27avr 13

Le 5 mai, j’ai mon mur de cons dans la tête

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Drôle d’ambiance. Comme avant un orage, on voit le ciel se couvrir. L’eau qui sature déjà le ciel fait un effet de loupe et l’on voit de loin comme de près et maints détails se distinguent mieux qu’à l’ordinaire. Pleuvra ou pas ? Orage ou pas ? Souvent le temps ne se laisse pas prévoir, même quand il semble évident. Mais à partir de bien des nuages, il devient de moins en moins probable qu’un coup de vent suffise à purger l’air. Notre 5 Mai est un rayon de soleil salvateur.

Le gouvernement Hollande est le plus grand diviseur commun qu’on ait jamais connu à gauche. Le président qui « n’est plus socialiste » de son propre aveu à la télévision, creuse un fossé dans la gauche politique et syndicale avec une ardeur qui l’empêche d’entendre craquer le système qu’il mine mais qui le porte. Combien de temps compte-t-il gouverner contre ceux qui l’ont élu ? D’où lui vient cette illusion que la droite l’épargnera une fois qu’il aura affaibli son camp au point d’être emporté par une bourrasque ? Parce qu’il prépare le terrain d’un gouvernement d’union nationale ? Ou un gouvernement des démocrates « contre les extrêmes » ? Comment peut-il croire que le seul chantage pourra remettre en mouvement tous ceux qui se sentent trahis et offensés par la volte face sur l’amnistie ? Funeste erreur et illusion de celui qui croit que la fonction présidentielle crée à elle seule le rapport de force qui la fait vivre. Illusion classique de ceux qui « ne croient pas à la lutte des classes » et pensent que les jeux et astuces politiciens font et défont tout ! Incapables d’imaginer un autre futur les solfériniens rabâchent les formules éculées du passé : risettes et calinettes pour les puissants, coups de triques pour les autres. Faibles avec les forts, durs avec ceux qu’on a rendu faibles !

balai_07Le refus de l’amnistie sociale, la lâche soumission à l’opération de criminalisation du syndicat de la magistrature sont les deux faces d’une même médaille noire. Je le dis bien fort : un local syndical est lieu privé inviolable, les méthodes de caméras cachées sont des méthodes de voyou sans limite, pratiquée par des voyous, ou en tous cas des gens qui ont une intentions préétablie qui est sans rapport avec l’enquête journalistique. Si l’on admet d’incriminer pour un « mur de cons » en affiche, on admettra d’incriminer pour le mur de cons que nous avons tous dans la tête. La ligne de l’ultra droite solférinienne de Manuel Valls qui a déjà gagné à propos de l’amnistie, triomphe dans le lâchage des magistrats syndiqués montrés du doigt par la droite. Manœuvre ! Manœuvre ! Le 5 mai on manifeste pour la Nouvelle République, aussi pour une magistrature libre de se syndiquer, libre de se moquer. Même cruellement, même injustement. Le syndicalisme des magistrats a tous les droits du syndicalisme en général ! Où va-t-on si l’on perd de vue cela ? Dans quel genre de société allons-nous vivre si la liberté de conscience et son expression sans limite dans un lieu privé est bridée par la crainte de poursuites publiques et de punitions professionnelles ?

La définition du parti solférinien ? Il n’a de socialiste que l’adresse du siège qui a hébergé cette idée jusque-là. La voix froide et vide, Alain Vidalies, ministre des relations avec le parlement, avocat des causes syndicales et du droit du travail toute sa vie professionnelle, disciple avéré de Jean Poperen l’homme du contrat social, la mort dans l’âme pour qui le connaît, annonce que le gouvernement demandera le rejet de la loi d’amnistie. On devient un solférinien quand de gré ou de force on renie les fondamentaux élémentaires du socialisme. Ceux qui refusent de voter la loi d’amnistie se perdent moralement et politiquement. 

La volte-face tout azimut du PS nous met tous en grand danger. Elle démoralise et désorganise la gauche. La droite et l’extrême-droite enflent mécaniquement d’autant. Dans ces conditions notre devoir est d’être les déclencheurs et les rassembleurs pour tous ceux qui veulent continuer le combat et la résistance quel qu’ait été leur vote au premier tour de l’élection présidentielle. Tel est dorénavant le rôle du 5 Mai. La Nouvelle République à laquelle nous aspirons n’est pas une cause qui nous appartient comme un thème de communication ou d’agitation. Elle est l’enjeu de la période si l’on veut une sortie par le haut de cette situation affreuse où la droite et les solfériniens ont enfermé le pays.

Je crois que quelque chose se sent de cela en voyant avec quelle rapidité se mobilisent les listes d’appel à la marche citoyenne du 5 mai. Ça se voit à l’énergie qui est mise pour prévoir trains, cars et co-voiturages ! Et même pour arriver à l’heure, c’est-à-dire à 13 heures 30, qui n’est pas si commode à tenir. A voir la diversité des personnalités et groupes qui décident d’appeler.

DPDA : des révélations et des décryptages inédits

Comme on le sait après avoir battu un record d’audience dans l’ambiance détendue de l’émission de Ruquier « on n’est pas couché », j’ai participé à une émission qui a battu elle aussi son record d’audience : « Des paroles et des actes » présentée par David Pujadas. Le fait a donné lieu à plusieurs commentaires de presse et même à des analyses plus fouillées. Et aussi à une interview de la responsable de la rédaction politique de France 2, Nathalie Saint-Cricq, dans le journal solférinien « Le affiche-langoureauNouvel Observateur ». A mon tour, j’ai pris le temps de réfléchir le clavier à la main sur ce que j’ai vu et vécu. J’ai donc noté quelques idées que je vous propose en partage.

D’après moi, conçue comme je l’ai vécue, le but d’une telle émission n’est pas d’aider le téléspectateur-citoyen à comprendre la pensée de quelqu’un et d’en mesurer les limites éventuelles ou bien d’en comprendre la place par rapport au moment ou aux débats en cours. Et de camper un « bon sens », sorte d’idéologie implicite, opposable aux dénis que révèle toute personne qui n’en admet pas l’évidence. Si la vérité est pré-établie tout alors se joue sur un autre plan. Il s’agit seulement de mettre en valeur le « journaliste », petit futé qui pose la question qui tue. Le procédé est tantôt frontal comme le fait François Lenglet avec ses « graphiques », tantôt induit sournoisement. Mais c’est un procédé idéologiquement fondé.

Scène type de cette manière de faire. Nathalie Saint-Cricq m’interroge sur l’expression du « balai ». Folle originalité ! L’attaque fait partie des éléments de langage des argumentaires de la rue de Solférino et de l’entreprise de communication Euro-RSCG. Il est en effet déjà en circulation depuis quinze jours. A question rabâchée, réponse rabâchée ! Mais madame Saint-Cricq m’interrompt. Elle proteste contre mon début de réponse : « Oui je sais, vous l’avez déjà faite » et elle se met à réciter toutes mes réponses sur le sujet dans d’autres émissions ! Dans ces conditions elle fait à la fois la question et la réponse. Que veut-elle de plus ? Des aveux ! Je devrais avouer qu’elle a raison. Que son interrogation bidon sur ma violence est fondée. Ou bien entrer dans son jeu de psychologisation de la politique à quoi est exclusivement consacré sa séquence. Ça m’a rappelé la remarque du journal « Le Monde » à propos de mon prétendu refus de publier mon patrimoine après que je l’ai fait une nouvelle fois assorti de remarques ironiques. « Il s’en est tiré par une pirouette… » avait enragé le plumitif social libéral du journalissime.

Dans ces conditions, qu’ils le veuillent ou non les journalistes vedettes changent de rôle ! Ce ne sont plus des journalistes mais des procureurs à charge ! Charge permanente où tout est preuve qui se doit d’être accablante. On me pose une question ? J’y réponds ? Oui mais j’ai déjà répondu sur le sujet et c’est donc bien la preuve que j’ai tout préparé d’avance. Et ainsi de suite. Mais faire le procureur est un métier qui respecte des procédures et s’appuie sur des codes connus et partagés. Ici c’est n’importe quoi, sans foi ni loi. La preuve ? Dès le lendemain, interrogée par l’édition en ligne du « Nouvel Observateur », madame Nathalie Saint-Cricq reprend le grand air de la calomnie de « Libération ». Lisez : « J’ai regardé toutes les dernières émissions auxquelles il a participé. J’ai vu son vocabulaire évoluer. Il avait parlé de "purification éthique" et décrit le ministre Pierre Moscovici comme un "salopard". Il a un peu rétropédalé. Il a dû sentir qu’il était allé un peu loin. » Il n’y a pas besoin d’en dire davantage. Quel rapport entre ce type de comportement qui consiste à propager un faux connu comme tel et la prétendue « éthique journalistique » dont tous ces gens se gargarisent ? Surtout en prétendant m’avoir entendu le dire « dans les toutes dernières émissions » Bien sûr dans cette anecdote n’oublions pas le « journaliste » du « Nouvel Observateur » qui pose la « question », qui sait très bien que c’est la réponse est bidon mais ne pipe mot !

Pour que mon lecteur bénéficie d’une information, voici une dernière anecdote qu’il ne trouvera nulle part ailleurs qu’ici. Comme le déclare Nathalie Saint-Cricq nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. Sans créer une familiarité, cela autorise des rapports plus directs qu’avec d’autres. C’est pourquoi je l’ai admonestée par texto pour lui dire comme je trouvais choquant qu’elle recommence dans le « Nouvel Observateur » le bobard sur la « purification éthique ». Comme ses collègues du Monde publient les textos que je leur envoie pour dire que je ne veux pas leur répondre, je prends la liberté de publier l’un de ceux qu’elle m’a adressé « Je n’ai jamais dit ça… J’ai dit « purifier ». Jamais éthique. Je les appelle. » Puis, deux heures plus tard : « Ils vont rectifier. Ils sont approximatifs ».  Chacun appréciera ce qu’il est permis de faire à un « journaliste » en matière d’approximation. Et voici la chute de l’histoire. C’est Saint-Cricq qui avait raison. Elle n’avait pas dit cela comme ça. La rédaction du « Nouvel observateur » a donc corrigé dans l’après-midi. Mais elle s’est bien gardée d’avouer à ses lecteurs son trucage précédent. Amis qui avez la sottise de lire « le Nouvel Observateur » vous voici mis en garde une fois de plus sur la valeur des informations et des méthodes de ce journal !

L’émission elle est donc bâtie sur une image préconstruite. Il s’agit de repeindre à la case « Mélenchon l’agressif ». Tout est donc construit sur ce thème. Depuis l’introduction de Pujadas parlant de moi : « Il tonne, il éructe… », une vraie caricature. Vous savez tous que « éructer » veut dire « roter ». Mesure-t-on la violence du procédé ? La grossièreté de la méthode est renforcée tout au long de l’émission par la réalisation : tous les gros plans sont sur mon visage dans les moments tendus et jamais un sourire dans les mêmes conditions. Et dans le même temps défilé de tweet hostiles en bas de l’écran alors que la tweetosphère est pourtant dominée par les soutiens. On comprend sans avoir besoin d’un dessin la manœuvre : tout est mis en œuvre pour décrédibiliser ma parole et ma personne, tout le temps, quoique je dise. La cible est le petit bourgeois naïf et les communicants qui répandent les rumeurs dans les milieux clef de la période, la classe moyenne supérieure qui hésite. Car elle est à cette heure l’enjeu de la stabilité sociale. Quand elle va craquer tout ira à terre. D’ici là il faut la tenir en main par la peur « des extrêmes ». M’extrémiser voilà l’affaire. Fut-ce en dramatisant un balai.

La séquence de madame Saint-Cricq qui ouvre la soirée après l’introduction de David Pujadas est tellement exemplaire de tout cela. Si l’on examine son  contenu on est frappé par le fil conducteur inquisitorial et l’obsession de la « prise à revers » caractéristique de la volonté de montrer qu’il faut « démasquer », « révéler » un secret inavouable : caméra caché, interviews recomposées de communistes qui me critiquent, soirée mondaine de « GQ » où l’on sous-entend que j’irais en cachette de mes électeurs. Tout doit montrer que je suis insincère, faussement révolté et ainsi de suite. Cette feuille de route est connue et se répète dans la bouche et sous la plume de quelques personnes bien typées. Ici il en va de même. Ce n’est un secret pour personne que les maîtres d’œuvre de l’émission, certains de ceux qui sont sur le plateau et d’autres importants dans la régie, sont des PS patentés. Cela ne les détermine pas, bien sûr, car ce sont d’abord des professionnels du spectacle. Mais j’affirme que cela les influence assez pour que cela compte et se sente à la réalisation. Et, non moins naturellement, cela conditionne la façon pour moi de préparer une telle émission et même ma façon d’y participer.

Car pour notre école de pensée, il ne faut surtout pas entrer dans le jeu de l’illusion qui est proposée par la sphère médiatique. Car, bien sûr, le média se présente dans ce cas, encore une fois, comme un miroir. Il prétend renvoyer une image et non pas une fabrication pure et simple comme c’est en fait le cas. Il ne faut donc jamais oublier que le média audiovisuel politique est une arène et seulement cela. Les exceptions à cette règle se comptent sur les doigts d’une seule main. Cette émission est une arène assumée. La construction de l’émission est prévue comme telle, de l’aveu même de ceux qui l’organisent. Il s’agit « d’épuiser » l’invité, comme on le dirait du taureau. Neuf personnes à tour de rôle entrent l’une après l’autre en scène. Chacune ressort épuisée après avoir jeté tout son jus en quinze minutes maximum. Chacune, comme c’est bien normal, lutte de toutes ses forces pour se valoriser au dépens de l’invité. D’une façon générale aucun thème précis n’est connu à l’avance ! Certaines indications arrachées par des tractations sans fin et des confidences dérobées peuvent être ensuite totalement fausses. Ainsi de la fameuse séquence Saint-Cricq qui m’avait été présentée comme un « bilan d’un an de de Hollande » et qui fut seulement un récapitulatif de tous les « éléments de langage » hostiles sur mon compte. Tout cela est étudié pour produire un résultat. En fin de parcours l’invité, telle une bête épuisée par la corrida, est censé tomber à terre, vidé, juste bien prêt pour l’estocade. Arrivent alors trois soi-disant « observateurs » qui ont « tout suivi avec attention et vont nous dire ce qu’il faut penser de votre prestation et des points où ils vous ont trouvé flou ou faible ». Je dois dire que quand ces trois là arrivent vous êtes réellement au bout du rouleau. L’émission a duré au total deux heures et demie, j’ai vidé les deux verres d’eau qui m’avaient été servi. Mais je n’ai pas eu l’illusion une seule fois que celui ou celle qui me parlait ferait autre chose que d’essayer de nuire. Ces trois là, pour finir, furent cependant les moins hargneux de la série. Mais je n’ai pas vu en eux, une seule seconde, des juges impartiaux. A cet instant comme tout au long de l’émission, j’ai souri par jeu et par obligation. Mais je n’ai jamais baissé la garde. J’ai mis en œuvre tout ce que j’ai appris dans une vie de militant commencée à l’âge de seize pour affronter des cohues d’adversaires. Bref, je n’ai jamais oublié que j’étais dans une arène. Mirmillons, fauves, reîtres, jusqu’au dernier tout doit être accueilli le glaive au poing. Que des milliers de personnes comptaient sur moi et ma solidité au combat. Et je savais que si je l’emportais, comme ce fut le cas face à Cahuzac, j’aurais au mieux dans les médias du lendemain quelques commentaires à demi moqueur pour saluer mon « show » et réduire toute ma présence à cela. Cette fois-ci encore tout fut consommé comme prévu par nous. A mon désespoir d’intellectuel consterné par le gâchis. Mais à ma vive satisfaction de lutteur.

Car si eux gèrent un spectacle saignant, moi je construis une force. Une force prise dans le grand nombre. En ce sens l’audience de l’émission est importante à mesurer. Nous avons battu un record: 14 % de « parts de marché », soit 3 millions de téléspectateurs. C’est la plus forte audience de l’année. Le pic d’écoute est monté à 3,46 millions à 21h26 et à 26% de part d’audience en fin d’émission. Pour Jean marc Ayrault ce taux a été le 27 septembre 2012 de 12,8 %, soit 3.1 millions de téléspectateurs. Il a été pour le débat Copé Fillon, le 25 octobre 2012, de 9,9 %, soit 2.3 millions de téléspectateurs. Pour Manuel Valls, le 6 décembre 2012 : 12,1 %, c’est-à-dire 2.9 millions de téléspectateurs. Pour Montebourg, le 24 janvier 2013 : 10 %, soit 2.3 millions de personnes. Enfin, et ce n’est pas le moins suave, le 21 février 2013, pour madame la dédiabolisée, Marine le Pen elle-même: 11.7 %, soit 2 634 000 de curieux. Petit bras ! Notre audience est tellement spectaculaire que madame Saint-Cricq doit mettre en garde après s’en être réjouie. Elle déclare au « Nouvel Observateur »: « L'émission a très bien marché. Près de 3 millions de personnes l'ont regardé. Mais ça ne veut pas dire qu'ils adhèrent à ses idées. » Ouf, on aurait eu peur !

J’achève ce chapitre avec un bilan du désastre journalistique de l’émission. Il est vrai qu’elle a été préparée en limite de temps sans doute en raison de changements dont je ne sais rien. J’ai été invité le mardi pour le jeudi et j’ai eu le dérouleur le mercredi en début d’après-midi. Je sais qu’il en a été de même pour la rédaction de France 2 qui a préparé l’émission. Peut-être est-ce là la cause de la bizarrerie du tempo. Seul David Pujadas s’est gardé les bons morceaux, pris dans l’actualité, et sembla parler de quelque chose de réel. Puis il se tint à distance d’un jeu de massacre qui ne tournait pas comme prévu. Il aborda le thème de l’amnistie et du rôle de premier ministre en respectant mes réponses. Les suivants ont accumulés les hors-sol. Encore une fois c’est à la séquence Saint-Cricq que ce fut le plus étrange. Une séquence qui parle de moi sans dire un mot du congrès du parti qui vient de me réélire co-président, ni un mot de l’adoption des thèses de l’écosocialisme qui est pourtant une  nouveauté idéologique. C’est d’autant plus bête que c’était un bon moyen de traiter le sempiternel thème de la divergence avec les communistes autrement qu’en caméra cachée. Et comment comprendre ses interjections à chacune de mes réponses « allez, on avance », « on avance », comme si on était à la chaîne ?

Enfin quand même : une émission qui ne centralise pas un thème sur le chômage le soir où est publié un record en la matière ! Pas un mot sur l’industrie du pays alors que c’est le sujet qui est devenu central. Ou plus exactement seulement un sketch très étroit du faux concret : « Que faites-vous comme premier ministre pour sauver PSA » ? Rien sur EADS, Alcatel, Sanofi, Arcelor, Petroplus. J’en passe et des meilleures. Puis vient l’international avec Jeff Wittenberg. Il s’agissait là encore de faire de l’incident et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Séquence Chine : on dit du mal de Hollande « qui n’est resté que 37 heures » ou du mal du Tibet à propos de droits de l’homme ? Désespérant ! Les mêmes qui ont fait tout un potage sur « salopards » ne se souviennent pas que la phrase fut prononcée à propos de Chypre ! Rien sur Chypre, rien sur l’Europe, rien sur l’Allemagne. Chaque fois que j’alertais avant l’émission sur la nécessité d’inclure tel ou tel thème, la réponse était invariablement la même : « en deux heures d’émission, vous aurez le temps de l’aborder ». Donc c’est à l’invité d’introduire les problèmes qui comptent et aux journalistes de fourbir les éléments de pur spectacle ! Si bien que si l’on retire « la Corée du nord » de son propos, c’est Jacques Attali qui permit le seul moment d’ample respiration de l’émission au cours duquel j’ai pu parler stratégie du rapport de force, économie de la mer et ainsi de suite au lieu de passer mon temps à répliquer à des caricatures préconstruites. 

Je construis en clivant. L’opinion des indifférents ne m’importe pas. M’importe ceux qui apprennent d’une émission à l’autre. Ils apprennent non seulement nos raisonnements mais à déconstruire la technique du système médiatique. Je ne m’en suis jamais caché, si le message c’est le médium selon la formule de Mac Luhan, détruire le médium, c’est-à-dire sa crédibilité, fait partie du message et de sa pédagogie. Les médiacrates le savent. Ils savent que c’est ma stratégie à leur égard car je l’ai déjà notée noir sur blanc à plusieurs reprises, et déclaré publiquement à plusieurs reprises. Ils réagissent donc sur le mode corporatif et personnel destiné à les victimiser. C’est pourquoi « Le Nouvel Observateur » titre son interview de Nathalie Saint-Cricq en la citant sur ce point « Taper sur le journaliste fait partie de la partition de Mélenchon ». Elle de son côté est militante : ce cri du cœur corporatiste a une visée. M’inclure dans le cynisme de la bonne société: « Je n'ai pas du tout été surprise par ses propos. Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis au moins vingt ans. Je savais pertinemment qu’il réagirait comme ça. Taper sur les journalistes fait partie de sa partition. Mais avant et après l'émission, il se montre tout à fait charmant. On a d'ailleurs bien vu que l’extrait du documentaire de Canal+ sur les coulisses de France Inter dans lequel il détaille sa stratégie vis-à-vis des médias ne lui a pas plu. C'est sa mise en scène. » Elle se trompe en croyant que c’est le contenu des images qui m’a contrarié. En fait, je m’en fiche absolument. C’est le côté « image volées » qui m’insupporte. Et Saint-Cricq le sait. Car je le lui ai dit dans ces coulisses d’où elle parvient même à tirer de mon amabilité et de ma courtoisie un argument contre ma sincérité. On revient ainsi au fond de sa séquence : montrer que je suis un simulateur dont elle perce à jour le secret. Mais ce qui m’intéresse de produire, à ce niveau de manipulation réciproque, c’est qu’elle assume un corporatisme qui renforce mon discours. Car la défense de caste des médiacrates par les médiacrates joue intégralement pour notre cause. Y compris dans la profession, y compris à France 2. Y compris sur le plateau où je me trouvais ce soir là. Mais c’est une autre histoire.  

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447 commentaires à “Le 5 mai, j’ai mon mur de cons dans la tête”
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  1. Stakhanov dit :

    Bonjour,
    l'émission m'a paru plutôt logique, pour des personnes qui sont persuadées d'être en haut de la pyramide sociale, qui ont suivi scrupuleusement les règles que ce système a imposé pour être là où ils sont, les sacrifices qu'ils ont dû faire.
    Vous leur jetez à la figure qu'ils se sont trompés, que le monde dans lequel ils vivent est artificiel et criminel pour d'autres êtres humains, que ce sont des fous de croire que c'est le seul viable, vous remettez en cause leurs certitudes, leur rang, leurs croyances, vous leur balancez à la figure les limites de leur système parfait qu'ils s'efforcent de ne pas voir (cachez ces sxxxxds de pauvres qui me rendent malheureux).
    Bref, c'est d'une violence inouïe pour ces pauvres petites âmes que leur balancer la main invisible en pleine figure, ils ne savent même pas ce que dit la richesse des nations et son contexte.
    De plus, vous leur envoyez quelqu'un d'équipé intellectuellement avec le travail immense de nombreux intellectuel derrière lui et qui fout le bordel dans leurs certitudes et en plus de façon raisonnée (ce qui est le pire).
    Bref, dissonance cognitive dans leur tête, le moyen le plus facile en groupe étant de détruire la cassandre, la dénigrer, se mentir entre-soi/ à soi même pour retrouver une harmonie :-)
    Tout ça pour dire que ce sont des mabouls (c'est dommage qu'il ne soit pas assez rigoureux pour avoir bossé leur raisonnement,ça aurait été intéressant) et que j'admire l'énergie que vous déployez pour les bousculer intellectuellement.
    ça me donne envie de lire Montesquieu et particulièrement une sombre histoire sur une civilisation romaine qui serait tombée car décadente car j'ai peur que nous prenons cette direction.
    Le pire est que ce n'est même pas par méchanceté que les journalistes ont fait ça et c'est là que le FdG m'impressionne car il continue d'envoyer Jean-Luc Mélenchon essayer de convaincre les électeurs malgré les obstacles (difficulté de changer de perception du monde). car les seuls choses que désire vraiment les gens est d'être reconnu et aimé (sauf pb psy).
    Pour finir, voici une phrase attribuée à Gandhi,
    "D'abord ils vous ignorent, ensuite, ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez"
    bon, espérons que cette citation sera vérifiée le plus vite possible en arrivant à la dernière étape

  2. Nuno dit :

    Je viens de relire le passage concernant Attali dans les éditocrates intitulé "l'insubmersible imposteur" si le tiers ou le quart de ce que les journalistes d'Acrimed affirment sur lui était faux le sieur en question les aurait attaqués en diffamation depuis belle lurette. Ils rappellent brièvement ces innombrables casseroles politico-financières, pour se consacrer aux plagiats dans ses ouvrages, ou aux approximations dans ses bibliographies, l'apothéose étant son fameux rapport "pour la libération de la croissance" commandé par Sarkozy publié en janvier 2008, un peu avant le méga krack boursier à l'automne de la même année. Dans ce rapport il préconisait que toute l'épargne soit placé sur les marchés financiers notamment que toute la retraite par répartition soit remplacer par de la capitalisation. Heureusement que l'on n'a pas eu le temps d'appliquer son plan sinon nous serions déjà dans l'état de la Grèce ou du Portugal.

  3. Carmine dit :

    Encore une fois les chiens de garde ont essayé de frapper. Mais quel retour de Bâton! Vous avez été à la hauteur "Monsieur" Mélenchon. Ils ont de plus en plus peur et tournent avec les mêmes éléments de langage, tel les charognards autour de leur proie mourante. Mais là ils tombent sur un os, un homme debout et fort qui ne craint pas de leur mettre le doigt là où ça fait mal. La pauvre Anne St.... en avait du mal à trouver son souffle lorsqu'elle s'est assise en face de vous pour essayer de démarrer l’Hallali. Mais l'hallali, c'est la leur. Comment peuvent-ils se coucher le soir en pensant à la façon dont ils ont gagné la nourriture pour leurs enfants ? J'en ai la nausée. Tiens mon enfant, j'ai trahi la déontologie de mon métier mais tu peux manger ton steak. Pouah...
    Nous sommes tous à vos côtés, le plus vite possible devant (maintenant) et le 5 mai et nous vous remercions de nous donner la force de ne pas baisser les yeux, ni la voix. Il nous reste encore une semaine pour essayer d'amener encore d'avantage de gens à la marche pour une 6ème République. À bas l'austérité, à bas la finance ! Et nous on sait comment faire !

  4. OPTIMIST dit :

    Prenant part à la réflexion générale, je pense que tout un chacun doit contribuer à tirer notre mouvement vers le haut. Semer des idées aujourd’hui, c’est récolter demain, mieux encore dans les jours à venir :
    - Le journal l’ HUMANITE est actuellement en graves difficultés financières dans une période sensible où nous avons aussi besoin de porter haut et fort nos explications.
    Je suggère au PCF de placer son journal sous convention, à disposition d’une équipe de rédaction pluridisciplinaire représentant toutes les composantes du Front De Gauche.
    Aujourd’hui, à la recherche de supports de communications, nous pourrions ainsi tous ensemble, à la fois, sauver notre journal d’opinions et favoriser l’accès et le développement de nos idées dans un esprit d’équipe dans une saine émulation. Quelle belle expérience, quelle belle image d’unité et de solidarité nous montrerions!. Bien évidemment, toutes les équipes du FdG se l'approprieraient et se chargeraient de sa diffusion.
    - 9 partis constituent le FdG. Bon nombre d’autres composantes ne sentent pas leur place « politique » pour s’y identifier. Afin de les accueillir et de fédérer toutes ces énergies, imaginons une pyramide inversée d’organisations au sommet de laquelle nous créerions le Front Du Peuple (FDP), où le mouvement associatif, les syndicats, d’autres partis républicains et des gens sans rattachement pourraient s’y retrouver et faire leurs premiers pas dans cette convergence.
    - Jean Luc, tu es persuadé comme moi que tes arguments ne sont pas faits pour convaincre les journalistes qui te posent des questions et qui sont, pour la plupart, autistes à tes réponses, à tes explications.
    Dans ce contexte, je te propose à chaque fois, de tourner ton regard et de t’adresser directement au peuple de France, de nous prendre à témoin, d’évoquer encore et encore la dure vie de la caissière de supermarché, du retraité à la limite de la mendicité et de l’insupportable pauvreté chez nous en France estimée à plus de 10 millions de personnes. Nous, on t’écoute, et contrairement à ce qu’ils pensent, nous te comprenons par tes mots, ton langage.
    Continues, aujourd’hui, le peuple de France t’entend. Demain, convaincu de la pertinence de tes et nos arguments, il rentrera en résistance contre l’austérité et le chômage.
    Un peuple qui sait est un peuple qui lutte.
    Bien à toi.
    A très bientôt, le 5 mai. On s’6 mai tous.

  5. Jean Jolly dit :

    Toto 34, en tant qu’écologiste décroissant convaincu, pose l’excellente question de la croissance de l’humanité qui deviendrait forcément inversement proportionnelle à la nécessité de ses besoins croissants.
    D’où la règle verte Toto, on ne prend pas plus à notre caillou que ce qu’il peut produire, ce qui serait largement faisable aujourd’hui. Cependant l’humanité est vouée à s’élargir, ce n’est pas une volonté mais un constat. Il faut bien planifier cette expansion naturelle et par définition explorer les espaces les plus logiques financièrement et technologiquement.

    Sinon, Cricq– Crack pour l’émission sur la chaîne " publique ", il faut dire qu’ils ont mit le paquet pour " casser du Mélenchon " et le courant qu’il représente… ils vivent dans les paradis fiscaux ces gens là, pas en France.

  6. omnes dit :

    Comme tant d’autres le visionnage de l’émission fut pour moi douloureux. Mais je ne partage pas les enthousiasmes. Je trouve qu’il est temps de laisser les journalistes s’énerver tout seuls. Ils ne viendrons pas témoigner ici, et pour cause, mais je connais bien des personnes qui partageraient volontiers vos idées mais ne supportent pas votre mode de communication. Or ce sont eux qu’il faut atteindre, pas nous… c’est à eux qu’il faut faire entendre le discours politique qu’ils n’arrivent pas à entendre derrière votre défense (légitime, bien entendu) contre les attaques en règles des journalistes.
    Je trouve que vous devriez décider — et prévenir — que vous ne répondrez plus à certaines questions. Leur dire que vous êtes là pour parler politique, pas spectacle. Mieux, expliquer, encore le pourquoi de la politique du front de gauche, à chaque question sur le coup de balais. La première séquence était un piège et j’ai crainte qu’il ai fonctionné.
    Parce que râler après la fourberie d’Appati concernant la Corée du Nord tout en traitant plus ou moins frontalement Apparu de « négrier » (peu importe que ce soit justifié ou pas) c’est compliqué, je trouve qu’il faudrait changer de tactique maintenant qu’on vous connaît qu’on vous sait capable de répondre. On peut déplorer que des personnes s’arrêtent à ça, je le fais, mais la réalité est qu’ils n’arrivent pas à entendre le reste, ou qu’ils n’osent pas dire qu’ils l’entendent. Nous voulons une VIème république, ne vous présentez pas en leader tout puissant du FdG. Exigez de venir à 3 ou 4 la prochaine foi ! Insistons sur le collectif, comme vous l’avez si bien fait à la fin de l’émission. Mais qui l’a entendu ?
    Nous serons là le 5, en famille, naturellement.

  7. Magda Corelli dit :

    @Jean Luc Mélenchon.
    Je vous ai regardé et écouté attentivement une seconde fois. Je suis obligée d'écrire magnifique ! Vous nous décortiquez l'émission et vous paraissez avoir souffert. Eh! bien moi je tiens à vous remercier pour votre prestation. Non, les gros plans ne vous ont pas désavantagé car vos yeux, vos yeux, c'est quelque chose !
    Quant à Benoist Apparu que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, il était ridicule. Ce garçon a d'ailleurs sucé son pouce trop longtemps : il zozote. Quand on zozote on parle peu et juste. J'ai déjà fait des commentaires au sujet de vos autres interlocuteurs. Je ne les porte évidemment pas dans mon coeur. A dimanche !

  8. Eugenio Bressan - Jean Del Fiol dit :

    « De l’honnêteté intellectuelle »
    Mme Nathalie Saint-Cricq a disposé d’un bon quart d’heure pour soi-disant camper « le personnage Mélenchon ». On aurait pu naïvement espérer autre chose de la part de la responsable du service politique d’une chaîne du service public, qu’un bien triste réquisitoire pour révéler « les images et les mots » de JL Mélenchon. Ce fut une tentative de démolition en règle, en dressant le portrait d’un homme violent et vulgaire, avec l’objectif de le diaboliser.
    Dans la foulée, la Nouvelle République ouvre largement ses colonnes dans son édition du 27 avril à cette même journaliste dont la suffisance suintait de nombre de ses propos, tels que : « je veux vous éviter de répéter toujours la même chose » ou « je connais votre réponse » (comme si l’émission était faite pour elle !) ou « je n’ai pas à qualifier » et ose parler de « désignation à la vindicte populaire, d’incitation au lynchage » ou déclare « on se croirait aux Césars ». Un constat s’impose : pour camper le personnage Mélenchon, aucune image de meeting ou de manifestation aux côtés de salariés en lutte. Quant à son interview elle est titrée « Mélenchon, clown ou tribun ? ».
    Avec assurance elle déclare «Il a été déstabilisé » (sic !) et ajoute « Après, se payer les journalistes, on le sait, ça fait partie de son numéro. » Retenons bien le terme de numéro ! Et ensuite elle se lâche : « Il est relativement intellectuellement malhonnête sur beaucoup de choses, mais ça, c'est sa formation. » et comme pour se rattraper : « Je ne pense pas qu'il soit haineux. » avant d’en remettre une autre couche en évoquant le fait qu’il « est parfois de mauvaise foi » N’est-ce pas violent ? Et cerise sur le gâteau « c'est un tribun et par moments, c'est un clown, ce que je ne lui ai pas dit, jeudi, parce que Cahuzac avait déjà employé ce terme pour le qualifier. » Le « mur du con » est allégrement franchi ! Madame se permet-elle ce genre de jugement sur d’autres personnalités politiques ?
    [...]
    Le 5 mai soyons nombreux avec un nez rouge et un balai … pour exiger aussi que cesse le barnum télévisuel !

  9. Dauphinoise dit :

    Comme d'autres l'ont dit avant moi (Sandrine, Lucile Rule..) il faut refuser de répondre tant que les questions ne touchent pas à la politique et au fond plutôt qu'à la forme qui n'a aucun intérêt. Point barre ! Mais il faut refuser très gentiment, très calmement, très politiquement correct, bref très prout-prout ! Ils n'y sont pas habitués et ça leur clouerait le bec. De toute façon quoi que vous disiez ils y trouveront à redire mais au moins ils ne pourront pas parler d'invectives ou d'éructations ! Et nous, de ne plus les entendre parler des mêmes choses ça nous fera des vacances ! Ah les sales c.... Va me falloir un sacré grand mur chez moi pour tous les y afficher parce que des cons y en a par parquets de douze ! Quant à Attali... ben c'était du Attali pur jus, nul, inconsistant, minable.
    Quand je pense que c'est dans une émission de divertissement (On n'est pas couché) qu'on a vu une journaliste, Natacha Polony, faire son travail correctement c'est quand même un comble, non ? Quelle différence.

  10. luke dit :

    « Amis qui avez la sottise de lire le Nouvel Observateur »

    Aurions nous des amis sots ? Je vous écoute et je vous lis régulièrement avec attention et avec plaisir. Après ce dernier DPDA, j'ai recueilli quelques échos positifs de personnes qui étaient jusqu'ici au minimum indifférentes aux positions du FdG. Comme j'adhère à la nécessite de construire un rapport de force plus fort pour que les idées du FdG puissent devenir majoritaires, j'apprécie l'arrivée du terme "solférinien" qui démarque la politique du gouvernement et de la direction du PS de leurs militants et de leurs sympathisants, de plus en plus nombreux à se demander dans quelle galère ils ont été embarqués. Le parler cru et dru me convient tout à fait et je ne vois pas de mal à traiter de salopard des belles personnes parfumées qui font des saloperies. Je suis convaincu qu’en grande partie la progression des idées du FdG passera par ces personnes trompées qui comprennent petit à petit qu'il y avait un loup dans le flou. (Si l’on se rapporte à la page 201 du livre de Laurent Bonnet « Rien se passe comme prévu » tout est particulièrement clair). Il faut donc faire attention aux qualificatifs que l'on use pour s'adresser à ces futurs alliés si l’on veut séparer le bon grain de l’ivraie. C'est une remarque que je me suis fait plusieurs fois pendant et après la campagne et que je n'avais pas pris le temps de rapporter jusqu'ici. D’où la reprise de cette expression du paragraphe « Pour que mon lecteur bénéficie d’une information », en intro de mon texte.
    A bientôt, le 5 mai, je monte à la capitale avec mon balai.

  11. Odile dit :

    La fin ne justifie, en aucun cas, les moyens. Et ta spontanéité à cet instant de l'émission DPDA, est belle. Le style (puisqu'il s'agit de cela et au sujet duquel certains journalistes réagissent de façon si épidermique), ton style, ami Jean-Luc, appui et illustre tes propos. Rien de grave donc. Souvenons-nous des profs qui nous ont marqués. Ils n'étaient pas populistes ni dictateurs ces profs ! Pourtant ils avaient aussi leur style (intonations, gestes des membres supérieurs, visages expressifs, mots forts, voire vocabulaire extra-ordinaire-mais-pertinent !). Sinon et sans tout ça, nous les aurions oublié depuis belle lurette ! Seulement voilà, ils nous aidé à comprendre parce qu'ils ne nous prenaient pas pour une masse idiote vouée à courber l'échine face à cette austérité injustifiée et calculée par quelques personnes dont l'indépassable but dans la vie, est d'amasser toujours plus d'argent. Ils savaient que leur style ne nous tétaniserai pas de peur ! ils avaient confiance en notre capacité à passer outre ! A directement aller vers l'essentiel, l'important pour l'humain d'abord...
    Jean-Luc Mélenchon, mon camarade, tu es un pédagogue excellent. Même les journalistes que tu as en face de toi restent des élèves-citoyens. Ils méritent ton talent aussi, même s'ils pensent qu'ils peuvent s'en passer.
    Tu leur fais plus de bien que leurs maîtres. Ils s'en doutent, mais n'osent pas encore. Ne rien lâcher donc !

  12. julie dit :

    Excellent cette explication d'émission par l'intéressé et oh combien instructive.
    Juste une question concernant les tweets pendant l'émission: je trouve cela vraiment à bannir de toutes émissions dites politiques, la manipulation au sein même de l'émission est suffisamment lourde à porter pour l'interviewé et à supporter pour nous, les spectateurs.
    Peut-on essayer de poser la question au CSA? Avec toutes les réserves concernant cette "autorité", mais le peu de temps disponible pour faire passer au moins une ou deux idées risque d'être anéanti par cet outil dangereux dans des mains si peu enclins à nous offrir une vrai tribune d'idées et non un pur décor.

  13. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Utiles prestations sur France-2 et sur FR3, et efficaces démonstrations. Merci.
    Les commentateurs, éditorialistes, présentateurs vedettes sont des militants, ils ont un « conducteur d'émission » tout tracé, ils n'écoutent pas les réponses qui leur sont faites, ils ne tentent pas d'éclairer le débat, toujours artificiellement pressés par le temps ils caracolent d'un sujet à l'autre, ils présentent des graphiques et ne permettent pas d'en présenter d'autres, ils ont pour tâche d'insuffler l'idée « qu'il n'y a rien à faire » autre que ce qui est proposé [there is no alternative, la TINA chère à la dame de fer]. Les propos de leur interlocuteur ne doivent leur servir qu'à illustrer le scénario qu'ils ont écrit au préalable.
    « Ce ne sont plus des journalistes mais des procureurs à charge ! » et pour cause, ils sont des militants d'un néolibéralisme assumé, leur objectif n'est pas de délivrer l'information pour permettre à chacun de se fabriquer un point de vue éclairé, leur projet est de développer leur pensée connivente, d'une émission à l'autre, en bon brouteurs de cervelles.
    Ils développent l'idée que la « négociation » consiste à s'adapter à la « réalité » qu'ils ont choisie, à faire accepter que les travailleurs doivent se soumettre et qu'ils doivent fléchir la nuque sous les « fourches caudines » de la partition écrite par le Medef et appliquée par le gouvernement et sa majorité à l'Assemblée, « accord » qui consiste à casser les reins du code du travail, et briser les résistances des travailleurs en lutte.
    La VI° République devra prendre en compte cette nécessité d'une information contradictoire pour une démocratie active et d'une honnêteté professionnelle pour un Droit à l'Information.

  14. GB dit :

    Cher Jean-Luc, je comprends les mécanismes de tout cela, mais je crois qu'il faut rompre avec la stratégie du "coup pour coup". Je suis militant PG, et je pense que vous avez perdu beaucoup de temps, dans cette émission, à ne rien laisser passer, à chercher à tout justifier, tout décortiquer ce qui ne concerne pas le fond, les idées, mais la surface des choses.
    Maintenant, chaque téléspectateur vous connaît bien, et il me semble que vous gagnerez mieux ce genre de combats en étant plus sûr de vous, en ayant de la hauteur par rapport à leurs manipulations. Il ne s'agit pas de vous adoucir, mais nul besoin de rendre chaque coup, car le temps passe, ce faisant, et il est plus important que les téléspectateurs entendent du fond que du discours sur le discours.
    Oui, Saint-Cricq vous a interrompu, mais vous avez aussi interrompu sans cesse, y compris lorsque c'était Attali qui venait avec un débat plus élevé et qui était assez accueillant à votre égard. Ces interruptions sont chronophages.
    Pardonnez-moi, mais vous m'avez fait l'effet d'être dans une posture de combat décalée pour cette émission. Il faudrait, je pense, que vous arrimiez à cette posture de combat une confiance dans votre maîtrise, votre hauteur. C'est une question de focale. Trop de réponses "locales" à mon avis. Je sais que l'exercice est rude et vous y êtes très fort, mais ce soir là, vous avez peut-être trop joué l'arène, voire le ring -car ce temps médiatique était long et exposé?
    Une remarque et un souhait personnel : approfondir le sujet de la téléphonie, que Lenglet a abordée. Il faut que le PG aie des réponses à cela. Je me demande si Lenglet ne vous a pas tendu un piège en vous demandant de comparer deux choses aussi peu comparables (à la place de ses graphiques habituels) : comparer le commerce des lunettes et la concurrence sur les forfaits téléphoniques. Si on y réfléchis, tout est faux dans sa présentation : il prétend qu'il y a moins de concurrence pour les lunettes que pour les forfaits téléphoniques, ce qui explique la différence de prix. C'est archi faux : 4 opérateurs de téléphonie seulement, et de nombreux fabricants de lunettes. Je pense en tout cas qu'il nous faut approfondir ces questions de concurrence dans les services. La téléphonie est un sujet aussi symbolique que la question de l'eau, et ça parle beaucoup plus à tout un chacun, même si c'est moins noble que l'eau, pour la simple raison que chacun dépense beaucoup plus d'argent en...

  15. azvedo1 dit :

    Ce qui me semble de plus en plus limpide dans le procédé journalistique qui est utilisé face à Mélenchon, c'est une méthode systématique :
    1 - On aborde les questions polémiques sur la personnalité de l'invité. On le met à l'épreuve sur son comportement, injonction de justifier des écarts de langage.
    2 - Puis, on commence à aborder le fond politique sous un angle économique. On assure que "ça ne marchera jamais".
    Mélenchon fait le boulot, défend le programme.
    3 - On tape sur la bête à bras raccourcis : les invités se suivent mais assènent les mêmes questions auxquelles ils donnent eux-même les réponses : "ça ne marchera jamais".
    Mélenchon, tente donc d'expliquer trois fois de suite la même chose. Se retrouve dans une situation de radotage qui semble épuisante.
    4 - La bête commence à montrer des signes d'impatience, de fatigue, c'est le moment se balancer le petit teigneux, celui pour qui le scalp d'un gauchiste c'est de l'or...
    J'appelle ça une "chasse à cours". Mais Monsieur Mélenchon s'est incroyablement bien débrouillé.
    Nous restons tout de même sur une frustration. La réponse qu'on attendait quand il lui fut dit "vous aviez promis un rapport de force face à Hollande en appelant à voter pour lui, ça n'a pas marché, vous ne servez à rien. Il en sera de même face à l'Allemagne de Merkel, votre rapport de force ne donnera rien."

  16. Philippe Daper dit :

    Maintenant, il faut penser à aller plus loin. Il faut fédérer toutes les gauches de la gauche européenne en vue de 2014. Les partis politiques, les syndicats, les mouvements associatifs et les ONG. L'enjeu européen est de taille. La situation que vivent les peuples devient absolument intolérable. Licenciements, chômage, délocalisations, paupérisation, mal-être au travail, détricotage des acquis.
    J'imagine un grand rassemblement européen de toutes ces forces populaires, à l'instar du Forum Social Mondial, qui vient quand
    même de réunir près de 50.000 personnes à Tunis fin mars. Nous devons entrer en résitance permanente et faire trembler les tenants du néolibéralisme. Il faut qu'un nouveau spectre hante l'Europe des nantis. Fraternellement. Ph. Daper, Belgique.

  17. Gabriela Balkey dit :

    Si les solferiniens pensent a mettre fin a cette crise du systeme en faisant un remaniment avec Bayrou, pas de probleme. Cela servira a le tuer politiquement lui aussi. Tous ceux qui dirigeront un gouvernemet qu'impose l'austerité finira dans le fossé. Si Hollandreu arrive a faire son gouvernemet d'unité national avec tous les austeritaires, sera la preuve qu'on a besoin pour montrer qui est qui dans ce monde politique. Bien sur, sous l'entendu qu'il ne fasse la cohabitation avec nous, ce qui serait le plus souhaiteable, mais je crins qu'il est si aveugle qu'il devient suicidaire. En plus, je veoudrais voir la tete de l'aile gauche du PS, comment vont ils prendre l'arrengement avec la droite?

  18. gerlub dit :

    Bonjour à tous,
    Je pense que les formats d'émission TV, d'infos, sur France 3 sont plus adaptés à faire passer les messages du programme "l'Humain d'abord" qui est plus que jamais d'actualité. De plus les infos régionales sont des émissions très regardées (parmi les + forts taux d'audience). Ne faudrait-il pas avoir une stratégie de communication adaptée à ce médium? D'autant plus que tu te déplaces pas mal en province ? Cela peut s'appliquer aussi aux camarades du PG ou du FdG, bien que cela soit un peu plus difficile pour eux dans la mesure où ces médias préfèreront avoir Jean-Luc Mélenchon ? Evidemment les radios locales de Radio France peuvent également être un bon vecteur et en tous cas plus neutres que les nationales ?

  19. giuseppe dit :

    Bonjour
    L'émission de jeudi soir est un évènement en soi.
    Ce qui est rigolo, c'est le lendemain. Sans poser de questions aux gens qui nous entourent au quotidien, ils viennent vous voir pour vous dire tout le bien ou tout le mal qu'ils en ont pensé, et là c'est fort. Généralement, ce sont les mêmes qui ne s'intéressent jamais à la politique et tout çà dans le même sac, etc. Et là ils sont restés scotchés devant leur petit écran pour voir le combat dans l'arène, waouh ! Qui sait, bientôt certains vont enfin se réinvestir dans le champ des idées et de la politique. Et ils viendront discuter avec nous, peut-être. Merci Mr Mélenchon, rien que pour cela, c'est déjà beaucoup !
    Petit reproche, vis à vis du "bébé" Apparu, je pense qu'il a voulu taper dans le talon d'Achille.
    Notre gestion au Front de gauche du rapport de force. Il faudrait donner des preuves tangibles et ce qui est réellement faisable de faire et comment tenir nos positions sur ce que l'on veut faire face à l'Europe de l'austérité. Il ne suffit pas de faire toujours les mêmes phrases sur notre stratégie vis à vis de la BCE ou de partir sur une zone Eurosud. Il faut fournir des arguments plus concrets et quels sont les groupes ou les communautés ou les pays qui seraient réellement près à suivre ce chemin. Là,il y a du vrai boulot ! Ce n'est pas aussi simple que les évidences ou les utopies que l'on a tous dans notre cervelle, les camarades...
    Merci pour tout et au 5 mai !

  20. Salut Jean-Luc,
    Nous sommes d'accord, réussir le 5 mai constitue un impératif pour ouvrir une voie alternative à gauche. Dans cette période, nous avons donc le devoir de réussir le rassemblement pour que, à l'image d'Eva Joly, le plus grand nombre de sensibilités rejoignent la démarche que nous avons mise à disposition du peuple et, singulièrement, de sa classe ouvrière.
    Je croise les doigts pour que notre appel reçoive le meilleur écho. Ça veut dire aussi que nous avons la responsabilité de saisir toutes les propositions de dialogue qui nous ont été faites ces derniers temps.

  21. Hélianthe dit :

    Des procureurs à charge, voilà exactement ce qu'ils sont ces journaleux, ces nouveaux chiens de garde. Les idées du FdG sont les cauchemars des importants. Tous ce beau monde ont lâché leurs chiens qui aboient férocement pour faire peur à la masse du commun des mortels non politisé comme l'ont éduqué la TV et les autres médias. Faire peur et ridiculiser notre porte-parole au FdG. Pour tout ces médiacrates, ces traitres à la France qui ont encensé en leur temps les DSK, les Lagarde, les Sarko, et autres Cahuzac, tous ces mis en examen quand ce ne sont pas les Moscovici qui ronflent pendant les décisions internationales n'ont qu'un seul but, imiter les Elkabach qui ont réussi à faire rire le peuple en écoutant G. Marchais, alors seul représentant de la vraie gauche. Bandes de branques ! Qu'ils s'en aillent tous !
    Oui, Monsieur Mélenchon, vous avez raison de ne pas leur faire de cadeaux à vos interviewers, non vous "n'allez pas trop loin avec eux", oui vos colères sont les nôtres. Continuer comme çà à ne pas vous laisser faire, rendez-leur coup pour coup. Vous avez affaire à une meute, mais derrière vous, nous sommes bien plus nombreux à espérer les virer comme des malpropres en imposant la VIè République !
    Résistance !
    Courage et merci.

  22. Victor dit :

    @ Léon - Commentaire n° 146
    "Il faut donc démolir ce qui sous-tend la question posée, percer à jour les dessous d'une méthode malhonnête."

    Absolument d'accord avec vous. C'est ce que je sous-entendais dans mon commentaire n° 144. Il me semble que Jean-Luc ne le fait pas assez souvent. Cela dit c'est plus facile à dire qu'à faire en situation dans une meute qui aboie et harcèle de manière perverse.

  23. durluche dit :

    @azvedo1 à 2h54
    "Nous restons tout de même sur une frustration. La réponse qu'on attendait quand il lui fut dit "vous aviez promis un rapport de force face à Hollande en appelant à voter pour lui, ça n'a pas marché, vous ne servez à rien. Il en sera de même face à l'Allemagne de Merkel, votre rapport de force ne donnera rien.""

    Tordue comme question, on te met dans la perspective d'avoir gagné ton rapport de force avec Hollande et on te dit que tu ne l'a pas gagné alors qu'il ne s'agit pas de faire un coup d'état mais de mener un changement de cap, cela commencerait par un vote de confiance au gouvernement, il faut le dire pour asseoir sa crédibilité. Cela va de soi dans la tête d'un vieux routard des institutions et Jean-Luc l'évoque quand il ramène l'explication le curseur à l'assemblé, non seulement le chef de l'état choisi son premier ministre en fonction d'où il desire mais aussi, ou il est possible de le positionner. C'est à mettre en relation avec les abstention sur l'ANI (vous regarderez dans je ne sait plus quelle émission il y avait derrière Jean-Luc Mélenchon un écran avec "Hollande, l'an 1" ecrit dessus), si vous prenez les indecis. Et de poser la question: "Qui pour faire le boulot?" Eva Joly? Ha, voila une autre porte de sortie si elle se met dans les rangs, pas de chance pour les solferiniens, c'est aussi quelqu'un qui risque de faire chier avec son intégrité et son souci démocratique.
    Ça marche comme ça, le curseur a déjà bougé et vu que personne ne semble vouloir l'attraper, il peut s’arrêter sur nous ou alors si un nombre suffisant de députes PSolf décident de passer la marche, Hollande peut décider de mettre un "centriste" comme premier ministre et un gouvernement de coalition, malheureux à dire mais on a besoin de solferiniens pour gouverner, eux peuvent choisir de gouverner avec la droite affichée.
    Il faut continuer à en appeler à la conscience socialiste des élus, vous savez, un des défauts qui font les carrières politiques est le besoin de reconnaissance, tant qu'on peut cacher ses défauts, ça va mais quand la lumière se fait, il faut vite corriger le tir. La vie politique française est un flan pointu, la base en est les électeurs, le sommet en est le président, il y a un, truc qui maintient le sommet en place et c'est ça qu'il faut casser. Ho hisse !

  24. Poncet dit :

    Cette idée de gouvernement d’union nationale, "gouvernement des démocrates « contre les extrêmes »", quelle trouvaille ! Je l'ai découverte à la radio vendredi, un de ces doctes commentateurs nous expliquait que c'est ce que veulent les français. Je me suis demandé quels français et pourquoi ils y croiraient. Je découvre aujourd'hui un sondage (avec tous les défauts des pires sondages : méthode des quotas, auto-administré en ligne, et sans doute avec des questions suffisamment fermées pour produire le résultat attendu). Mais quand même, si les valeurs absolues sont fausses, le classement indique quelque chose. Qui a la préférence de ce "gouvernement d’union nationale" ? D'abord les sympathisants UMP. Logique, puisque ce serait un moyen de faire revenir la droite aux affaires sans élection. Et ensuite ? Ceux du FN... Qui a dit "candidats du système" ? Qui ferait partie des "démocrates" contre "les extrêmes" ?
    Amis, nous sommes au centre du jeu politique. Contre tous ceux qui veulent "sauver le système", il n'y a plus que nous.

  25. Espéranza dit :

    Sur France Inter ce matin, toujours les mêmes commentateurs sur l'actualité, le thème les manifs des extrêmes le 5mai.
    Rien que le titre ça fait peur, je vous passe la blabla habituel avec cette nouveauté. Mélenchon n'a pas de propositions concrètes a offrir aux Français ! Le tir de barrage jusqu'au 5 va être phénoménal. J'ai vu il y a peu de temps le film "NO". L'histoire était comment se saisir de la proposition d'un référendum au Chili dans les années 80 pour virer Pinochet. L'histoire de cette campagne, le ton donné à fait le succès du non soit NO pour eux. Tout ça pour dire qu'il me semble que nous sommes à un période ou il va falloir gagner encore et encore des consciences, les médias nous flinguent, il faut trouver des méthodes de communication avec un contenu qui prennent à revers la pensée dominante. La manif en est un des moyens, mais il y aura les autres jours ? Les différentes luttes que nous allons mener mais qui va fédérer tout ça en une campagne qui donne aux gens une envie positives et palpable de gagner. L'idée que l'Huma deviennent le journal du FdG me parait une des idées a suivre, entre autre.

  26. jnsp dit :

    @ Espéranza 29 avril 2013 à 10h10
    L'huma ne peut pas devenir le journal du FdG, c'est un repoussoir justifié ou non mais c'est comme ça.
    Il faut partir sur une base neuve et sans doute créer une vrai chaine accessible par internet, l'argument : ça ne touchera personne par rapport à une chaine tnt est à mon avis vrai mais plus pour longtemps, la plupart des jeunes ne regardent plus la télé et si un canal proposait des émissions valables et interactives je crois que l'audience serait assez importante.
    Evidemment la parole devrait être libre, diverse et loin du catéchisme.

  27. Raphael dit :

    Salut Jean-Luc ! Ton analyse sur le débat de jeudi rejoint parfaitement un article que j'avais écrit samedi soir et qui a été publié ce matin sur Agoravox.

  28. Adrien 78 dit :

    @nathanaël 173
    "saisir toutes les propositions de dialogue qui nous ont été faites ces derniers temps."

    Et elles sont légion depuis l'annonce de notre Marche du 5 mai, émanant d'une autoproclamée gauche du PS qui voit l'iceberg à l’œil nu depuis le pont du Solférino barré par son capitaine de pédalo. Mobiliser la foule des déçus, des cocus, des innombrables victimes des décennies de politiques libérales et néolibérales de cette Véme ne peut se faire que dans la clarté, l'honnêteté, l'audace des objectifs et le refus proclamé de toutes les magouilles politiciennes et électoralistes auxquelles nous invite la lecture de ton lien. D'un seul coup il y a une gauche au PS, et Bartolone a ses vapeurs ! Ce ne sont que des sirènes qui veulent entrainer les gogos dans leur propre naufrage.

  29. Invisible dit :

    L'émission de jeudi, c'était jeudi. Ça nous a secoués, comme toujours. Reprenons le cours de nos pensées maintenant. Je songeais que pour perpétuer leurs théories dans les générations suivantes, les catho ont le catéchisme. Qu'avons-nous de similaire ? Comment retenir ce qui se fuse, la mémoire ouvrière, l'Histoire de nos luttes, en France mais aussi les luttes de nos camarades dans d'autres pays, l'importance du syndicalisme que Sarkozy a tant mis à mal ?
    J'ai l'impression qu'on aurait beaucoup apprendre de l'Amérique Latine au niveau de l'éducation populaire.

  30. Louis31 dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour à tous.
    Comme beaucoup ici je suis émotif et écoute les débats avec beaucoup de nervosité pour ne pas dire d’anxiété, je sais pertinemment qu’il entre dans la cage aux lions. Il y a environ deux ans, j’avais trouvé un débats en votre défaveur, (je l’avais même écris sur ce blog), alors que certains l’avaient trouvés plutôt bien. J’ai alors réécouté ce débat et l’ai vu et entendu d’une autre façon. Depuis donc environ deux ans j’écoute tous vos discours et débats au moins deux fois, (je le conseille à tous) et encore cette fois, il fallait au moins ça pour dégager toute la puissance de vos arguments (de votre « défense » parce que, quand on vous attaque, il faut bien se défendre). Vous les avez explosés, Merci.
    Pour ceux qui demandent que Jean-Luc ne réponde pas à certaines questions (ou attaques) des « journalistes » que voulez vous qu’il fasse ? Comme MLP, non je ne réponds pas, Na !
    Au contraire, qu’il chausse ses lunettes, qu’il dise même qu’il est content de cette question purement politique et de très haute importance, lui soit posé, en faisant semblant de chercher dans ses papiers et dire, puisque vous me posez la question que j’attendais et que tous les tété-spectateurs attendent, je vais vous répondre, et attaquer sur un autre sujet tel que la VIè, la règle verte ou écosocialisme… Je suis sûr que ça fera plus d’effet et si il fait deux fois le coup, le journaliste va être complètement déstabilisé, et si le roquet dit vous ne répondez pas à ma question….Mais si, mais si, j’y viens, soyez patient je vous sens nerveux… que de dire je ne réponds pas à votre question.
    Je ne vais pas parler de l’attitude des « poseurs de questions » certains ici l’ont fait très bien et je n’ai rien à y ajouter.
    Je serai avec vous à Paris le 5 mai.
    Vive la VIè Vive la VIE

  31. YAN dit :

    Et en attendant La Grèce poursuit son programme d austérité, encore suppression de 15 000 fonctionnaires ! Et le marché Transatlantique à part Monsieur Mélenchon et le Front de gauche qui nous en parle ? Silence radio ! Vraiment maintenant Ya Basta ! Les citoyens honnêtes que nous sommes méritons beaucoup mieux !

  32. Régine dit :

    @Luke Jean-Luc : "Amis qui avez la sottise de lire le Nouvel Observateur". Luke : "Aurions-nous des amis sots ?"

    Un peu de sémantique afin d'introduire dans ce blog, un peu de légèreté rassurante. Je ne lis pas le Nouvel Observateur, je ne pense pas être sotte, mais il m'arrive parfois de dire ou de faire une sottise. On peut convenir que la sottise peut être ponctuelle. Cela dit, lire le Nouvel Observateur n'est peut-être pas une sottise. pour pouvoir en parler Jean-Luc l'a sûrement lu... c'est l'analyse, le degré de clairvoyance et la juxtaposition avec d'autres sources d'information factuelle qui fera ou non que cette lecture sera intéressante et permettra de conforter ou non notre opinion. En ce sens toute la presse est bonne à lire, même le Figaro. Mais peut-être suis-je en train de dire une sottise ?
    Bonne journée à tous

  33. Diogene dit :

    "Gouvernement d'union nationale" : vaste blague, ce serait donc les génies destructeurs qui se relaient depuis 30 ans au pouvoir qui seraient plébiscités pour continuer la même politique !
    Il me semblerai plutôt que la politique d'austérité pour la grande masse est massivement rejetée. En fait, cela permettrait surtout de supprimer l'alternance bidon qui nous est imposée depuis ce temps. Et la prochaine étape, c'est peut être de se passer du suffrage universel ? La sainte alliance essaye de sauver les meubles en se ripolinant à bon compte, du Home-stagging sur une ruine de fait.
    Le 5 pour la 6ème, et vite, ce n'est qu'une étape pour établir un rapport de force, mais une étape impérative !

  34. richard dit :

    bonjour,
    M Mélenchon, vous êtes le seul homme politique que je comprenne. Les autres quand ils parlent, m'embrouillent, je ne comprends pas ou ils veulent en venir. Ils vous reprochent un parler cru et dru, je ne serai pas de ceux-là. Vous discours, vos idées, vos démonstrations sont pour moi claires comme de l'eau de roche, alors je vous en prie continuer de la sorte, à parler avec toute la logique, la dialectique et l'intelligence dont vous faites preuve. Je vous remercie pour cela.
    Je n'ai d'ailleurs que bac+2 et je comprend toutes vos réflexions et démonstrations, alors quand un grand journaliste ne les comprend pas je me dis qu'il feint, qu'il manipule, qu'il vous diabolise. J'ai regardé l'intégralité de l'émission, j'ai moi aussi vu toutes les manip dont vous avez fait l'objet : je progresse. J'ai vu aussi les tweets, tous contre vous, à croire qu'il n'y avait que le FN qui avait accès à tweeter ce soir là. Avant c'etait twix, 2 doigts coupe-faim, maintenant c'est tweet, 140 caractères coupe-cerveaux. Je sais elle est pas terrible, c'est mon côté blague à toto.
    Enfin, un point me chiffonne, c'est le côté "rockstar". Bien sûr que le fond est le principal des choses, n'empêche que pour vous faire élire, il faut que cette partie d’électeurs votant un coup à droite un coup à droite (ben oui ils croient que l'UMP et le PS actuel sont différents) se décident à mettre leur voix sur le front de gauche, que dis-je, sur vous M Mélenchon.
    On me reprochera mon empirisme, mais j'ai voté FdG grâce à vous, pas grâce à Billard, Buffet ou Delapierre (cette phrase est un hommage à l'émission). Ben oui faut bien l'avouer, je me suis reconnu dans le fond de votre discours, mais c'est votre tchatche, votre gouaille et vos manières qui m'ont fait voter FdG, ne vous en déplaise (pour l'anecdote j'ai voté blanc au second tour, jamais je ne mettrai mon bulletin en faveur d'un capitaliste). Assumez qu'on aime votre personne et que cet amour rende les idées du FdG victorieux !
    J'attends d'un président qu'il ai aussi du charisme. On sait ce que font les flans.
    Bonne journée, au 05 mai !

  35. arnoux dit :

    Salut partisan Jean Luc ;-)
    Je suis militant au PG te trouve souvent excellent dans tes interventions. Le 25 avril tu as fait une très bonne prestation sur France 2. Pourtant sur près de 3 h quelques minutes lamentables...
    Comme à ton habitude tu déconnes sur l'intention du Dalaï Lama. Je te cite, à 1h46:55 de l'émission : "La position traditionnelle du Dalaï Lama qui est d'instaurer un état théocratique dans lequel l'équivalent de la charia bouddhiste serait appliqué..."
    Erreur, le Dalaï Lama ne souhaite pas une théocratie mais bien une démocratie, qu'il réussit petit à petit à mettre en place. Il n'est déjà plus leur chef temporel et le gouvernement tibétain en exil est maintenant élu. Certes on est encore loin de la démocratie telle qu'on la rêve en occident. J'en profite pour dire que tous les maîtres tibétains que j'ai rencontrés montrent un regard positif sur nos sociétés démocratiques occidentales. Par ailleurs, le Dalaï Lama ne prône pas l'indépendance du Tibet mais seulement son autonomie. Il souhaite que les tibétains soient libres de pratiquer le bouddhisme, ou la religion de leur choix. Comparer la charya au dharma révèle une ignorance totale du dharma. L'une est une loi dogmatique, l'autre un encouragement à l'éthique. L'une dictée par un dieu créateur, l'autre proposée par un homme comme voie pour éviter la souffrance des êtres. En faisant de tels contre-sens et amalgames tu m'as rappelé Marchais et le PC d'alors, refusant d'admettre la triste réalité vécue par les habitants de l'URSS. Le temps les a décrédibilisés ! En fin de compte le problème le plus grave au Tibet aujourd'hui, c'est l’absence des droits de l'homme, la torture et autres formes de violence. Malheureusement le Tibet n'est pas une exception. Cela existe aussi sur d'autres territoires chinois, en Israël, au Qatar, aux USA pour ne citer que quelques exemples. Et le fait que les atteintes aux droits de l'homme existent dans beaucoup de pays n’amoindrit pas qui se passe au Tibet.
    Pour finir, traiter de négrier Benoit Apparu était du même niveau que que l'insulte finale d'Attali concernant la Corée du Nord. Cela ne sert pas la cause d'une nouvelle humanité.
    Bien amicalement et bon courage

  36. tchoo dit :

    Mon cher Jean Luc, si par hasard vous cherchiez des conseillers en commmunication, venez donc faire un tour ici, vous ne devriez pas être déçu !

  37. Gerard Blanchet dit :

    Il y a un nouvel argument à utiliser pour appeler des forces à marcher avec nous le 5 mai. C'est la grosse ficelle d'appel à un gouvernement d'union nationale à l'image de l'Italie. Après la tentative des solfériniens, décidée en 2 jours, de descendre en flamme Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche et qui a échoué, la droite décomplexée et la droite complexée lancent ce nouveau squd, en s'appuyant sur un sondage certainement bidonné. Mais les Verts et la gauche du PS ne peuvent accepter cela.
    J'ai écouté avec attention Jean-Vincent Placé qui s'adressait personnellement à Jean-Luc Mélenchon et aussi Marie-Noelle Lieneman. Il faudrait que ce soit le Front de Gauche lui-même qui leur réponde en leur disant qu'il faut aussi éviter cela le 5 mai. La Gauche existe en France contrairement à l'Italie. Il est temps de le montrer à la face du Monde. Nous sommes à un point de vérité, le clivage est opéré avec cette opération d'union nationale. Il faut que la Gauche (les autres ne le sont plus) marche ensemble dimanche.

  38. LFC dit :

    J'ai vu avec une grande joie que vous défendiez la liberté d'expression dans l'affaire du "mur des cons". Si je dis que votre soi disant politique de gauche est inepte, vous êtes toujours pour la liberté d’expression?

    [Edit webmestre : Vous confondez encore une fois la liberté d'expression, et la liberté éditoriale du propriétaire de ce blog. Vous pourrez certainement écrire ce que vous venez d'écrire partout sur Internet, dans les médias papier, ou le dire où bon vous semble sans que Jean-Luc Mélenchon ne s'y oppose (comment le ferait-il ?). Mais sur ce blog, le choix de publier ou pas les commentaires défavorables appartient à son propriétaire et ne doit absolument rien à la liberté d'expression.]

  39. Ardéchoise dit :

    Je suis moi aussi parfois dérangée par les propos excessifs de Jean-Luc Mélenchon. La télé nous a habitués à un langage policé entre gens qui fréquentent les mêmes lieux, hommes politiques, gens du spectacle, journalistes, hommes d'affaires etc. et qui sont tous de connivence. Après tout, comme le veut le titre de l'émission, Jean-Luc Mélenchon a mis en cohérence ses paroles et ses actes. Il est contre l'oligarchie? Il le fait savoir à ses contradicteurs. Que penserions-nous de lui s'il se conduisait comme un toutou (ou comme Hollande) face aux journalistes et à ses adversaires politiques ? Lui ferions-nous confiance comme porte parole de la révolution citoyenne et de l'instauration d'une VIème République ? Alors, quelques écarts de langage...

  40. arlette dit :

    Vla-t-y pas que Mailly s'y met, si j'en crois l'AFP. Je trouve cela plus intéressant que les débats sur un brouillon des solfériniens qui agacent les gros calibres du gouvernement hollandien. Quand au mur des magistrats, j'avoue que je regrette que nous n'y ayons pas pensé en son temps (avant la retraite) pour notre local CGT. Y auraient figuré en bonne place quelques ministres de la santé, quelques DG de l'APHP, etc. Cela fait surement du bien au moral et un excellent défouloir aux âneries entendus et subies hélas.

  41. jgal dit :

    En propageant cette histoire de "purification éthique", le Nouvel Obs apporte en toute sottise la preuve absolue de ce que Mélenchon dénonce : la malhonnêteté, le manque de professionnalisme et le conformisme de nombreux journalistes. Ce petit calembour assassin de Libé renvoie finement au massacre de civils pendant le conflit yougoslave (280 000 morts, 20 000 filles et femmes violées). Libé nous dirait qu'on peut rire de tout. Mais on est mal placé ensuite pour critiquer "Durafour crématoire". Quant à Mélenchon, il va traîner sa "purification éthique" longtemps, jusqu'au paradis peut-être, comme Marchais son "juif allemand Cohn-Bendit" ou son "Taisez-vous Elkabach" qu'il n'a jamais écrits ni prononcés.

  42. marianne31 dit :

    Ce que certains ne comprennent pas c'est que JL Mélenchon n'a aucun écart de langage. Rien n'est grossier. Traiter Apparu de "négrier " n'est en rien grossier. C'est violent, peut-être, mais leur attitude, a tous ces journalistes et politiques, n'est elle pas violente ? Il ne fait que la renvoyer a l’expéditeur. C'est vrai que rester de marbre pendant leurs attaques stupides et passer calmement a autre chose serait pas mal non plus. Faut voir.
    En attendant c'est le style "Mélenchon " qui a fait monter le Front de gauche et qui fait connaitre les idées. Les attaques sur le style, c'est encore une fois essayer de le faire taire ou de le rendre inaudible.
    .

  43. Ouilya dit :

    @LFC à 11h39
    ...Si je dis que votre soi disant politique de gauche est inepte, vous êtes toujours pour la liberté d’expression?

    Faut croire que oui, puisque votre insinuation n'a pas été modérée.

  44. le quidam dit :

    Bonjour Jean Luc,
    Cher Jean Luc, vous devez absolument durcir votre riposte face à la volonté du Système (médiatico-politique) de vous faire passer pour un extrémiste. C'est inacceptable. Réagissez !
    Un seul exemple, Jean-François Copé sur Europe 1 qui vous traite, après le Congrès du PG de, je cite de mémoire : "dangereux extrémiste, danger pour la démocratie".
    Jean Luc, c'est une faute politique lourde que de laisser passer ces propos sans réagir. Qui ne dit mot consent. L'effet est désastreux ! Vous devez donc attaquer cet individu devant la justice pour diffamation. Et faire de même dorénavant avec toute personne se permettant de vous insulter de quelques manières que ce soient et notamment en vous traitant d’extrémiste. Faites le Jean Luc, le bénéfice pour vous en terme d'image sera immédiat.
    Bien à vous, un militant du PG.

  45. Invisible dit :

    @LFC
    Puisque vous êtes venu sur ce blog, profitez-en pour lire les commentaires. Vous voyez que ça change de style avec ceux de certains journaux.

  46. jp jeudy dit :

    Sur le principe de l'universalité nécessaire des allocs familiales, il y a une démonstration simple. Un couple avec deux enfants qui à eux deux gagne 5000€/mois va être mis à contribution et le pouvoir d'achat de toute la famille amputé d'autant. Un couple, même revenu mais sans enfant sera lui épargné de tout effort de solidarité. Mais arrivé l'âge de la retraite, ce sont les enfants devenus adultes du premier couple qui paieront les retraites du deuxième. Justice, vous avez dit justice!

  47. bern ike dit :

    Je constate avec plaisir que beaucoup y viennent. Le fond, encore le fond, toujours le fond, rien que le fond ! Je reviens pas sur la énième tentative de lynchage médiatique si parfaitement orchestrée cette fois ci qu'elle en était outrancière au point que même les plus naïfs en conviennent. Formidable attitude néanmoins tout au long de l’émission. Maintenant beaucoup ici on raison de vouloir passer à une autre stratégie. Puisqu'ils ne dévoilent pas en amont le déroulement de l'émission, libre à vous d'en faire autant et d'arriver avec une intro du genre : "pardon mais je voudrais avant de commencer, m'adresser à tous ceux qui nous regardent si vous permettez Mr X ! Voilà les gens, à partir d'aujourdhui je ne répondrai plus à aucune question qui ne traiterait pas du fond politique, car je suis ici en tant que porte parole et représentant du FdG et du PG et ce serait un manque de respect que de passer notre temps à parler de Jean-Luc Mélenchon. Donc ne vous étonnez pas de mon silence ou d'une réponse autre après une question qui ne concernerait pas notre programme et les solutions qu'il apporte etc." Une fois ceci énoncé clairement, vous seriez débarrassé du problème et tout dispo pour développer le reste. Avec en plus comme dit plus haut la possibilité de reprendre leur méthode actuelle en répondant : "mais j'y viens, nous avons du temps pour parler de ça ! L'émission n'est pas finie on aura l'occasion d'en parler. Avançons, avançons. Il y aura certainement d'autres questions sur le même sujet. Il reste du temps je vous promet d'y revenir avant la fin etc." D'autant qu'après un tel matraquage personne ne vous en voudra de vouloir sortir d'un tel cercle vicieux ! Si vous lisez le blog ou si le wm vous fait une sélection des commentaires les plus significatifs, j’espère que la tendance générale vous apparaitra.
    Pourrais pas être là dimanche 5, mais le cœur est avec vous tous !

  48. Poncet dit :

    Gouvernement d'union nationale ! (je n'en reviens toujours pas). La stratégie d'une classe bourgeoise aux abois. N'ont-ils rien d'autre à proposer pour sauver leur machine-à-concentrer-les-richesses, que de liguer toutes les forces politiques, y compris le FN..., contre nous ? Et combien de temps un tel attelage peut-il tenir dans la tempête ? Ah, les cons. Les cons.
    "ne cherchez pas à dompter vos ennemis au prix des combats et des victoires (...) Il faut plutôt subjuguer l’ennemi sans donner bataille (...). Les grands généraux en viennent à bout en découvrant tous les artifices de l’ennemi, en faisant avorter tous ses projets, en semant la discorde parmi ses partisans, en les tenant toujours en haleine, (...) Il est d’une importance suprême dans la guerre d’attaquer la stratégie de l’ennemi. Celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu’elles ne surviennent. Celui qui arrache le trophée avant que les craintes de son ennemi ne prennent forme excelle dans la conquête. Attaquez le plan de l’adversaire au moment où il naît." (Sun Tzu, l'Art de la guerre)

  49. Courrierlecteur dit :

    Des paroles et des actes (des chiffres et des dates). Émission crée en 2011. Première invitée* MLP juin 2011. MLP a été invitée 3 fois, dont 2 fois avant la présidentielle (juin 2011, février 2012)
    Bayrou 2 fois avant la présidentielle (décembre 2011, mars 2012), Hollande 3 fois avant la présidentielle (janvier et mars 2012) et, avec Martine Aubry (oct 2011)
    Jean-Luc 1 seule fois avant la présidentielle (janvier 2012) et seule fois avant le 25 avril 2012 (rappel MLP 3 fois) (source wikipédia)
    *Invité(e) principal(e)
    Nathalie Saint-Cricq rédactrice en chef de cette émission (et avant de "A vous de juger"). Pour bons et loyaux services (?), en juin 2012 (nouveau gouvernement) Nathalie Saint-Cricq succède à Fabien Namias en tant que responsable du service politique de France 2.
    "Le journaliste économique François Lenglet, récemment révélé au grand public lors des émissions politiques de France 2, Des paroles et des actes, a été nommé rédacteur en chef du service France chargé de la politique et de l'économie de la chaîne publique, a-t-elle annoncé lundi 25 juin." (source: site Le Monde 25.06.2012)

  50. Poncet dit :

    Tout ce qu'ils disent est révélateur, dès lors qu'on essaye de formuler explicitement l'implicite. A propos de la façon dont Jean-Luc a une nouvelle fois publié son patrimoine « Il s’en est tiré par une pirouette». Tiré de quoi ? De la déclaration de patrimoine ? Explicité ainsi, l'affirmation est grotesque. Jean-Luc se serait "tiré" de l'obligation de publier son patrimoine, en le publiant quand même ? Non bien sûr, mais il s'est effectivement tiré d'un piège. Pour les autres, on ne sait pas, mais pour lui, ce devait être un piège ! Voilà ce dont ils ont grand peine à se cacher, tant ils piaffent de le prendre.


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