensuite, que ce soit la marche ou l'appel à constituer des listes d'opposition de gauche, met chacun devant ses responsabilité. Autrement dit, soit le beau monde nous rallie, soit, ils n'auront plus qu'à se taire. Trois occasions se présentent à eux et dans un délai très restreint : voter contre la confiance à ce pacte d'irresponsabilité (devant le peuple), marcher avec le peuple contre l'austérité et la troika, et rallier les listes dont le FdG est membre, pour proposer au peuple une alternative de pouvoir, proposant de défier le diktat de la troika, de dénoncer les orientations générales de ce gouvernement, et la spoliation méthodique du travail pour le compte des actionnaires. C'est leur honneur qui est en jeu. Ou bien qu'ils se taisent.

  21. Antraigues dit :

    A Paris, le PCF distribue des tracts en compagnie du PS en faveur d'Anne Hidalgo. Sur ces tracts figure toujours le logo du FdG. La réunion du 17/01 avec P. Laurent a été complétement inutile...

  22. ddmm dit :

    Très bonne idée d’Hélene Lacheret commentaire 115, pour les excellentes raisons invoquées. Il faut explorer d’autres pistes que les trop habituelles manifs de gauche.
    Le 11 septembre 2013, les catalans ont fait parcourir 400 km à une immense chaîne du Nord au Sud de la Catalogne. A mon avis bien plus significatif qu’une marche de quelques kms dont le nombre de participants sera de toutes façons réduit ou augmenté comme toujours par les uns et les autres.

  23. Courrierlecteur dit :

    "Pour des listes d'opposition de gauche aux européennes"*

    A priori, à mon avis, de mon point de vue (méconnaissant certains paramètres tels que l'appareil ou les personnalités du PS) l'histoire des déçus du PS (ceux qui y jouent un rôle) cela peut être réellement le signe d'un pédalo en perdition, d'un commencement de prise de conscience (à gauche du PS) et l'amorce d'une "opposition de gauche". Mais cela peut être aussi un "attrape go-gôche" pour donner un air gauche à une pseudo gauche de la gôche en la faisant cautionner par notre mouvement, dans le but de siphonner quelques uns de ses électeurs. Dans tous les cas, à ce jeu du "qui siphonne qui (voir*), nous avons les meilleures cartes pour y participer. La formule "opposition de gauche", telle qu'employée actuellement, semble bien clarifier les choses pour contrer les embrouilles de l'appareil PS et tirer les épingles du jeu, à gauche. Le problème cependant, selon moi, c'est qu'avec les formules ou il y a le mot gauche, cela peut apparaître un peu réducteur pour certains électeurs républicains. Mais ceci est une autre histoire.

  24. breteau jean-claude dit :

    Ce n'est pas faute de l'avoir dit et redit,le constat aujourd'hui,c'est la dégradation des comptes (chomage,croissance,déficits) la liste est longue.Depuis 2 ans rien ne marche,sauf pour les profits,sans doute la raison de la poursuite,au train d'enfer de la politique de ce pouvoir.Hollande a tout flingué et est content de lui,méme quand son mentor se paie sa téte chez l'oncle Sam.Notre grand pays subit l'affront c'est insupportable.Pire la peste brune rode avec la passivité voir la complicité du pouvoir,qui espére,le moment venu,en tirer,honteusement,profit,dont seuls les nantis seront gagnant.Ce constat,le notre (exclusif) mérite mieux,pour réussir une action de masse,commençons par envoyer un courrier détaillant la nullité et les résultats de la politique menée en y ajoutant nos propositions pour sortir de la crise,puis les militants du FdG distribueront cette lettre dans le pays, en appelant à manifester contre ce pouvoir dont nous proposerons,pour éviter une crise politique,d'en prendre les rénes,empêchant ainsi la menace fasciste.Nous saurons alors,quelle est le degrés de sincérité de l'aile "gauche "du PS semblant encore plus PS que...

  25. Denis F dit :

    Pour suivre le commentaire 116.
    Mouai... Je ne vois pas trop ce qu'on aurait à gagner à se coltiner ces inquiets de leur avenir d'élus, car à l'évidence pour la majorité d'entre eux, sortie des permanences PS et des magouilles politiciennes que savent-ils faire ? Je peux y répondre facilement, rien !
    C'est bien pour cela, que je ne souhaite pas les voir rappliquer par chez nous, car ils voudront en gage de leur ineffable bonne volonté les places, toutes les places du BN et du SN et bien évidemment être en tête des listes pour toutes les élections à venir, alors c'est non. Qu'ils restent où ils sont, le train est passé et ne repassera plus pour eux. Je crois qu'ils savent cela bien mieux que les quelques rêveurs de chez nous qui souhaitent le grand rassemblement de gauche, comme ils disent. Mais c'est tout de même bizarre cela revient toujours sur le tapis à la veille des élections, c'est bizarre non, ou c'est moi qui me fais des idées.

  26. Stockholmare dit :

    @Denis F
    C'est bien vrai! C'est d'ailleurs déjà le problème du FdG avec tous ces élus PCF qui squattent toutes les places et têtes de liste, même si la donne a commencé à changer pour les municipales, suites au choix de la direction du PCF de continuer à être le sous-fifre du PS en échange de bons postes.

  27. lemetayerv dit :

    Je suis d'accord avec Denis F. Je ne peux faire confiance à un parti fourre tout qui irait "de la droite à la gôche". Si les militants ou les élus ne se sentent plus en phase avec leur parti (qui pour moi a toujours été comme ça et on voudrait nous faire croire que leur mode de fonctionnement serait nouveau donc il y aurait eu un glissement soudain), je ne peux croire en leur sincérité si ils restent attaché à leur parti PS c'est qu'ils restent attaché à leurs idéaux ambigus qui sont en réalité libéraux. Tu accepte l'idée libérale de ton parti ou tu le quitte. Le loup déguisé en agneau, reste toujours un loup.

  28. claudius dit :

    @118 AlainV
    Votre remarque n'est pas du tout contradictoire de mon commentaire 106. Je vais donc vous le dire autrement: 30 milliards d'exonération de "charges familiales" c'est 6% de baisse du "coût du travail". Le "coût du travail" représente un quart du coût de production. Donc un quart de 6% ça fait 1,5% de baisse du coût de production de nos produits et, potentiellement, 1,5% de baisse du prix de vente de nos produits. Cette faramineuse baisse va-t-elle révolutionner la compétitivité de la France? NON (vous imaginez des soldes à -1,5%)! Représente-t-elle néanmoins un énorme sacrifice pour les familles? OUI car, ne vous y trompez pas, le financement patronal ne sera remplacé ni par d'indolores économies ni par de l'endettement. Dans ces conditions, a quoi sert ce pacte ? A amorcer la casse de la protection sociale ? A transférer du travail vers le capital une part toujours plus grande des résultats ? A augmenter le financement des délocalisations ? A acheter la bienveillance du Medef ? Il serait temps de démonter cette pitrerie Hollando-Gattazienne avec autre chose que des critiques de parti pris, avec des chiffres, par exemple, car, comptablement, elle ne sert à rien.

  29. Colette dit :

    Dans l'Huma d'aujourd'hui, la réponse des verts et du PS sont claires, et je ne m'attendais pas à autre chose.

  30. educpop dit :

    Je procède à un sondage autour de moi concernant une mobilisation pour une marche à Paris, ce n'est pas encourageant parce que les gens sont de plus en plus conscients que le gouvernement nous trompe, mais paradoxalement de moins en moins décidés à protester pacifiquement. Il faut espérer que cette intériorisation de la révolte prépare un engagement plus fort dans la prochaine étape.
    Seuls ceux qui voient ou lisent les interventions de Jean-Luc Mélenchon sont motivés, pour les autres c'est confus. Ce n'est pas le Front de gauche qui recueille l'attention de la foule, c'est le co-président du PG, alors même que très peu de non-militants savent que le PG existe. Il faut en tirer les conclusions qui s'imposent, la mobilisation populaire se fera seulement s'il se passe quelque chose de fort où l'humain est impliqué. Et la correction dont Jean-Luc Mélenchon fait preuve à l'égard des partenaires est peut-être un gage de bonne démocratie mais c'est un frein à la libération de l'indignation.

  31. lemetayerv dit :

    Suite à la réponse de EELV et la gauche du PS à l'humanité, rien d'étonnant puisqu'ils n'ont de toute façon pas la même vision politique que nous (ils sont pour la plupart européiste, ils font de la politique d'une manière snob sans réelle position sinon que ce que les dominants veulent qu'ils soient, ils enrubannent de sociétal à la marge pour passé pour des rebelles - des mœurs). Les EELV sont des socialistes refoulés (je le dis car j'en connais pas mal et d'ailleurs, ils étaient socialistes avant d'être à EELV car ils ont honte d'être socialistes pourtant ils en ont la même vision politique). De plus, ils sont vexé que ce soit Jean-Luc Mélenchon qui fasse cet appel. Comme le dit Peuple dans les commentaire du journal, Jean-Luc Mélenchon parle surement au peuple de gauche de ces mouvances qui se détournent de leurs dirigeants car ils ne les comprennent plus. Ils ont vu qu'il y a un décalage entre les paroles et les actes (ANI, Traité Européen, retraite, attaques sur les allocations familiales, sur les indemnités chômages, travail du dimanche élargit à terme au service publique : crèche, mairie...) qui met les citoyens en position d'esclave.

  32. turmel jm dit :

    Le journal Sud/Ouest d'aujourd'hui a titré ceci pour Bordeaux dans la rubrique sondage. Le Front de Gauche devant Colombié ! (FN 6% (Colombié) FdG 7% (Maurin) PS 24% (Feltesse) UMP 57% (Juppé))
    Avant que nous débutions la campagne nous étions crédités par un sondage du journal Libération à 4,5%. Depuis, nous ne cessons de progresser. Nous savons très bien que l'hirondelle ne fait pas le printemps c'est pourquoi nous poursuivons notre campagne sans nous poser de questions, sans ruminer nos divergences avec telle stratégie et les choix qui en ont résultés pour certaines villes. Ce matin avec mon camarade communiste nous avons collé pendant quatre heures et si nous étions Parisien, de Montpellier, ou de Bergerac, cela ne nous aurez posé aucun problème de militer pour les listes spécifiques FdG, bien au contraire. Camarades de Panam, si vous estimez que certains logos cultivent le double langage, ils existe de gros feutres noirs. Mais le temps n'est plus aux lamentations, et si je puis me permettre aux procès certes, qui peuvent se comprendre mais qui n'ont plus lieu d'être actuellement sur ce blog, du moins c'est ma part de vérité.

  33. tilk dit :

    Les verts ne savent ils pas étêter ? Lu que Pierre Laurent vise mi avril pour marcher et si appel bien diffusé peut etre serait ce mieux ? Loin aussi dans le temps, certes. Mr Dartigolles dit que vous etes ambigu, ami Jean Luc, c'est dingue, nous lisons tout de vous et des camarades, mais comme la paille ou la poutre dans l'oeil, c'est dingue, ambigu. Les culottés ne sont plus ceux qu'on croit et le fait que les médias en France sont loin dans le classement modéré RSF, liberté des medias, ils nous bassinnent l'Irak, la Syrie, la Chine mais pas ici, pourtant c'est relativement plus grave, est ce tabou comme Bercy ?

  34. La composante médiatique du système de maintien de l'ordre ne doit certainement pas être sous-évaluée. Mais il ne faut pas lui supposer la toute-puissance que nombre de nos amis lui attribue souvent. La machine à abrutir peut enfumer et retarder. Mais elle ne peut pas arrêter. Nous devons savoir la manipuler pour l'amener agir jusqu’au bout de ce que sa propre sottise et paresse lui suggèrent de faire. À la fin, le bouchon du cratère explose tout entier.
    Je voudrais rebondir sur ce paragraphe lu su votre dernier blog du 19 février. Je suis depuis le début des présidentielles 2012, vos interventions dans les médias et je me permets de vous faire quelques remarques, ainsi qu’à vos collaborateurs concernant vos passages dans les médias. D’abord je tiens à vous dire, je partage entièrement vos idées ainsi que la stratégie que vous et votre parti avez mise en place. Mais, il semble que ce soient les médias, et leurs journalistes qui imposent malheureusement le tempo, et que vous n’en tenez pas compte. Votre dernier passage à BFMTV, n’a pas été très convaincant, dans la mesure où les journalistes vous coupez souvent la parole. Votre face à face avec David Assouline idem,...

  35. espera dit :

    Bonsoir à tous
    Je viens de revoir la vidéo sur Itélé avec J Luc Mélenchon du 04 Février 2014. A 4'06 J Luc dit clairement "600 listes dans les villes de plus de 10 000 hab". A 5'37, dans le bandeau sous l'image il est écrit "les villes de plus de 20 000 hab...". Bravo la manipulation, le mensonge, le tripatouillage des médias ! La preuve.


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