11oct 13

En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand

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Le paradoxe de l’automne, c’est la splendeur flamboyante des paysages, s’il y a des feuillus, et l’ombre terrible du mois de novembre qui s’avance. Le soir tombé, s’il y a du crachin, toutes les obscurités tournent au glauque. La nuit elle-même n’a ni cette force métallique des nuits de gel hivernal, ni le velours épais qu’on observe en été quand le soleil s’est couché. Une nuit molle, collante et trompeuse comme une peau de lait ou un discours de Hollande. Grisaille du mois d’octobre, quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre.

Qu'elle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ». Tous les beaufs qui passent devant gloussent. L’ami d’enfance de la dame, qui dirige ce journal, a-t-il pensé que son affichage est un encouragement avant d’être un argument de vente ? N’a-t-il pas eu, fusse un instant, de honte devant pareille manipulation ?

Juste à côté, le journal de Christophe Barbier, « L’Express », met la main aux fesses des énergumènes. La semaine dernière, il dénonçait les syndicats ; cette semaine les femmes voilées. Peut-on dire un mot de critique de l’un ou de l’autre de ces titres, quoi qu’ils soient des vaches sacrées ? Non, bien sûr ! Le moindre commentaire et hop la sirène d’alarme vous déchire les oreilles : « Outrances ! Invective ! » Ce Barbier avait produit un long vomi éditorial pendant la campagne présidentielle : « Pour en finir avec Mélenchon ». Maintenant il couine comme un magot dès qu’on l’interpelle : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’ennemi des syndicats et des musulmans cite sans le savoir ce Talleyrand dont Napoléon (s’il vous plait !) disait : « c’est de la merde dans un bas de soie ». Ces gens-là sont pourtant les pontifes de notre temps. Bref, le moral est en berne. Heureusement que la raison reste aux commandes. Il vaut mieux. Je dois affronter une crise terrible.

Le conseil fédéral du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris. Mais les militants communistes l’accepteront-ils ? C’est le sujet de cette semaine qui vient. J’ai bon espoir. En Essonne aussi une assemblée départementale avait été convoquée en présence de Pierre Laurent. Là aussi on avait essayé d’éveiller les militants avec des arguments à l’emporte pièces aussi raffinés que « ne donnez pas raison à Mélenchon qui veut faire d’Evry un test ! » Les arguments « ad hominem », qui choquent tant quand il s’agit de dire leur fait aux solfériniens, sont apparemment beaucoup mieux acceptés quand il s’agit de me les appliquer. Dans ce cas l’échec est total : le vote a donné l’unanimité moins une voix en faveur de la liste autonome par rapport à Manuel Valls. Pierre Laurent nous dit dans « Le Parisien » qu’il vaudrait mieux s’occuper de Corbeil et y obtenir, en échange d’Evry, le soutien du PS. Il ne lui reste plus qu’à nous dire à laquelle des deux listes communistes actuellement en présence il pense ! On n’en finirait pas. Je ne veux pas me laisser happer par les chipotages que ce genre de situation engendre. Sur ce blog, j’ai rassemblé mes arguments politiques en faveur du maintien du Front de gauche en toutes circonstances. Ils sont rassemblés dans un document prêt à être diffusé. N’hésitez pas.  L’hyper visibilité nationale et Européenne de Paris m’a obligé à un suivi particulier de cette situation qui est à l’origine de la crise. En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! Dimanche, je m’exprimerai sur le sujet à Clermont-Ferrand à l’occasion de notre Convention nationale sur le programme des municipales et des européennes. A cette place-ci, sur ce blog, vous pourrez suivre en direct mon discours. On s’y retrouve, si vous voulez.

Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !

Les députés viennent de voter l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite. Pour la première fois, un gouvernement qui se réclame du parti de Jaurès détruit une conquête sociale. Typique de l’hypocrisie permanente des solfériniens, la mesure est présentée en même temps que ces menteurs se drapent dans un air de merveilleuse résistance : « nous ne touchons pas à l’âge légal de départ ». Menteurs ! Le gouvernement vient de reconnaître que l’âge de départ à la retraite allait être repoussé ! Beaucoup repoussé. L’aveu est fait dans un document budgétaire : le « rapport économique, social et financier ». Ce document, annexe du projet de loi de finances, est transmis à la Commission européenne. Il tient lieu de « programme de partenariat économique » prévu par le traité que Hollande devait, paraît-il, renégocier. Dans ce document, la France rend compte à la Commission de la mise en œuvre des « recommandations » européennes. C’est à la page 21 qu’est l’aveu : la retraite ce sera à 66 ans ! Le gouvernement écrit : « Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite (…), devrait mécaniquement augmenter avec l’allongement de la durée de cotisation. » Voyez le cynisme de la démonstration qui est exactement faite dans les termes dont nous avions accusé le gouvernement, provoquant l’habituel chœur de jérémiades. « À terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans ». Signé : François Hollande. En France, dans sa déclaration solennelle à la conférence sociale, en présentant sa soi-disant « réforme juste », l’homme de toutes les embrouilles essayait pourtant de cacher qu’il ne faisait qu’obéir à Barroso. Il affirmait la main sur le cœur: "Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité". Bobard. Après le Conseil européen de juin, Hollande avait déjà tenté un coup de com spécialement pervers. Il se vantait d’avoir fait enlever des recommandations le report de l’âge légal de la retraite. Scrogneugneu ! Mais il avait accepté le relèvement de « l’âge effectif ». Il s’était engagé «à prendre des mesures d'ici à la fin de l'année 2013 pour équilibrer durablement le système de retraite en 2020 au plus tard, par exemple en adaptant les règles d'indexation, en augmentant la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, en relevant encore l'âge effectif de départ à la retraite… » Parfaitement embrouillé ! Quel maitre !

Les retraites ne sont pas le seul sujet où le marionnettiste doit avouer les fils. Dans le même document, le gouvernement Ayrault indique en effet (page 26) que : «Dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 ». Les cheminots disent merci à qui aux municipales ? Que les gaziers et les électriciens se tiennent prêts à rendre hommage aux solfériniens municipaux. En effet Hollande s’est occupé d’eux comme ils peuvent le vérifier à la page 24 de ce document : « Dans le domaine de l’énergie », le document rappelle que « la suppression des tarifs réglementés de vente de gaz pour les entreprises d’ici fin 2015, figure dans le projet de loi sur la consommation en cours d’examen » et que « l’ouverture du marché de la production d’électricité sera […] accrue par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques (= les barrages) devant être renouvelées » Les barrages au privé ! Ce qui faisait hurler sous Sarkozy serait-il devenu délicieux ? « Mais monsieur Mélenchon n’attaquez-vous pas davantage les socialistes que la droite ? » demande le bouffi de service. J’en ai deux pour la même pierre à lancer, petit homme !

Le MEDEF a encore gagné !

« Libération » veut-il couper la tête des patrons ? C’est ce que fait penser sa une où l’on dénonce « les cadeau aux patrons » en montrant un homme sans tête. Comment le grand journal social-libéral (40 000 exemplaires vendus par jour) peut-il courir ainsi derrière Mélenchon et donner des gages au populisme qui-fait-le-lit-de-le-Pen-quand-on-critique-le-gouvernement ? C’est que la piétaille de la CGPME a levé des cartons jaunes pour Moscovici, qui lui a augmenté l’impôt sur les sociétés de 33% à 38 %. A titre provisoire, bien sûr. Où serait le problème si c’était à titre définitif ? Car j’ai connu ce taux à 42 % en France. Et ce n’était pas sous un régime communiste. En fait, le MEDEF s’est servi sur le dos des patrons de la CGPME. Mais comme les règles de la représentativité des syndicats patronaux n’ont jamais été changées, au contraire de celles des syndicats ouvriers, et comme j’ai été le seul à le dénoncer dans la présidentielle, maintenant la CGPME n’a plus qu’à japper quand le MEDEF le lui dit. Il s’amuse bien, le Gattaz, en ce moment. Il a froncé un sourcil, et Moscovici a reculé. Et pour lui dire merci, il lui envoie la piétaille de la CGPME mordre la main qui le nourrit. La situation commence à être connue.

Un nouvel épisode a eu lieu dimanche dernier. Suivez bien ! Le ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement renonçait à une nouvelle taxe sur les entreprises. Celle sur « l’excèdent brut d’exploitation ». Bien sûr, il n’est pas facile de comprendre de quoi il s’agit quand on n’est pas un expert fiscal. J’ai donc lancé mon alerte sur le réseau de la commission économique du Parti de Gauche, et attendu sagement qu’on m’explique jusqu’à ce que je comprenne. Comme un naïf que je suis, je pensais qu’on en parlerait le lendemain à France Inter. Bien sûr, ce n’était pas le sujet des pitbulls qui me recevaient. Pour ne pas avoir travaillé pour rien, je partage avec vous ce que j’ai appris.

Les prélèvements sur une entreprise sont calculés à divers niveau de l’établissement de ses comptes. C’est-à-dire à mesure que s’ajoutent les étapes de la formation de valeur et que se déduisent les prix à payer pour y parvenir. La nouvelle taxe se serait située à l’étage placé juste avant le moment où les combines sont possibles pour se soustraire au fisc. La taxe aurait cueilli dans « l’excédent brut d’exploitation ». Seules les grosses entreprises passaient à la caisse. Le MEDEF, qui ne représente que ce type d’entreprises, a aussitôt mis en action son énorme glande lacrymale. Aux premières larmes, Moscovici a tendu son mouchoir et demandé pardon. 

Il faut dire Moscovici est passé maître du tango fiscal. Un pas en arrière, un sur le côté et ainsi de suite. Voyons d’abord le ridicule : voilà un homme qui crée une taxe pour récupérer 2,5 milliards d’euros. S’il a tellement besoin de cette somme, pourquoi donne-t-il 20 milliards de crédit d’impôts aux mêmes entreprises, avec promesse qu’il n’y aura pas de contrôle fiscal ? Vous cherchez 2,5 milliards, monsieur le ministre ? Gardez plutôt ceux que vous avez, au lieu de les donner sans contrôle !

Après quoi, restent l’incompétence et l’embrouille. En effet, la nouvelle taxe figure dans le projet de budget pour 2014. Ce projet a été approuvé le 25 septembre dernier en conseil des ministres. Moscovici détruit donc une mesure phare du budget 2014, moins de deux semaines après sa présentation en Conseil des ministres. Ce génie a lui-même déclaré dimanche, la bouche en cœur : "nous avons estimé au final qu'il ne fallait pas créer un nouvel impôt sans avoir réfléchi à l'ensemble de la structure d'imposition des entreprises". Doit-on comprendre qu'il n'avait pas réfléchi avant de proposer le budget de l'Etat pour l'année prochaine au Conseil des Ministres ? Il n’avait pas réfléchi avant de  l'envoyer à la Commission européenne pour approbation? Il n’avait pas réfléchi avant de l’envoyer pour avis au Haut Conseil des Finances Publiques, garant de la politique austéritaire de l'Union européenne ? Ni avant de le transmettre à l’Assemblée nationale. Non. Il n’avait pas réfléchi. Mais maintenant, il va le faire c’est promis. Mais comment le croire ? Un homme qui, de son propre aveu, a si peu d’habitude en la matière. 

Donc, disais-je, sans aucune réflexion d’ensemble selon le ministre, il s'agissait de créer une taxe sur l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les économistes de mon parti me disent : « En soi cela aurait pu être intéressant. Car cela aurait pu permettre de mieux répartir les impôts entre les petites entreprises et les plus grosses, entre celles qui gagnent beaucoup d'argent et celle qui en gagnent moins ». Soit. Ils précisent : « taxer l'excédent brut d'exploitation aurait aussi permis d'empêcher une partie de l'évasion fiscale des entreprises ». Ah bon ? Et pourquoi ? « Cette nouvelle taxe aurait eu une assiette plus large que l'impôt sur les sociétés, qui est aujourd’hui le principal impôt sur les entreprises. Or, l’impôt sur les sociétés est un véritable panier percé : les jeux d’écritures comptables permettent aux grands groupes de réduire artificiellement l'assiette sur laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés ». Et comment cela cher camarade ? « Entre autres diableries, elles peuvent le faire en jouant sur l'inscription comptable de leurs investissements et de leurs financements sur plusieurs années, ou en déduisant des intérêts d'emprunts. Tous ces jeux comptables permettent de faire baisser l'impôt payé à la fin. Mais comme l'excédent brut d'exploitation est calculé avant ces opérations, une taxe fondée sur lui rend inopérants ces petits ajustements des comptes. » Comme c’est ce que j’ai déjà dit au début de cette section, on peut en déduire que j’ai compris ce qu’on m’a expliqué. Je vous en souhaite autant. Militer et polémiquer, c’est une autre façon de s’instruire.

Mais vous n’aurez pas tout compris tant que vous ne connaîtrez pas le reste de l’explication. En fait, son projet de taxe ne visait pas à dégager davantage de recettes fiscales pour l'Etat. Son idée était plus tordue. La nouvelle taxe était destinée à remplacer, après divers tripotages, trois autres taxes existantes. A la fin du compte, il s’agissait de récupérer la même somme que ces trois rapportaient : 2,5 milliards d'euros. Suivez le guide. D’abord, Moscovici entendait baisser l'impôt sur les sociétés. Ça fait toujours bon genre dans les affichages publics en Europe libérale. Au lieu de 33%, hop, juste trente pour cent. Tout ça étant en réalité de la frime. Car les statistiques montrent que si les petites entreprises payent bien leur 33%, les grosses et très grosses boites, elles, ne payent que 8% grâce à « l’optimisation fiscale » comme disent les belles personnes pour parler de leurs combines qui rapportent gros.

Après cet allégement pour nos amis les patrons, deux autres étaient encore prévus. Au passage, j’ai appris l’existence d’une cotisation sociale que je ne connaissais pas : la «contribution sociale de solidarités des sociétés » (C3S). J’ai d'ailleurs failli ne jamais la connaître, puisqu’elle a failli être supprimée. Que finance ladite taxe ?  Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants comme les artisans, les commerçants, un grand nombre des agriculteurs, etc. Les petits veinards ! En guise de réforme fiscale, Moscovici remplaçait donc une cotisation sociale par un impôt. Et sans que les entreprises ne paient un centime de plus à l'Etat. Le régime général paiera sans doute l’ardoise le moment venu. C’est-à-dire les salariés qui paient leurs cotisations.

Total, que veut dire tout cela ? Que le gouvernement de Jean Marc Ayrault et de l’embrouilleur en chef a fait une nouvelle reculade. Il détériore encore un peu plus le rapport de force pour les salariés dans le pays. Cette reculade intervient après plusieurs caresses du gouvernement au MEDEF. Le gouvernement a ainsi vidé de sa substance la promesse de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il a également reculé dès le premier battement d'ailes d'exilés fiscaux repeints en petits entrepreneurs "Pigeons". Et, je l’ai rappelé, il a surtout offert 20 milliards d'euros par an de cadeau aux actionnaires, sans contrepartie et "sans contrôle fiscal", sous prétexte de compétitivité. A chaque fois, le MEDEF engrange, puis réclame davantage.

Pourtant, avec le MEDEF, la calinothérapie n’a pas de sens. Il ne sert à rien de vouloir être gentils avec les grands patrons. Cette affection n’entre pas dans leur raisonnement. Pour eux, tout est coût, et tout coût est exagéré à part celui de leurs prestations et de leurs dividendes. Salaires, impôts, cotisations sociales : c’est toujours beaucoup trop ! D’ailleurs, à peine Moscovici avait-il reculé que déjà le MEDEF réclamait davantage. La nouvelle taxe n'existe plus mais le MEDEF veut quand même, en plus, la suppression de la recette fiscale qu'elle devait remplacer ! En attendant, il se frotte les mains de voir les petites et moyennes entreprises passer à la caisse à sa place. Loin d’exploiter la dénonciation de ce coup tordu entre patrons, le gouvernement… « réfléchit ». C’est-à-dire qu’il laisse faire. Même Libération doit protester ! Evidemment l’exercice est nouveau. D’où, je l’espère, l’amicale cécité de l’équipe des fabuleux « décrypteurs de chiffres erronés » qu’inflige à ses lecteurs ce journal. A toutes fins utile notez que le cadeau correspondant au crédit compétitivité est de 20 milliards en année pleine et non de 10, comme l’affirme le rédacteur de l’article qui en parle. Je sais bien que c’est difficile à croire quand on vient juste de se réveiller des nuages sucrés de la hollandomania ! Courage les gars et les filles, il vous reste encore Bayrou pour espérer. Selon vos goûts. Un jour vous apprendrez qu’il y a aussi « le Front de Gauche ». Et qu’à part injurier son porte-parole, on peut aussi y apprendre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire semblant d’être ce journal de « toutes les gauches » dont se vantait Demorand. Mais le Front de Gauche est-il de gauche, hein, les amis ?  « Y-a-t-il un bon populisme » commencent déjà à se demander Marie-violette et Jean Patou avant leur brunch…?


295 commentaires à “En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand”
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  1. Nadia dit :

    @Sylvia 100
    Nous avons foiré sur le terrain, car c'est là que tout se joue.
    Parler aux gens, leur expliquer nos différences c'est cela qui est capital et totalement indispensable pour relayer la parole de Jean-Luc Mélenchon.

  2. sylvia dit :

    Ce que tu dis m'inquiète Nadia car si les gens qui ont voté pour nous en 2012 ont déjà tout oublié et qu'il faut tout reprendre à zéro, c'est à désespérer ! Je parle bien, je le répète de ceux qui sont allés voter en parfaite connaissance de programme. Faut recommencer à leur expliquer ? C'est le tonneau des danaïdes !

  3. lanteri dit :

    Bonjour
    Je suis choquée du comportement du PC. Ils n'ont donc pas compris qu'ils existent grâce à vous Mélenchon et que dans ce monde le communisme est en train d'être détruit qu'il est l'ennemi juré dans toute l'histoire du capitalisme et que les verts ne sont qu'un sous marin du capitalisme américain pour détruire les communistes. Je suis vraiment navré de leur absence de vision. Il faut s’éloigner du PS. Vous êtes venus en 2000 féliciter une de mes actions au lycée Langevin à la Seyne sur Mer. Je suis passée en conseil de discipline peu de temps après. Je sais ce que sont les trahisons. Courage, le rapport de force et notre seule vérité.

  4. Vox populi dit :

    Oui Sylvia, faut recommencer à leur expliquer ! Encore, et autant de fois qu'il le faudra. En 2012, j'en entendais certains dire qu'il voulaient une 6ème république et dénigrer en même temps Jean-Luc et le FdG, dont ils ne connaissaient rien que ce que les médias en montraient, c'est tout dire. Combien de discussions et combien d'arguments ai-je dû déployer avant d'en convaincre certains, qui sont allés ensuite en convaincre d'autres. Mais les gens n'aiment pas qu'on leur souffle des idées qu'ils n'ont pas eu eux-mêmes, d'autres ont des convictions de courte durée, mais d'autres encore finissent par adopter ce qui leur paraît juste. Il faut continuer à expliquer et ne pas renoncer car on ne peut pas renoncer. A être successivement trempé dans un bain d'acide puis de soude caustique je continuerai à crier que l'eau pure est préférable.

  5. HYBRIS dit :

    Je ne suis pas trop inquiet sur l’avenir du FG. Il n’y a pas d’espace politique à la gauche du PS pour la ligne qui se profile derrière la position exprimée à l’occasion des municipales par Pierre Laurent et ses amis parisiens. Pas d’espace pour permettre un ancrage populaire. Qui tente de dévier le FG sur cette ligne est mort. A Paris, c’est moins l’avenir du FG qui se joue que celui du PCF en tant que force politique de quelque importance. J’espère que les militants communistes parisiens le comprendront.
    Finalement cette crise peut retarder la dynamique du FG mais pas l’anéantir. Tout bien pesé, puisque preuve est faite qu’elle devait advenir, il vaut mieux qu’elle advienne maintenant qu’à l’occasion d’une embrouille plus pesante encore. D’ici un an ou deux, la désignation d’un nouveau Premier Ministre par exemple, tout autant libéral que l’actuel mais plus identifié à gauche. Juste assez pour espérer subvertir quelques carriéristes en mal de portefeuilles et faire réélire Hollande. Martine Aubry serait parfaite pour le rôle, mais ce n’est pas la seule.
    Il est possible que le FG sorte renforcé de la crise des municipales, « vacciné » même contre toute tentation centrifuge. C’est mon vœu et aussi mon pronostic.

  6. Titoune dit :

    Merci Jean Luc de tant d'humanité, l'automne n'y est pour rien cette année, il endort joliment l'été sur la palette du peintre de l'éphémère c'est son rôle mais c'est la politique qui est dure, trahison lutte d'égo déception, mais nous sommes là pareil à toi toujours combatifs ne lâchant rien, nous faisons les mêmes constats les mêmes analyses, nous marchons debout malgré tout et surtout nous sommes sortis à l'air libre, nous n'avons rien oublié de ta magnifique campagne présidentielle, la rivière est sortie de son lit c'est pas de la blague ça et nous te le devons, jamais nous ne l'oublierons soit confiant. Chez nous les camarades communistes sauf deux désapprouvent Pierre Laurent, mais ces deux là divisent notre Front manipulation tricherie mensonges,casseurs, j'en fus dévastée et puis au final ils se retrouverons tous seuls, cela sera pareil au nationale, quelque chose me dit que le PG va prendre la place qui lui revient, le PCF va perdre des adhérents, mais c'est toi qui est dans le vrai et tu n'es pas responsable du bourrage de crâne, des peurs fabriquées par les médias, tu es sur tous les fronts pour combattre la bêtise les injustices de tous ordres alors courage camarade tu as notre soutien et sans toi nous ne sommes rien.

  7. Ginguenaud Serge dit :

    Je suis au PC depuis 1958, j'en ai avalé des couleuvres, mais cette fois ci je ne cautionnerai pas la décision de la direction du parti de faire alliance des le premier tour avec des socialistes (qui en ont que le nom). J'espère que les camarades seront faire le bon choix. Pour moi celui qu'à fait JL Mélenchon avec le Front de gauche est conforme à la démarche que j'ai choisie.

  8. Mihèle dit :

    Dans notre VIème il va bien falloir remettre en question le cumul des mandats et le cumul dans le temps si l'on veut assainir cette question de poste auquel on s'accroche comme si la politique pouvait être un métier. Et à l'intérieur même d'un parti, qu'est-ce qui peut empêcher Jean-Luc Mélenchon d'être porte parole du PG qu'il a contribué à créer, même s'il n'en est plus le co-président ? Pourquoi continuer à penser comme pense l'idéologie de droite en fonction du 1er, du plus gradé, du sommet de la hiérarchie ? Ceci dit la position du PG pour les municipales me ré-enchante malgré les brumes automnales et j'attends le discours de Clermont-Ferrand comme une explication de texte salutaire que les communistes mêmes vont savourer.

  9. educpop dit :

    C'est toujours le même problème, les formations politiques servent une finalité historique et les militant ne perçoivent qu'une séquence de l'histoire. Par rapport à la lutte contre le capitalisme, paradigme central, tout le monde joue le rôle qui lui a été dédié, et bien malin celui qui peut dire qu'il va se mettre en marge de ses comportements habituels à l'occasion de la prochaine élection. Le front de gauche a cette finalité, c'est ce qui est enthousiasmant, mais ses adhérents peinent à prendre le virage tous à la même vitesse, C'est ça la course. Il ne faut surtout pas décider qu'on va faire demi-tour, si on ne doit rien lâcher c'est surtout la route du regard.

  10. Japy dit :

    « Quelle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ».

    Même chose à la une du journal gratuit « 20 minutes » vendredi 11, une belle photo de cette dame tout sourires, et un superbe publi-reportage à l’intérieur. Ce torchon est lu par des millions de Franciliens chaque jour. Comme nos moyens de communication semblent dérisoires, à côté !
    La stratégie parisienne du PCF est de plus en plus isolée. Les bonnes nouvelles en provenance de Marseille en sont une preuve. Comme quoi, il ne faut pas désespérer. J’ai bon espoir, les militants communistes sont des têtes dures et ils en ont vu d’autres. Disons leur aussi que s’ils se sont sentis blessés à la lecture de certains commentaires d’internautes sur ce blog, les propos excessifs ne sont pas partagés parmi les militants PG. [...] Attendons donc le résultat des 17, 18 et 19 octobre, et espérons. Merci, Jean-Luc Mélenchon de vos commentaires francs et sincères. On lâche rien !

    @Cyril (8)
    Bravo à ceux d’Aubenas, c’est en plus une si jolie région... sans gaz de schiste !

  11. Daniel du 93 dit :

    D’après Pierre Laurent, le Front de Gauche doit ouvrir la voie à des rassemblements qui permettent une politique radicalement différente, plutôt que de « se diviser en polémiques » au moment où les « renoncements du gouvernement démobilisent ». Il considère, que créer les conditions des victoires les plus larges possible dans les élections municipales, où des objectifs de politiques locales de gauche peuvent progresser et où la place des élus communistes et du FdG peut être renforcée, c’est aider à la bataille nationale pour ouvrir une alternative. Voir le lien.
    Il serait bon que toutes les composantes du FdG se mettent autour d'une table et en discutent et par le consensus, qui est la règle de notre fonctionnement, dégagent une position nationale commune. Il n'est pas trop tard.

  12. Michel Matain dit :

    Jean-Luc Mélenchon, en tant que militant communiste, j'attends du discours de dimanche un sérieux coup de main à nous tous qui bagarrons pour le Front de Gauche au sein du PCF. Surtout pas d'attaques personnelles contre nos dirigeants ou de mots blessants qui figent les positions. J'attends que tu parles aux militants communistes comme tu as su le le faire dans le passé avec la force de la rationalité et l'émotion de la fraternité partagée, avec des mots qui touchent l'intelligence et le coeur. Nous avons bien avancé ensemble ces dernières années, il faut continuer.

  13. combe simon dit :

    Bonsoir Mr Mélenchon. J'ai apprécié votre billet. Vous êtes tellement doué à l'usage des mots et orthographe que je me fais plaisir à vous lire et relire et parfois décortiquer les phrases et essayer de mieux en apprécier les subtilités. A chaque billet ou presque, j'apprends de nouveaux mots ou citations. Le dernier en date est le mot "magot" que je ne connaissais pas sous la forme d'un animal, le macaque berbère, mais comme prime donné aux grands patrons lors de leur départ ou parfois sans départ d'ailleurs, appelé surtout parachute doré. Un bémol toutefois pour ce billet car si vous avez le moral flambart, moi je l'ai "flambard". Sans rancune. Mr Mélenchon et à bientôt.
    PS: à plus de 61 ans je peux me targuer d'avoir toujours voté, sans faillir, au 1er tour pour le PCF, le second tour est une autre histoire.

  14. Karim dit :

    Il n'y a, et il n'y a jamais eu, d'insultes de Jean-Luc Mélenchon aux militants communistes. Bien au contraire! Pour suivre cette triste affaire de très près depuis fin aout j'affirme que M.Melenchon a toujours fait preuve de sa foi dans les décisions des militants.
    Depuis fin aout, car j'avais trouvé bizarre les attaques outrancières de quelques barons PS contre Jean-Luc Mélenchon. Quelle mouche les pique, m'étais-je demandé? Aucune, en fait. C'était le signal, la sonnerie de trompette de la charge contre le FdG. Je les ai déjà vu faire, c'est une tactique bien rodée. Dans ma région,elle a déjà servie pour écarter des cadres communistes récalcitrants.

  15. Tours dit :

    Cette situation à Paris est dramatique mais n'est malheureusement pas unique ! Mais comme ça se passe à Paris, c'est ce qui restera dans les têtes et qui sera repris avec jouissance par ces médias nauséabonds "les communistes collaborent avec les solfériniens". Quand je dis que c'est dramatique, c'est pire que ça, c'est de la trahison et du suicide, mais surtout un manque de respect total pour les citoyens qui ont voté Front de Gauche en 2012. Comment peut-on être communiste et agir de la sorte ? Continuons comme-ça et c'est un Brignolles en puissance qui va déferler dans tout le pays en mars 2014.
    Dégout et indignation, paroles de communiste !

  16. JACSPAROW dit :

    Bonsoir à toutes et tous !
    Pierre Laurent a peur pour ses 2 places, celle de sénateur qu'il doit au PS et celle de 1er secrétaire qui risque de lui échapper si le vote militant à Paris est contraire de celui de l’équipe dirigeante. En fait, il s'est mis tout seul dans une impasse.
    J'ai une réunion mercredi soir à la section PC de Brignoles, je crois que ça va chauffer entre la position de P Laurent et le résultat de la partielle. En cas de vote militant pour l'autonomie et le FdG à Paris, nous, militants PC seront nombreux à demander sa tête. Dans le cas contraire, je quitterai à regrets le PC pour rejoindre le FdG qui est contre l’austérité. On ne transige pas avec notre ligne de conduite en plus de celà, renier le Front de gauche pour 13 places au conseil. Lamentable !
    Courage à toutes et tous.

  17. jeannine dit :

    @ Michel Matain
    Surtout pas d'attaques personnelles contre nos dirigeants ou de mots blessants qui figent les positions

    Allons, allons camarade, vous avez déja vu Monsieur Mélenchon s'exprimer en attaques personnelles ? A l'égard de ses alliés du Front de gauche en plus ? Il vient de s'exprimer sur FR3 Auvergne, ferme pour les enjeux mais parfaitement maître de lui et sur la "Montagne " journal local ce matin a une question du journaliste, concernant André Chassaigne, sur leurs relations. Réponse je cite "c'est un homme qui se donne beaucoup, et pour lequel j'ai beaucoup d'estime. Je tiens a ce que ça se sache". Alors ? On aimerait que la réciproque de toute la classe politique soit identique, parfois et même souvent en se qui le concerne.
    Demain au meeting, j'y vais paisible, car il a tout juste et les mots qu'il va dire seront, comme toujours, pour la victoire d'une vraie gauche.

  18. jpp2coutras dit :

    @hybris 105 et bien d'autres_
    Et si derrière cette posture à Paris il y avait une tactique d'un grand général ? Après tout P.Laurent, même encore imprégné des vieilles "messes communistes", est un homme visiblement intelligent et constructif capable d'élaborer une stratégie d'ensemble comme le fait Jean-Luc Mélenchon. Voyons le "scénario" possible:
    Les stratèges solférinens hululent "rassemblement de la gauche" à dessein de diviser la concurrence réellement de gauche. P.Laurent leur tend la main en disant aimablement "OK. Nous sommes pour le rassemblement contre l'ultra-libéralisme, voyons comment faire à priori avec toute notre bonne volonté"
    "Calons toutes les propositions réalisables en ce sens en particulier à Paris, nous consulterons nos militants ensuite une fois les discussions bien lancées, car nous sommes devenus un parti qui fonctionne démocratiquement et nous y tenons."
    Les réflexes dominateurs solfériniens reprennent le dessus et cherchent à écraser la concurrence. Les militants communistes votent rouge. Le chef de file PCF constate et agrée le vote autonome conforté par la pluie de peaux de bananes roses.
    Les caciques rouges pâles doivent s'incliner. La démocratie en sort victorieuse.
    Les intentions étant éclaircies le FdG en sort grandi et assène quelques arguments obus. Les solférineuillens se révèlent comme clan de droite, anthracite aux reflets roses. Et même les citoyens frileux devant la révolution citoyenne, qui craignent les vagues de plus d'un mètre, aperçoivent enfin le tsunami qui gonfle et écoutent le FdG enfin ! Imaginons...

  19. Moune dit :

    Ancienne adhérente du PG, mais toujours sympathisante, je suis triste de constater que j'avais raison. Dès que l'on m'a expliqué dans une réunion départementale que le PG avait vocation à être soluble dans le Front de Gauche, j'ai compris qu'on allait se faire avoir. Ici au niveau local, les choses sont troubles. La nature humaine est mauvaise, l'intérêt personnel dicte la conduite de la plupart des hommes. Nous sommes rares à être sincèrement concerné par l'intérêt collectif et seulement lui. J'ai préféré rendre mon tablier du PG plutôt que de devoir transiger, accepter des compromissions. Je suis lâche sans doute. Et puis vous dites si bien ce que j'aurais envie de crier à la gueule du monde. Si le Front de Gauche périclite, nous rebondirons et reconstruirons un grand PG fort et enthousiaste !

  20. Grajdansky Povstanets (Insurgé civil) dit :

    Bonsoir M. Mélenchon
    Juste pour vous dire que votre décision est la bonne. Toute alliance avec le PS serait un contre-sens total. Les gens de gauche sont écœurés par Hollande et son équipe qui vont payer le prix fort lors des prochaines élections. Le choix d'une alliance avec ce PS est un tel contre-sens tant stratégique qu'idéologique qu'il ne peut malheureusement se fonder que sur des motifs inavouables. Mais les militants et les électeurs ne sont pas dupes.
    Bon courage pour cette période plus difficile mais très instructive.

  21. eric91 dit :

    Elément de réflexion. La typologie bourgeoise de Paris relativise les espoirs du FdG.
    L'opportunisme de certains membres du bureau national du PCF, ne présume évidemment pas de l'intégrité, du courage et de l'engagement de nombreux membres de ce parti. Contrairement à certains propos extrémistes exprimes ici, les communistes ne sont pas mis au pilori, c'est le choix unilatéral de leur direction qui est critique, seulement celui-ci.
    Néanmoins, à défaut de nous fédérer au sein d'un parti unique, nous courons le risque d'une eelveisation.
    Plus que les étiquette, c'est la motivation et l'idéal de chacun d'entre nous qui vont nous rassembler dans un parti portant nos valeurs et clairement distinct du PS. Assez perdu de temps à les critiquer, il faut maintenant développer et soutenir les idées alternatives qui sont les nôtres. Il y a trop d'intelligence dans les analyses du FdG et dans ses propositions pour qu'elle ne triomphe pas. Mais ne nous leurrons pas face à nous, nous avons la puissance Goldman Sachs bien décidée a asservir tous les peuples de la terre et ayant déjà infiltré toutes les institutions nationales et européennes. A la fin il n'y aura plus que le FN et nous.
    Fraternelles salutations.

  22. simon dit :

    Laissons les Français voter comme ils l'entendent, un grand nombre d'entre eux sont des girouettes, capables de tout sans se rendre compte de l'importance de leurs votes, je persiste à dire que le Front National est un vote protestataire mais qu'un jour ou l'autre, ça va mettre le feu aux poudres. J'ose espérer que le pays n'aura pas à regretter amèrement leur légèreté.

  23. Georges12 dit :

    Oui il y a débat sur les listes autonomes à gauche du PS aux municipales. Oui la situation parisienne a et aura une portée nationale. Les listes socialo-communistes qui seront déposées au premier tour prendront entre 5 et 10 points dans les dents ! S'il n'y a pas d'autres listes constituées par les autres partenaires du FG et des communistes, voire de la gauche d'EELV ou d'autres formations, l'électorat de gauche fera comme à Brignoles, il ira aux champignons. Il est regrettable de voir que l'appareil communiste continue à faire confiance à ces solfériniens qui ne rêvent que d'une chose, tuer le FdG. C'est son adversaire n° 1. Pour y parvenir, il doit affaiblir le PCF au travers de ces listes PS/PCF. C'est une stratégie mortifère pour la gauche de notre pays qui profiterait au bleu marine. Ces sociaux-libéraux sont en train de se saborder soit, mais les adhérents communistes doivent tout faire pour que cela n'entraîne pas le FG. C'est le seul outil au service du peuple. Camarades, amis communistes, j'ai été membre de ce grand parti jusqu'en 93 où il a, sans consultation des adhérents travaillant dans ce service public et en s'abstenant à l'assemblée, fait passer la loi de privatisation des Télécommunications. Parmi vous, je sais qu'il y en a un grand nombre qui sont attachés au FG. Alors je ne vous demande pas de quitter votre parti mais de tout faire en interne pour que les listes autonomes voient le jour partout. C'est une question de culture, de valeur et de fraternité dans l'intérêt de nos compatriotes. Le FG est fort et le montrera en se restructurant si nécessaire - sans vous si c'est votre choix et ce serait dommage - car il nous est indispensable pour faire gagner le peuple. Camarades, je sais pouvoir compter sur votre lucidité d'analyse et votre attachement aux valeurs de gauche. Fraternellement,

  24. Sucide politique en direct du PCF ou vote alternatif pour le Front de gauche, c'est l'existence même du PCF qui est en jeu et entre les mains des camarades PCF de Paris et non pas l'existence du Front de gauche qui vit là, en situation, un moment de cartharsis douloureux certe mais salutaire.
    C'est le NON au TCE qui est l'évènement fondateur d'une ligne politique de masse qui peut se dire Front de gauche. Cela dépasse - et de loin - le cartel d'organisations qui institue ce même Front de gauche. Une conscience politique de masse se développe depuis autour de l'humain d'abord, de l'écosocialisme, de la révolution citoyenne, etc. au regard de laquelle les prochaines élections municipales peuvent se réduire à un épisode grotesque marqué par une abstention massive si nous n'arrivons pas à inscrire ce moment dans une vision stratégique.

  25. PIETRON dit :

    S'il est bien une ligne à tenir aujourd'hui c'est bien celle du combat de classe. Comment pourrait il en être autrement pour celles et ceux qui ont la France révolutionnaire chevillée aux tripes et l'universalité qui s'y rattache. Il en est de même pour toutes celles et tous ceux qui, dans ce charivari de médiocrités politiques surabondantes, ce charivari d'oublis et de morgue, qui chevauchent une population méprisée autant que trompée, et finalement rejetée dans les méandres d'une exploitation toujours plus subtilement concrète, mais pourtant tellement palpable pour la plupart. Que deviendrait donc la préservation d'un réseau d'élus au prix d'une avanie politique que d'aucuns qualifient d'unité.
    Il est vrai que la population est habituée à ces revirements in extremis. Il est vrai que lâcher en rase campagne un pan énorme de vérités politiques et sociales, on connait puisque le PS n'a cessé de renier durant des décennies ce qui conduisait à avancer vers une société débarrassée de la canaille capitaliste (et pour cause).
    Robert Hue (bien récompensé par ses amis de Solférino) a bien malmené le PCF lorsqu'il en a pris les rênes, au point de parvenir, ou presque, à lui faire oublier son identité première: le communisme. Reste à espérer qu'un coup de grâce ne viendra pas décupler la satisfaction des compagnons de route du capitalisme (PS, droite et extrême droite).

  26. bristol42 dit :

    Bonsoir JL-Mélenchon, oui les tractations pour acquérir un petit pouvoir sont plus fortes que l'esprit de libération de notre nations, de nos nations des griffes du libéralisme de masse, je le dis comme ça, car il a gangrainé toutes les strates de la société et bon nombre d'âmes populaires ont céder à ses sirènes médiatiques sans en comprendre les enjeux.
    J'ai toujours pensé que le PC ne tiendrait jamais une alliance avec qui que ce soit, un dogme reste un dogme, ce qui ne préjuge pas des personnes qui le compose qui eux-elles demeures libres.
    Tu es libre et le sera beaucoup plus dans les quelques années à venir au fur et à mesure des différentes élections, l'homme de la résistance constitué d'un noyau fidèle, (qui un peu plus tard au fur et à mesure des échec continuels des calculateurs, des hommes et femmes, celles et ceux qui ont un trait commun, même si ils paraissent si différents! le petit pouvoir individuel)! qui sera la base de la reconstruction d'une politique libre et humaniste. Aujourd'hui tu es dans un carcan demain tu guideras plusieurs générations vers ce que la France à toujours su faire, mobiliser les énergies les compétences et reconstruire... Je m'engagerai dans ce combat, aujourd'hui je ne suis pas loin, mais pas avec le PC c'est ma liberté. Courage!

  27. Claudine dit :

    "Les loups ne se mangent pas entre eux". "L'union fait la force". Je le crois très intimement, le passé l'a prouvé. J'espère du fond du coeur que la vraie gauche fera bloc !

  28. PG PAULETTE dit :

    Cher Jean-Luc, je viens de lire les commentaires et j'ai beaucoup pleuré de déception, déception pour vous qui vous êtes donné tant de mal pour nous éduquer, nous avertir de ce qui se tramait avec les décisions du gouvernement et voila patatras les dirigeants de PCF qui vous font des croche-pieds, tout cela pour se détourner de vous, de nous, de leurs engagement vis à vis du front de gauche, dans un but bien égoïste afin de conserver les sièges, donc leurs brillantes situations. Où se trouve dans ce cas la défense du peuple ? La défense de leurs adhérents ? Ont ils pensés à eux ? Dans leurs agissements très intéressés pour conserver leurs postes d élus. Encore dans ce billet vous continuez de nous instruire, de rendre les faits et gestes de ce gouvernement plus clair, afin que nous ne restions pas dans l'ignorance. J'ai pleuré en constatant que beaucoup pour ne pas dire tous, vous soutiennes, je me dis pourquoi y en a t-il encore qui ne comprenne pas votre dévouement pour le front de gauche, pourquoi les autres restent éloignés du FdG. En tout cas vous n'êtes pas seul soyez en certain. Quelque soit l'aboutissement de cette période, le FdG ne sera pas entaché car vous et les autres composantes sont restés identique à la création du front. Je souhaite très vivement que vous ne donniez pas de consigne pour le deuxième tour, si au pire des cas nous n'étions pas présents, vous, enfin le FdG y perdrait beaucoup de votre crédibilité, moi la première je ne suivrais pas vos recommandations. Nous ne servirons pas de joker à chaque élections et être rejetés dans l'oubli quand ce n'est pas dans le mépris. Mieux vaut attendre quelques temps de plus pour la victoire que de se fourvoyer avec ceux qui nous rendent la vie si dure. Je ne crois pas que Hollande acceptera de vous prendre pour premier ministre, il n'a pas assez de hauteur pour cela, hélas pour nous et pour notre république. Bien que cela soit très regrettable pour les citoyens que nous sommes.

  29. Nicole BRONDY dit :

    C'est du fin fond de l'Argentine, en campagne électorale, que je viens de lire ce formidable article de Jean-Luc. Ancienne communiste et toujours pas au parti de gauche, je partage avec force ce qui est écrit et je remercie Jean -Luc pour son courage, malgré sa tristesse profonde. Chacun à sa façon, parmi ceux qui souhaitent tant que cela change, on se demande où la France se dirige. Je disais ces derniers jours à des amis argentins que certains évènements m'ont donné honte d'être française. Il y a eu l'interdiction du survol de l'avion d'Evo Morales, président bolivien et les facéties de notre président sur un sujet aussi grave que celui de la guerre (Syrie)
    Effectivement, les actes politiques actuels et les décisions économiques sont ceux d'un gouvernement de droite. Le PS n'a rien à envier. Il fait ! Merci Jean-Luc de nous donner autant d'explications pour mieux décortiquer et comprendre. Il ne s'agit pas de faire de toi superman mais seulement reconnaître qu'il est bien rare d'avoir un tel décrypteur, avec autant de pédagogie.
    Beaucoup d'eaux troubles préparent les municipales. Il faut clarifier tout cela et faire vivre le Front de Gauche. C'est notre seul salut et la seule manière de redonner confiance à ceux qui souffrent le plus, même si des sièges disparaissent. Il vaut mieux perdre des sièges plutôt que de tenir des discours ambigus!
    Courage! Courage à tous ceux qui ont vraiment envie que cela change!Merci Jean-Luc.

  30. flo dit :

    Remettons l'humain au départ de la chose, comme le dit si bien Isabelle Mauser. Faut-il le rappeler à certains ? Heureusement que dans mon coin, il y a des militants communistes aussi ecoeurés que moi du choix de certains de leurs chefs, c'est grâce à eux que je n'ai pas envie de tout laisser tomber pour retourner à mes moutons.

  31. Empathie dit :

    Jean Luc invité ce soir du 19/20 France3 Auvergne

  32. Franck dit :

    Les dirigeants communiste font de la stratégie à la petite semaine… En plus à Paris, cœur de scène pour tous les observateurs nationaux et internationaux, je trouve le calcul de boutiquier bien déplacé. Pierre Laurent justifie son choix par des raisons stratégiques, certes, on a pu observer le résultat de leur belle stratégie depuis quelques années. Dégringolade dans les urnes et maintien des sièges par négociation, jusqu'à la création du FdG. Stratégie du fauteuil de carrière, décevant. Je fais confiance à la lucidité des camarades communistes qui forment la base solide !

  33. Fred64 dit :

    Malheureusement ce problème ne se pose pas qu'a Paris. J'habite au Pays basque et ici aussi le PCF fait de la politique à géométrie variable.
    Il est vraiment temps que le PCF réalise que le PS est un bateau qui prend l'eau et qu'il ne faudra pas y être dedans lorsqu'il aura complètement coulé, sous paine de sombrer avec lui.

  34. Claude Andrée dit :

    Le maire communiste de Bagnolet prend position : A Paris, le Front de Gauche doit être uni dès le 1er tour de l’élection municipale
    « En effet, l’élection municipale dans la capitale aura valeur de test national pour juger de la politique du gouvernement et les communes limitrophes de Paris comme Bagnolet seront impactées par ce scrutin notamment avec la mise en place à marche forcée du Grand Paris.
    Il est clair que le PS compte sur une liste d’union avec le Parti communiste au premier tour pour parvenir à diviser le Front de Gauche, affaiblir sa lisibilité nationale en le faisant disparaître à Paris.
    Dans une période où le Front de Gauche est, à bien des égards, le seul espoir à gauche, c’est une grave responsabilité prise par la direction nationale du PCF. Pour ma part, je garde en mémoire la magnifique campagne présidentielle avec Jean-Luc Mélenchon que nous avons mené ensemble »

  35. Bonjour à tous,
    Courage Jean Luc et merci de ta combativité, on est avec toi.
    Quand aux dirigeants solférino solubles, je pense que les militants devraient leur appliquer le principe du "mandat révocatoire"
    Vive la sixième république !

  36. Phil6061 dit :

    J'ai rejoins le Parti Gauche lors de sa création, je n'avais jamais été encarté avant, dans aucun parti, car pour moi tous les partis existants représentés par leurs élus et je dis bien tous, n'étaient que des amis du capitalisme et de la troïka européenne. Et oui! je n'oublie pas les manœuvres politiciennes de certains, j'ai des noms, qui pour être élus sont prêts à tout et n'importe quoi. Et inévitablement aujourd'hui cela se reproduit: effectivement le Canard Enchaîné de la semaine dernière fait une analyse assez fine sur la décision des ami(e)s bobos communistes parisiens à la solde du PS.
    Oui camarades du PC si vous voulez donner un élan au FdG aux prochaines municipales il faut que nous restions unis dans le combat que l'on a commencé aux dernières présidentielles. En agissant comme les communistes parisiens vous donnez du crédit à tous ces partis de droite et de la pseudo gauche qui nous haïssent. Restons unis jusqu'à la victoire finale.

  37. ALLEMANDOU Catherine dit :

    L'éternel débat au PC, avant même la constitution du Front de gauche : dénoncer la politique du PS et localement faire alliance avec lui. Et voilà que ça continue avec le Front de gauche ! Si encore le PC avait le courage politique de dire que les alliances locales avec le PS permettaient avec l'obtention de sièges de défendre l'appareil, mais non, les arguments utilisés sont l'intérêt des citoyens,sans analyse sérieuse des marges de manœuvre de la politique locale au sein des municipalités. Toujours le double discours. L'espoir représenté par le FdG me parait mis à mal.

  38. Bonjour Jean Luc. Il faut absolument maintenir le front de gauche au maximum. Viendra le temps où de nombreux électeurs, tant de droite que de gauche se rendront compte du bien fondé de tes idées et salueront ton courage. Ce qui me gêne le plus avec le gouvernement fantoche actuel c'est son hypocrisie : Hollande est doué pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Cela ne durera pas éternellement!

  39. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    Pour info, et pour avoir un maximum de candidats ou même de listes du FdG je signale ou plutôt je rappelle que dans les communes de moins de 500 habitants et elles sont nombreuses, les listes peuvent ne pas comporter le nombre maximum de candidats et que l'on peut donc se présenter ou seul ou à deux ou trois candidats, ainsi le FdG pourrait être représenté dans un maximum de communes (à moins que la loi électorale n'ait changée ! Allez savoir avec ce gouvernement !) D'autre part le panachage est autorisé, et ainsi se maintenir au deuxième tour ou même se présenter si il y à ballottage pour une ou plusieurs places, il n'y a pas de petits profits pour faire gagner le FdG et semer des petites graines !

  40. J'ai personnellement du mal à croire que Pierre Laurent ne vise que la sauvegarde d'un siège sénatorial dont l'efficacité est de toute façon toute relative dans les faits de cette Vème République viciée, alors même que ses efforts au sein du FdG lui ont donné la réputation d'un cadre de parti avisé et résolument progressiste. Il me semble qu'il ne faut pas oublier son rôle jusqu'ici, et sa grande cohérence dans ses propres lignes, qui ne sont pas celles de Jean-Luc Mélenchon ni du PG, n'en déplaise à quiconque.
    En revanche, et c'est une sorte de crédit à lui porter dans ce procès d'intention qui lui est fait aujourd'hui, il me semble que sa sincère erreur stratégique est en effet potentiellement dévastatrice. Peut-être n'a-t-il simplement pas réalisé que le vote FN n'est pas un vote d'adhésion, et que tous ceux qui s'y adonnent par colère n'attendent que l'arrivée d'une alternative fiable. Ceci est certes dit depuis longtemps. Mais en s'alliant, un tant soit peu, avec ceux contre qui votent les déçus du "système" (ce flou si cher aux fascistes de tous âges…), on en devient aux yeux de ces derniers la partie décevante dudit système. En d'autres termes : "les amis des pourris sont des pourris, tous pourris sauf Marine-qui-dit-tout-haut-bla-bla-bla-arabes-juifs-banquiers-bla-bla-peine-de-mort". La stratégie du FN, c'est l'erreur des autres, rien de plus.
    La colère se nourrit de la frustration, toujours, et les deux sont d'irrésistibles moteurs de l'âme humaine. L'erreur stratégique est de passer du côté de ceux qui réduisent la taille de la gamelle. Et quoi qu'il arrive, notre rôle, notre devoir, et de rester du côté des déçus. De notre propre côté, c'est-à-dire. Et de tendre la main à ceux qui réclament, pas à ceux qui feignent de donner.
    La première compromission nous sera mortelle, car il ne nous sera rien pardonné, du simple fait des décennies de trahison contre lesquelles nous avons à lutter avant même de pouvoir dire un seul...

  41. nanou 50 dit :

    Allez ! On doit y croire encore et toujours ! A Cherbourg, ville du ministre "de l'austérité" (notre bon Cazeneuve), une liste FdG autonome sera constituée, face au maire PS, fervent catho intégriste, qui soutenait Barjot et Boutin. Merci aux amis du PC pour cette bonne nouvelle.

  42. Gilles de Brest dit :

    Courage Jean-Luc ! Nous savons que demain, tu pourras te regarder dans le miroir sans aucun problème. D'autres n'oseront peut être pas franchir le seuil de la salle de bain... Ne change rien.

  43. linformaticien dit :

    A propos de l'allusion ironique à un Monsieur centriste. Il serait stupide de prendre l'électorat centriste pour des niais. Ils savent bien que leurs représentants élus ont l'art de pêcher leurs voix par de beaux discours bien tempérés, et qu'ils revendent ensuite ces voix, au mieux pour soutenir leur politique, au pire pour leur bénéfice personnel, une fois "oui" avec untel, une fois "non" avec tel autre, etc.
    Les miliants centristes ont penché vers "L'humain d'abord" à l'époque de la campagne présidentielle. Je fais allusion à quelques rencontres fortuites entre militants dans le métro parisien. Ils ne sont pas les seuls à se réfugier dans l'abstention, le vote blanc ou gris. N'y sommes-nous pas pour quelque chose ?
    Je caricature pour me faire comprendre. Ou bien le FdG se manifeste par des défilés hérissés de poings levés derrière les drapeaux rouges à tout propos géant ou microscopique, en référence appuyée et obligatoire au marxisme. Ou bien le FdG se présente comme un mouvement héritier des Lumières pour une république de citoyens autonomes. Les deux caricatures ne sont pas exclusives.
    Mon avis est que la première caricature est celle d'un parti traditionnel de perdants, rageurs et vindicatifs : n'espérons pas beaucoup de voix. Mon avis est la deuxième caricature est actuellement plutôt floue, mais qu'elle pourrait être cultivée sans rien lâcher, au contraire.

  44. Ouilya dit :

    Mon très cher Jean-Luc, oui, tu es un vrai guerrier mais dans le bon sens du terme et tu es un homme rare !
    Tu est loin d"être seul, autour de moi je vois fleurir ton nom sur les bouches et parfois sur les plus inattendues
    Le problème avec le PC, ce ne sont pas les communistes mais leur dirigeant, comme d'habitude.
    Tes meetings sont ta force, notre force, nous sommes contre toi, tout contre. Respect à toi.

  45. tilk dit :

    A chaud votre discours est très poignant du début à la fin, instructif et c'est une bonne habitude, motivant pour les élections, merci et bravo.

  46. jacques G dit :

    Super le discours de Clermont-Ferrand. Personnellement j'y vois un peu plus clair, très bon reportage sur ce village andalou et l'intervention de l'adjoint au maire. Bel exemple de démocratie, de lutte et de fraternité. Merci a vous tous.

  47. Pierre19 dit :

    Bonjour chers amis,
    Vieux militant du PCF, je précise tout de suite que je suis en plein accord avec la stratégie d'autonomie définie par Jean-Luc Mélenchon et qu'ayant lu et entendu les arguments de Pierre Laurent, je pense qu'il fait erreur. Ceci étant posé, chers amis, vous me posez quand même un sacré problème pour certains d'entre-vous.
    Ainsi, vous pensez que la stratégie politique proposée par un des dirigeants de mon parti n'est dictée que par des considérations personnelles, des postes à conserver. Si c'est ce que vous pensez des communistes en général et de leurs dirigeants en particulier, je crois que le Front de gauche a bien du souci à se faire.
    Amitiés à tous

  48. eric91 dit :

    @Pierrre (150)
    Non cher Pierre, la quasi des commentaires que tu lis ici ne généralise pas à l'ensemble des communistes, mais il est tout de même légitime que lorsqu'on appartient à une union que l'on procède autrement que par des mises devant faits accomplis comme ces alliances. De plus, pour un observateur extérieur, en plus de l'incohérence à s'associer aux solferiniens qui méritent tant de critiques légitimes, il en est une autre et non des moindres, c'est d'annoncer la soumission à Paris, Nantes ou Lyon avant que la base ne se soit prononcée. Un reste de "centralisme démocratique" ?
    Fraternelles salutations.

  49. Genialle dit :

    @Pierre 19
    Alors c'est quoi ? Explique nous, nous ne voudrions pas mourir idiots. Merci pour tes explications claires et sans bavure. Pour ma part je ne juge point, mais je ne comprend pas et je suis surement pas la seule.
    Courage à vous.

  50. Pierre19 dit :

    Chers amis,
    Ne me demandez pas de défendre ou d'expliquer une argumentation et une position politique avec laquelle je suis en désaccord.
    Ademettez simplement qu'elle existe et ne peut pas être rejetée simplement avec des attaques ad hominen.
    Amitiés


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