25jan 13

La guerre au temps des liquidateurs

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Le spot de campagne de Rafael Correa

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Dans ce spot de campagne, Rafael Correa parcourt tout l'Equateur à vélo, son mode de transport et son sport de prédilection. Il y croise les principales réalisations de ces six dernières années : routes sans dangers et éclairées partout dans ce pays de volcans où d'autres modes de transport sont difficilement envisageables, développement des énergies alternatives, de l'enseignement et de la santé… Un spot que Rafael Correa termine en levant le poing gauche dans un environnement pur. L'écosocialisme est en marche en Equateur.

Je vais sortir mes chaussures de manifestation pour dimanche pour l’égalité du droit au mariage. De retour du meeting de lancement de notre campagne contre l’austérité, je fais une pause écriture pour renouveler le dialogue que ce blog entretient avec tant d’entre vous. D’ailleurs vous avez été nombreux à suivre en direct sur ce blog le meeting. Nombreux aussi sont ceux qui ont regardé la retransmission sur les sites du PG et du PCF. Ces moyens de diffusion changent profondément notre rapport aux médias dans la mesure où nous n’en sommes plus dépendants pour faire connaître notre travail et nos idées. Le temps où ils avaient le pouvoir de faire comme si les choses n’existaient pas est fini. En cette période de guerre dont « la première victime est toujours la vérité » selon le mot de Kipling, nous pouvons mesurer quelle ouverture cela nous ménage. L’épisode lamentable de la meute se déchaînant contre moi pour nier mon calcul du coût quotidien de la guerre est tellement significatif. Il s’achève dans le ridicule pour mes détracteurs. J’en profite pour faire d’autres révélations que je vous propose de découvrir au premier chapitre de cette publication. Après je viens de nouveau sur l’accord MEDEF-Ayrault et le scandale de l’abandon de poste du gouvernement dans l’affaire Renault. Je conclus cette longue note par un appel d’air sur la campagne électorale de Rafael Correa en Equateur. La révolution citoyenne va sans doute gagner haut la main dans le pays qui l’a nommée le premier. Et sous les couleurs de l’homme qui l’a incarnée.

La presse en treillis se vautre en m'attaquant

Combien coûte la guerre au Mali ? Aucun article de presse ne s'était posé la question avant mon émission sur France Inter dimanche 20 janvier. Bien sûr, le coût ne peut pas être le seul critère pour décider d'une intervention militaire. La légitimité des buts de guerre et la légalité internationale sont décisives. Mais je m’amuse de vous donner à lire comment ceux qui ont essayé de démentir mes déclarations sur ces questions se sont pris les pieds dans le tapis. Et chemin faisant je fais des révélations que n’importe lequel de mes détracteurs aurait pu trouver s’il faisait son métier au lieu que de se croire légitime à me laver à l’eau sale. Mais il est vrai que c’est moins fatiguant. Bien sûr, une fois de plus, le glapissant Jean-Michel Aphatie s’est distingué. Il va sans doute reconnaître son erreur : question d’éthique et d’indépendance politique, bien sûr.

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Dans une période où le gouvernement impose une politique d'austérité la question du coût d’une guerre ou « les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas impliqués » est légitime. J'ai donc fait mes calculs. J'ai été aidé en cela par mes camarades de la commission Défense du Parti de Gauche. Sur France Inter, j'ai donc pu affirmer que cette guerre coûtait deux millions d'euros par jour à la France. Aussitôt, les grands médias se sont réveillés. Pas dans l'espoir d'informer nos concitoyens : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait estimé sur France 5 qu'« il était un peu trop tôt » pour donner un chiffre. Il s’agissait de montrer comme d’habitude que seuls les journalistes donnent les bonnes informations, même quand ils n’en donnent pas, parce que le ministre leur a dit qu’il n’y en a pas. Je devais être rendu suspect. Comme souvent, c'est le médiacrate Jean-Michel Aphatie qui a sonné l'alerte contre moi. L'émission sur France Inter était encore en cours que, déjà, sur Twitter, il exigeait la "source du chiffrage". De son côté, il ne disait même pas à quel chiffrage ses propres investigations avaient abouti. Bien sûr, il ne s'était pas posé la question. D'ailleurs, personne ne se l'était posée. L'équipe d'"Arrêt sur images" s'est même demandée « pourquoi personne ne parle du coût de la guerre » lors de sa conférence de rédaction de lundi matin, après ma déclaration sur France Inter.

Aussitôt, chacun y alla de son article ou de sa chronique. La radio France Info s'est empressé de se demander : « Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur le coût de l'opération Serval ? » au Mali. Pour cela, la radio a interrogé le 21 janvier Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS. Et surprise ! Celui-ci a déclaré, à propos de mon estimation : « Ça ne paraît pas impossible ». C'était compter sans Sébastien Hughes, journaliste pour le site internet de France Télévision. Il a ainsi écrit que « l'opération Serval devrait être un peu moins "gourmande" et donc revenir un peu moins cher » que l'opération en Libye. Pourquoi ? Parce que le porte-avions Charles de Gaulle n'est pas mobilisé au Mali. La guerre en Libye ayant coûté 1,6 millions d'euros par jour, le journaliste concluait que j'avais tort.

Le blog "décodeurs" du journal "Le Monde" a lui aussi affirmé que j'avais tort après avoir bien entortillé la question. Dans son "désintox" de l'émission de France Inter, il a jugé "hasardeux" l'estimation de deux millions d'euros par jour. Selon Le Monde, « ce chiffre n'est qu'un ordre de grandeur sans doute élevé ». Le journaliste Samuel Laurent s'interrogeait : « Comment fait M. Mélenchon pour déterminer que la France dépense "deux millions d’euros par jour" ? Mystère. Le gouvernement n’a en effet jamais fourni cette information. Mais le chiffre semble quelque peu exagéré au regard des autres opérations militaires extérieures ». Vous avez bien lu. Le gouvernement ne l’a pas dit donc « Le Monde » s’en tient là. Il ne cherche pas. Il répète la parole officielle. Et Le Monde de conclure, affirmatif : « L'opération au Mali ne coûte donc probablement pas plus cher que celle menée en Afghanistan qui ne revenait pas à 2 millions d'euros par jour mais à 1,4 million. […] Affirmer que le coût est de 2 millions d'euros par jour est donc au mieux un ordre de grandeur théorique ».

Deux jours plus tard, patatras ! Le ministre de la Défense en personne m'a donné raison ! Contre « Le Monde » et « France télévision » ! Mercredi 23 janvier, dans l'émission "Politiques" de France24, RFI et L'Express, Jean-Yves Le Drian a ainsi évalué, "de manière un peu grossière", "à peu près à 30 millions d'euros le coût de l'opération à l'heure actuelle". Sachant que l'opération avait commencé douze jours avant, le 11 janvier, on arrive à une moyenne de 2,5 millions d'euros par jour. C'est même plus que ce que j'avais dit ! Le journaliste du Monde a dû corriger sa propre note de blog pour tenir compte des chiffres donnés par le ministre de la Défense en personne. Il a ainsi dû reconnaître que « on ne peut plus dire que l'opération malienne coûte moins que la présence française en Afghanistan l'an dernier » comme il l'écrivait deux jours plus tôt. Ici la cellule "chiffrage" du Parti de Gauche vaut donc mieux que « Le Monde » » ou « France Télévision ». A moins que le ministre de la Défense ne soit pas une "source" suffisamment crédible aux yeux de Jean-Michel Aphatie ! En tous cas, je me suis bien amusé de voir les décrypteurs bouffis de prétention s’entortiller là-dedans. Car le vrai sujet était ailleurs.

En effet dans mon interview j’ai dit que puisque ni la résolution de l’ONU ni sa charte ne pouvaient être invoqués comme base légale de l’intervention, ce ne pouvait être qu’au nom de l’accord de défense qui nous lie au Mali. Et j’avais même ajouté pour exciter la meute : « Comporte-il un volet secret ? », comme il y en a un avec nos chers amis Qataris qui ont donné un « prix de la liberté de la presse » au dessinateur du « Monde » Jean Plantu et financent aussi les milices que nous affrontons au Mali. J’aimais bien cette histoire de « clause secrète » pour exciter la meute. En plus elle courrait comme bruit de couloirs chez les messieurs dames qui savent la vérité et auraient préféré qu’on ne s’y intéresse pas. Pas de danger que les « décrypteurs » qui sont occupés à m’asperger d’eau sale s’intéressent à ce genre de « détail ».

En fait, la France et le Mali ne sont liés que par un « accord de coopération militaire technique ». Il date de 1985. C’est le seul document officiel, il est consultable par tout un chacun. Ce n’est rien d’autre qu’un traité garantissant la formation, en partie, de l’armée malienne par l’armée française (déjà…). En aucun cas cet accord de coopération ne prévoit une aide militaire française concrète, ni en cas d’agression par un Etat tiers, ni en cas de guerre civile. Jusque-là les décrypteurs ont seulement raté une info à donner. Mais il y a bien plus savoureux.

Voyez plutôt : dans son article 2 cet accord stipule que : « Les formateurs militaires français (…) ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité (…) au Mali ». Voilà ce qu’il faut savoir. L’accord de défense qui lie la France au Mali interdit l’intervention actuelle ! On mesure en lisant cela le niveau d’abaissement de la bande de supplétif des armées en campagne que sont ces soit-disant informateurs du public décrypteurs et autres farceurs. On mesure ce que valent leurs jérémiades habituelles sur leur « devoir d’information » et autres bla ! bla ! qui leur servent de prétexte à raconter la vie privée des gens d’après les ragots de leurs dîners en ville plutôt que d’exercer le minimum de curiosité et de méthode de travail qui devrait aller avec leur métier ! 

Il est vrai que les mêmes avant cela n’avaient eu aucune curiosité quand on leur a couiné aux oreilles que l’intervention était « légitimée par la résolution de l’ONU ». La 2805 précisait-on même, la bouche avancée comme pour avaler un petit four dans la salle de presse de l’Elysée. Mais aucun n’alla jusqu’à lire ladite résolution, ni la commenter. On nous régala de fins croquis sur l’ambiance et « l’allure de chef de guerre » de François Hollande et les confidences anonymes de ses prétendus conseillers. Pourtant la résolution 2085 du conseil de sécurité n’a pas été appliquée, et elle ne l’est toujours pas. En effet, l’article 11 de la résolution 2085 imposait un retour devant le Conseil de Sécurité. Et alors seulement le Conseil pouvait déclarer une intervention nécessaire. Cette analyse du texte est la seule valable. Elle est d’ailleurs confirmée par Monsieur Araud, ambassadeur de France à l’ONU. Il a reconnu que la France n’agit pas, actuellement, dans le cadre de la résolution 2085 mais dans le cadre d’une « Opération française d’urgence » (sic !). Alors les marioles, vous descendez du char ?

Ce n’est pas fini. La deuxième façon de légitimer l’intervention fut d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Or, le recours l’article 51 de la Charte des Nations Unies est conditionné à l’existence préalable d’une agression armée de la part d’un autre État. Ce n’est évidemment pas le cas ici car personne ne songe à mettre en cause le Qatar, je suppose en dépit de ses relations avérées, ai-je lu dans « Le Monde », avec les bandes armées que nous sommes en train de combattre. Dans le même journal j’ai lu que l’ONU avait du mal à légitimer l’intervention française. On comprend pourquoi. En l’espèce, il est légitime de dire que la France « tord le bras » à l’ONU. A la fin des fins l’argument massue ce sont les deux lettres du « Président » malien, président par intérim après que le précédent a été putsché. Avec ce genre d’arguments il aurait donc fallu accepter l’intervention soviétique en Afghanistan puisqu’elle avait été demandée par le président Babrack Karmal. Lui aussi luttait contre des fanatiques qui donnèrent ensuite Al-Qaïda soi-même !

Quoi qu’on en pense et en dépit des doutes jetés par mes « décrypteurs » sur la question, ce putsch a été réalisé par un officier ayant suivi des entraînements dans trois académies militaires des Etats-Unis et soutenu par des troupes elles-mêmes formées par les Etats-Unis dans le cadre de l'opération « Enduring Freedom – Trans Sahara » (OEF-TS), à savoir la formation d’unités spécialisées dans la lutte contre terroriste. Comment « Le Monde » peut-il dire que « cela n’est pas prouvé ». Peut-être compte tenu de l’ambiance très spéciale qui règne au service international de ce journal. La violence politique armée, les coups d’Etat, tout cela est blanc ou noir dans cette rédaction selon au nom de qui les choses sont faites. Le journal a donc publié le 25 octobre dernier une tribune du capitaine putschiste malien Amadou Haya Sanogo, sous la signature acceptée par le journal de « président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité (Mali) ». Il venait juste de renverser le président ! « Le Monde » ne s’arrêta pas à ce détail et publia sans commentaire ni aucune des leçons de morale réservées aux gouvernements de gauche latino-américain, les lignes de cet homme : « En mars 2012, nous avons cru devoir prendre nos responsabilités pour agir et aboutir à ce qu'on appelle un coup d'Etat. Il est à notre sens vertueux car nous n'avions que le seul dessein de sauver ce qui restait de la République. » Aucun décrypteur ne nous fit l’exégèse de ce qu’est un « coup d’état vertueux » ! Rien ne lui fut demandé du moment que l’intéressé faisait sienne les mantras du choc des civilisations : « … la bataille pour libérer le nord du Mali, écrivait-il, s'inscrit dans une guerre mondiale contre le terrorisme. Dans les années 1990, la communauté internationale avait fait preuve de cécité politique en laissant le commandant Massoud seul face aux talibans en Afghanistan. Le nord du Mali est comparable à l'Afghanistan des années 1990 quand Al-Qaida venait de s'y installer pour en faire une base mondiale pour le terrorisme » Aucun décrypteur de la sérénissime rédaction n’alla jusqu’à s’interroger sur la pertinence de la comparaison que faisait cet homme du président de son pays, en le comparant au Maréchal Pétain et en se comparant lui-même au général De Gaulle. Toutes ces pitreries se concluaient par ce noble coup de menton : "La bataille de France doit avant tout être la bataille des Français", disait de Gaulle. Pour nous aussi, la bataille de Tombouctou, de Kidal et de Gao doit avant tout être la bataille de l'armée malienne. C'est pourquoi nous sommes d'accord avec la position du président François Hollande, « l'armée malienne n'a besoin que de soutien logistique pour libérer le nord du pays. » Les décrypteurs du monde devraient maintenant aller lui demander ce qu’il pense de la situation et pourquoi pas publier une nouvelle tribune ?

Le cas Renault.
L'abandon de poste du gouvernement

Vous l’avez tous appris, Carlos Ghosn patron de Renault décide la suppression de 7500 postes en France d’ici à 2016. Je veux faire le point sur ce sujet et vous donner quelques éléments d’analyses à diffuser autour de soi auprès de ceux que cette annonce a rendus attentif au problème posé. N’oubliez jamais en cours de lecture que nous allons parler d’une entreprise dont les profits de groupe ont été de 3,5 milliards d’euros en 2010, de 2,1 milliards en 2011. A la moitié de cette année le groupe était encore bénéficiaire, avec 800 millions de bénéfices !

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Pour quelles raisons un tel plan est-il devenu imaginable par Renault ? Il ne fallait pas être un grand économiste pour prévoir que les politiques d’austérité en Europe contracteraient le marché automobile européen. Tous les constructeurs souffrent. Le marché accuse une baisse de 8% en 2012 ! Encore une fois, dans cette affaire, on devine que les classes populaires et moyennes sont en première ligne. Tout se tient. L’acquisition ou le remplacement de la voiture passe après la nécessité de se nourrir et de se chauffer. Les riches n’ont pas ce genre de tracas. Mais ils achètent des voitures allemandes de très haut de gamme, pas de Renault. La stratégie de Renault est donc réputée fautive depuis le début. L’argument est qu’en positionnant Renault sur le segment « moyenne gamme », l’entreprise se serait condamnée elle-même. Cet argument c’est l’argument du marché roi. Seuls les riches peuvent acheter une voiture, donc produisons pour les riches. La vraie question est : pourquoi les autres ne peuvent-ils acheter de véhicule ? Pourquoi ne peuvent-ils en changer pour acquérir des véhicules plus écologiquement responsables. Le problème posé est donc social et économique au départ. Ce n’est pas une question de « segment de marché » et autres gargarismes pédants de perroquet médiatique qu’il faut poser.

Ghosn est une caricature de capitaliste borné. Il a fait de Renault le champion des délocalisations. Afin de réduire les coûts et d’augmenter ses marges, bien sûr ! Il a donc multiplié les délocalisations de production depuis cinq ans. Résultat : les deux tiers des voitures Renault immatriculées en France aujourd’hui sont fabriquées à l’étranger. Absurde démonstration d’un des fondamentaux de la critique du capitalisme que nous faisons depuis les premiers manuels de marxisme. A qui compte-t-il vendre des voitures en France ? Aux chômeurs sans ressources de ses anciennes usines ? Et pourtant il persiste et signe. Le dumping social est un moyen de plus pour obtenir des baisses de salaires par un gros chantage à l’emploi ! La direction tente maintenant d’extorquer un gel des salaires en menaçant de fermer deux sites si l’accord dit «  de compétitivité » n’était pas accepté. Au choix donc : ou bien les salariés auront moins d’argent pour acheter leur voiture ou bien ils n’en auront plus du tout.  Et vous savez pourquoi ? Parce que le marché se contracte et manque d’acheteurs! Et vous savez pourquoi ? Parce que les salariés perdent leur emploi. Notamment dans l’automobile ! Carlos Ghosn est l’autre nom d’Ubu roi ! Mais c’est le patron le mieux payé de France, avec 13 millions d’euros de salaire annuel.

La vérité est que ce type est un saboteur. La stratégie globale du groupe Renault-Nissan que dirige Carlos Ghosn est donc directement responsable. Depuis l’alliance avec Nissan, Carlos Ghosn a misé prioritairement sur le développement de l’activité du constructeur japonais au détriment de Renault. Depuis 1999, la production de Nissan a augmenté de 60%. Celle de Renault seulement de 10%. Les dégâts prévisibles sont de longue portée: sur les 7500 emplois supprimés qu’annonce Renault, 2000 relèvent de l’activité de recherche ! 

Que fait le gouvernement devant une telle incompétence ? Rien. Comme d’habitude ! Le Gouvernement ne fait rien, il approuve même le plan et soutient la direction de Renault. Le ministre du redressement productif ajuste des lignes rouges autour de la catastrophe comme le pompier impuissant dessine le contour du corps sur la route après l’accident. « Les lignes rouges que le gouvernement a tracées, dit-il, n’ont pas été franchies : pas de licenciement et pas de fermeture de site ». Mais 8000 emplois que la France n’aura plus en 2016 tout de même ! De la même façon pour le ministre Sapin, une suppression d’emploi est un « outil industriel » qui permet « d’éviter la catastrophe sociale » (sur France info vendredi 18 janvier). Tenant la catastrophe pour inéluctable, le gouvernement félicite donc Renault de prendre les devants. Il se réjouit de la douceur et de l’anticipation de Renault qui ne procède pas comme PSA. Il devrait non seulement refuser ce plan de suppression d’emplois mais il devrait exiger le remplacement de Carlos Ghosn. En tant que principal actionnaire il en a les moyens et le devoir. L’Etat détient 15% du capital de Renault et deux de ses administrateurs siègent pour cela au Conseil d’Administration. Au lieu de cela, il paye mais ne décide rien. Après avoir versé près de 5 milliards d’aides et d’avances à Renault en quatre ans, l’Etat s’accommode d’une influence stratégique quasi nulle, ne contribue d’aucune manière à réorienter la production et félicite un patron incapable quand il supprime 7500 emplois dans notre pays. Il trace « des lignes rouges » mais il les oublie aussitôt une fois démenties, deux jours plus tard, par les menaces et les chantages du patron sur les salariés ! Le gouvernement n’est décidément pas du côté des salariés !

Les députés de gauche ne doivent pas voter l'accord MEDEF-Ayrault

Le MEDEF veut faire la loi. Laurence Parisot, sa présidente, l'a dit très clairement le 15 janvier sur France Info. Elle a exigé « que le Sénat et l'Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte » de l'accord signé le 11 janvier. Ce genre d’injonction, relayée par le gouvernement et les adjudants de chambrée du PS doit faire réfléchir. Je continue ici l’analyse de ce texte dangereux.

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Le MEDEF est totalement relayé par le gouvernement. François Hollande a demandé au gouvernement de présenter un projet de loi pour "transcrire fidèlement" l'accord signé par trois syndicats avec le patronat. Le journal Le Monde du 16 janvier parle même de "verrouillage" à propos de l'attitude du nouveau pouvoir envers sa propre majorité parlementaire. L'article nous indique que « le texte devrait être défendu par Jean-Marc Ayrault [lui-même] et que les rapporteurs du texte ont déjà été désignés, plus de trois mois avant l'arrivée du projet de loi en débat ; ce seront les présidents de groupe eux-mêmes, Bruno Le Roux à l'Assemblée et François Rebsamen au Sénat. » Puis Le Monde cite anonymement « un député proche du premier ministre ». On sait que ces anonymes sont des inventions de journalistes. La citation est donc une suggestion du journal de référence selon qui « sur un sujet comme celui-là, le gouvernement pourrait engager sa responsabilité avec le 49-3 », « soit l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire passer un projet de loi sans le soumettre au vote, l'Assemblée ne pouvant s'opposer que par une motion de censure » ! Dans ces conditions le gouvernement assume totalement le contenu du document initié par le MEDEF. Il est juste alors de parler d’un « accord MEDEF-Ayrault » pour aller à l’essentiel !

Le gouvernement et d’une façon générale tout le cercle de ceux qui ont fait tomber les syndicats de salariés dans ce traquenard sont très fébriles. On le comprend. Le projet de loi ne sera présenté en Conseil des Ministres que le 6 ou le 13 mars. Et le vote au Parlement n'interviendrait qu'en avril et mai. Les salariés ont donc plusieurs mois devant eux pour s'informer sur le contenu de l'accord et se mobiliser. Il faut bien se rappeler que ce qui est pompeusement nommé « accord » n’a pas été signé par la CGT et FO, qui représentent déjà la moitié des salariés, avant qu’on y ait ajouté Sud Solidaire et la FSU ! Quoi qu’il en soit, à eux deux, ces deux syndicats sont nettement plus représentatifs que les trois signataires. D'ailleurs, si les nouvelles règles sur la représentativité syndicale votées en 2008 s'appliquaient, « l'accord » ne serait pas valable. Mais elles ne s'appliqueront qu'à partir d'avril prochain. On comprend que le gouvernement ait été pressé que la négociation s'achève ! Sinon son piège ne pouvait pas se refermer sur les salariés. A quelques mois près, il aurait dû assumer seul ce qui lui serait devenu impossible de maquiller en « accord », même avec de bon relai pour signer.

Il devra assumer. Car rien ni personne n'oblige ni le gouvernement ni le Parlement à reprendre l'accord tel quel. En République, le législateur est libre de voter comme il le croit juste. Il n’existe pas de mandat impératif. D’ailleurs le code pénal punit sévèrement les tentatives de faire voter ou d’empêcher de voter un législateur selon ses convictions. Les députés pourront donc reprendre l'accord. Où inscrire dans la loi tout autre chose. Les députés et sénateurs du Front de Gauche déposeront des amendements, cela va de soi. Ils créeront le débat. Il est probable qu’ils ne seront pas seuls. Plusieurs parlementaires du PS ont déjà fait savoir que ce texte est à leurs yeux "déséquilibré" en faveur du patronat et donc "pas acceptable". Ils ont raison. Donc rien n’indique qu’après deux ou trois mois de campagne de sensibilisation à la base, il reste grand-chose de la muraille disciplinaire qui semble se dresser aujourd’hui depuis les sommets.

Si la démocratie représentative républicaine est malmenée par les méthodes de police politique du gouvernement sur sa majorité, il serait faux de croire que ce serait au bénéfice de la démocratie sociale. L’un de ses outils les plus chèrement conquis est mis à mal par l'accord signé le 11 janvier. On y trouve en effet une proposition particulièrement hostile aux droits des Comités d’entreprise. Une proposition de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ! Elle implique un dispositif apparemment technique. Mais il a une grande incidence pour la vie de millions de salariés. Il s'agit de ce qu'on appelle les "seuils sociaux". Actuellement, la loi prévoit que les salariés ont le droit d'élire des délégués du personnel dans toutes les entreprises qui emploient 11 salariés et plus. Et que toutes les entreprises qui atteignent ou dépassent le seuil de 50 salariés doivent créer un comité d'entreprise. Les délégués du personnel comme le comité d'entreprise sont une limite à la toute-puissance de l'actionnaire ou du directeur de l'entreprise. Cette limite est parfois bien faible et devrait être renforcée pour donner plus de droits aux salariés. Mais pour le MEDEF, c'est déjà trop. Bien sûr, il ne peut obtenir la suppression pure et simple de ces instances décisives pour que les salariés se défendent. Mais il s'évertue depuis des années à essayer de rendre plus difficile leur création.

Le MEDEF vient de marquer des points. L'accord MEDEF-Ayrault prévoit que les entreprises ne seront plus obligées de créer les instances de délégués du personnel et comité d'entreprise dès que les seuils sont franchis. Elles auront désormais un an pour les mettre en place. C'est une manière de retarder leur création. Pourtant la loi prévoit déjà qu'un comité d'entreprise n'est mis en place que si une entreprise atteint le seuil de 50 salariés pendant douze mois. Avec l'accord du 11 janvier, les salariés devraient donc attendre deux ans entre le passage du seuil et la création effective du Comité d'entreprise. Pendant deux ans, c'est autant de droits qu'ils ne pourront faire valoir.

Cette sorte d’attaque du MEDEF contre les droits des salariés était jusqu'à présent reprise seulement par la droite et l'extrême-droite. Dans son projet pour les élections de 2012, l'UMP affirmait vouloir « supprimer les effets de seuil sociaux ». Quant au FN, dans ses "grandes orientations économiques" présentées en avril 2011, il dénonçait « des effets de seuils pervers ». Il appelait lui aussi à « lisser ces effets de seuil ». Pour quelle raison un parlementaire de gauche devrait-il accepter de valider par son vote un tel recul de la démocratie sociale dont on lui rebat pourtant les oreilles au paradis des discours sur la « social-démocratie » ?

Le MEDEF a voulu camoufler ses prises de guerre pendant toute la négociation. C'est le sens de l'enfumage autour de la taxation des contrats précaires. Le journal Le Figaro a vendu la mèche. Vendredi 11 janvier après-midi, à quelques heures de la fin de la négociation, l'éditorialiste Marc Landré l'écrivait noir sur blanc sur le site internet du journal : « Le Medef a finement joué. En sortant le plus tard possible sur une taxation des contrats courts […], le patronat a centré le débat sur cette question au final secondaire, et pour détourner l'attention de sujets plus fondamentaux qui fâchent, comme un accroissement de la flexibilité pour les entreprises. "Ça nous a permis de tenir la négociation et de maintenir les syndicats à la table des discussions", se félicite un négociateur patronal, pas mécontent de la stratégie arrêtée. En faisant cette ultime proposition, à la dernière minute […] Les patrons tuent toute possibilité d'ouvrir un nouveau front de contestation sur autre chose ». La soi-disant intransigeance du MEDEF sur cette question était donc purement tactique et manipulatoire. Doit-on pour cela voir des députés dument informés avaliser par leurs votes une manœuvre aussi grossière ?

La révolution citoyenne dans son pays

Sans doute ne le savez-vous pas. Rafael Correa a demandé et obtenu de l’Assemblée nationale équatorienne l’autorisation de prendre congé de son mandat présidentiel depuis le 15 janvier dernier. Il l’a fait pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. Comme je l’ai fait à l’occasion de la campagne électorale au Venezuela, je dédie une partie de l’audience de ce blog à la connaissance de ce qui se joue dans cette élection en publiant un bilan de l’action gouvernementale des nôtres. J’en profite pour rappeler l’existence et l’intérêt des referendums révocatoires que prévoit la constitution en Equateur comme au Venezuela.

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 Vous allez pouvoir trouver un bon document de la commission « Amérique latine » du Parti de Gauche sur le bilan de la « Révolution citoyenne » en Equateur. Il s’agit d’un « kit militant ». Il est donc fait pour militer. Comment ? En le faisant connaître aux équatoriens de France et de Belgique francophone. Mais aussi peut-être autant à tous ceux qui veulent connaitre les réussites de notre politique là où elle s’applique. Cette politique que haïssent les Etats Unis, l’Union européenne, la droite. Sans oublier les sociaux-libéraux comme ce Michel Sapin qui la qualifie de « gauche tonitruante » par opposition à la « gauche qui agit » qu’incarnerait le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.  

C’est donc désormais le vice-président Lenin Moreno qui remplace Rafael Correa à la tête de l’Equateur jusqu’aux élections législatives et présidentielle du 17 février prochain. Ce n’était pas une obligation constitutionnelle. Mais Rafael Correa veut qu’aucune confusion entre le président et le candidat ne soit possible. Nicolas Sarkozy aurait dû faire de même s’il avait voulu être remboursé… Une décision emblématique pour Correa qui a fait de l’honnêteté l’un de ses slogans de campagnes. « los honestos somos más » : « Nous, les gens honnêtes, nous sommes la majorité » proclame-t-il. A moins d’un mois du scrutin, le mouvement PAIS a bon espoir de voir son champion sortant réélu. Rafael Correa et son candidat à la vice-présidence Jorge Glas, son ancien ministre des Secteurs stratégiques, sont en effet très haut dans les sondages. Dans le pire des cas, les estimations de votes les donnent à 49% ! Il est dans toutes les autres enquêtes d’opinion crédité de plus de 60% des voix. Loin devant le suivant : Guillermo Lasso, candidat du mouvement de droite CREO. Créo ? Traduction : « je crois ». On ne doit pas se demander à quoi ce type croit réellement puisqu’il est l’un des principaux actionnaires d’une des plus grandes banques du pays, le Banco Guayaquil. Dans l’ambiance de la « révolution citoyenne » ce CV n’est pas si bien reçu ! Lasso est donc crédité de 11% des estimations de votes, ce qui est vraiment peu. Les autres candidats sont évalués en-dessous des 5%. Les instituts de sondages ne valent pas mieux là-bas qu’ici mais comme ils sont aussi à droite là-bas qu’ici, on ne peut pas les soupçonner de tendresse pour notre candidat quand les enquêtes le donnent élu au premier tour.

La campagne est un révélateur de la puissante adhésion populaire à la révolution citoyenne. La présence de milliers de sympathisant dans chacun des déplacements et des meetings de campagne que Rafael Correa enchaîne sans relâche sur les places publiques, suivant un style que nous avons en commun dans le monde, prouve que l’enthousiasme citoyen est là. Le 4 janvier dernier, jour du lancement officiel de la campagne, ils étaient plus de 30 000 à s’être réunis dans le Stade « Los Reales Tamarindos » à Porto Viejo, sur la côte équatorienne. Les premiers mots de Rafael Correa à cette occasion auront été à l’image de la révolution citoyenne permanente qu’il mène avec son équipe et les citoyens équatoriens depuis maintenant 6 ans : « Nous avons commencé, avec une grande joie, cette bataille démocratique où les soldats sont les citoyens et les balles sont les votes ». Quant à Jorge Glas, il a dès ce premier rendez-vous de campagne endossé la bataille pour la répartition des richesses. Apparemment celui-là n’est décidément pas comme Cahuzac qui ne « croit pas à la lutte des classes ». « Il est temps de redistribuer la richesse entre les équatoriens, a-t-il dit. Le meilleur est à venir. La lutte pour redistribuer la richesse sera très dure. Nous ne pourrons la mener que si nous disposons de la majorité à l’Assemblée. » Une majorité parlementaire pour aider la lutte de classes ! C’est vrai qu’on ne voit ni Sapin ni Ayrault dans ce rôle ! Pour Correa et son équipe, il est crucial de faire comprendre aux citoyens l’importance du rôle joué par les députés dans le processus démocratique qu’ils animent.

La Révolution citoyenne implique de nombreuses formes d’implication populaire. Pour autant elle ne nie pas l’importance des institutions représentatives. Faire comprendre l’importance du rôle d’instruments des citoyens que peuvent devenir les députés nationaux est essentiel. N’oublions pas que dans ce pays où la révolution a gagné sur le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous ! ». On part de loin en matière de méfiance et de rejet des élus ! La nouvelle constitution en a tenu compte avec clarté. Rappelons à ce propos qu’en Equateur tout élu peut être révoqué par référendum au bout d’un an de mandat, droit qui est maintenu jusqu’au début de la dernière année de mandat de l’élu. Pour être soumis à un référendum révocatoire il suffit qu’au moins 10% des inscrits sur la circonscription électorale concernée en fassent la demande. Un tel référendum révocatoire est aussi possible à l’encontre du Président de la République si 15% des inscrits le demandent. Dans tous les cas, la révocation demandée est validée si les citoyens concernés l’approuvent à la majorité absolue. Ce référendum révocatoire est une clef essentielle des nouvelles démocraties institutionnelles que nous voulons faire naître de ce côté-ci de l’Atlantique. Et beaucoup du reste du programme mise en œuvre aussi, d’ailleurs. Voyez par vous-même en ouvrant le document. Il est très important pour ce que nous entreprenons en France et en Europe que le plus grand nombre d’entre nous élève son niveau de connaissance et d’analyses raisonnées et informées à l’égard de ce que nous entreprenons dans le monde. Nous ne sommes pas « seuls ».

Lu dans vos commentaires…

195Guillaume dit le

Petit exercice. Sachant que le patron de Renault gagne 13 000 000 d'euros par an, combien pourrait-on payer d'ouvriers de chez Renault, s'il ne gagnait plus que 360 000 € annuel (et il en aurait bien assez !), et que le salaire net de chaque ouvrier était 20 fois inférieur ? Réponse : 13 000 000 – 360 000 = 12 640 000 € à répartir. Sachant qu'un ouvrier serait censé gagner au minimum : 360000/20 = 18000 (soit 1500 € net mensuel). Cela permettrait de faire travailler : 12 640 000 / 18000 = 702 ouvriers. A ouais, quand même ! Qu'il s'en aille, et je veux bien prendre sa place pour 360 000 € par an ! Que se vayan todos !

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239 commentaires à “La guerre au temps des liquidateurs”
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  1. lilou 45 dit :

    @ citoyenne21 (8h31)
    Ne te fais pas de souci, nous avons eu samedi notre conférence de section en vu du congrès et nous pouvons dire que notre attachement au Front de Gauche est très fort.
    D'autant plus fort que nous voyons les sociflards faire tout leur possible pour le détruire, avec l'aide de la médiacratie.

  2. Diogene dit :

    @lilou45
    On n'en doute pas. Le FdG a rendez vous avec l'histoire et ce n'est pas un plat de lentilles indigestes qui brisera cet élan.
    Notre regard se porte bien plus loin que les prochaines municipales, nous ne raisonnons pas comme le PS.
    Sa rage a notre égard montre plutôt qu'ils ont tout a fait compris le danger que nous représentons pour eux : ils n'ont plus le " monopole" de la gauche et nous brisons leur visées libérales.
    Leurs idées ayant échouées partout, il ne leur reste que l'épouvantail FN, mais pour le vote utile, la pièce a déjà été jouée.
    On ne lâche rien, vive la VIe et vive la VIE !

  3. durluche dit :

    J'ai entendu sur ma radio locale, un micro-trottoir lors d'une manif contre la fermeture d'un service de chirurgie conventionnelle d'un petit hôpital. "Union sacrée" des manifestants de tout bords politiques, tout le monde défend son hôpital mais des analyses divergentes; un avis éclairé d'une personne qui dit clairement que ce problème local résulte des choix politiques du gouvernement et un avis d'un syndicaliste qui lui, dénonce les "technocrates de l'ARS" qui ne mettent pas en pratique les décisions politiques des élus... D'autre part, j'entend aussi pas mal de monde qui étaient de farouches opposants à la politique de Sarkozy, dire qu'ils croient en la volonté du gouvernement d'améliorer les choses mais que dans le contexte économique actuel patati patata, faut leur donner le temps patati patabla.
    Il va en falloir de la pédagogie pour leur enlever leurs œillères à tout ces gens, ils ne voient pas que la politique actuelle est la même que celle de Sarkozy et ils ne voient pas que les problèmes locaux viennent de la politique gouvernementale, on leur sert un bouc émissaire contre qui pester(ARS, conjoncture) et ça leur suffit; au moins ce ne sont plus ces fainéants de chômeurs ni ces maudits immigrés, pour l'instant...Je me pose quand même une question, est ce que les politiciens qui mettent en œuvre cette politique d'austérité sont bêtes ou cyniques? Dans les deux cas, il faut s'attendre à ce qu'ils fassent tout ce qu'il peuvent pour nous empêcher d'informer la population de notre vision des choses.
    Entre nous, dire que si on est dans la mouise, c'est à cause de la politique du gouvernement precedent et continuer la même politique, ça laisse songeur.

  4. Michel Berdagué dit :

    Oui il sera d'autant plus fort que si tous et toutes les communistes se rassemblaient ainsi que tous et toutes les socialistes, où ces deux courants de pensée existants se retrouvent pour prendre en compte l'éco-système en le respectant par les demandes et les besoins réfléchis. Ce jour avec toutes nos mobilisations concrètes, actives, déterminées, nous montrons à tous les pouvoirs actuels que c'est dans la lutte que nous forgeons notre avenir. Nous ferons car Nous pouvons. Le Front de Gauche plus vivant que jamais et les stratèges bureaucrates experts en bourgeoisie ont quelques soucis à se faire face à notre ensemble, et ce n'est pas quelques élections futures qui vont nous modérer pour la justice.

  5. Ghislaine A. dit :

    Merci Maryse (com. du 28 à 15h59) de tenter de pervertir allègrement mon propos en ajoutant, en sus, une louche de poudre infantilisante et moralisante, sans parler de la tirade des "réacs bleus-roses"! Le débat sur le fond, dans lequel je ne suis pas rentrée, vous l'aurez remarqué, est entre les mains de nos "chers" députés, ce qui va nous permettre de passer très sereinement à autre chose et au gouvernement d'avoir l'impression qu'il gagne du temps.

  6. Denis F dit :

    Voici un discours qui malgré un âge certain n'a rien perdu de sa force et de sa véracité, à écouter et archiver pour se faire une piqure de rappel de temps à autre, du grand Gabin, du très grand Gabin !

  7. wackes dit :

    Lu sur le site du Figaro "La cour d'appel de Paris a suspendu le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8000 suppressions de postes, comme le demandait la CGT de Faurecia, filiale à 57% de PSA, a-t-on appris mardi auprès de l'avocat des salariés, Me Fiodor Rilov. La CGT affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel, notamment son comité d'entreprise européen, en présentant son plan de restructuration." PSA fera certainement appel,mais c'est déjà bon à prendre. La lutte peut payer.

  8. jean ai marre dit :

    @ 191 Sophie Clerc
    " Si l'on reprend l'idée fondamentale et chaleureuse de Liberté, Egalité, Fraternité, je ne vois pas comment quiconque pourrait ou voudrait empêcher un journaliste d'appartenir à un parti politique. Je suis pour la liberté.''

    Tout à fait, c'est un principe de base que nous partageons. Ce que nous déplorons, c'est que ces journalistes, lorsqu'ils écrivent leurs articles, parlent en leurs noms. C'est cela qui est dérangeant. Nous leur demandons de nous informer, pas de connaître leur ressenti ! Ils faut tout de même pas oublier que la presse est subventionnée, et à ce titre nous sommes en mesure de demander de l'info, et non de la propagande.

  9. jpp2coutras dit :

    Bravo pour le punch chez Elkabbach ! A force de monter sur le ring vous êtes super-entrainé et votre gauche fait des ravages; merci aux médiacrates qui s'y frottent. Bientôt l'arbitre (le peuple souverain) lèvera le poing gauche de notre champion toutes catégories et un autre match commencera avec une foule de supporters à ses côtés!

    @educpop 144 à 19h57
    "La nouvelle ère glaciaire a commencé..."
    Vous avez raison de montrer une vision science-fictionnesque des temps et Jean-Luc Mélenchon de son côté insiste toujours sur la largeur du champ de vision que nous devons avoir pour bien résister aux impostures, avec raison. Certes les détails infimes pour et contre sur des points précis doivent être travaillés sans cesse dans des séquences programmées, puis conclues en petites avancées vers le progrès de l'humanité; mais dans le même temps transversalement il faut cultiver une vision de l'ensemble cosmique pour ne pas perdre de vue la relativité de notre pensée et de notre existence. Nous ne sommes qu'infimes particules dans l'immensité et nous devons rester à notre place dans la nature sans nous ériger en deus ex machina sublimés par nos créations techniques, surtout celles des Pseudos Sciences. Revenons au foyer dans la caverne, mais avec l'électricité et la culture branchée sur la vie dans la nature, la pacha mama. Et pensons tous azimuths en multipliant les cercles de pensées, les liens, comme l'a magistralement démontré jacques Généreux aux assises de l'écosocialisme (à partir de la minute 30')

    @diogene à 9h36
    "ils n'ont plus le " monopole" de la gauche et nous brisons leur visées libérales.Leurs idées ayant échouées partout."

    onstat exact, d'où la réaction de toutes parts.

    @lilou 45 à 9h16
    "en vue du congrès(PC)... nous pouvons dire que notre attachement au Front de Gauche est très fort."
    C'est l'intérêt même du PC de réussir la gauche avec le FdG en épaulant le programme de L'Humain d'abord, voilà l'évidence. Aux municipales les équipes socialistes ont l'obligation d'intégrer des vrais projets de gauche car ceux qui ne comprendraient pas ça et qui suivraient aveuglément leur staff libéral risqueraient fort de disparaître du tableau tellement les citoyens se sentent trahis. Alors plus que jamais Résistance!

  10. Vinnie Reb dit :

    Nous autres non-encartés militants du FdG, nous sommes régulièrement invités par les gens du PC aux réunions FdG. C'est dire s'ils sont ancrés de ce côté ! Je pense que ce n'est pas tant le PC qui a besoin du PS pour les municipales, mais plutôt l'inverse. Chez nous, ils commencent à venir nous chercher. C'est bon signe : il faut les laisser venir à nous, dans ce cas, on sera bien plus en position de force pour négocier - s'il y a négociation, ce qui n'est pas du tout sûr. Je crois que le PS s'en rend compte et que c'est pour ça qu'ils mettent la pression sur le PC. Les composantes du FdG sont conscientes que les militants non-encartés sont aussi une force avec laquelle compter. Notre avis, localement je parle, est d'ailleurs régulièrement sollicité sur les orientations. Prochaine réunion dans notre ville, ce sera d'ailleurs demain soir.
    Jean-Luc explique que le PS n'a rien compris au capitalisme actuel. J'ajouterai que le PS n'a rien compris à la nouvelle configuration à gauche non plus. Les Rebelles de la Résistance ne lâchent rien !

  11. Paul dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,
    Je suis très curieux de connaître le contenu et le compte rendu de la rencontre d'aujourd'hui Parti de gauche/Europe Ecologie les Verts. Ces derniers se rendront bientôt compte de leur erreur de s'être effacés devant le PS sans contrepartie, et leur soutien au FdG hâterait la mise en place de l'éco-socialisme.

  12. citoyenne21 dit :

    Et comment rassurer ceux qui pensent que si Hollande finit par être désavoué, c'est le FN qui va rafler la mise et non le Front de Gauche ? Ceux qui pensent ça, du coup ne sont pas d'accord avec notre opposition, même lorsqu'elle est légitime, en cas de mesures libérales prises par le PS. Que leur dire de constructif qui font qu'ils laissent leurs peurs de côté et fassent confiance au Front de Gauche ? Tant qu'il y aura cette peur de la montée du FN derrière, les gens qui seraient tentés d'aller vers le FdG continueront à ne pas oser nous rejoindre, de peur d'avoir pire encore que ce qu'on a déjà. Nous, on y croit à notre percée mais comment convaincre les toujours hésitants ou paralysés par des projections indigestes ?

  13. Poncet dit :

    "A 15 jours du Congrès du PC, le PS compte donc mettre la pression aux communistes a-t-on pu lire dans le JDD."

    Fantasme de médiacrate. Quelle pression peuvent-ils mettre ? Nous ne sommes pas des bleus de la politique et nous savons bien que la constitution de listes aux élections municipales n'est absolument pas déterminé par un accord national. Nous savons aussi, par expérience, ce que nous devons aux solfériniens en la matière : rien. Et même plus de pertes que de gains, sans doute. Depuis longtemps, ils roulent pour leur boutique, pas pour "la gauche" en général. La seule ligne qui vaille est la suivante : faire gagner la gauche. Ce qui est contradictoire avec un accord national, car "faire gagner la gauche" n'a pas les mêmes implications selon qu'une des formations est en mesure de gagner seule, ou non. Subordonner la constitution d'une liste d'union municipale au comportement du député qui sera tête de liste, c'est d'une débilité sans nom. Le député fera ce qu'il voudra, ou ce que son parti lui dira de faire. Ses alliés de circonstance aux élections municipales n'ont aucun poids sur lui. Tout le monde le sait. Laissons les amateurs du JDD fantasmer, faisons de la politique.

  14. Sophie Clerc dit :

    jean ai marre, 208, 11:31
    Je ne suis pas du tout de votre avis. Et j'en ai marre, moi aussi, de répéter la même chose en d'autres termes. Les journalistes en question ne parlent pas du tout en leur propre nom. Ils n'ont pas d'avis, ils sont des machines qui, grassement payées, exécutent les ordres de leurs patrons, qui sont d'accoïntance, sinon identiques, avec la finance. La finance, vous entendez? Cette finance qui dirige tout, détruit tout, et se paie ces esclaves. C'est la finance qui ne veut pas de Mélenchon. C'est la finance qui huile le poil de Hollande, de sorte qu'il lui obéit, dans son infinie ambition. La finance, rien et personne d'autre. Liberté, Egalité, Fraternité, la finance n'en a rien à fiche, bien au contraire. Ces journalistes pas plus qu'elle. Quand on a un Elkabbach ou une Elkrief devant soi, c'est une marionnette de la finance qu'on affronte, pas du tout le journaliste paumé qu'il y paraît.

  15. naif dit :

    Le Berger de la CFDT continue à mener son troupeau dans la gueule du loup. Ce matin, chez Bourdin sur RMC il a fait très fort ce "syndicaliste" il a carrément annoncé que l'accord "Wagram" allait stopper les licenciements boursiers. Après avoir été très flou sur les actions a mener à PSA (ou la CFDT est absente), Il a fustigé le comportement de la CGT chez PSA ! Il se prévaut d'avoir su établir un rapport de force face au MEDEF, on se demande bien avec quoi: des paroles? le doigt levé? Un froncement de sourcil?... Ce monsieur est une insulte à l'intelligence et un usurpateur !. Quant aux futures négociations à venir il va sans doute créer un "rapport" de force d'une telle ampleur qu'il pourra signer encore des reculs ! sur l'assurance chômage et les retraites. C'est vraiment minable. Il y a que Bourdin pour reprendre un tweet d'une auditrice pour dire que ce "Ce Berger, il est pas mal! voilà un syndicaliste réformiste qui au moins les pieds sur terre!" un cauchemar !

  16. Jean-Louis50 dit :

    @cincinnatus35 28 janvier 23h13
    Il semble que la menace des islamistes au Mali soit uniquement un prétexte pour l'intervention française car en Libye et en Syrie ce sont nos alliés et que cette intervention soit une manoeuvre antichinoise.

  17. Ouilya dit :

    Bien que le PC ait toujours représenté pour moi la gauche et la seule, depuis 1969, je suis prête à le quitter illico s'il devait trahir son passé, notre présent avec le PG et notre avenir.Je ne serai certainement pas la seule.
    Vive la Sociale, Vive l'Humain d'abord, vive la VIème République, Vive Jean-Luc et vous tous, compagnons.

  18. tchoo dit :

    15 jours à débattre du mariage, on va en manger en veux-tu en voilà, comme si ça c'était le plus important. Les médias vont pouvoir brasser la fumée. J'enrage!

  19. evita 73 dit :

    Désolée d'arriver comme un cheveu sur la soupe, mais j'ai le ventre noué, je sens l'étau qui se resserre. Concernant l'ANI de Wagram, ne peut on pas organiser un rassemblement contre? Toutes les vrais forces de gauche. C'est insupportable, ils sont entrain de nous spolier de tout et on ne fait rien. Même si on est pas nombreux, le tout est de montrer notre détermination, notre rage, de le clamer aux autres, qu'ils se réveillent, au lieu de se focaliser sur le mariage pour tous. On est pas au pays des bisounours.

  20. rodolphe13 dit :

    Bravo pour cette émission preuve par 3 mais aussi, une fois n'est pas coutume, bravo aux journalistes qui ont posé des questions sensées, ont écouté les réponses, ont permis de développer l'argumentation. Je crois que c'est la première fois Jean-Luc, que tu y passes. Retournes-y, c'est bien mieux que le C à vous !
    Au passage, je constate que tu n'es jamais passé sur France Culture, et que sur la dernière année il me semble n'y avoir entendu qu'une fois A. Chassaigne pour le FdG en particulier lors des séquences interviews qui clôturent les journaux de la mi-journée. Une explication ?
    Enfin, il semble que la réunion avec EELV a entrouvert quelques opportunités. Je ne serai pas surpris de voir une proposition de loi déposé en commun d'ici peu. Me trompe-je ?

  21. Papa dit :

    Très bonne prestation à "Public-Sénat". Il convenait effectivement de rétablir certaines vérités concernant non seulement la direction du PS, mais aussi des orientations actuelles de ce gouvernement qui nous mène dans le mur. Le rôle du Front de gauche, c'est d'amener le citoyen à réfléchir sur sa propre condition. Enlever l'écran de fumée qui empêche de comprendre la société, relier les effets avec les causes, est indispensable.
    Merci de vos interventions.

  22. Vinnie Reb dit :

    @Paul (211) à 12h11
    Je serais curieuse aussi de lire ça. Surtout que je ne fais pas entièrement confiance à EELV (notamment avec des ambitieux comme JV Placé et C. Duflot). Il faudra veiller à ce que EELV ne soit pas envoyé tel un cheval de Troie parmi le FdG, histoire de mieux nous prendre à revers. Même si l'on doit reconnaître qu'au niveau des militants, ce n'est pas pareil, nombre d'entre eux ont certainement dû plus se reconnaître dans le FdG que EELV pour ce qui est de l'écologie. Le seul parti écolo, c'est bien le FdG !
    Jeudi, Eric Coquerel sera à Nice à la Librairie Masséna (merci au passage au CNR-Comité pour une Nouvelle Résistance, qui nous a transmis l'info) et j'ai bien envie de lui poser la question (entre autres). Ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit les pointures du FdG.

  23. bertin DUSL dit :

    Areva est pour moi au Niger, la cause de l'intervention au Mali. Il faudrait inventer d'autres échanges humains. Salut à toi frère malien qui vit à Paris. Un peu bref mais sans hypocrisie. Merci Jean Luc pour ton blog.

  24. wackes dit :

    La video de la participation de Jean-Luc Mélenchon a "Preuve par 3" est là.

  25. Jean Jolly dit :

    En parlant du groupe PSA et bien sûr de Renault, de Sanofi, de Sodi-médical, des Fralib, bref de tous les emplois en litige. Clémentine Autain (que j'adore entendre parler de sa voix claire pour exprimer notre engagement à gauche toute) s'est un peu emmêlée les pinceaux sur RTL ce soir à propos des licenciements boursiers (émission "on refait le monde"). A l'affirmation d'un des participants de l'émission qui disait en gros que François Hollande n'avait pas promis cette mesure pendant les présidentielles, Clémentine a répondu par l'affirmative. C'est à la fois vrai et faux. Vrai d'après les 60 promesses du candidat, dont elle s'est moquée avec brio, faux si l'on en juge les témoignages des ouvriers de PSA qui ont entendu François Hollande dire, pendant sa campagne, que s'il devenait Président de la République il proposerait cette loi à l'assemblée. Ce témoignage est vérifiable sur l'Humanité.
    Je ne veux pas "remuer le couteau dans "le" plaie (comme disait Laurel)", mais c'est dommage que Clémentine n'est pas relevée cette bourde énorme du candidat Hollande. [...]

  26. Siamy dit :

    Preuve par 3: Enfin des journalistes qui vous permettent de terminer et vos phrases et vos raisonnements à une exception qui a été rendue d'autant plus flagrante. Votre exposé sur les licenciements sans indemnités en cas de refus de signature de modification de contrat. Le vieux tic journalistique est brutalement réapparu, et votre message a été rendu inaudible à ce moment là. Dommage, très peu de gens sont au courant de ce détail, qui va pourtant les concerner durement.

  27. stefanie dit :

    Merci, génial ce kit militant!

  28. Hold-up dit :

    @ Citoyenne21
    Par rapport aux questions soulevés dans ton message 212, il est très simple de répondre à un électorat sympathisants PS désireux de voter pour le FdG mais ayant peur de franchir le Rubicon par la supposée menace FN (ce vieil argument réchauffé pour conserver le pouvoir contre les intérêts du peuple avec sa totale soumission) " Si la menace FN était si grande que cela, pourquoi le gouvernement PS n'agissait-il pas, lorsqu'il gouvernait encore et avait tous les leviers du pouvoir et la représentativité maximale pour le faire ? ". A partir de là et constatant que le salarié n'a qu'un carambar par mois à se mettre sous la dent depuis l'élection de M.Hollande, le Rubicon devrait être facilement franchi. Une fois constaté l'évidence, à savoir l'inertie, la collaboration directe avec le MEDEF, la guerre au Mali sous prétexte de politique d'austérité, la baisse du livret A, les miettes jetés aux travailleurs et le pain retiré de la bouche des chômeurs et des retraités, il est clair que tout le monde va vouloir le passer le Rubicon et plus rapidement que l'on ne croit. Ce gouvernement applique une politique de droite et pas la peine de s'appeler "le Che" pour s'en apercevoir.

  29. jef. dePau dit :

    F Cassez aura surement une croix de Légion d'Honneur...
    Pendant qu'on peigne la giraffe, Mittal continue son saccage de la sidérurgie Européene, les syndicats Belges défilent seuls, sans avoir fait cause commune avec les Français. L'Euro-patronat a 20 ans d'avance sur les salariés... nationalistes.

  30. Didier dit :

    @Rodolphe [220]
    Faites une simple recherche de sur le site de France-Culture...
    Perso j'ai particulièrement apprécié son passage sur "La Fabrique de l'histoire", en mars 2012. C'est écoutable ici.

  31. catharine dit :

    Entièrement d'accord avec Evita 73 ! (post 219)
    Une manif, une grande manif pour dénoncer haut et fort les accords ANI
    Jusqu'à quand nous laisserons-nous maltraiter ?

  32. Antraigues dit :

    Emission « la preuve par 3 » sur Public Sénat : Apprécions la réaction du journaliste lorsque Jean-Luc Mélenchon lui explique le principe du référendum révocatoire : «... ça fait froid dans le dos ! ». Rendre le pouvoir au peuple, ça fait froid dans le dos. Edifiant.

  33. pmjtoca dit :

    Liberté, Egalité, Fraternité...... et Révolte maintenant (citoyenne s'il vous plaît).

  34. Tonya dit :

    @Antraigues à 8h49
    «... ça fait froid dans le dos ! ». Rendre le pouvoir au peuple, ça fait froid dans le dos. Édifiant. »

    Il ne faut pas être de mauvaise foi non plus. Le journaliste a simplement cru un temps (rapidement détrompé par Jean-Luc Mélenchon) qu’il suffisait que 10 % d’électeurs se prononcent pour la révocation pour qu‘elle ait lieu. Ce qui n‘est pas le cas. 10 % correspond au nombre requis pour organiser le référendum révocatoire. Une fois l’explication reçue, le journaliste opinait. Donc il n’y a rien d’«édifiant » là-dedans. Critiquer les journalistes c’est souvent utile. Pas ici. On peut juste se demander comment il a pu croire que 10 % d’électeurs pouvaient faire la décision. C’est tout.

  35. jpp2coutras dit :

    Bonjour à tous et merci pour les liens tous intéressants.
    @ 224 wackes_21h05
    Merci pour le lien sur LCP (qui propose quelques émissions intéressantes de ci de là). L'échange avec les journalistes est édifiant et efficace, peut-être dû à une parité joliment présente. En tout cas Jean-Luc Mélenchon nous ragaillardit avec la force de ses paroles et l'amplitude de ses analyses exposées très pédagogiquement, bravo!

    @ 206 Denis F 11h07
    Merci pour le lien sur cet extrait de film avec jean Gabin que j'avais oublié. Quelle démonstration! néanmoins elle fait un constat tonitruant avant une démission qui ressemble à une fuite empanachée, le contraire d'une révolution citoyenne où l'action positive pour le progrès humain accompagne et prends le pas sur le constat du mal bien identifié. Résistance et tenacité

  36. Courrierlecteur dit :

    @citoyenne21 (29 janvier 2013 à 12h19)
    "Et comment rassurer ceux qui pensent que si Hollande finit par être désavoué, c'est le FN qui va rafler la mise et non le Front de Gauche ? Ceux qui pensent ça, du coup ne sont pas d'accord avec notre opposition, même lorsqu'elle est légitime, en cas de mesures libérales prises par le PS."

    Ne pas s'opposer, dès maintenant, à une mauvaise politique libérale vouée à l'échec, ne serait-ce pas, bien au contraire, faire le jeu du FN ? Quelle différence y a-t-il entre cette politique et celle du gouvernement précédent? Aucune, si ce n'est que cette politique est encore pire (négation de la lutte des classes, régression des droits des travailleurs) C'est pourquoi il n'y a aucune opposition à droite*, excepté les gesticulations du FN destinées à parasiter, à brouiller les contestations de la gauche de la gauche. Ne pas s'opposer à cette politique libérale, qui favorise les très riches et les grands patrons, ce serait la cautionner, s'en faire les complices et offrir un immense boulevard au FN qui aurait beau jeu de dire: droite gauche, c'est la même chose.
    *Heureusement, pour l'UMP et pour le PS, qu'il y a ce projet de loi au sujet du "mariage pour tous" pour donner l'illusion d'une opposition. Sinon, sur quel sujet politique s'opposent-ils vraiment? En plus, ce sujet sociétal est une bénédiction pour cautionner les "gôchistes" du PS. On n'a pas fini de nous le tartiner et encore, et encore... Pendant que l'on parle de cela, on ne parle pas d'autres choses...

  37. catherine Faure dit :

    Vous dites : "La Révolution citoyenne implique de nombreuses formes d’implication populaire. Pour autant elle ne nie pas l’importance des institutions représentatives. Faire comprendre l’importance du rôle d’instruments des citoyens que peuvent devenir les députés nationaux est essentiel.»

    Je vous réponds, la question la plus importante est à mon avis le mode de fonctionnement qu’auront ces institutions représentatives. Peut-être, nous les citoyens, avons-nous une idée là-dessus mais personne nous l’a demandée jusqu’ici. Au stade de développement où nous sommes, je crois que les députés nationaux ne doivent pas décider seuls des grandes politiques du pays. Les bases citoyennes doivent pouvoir décider aussi.

  38. Cadena jeannine dit :

    Que deviendra notre belle France si ses "veines de vies" que sont les lignes de chemin de fer, sont détruites les unes après les autres dans le seul but d'une rentabilié immédiate ? Tout ce travail, tout cet investissement humain matériel et financier appartient à notre patrimoine commun. Je viens seulement de réaliser à quel point ce système politique menace notre existence d'humains. Merci cher camarade pour l'énorme et constant travail que tu réalises et dont tu nous fais part. Sois assuré qu'à mon tour je fais connaitre et je partage tout ce que j'ai saisi. Amitié

  39. Jean-Paul Laroche dit :

    Juste pour en revenir à l'accord PS-MEDEF oups, désolé, syndicat-MEDEF sur la "sécurisation de l'emploi" il serait bon de parler de la représentativité chère à nos sociaux démocrates.
    Elections prud'homales 2008: CFDT 21.81% CFE-CGC 8.20% CFTC 8.69% (38.70%) - CGT 33.98% FO 15.81% (49.79%)
    Élections très petites entreprises 2012: CFDT 19.26% CFE-CGC 2.32% CFTC 6.53% (28.11%) - CGT 29.54% FO 15.25% (44.79%)
    Cet accord est donc tout à fait représentatif de l'opinion des salariés ! Surtout de ceux qui ont signé.
    Merci au Medef et aux signataires d'avoir fait reculer l'avancée sociale d'un demi siècle. Tout cela pour une prise en charge de la complémentaire santé dans cinq ans et vive les assurances privées !


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