01mar 13

Pas d’amnistie rabougrie !

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En direct de la manifestation

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Avec les syndicats,
Contre l'accord "Made in Medef"

Comme promis j’étoffe ce post. De retour du salon de l’agriculture le clavier me démange d’en faire un petit survol des impressions recueillies au fil des rencontres. J’ouvre le journal et je lis un entretien avec madame Parisot. Elle réclame un nouveau tour de vis sur les retraites. Le départ à 67 ans. Je comprends que la petite musique qui courait sur les plateaux médiatiques va devenir la prochaine grande bataille sociale. Je fais donc un point rapide en fouillant dans mes notes. Car la consigne de durcissement vient d’Europe, comme chaque fois qu’il y a un mauvais coup contre les droits sociaux. Ça ne donne que plus de relief à la bataille engagée sur l’amnistie. La même madame Parisot a commencé la journée du lendemain du vote de la loi au Sénat par une agression verbale contre l’incitation au saccage que serait l’amnistie. C’est elle le chef de la droite. La vraie. Celle qui débite les mêmes couplets de haine de classe depuis des lustres à chaque occasion solennelle. Aussitôt, tous les ténors de l’UMP se sont mis en mouvement pour chanter la vieille musique de la défense de l’ordre établi. En fin de journée on en était même au lancement d’une pétition contre la loi d’amnistie. Naturellement tout ceci doit nous conduire à redoubler de vigilance et d’activité. Il faut d’abord arracher au gouvernement d’inscrire la loi à l’ordre du jour des débats de l’assemblée. Puis il faut obtenir la réintégration des condamnés pour avoir secouru des enfants sans papier ou bien les faucheurs d’OGM ou les délits imputés aux paysans en lutte. Et avoir à l’œil ceux des socialistes et des PRG qui sont en train de tourner de l’œil sous les cris de la droite. Car on voit bien que si on n’avait pas tordu quelques bras, la loi ne passait pas au Sénat ou elle n’eut le dernier mot qu’avec trois voix d’avance. Notre victoire partielle doit nous ouvrir l’appétit. Il faut mettre la pression maximum. Notez que c’est de cette façon que nous avons mis cette loi dans la lumière. A présent c’est l’occasion d’ouvrir un cycle de défaite pour le MEDEF qui nous nargue depuis des mois en faisant la pluie et le beau temps et en intimidant le gouvernement pleutre. Une fois bien sonné sur l’amnistie on cueillera plus facilement l’accord made in MEDEF que nous allons combattre dans la rue le 5 mars prochain à l’appel de nos syndicats. Le tout forme une ligne stratégique de contre-offensive de gauche. Bref, tout ne fait que commencer.

« Arracher l'amnistie »

On se souvient que la question de l’amnistie traîne depuis les premiers jours de la défaite de Sarkozy et de l’élection de François Hollande. Bernard Thibault le premier a saisi le premier ministre. Je ne fais pas ici de nouveau le récit des roueries de François Hollande pour essayer de m’endormir sur le thème. Pour nous, au Parti de Gauche, l’analyse était simple à faire. En réalité c’est de propos délibéré que François Hollande ne voulait pas de cette amnistie.

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C’était le jour du débat au Sénat sur la loi d’amnistie sociale. Le rendez-vous était d’abord fixé devant le palais du Luxembourg. Une estrade barrait la rue. Plusieurs centaines de personnes étaient là. Un froid de loup. Des intervenants syndicaux ont raconté chacun leur tour ce que voulait dire la répression et la criminalisation des luttes. Puis ce fut le tour des porte-paroles du Front de Gauche. Mais la partie qui s’est jouée autour de cette journée était bien plus ample que ce qui se donnait à voir. Elle concerne le cœur de l’affrontement avec la droite et le grand patronat. Mais aussi les fondamentaux de la définition de la gauche. Et enfin la stratégie de combat du Front de Gauche. En effet Olivier Dartigolles, un des dirigeants du PCF, a cru intelligent de déclencher une polémique contre moi en pleine bataille, dans le but de cajoler les socialistes et d’obtenir leur tendresse pour notre texte. Cela au moment même où ceux-ci se préparaient à vider de son contenu la loi que nous avions déposée. Et comme si cela ne suffisait pas, c’est le moment que choisit à l’assemblée André Chassaigne pour annoncer un vote possible de son groupe en faveur de la loi éducation de Vincent Peillon, contre l’avis des militants du Front de Gauche de l’éducation. Et sans les prévenir. Bonjour l’accueil dans certaines salles des profs… Ainsi au plus fort d’une bataille pour contraindre le PS, il lui a été fait le cadeau du spectacle de la compétition des deux lignes dans le Front de Gauche alors qu’il était convenu de réserver le débat à nos réunions internes. Que les accords aux municipales soient à l’œuvre, c’est bien possible. Ce n’en est que plus lamentable.

amnistie_01Les commentaires de Madame Parisot à présent montrent de quoi Hollande avait peur. L’amnistie est un signe exactement inverse à celui que le PS voulait donner au grand patronat et aux milieux de la finance. Un signe inverse à la présence de dix ministres aux universités du MEDEF, inverse au grand coming-out de la politique de l’offre et ses vingt milliards de cadeaux aux « entreprises » et à leurs actionnaires. Je n’en ajoute pas davantage, vous avez suivi les épisodes. Il ne faut pas croire que cela est seulement du domaine des symboles. Mais les symboles ont aussi leur très grande importance dans la vie sociale. Ce sont des messages qui portent profondément dans l’imaginaire collectif et souvent même l’organisent. Mais ce n’est pas tout. Un amnistié est un signal ambulant. A ses propres yeux, la personne est rétablie dans sa confiance en soi : elle sait qu’elle avait raison de lutter, raison de tenir bon. L’amnistié reprend plus facilement du service au combat s’il n’a pas été trop amoché dans sa vie professionnelle ou familiale par l’épisode répressif. Il peut aussi revenir dans l’entreprise et exiger sa réintégration. Alors, aux yeux de tous, un syndicaliste ou un militant associatif amnistié reconstruit de ce seul fait le rapport de force que sa condamnation avait déséquilibré ou bien même détruit.

C’est pourquoi le Medef et la droite traditionnelle ont toujours détesté les amnisties. Leur argumentaire tourne en boucle depuis plusieurs jours. L’amnistie serait un déni de justice : les faits imputés sont radicalement condamnables, on ne saurait les effacer. Car sinon ce serait un encouragement au saccage et aux violences. On connaît. Le caractère exceptionnel des actes de violences physiques méritent mieux que cette idée lamentable selon laquelle les salariés sont une masse spontanément violente et déréglée, qui aime le chaos et la violence. C’est l’image éternelle de la bestialité des masses et de leurs porte-paroles. Cette imagerie fonctionne elle aussi comme une machine à faire symbole. Elle permet de masquer l’envers du décor : la violence patronale. Celle-là qui est la cause de la violence sociale de réplique reste toujours impunie quand, pour un pourcentage de profit supplémentaire, des centaines de gens sont condamnés à la mort sociale. Elle masque aussi la violence que les salariés retournent contre eux avec le suicide. Elle met seulement en scène une violence fantasmée. Manuel Valls a été spécialement loin quand il a asséné, à la radio, qu’on ne pouvait pas « accepter que l’outil de travail soit détruit ». On voit l’image ! Mais où cela a-t-il eu lieu au cours des dix dernières années ? Ou des salariés ont-ils amnistie_06dévasté leur entreprise ou cassé leurs machines ? En fait c’est tout le contraire ! Ce sont les patrons voyous qui ont détruit l’outil de travail avec le déménagement sauvage de machines ! Ou avec la délocalisation de production. On voit que l’amnistie nous amène au cœur de l’affrontement des symboles et des rapports de force entre les intérêts en jeu dans la production et la répartition de la richesse.

On devinait que le MEDEF et la droite sortiraient du bois. Ce fut le cas en effet. Nous avions constaté que le PS faisait tout pour que le sujet ne vienne pas en débat dans les assemblées. Puis une fois que nous avons déposé notre proposition de loi, nous savions que le PS avait en vue de nous traiter comme les Verts sur le sujet des ondes électromagnétiques : vider la loi de tout contenu par des amendements. Nous avons vu les Verts se faire humilier sans protester. Nous savions que la même réaction était attendue de nous. Car le fait est que si loi était débattue en catimini, comment pourrions-nous ensuite créer un rapport de force. Et quoi faire alors ? Protester dans le vide ? L’analyse de l’équipe dirigeante du Parti de Gauche a examiné en détail toutes les erreurs commises par les Verts avec leur proposition de loi détruite en vol. De bons renseignements nous ont permis de confirmer que c’est bien cette tactique que préparaient les dirigeants PS. Les déclarations de Carnouvas reprenant les propos de Valls avaient d’ailleurs créé l’ambiance. Il est vrai aussi qu’il s’agissait de mettre la pression sur Christiane Taubira, jugée trop forte depuis son triomphe sur le mariage pour tous. L’alerte était chaude. En commission la proposition de loi a été repoussée d'une voix. Justement le président du groupe PRG (ou siège dorénavant l’inénarrable Robert Hue !) est sorti de la salle avant le vote… Celui-là même qui en séance dénoncera mon « populisme » ! Il fallait prendre au sérieux cette alerte ! Elle avait un sens politique. Le PS ne voulait pas céder le texte. Il ne pouvait donc y avoir qu’un sens à cette situation : une tentative de mettre la pression sur nos parlementaires pour les contraindre à accepter un « compromis ». En fait le rejet du texte en commission annonçait amnistie_05la volonté de détricoter le texte. Comment parer le coup qui s’annonçait ?

Comme on le sait, chaque parti du Front de Gauche devait mener sa campagne et tous devaient converger sur le rassemblement devant le Sénat. Tout bien pesé nous avons donc calé sur l’offensive éclair notre campagne. Conférence de presse, carte postale, film vidéo, utilisation de tous mes passages médias pour une référence au vote sur la loi. De son côté le PCF, par exemple, organisait un grand meeting au Théâtre Dejazet. Pour nous, au Parti de Gauche, il fallait d’abord empêcher l’effet d’éteignoir. Et donc crier très fort pour alerter. Cette méthode de combat a été un très grand succès. L’affaire est sortie des couloirs où elle croupissait. Comme l'a dit la présidente du groupe Front de Gauche au Sénat, Eliane Assassi, le vote en faveur d'une amnistie devait être "arraché".

Ce qui fut fait. De peu. A deux voix près. C'est dire si nous avions raison de mettre la pression avant ce vote. Après avoir manifesté devant le Sénat avec le Front de Gauche aux côtés des syndicalistes et militants associatifs victimes de poursuites, j'ai assisté au débat dans les tribunes de la haute assemblée, avec une délégation du Parti de Gauche symboliquement forte composée de cinq secrétaires nationaux : Martine Billard, d'Eric Coquerel, de François Delapierre, Danielle Simonnet  et d'Hélène Franco, la présidente de notre commission Justice et libertés. Ceux qui ne croient pas à la lutte des classes auraient bien fait d'assister à ce débat. Pas seulement dans l’hémicycle. Comme je l’ai dit, dehors étaient présents des témoins vivants du sujet que ne vinrent saluer aucun des membres d’autres groupes de gauche du Sénat. Par exemple il y avait des ouvriers de l'usine PSA d'Aulnay dont la grève courageuse subit non seulement une répression musclée par leur entreprise mais aussi de la part du ministère de l'intérieur puisque plusieurs syndicalistes ont été convoqués par la police. Beaucoup d'autres syndicalistes poursuivis étaient aussi présents, en particulier de la CGT, de Solidaires et de la FSU. Certains le sont depuis le mouvement des retraites de 2003. Souvent ils ont refusé de se soumettre à des prélèvements ADN habituellement réservés aux criminels. Ils sont pourchassés pour ces refus, comme c’est le cas pour Philippe Galano, Xavier Mathieu et Sébastien Migliore. Mais ce n’est pas tout. Il y avait aussi ceux que le PS et ses amis du groupe PRG (dont Robert Hue) ont décidé d’abandonner à leur sort. Il s’agit des militants poursuivis pour leur aide aux migrants et en particulier aux enfants de familles sans papiers, à l'image de Jean Sicard poursuivi au titre de ses activités avec RESF Bouches-du-Rhône. Et aussi les défenseurs des services publics, eux aussi poursuivis pour leurs actions, comme Christophe Schimmel qui a participé aux actions pour empêcher la fermeture de gares et de lignes ferroviaires dans le Lot. Ces militants pour l'emploi, les droits humains et les services publics ont été hier repeints par la droite sénatoriale en véritables criminels. Il avait pour cela un représentant caricatural du capital. L'orateur de l'UMP fut le sénateur Pierre Charon. Il n'a pas hésité à accuser le "militantisme syndical" de "semer la terreur" dans le pays ! Rien de moins. Mais ce chiraquien avait oublié que Jacques Chirac avait fait voter en 2002 une amnistie couvrant notamment les faits commis à l'occasion des mouvements sociaux ! La sénatrice communiste Annie amnistie_03David lui a rafraîchi la mémoire. Son rappel soulignait d’autant plus cruellement que François Hollande en fait moins aujourd'hui que ce que Chirac lui-même faisait. En séance ils ont fait pire. Ils frappèrent à coup redoublés sur le sens du texte.

D’abord le PS fit ce numéro incroyable de présenter l’amnistie comme une mesure de "pardon". Ce fut leur mot. Manière de vider le symbole de son sens qui légitime la lutte. Le pardon ! Vous entendez ? Voilà le discours du PS après son coming-out sur la ligne « démocrate » de Hollande. Elle postule en effet qu’il faut être à équidistance de « l’entreprise et des salariés » selon la doctrine des Clinton, Blair et Schroeder. Dans ce contexte pas de lutte de classe, pas de rapport de force. Juste des fautes des uns et des autres et du pardon pour effacer tout. Comme il est possible que tout ceci paraisse un peu trop intellectuel, l’oratrice du PS se fit explicite pour bien faire comprendre qu’il ne s’agissait pas d’encourager la lutte. A cette occasion le vocabulaire religieux revint à la charge : « Le pardon pour hier n’est pas l’absolution pour aujourd’hui ni pour demain ! ». Peut-on imaginer pire déchéance verbale pour quelqu’un qui se réclame du combat de Jaurès que de parler de cette façon des luttes salariales ?  Après quoi, les socialistes ont tout fait pour vider le texte de la proposition de loi de sa substance.

C’est au point à présent qu'au-delà de l'affichage du vote de justesse de l'amnistie, la loi est en réalité privée d'une grande partie de sa portée pratique. On est loin du compte. Voyez plutôt le détail consternant de ces amendements adoptés sur la proposition de la sénatrice PS Valérie Klés et du sénateur PRG Jacques Mézard. Ils ont d'abord limité dans le temps l'application de la loi. En effet ils ont exclus tous les faits commis avant le 1er janvier 2007. Comme si les luttes sociales n'avaient pas existé avant et si la répression ne s'était pas déchaîné déjà de 2002 à 2007 en particulier quand Sarkozy était ministre de l'Intérieur. Avec cet amendement du PS, ce sont notamment toutes les poursuites liées au mouvement des retraites de 2003 ou au mouvement contre le CPE de 2006 qui sont exclues de l'amnistie. Il faut savoir que certaines procédures concernées connaissent encore aujourd’hui des développements tant d’années plus tard. En particulier pour refus de tests ADN. Et surtout quand des condamnations définitives ont été prononcées, l'amnistie aurait eu le mérite de rendre justice à ceux qui ont tant payé dans ces mouvements, en effaçant ces condamnations de leur casier judiciaire. Cette restriction amnistie_02dans le temps est un acte d’arbitraire pur. Il ne repose sur aucun argument de justice. Et c’est Christiane Taubira elle-même qui l’a rappelé aux socialistes en affirmant qu'"il n'y a pas de nécessité juridique à fixer une date de départ de l'amnistie". Eux n’en avaient rien à faire. Ils avaient décidé sur ce point d'être plus restrictifs encore que la ministre Christiane Taubira. Mais ils n'en sont pas restés là, malheureusement.

Les sénateurs PS et PRG ont ensuite fait voter la limitation des peines couvertes par l'amnistie. Pour en exclure en particulier toutes les infractions visant les personnes dépositaires de l'autorité publique. Cela signifie que toutes les poursuites pour « outrages » sont exclues de l'amnistie. C'est pourtant dans ces cas que l'arbitraire répressif et la volonté d'intimider le mouvement social est la plus évidente et la plus discutée dans les milieux militants. C'est d'ailleurs ce qui m'avait conduit à proposer une loi d'abrogation de la plus absurde des incriminations pour « outrage au chef de l'Etat ». Ainsi notre camarde Hervé Eon condamné à deux reprises pour avoir « outragé » Nicolas Sarkozy n’aura pas été « pardonné » par François Hollande.

Les sénateurs PS et PRG ont enfin voulu restreindre sévèrement les secteurs du mouvement social et les militants concernés par l'amnistie. Là encore, de manière totalement arbitraire, ils ont encore opéré un tri entre les types de mouvement pour ne retenir que ceux "au sein des entreprises et relatifs au droit au logement". Tous les autres mouvements sont exclus de l'amnistie, c'est-à-dire aussi bien les luttes écologistes (anti EPR, anti-pub, anti-OGM), les luttes pour les services publics et la santé (contre les fermetures de maternités par exemple), les luttes pour l'éducation, les luttes pour les libertés et les luttes pour les migrants (RESF notamment). Quel sens ont ces discriminations ? Quel est la différence de situation du point de vue de l’intérêt général ? Quelles différences avec les luttes salariales et « la défense de l’outil de travail » dans ce cas où se mêlent d'ailleurs souvent des militants associatifs, des élus et de simples citoyens.

Un dernier amendement infâme fut adopté à l'initiative de la sénatrice PS Valérie Klès. Il s’est agi pour le PS et le PRG de restreindre les conditions de l'amnistie dans le cas des poursuites pour refus de tests génétiques. Seuls les refus de tests faisant suite à des infractions elles-mêmes amnistiées pourront eux-mêmes être amnistiés. Incroyable ! Car comme nous avons vu que le champ des infractions amnistiées avait été considérablement restreint, celui de l'amnistie des refus de tests ADN l'est d'autant plus. Cette dernière restriction est d'autant plus insupportable que le PS avait lui-même combattu en 2007 l'extension voulue par Sarkozy des tests ADN au-delà des crimes sexuels auxquels ils étaient jusque-là réservés.

Pour que votre information soit complète, il vous reste à apprendre le plus nul de cette séance au Sénat. Voici. Plusieurs de ces amendements proprement scélérats du PS ne sont passés que grâce au vote des sénateurs de droite. De leur côté les sénateurs du Front de Gauche, parfois rejoints par ceux d'Europe-Ecologie-Les-Verts ont, bien sûr, toujours refusé ces restrictions qui vident la loi de sa substance. Trop contents de pouvoir rabougrir l'amnistie, les sénateurs de droite ont ainsi tranquillement aidé le PS à vider la loi de son contenu. Alors ? Qui « vote avec l’UMP » comme le récitait le PS et ses griots médiatiques contre le vote des communistes au Sénat hostiles au budget de rigueur ? Le PS et la droite se sont unis pour protéger la condamnation des faucheurs d’OGM, des défenseurs des enfants sans papier, des protecteurs de maternité. La classe ! L’autre !

Une loi rabougrie, à trop faible portée pratique et pleine d'arbitraire a donc été adoptée. Elle part maintenant à l'Assemblée nationale. Le débat public n’est donc pas clos. Au contraire. Maintenant que l’attention a été attirée et que quelques-uns des meilleurs soutiens militants de la gauche savent qu’ils ont été abandonnés et restent condamnés, bon nombre vont se réveiller. A nous de faire grandir l’attention sur cette loi d’amnistie que le débat à l'Assemblée revienne sur les exclusions infâmes pratiquées par le PS et le PRG au Sénat. Déjà il faudra batailler pour que la loi soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée. Nous le demandons solennellement au gouvernement. Nous en appelons à nos camarades de la gauche du PS et du groupe EELV. Et si le gouvernement refuse, le Front de Gauche devra là-aussi utiliser sa prochaine niche parlementaire à l’assemblée nationale comme nous l’avons fait au Sénat pour imposer ce débat. Afin de rendre justice non seulement aux syndicalistes mais aussi à tous ces citoyens courageux qui ont été poursuivis pour avoir défendu l'environnement, les services publics et les libertés. Ils ont agi pour nous tous. Ils doivent être protégés par la loi de tous.

Ce que cet épisode démontre c’est qu’il est vain de croire aux arrangements de couloirs avec le PS. Vain de lui offrir des certificats de compromis politique quand son but et sa méthode sont inexorablement fixés. On ne crée alors que de la confusion et de la démoralisation. Il faut au contraire assumer le combat et le mener en pleine lumière. La ligne aberrante qui consiste à me flétrir personnellement d’une manière condescendante pour se faire bien voir de la bonne société socialiste n’est pas seulement politiquement nulle et destructrice. Elle crée une nature de relation politique qui interdit aux citoyens de comprendre l’enjeu des débats. Et sur le plan personnel, il rétablit l’ancienne violence contre les personnes qui, dans le passé, a tant coûté à la gauche. Le remord, c’est tout le mal que je souhaite à ceux qui ont mérité les compliments de Carvounas.

Après le contrat de travail, les retraites !

Dans Le Monde de samedi 2 mars, Laurence Parisot a fait une journée d’offensive entre une matinale anti amnistie et une interview contre le droit à la retraite. Elle se prononce donc à présent pour un report de l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans ! Et pire elle y ajoute un allongement de la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein à 43 années de cotisations. La Commission européenne jubile. Son principal commanditaire se met lui-même au travail pour faire suivre ses recommandations.

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Car les provocations de Parisot sont un écho direct des exigences de la Commission européenne. A l'occasion de la publication de ses prévisions économiques, vendredi 22 février, la commissaire européen Olli Rehn a été très clair : les retraites sont la prochaine cibles de l'Europe austéritaire. Dans la langue des libéraux de la Commission, ça donne : « Les réformes doivent se poursuivre, en particulier pour assurer la viabilité à long terme du système de retraite ». Vous voilà prévenus ! La chaine de commandement est courte. Barroso a décidé, Ayrault exécute. Ce mercredi 27 février, le Premier ministre a installé une "commission pour l'avenir des retraites". Elle est censée préparer le terrain à une réforme dans les prochains mois. On connaît la musique. C’est la même méthode à chaque fois. Cette commission sera présidée par Yannick Moreau. Mais n’importe quel passant dans la rue aurait pu faire l’affaire. Car il s’agit seulement de signer un texte écrit à l’avance. Là c'est une ancienne présidente du Conseil d'orientation des retraites, cet organisme destiné à alimenter la propagande pour préparer les esprits aux régressions sociales. On peut donc légitimement être certain du pire. Les autres membres sont des hauts fonctionnaires, quelques chercheurs et plusieurs proches du PS comme Florence Parly, ancienne secrétaire d'Etat de Lionel Jospin ou Sylvie François, issue de la promotion Voltaire de l'ENA comme François Hollande et ancienne des cabinets ministériels de Pierre Bérégovoy et Michel Rocard.

Cette commission pour l'avenir des retraites doit rendre son rapport d'ici juin prochain. Ensuite, le gouvernement prévoit une "concertation" avec les syndicats et le patronat. Les révolvers à mettre sur la tempe des syndicats sont déjà chargés. Les décisions devront être prises avant la fin 2013 pour s'appliquer dès 2014. Et donc permettre à la France d’obéir en temps et à l’heure aux diktats de la Commission européenne.

Déjà les socialistes lancent les ballons d'essai. On se souvient que le 14 janvier, dans Les Echos, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac avait « envisagé » un gel des retraites. Ce serait une régression qui entraînerait immédiatement une baisse du pouvoir d'achat des retraités. Depuis 1993 et la contre-réforme Balladur, les retraites ne progressent plus sur un rythme indexé sur les salaires mais seulement sur l'inflation. Les pensions ont ainsi augmenté beaucoup moins vite qu'avec le système précédent. Le résultat est le suivant : en 2012, le montant moyen d'une pension du régime général pour une carrière complète est de 1 040 euros par mois. Le salaire net moyen est lui de 2 082 euros. La pension moyenne représente donc à peine la moitié du salaire moyen. Et encore, c'est une moyenne. Les femmes retraitées touchent en moyenne 30% de mois, soit 899 euros par mois. Et bien sûr, le calcul de ces moyennes ne prend pas en compte les 500 000 retraités qui n'ont droit qu'au minimum vieillesse soit 777 euros, moins que le seuil de pauvreté. Cahuzac propose d'aller encore plus loin, et de ne même plus augmenter les retraites comme les prix ! Pour se cacher, il espère que le MEDEF imposera aux syndicats le gel dans les discussions en cours sur les régimes de retraites complémentaires. Il n'aurait ainsi plus qu'à vanter le "dialogue social" pour imposer son attaque.

Les libéraux et leurs relais veulent faire passer leurs dogmes pour des évidences. Pour cela, ils ne reculent devant aucune manipulation. Ils ont ainsi tenté de faire croire qu'Henri Emmanuelli s'était rallié à leur cause. C'était pour eux une prise de choix. Il faut dire que ces propos mardi 26 février sur France Info étaient très inquiétants. Il a en effet déclaré : « La biologie fait qu'il faut quand même se poser la question de la durée de cotisation » pour les retraites, « je vois des gens qui auront passé plus de temps en retraite que dans la vie active. C'est une situation qui ne peut pas perdurer ». Mais, interrogé sur LCP mercredi, j'ai été bien inspiré de demander si c'était vraiment ce qu'il avait dit. Car, depuis, Henri Emmanuelli a rectifié ses propos affirmant qu'ils avaient été détournés. Dont acte. Dans la bataille qui s'annonce, il faudra veiller à l'avenir à ne pas donner prise à l'adversaire. Mais pour l'instant, la digue n'a pas sauté. Dans L'Express, Emmanuelli dit même qu'il est plutôt favorable à la hausse des cotisation des employeurs. Et surtout, que « le problème ne vient pas des retraites, mais du chômage ». Nous sommes en phase, Henri ! Ne lâche rien !

Car c'est la vérité. Le chômage de masse plombe tous les comptes de la Sécurité sociale. En effet, un chômeur de plus, c'est d'abord un cotisant en moins ! Donc des recettes perdues pour la Sécurité sociale. Au moment de la contre-réforme Fillon de 2010, nous avions calculé qu'en créant 300 000 emplois par an d'ici 2020, on dégagerait 24 milliards d'euros de ressources nouvelles pour les retraites. C'est-à-dire plus que les besoins calculés par le Conseil d'orientation des retraites lui-même. Et dire cela n'a rien d'irréaliste. Près de deux millions d'emplois avaient été créés en cinq ans sous le gouvernement Jospin. C'est donc tout à fait possible.

A l'inverse, le seul résultat de la politique d'allongement de la durée de cotisation et de report de l'âge légal de la retraite, c'est la hausse du chômage des "seniors". Nous n'avons cessé de le dire pendant les mobilisations de 2003 et 2010. Les libéraux de l'UMP et du MEDEF répétaient en chœur le contraire. Selon eux, les employeurs rechignaient à embaucher des seniors car ils allaient devoir s'en séparer à 60 ans. Dans leur raisonnement, le report de l'âge de départ à la retraite et l'allongement de la durée de cotisation devait donc favoriser l'emploi des "seniors". Qui avait raison ?

Ce sont encore une fois nos arguments qui étaient les bons. Les chiffres du chômage le confirment. Bien sûr, ils sont mauvais pour toutes les tranches d'âges. Mais ils sont encore plus mauvais pour les chômeurs de plus de 50 ans. Depuis l'entrée en vigueur de la contre-réforme Fillon le 1er juillet 2011, le nombre de chômeurs de plus de 50 ans toutes catégories confondues à augmenté de 20,2%. C'est sept points de plus que la hausse déjà énorme du nombre total d'inscrits à Pôle emploi, toutes classes d'âge confondues, qui a augmenté de 14% entre juillet 2011 et janvier 2013. On retrouve le même écart si l'on regarde les seuls chômeurs de catégorie A. Le nombre de chômeurs de catégorie A tous âges confondues a augmenté de 16,5% depuis juillet 2011. Le nombre de chômeurs de catégorie A de plus de 50 ans a explosé de +23,7% sur la même période ! Au total, sur les 19 mois écoulés depuis l'entrée en vigueur de la contre-réforme Fillon, on compte 161 000 chômeurs de plus de 50 ans supplémentaires inscrits à Pôle Emploi. Aujourd'hui, on compte 958 700 demandeurs d'emplois de plus de 50 ans officiellement recensés.

Toutes les régressions et les souffrances imposées n'ont donc servi à rien. Les contre-réformes  de Fillon ont augmenté le nombre de chômeurs "seniors" au lieu de le baisser comme elles le prétendaient. Au lieu de payer des retraites aux chômeurs qui atteignent 60 ans comme c'était le cas avant, la contre-réforme Fillon oblige maintenant à leur verser… des allocations chômage ! L'économie réalisée dans la caisse de l'assurance vieillesse se transforme instantanément en déficit de l'assurance chômage ! Quant à ceux qui ont conservé leur travail, ils sont obligés d'attendre pour pouvoir partir à la retraite. Pendant qu'un nombre toujours plus important de jeunes attendent de trouver un emploi. Voilà le pitoyable résultat des régressions imposées par le dogme libéral et que propose de poursuivre Laurence Parisot.

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335 commentaires à “Pas d’amnistie rabougrie !”
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  1. yalfeuaulac dit :

    De l'avis de mes amis de la FASE de Pau, Dartigolles est un des pires anti-unitaires sur le plan local. Il a fait échouer toutes les possibilités d'union large à gauche du PS à toutes les élections et le résultat catastrophique aux régionales l'a conduit à supplier le PS de lui céder une place, qu'il n'a bien entendu pas obtenu. Tant que le PCF a des dirigeants nationaux de ce niveau, le Front de Gauche aura des semelles de plomb.

  2. Eric Jamet dit :

    Oui, il faut être précis et clair. Les socialistes ne lâcheront rien, si on ne les force pas à le faire !

  3. albireve dit :

    Merci à Olivier Dartigolles d'incarner avec tant d'éloquence les raisons pour lesquelles J.L.Mélenchon n'est pas membre du PCF.

  4. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour à tous,
    Lors de son interview chez JJ Bourdin, Jean Luc a très bien fait de citer le cas de ce jeune syndicaliste d'Alès dans le Gard poursuivi pour un soi-disant jet d'oeuf lors des manifestations sur les retraites. Le procureur de Nîmes a demandé 2 mois de prison avec sursis, 2000 euros d'amende et le retrait de ses droits civiques, un cas d'école qui a du toucher Bourdin qui est originaire d'Alès. J'enrage dit Martine Billard, une loi d'amnistie sociale votée mais vidée de sa substance par de trop nombreux amendements. Les interventions de Dartigolles et de Chassaigne sont mal venues dans ce contexte particulier, que les accords aux municipales soient à l'oeuvre, c'est bien possible mais regrettable. A titre personnel, je ne voterais que pour des listes autonomes du Front de Gauche et rien d'autre. Estamos quemados, nous en avons ras le bol de tout cela. La Gauche ne lâche rien.

  5. ouionpeut dit :

    Grève à l'éducation nationale, dès la rentrée pour tous, en réaction contre la poursuite des syndicalistes impliqués dans le redressement du système scolaire !
    Et maintenant, que veut vraiment le PC ? Y en a marre de se faire sans cesse mettre des bâtons dans les roues par ceux -la même que le PG a "repêchés" dans leur glissade vers l'inexistence ! Je trouve cela honteux.
    Mr Mélenchon, continuez votre route honnête et lumineuse, les gens font leur opinion et se souviennent.

  6. Jean Pierre Aulagner dit :

    Merci pour ces mots qui font chaud au coeur.
    Une victoire trop petite, trop partielle, trop limitée mais qui reste une victoire, une avancée dans le bon sens, une inversion - enfin - de la tendance. Les camarades exclus de cette loi ne seront pas oubliés, quand viendra notre tour, qu'ils ne désespèrent pas : le jour viendra, notre jour à eux, les nôtres, et à nous.
    Non, en effet, rien ne sert de tenter de s'arranger avec eux, les autres, rien ne sert de tenter de négocier gentiment, rien ne sert d'être bien gentil en attendant l’aumône avec, comme vous le dites justement et souvent, le béret à la main... et puis, être bien propre et bien gentil, qui en a encore envie à part quelques bobos bien au chaud ? Qui a encore envie d'être gentil et respectable, quand d'autres choisissent de s'immoler devant pôle emploi ? Quand des milliers chaque jour perdent tout espoir ? Quand des millions de jeunes sont voués à un futur sans avenir, à l'esclavage bien gentil ?
    Les enjeux sont là, ce sont nos enjeux à nous, à nous tous, bien plus nombreux que les plus actifs d'entre nous.
    Lutter, lutter lutter, pied à pied et instant après instant, voilà tout ce qui fonctionne et ce que nous voulons, nous.
    Alors, il y avait peu de monde, mais beaucoup de sens devant le Sénat : la démonstration que l'alliance entre syndicats et partis - certains partis, les nôtres - fonctionne et fonctionnera encore. Le dogme de l'indépendance syndicale n'est pas remis en cause, il est adapté à une situation nouvelle : l'émergence, enfin, d'une véritable gauche politique, d'une gauche véritablement sociale et non pas à la botte des petits et grands bourgeois plus arrogants que jamais. Voilà du sens, voilà la perspective, voilà l'avenir proche de la lutte.
    Il y a des champs de bataille incertains, durant lesquels pourtant, dans le froid et le brouillard, l'espoir change de camp et le combat change d'âme... l'hiver à été rude, le printemps qui vient sera lutteur, pour nous et pour les nôtres.
    Résistance !

  7. Lilly54 dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour Amis. A la lecture de ce billet, je ressens toute la rage qui m'a envahie ce mercredi. J'ai suivi sur le net les débats au Sénat. Chaque exaspération de Jean-Luc a été la mienne. Ecoeurée, outrée par les propos socialistes : ce pardon si souvent évoqué m'a remis en mémoire la question de Pujadas à Xavier : regrettez-vous ? Cette loi, on le sait, Matignon et Valls n'en voulaient pas. Tous les amendements destinés à réduire les champs d'application visaient surtout à mettre un coup de frein aux luttes en cours et qui vont s'intensifier : voyez : écologie, école, logement, sans-papiers. Et ils osent pleurer sur Stephane Hessel ! J'ai la nausée. Quant aux communistes, dont je suis, je leur adresse ce message : ne faites pas les cons camarades ! Dartigolles a reçu de nombreux tweets avant son interview téléphonique sur RTL, le mettant en garde de ne pas médire sur Jean-Luc Et Chassaigne, il va avoir de nos nouvelles ! Il oublie que Peillon s'est contenté de faire les poubelles de Chatel et que les lobbies du tourisme campent dans son bureau pour organiser le temps scolaire à leur sauce ! Je leur souhaite également d'éprouver du remords car ils donnent du grain à moudre aux médias et à tous les libéraux qui ne rêvent que d'une chose : nous séparer. Mais ils n'y parviendront pas ! Nous y veillons comme sur la prunelle de nos yeux ! Bien à toi Jean-Luc !

  8. Sophie Clerc dit :

    Il y a les grands scélérats, ceux qui écrasent pour être à la pointe, pour avoir le pouvoir et le garder, et il y a toute la frange de celles et ceux qui tournent autour, dépendent du scélérat, font comme lui, le combattent puis se ravisent et lui lissent le poil pour se racheter. Cette frange de malades autour des scélérats, c'est l'image que donne actuellement le gouvernement et ses sbires en pointe d'une part, les serviles autour - un cinquième peut-être de la société - le PS et tous ceux qui lèchent le ou les grands scélérats. La seule sortie consiste à faire ce que fait le FdG avec J-L Mélenchon : communiquer, claironner, dénoncer, informer, tous azimuts, pour que les lécheurs du pouvoir prennent conscience de ce qui se passe et de ce qu'ils sont en train de faire. Prennent conscience - conscience ! Qu'ils prennent du recul et réalisent qu'ils sont les esclaves de la pointe. Il faut beaucoup de courage pour dénoncer, car ils sont très puissants, ceux que l'on dénonce, mais c'est la seule manière de faire sauter le mécanisme. Bravo à J-L Mélenchon et au FdG de tenir le coup comme ils le font. Leur engagement est d'une valeur inestimable pour toute la société des braves gens.

  9. Crompf dit :

    Dartigolles est un petit notable ambitieux pas très intelligent en service commandé qui prononce des discours largement aussi creux et fuyants que ceux des notables du PS. L'aile droite du PCF ne vaut pas plus que le PS, mais pour qui est ce vraiment une surprise ?

  10. Fabien dit :

    Merci M. Mélenchon pour cette précision sur la loi d'amnistie vidée de sa substance.
    Quant à M. Dartigolles, il est maintenant catalogué. Il a mis le doigt dans l'engrenage.

  11. ADOR dit :

    J'ose espérer que le PC n'aura pas la mémoire courte et qu'il se souviendra à qui il doit sa fulgurante ascension.

  12. teresa dit :

    La lumière ne peut passer dans un mur sans faille dit-on. C'est déjà une grande première que nous faisons par ce début égratigné de cette Loi. La lutte est toujours serrée et les faux pas se paient chers. Merci pour tous vos détails explicatifs que la presse ne donnera pas, sauf déformés et contrevérités. Il y a du boulot sur la planche pour faire croire notre politique qui enfin de compte rejoint les réalités des gens. Ils ne le savant pas encore à 90%. J'en discutais hier avec des agriculteurs qui nous méconnaissent vraiment.

  13. Poncet dit :

    Crompt, tu as raison, mais je ne suis pas sûr que Dartigolles soit l'aile droite. Huiste sous Hue, Buffetiste sous Buffet, Laurentiste sous Laurent... partisan du Front de gauche, évidemment, et aussi des accords avec le PS, bien entendu... c'est un de ces purs produits de notre appareil qui, hélas, plombent depuis si longtemps tout changement d'orientation.
    Ne jettez pas la pierre à notre parti. Tout appareil produit de tels individus, et le PG en produira aussi. Nous avons seulement en plus un effet de masse (un gros appareil en produit plus qu'un petit) cumulé avec un effet de génération (les enfants de dirigeants sont hélas souvent de beaux spécimens du genre).

  14. reneegate dit :

    Avis à tous Valérie Kles se présente aux municipales de Chateaubourg en Ile et Vilaine, ne lui donnez pas votre voix. Je viens de visionner tes dernières interventions télévisées qui m'ont réjoui, bravo et du coup je ne comprends vraiment rien à la modération de ton blog (mes messages bloqués étaient en parfait accord avec tes interventions, comme qui qui se ressemble s'assemble). Aujourd'hui est un bon jour.

  15. lilou 45 dit :

    @ Lilly54 - 10h11
    Je suis, camarade, 100% d'accord avec ce que tu dis. Il y a encore quelques relents de sectarisme dans notre parti, mais ce n'est que marginal, la grande majorité des communistes sont pour le renforcement du Front de Gauche.
    Personnellement je serai d'accord pour que Jean-Luc soit le porte parole officiel du FdG.

  16. Courrierlecteur dit :

    Un petit coup d'oeil sur quelques chiffres du "baromètre politique, mars 2013" Sofres pour le Figaro apportera, peut-être, quelques pistes de réflexion sur l'hostilité de certains médias et de certains responsables du PS contre le FdG.
    Les masques (de "gauche") seraient-ils en train de tomber? La claque! Dans le dernier "baromètre politique" de la Sofres pour le Figaro, FH (30%) et le Premier Ministre(28%) enregistre une perte de confiance vertigineuse de 5pts en un mois! Exceptée Taubirat en hausse de 7pts (28%) tous les membres du gouvernement sont également en chute. Valls (39%) enregistre une baisse spectaculaire de 7pts.
    Dans "Les cotes d’avenir des personnalités politiques" (selon la Sofres) Jean-Luc* (30%) au même niveau que FH et Martine Aubry, est à la deuxième place des personnalités politiques de gauche. Il est à noter que la côte de Jean-Luc reste stable malgré une baisse de 4pts à gauche compensée par une hausse de 4pts chez les sympathisants de droite. Ceci semble bien confirmer ce que j'avais signalé dernièrement, à propos des réactions sur les forums de personnes n'ayant pas voté pour Jean-Luc, mais approuvant son action. (Vu la campagne de dénigrement à gauche, une baisse temporaire n'est pas une surprise)
    On lâche rien!

  17. Savigny-Egalité dit :

    Ceux qui courent après un plat de soupe aux municipales que leur serviraient les responsables socialistes risquent de la trouver aussi froide que celles qu'ont laissé les Zapatéro et autres Papandréou. Quant au maire d'Alforville héritier d'un authentique militant socialiste proche de Mitterrand, laissons les électeurs qui mesurent, chaque jour, son inconsistance en faire la différence. Cette dernière étant bien la raison de ses sorties, pour exister contre Jean-Luc Mélenchon et l'existence même du Front de Gauche.

  18. vicmarnin dit :

    @ tous,
    Voici le blog d'André Chassaigne,si vous voulez lui demander des explications sur la réforme de Peillon.

  19. gregory dit :

    Sympathisant du front de gauche je ne voterai pas PS dans aucune élections au second tour pour ses raisons extradition d'Aurore Martin, chasse aux rom, fouille des manifestants d'Arcelor Mittal, RG dans les usines qui luttent, expulsion des sans papiers qui continuent, etc. la liste est longue trop longue pour mes convictions. Faire barrage au FN ou a l'UMP en me servant du vote PS ne rime à rien. On me fera pas culpabiliser, d'ailleurs je me rappelle la joie de Bruno le Roux dans un reportage de serge Moatti sur les élections présidentielle 2012 quand il apprend que la Le Pen se trouve devant vous. Cette joie je ne les jamais eut quand Le Pen était devant Jospin. Certains au PC ne comprennent pas que le PS on est plusieurs à en n'avoir ras le bol. Tous dans ma famille a voté FdG au premier tour et Hollande au deuxième mais maintenant on est tous d'accord pour plus voter PS au deuxième tour d'une élection.

  20. Nicks dit :

    J'en appelle aux militants du PC, qui manifestement font preuve de plus de lucidité et de sagesse que certains cadres de leur parti, pour recadrer sévèrement, les quelques apparatchiks résiduels qui entaillent l'unité du Front de Gauche. Encore une fois, viser les municipales est une erreur court-termiste que le PC paiera chèrement et le FdG avec lui. S'il est naturellement possible dans des petites municipalités où les alliances sont possibles sur un programme en rupture avec celui du PS, par des équipes dissidentes, il n'est pas concevable de les rechercher nationalement, sous peine de nous faire digérer tranquillement par cet ogre néolibéral qu'est devenu le PS. L'expérience passée devrait pourtant être riche de leçons...

  21. COLLONGE Maddy dit :

    à Lily N° 54
    Voila une opinion de la base du PCF qui met du baume au coeur. Depuis hier que l'information sur la position d'André Chassaigne quant à la Loi Peillon est passée sur les réseaux sociaux, je me demande ce qui lui arrive. Comme je le vois dimanche, je me ferai un malin plaisir à le lui demander. Ce n'est pas lui faire offense, ni à son parti que de vouloir comprendre. En effet, est-ce bien le moment d'introduire la discorde dans le Front de Gauche qui ce me semble prépare les municipales mais aussi les européennes ? Il fut aussi un temps pas si lointain où parents et professeurs se réunissaient pour savoir quoi suggérer ou répondre aux politiques en charge de l'Education ! Peut-être qu'en lui rappelant ces moments, André rejoindra les positions communes. Sans le Frnt de Gauche, le PCF n'est rien, l'avenir c'est d'avancer unis et ensemble.

  22. alain31 dit :

    D'accord avec toi, Poncet (12). Je ne suis pas membre du PCF (ni d'une autre formation du Front de Gauche), considère que sa présence dans le Front est fondamentale, apprécie nombre de ses militants mais trouve que les attaques au sein du front so nt inacceptables. L'unité est certes une bataille de tout instant. jamais d'unité solide sans lutte d'idée. Mais cette lutte doit revêtir un caractère particulier, celle du débat entre camarade et en aucun cas ne venir relayer les campagnes de l'adversaire.
    On a donc, au sein de "la gauche" (terme qui recouvre une réalité de moins en moins claire) deux lignes qui s'affrontent, celle des socio libéraux et celle du front. Et au sein de la ligne de gauche (celle du front), à nouveau deux lignes, celle de l'apaisement avec le PS qui repose à mon sens sur l'idée que le mouvement social est sur la défensive et que "les divisions à gauche servent la droite", et celle de l'autonomie bien comprise qui sent qu'il est vital de se démarquer très clairement des politiques social-libérales pour crédibiliser l'existence d'une alternative de classe, et qui, elle, repose sur la conviction que le vieux monde va craquer et que le mouvement social a dans cette perspective besoin d'un débouché politique. Sinon, ce sera l'échec et le FN continuera a diviser le peuple.

  23. Donato Di Cesare dit :

    "Dans un monde où l’économie n’est plus au service de l’homme mais l’homme au service de l’économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu’au bout de leurs limites."

    L'aliénation, la dépossession et la destruction sont les trois volets de "la mise à mort du travail" (documentaires Infrarouge) diffusés sur France 2 ces trois dernières semaines. Je conseille de voir le volet "destruction" particulièrement édifiant pour le syndicalisme.
    On lâche rien, et surtout continuons de soutenir les vrais syndicats qui ne se sont pas compromis dans le pseudo accord Medef-PS.

  24. alain31 dit :

    Ah, j'oubliais, et c'est pourtant important. Ces deux lignes au sein du front traverse le PCF, notamment, mais le PCF n'est pas en tant que tel sur la ligne du compromis, de l'apaisement, dont vous aurez compris que j'estime qu'elle nuit à la nécessaire autonomie du Front de Gauche à l'égard du social-libéralisme. Ces deux lignes coexistent au sein de ce grand parti. Sinon, d'accord, bien évidemment, pour discuter avec les militants et sympathisants PS qui ne sont pas tous, loin s'en faut, de fermes partisans de l'orientation social-libérale. Mais la nécessaire discussion ne doit pas venir masquer l'opposition radicale entre la ligne Hollande et nous. Et même chose pour la discussion avec EELV dont la porte parole disait récemment des choses intéressantes quant à leur participation gouvernementale.

  25. Micherl Berdagué dit :

    C'est quoi ce truc ? Moi qui lutte de ne pas tordre le bras mais de briser et dépasser ce capitalisme mondialisé et que personne ne nomme impérialisme de peur de la référence léniniste. Comme par hasard et en pleine semaine et préparatifs des grandes manifestations contre cet accord pourri avec la bénédiction de ce gouvernement pro Medef qui n'a plus rien de socialiste et depuis longtemps et là je suis entièrement d'accord avec M.Valls que son parti change de nom. Tiens changement maintenant en un Parti Pro-Médef Atlantiste et pro-Otan avec l'UE/GMT pour briser la République même la Cinquième et rendre impossible toute alternative socialiste et communiste. Alors le reste... bof.

  26. jeanninej dit :

    Plus que la divergence de vue entre Jean-luc Mélenchon et André Chassaigne concernant la loi d'orientation scolaire, c'est celle entre André Chassaigne et Pierre Laurent qui est mise en exergue, car ce dernier a pris une position radicalement différente,après 18 mois de travaux de toutes les organisations du F de G mais aussi de nombreuses autres personnes représentatives. Pierre Laurent en conclusion "invitait a lancer des assises décentralisées de l'éducation pour faire émerger une nouvelle loi" fin de la citation. Ceci demande explication, et comme maddy je le lui demanderai dimanche, car nous participons ensemble a un banquet républicain qui risque d'être animé !mais très chaleureux je vous l'assure,car tous nous, ne pratiquons pas la langue de bois, n'est ce pas maddy ?

  27. paolo dit :

    Bonjour à tous.
    Encore une fois les socialistes nous font la démonstration de leur frilosité du fait de leurs accointances avec le pouvoir financier. Tous cela sent l'oligarchie à plein nez. Les quelques points du programme PS valable qui ont été voté, sont édulcoré quand ils n'ont pas été jeté aux oubliettes. Mes bulletins de vote à venir seront tous front de gauche sans alliance avec le PS.
    Je veux bien croire qu'il y a une aile gauche au PS qui se dit frustrée et désemparée mais alors il faut qu'elle tire les conclusions des événements récents, après tout d'autre l'on fait, moi y compris. On ne reste pas dans un parti qui fait et vote des lois qui vont à l'encontre de ce que l'on pense. Si on y reste, c'est que d'autres raison nous y pousse, suivez mon regard.
    Qu'ils s'en aille tous !

  28. sinnaz dit :

    Un grand sentiment d’écœurement vis à vis de l'attitude des sociaux-libéraux quant à leur torpillage sur une loi d’amnistie sur tous les soit- disant délits (à tort puisque bien des jugements ultérieurs leurs donnent souvent raison) des militants syndicaux où associatifs qui ne font que défendre les intérêts des sans-grade, des sans papiers, des galeux, des pouilleux, des ouvriers, des paysans, des employés, et même des cadres aussi, pour l'on respecte un minimum leur dignité et leurs droits. Ces gens mériteraient plus souvent toute notre reconnaissance puisque se sont avant tout des "indignés" mais qui s'engagent pour que leurs "indignations" soient supportables.
    Quand on voit toute la débauche de qualificatifs à la mémoire de Stéphane Hessel de la part de ces gens qui trouvent que « le pardon pour hier n’est pas l’absolution pour aujourd’hui ni pour demain ! » Quelle hypocrisie! Tristesse et décadence! Au secours Stéphane Hessel, que sont-ils devenus ?
    Amitiés à tous.

  29. COLLONGE Maddy dit :

    Je profite de ce blog pour adresser mes plus vives félicitations pour ces trois prestations télévisées cette semaine ainsi que lors de son passage chez Bourdin. En voila un, qui nous démontre à chaque fois, que lui non plus ne pratique pas la langue de bois, et appelle un chat un chat, faisant entrer dans les têtes, l'écosocialisme et les possibilités que nous offre la mer.

  30. Hervé CRUCHANT dit :

    §Maddy(26)
    "l'avenir c'est d'avancer unis et ensemble".

    C'est évident. Et se préserver des fantômes qui ont vu la chute du grand PCF en son temps, par exemple, de ce centralisme démocratique qui a vu la base gommée, renvoyée à ses murmures de sections locales. Il conviendrait que les camarades Chassaigne, Laurent et Dartigolles tiennent compte de tout çà. Quels que soient les scores après les municipales et les européennes, les chiens de garde n'auront d'yeux que pour deux choses: la comparaison PC / PG et le poids global du FG.
    Au fait, dans ce PG, il n'y a pas que le PC et le PG. On y pense encore?
    Le camarade citoyen Jean-Luc a tout à fait raison de garder la ligne dure sans concession d'une union FG forte. "l'avenir c'est d'avancer unis et ensemble", c'est sur. Mettre sous les sunlights les déviants et les isoler n'est pas rompre l'union du FG. Le contrat sur la ligne a été discuté, entériné, reste vivant et ouvert. Ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi n'importe quand.
    "l'avenir c'est d'avancer unis et ensemble" Ouais! Ouais !
    Salut et fraternité. HC

  31. Dimitri Strutt dit :

    En quoi consiste cette loi d'amnistie ? Les syndicalistes choisissent librement leur façon de combattre, y compris illégalement. Ce peut être illégal mais légitime, auquel cas la personne assume les conséquences de ses actes. Pourquoi attendre un traitement de faveur de la part de l’Etat bourgeois ?

  32. Louis31 dit :

    Bonjour à tous, bonjour JL,
    D’abord, félicitation pour toutes ces prestations à la Télé.

    @CEVENNES 30
    « Jean Luc a très bien fait de citer le cas de ce jeune syndicaliste d'Ales dans le Gard poursuivi pour un soi-disant jet d'oeuf lors des manifestations sur les retraites...»

    J’attends maintenant du procureur de Nimes (ou d’un autre) qu’il se saisisse de l’affaire du manifestant qui à eu un œil crevé et qu’il convoque ce CRS mais surtout ses donneurs d’ordres, c'est-à-dire sa hiérarchie jusqu’à Valls et qui demande pour ce fait une condamnation proportionnelle aux jets d’œufs du manifestant d’Ales, et surtout de plus en plus forte en fonction des donneurs d’ordre. Si l’on en juge par cette première condamnation, la prison de plusieurs années sans sursis et l’amende qui suit devrait être plus que conséquente, sans compter les dommages et intérêt. Et le gros problème pour lui (Valls) c’est qu’il n’y aura pas d’amnistie. D’ailleurs ce manifestant ne peut-il pas se retourner contre le ministre responsable de son infirmité à vie ?
    Vive la VIè Vive la VIE

  33. tchoo dit :

    La présentation de cette loi d'administie qui est faite par des reportages à la télé est un scandale, faite pour faire peur à l'opinion
    Les propos de Dartiguolles sont d'une imbécilité crasse, qui fait les choux gras de tous les médias pour décrédibiliser le Front de Gauche, vivement qu'il prenne sa carte au PS.
    Ce gars là est dans la démarche que l'on attribue aux hommes politique en général, et contre lequel JL Mélenchon cherche à lutter, l'opportunisme et la propension à tous les compromis pour conserver ou accéder à un statu privilégié.
    Bref la négation de la politique, hélas trop souvent répandu. Avec le risque de rejet toujours plus grand d'une bonne partie de la population qui se méfie, se défie des ces politiciens professionnel, plus intéressé par leur statut personnel que par leurs idées. L'exemple de l'Italie avec Beppe Grillo, n'est pas encore suffisamment parlant?
    Ces épisodes font mal, et vont concourir au rejet toujours plus grands des gens envers la politique, les amenant, si l'on n'inverse pas la tendance, à se tourner vers un mouvement populiste ouverture vers de plus grands danger.

  34. COLLONGE Maddy dit :

    @Hervé CRUCHANT
    Bien sûr que nous sommes conscient-es que le Front de gauche se compose de 9 partis, de syndicalistes, de membres associatifs, de personnes non encartées, nous n'oublions personne. C'est ensemble que nous ferons avancer nos idées. Nous ne lâchons rien, de rien. Dehors ceux qui ne sont pas en phase avec la Révolution Citoyenne et la 6ème République.

  35. Poncet dit :

    Je ne sais pas à quoi joue André Chassaigne, qui par ailleurs est d'une autre trempe que Dartigolles, dont la carrière nationale ne doit rien à l'expérience locale. Chassaigne lui a obtenu le meilleur résultat du Front de gauche aux régionales de 2010, sans parler des législatives de 2012. J'ignore ses motivations lorsqu'il fut candidat de notre parti lorsqu'il fallu désigner le candidat à la présidentielle, mais je peux supposer qu'il s'agissait avant tout de discipline : ce n'est sans doute pas lui qui s'est spontanément déclaré candidat, mais il n'était pas possible pour notre parti de participer au Front de gauche sans proposer un candidat, et Chassaigne est sans doute de ces militants capable d'endosser ce rôle (car l'issue du vote était à peu près connue d'avance). Je me souviens cependant qu'il avait des supporters dont le sectarisme s'exprimait sans honte, et s'il fit près de 37% c'est que ces partisans là sont encore assez nombreux au PCF.
    Ces partisans là ne sont pas "l'aile droite" du PCF, même si leur adhésion aveugle à une grandeur passé du parti ressemble fort à du conservatisme... c'est un des paradoxes d'être conservateur dans un parti communiste...

  36. Cazin dit :

    Agé de 54 ans et syndicaliste depuis l’age de 17 ans j’appartiens à la corporation des travailleurs portuaires qui à compris depuis bien longtemps que division et soumission ne riment pas avec révolution. Depuis plus 30 ans nous attendons avec impatience que soit relayée sur le plan politique ce que pensent et ressentent véritablement les salariés victimes des politiques patronales menées depuis des décennies par la droite et le PS. Ça suffit de courber l’échine sous les coups et de devoir culpabiliser en prime au moindre énervement ! C’est toi qui a raison Jean Luc. Tu es le seul à les affronter comme nous le ferions si l’on avait la chance que la parole nous soit un jour donnée. Ricanez bien les Parisot et autres subordonnés des puissants comme ricanait Louis XVI avant de monter dans la charrette pour un aller simple ! Penser que l’on peut indéfiniment ruiner des pays, opprimer des peuples, plonger des millions de gens dans la misère au point qu’ils en vienne à s’immoler de désespoir sans qu’un jour la facture ne vous soit présentée relève d’une piètre connaissance de l’histoire de l’humanité. Partez tous avant que ce ne soit le peuple en colère qui vous chasse !

  37. thersite69 dit :

    Opinion d'un militant de base. Ce n'est pas autour d'un PCF requinqué que reviennent les gens comme moi qui, culturellement de gauche, retrouvent une raison d'espérer, c'est dans le Front de Gauche! En tant qu'il est porteur d'idées nouvelles que nous regrettions de ne pas voir avancer assez vite dans le passé récent de ce parti (rompre avec le productivisme, intégrer au programme la planification écologiste,etc...) Si le PC, qui a beaucoup évolué, retombe dans les compromis avec les socio-libéraux pour avoir un maximum d'élus aux municipales, ce sera fichu. C'est pourtant nécessaire d'en avoir, ne serait-ce que pour être mieux au courant de ce qui se trame. Mes raisons d'espérer: si avant les présidentielles dans ma petite ville je me sentais bien seul au PG, nous sommes 5 maintenant. Il il y a surement des gens dans ma situation à la FASE, à la G.U, aux alternatifs Seul le PC a une histoire, avantage sur les autres composantes du Front de Gauche qui a aussi des inconvénients. Par l'utilisation extensive du Net il faut faciliter les contacts entre tous les sympathisants divers qui ont voté pour Jean-Luc, à la manière de Beppe Grillo en Italie ? Je n'ai pas l'impression que cela est au programme, et je crois que les partis ont peur que le mouvement échappe alors aux principes de leur organisation pyramidale. Tout autant que les citoyens craignent de se faire avoir par les pouvoirs politiques quels qu'ils soient. Nous avons du travail si nous voulons progresser ensemble et unis. Déjà, en évitant toute outrance verbale (il y en a dans certains commentaires!) et en étant aussi patient avec les autres que fermes dans nos convictions, dont il est probable et souhaitable qu'elles évolueront, si nous ne sommes pas des conservateurs! Si nous ne prévoyons pas l'ordre partisan (indispensable) comme un mouvement, c'est un grand désordre qui va faire l'évènement. Jean Luc le dis et il a raison

  38. Menjine dit :

    Quelle histoire! Désagréable cette polémique, dont on voit bien qu'elle est sous-tendue par des sous entendus que pour ma part je ne comprends pas.
    Les Sénateurs communistes ont-ils votés les amendements PS/PRG ? Les communistes, militants, sympathisants, dirigeants n'étaient-ils pas en meeting à Déjazet, dans la rue de Tournon, dans les usines et à tracter pour l'amnistie ? Bon c'est très bien, qu'est-ce qui cloche ? Avec nos forces résiduelles va-t-on faire passer le programme "humain d'abord" sur l'Ecole ? Il y a tout de même des points où la réforme(tte) Peillon pallie à la destruction Darcos/Chatel.
    Peut-on avoir des conceptions différentes et pourtant agir ensemble tactiquement et intelligemment, sans que la "question des deux lignes" ne soit condamnée à l'ombre,et puisse être assumée ? Oui, il y a des divergences et alors ? Moi, par exemple l'éco-socialisme et les tournées en Amérique latine de Mélenchon, j'ai du mal. D'ailleurs je ne défends pas non plus la position de Dartigolles de compromission avec le PS. Mais ne nous étonnons pas qu'elle ressurgisse quand au soir même du premier tour des présidentielles, l'appel à voter Hollande n'a été assorti d'aucune analyse, précaution, explication claire et cela de la part de tous. Les gens ont voté (ceux qui ne ce sont pas abstenus ou ont voté autre chose, pour la bagatelle de deux millions sur quatre aux législatives) pour le PS sur l'appel de toutes les formations du front de gauche, et du coup les élus PS en un sens nous représentent, alors la question se pose effectivement de savoir comment les contraindre eux qui ont été élus, à voter pour les intérêts de leurs mandants c'est à dire du prolétariat.
    Oui, dans la rue, dans l'explication, dans les luttes, le point du jour, actuel précis c'est le 5 Mars la lutte contre l'accord CFDT-MEDEF, Les tripatouillages Delapierre/Dartigolles on s'en fiche un peu, pour ma part c'est dans ce billet que j'en ai pris conscience. Un comble !

  39. Pat83 dit :

    Depuis 2005 et ce que vous savez, je me suis fait la promesse de ne plus engager ma voix pour le pseudo socialisme des Hollande, Ayrault, Valls et compagnie. Autant vous dire, les ami(e)s, que chaque jour qui passe me conforte dans la justesse de ma position. Donc pour les municipales et tous les scrutins à venir, ils peuvent aller se rhabiller. Le vote utile, belle connerie, comme dirait Bobby Lapointe.

  40. breteau jean claude dit :

    N'oublions jamais que le but poursuivi par le PS, c'est la liquidation du PC. La volonté des socialistes n'est en aucun cas de conserver des élus communistes, au contraire. Pourtant ayant bien besoin de voix pour conserver ses municipalités, il organise un scénario faisant croire à une hypothétique volonté d'union agissant dans les faits à l'opposer. La aussi penser amadouer ces traitres conduira à une hécatombe d'élus de gauche indispensables au combat contre l'austérité. C'est cette réalité politique qui doit être prise en compte. Aux électeurs de déjouer le piège, un maire de droite ou socialiste c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Dartigolles n'est-il pas un avatar de Hue vautré dans la trahison ? Dehors ! L'honneur c'est d’être debout pas couché.

  41. Denis F dit :

    Le PS de Solférino, le PS des chambres, députés et sénateurs, ce PS là est notre ennemi définitivement ; attention à ce que certains marioles du PCF pensant plus à leur gamelle qu'à leurs convictions ne le devienne aussi ; ceci étant dit gardons raison car la grande majorité de nos camarades sont bien plus conscients et sages que les quelques notables égarés et affamés.
    Au lendemain des législatives,
    j'avais prévenu que nous ne tarderions pas à avoir ce genre de comportement se manifester, j'avais à l'époque provoqué un tollé du coté de Clermont, aujourd'hui les mêmes vont demander des comptes, comme dit tout arrive en son temps, tout ça pour dire qu'aujourd'hui,
    il n'est plus temps de parler des municipales, chacun y palliera dans son coin au mieux et en essayant de respecter la ligne du parti, comme le dit si bien Jean-Luc Mélenchon ces élections (municipales) sont affaires d'hommes et d'équipes dirigeantes plus que de parti politique, cela n'est pas vrai pour les grandes métropoles de province et Paris où là c'est uniquement affaire politique.
    Non ce qui nous presse aujourd'hui de préparer et ceci activement ce sont les élections européennes, car c'est elles qui déterminera l'avenir politique et les grandes tendances du futur, et notre combat ce situe là.
    Ne recommençons pas la même erreur que pour les législatives qui ne furent absolument pas préparées, ni ne démarrons pas trop tard nos actions comme nous le fîmes pour la présidentielle, souvenez vous 6 mois de retard, ne dit-on pas que le temps perdu ne se rattrape guère.

    Alors préoccupons nous de l'Europe, et de ce qui s'y passe, pour aborder armés les élections européennes, et laissons les tambouilles municipales s'activer dans les arrières boutiques qui ne nous concernent pas, nous irons voter en notre âme et conscience pour ceux qui méritent nos voix localement.
    La bataille des européennes sera décisive pour l'avenir des populations travailleuses du continent tout entier, tout bouge de partout, jusqu'en Bulgarie, nous l'avons appris hier, ne restons pas les yeux braqués sur nos clochers, essayons de sortir du franco-français, cela nous aidera dans la lutte contre les libéraux de tous crins et leurs oligarchies qui ne nous trompons pas sont elles internationalistes.

  42. Galano Philippe dit :

    La loi d’amnistie qui vient d’être votée par la majorité des parlementaires du Sénat est le fruit de la bataille menée par les élus du Front de gauche avec le soutien actif de plusieurs organisations syndicales dont la CGT, FO, Sud et la FSU. Cette victoire montre la justesse de ce combat, ainsi que les obstacles qui sont encore devant nous pour que la justice sociale dans les entreprises prenne le pas sur la criminalisation des mouvements sociaux et des militants syndicaux et associatifs. Le texte présenté est un premier pas, mais il a été fortement amendé par les sénateurs socialistes et radicaux. Ainsi, des dizaines de syndicalistes victimes de machination et d’un système judiciaire autiste aux véritables traquenards échafaudés par le MEDEF ne seront pas amnistiés. C’est en principe mon cas condamné en 2009 pour séquestration et enlèvement à 3 mois de prison avec sursit, 20 000€ ainsi qu’au prélèvement ADN pour avoir imposé le dialogue social à ma direction en 2003 en la retenant deux heures dans son bureau. Ce sera sans doute le cas de Sébastien Migliore de l’UL CGT d’Alès s’il est condamné pour jet d’œuf sur les forces de l’ordre. Ne seront pas amnistiés non plus les faits remontant avant 2007. Contrairement à ce que prétend madame Parisot du Medef, il n’y a pas de dialogue social en France mais une dictature antisociale et antisyndicale. C’est à ce propos la conséquence du durcissement des conflits dans les entreprises et de la multiplication des incidents sur les piquets de grève face aux provocations permanentes des directions d’entreprises. L’agressivité et les craintes de la patronne du Medef ne font que confirmer cette situation et montrent que nous sommes sur la bonne voie. Pour autant, l’amnistie n’est pas encore votée à l’assemblée nationale et beaucoup de syndicalistes se retrouvent aujourd’hui devant les tribunaux. Nous devons rester mobilisés et proposer une autre lecture du dialogue social. Faisons de cette bataille essentielle pour les droits, les libertés et l’émancipation humaine une bataille de tous les instants.

  43. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc, merci pour ce nouveau billet.
    Dans l’huma d’aujourd’hui un article sur la loi d’amnistie avec la lutte de N. Gilmez condamné en 1948 et réhabilité par celle-ci mon Père était l’un de ses camarades, lui aussi licencié, condamné, dégradé de son grade FTP par J Moch le « Socialiste ». Pendant la guerre, mon père, gravement blessé par les gendarmes Français lors d’un sabotage FTP auquel il participait en 1944, sorti de l’hôpital pour être embastillé. Ironie de l’histoire on m’a fait « pupille de la nation » à l’aube de mes 21 ans ! Les gendarmes m’ont convoqué pour me dire qu’à ce titre en cas de conflit je serais affecté dans la réserve de la Gendarmerie, offre que j’ai déclinée.
    Adhérent Communiste, je suis atterré par la prise de position d’O. Dartigolles il n’a rien retenu des coups bas du PS envers le PC depuis 1981. Une position électoraliste qui tend à discréditer le Front de Gauche aux yeux de ceux qui n’attendent que ces pitreries pour mieux le calomnier. Pour moi aussi il est catalogué de la même trempe que R Hue.
    Les militants Communistes dans leur grande majorité, j’en suis persuadé condamneront ses interventions.
    Seule l’union des forces de gauche dans le Front de Gauche est de nature à faire bouger les lignes. L’astre mort ne doit plus être le catalyseur ou alors celui des insectes attirés par les ampoules électriques croyant y voir le soleil
    On lâche rien, Vive La VIéme, Vive la Sociale

  44. CEVENNES 30 dit :

    @Louis 31
    D'autant que ce soi-disant jet d'oeuf du jeune syndicaliste CGT d'Ales M. Migliore n'a atteint personne donc effectivement nous sommes dans une république dévoyée ou cohabite deux justices au service du pouvoir.
    Vive la VI em, la Gauche ne lâche rien.

  45. jp dit :

    Hors de question que je revote un jour pour une quelconque alliance PS/PC déguisés et repeints FdG uniquement pour garder quelques minables avantages personnels. Nous sommes nombreux à nous demander ce qui pousse ainsi le PC à vouloir retourner à ses 2 ou 3 pour cent de vote aux prochaines élections nationales.

  46. alinber dit :

    Ton introduction est préoccupante, ne connaissant pas ce monsieur Dartigolles et n'ayant pas encore pris connaissance de ses déclarations il m'est difficile de porter une appréciation. Le cas d'André Chassaigne est troublant car non conforme à ce qu'il nous a montré jusqu'à présent. Le problème me semble pourtant simple. Ou il s'agit de malentendus qui doivent se régler en discussions internes, ou il est question d'intérêts personnels ce qui me semble pour le moins contradictoire avec une appartenance au Front de gauche qui revendique la recherche de l'intérêt général (à moins que quelque chose m'est échappé et je n'est rien à foutre la) toujours est-il qu'il faut régler ça rapidement.
    Quant à la loi d'amnistie sociale cette montée au créneau de tous ces opposants, conformément étiquetés ou dissimulés sous des étiquettes dignes de certains trafiquants en agroalimentaire, ils envoient un signal énorme en se positionnant clairement contre l'amnistie sociale se pourrait bien être "l'élément fortuit".

  47. thersite69 dit :

    @Menjine 38
    Tu dis avoir du mal relativement au concept d'écosocialisme proposé par Jean-Luc Mélenchon et le parti de gauche. Tu peux lire ici ce qu'en pense de très positif André Chassaigne sur son blog, qui reprend toute l'étude qu'en proposait "l'Humanité des débats" de ce 25 janvier. J'y vois la preuve de notre accord de fond avec le PC sur le type de société que nous avons à proposer, en rupture non seulement avec la social-libéralisme, mais avec la sociale démocratie: l'époque où des compromis étaient possibles avec le capitalisme est révolue.

  48. Ouilya dit :

    Je suis confirmée dans l'opinion que je traîne depuis l'époque du Programme Commun que le PS est un parti politique spécialisé dans le détournement de mouvements et idées populaires de gauche. Ce sont des rabatteurs de voix pour la Droite et ça se confirme ouvertement et clairement lorsqu'on lit vos textes sublimes de clarté, d'intelligence et surtout la volonté de résister enfin. Il fait du zèle, le PS. Comme second couteau de Droite, il veut faire ses preuves et se montre encore plus infâme que l'UMP, pour le plus grand bonheur de Parisot et des libéraux. C'est Obama qui doit être content de Hollande, parce qu'est ce qu'ils pédalent lui et ses traîtres au peuple. Faudra pas compter sur eux pour lutter contre le marché transatlantique qu'ils doivent attendre avec impatience puisque préparé depuis 10 ans déjà dans le dos des peuples. Et ça se prétend européens !
    En ce qui concerne le PC, il va y avoir une belle mise à l'épreuve pour les dirigeants et les élus : bientôt les élections et déjà chantage et menaces de la part du PS. Tentatives de monter le PC contre le PG et vice et versa, propager à qui mieux mieux par les médias très aux ordres du pouvoir, comme d'hab'. A suivre très attentivement pour l'adhérente PC que je suis et qui apprécie particulièrement le PG. On peut rester fidèle à ses idéaux, pas à un parti ! Cher Jean-Luc vous en êtes la parfaite illustration.
    Monsieur Mélenchon vous avez tout mon soutien et mon attention. Vous êtes un personnage politique et humain hors du commun dans le sens positif s'entend et vous êtes le seul politique jusqu'à présent avec qui je suis en accord total. Bravo pour votre ténacité.

  49. Alain Doumenjou dit :

    Les bassesses indignes dénoncées par Jean-Luc avec la lucidité qu'on lui connaît, s'inscrivent dans une cohérence implacable. Comment s'étonner en effet, de l'attitude de F Hollande, de JM Ayrault et de leurs godillots au Sénat (déjà ceux de l'Assemblée Nationale sont dans les "starting blocks") à l'égard de la loi d'amnistie, lorsqu'on regarde bien en face la doctrine économique et sociale du PS et sa mise en oeuvre par la politique actuelle du Gouvernement issue des urnes l'année dernières ? L'homme qui incarne le plus fidèlement cette doctrine et cette politique, membre du PS depuis 1969, n'est pas au Gouvernement, mais il est à l'oeuvre très activement sans trop faire parler de lui dans les médias. Il s'agit de celui qui est depuis 2005 et jusqu'en septembre prochain, Directeur Général de l'OMC, j'ai nommé le Frankeistein de la Mondialisation, l'honorable Pascal Lamy.
    Le jour même du vote au Sénat, il était l'invité des matins de France Culture et son intervention y fut un véritable morceau d'anthologie. Il serait de salubrité publique d'en publier massivement la vidéo auprès de tous ceux qui, n'ayant pas encore les yeux ouverts, croient toujours avoir voté à gauche en ayant voté Hollande au 1er tour et PS aux législatives. Impossible en effet de trouver, en à peine un quart d'heure, un condensé plus lumineux de se que représentent et soutiennent à marche forcée le PS au pouvoir en France et toutes les "sociales démocraties" partout dans le monde. En résumé : ode incantatoire au TINA, magnifique travail de Monti en Italie auquel le peuple inculte n'a rien compris, pas de salut hors de l'austérité, de la lutte contre les déficits publics, du libre échange, de la gouvernance technocratique, par "ceux qui savent", d'une Europe enfin confédérée et ainsi préservée du danger des votes intempestifs des peuples qui sont incapables de comprendre où est leur salut, etc. Il s'agit, bien évidemment d'un des très zélé défenseurs (et artisan au travail) du Grand Marché Transatlantique. On commence déjà dans les couloirs du pouvoir, à entrevoir (pour l'instant en chuchotant) en Pascal Lamy le futur Premier Ministre de Hollande. L'intéressé sera en effet libre comme l'air et donc disponible dans un peu plus de six mois. A méditer dés à présent. Peut-être que Jean-Luc évoquera dans un prochain post les récents propos de ce personnage et en quoi ce dernier est particulièrement représentatif de ce qu'incarne le PS au...

  50. Chacmol dit :

    Jean-Luc Mélenchon Mélenchon serait-il seul ? (dixit Cahuzac).  Seul élu de notre parti de Gauche ? Le PCF sort renforcé de son dernier congrès. Et il pense avant tout à ses élus. Attention aux alliances suicidaires avec le PS. Les écolos se sont couchés devant les exigences du PS parce que les EELV avaient besoin d’argent. Que fera le PCF ? Il ne renoncera pas à ses élus. Il ne sera pas prêt aux sacrifices pour défendre les valeurs de « l’humain d’abord ». Alors attention à la puissance croissante du FN. Plus de tambouille, plus d’arrangements. Les impostures doivent cesser et les mots doivent avoir un sens. Défendons les valeurs authentiquement de gauche. Mieux vaut perdre 10.000 voix avec le PC et gagner 30.000 voix avec le Front de Gauche. Sinon le parti de gauche devra partir seul. À bon entendeur salut.


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