03jan 14

Ça (re)commence mal

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Je dicte ce post comme une carte postale, après celles que j'ai déjà envoyées depuis le 15 décembre. C’était alors mon départ de France. Et mon entrée en campagne contre la multinationale pétrolière Chevron, qui a déclaré la guerre au gouvernement progressiste de l'Équateur. Puis je suis sorti de Quito pour aller à Bogota, en Colombie, pendant quatre jours. Mon intention était de compléter, par quelques rencontres, la connaissance politique d'un pays qui est un pion central dans la stratégie des Nord-américains dans le cône sud. À vrai dire, je voulais aussi avoir des contacts directs, qui me permettent de maîtriser davantage que j'ai eu l'occasion de le faire dans un passé récent, le thème de la violence armée dans le combat politique. Les hasards de mon époque et de mon engagement m'ont conduit à plusieurs reprises aux frontières de cette réalité et au cœur des débats qui l'entouraient. On s'étonnera peut-être de m'y voir revenir. Mais, à mes yeux, dans la tâche de reconstruction idéologique et stratégique qui nous occupe à cette heure, depuis l'effondrement de la social-démocratie après celui du communisme d'État, je crois que le devoir d'analyse du passé ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie. Aussi bien, la violence est de retour, sous bien des formes aiguës, et je ne crois pas un instant qu’elle soit promise à reculer dans les années qui viennent. De ce bref séjour, je ne raconte qu’une rencontre. C'est que la matière est encore bien brûlante et ses protagonistes très exposés. Je ne vous apprends rien en vous disant que j’ai aussi été un actif représentant du « Manifeste pour l’écosocialisme » au fil de mes rencontres, autant en Equateur qu’en Colombie. Ces petits pas individuels vont bientôt se rejoindre au plan mondial, si nos affaires vont aussi bien que nous l’apercevons en ce moment sur ce plan.

Bien sûr j'ai suivi, de loin, comme beaucoup dans cette période, la désolante actualité de mon pays saccagé par la cupidité de possédants ineptes et la servilité de gouvernants lamentables. J'ai balancé quelques Tweets qui m'ont permis de soulager, dans l'humour, la peine et la rage que m'inspirait ce que j'apprenais. Après la rigolade post coloniale au dîner du CRIF, il aura fallu supporter le commentaire hallucinant des mauvais chiffres du chômage par Michel Sapin, avant de devoir subir le léchage de babouches dans les Emirats par le président français, ou ce qu'il en reste. J'en étais là, et j'avais même surmonté, tout comme mes huîtres, les bâillements que m'avait inspirés l'écoute sur internet des psalmodies de François Hollande le 31 décembre ! Arrive alors l'annonce d'une nouvelle turpitude de ce gouvernement "de gôche". Les cinq militants syndicalistes de Roanne, qui avaient fini par gagner le procès qui leur était fait pour avoir refusé de donner leur ADN, ont appris que le Parquet, c'est-à-dire le gouvernement, faisait appel de la relaxe. Restons optimistes : le PS, qui a déjà refusé l'amnistie des syndicalistes et qui exige à présent leur condamnation, peut tomber plus bas. Jour après jour, chacun va découvrir l'impact de l'augmentation de la TVA sur son budget familial. Je forme le vœu que nous soyons capables d'engager la mobilisation civique pour faire annuler cette honteuse ponction antisociale. Et puisque c'est la saison des vœux, voici le plus important des miens : je souhaite au Parti socialiste et à ses listes, aux municipales comme aux européennes, la raclée électorale la plus terrible ! Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle.

L’autre courage

Lundi soir, 30 décembre, 20 heures 30 à Bogota en Colombie, où je me trouvais depuis le vendredi. Un soir frais. La nuit est tombée comme un rideau. Les lumières de la ville perçaient l'obscurité que je scrutais du regard depuis les larges baies vitrées de chez mon hôte. Un soir tranquille de veille de fête, avec juste ce je ne sais quoi dans l'air qui accompagne l'attente d'une rencontre dont on sait qu'elle va compter. Le chat lui-même, pourtant si présent le reste du temps, s'est retiré dans je ne sais quel improbable refuge domestique. Sur la table basse attendent des gourmandises bien françaises : du camembert, du chèvre et un Manchego pour faire montre de l’ouverture d’esprit. Et bien sûr, du vin rouge. C’est du Bordeaux. Je rêvais d’un Saint-Amour. Mais on ne m’en propose jamais.

Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie
Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie

La lumière des phares m'a permis d'apercevoir son arrivée. La voiture blindée, les gardes du corps, il est arrivé. Lui, c'est Carlos Lozano. D’une façon inexplicable, mais dont nous avons tous l’expérience, je me suis senti presque aussitôt bien en phase avec cet homme. Cela vient de lui, bien sûr. Car il rayonne de sa personne une grande puissance de calme et de maîtrise de soi. Il est vrai que sa vie d'engagement politique l'a exposé à tant de violences et de stress ! Je me dis : « s’il a pu survivre, c’est au prix de cette transformation que j'ai sous les yeux ». Cet homme a échappé à je ne sais combien de tentatives de meurtres, d'attentats et combien d'autres choses perverses qui ont été infligées aux nôtres pendant tant d'années et encore à cette heure. Dans ces rencontres, pendant quelques secondes, vient à l'esprit la morgue de ces petits donneurs de leçons, qui récitent leurs refrains contre Cuba, le Venezuela et ainsi de suite, sans jamais évoquer une seule seconde le martyr des progressistes dans tant de pays, et particulièrement dans celui-ci, record du monde des meurtres de syndicalistes ! Sans parler de cette bûche de Hollande, qui lèche les pieds des autocrates des Emirats et viendra demain encore faire la leçon de démocratie pour la Syrie et l’Iran, qui ne valent pourtant pas mieux.

Carlos Lozano est un dirigeant du parti communiste colombien. Il a la responsabilité du journal « La Voz ». Voilà qui fait de lui une cible permanente, au sens littéral du terme. Car dans ce pays on recourt très ordinairement au meurtre pour régler les divergences, affirmer une opinion ou provoquer une situation. « La Voz » a bien sûr failli disparaître au début des années quatre-vingt-dix, après la déroute du « camp socialiste ». Carlos sourit : « on nous reprochait l’or de Moscou ! J'ai toujours dit que nous n'avons jamais reçu d'or, seulement du papier gratuit, de mauvaise qualité, pour notre journal ! ». « La Voz » a survécu. Non seulement elle s'est donnée les moyens, au prix de mille difficultés, d'acheter le papier nécessaire et de continuer à imprimer, mais elle a survécu au pire. Par exemple à une bombe, qui a soufflé la moitié de l'immeuble dans lequel le nouveau siège du journal était installé. Vingt personnes en sont mortes. Ensuite, ce fut une deuxième tentative d'attentat. Cette fois-là, la bombe, une chose de plus d'un mètre de long, n'a pas explosé. L'armée a dû reconnaître que l'objet lui appartenait, et l'aviation a bien dû le faire aussi, puisque la bombe portait un numéro de série… D'une certaine façon, le plus démoralisant restait à venir : les gens qui habitaient autour ont dit : « il vaudrait mieux que vous vous en alliez, parce que pour vous tuer vous, ils vont nous tuer nous aussi ».

Carlos est un communiste qui jouit d'une grande estime dans son parti. Il est d’ailleurs le premier élu en voix au comité central. Ce n'est pas un héritier. Il n'a pas besoin d'afficher ses galons ni ses quartiers de noblesse rouge pour s’affirmer. Carlos est un survivant. En 1984, la guérilla communiste, en lutte depuis vingt ans déjà, signe un accord de retour à la paix. Les militants sortent de la jungle. Carlos et ceux qui avaient prôné la fin de la guerre depuis des années organisent la nouvelle phase du travail politique. Ils fondent « l'Union patriotique ». Militaires et paramilitaires se sont alors déchaînés. Trois candidats de l'Union patriotique à l'élection présidentielle, presque tous les députés et sénateurs, sont assassinés les uns après les autres. Le président Bettancur, signataire de la paix, se serait lui-même horrifié. Un jour, il croise le ministre de l'Intérieur, un militaire : « vous vous rendez compte, on vient d'assassiner le leader de l'opposition parlementaire ! » « C'est vrai, répond le ministre, à ce rythme-là on n'en finira jamais ! »

Au total, plus de cinq mille militants seront assassinés. Un massacre qui frappe aveuglément tous les niveaux des organisations de gauche. La terreur est générale. Notre famille ne s'est jamais vraiment relevée de cette hécatombe. Car la gauche, la vraie, est d’abord faite de ces mille et un petits liens de courage, de circonstances, de savoir-faire qui, pour se transmettre, ont besoin de cette présence humaine, de cette force de l'exemple donné qui transmet mieux que les livres et les textes de congrès. Quand on connaît cette histoire, on comprend mieux pourquoi c'est si difficile de faire confiance de nouveau et de signer un accord de paix dans ce pays. On voit aussi qu'on est loin des caricatures simplistes que distillent les belles âmes. On se souvient de l'orgie de bons sentiments médiatisés auxquels avait donné lieu la libération d’Ingrid Betancourt. Comme le monde était simple dans le récit officiel : un généreux pouvoir civil odieusement assailli par une guérilla paléolithique liée aux narcotrafiquants ! Pas un mot, alors, pour dénoncer le rôle des paramilitaires et des innombrables parlementaires jugés pour corruption et implication dans le narcotrafic jusque dans les sphères les plus proches de la présidence ! Pas un mot pour dénoncer le martyr infligé aux paysans par le pouvoir officiel, l'armée en campagne et les paramilitaires. Pas un mot sur la tentative trahie de fin de guérilla de l’Union patriotique. Et, bien sûr, aucun espace pour rendre compte d’une discussion cruciale. Celle qui, depuis des années, opposait ceux qui avaient fait le choix de la vie démocratique, même si elle n'existait pas, et ceux qui ont fait tenir la guérilla pendant cinquante ans ! Le divorce était consommé depuis le début des années quatre-vingt-dix. Il impliquait aussi bien les communistes que d'autres forces de gauche. Quand le M-19, par exemple, renonça lui aussi à la guérilla, je me souviens d'avoir participé, aux côtés de Lionel Jospin, au vote pour l'accepter comme membre de l'Internationale socialiste au Congrès de New york ! En Colombie, il y a eu trois mouvements de guérilla de gauche !

En fait la violence politique dans ce pays est quasi ininterrompue depuis les années 40. Une violence hors du commun. « La violence » est d'ailleurs le nom par lesquels les colombiens désignent la période de 1946 à 1961. Après l'assassinat d'une grande figure progressiste, l'avocat Gaëtan, commence entre conservateurs et libéraux une horrible tuerie sans fin. Emeutes armées et meurtres de masse, crimes sadiques, femmes éventrées, parties de foot avec des têtes fraîchement coupées, et ainsi de suite, se sont enchaînés sans discontinuer ni, bien sûr, la moindre volonté de se convaincre. La guérilla communiste, qui commence à partir de 1964, fait alors figure d'œuvre civilisée ! En 1982, au congrès extraordinaire du Parti Communiste Colombien, lorsqu'apparaît Raul Reyes, le numéro deux des Farc, dans la salle du huis clos qui se lève pour l'acclamer, il y a plusieurs délégations des grands partis communistes ouest-européens… Carlos sourit encore de leur malaise !

Mais dès ce moment-là déjà, nombreuses sont les voix qui discutaient ce choix stratégique et en prévoyaient la dérive. De fait, la guérilla s'est maintenue pendant cinquante ans en s'isolant progressivement de sa ressource en cadres formés par l'action politique du quotidien. La primauté donnée aux armes s'est faite au prix d'une coupure avec l’espace public du commun des mortels, et au prix d'un recours de plus en plus disqualifiant à des méthodes inhumaines, moralement insupportables, politiquement destructrices, comme la séquestration, le racket et, bien sûr, pour une part, le trafic de drogue ! Si mon récit aujourd’hui doit avoir une utilité de transmission de savoir que ce soit celle-là : la violence n’est jamais une simple parenthèse. Il n’est jamais prouvé qu’elle ait servie notre cause dans la durée. Elle a un coût immédiat : celui des vies perdues, davantage irremplaçables que ce qu’en disent les adages. Et un coût de longue portée : la transformation des mentalités et des modes d’action dans la société qu’elle contamine. Je ne sens pas le besoin d’évoquer les cas qui plaident pour le contraire. Le devoir de résister à l’oppression que signale la Déclaration des Droits de l’Homme m’est connu. Je pourrai me référer à la résistance armée contre l’occupation nazie allemande que je n’ai pas vécue. Mais je pense surtout à l’occasion que j’ai eu d’observer et de m’impliquer dans son cruel service au Chili ou en Argentine. Ailleurs, il continue de s’imposer à cette heure. Ne perdons jamais de vue cette leçon de notre expérience dans le monde. Et n’oublions jamais que la violence a un résultat politique par soi-même. L’action armée ne laisse pas la décision à ceux qui ont les meilleurs arguments mais à ceux qui sont les mieux armés. Ce ne sont pas souvent les mêmes ! Surtout si l’on veut bien se souvenir que les armes ne tombent jamais du ciel. Les fournisseurs et les sponsors se donnent vite des droits dans la mêlée qu’ils entretiennent. La guerre civile commence l’échec de nos idées si l’on admet qu’elles ne peuvent être dissociées de nos moyens. Nos fins sont inscrites dans nos moyens.

J’en reviens au personnage de Carlos Lozano et à une autre forme de courage, tout aussi incontestable que celle du guérillero. Celui de la personne convaincue qui se place mains nues devant un char de combat. Tel est celui qu’enseignent des hommes comme Carlos Lozano. Tout en lui est dans cette manière simple de tenir tête. Mon hôte m’a raconté le procès en diffamation qu’a intenté à Carlos le général Bedoya, chef d'état-major des armées colombiennes dans les années quatre-vingt-dix. Le jour dit, le haut gradé s'est présenté en uniforme, entouré d'une spectaculaire garde armée. Rien n'est plus impressionnant que ce genre de démonstration de force dans une enceinte qu'elle semble submerger et effacer d’un coup. Une vieille ruse des rapports de force symboliques. Dans les séances du procès contre Zola à propos de Dreyfus, c'était une habitude des militaires d'occuper toute la salle, de se lever, de claquer les talons en se mettant au garde-à-vous, chaque fois qu'un gradé entrait pour témoigner. Face au général Bedoya et à ses sicaires, l'avocat lui-même ne parvenait pas à se reprendre et à dominer la peur.

C'est donc Carlos lui-même qui a pris la parole d'abord. Il demande de sa voix tranquille au juge que les gardes armées soient expulsées de la salle d'audience où ils n'avaient aucune raison de se trouver. Le silence qui accompagne sa prise de parole a été une douche de glace sur l’assistance ! Sans trembler, il affirme : « un juge ne peut admettre qu'une audience se déroule sous la pression d'une intimidation de cette nature ». Incroyable audace ! Carlos sait que ces gens sont capables de le tuer ou de le faire tuer à la sortie même du prétoire. Mais le courage peut-être contagieux: à la stupéfaction générale, le juge donne raison à Carlos ! La garde armée du général est expulsée de la salle d'audience. Aussitôt, Carlos revient à la charge : « pour quelle raison le général Bédoya se présente-t-il à la barre en uniforme ? C'est encore une pression », argumente-t-il. Il demande que la séance soit suspendue le temps que le général change de tenue. Beaucoup pensent alors à un suicide. Mais, une nouvelle fois, le juge lui donne raison. Il renvoie la séance pour que le général puisse se présenter en civil. Le général ne reviendra jamais à la barre et Carlos a bénéficié d’un non-lieu. Carlos est toujours vivant. La semaine prochaine, il sera à La Havane. Le 8 janvier recommencent en effet les négociations de paix entre la guérilla et le gouvernement. Carlos est un observateur crucial. Pas un intermédiaire, ni un négociateur. Il observe. Son regard est une garantie admise par les parties. Le courage de la seule parole est certes une arme individuelle. Mais elle a l’avantage de vouloir transformer ceux qu’elle atteint.


188 commentaires à “Ça (re)commence mal”
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  1. Julian Augé dit :

    Meilleurs vœux Jean-Luc !
    Merci pour ce récit, qui avec le même charme habituel conforte ce qu'on pensait déjà connaître, remet en cause certains éléments du récit dominant que l'on tenait pour vrais, tout en livrant des détails, anecdotes et analyses personnelles, tantôt de seconde main, tantôt de première main... Bref, l'Histoire telle qu'on aimerait l'entendre livrée, confrontée et débattue par l'ensemble des dirigeant-e-s politiques de gauche (au moins), ceux qui ont assez existé pour être capable de porter ce récit. Manifestement, certains ont bien perdu leur temps depuis toutes ces années entre belles personnes.
    La révolution citoyenne est en marche !

  2. Florent dit :

    Meilleurs voeux à toi Jean-Luc. Meilleurs voeux à tous chèr(e)s Camarades. Hauts les coeurs pour cette nouvelle année qui commence. Vive la révolution citoyenne, vive l'écosocialisme !

  3. David dit :

    Émouvant, historique, héroïque. Merci et meilleurs voeux de réussite électorale.

  4. En effet Jean-Luc, ça recommence mal, et ça risque de finir encore plus mal. Les politiques d'austérité pourraient déboucher en Europe sur une violence politique comparable à celle dont tu parles dans ce billet sur l'Amérique latine. Mais n'oublions pas les vertus pacificatrices de la vraie démocratie, que l'on peut constater dans les pays qui disposent du référendum d'initiative citoyenne. Il favorise le dialogue entre gens de convictions différentes voire opposées, et on s'échange des arguments plutôt que des balles ! Le référendum d'initiative populaire, voilà ce qu'il faut promouvoir, d'autant plus que tous les partis l'ont ou l'ont eu à leurs programmes. En espérant que tu mettras cet outil de la vraie démocratie davantage en avant en 2014, (et pas seulement le référendum révocatoire, mais aussi le référendum abrogatif et d'initiative législative, dans tous les domaines), je te souhaite ainsi qu'à tous les militants une excellente année !

  5. Juan Pérez dit :

    Jean - Luc je vous suis depuis votre divorce avec le PS et je vous écris depuis quelques années. Juste au moment où je suis en vacances chez vous, en France, vous venez chez moi, à Bogotá. Pas de chance. J´aurais apprécié vous rencontrer.

  6. polnareve83 dit :

    Bonne et heureuse année 2014. Santé et bonheur. Meilleurs voeux à tous les camarades du front de gauche, la seule alternative! Bon courage à tous. Il va en falloir car d'ici quelques semaines tout va s'accelérer. C'est vrai M. Mélenchon, je souhaite aussi que le PS se prenne une claque mémorable et que dans certaines villes on passe devant eux. Le pire de l'absurde c'est que la droite les prends pour des révolutionnaires. J'espère par contre que les électeurs de gauche ne vont pas nous ignorer en s'abstenant de voter. Bref il faut espérer et bon courage à tous.

  7. tchoo dit :

    Bonne et Heureuse année à vous Jean Luc et à tous ici.
    Bien aise de vous lire souhaiter une cuisante défaite aux solfériniens, mais pour l'instant nous n'arrivons à être l'attraction des mécontents, qui ont peine à nous voir en recours.
    souhaitons nous une meilleure année 2014

  8. Cathy Rousseau dit :

    Tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année !
    Toujours aussi instructif de te lire. Espérons que le choc se fera et que la raclée soit bien sentie, c'est tout ce que ce gouvernement mérite !

  9. Maryse MERCEREAU dit :

    Merci Jean Luc pour ces voeux et je t'offre les miens, les plus sincères, et surtout j'espère pouvoir t'entendre plus souvent dans les médias.
    2014 nous verra commémorer hélas, la Mort de Jean Jaurès, un de nos "guides" mais pas une idole. Cette année 2014 s'annonce sous de très mauvais auspices et je suis très inquiète face aux montées de violence partout dans le monde et a la poussée du fascisme chez nous. En tant que PG nous allons avoir beaucoup de travail de persuasion a faire auprès de nos concitoyens, et je souhaite avec toi une raclée cinglante au parti solférinien, et il faut bien avouer que nous ne serons pas très soutenus par les camarades du P.C.F, espérons que beaucoup réfléchiront a l'attitude de leurs dirigeants. Merci aussi pour cet excellent carnet de voyage dans lequel nous découvrons des évènements que nos gouvernements et médias nous ont soigneusement cachés, ou déformaient sciemment. Permet moi en cette nouvelle année de te faire la bise.

  10. Dominique dit :

    Bonne année à toi Jean-Luc, elle sera belle pour le Front de Gauche car nous ne lâcherons rien. J'attendais de te lire car c'est toujours un plaisir et surtout un moment riche d'éducation et d'explications politiques. Tous mes voeux à vous tous qui suivez ce blog, j'espère comme vous tous qu'en 2014 le PS et ses soutiens se prendront un claque mémorable, et que nos listes autonomes feront les scores qu'elles méritent. Souhaitons nous courage pour les mois à venir, mais nous n'en manquons pas

  11. h2o dit :

    Le plus sûr moyen de contribuer, comme le préconise fort justement Jean-Luc Mélenchon, à "une raclée mémorable pour le PS" n'est-il pas de cesser de lui apporter nos voix à commencer par le 2e tour des municipales et aussi longtemps que son président et son premier ministre conduiront une honteuse politique libérale, digne de celles de leurs prédécesseurs ?

  12. Brigitte dit :

    Merci de tout coeur Jean-Luc pour votre combat. Pourrez-vous vous exprimer sur la montée de cette violence en France dont un humoriste, qui fait le buz sur internet, est le relai ? Je suis désespérée face à cet obscurantisme. Je vous souhaite beaucoup d´énergie pour les échéances qui arrivent. Nous avons besoin de vous.

  13. Titoune dit :

    Vous nous avez manqué c'est donc un grand plaisir de vous retrouver, et vous nous apportez la preuve qu'il y a encore dans le monde des belles personnes chez les communistes tant pis si nous ne sommes pas gâtés à la tête du PCF, mais les militants de bases eux ne se trompent pas de camp,cette fois Hollande affiche la politique a laquelle il tient, auparavant c'était avec vaseline cette fois c'est avec graviers c'est juste un peu plus douloureux et c'est vous que l'on traite d'outrancier ? La claque pour le PS est bien sur annoncée mais cela profitera au FN pour que la nouvelle année soit à la hauteur de nos espérances il nous faudra un front de gauche autonome et déterminé,alors bon courage à tous et meilleurs voeux !

  14. Mahé dit :

    "Une raclée électorale pour le PS" aux municipales ?
    Pourquoi pas, mais pourquoi avoir prétendu réaliser l'alliance au 2nd tour après s'être compté, argument servi au PCF pour justifier l'existence de listes autonomes au 1er tour ? Il était question d'établir de nouveaux rapports de force. Bref, basiquement, de faire de la politique. C'est quoi maintenant la stratégie ? Une marche européenne triomphante sur le cadavre municipal du PS ? Vous y croyez vraiment ou c'est juste pour se faire plaisir ?

  15. gege dit :

    L'histoire de la violence en Amérique du sud, partout où le pouvoir risquait d'échapper à ces castes peut nous amener à réfléchir sur ce que sont capables, sous d'autres formes, ces belles personnes qui à une époque s'époumonaient à crier "plutôt Hitler que le front populaire". Même si les temps ont changé il ne pas perdre à l'esprit que l'épouvantail des Le Pen peut aussi se transformer en solution de sortie pour maintenir leur pouvoir menacé. Ne pas perdre de vue que le facisme peut encore être un recours et y prendre garde en permanence.

  16. pmousque dit :

    Même face à la puissance de l'adversité rien n'est perdu. Alors courage et comme le clame Fakir, c'est nous qu'on gagne à la fin.

  17. magda Corelli dit :

    C'est toujours intéressant de vous lire et de découvrir des hommes intègres et courageux.On compare avec les tristes sires qui nous occupent, ici en France, dans bien des domaines, à commencer par celui de la Présidence. L'allocution de FH m'a fait sauter en l'air alors que je n'ai jamais eu d'illusions mais entendre de tels propos. Revenez vite vous occuper de nous pour nous rendre visibles aux élections municipales. Il faut qu'ils la prennent cette raclée. Il le faut !
    Que tout aille le mieux possible pour vous Jean Luc, vos proches, votre équipe au PG et pour nous la vraie gauche en 2014.

  18. centansjaures dit :

    Une belle claque, M. Mélenchon, c'est tout ce que je souhaite, comme vous, au PS. Ça suffit les ronds de jambes pour le 2eme tour. Il faut penser Jaurès et agir Jaurès, pour bien célébrer le centenaire de sa mort. La claque est nécessaire aussi pour les électeurs socialistes, car ils sont persuadés qu'on votera pour eux au 2ème tour de toute façon. Meilleurs voeux à toutes les têtes dures du FdG.

  19. semons la concorde dit :

    Je partage le goût de notre hôte pour le Saint-Amour et son voeu pour l'échec électoral du PS. Voilà trop longtemps que ce parti mène ses électeurs en bateau à force de combines électorales et médiatiques, à force de promesses électorales non tenues. Ils n'ont même pas eu le courage de valider le vote blanc. A nous donc, électeurs, de leur faire comprendre que le vote PS, au premier comme au 2e tour, n'a pas plus d'intérêt que les votes de droite (UMP Centre ou FN). Je souhaite que ces municipales soient le coup de balai que nous appelons de nos voeux pour nous délivrer d'un système politique devenu obsolète, qui nous oblige à traîner comme des boulets des cohortes d'élus dont on se demande s'ils sont cyniques ou incompétents. A l'heure d'internet, il serait si facile de faire entendre la "vox populi", la voix du peuple dont le bon sens est mieux éprouvé que celui des énarques.

  20. MOLINA dit :

    Bonsoir
    Je partage le pense de ce leader colombienne Carlos Lozano et c'est très importante que la France à la tête de Jean-Luc regarde vers la Colombie. Je suis content que Jean-Luc se trouve en Colombie avec ce type de personne comment Carlos.

  21. Hélène Lacheret dit :

    Il y a un autre courage, cher Jean-Luc, celui qui consiste à affronter une image de soi constamment distordue par des médias malveillants. Je suis donc allée sur le blog Opiam et je constate que j'ai eu bien du mal à choisir l'image donnée de vous la plus odieuse. Finalement, j'ai opté pour celle qui m'a rappelé la propagande chère à Goebbels. Mais c'est tellement puant que j'ai éprouvé le besoin d'explorer un peu le net pour trouver une image ressemblant davantage à vous, tel que je vous ai vu dans plusieurs meetings et j'ai trouvé celle-ci, pourtant proposée par le Nouvel Obs, l'hebdomadaire de la gauche caviar. C'est l'image de notre joie à nous compter si nombreux et à savoir qu'un autre avenir est possible que la résignation qu'"ils" nous proposent. C'est le bonheur des partageux, des lucides et des combatifs. Et c'est tout ce que je nous souhaite, en 2014, continuer à nous savoir nombreux et à le dire sans relâche autour de nous pour être encore plus nombreux à nous lever et à dire "Non, nous ne voulons pas de votre monde, l'humanité peut mieux que ce gâchis." Vous êtes beau, Jean-Luc, et nous aussi.

  22. Floréale SAVARRE dit :

    Oui, ça(re)commence mal. Il n'y a rien à attendre de ces gens là qui poursuivent la même politique néolibérale que Sarkozy, se contentant pour tout changement de remplacer le bras d'honneur par le fumigène. S'ils prennent bien la raclée électorale que je leur souhaite elle sera grandiose. Pour ce faire je nous souhaite, à tous, une bonne année de luttes, autonomes donc lisibles. Y a plus qu'à, et sans gémir, car notre sort n'est pas (encore?) celui des militants dont vous nous décrivez la lutte exemplaire.

  23. Vassiviere dit :

    Tous mes voeux vont vers la creation du grand parti dynamique, offensif, intelligent et sans double langage que la situation exige.

  24. rrésistance dit :

    Meilleurs voeux pour 2014.

  25. Hold-up dit :

    Après les vœux du Président de la république des riches au MEDEF, nous apprenons que ce mardi 2 janvier, le gouvernement a publié un décret autorisant l’ouverture le dimanche des magasins de bricolage. Vivement les prochaines élections municipales et européennes qu'on leur fasse rendre gorge. Le parti Solférinien n'est plus qu'un astre mort, certes, mais c'est surtout maintenant un très vieux souvenir. Bonne année 2014 M. Mélenchon !

  26. Piettro dit :

    Merci pour ce billet sud-américain qui m'a permis d'en savoir plus sur ce qui se passe en Colombie (nos journaleux et chiens de garde ne risquent pas de nous éclairer). Tout à fait d'accord avec le commentaire de Patrice (n°4). J'ajouterais qu'en plus de la démocratie directe dont il parle, il faudrait mettre en avant la valeur du bulletin blanc. On pourrait imaginer que lorsque les bulletins blancs atteignent un certain taux, le vote soit annulé et reprogrammé. Cela pourrait être intéressant de voir le nombre des abstentionnistes diminuer et l'arrogance des "certains d'être élus" aussi.
    Meilleurs voeux à tous pour cette année 2014. Nous n'oublions pas Jaurès et aussi Robespierre (à propos de qui les habitants d'Arras attendent toujours leur musée).

  27. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    Ce que je crains avec le FN c'est son coté militaire d'extrême droite, ce que je crains de l'UMP c'est tous ces billets de banque qui circulent dans des valises et qui ont un pouvoir attractif sur les faibles, et ce que je crains du parti solférinien, c'est tous ces postes clefs qu'ils ont réussi à conquérir avec une majorité d'entre nous. Alors oui Jean Luc tous ces partis là je les crains car ils sont capables d'amener la violence dans notre pays. L'année 2013 leur a servi de banc d'essais il y a eut les bonnets rouges, les pigeons, les anti équitaxe, etc. et tout ça n'est pas bon, notre démocratie n'est pas à l'abri d'un fou ou même d'un prosélyte sans recul, et j'ai peur qu'une étincelle fasse péter le bocal, et la violence que tu nous décris si bien n'est pas aussi loin que beaucoup le prétendent. Il est temps que ça change et une partie de notre rôle sera celui d'expliquer encore et encore que seul le bulletin de vote a ce pouvoir de changer ce climat pourri qui règne dans notre pays actuellement. Je ne doute pas un instant que les bases du PS et celle du PC soient de notre bord, ils sont comme nous de gauche, et c'est vers eux que ta démonstration doit se faire, comme nous ils sont contre le capitalisme, contre l'exploitation des ouvriers, contre les banques, alors à nous de les convaincre que leurs hiérarchies pour des raisons mercantiles les trompent et donc nous trompent, il nous reste trois mois pour leur expliquer. Courage on ne lâche...

  28. mimi dit :

    Bien sûr qu'ils (parti socialiste) prendront une veste et pour longtemps j'espère, car la morosité vient que le 1er tour des présidentielles était (pour moi) J-Luc Mélenchon, et que par obligation, on s'est cru qu'il y aura un petit changement, en votant Hollande, je me sens coupable d'avoir mis ces brèles en poste, en faîte, je me dégoute, mais Mars arrive a grand pas, mais si au second tour le FdG ne se représente pas, il n'y aura pas de vote à "gôche" ça c'est sur.

  29. Nicolas.B dit :

    La France n'est pas encore la Colombie, mais quand on voit l'acharnement judiciaire dont font l'objet les cinq syndicalistes de Roanne, la peur de déclarer son engagement politique vis à vis de son travail et des décideurs institutionnels ou administratifs, on se demande jusqu'à quand ? Il en faut du courage et de l'abnégation, nous faire connaitre les conditions de lutte, de résistance des camarades des autres pays est très important. La lutte est mondiale aussi, les progressistes sont traités d'extrémistes par les médias aux ordres ou subventionnés, et l’extrême droite jouit d'une antenne ouverte pour récupérer les mécontents. Les apprentis sorciers du système libéral vont encore nous gâter en 2014, avec les municipales et les européennes. Je leur souhaite de tout mon coeur une grande déconfiture, pour que notre pays soit à nouveau porteur d'espoir. Ne leur laissons pas mener le jeu, avec leur nouvelle donne, leur questions pourries ou à coup de flash-ball et lacrymo. Résistance.

  30. rayana dit :

    Jean Luc a bien raison de penser que le niveau de violence des sociétés ne risque pas de diminuer dans les temps à venir. A nous de dénoncer sans cesse le complexe militaro-industriel, ses magouilles, ses profits et les dégâts qu'il occasionne, de soutenir des mouvements pacifistes, et surtout d'expliquer autour de nous que les conflits, les guerres et la violence ne profitent jamais aux peuples, mais bien à ceux qui les manipulent. Le journaliste belge Michel Colom décrypte avec beaucoup d'acuité nos guerres néo-coloniales. Cette année aussi, on lâche rien !

  31. richard30 dit :

    Meilleurs voeux à tous.
    [...] N'attendons pas que les journalistes dignes de ce nom aient tous disparus et faisons tout ce qui est en notre pouvoir existant, pour qu'ils puissent encore utiliser la parole et l'écriture.
    Français, pères de Français, grand-pères de Français, vous avez tous contribué à acquérir le bien commun que nous possédons.
    Français tu as participé par ton travail et quelques fois par ta vie à la prospérité de la France et le constat cuisant actuel est le suivant : " de l'os t'héritais".

  32. Zaccio dit :

    Oui, ça (re) commence mal. En Argentine, Chevron est autorisé à exploiter gaz et pétrole de schiste, au grand dam des indiens Mapuche.

  33. monde indien dit :

    Bonne année à toutes et tous, ainsi qu'à toutes et tous ceux, celles que vous aimez et qui vous aiment, où que vous soyez sur cette si belle planète malade. Notre lutte continue bien qu'il n'y a rien de possible à composer avec de tel(le)s ennemi(e)s. Continuons à chercher d'autres voies.

  34. NICO 75 dit :

    Quelle que soit la situation au 2eme tour des élections, il faut absolument allez voter et mettre un bulletin Front de gauche, il faut leur montrer que pour nous les sociaux traitres c'est définitivement fini. Bonne année à tous.

  35. durluche dit :

    La violence armée, quelle mauvaise voie. C'est elle qui a permis le gâchis des suites des "révolutions arabes" avec ces armes apparues comme par enchantement et pas vraiment dans les mains du peuple. Notre combat se résume à un mot: "démocratie" et le chemin, une constituante (tirée au sort avec obligation style service militaire) représentative du peuple. Même les anarchistes (zonards qu'ont rien à perdre) que je croise depuis un moment sont capables de se dire que c'est pas si mal comme idée.
    Vive la VIeme république ou plutôt la première démocratie. La suite appartient au peuple.

  36. cogilles dit :

    Bonjour et meilleurs vœux a tous.
    C'est toujours bon de rafraichir la mémoire sur ce que subissent ou ont subit les révolutionnaires de gauche en Amérique latine ou ailleurs comme répression.

  37. stephane.D dit :

    Meilleurs voeux 2014, Jean-Luc et tous mes voeux de réussite pour le FdG, jusqu'au municipale et européenne il faut se faire entendre car ce gouvernement ne dirige plus rien, il s'en sont venu maintenant à traiter des cas personnels, ils méprisent le peuple, il y a longtemps que ces gouvernements voient que leurs intérêts personnels, vite vite les prochains votes.
    D'accord avec 19.

  38. Adrien dit :

    Que le communisme (dans son sens idéal) est beau, mais quel courage pour le "clamer" et Carlos Lozano en est un exemple vivant (le plus longtemps possible je le souhaite) pour nous. Quelle chance avons-nous en France d'avoir de la même notoriété, notre Jean Luc Mélenchon. Merci mille fois de vous être levé, de nous avoir éclairé ce chemin si sombre que nous traçaient les solfériniens et les idiots utiles du système, protégés par cette deuxième terrible peau qu'est la majorité des médiacrates. J'ai mille fois plus appris sur la Colombie par votre court récit que par les heures d'antenne de l'affaire Bettencourt et consort !
    Je vous renouvelle tous mes vœux pour que 2014 soit le début d'une nouvelle ère, celle de l'Ecosocialisme à humanité retrouvée.

  39. sergio dit :

    Quand j'ai lu l'émouvant portrait du responsable communiste colombien Carlos Lozano, je n'ai pu, à de rares moments heureusement, m'empêcher de penser à un portrait en creux d'autres responsables communistes qui eux aujourd'hui n'ont pas su montrer beaucoup de courage et de conviction pour faire triompher nos idées de justice et de progrès. D'après Eric Coquerel interrogé sur BFM (en lien sur son site), il y en aurait malheureusement beaucoup plus qu'on ne le croit aux municipales prochaines. Je fais vivement le voeu que la très grande majorité de citoyens fasse, au moins au premier tour, le choix courageux de la rupture et de la Gauche réelle contre le PS.
    Deux détails à propos de l'émission en lien "les grandes questions" sur la Cinq. Le philosophe de salon n'a pas osé mettre à la question Jean-Luc invité pour son dernier livre. En fin d'émission, on assiste à la promotion d'un dictionnaire amoureux sur Proust qui "pourrait avoir plus de succès de vente que l'oeuvre de Proust lui-même" sic l'animateur, et à un long zoom sur sa couverture. Pour l'ouvrage de Jean-Luc à la fin, la présentation est expédiée en deux secondes. Sans parler de celle sur la "révolution fiscale" de Bilia, Lachaud et Etiévant, carrément sabordée. Je suis sûr que c'est le hasard du timing qui a joué contre nous mais quel dommage quand même !
    Courage à tous car c'est de cela dont nous avons vraiment besoin.

  40. Herve92 dit :

    Au deuxième tour, c'est un bulletin en papier rouge qu'il faudra glisser dans l'urne, car au décompte la symbolique rouge sera présenté et évidente, même si elle n'est pas prise en compte et ça peut faire le buzz si nous sommes nombreux a ainsi voter d'une feuille/bulletin rouge au format des bulletins classiques

  41. Lilly54 dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour camarades, Je vous souhaite la meilleure année possible. L'année 2013 ne nous a pas épargné. Elle nous a fourni tant d'occasions de rage contenue et de colère exprimée. 2014 sera plus difficile encore à affronter mais notre résistance est intacte. Je vous souhaite à tous vraiment le meilleur. Pour Jean-Luc qui est le plus exposé d'entre nous et à qui les médias n'épargnent rien (même en son absence, même en ses silences), je forme le voeu qu'il reste résistant, tel qu'il est, tel qu'on l'aime. Prenez tous soin de vous !

  42. Fred dit :

    Bonjour Jean-Luc et bonne année 2014, pour vous et pour nous tous! Un combat se déroule en ce moment au Cambodge et dans l'Asie du Sud Est, une région cruciale pour notre avenir. Médiapart s'en fait l'écho, quatre morts et au moins 26 blessés chez des ouvriers en grève qui bloquaient les usines d'Adidas, H&M et Puma notamment. La police militaire a préféré tirer plutôt que négocier, les multinationales ayant dicté leur loi. Il serait bon de se rendre au Cambodge pour sensibiliser les français sur les véritables coupables de la crise, ceux qui écrasent les salariés/chômeurs français en prenant prétexte de pays plus concurrentiels. En voilà le prix. Les ouvriers cambodgiens sont en situation de sous-nutrition parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'acheter assez à manger. Merci pour votre travail, ne lâchons rien (à Issy les Moulineaux, le candidat PS a osé faire la liste "gauche"-droite que vous dénoncez en Allemagne et qu'on voit arriver en France!).

  43. vallee dit :

    Tous mes voeux de santé, de joie et de soutien à vous Monsieur Mélenchon. Merci pour votre énergie, je tente de maintenir la mienne pour continuer à soutenir votre action si salutaire.

  44. Souhaitons que 2014 soit une année de luttes et de résistances qui nous feront progresser vers la révolution citoyenne que nous appelons de nos vœux.
    Même si nous sommes très loin des conditions de luttes rencontrées en Amérique latine, Jean-Luc met sur la table à juste titre le sujet de l'affrontement violent en politique et du courage pour l'affronter. Revenus à nos normes d'Europe occidentale nous sommes aussi face à ces questions qui ne se posent pas uniquement dans le cadre de la violence médiatique (et là Jean-Luc est servi ces derniers temps avec des articles pourris comme celui de R. Revel appelant à le censurer). Mais on voit les débordements sur les réseaux sociaux avec des appels au passage à l'acte comme certain-e-s de nos camarades en ont subis il y a peu. Plus largement, chacun sent bien que les tensions montent avec le regain de vigueur des Droites qui, face à la faiblesse et aux lâchetés du pouvoir socialiste, imaginent que l’hallali est proche.
    Chacun à notre échelle nous sommes interpellés sur notre capacité de réaction et de combat. Qui est simplement volontaire pour faire avancer les choses par un partage poli des idées ou des valeurs, et qui est prêt à regarder avec lucidité la notion d'affrontement avec un ennemi politique et jusqu'où ? Il y a là, selon moi, dans nos groupes une ligne de fracture souvent souterraine qui explique en partie les difficultés du FdG et les critiques adressées actuellement au PG et à Jean-Luc Mélenchon.

  45. Carlos Lobo dit :

    Tout en vous adressant tous mes voeux de santé dans les rudes combats qui s'annoncent, et en formant, oui, le souhait d'une année qui sonne le glas de l'illusion et de l'imposture sociale démocrate, je tenais à saluer le grand moment de philosophie (et d'humanité), que représente votre intervention télé face à un Bernard Stiegler atrabilaire et égotique et un Eintoven courtois, mais verbeux et narcissique - as usual. Une illustration, dans la foulée des plus beaux moments de la campagne présidentielle, de la compatibilité entre l'exigence dans l'amour du savoir et la fermeté des convictions politiques.

  46. ROUSSEL ERIC dit :

    JL, bonjour et tous mes vœux. Voilà. Ensuite, vas où tu veux pour rencontrer, comprendre, subsumer même. Si tu ne nous dois pas tout, ces rendus sont une invitation à la formation politique permanente proposée à la majorité d'entre nous. "Gens de peu" (exp. de mon prof de socio, P. Senso), nous sommes scotchés ici, sur le bitume à constater le désastre. Pour l'instant, la rouste, elle est pour nous, gens du peuple comme conséquence de notre vote par discipline, respect de la consigne. Valls qui broie du Rom, qui s'acharne sur nos 5 camarades, c'est avec mon vote. Et comme toi, j'en souffre de les voir faire du vieux avec du rance! Avec le recul, le plus sûr moyen de faire imploser Solférino eût été de ne pas mettre tous ces marquis poudrés dans les salons. Et là, tu rêves JL. Le PS sera rendu avant Epinay avant qu'un seul de ses dirigeants ne se soit désaffilié.
    Pour finir, je t'entretiens des européennes. Pour les municipales, ici à Grenoble, comme souvent ailleurs c'est le bordel. On fera au moins mal. Le PG a pris la décision politique d'une rupture d'avec la technostructure du PCF. Ici, je constate nos camarades communistes, même les plus légitimistes, cloués, désorientés. S'il devait y avoir un avantage immédiat à cette situation, il serait de considérer le champ libre pour enfin annoncer que sauver l'Europe commence par sortir de l'Euro. A Bogota, je sais pas! Mais sur le marché que je fréquente, c'est ça qu'on veut avec Correa et les...

  47. Suticos dit :

    Merci Jean-Luc pour cet émouvant et instructif billet que je me suis surpris à guetter en me demandant si vous n'étiez pas perdu en Colombie.
    Je vous adresse tous mes voeux ainsi qu'aux militants, sympathisants et à tous ceux qui oeuvrent pour le progrès social et la résistance à l'oppression ultra libérale. Malgré la tentation du découragement causée par le recul quotidien du droit du travail, le martellement du sempiternel bréviaire libéral, l'écueil des municipales, la trahison permanente des sociaux démocrates et surtout la menace de la peste brune qui s'insinue très près, je réalise que notre combat est indispensable. La révolution citoyenne n'est pas qu'une idée, c'est une nécessité.
    Bonne année à tous.

  48. murmure dit :

    Meilleurs vœux pour 2014 ! Et longue vie à Carlos Lozano et à tous ceux qui luttent pour un monde plus juste !

  49. Mel dit :

    Bonjour, meilleurs voeux à Jean-Luc Mélenchon, ses amis et camarades, au PG sans lequel point de Front de gauche. Mon souhait le plus cher est voir les Assemblées Citoyennes de plus en plus nombreuses et des campagnes électorales historiques. Et merci pour ce bel article et tous vos commentaires fraternels.

  50. PG paulette dit :

    Quel bien m'apporte chacune des lectures de vos billets, que j'attends avec impatience. Nous n'avons pas fini avec les multinationales à qui les gouvernements cèdent tout. chevron gagne en Argentine et en France le conseil constitutionnel leur accorde toutes les faveurs pour passer à côté des caisses de notre pays. En lisant les commentaires je vais mettre en pratique ce que propose Hervé 92 (que je remercie pour l'idée) de mettre dans les urnes où le front de gauche ne sera pas présent de mettre un papier rouge format bulletin dans l'enveloppe, puis dans l'urne ce sera plus visible qu'un papier blanc. Je vous souhaite ainsi qu'a tous, PG ou non, une bonne année pour un réel changement, une excellente santé et beaucoup de courage et de soutien. Je sais que vous n'en manquez pas, nous le constatons chaque jour et je vous en remercie du plus profond de mon cœur. Pour la victoire, tous soyons unis avec vous et le Front de gauche et vive la sixième république. Meilleurs vœux.


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