25jan 13

La guerre au temps des liquidateurs

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Le spot de campagne de Rafael Correa

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Dans ce spot de campagne, Rafael Correa parcourt tout l'Equateur à vélo, son mode de transport et son sport de prédilection. Il y croise les principales réalisations de ces six dernières années : routes sans dangers et éclairées partout dans ce pays de volcans où d'autres modes de transport sont difficilement envisageables, développement des énergies alternatives, de l'enseignement et de la santé… Un spot que Rafael Correa termine en levant le poing gauche dans un environnement pur. L'écosocialisme est en marche en Equateur.

Je vais sortir mes chaussures de manifestation pour dimanche pour l’égalité du droit au mariage. De retour du meeting de lancement de notre campagne contre l’austérité, je fais une pause écriture pour renouveler le dialogue que ce blog entretient avec tant d’entre vous. D’ailleurs vous avez été nombreux à suivre en direct sur ce blog le meeting. Nombreux aussi sont ceux qui ont regardé la retransmission sur les sites du PG et du PCF. Ces moyens de diffusion changent profondément notre rapport aux médias dans la mesure où nous n’en sommes plus dépendants pour faire connaître notre travail et nos idées. Le temps où ils avaient le pouvoir de faire comme si les choses n’existaient pas est fini. En cette période de guerre dont « la première victime est toujours la vérité » selon le mot de Kipling, nous pouvons mesurer quelle ouverture cela nous ménage. L’épisode lamentable de la meute se déchaînant contre moi pour nier mon calcul du coût quotidien de la guerre est tellement significatif. Il s’achève dans le ridicule pour mes détracteurs. J’en profite pour faire d’autres révélations que je vous propose de découvrir au premier chapitre de cette publication. Après je viens de nouveau sur l’accord MEDEF-Ayrault et le scandale de l’abandon de poste du gouvernement dans l’affaire Renault. Je conclus cette longue note par un appel d’air sur la campagne électorale de Rafael Correa en Equateur. La révolution citoyenne va sans doute gagner haut la main dans le pays qui l’a nommée le premier. Et sous les couleurs de l’homme qui l’a incarnée.

La presse en treillis se vautre en m'attaquant

Combien coûte la guerre au Mali ? Aucun article de presse ne s'était posé la question avant mon émission sur France Inter dimanche 20 janvier. Bien sûr, le coût ne peut pas être le seul critère pour décider d'une intervention militaire. La légitimité des buts de guerre et la légalité internationale sont décisives. Mais je m’amuse de vous donner à lire comment ceux qui ont essayé de démentir mes déclarations sur ces questions se sont pris les pieds dans le tapis. Et chemin faisant je fais des révélations que n’importe lequel de mes détracteurs aurait pu trouver s’il faisait son métier au lieu que de se croire légitime à me laver à l’eau sale. Mais il est vrai que c’est moins fatiguant. Bien sûr, une fois de plus, le glapissant Jean-Michel Aphatie s’est distingué. Il va sans doute reconnaître son erreur : question d’éthique et d’indépendance politique, bien sûr.

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Dans une période où le gouvernement impose une politique d'austérité la question du coût d’une guerre ou « les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas impliqués » est légitime. J'ai donc fait mes calculs. J'ai été aidé en cela par mes camarades de la commission Défense du Parti de Gauche. Sur France Inter, j'ai donc pu affirmer que cette guerre coûtait deux millions d'euros par jour à la France. Aussitôt, les grands médias se sont réveillés. Pas dans l'espoir d'informer nos concitoyens : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait estimé sur France 5 qu'« il était un peu trop tôt » pour donner un chiffre. Il s’agissait de montrer comme d’habitude que seuls les journalistes donnent les bonnes informations, même quand ils n’en donnent pas, parce que le ministre leur a dit qu’il n’y en a pas. Je devais être rendu suspect. Comme souvent, c'est le médiacrate Jean-Michel Aphatie qui a sonné l'alerte contre moi. L'émission sur France Inter était encore en cours que, déjà, sur Twitter, il exigeait la "source du chiffrage". De son côté, il ne disait même pas à quel chiffrage ses propres investigations avaient abouti. Bien sûr, il ne s'était pas posé la question. D'ailleurs, personne ne se l'était posée. L'équipe d'"Arrêt sur images" s'est même demandée « pourquoi personne ne parle du coût de la guerre » lors de sa conférence de rédaction de lundi matin, après ma déclaration sur France Inter.

Aussitôt, chacun y alla de son article ou de sa chronique. La radio France Info s'est empressé de se demander : « Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur le coût de l'opération Serval ? » au Mali. Pour cela, la radio a interrogé le 21 janvier Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS. Et surprise ! Celui-ci a déclaré, à propos de mon estimation : « Ça ne paraît pas impossible ». C'était compter sans Sébastien Hughes, journaliste pour le site internet de France Télévision. Il a ainsi écrit que « l'opération Serval devrait être un peu moins "gourmande" et donc revenir un peu moins cher » que l'opération en Libye. Pourquoi ? Parce que le porte-avions Charles de Gaulle n'est pas mobilisé au Mali. La guerre en Libye ayant coûté 1,6 millions d'euros par jour, le journaliste concluait que j'avais tort.

Le blog "décodeurs" du journal "Le Monde" a lui aussi affirmé que j'avais tort après avoir bien entortillé la question. Dans son "désintox" de l'émission de France Inter, il a jugé "hasardeux" l'estimation de deux millions d'euros par jour. Selon Le Monde, « ce chiffre n'est qu'un ordre de grandeur sans doute élevé ». Le journaliste Samuel Laurent s'interrogeait : « Comment fait M. Mélenchon pour déterminer que la France dépense "deux millions d’euros par jour" ? Mystère. Le gouvernement n’a en effet jamais fourni cette information. Mais le chiffre semble quelque peu exagéré au regard des autres opérations militaires extérieures ». Vous avez bien lu. Le gouvernement ne l’a pas dit donc « Le Monde » s’en tient là. Il ne cherche pas. Il répète la parole officielle. Et Le Monde de conclure, affirmatif : « L'opération au Mali ne coûte donc probablement pas plus cher que celle menée en Afghanistan qui ne revenait pas à 2 millions d'euros par jour mais à 1,4 million. […] Affirmer que le coût est de 2 millions d'euros par jour est donc au mieux un ordre de grandeur théorique ».

Deux jours plus tard, patatras ! Le ministre de la Défense en personne m'a donné raison ! Contre « Le Monde » et « France télévision » ! Mercredi 23 janvier, dans l'émission "Politiques" de France24, RFI et L'Express, Jean-Yves Le Drian a ainsi évalué, "de manière un peu grossière", "à peu près à 30 millions d'euros le coût de l'opération à l'heure actuelle". Sachant que l'opération avait commencé douze jours avant, le 11 janvier, on arrive à une moyenne de 2,5 millions d'euros par jour. C'est même plus que ce que j'avais dit ! Le journaliste du Monde a dû corriger sa propre note de blog pour tenir compte des chiffres donnés par le ministre de la Défense en personne. Il a ainsi dû reconnaître que « on ne peut plus dire que l'opération malienne coûte moins que la présence française en Afghanistan l'an dernier » comme il l'écrivait deux jours plus tôt. Ici la cellule "chiffrage" du Parti de Gauche vaut donc mieux que « Le Monde » » ou « France Télévision ». A moins que le ministre de la Défense ne soit pas une "source" suffisamment crédible aux yeux de Jean-Michel Aphatie ! En tous cas, je me suis bien amusé de voir les décrypteurs bouffis de prétention s’entortiller là-dedans. Car le vrai sujet était ailleurs.

En effet dans mon interview j’ai dit que puisque ni la résolution de l’ONU ni sa charte ne pouvaient être invoqués comme base légale de l’intervention, ce ne pouvait être qu’au nom de l’accord de défense qui nous lie au Mali. Et j’avais même ajouté pour exciter la meute : « Comporte-il un volet secret ? », comme il y en a un avec nos chers amis Qataris qui ont donné un « prix de la liberté de la presse » au dessinateur du « Monde » Jean Plantu et financent aussi les milices que nous affrontons au Mali. J’aimais bien cette histoire de « clause secrète » pour exciter la meute. En plus elle courrait comme bruit de couloirs chez les messieurs dames qui savent la vérité et auraient préféré qu’on ne s’y intéresse pas. Pas de danger que les « décrypteurs » qui sont occupés à m’asperger d’eau sale s’intéressent à ce genre de « détail ».

En fait, la France et le Mali ne sont liés que par un « accord de coopération militaire technique ». Il date de 1985. C’est le seul document officiel, il est consultable par tout un chacun. Ce n’est rien d’autre qu’un traité garantissant la formation, en partie, de l’armée malienne par l’armée française (déjà…). En aucun cas cet accord de coopération ne prévoit une aide militaire française concrète, ni en cas d’agression par un Etat tiers, ni en cas de guerre civile. Jusque-là les décrypteurs ont seulement raté une info à donner. Mais il y a bien plus savoureux.

Voyez plutôt : dans son article 2 cet accord stipule que : « Les formateurs militaires français (…) ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité (…) au Mali ». Voilà ce qu’il faut savoir. L’accord de défense qui lie la France au Mali interdit l’intervention actuelle ! On mesure en lisant cela le niveau d’abaissement de la bande de supplétif des armées en campagne que sont ces soit-disant informateurs du public décrypteurs et autres farceurs. On mesure ce que valent leurs jérémiades habituelles sur leur « devoir d’information » et autres bla ! bla ! qui leur servent de prétexte à raconter la vie privée des gens d’après les ragots de leurs dîners en ville plutôt que d’exercer le minimum de curiosité et de méthode de travail qui devrait aller avec leur métier ! 

Il est vrai que les mêmes avant cela n’avaient eu aucune curiosité quand on leur a couiné aux oreilles que l’intervention était « légitimée par la résolution de l’ONU ». La 2805 précisait-on même, la bouche avancée comme pour avaler un petit four dans la salle de presse de l’Elysée. Mais aucun n’alla jusqu’à lire ladite résolution, ni la commenter. On nous régala de fins croquis sur l’ambiance et « l’allure de chef de guerre » de François Hollande et les confidences anonymes de ses prétendus conseillers. Pourtant la résolution 2085 du conseil de sécurité n’a pas été appliquée, et elle ne l’est toujours pas. En effet, l’article 11 de la résolution 2085 imposait un retour devant le Conseil de Sécurité. Et alors seulement le Conseil pouvait déclarer une intervention nécessaire. Cette analyse du texte est la seule valable. Elle est d’ailleurs confirmée par Monsieur Araud, ambassadeur de France à l’ONU. Il a reconnu que la France n’agit pas, actuellement, dans le cadre de la résolution 2085 mais dans le cadre d’une « Opération française d’urgence » (sic !). Alors les marioles, vous descendez du char ?

Ce n’est pas fini. La deuxième façon de légitimer l’intervention fut d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Or, le recours l’article 51 de la Charte des Nations Unies est conditionné à l’existence préalable d’une agression armée de la part d’un autre État. Ce n’est évidemment pas le cas ici car personne ne songe à mettre en cause le Qatar, je suppose en dépit de ses relations avérées, ai-je lu dans « Le Monde », avec les bandes armées que nous sommes en train de combattre. Dans le même journal j’ai lu que l’ONU avait du mal à légitimer l’intervention française. On comprend pourquoi. En l’espèce, il est légitime de dire que la France « tord le bras » à l’ONU. A la fin des fins l’argument massue ce sont les deux lettres du « Président » malien, président par intérim après que le précédent a été putsché. Avec ce genre d’arguments il aurait donc fallu accepter l’intervention soviétique en Afghanistan puisqu’elle avait été demandée par le président Babrack Karmal. Lui aussi luttait contre des fanatiques qui donnèrent ensuite Al-Qaïda soi-même !

Quoi qu’on en pense et en dépit des doutes jetés par mes « décrypteurs » sur la question, ce putsch a été réalisé par un officier ayant suivi des entraînements dans trois académies militaires des Etats-Unis et soutenu par des troupes elles-mêmes formées par les Etats-Unis dans le cadre de l'opération « Enduring Freedom – Trans Sahara » (OEF-TS), à savoir la formation d’unités spécialisées dans la lutte contre terroriste. Comment « Le Monde » peut-il dire que « cela n’est pas prouvé ». Peut-être compte tenu de l’ambiance très spéciale qui règne au service international de ce journal. La violence politique armée, les coups d’Etat, tout cela est blanc ou noir dans cette rédaction selon au nom de qui les choses sont faites. Le journal a donc publié le 25 octobre dernier une tribune du capitaine putschiste malien Amadou Haya Sanogo, sous la signature acceptée par le journal de « président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité (Mali) ». Il venait juste de renverser le président ! « Le Monde » ne s’arrêta pas à ce détail et publia sans commentaire ni aucune des leçons de morale réservées aux gouvernements de gauche latino-américain, les lignes de cet homme : « En mars 2012, nous avons cru devoir prendre nos responsabilités pour agir et aboutir à ce qu'on appelle un coup d'Etat. Il est à notre sens vertueux car nous n'avions que le seul dessein de sauver ce qui restait de la République. » Aucun décrypteur ne nous fit l’exégèse de ce qu’est un « coup d’état vertueux » ! Rien ne lui fut demandé du moment que l’intéressé faisait sienne les mantras du choc des civilisations : « … la bataille pour libérer le nord du Mali, écrivait-il, s'inscrit dans une guerre mondiale contre le terrorisme. Dans les années 1990, la communauté internationale avait fait preuve de cécité politique en laissant le commandant Massoud seul face aux talibans en Afghanistan. Le nord du Mali est comparable à l'Afghanistan des années 1990 quand Al-Qaida venait de s'y installer pour en faire une base mondiale pour le terrorisme » Aucun décrypteur de la sérénissime rédaction n’alla jusqu’à s’interroger sur la pertinence de la comparaison que faisait cet homme du président de son pays, en le comparant au Maréchal Pétain et en se comparant lui-même au général De Gaulle. Toutes ces pitreries se concluaient par ce noble coup de menton : "La bataille de France doit avant tout être la bataille des Français", disait de Gaulle. Pour nous aussi, la bataille de Tombouctou, de Kidal et de Gao doit avant tout être la bataille de l'armée malienne. C'est pourquoi nous sommes d'accord avec la position du président François Hollande, « l'armée malienne n'a besoin que de soutien logistique pour libérer le nord du pays. » Les décrypteurs du monde devraient maintenant aller lui demander ce qu’il pense de la situation et pourquoi pas publier une nouvelle tribune ?

Le cas Renault.
L'abandon de poste du gouvernement

Vous l’avez tous appris, Carlos Ghosn patron de Renault décide la suppression de 7500 postes en France d’ici à 2016. Je veux faire le point sur ce sujet et vous donner quelques éléments d’analyses à diffuser autour de soi auprès de ceux que cette annonce a rendus attentif au problème posé. N’oubliez jamais en cours de lecture que nous allons parler d’une entreprise dont les profits de groupe ont été de 3,5 milliards d’euros en 2010, de 2,1 milliards en 2011. A la moitié de cette année le groupe était encore bénéficiaire, avec 800 millions de bénéfices !

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Pour quelles raisons un tel plan est-il devenu imaginable par Renault ? Il ne fallait pas être un grand économiste pour prévoir que les politiques d’austérité en Europe contracteraient le marché automobile européen. Tous les constructeurs souffrent. Le marché accuse une baisse de 8% en 2012 ! Encore une fois, dans cette affaire, on devine que les classes populaires et moyennes sont en première ligne. Tout se tient. L’acquisition ou le remplacement de la voiture passe après la nécessité de se nourrir et de se chauffer. Les riches n’ont pas ce genre de tracas. Mais ils achètent des voitures allemandes de très haut de gamme, pas de Renault. La stratégie de Renault est donc réputée fautive depuis le début. L’argument est qu’en positionnant Renault sur le segment « moyenne gamme », l’entreprise se serait condamnée elle-même. Cet argument c’est l’argument du marché roi. Seuls les riches peuvent acheter une voiture, donc produisons pour les riches. La vraie question est : pourquoi les autres ne peuvent-ils acheter de véhicule ? Pourquoi ne peuvent-ils en changer pour acquérir des véhicules plus écologiquement responsables. Le problème posé est donc social et économique au départ. Ce n’est pas une question de « segment de marché » et autres gargarismes pédants de perroquet médiatique qu’il faut poser.

Ghosn est une caricature de capitaliste borné. Il a fait de Renault le champion des délocalisations. Afin de réduire les coûts et d’augmenter ses marges, bien sûr ! Il a donc multiplié les délocalisations de production depuis cinq ans. Résultat : les deux tiers des voitures Renault immatriculées en France aujourd’hui sont fabriquées à l’étranger. Absurde démonstration d’un des fondamentaux de la critique du capitalisme que nous faisons depuis les premiers manuels de marxisme. A qui compte-t-il vendre des voitures en France ? Aux chômeurs sans ressources de ses anciennes usines ? Et pourtant il persiste et signe. Le dumping social est un moyen de plus pour obtenir des baisses de salaires par un gros chantage à l’emploi ! La direction tente maintenant d’extorquer un gel des salaires en menaçant de fermer deux sites si l’accord dit «  de compétitivité » n’était pas accepté. Au choix donc : ou bien les salariés auront moins d’argent pour acheter leur voiture ou bien ils n’en auront plus du tout.  Et vous savez pourquoi ? Parce que le marché se contracte et manque d’acheteurs! Et vous savez pourquoi ? Parce que les salariés perdent leur emploi. Notamment dans l’automobile ! Carlos Ghosn est l’autre nom d’Ubu roi ! Mais c’est le patron le mieux payé de France, avec 13 millions d’euros de salaire annuel.

La vérité est que ce type est un saboteur. La stratégie globale du groupe Renault-Nissan que dirige Carlos Ghosn est donc directement responsable. Depuis l’alliance avec Nissan, Carlos Ghosn a misé prioritairement sur le développement de l’activité du constructeur japonais au détriment de Renault. Depuis 1999, la production de Nissan a augmenté de 60%. Celle de Renault seulement de 10%. Les dégâts prévisibles sont de longue portée: sur les 7500 emplois supprimés qu’annonce Renault, 2000 relèvent de l’activité de recherche ! 

Que fait le gouvernement devant une telle incompétence ? Rien. Comme d’habitude ! Le Gouvernement ne fait rien, il approuve même le plan et soutient la direction de Renault. Le ministre du redressement productif ajuste des lignes rouges autour de la catastrophe comme le pompier impuissant dessine le contour du corps sur la route après l’accident. « Les lignes rouges que le gouvernement a tracées, dit-il, n’ont pas été franchies : pas de licenciement et pas de fermeture de site ». Mais 8000 emplois que la France n’aura plus en 2016 tout de même ! De la même façon pour le ministre Sapin, une suppression d’emploi est un « outil industriel » qui permet « d’éviter la catastrophe sociale » (sur France info vendredi 18 janvier). Tenant la catastrophe pour inéluctable, le gouvernement félicite donc Renault de prendre les devants. Il se réjouit de la douceur et de l’anticipation de Renault qui ne procède pas comme PSA. Il devrait non seulement refuser ce plan de suppression d’emplois mais il devrait exiger le remplacement de Carlos Ghosn. En tant que principal actionnaire il en a les moyens et le devoir. L’Etat détient 15% du capital de Renault et deux de ses administrateurs siègent pour cela au Conseil d’Administration. Au lieu de cela, il paye mais ne décide rien. Après avoir versé près de 5 milliards d’aides et d’avances à Renault en quatre ans, l’Etat s’accommode d’une influence stratégique quasi nulle, ne contribue d’aucune manière à réorienter la production et félicite un patron incapable quand il supprime 7500 emplois dans notre pays. Il trace « des lignes rouges » mais il les oublie aussitôt une fois démenties, deux jours plus tard, par les menaces et les chantages du patron sur les salariés ! Le gouvernement n’est décidément pas du côté des salariés !

Les députés de gauche ne doivent pas voter l'accord MEDEF-Ayrault

Le MEDEF veut faire la loi. Laurence Parisot, sa présidente, l'a dit très clairement le 15 janvier sur France Info. Elle a exigé « que le Sénat et l'Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte » de l'accord signé le 11 janvier. Ce genre d’injonction, relayée par le gouvernement et les adjudants de chambrée du PS doit faire réfléchir. Je continue ici l’analyse de ce texte dangereux.

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Le MEDEF est totalement relayé par le gouvernement. François Hollande a demandé au gouvernement de présenter un projet de loi pour "transcrire fidèlement" l'accord signé par trois syndicats avec le patronat. Le journal Le Monde du 16 janvier parle même de "verrouillage" à propos de l'attitude du nouveau pouvoir envers sa propre majorité parlementaire. L'article nous indique que « le texte devrait être défendu par Jean-Marc Ayrault [lui-même] et que les rapporteurs du texte ont déjà été désignés, plus de trois mois avant l'arrivée du projet de loi en débat ; ce seront les présidents de groupe eux-mêmes, Bruno Le Roux à l'Assemblée et François Rebsamen au Sénat. » Puis Le Monde cite anonymement « un député proche du premier ministre ». On sait que ces anonymes sont des inventions de journalistes. La citation est donc une suggestion du journal de référence selon qui « sur un sujet comme celui-là, le gouvernement pourrait engager sa responsabilité avec le 49-3 », « soit l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire passer un projet de loi sans le soumettre au vote, l'Assemblée ne pouvant s'opposer que par une motion de censure » ! Dans ces conditions le gouvernement assume totalement le contenu du document initié par le MEDEF. Il est juste alors de parler d’un « accord MEDEF-Ayrault » pour aller à l’essentiel !

Le gouvernement et d’une façon générale tout le cercle de ceux qui ont fait tomber les syndicats de salariés dans ce traquenard sont très fébriles. On le comprend. Le projet de loi ne sera présenté en Conseil des Ministres que le 6 ou le 13 mars. Et le vote au Parlement n'interviendrait qu'en avril et mai. Les salariés ont donc plusieurs mois devant eux pour s'informer sur le contenu de l'accord et se mobiliser. Il faut bien se rappeler que ce qui est pompeusement nommé « accord » n’a pas été signé par la CGT et FO, qui représentent déjà la moitié des salariés, avant qu’on y ait ajouté Sud Solidaire et la FSU ! Quoi qu’il en soit, à eux deux, ces deux syndicats sont nettement plus représentatifs que les trois signataires. D'ailleurs, si les nouvelles règles sur la représentativité syndicale votées en 2008 s'appliquaient, « l'accord » ne serait pas valable. Mais elles ne s'appliqueront qu'à partir d'avril prochain. On comprend que le gouvernement ait été pressé que la négociation s'achève ! Sinon son piège ne pouvait pas se refermer sur les salariés. A quelques mois près, il aurait dû assumer seul ce qui lui serait devenu impossible de maquiller en « accord », même avec de bon relai pour signer.

Il devra assumer. Car rien ni personne n'oblige ni le gouvernement ni le Parlement à reprendre l'accord tel quel. En République, le législateur est libre de voter comme il le croit juste. Il n’existe pas de mandat impératif. D’ailleurs le code pénal punit sévèrement les tentatives de faire voter ou d’empêcher de voter un législateur selon ses convictions. Les députés pourront donc reprendre l'accord. Où inscrire dans la loi tout autre chose. Les députés et sénateurs du Front de Gauche déposeront des amendements, cela va de soi. Ils créeront le débat. Il est probable qu’ils ne seront pas seuls. Plusieurs parlementaires du PS ont déjà fait savoir que ce texte est à leurs yeux "déséquilibré" en faveur du patronat et donc "pas acceptable". Ils ont raison. Donc rien n’indique qu’après deux ou trois mois de campagne de sensibilisation à la base, il reste grand-chose de la muraille disciplinaire qui semble se dresser aujourd’hui depuis les sommets.

Si la démocratie représentative républicaine est malmenée par les méthodes de police politique du gouvernement sur sa majorité, il serait faux de croire que ce serait au bénéfice de la démocratie sociale. L’un de ses outils les plus chèrement conquis est mis à mal par l'accord signé le 11 janvier. On y trouve en effet une proposition particulièrement hostile aux droits des Comités d’entreprise. Une proposition de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ! Elle implique un dispositif apparemment technique. Mais il a une grande incidence pour la vie de millions de salariés. Il s'agit de ce qu'on appelle les "seuils sociaux". Actuellement, la loi prévoit que les salariés ont le droit d'élire des délégués du personnel dans toutes les entreprises qui emploient 11 salariés et plus. Et que toutes les entreprises qui atteignent ou dépassent le seuil de 50 salariés doivent créer un comité d'entreprise. Les délégués du personnel comme le comité d'entreprise sont une limite à la toute-puissance de l'actionnaire ou du directeur de l'entreprise. Cette limite est parfois bien faible et devrait être renforcée pour donner plus de droits aux salariés. Mais pour le MEDEF, c'est déjà trop. Bien sûr, il ne peut obtenir la suppression pure et simple de ces instances décisives pour que les salariés se défendent. Mais il s'évertue depuis des années à essayer de rendre plus difficile leur création.

Le MEDEF vient de marquer des points. L'accord MEDEF-Ayrault prévoit que les entreprises ne seront plus obligées de créer les instances de délégués du personnel et comité d'entreprise dès que les seuils sont franchis. Elles auront désormais un an pour les mettre en place. C'est une manière de retarder leur création. Pourtant la loi prévoit déjà qu'un comité d'entreprise n'est mis en place que si une entreprise atteint le seuil de 50 salariés pendant douze mois. Avec l'accord du 11 janvier, les salariés devraient donc attendre deux ans entre le passage du seuil et la création effective du Comité d'entreprise. Pendant deux ans, c'est autant de droits qu'ils ne pourront faire valoir.

Cette sorte d’attaque du MEDEF contre les droits des salariés était jusqu'à présent reprise seulement par la droite et l'extrême-droite. Dans son projet pour les élections de 2012, l'UMP affirmait vouloir « supprimer les effets de seuil sociaux ». Quant au FN, dans ses "grandes orientations économiques" présentées en avril 2011, il dénonçait « des effets de seuils pervers ». Il appelait lui aussi à « lisser ces effets de seuil ». Pour quelle raison un parlementaire de gauche devrait-il accepter de valider par son vote un tel recul de la démocratie sociale dont on lui rebat pourtant les oreilles au paradis des discours sur la « social-démocratie » ?

Le MEDEF a voulu camoufler ses prises de guerre pendant toute la négociation. C'est le sens de l'enfumage autour de la taxation des contrats précaires. Le journal Le Figaro a vendu la mèche. Vendredi 11 janvier après-midi, à quelques heures de la fin de la négociation, l'éditorialiste Marc Landré l'écrivait noir sur blanc sur le site internet du journal : « Le Medef a finement joué. En sortant le plus tard possible sur une taxation des contrats courts […], le patronat a centré le débat sur cette question au final secondaire, et pour détourner l'attention de sujets plus fondamentaux qui fâchent, comme un accroissement de la flexibilité pour les entreprises. "Ça nous a permis de tenir la négociation et de maintenir les syndicats à la table des discussions", se félicite un négociateur patronal, pas mécontent de la stratégie arrêtée. En faisant cette ultime proposition, à la dernière minute […] Les patrons tuent toute possibilité d'ouvrir un nouveau front de contestation sur autre chose ». La soi-disant intransigeance du MEDEF sur cette question était donc purement tactique et manipulatoire. Doit-on pour cela voir des députés dument informés avaliser par leurs votes une manœuvre aussi grossière ?

La révolution citoyenne dans son pays

Sans doute ne le savez-vous pas. Rafael Correa a demandé et obtenu de l’Assemblée nationale équatorienne l’autorisation de prendre congé de son mandat présidentiel depuis le 15 janvier dernier. Il l’a fait pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. Comme je l’ai fait à l’occasion de la campagne électorale au Venezuela, je dédie une partie de l’audience de ce blog à la connaissance de ce qui se joue dans cette élection en publiant un bilan de l’action gouvernementale des nôtres. J’en profite pour rappeler l’existence et l’intérêt des referendums révocatoires que prévoit la constitution en Equateur comme au Venezuela.

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 Vous allez pouvoir trouver un bon document de la commission « Amérique latine » du Parti de Gauche sur le bilan de la « Révolution citoyenne » en Equateur. Il s’agit d’un « kit militant ». Il est donc fait pour militer. Comment ? En le faisant connaître aux équatoriens de France et de Belgique francophone. Mais aussi peut-être autant à tous ceux qui veulent connaitre les réussites de notre politique là où elle s’applique. Cette politique que haïssent les Etats Unis, l’Union européenne, la droite. Sans oublier les sociaux-libéraux comme ce Michel Sapin qui la qualifie de « gauche tonitruante » par opposition à la « gauche qui agit » qu’incarnerait le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.  

C’est donc désormais le vice-président Lenin Moreno qui remplace Rafael Correa à la tête de l’Equateur jusqu’aux élections législatives et présidentielle du 17 février prochain. Ce n’était pas une obligation constitutionnelle. Mais Rafael Correa veut qu’aucune confusion entre le président et le candidat ne soit possible. Nicolas Sarkozy aurait dû faire de même s’il avait voulu être remboursé… Une décision emblématique pour Correa qui a fait de l’honnêteté l’un de ses slogans de campagnes. « los honestos somos más » : « Nous, les gens honnêtes, nous sommes la majorité » proclame-t-il. A moins d’un mois du scrutin, le mouvement PAIS a bon espoir de voir son champion sortant réélu. Rafael Correa et son candidat à la vice-présidence Jorge Glas, son ancien ministre des Secteurs stratégiques, sont en effet très haut dans les sondages. Dans le pire des cas, les estimations de votes les donnent à 49% ! Il est dans toutes les autres enquêtes d’opinion crédité de plus de 60% des voix. Loin devant le suivant : Guillermo Lasso, candidat du mouvement de droite CREO. Créo ? Traduction : « je crois ». On ne doit pas se demander à quoi ce type croit réellement puisqu’il est l’un des principaux actionnaires d’une des plus grandes banques du pays, le Banco Guayaquil. Dans l’ambiance de la « révolution citoyenne » ce CV n’est pas si bien reçu ! Lasso est donc crédité de 11% des estimations de votes, ce qui est vraiment peu. Les autres candidats sont évalués en-dessous des 5%. Les instituts de sondages ne valent pas mieux là-bas qu’ici mais comme ils sont aussi à droite là-bas qu’ici, on ne peut pas les soupçonner de tendresse pour notre candidat quand les enquêtes le donnent élu au premier tour.

La campagne est un révélateur de la puissante adhésion populaire à la révolution citoyenne. La présence de milliers de sympathisant dans chacun des déplacements et des meetings de campagne que Rafael Correa enchaîne sans relâche sur les places publiques, suivant un style que nous avons en commun dans le monde, prouve que l’enthousiasme citoyen est là. Le 4 janvier dernier, jour du lancement officiel de la campagne, ils étaient plus de 30 000 à s’être réunis dans le Stade « Los Reales Tamarindos » à Porto Viejo, sur la côte équatorienne. Les premiers mots de Rafael Correa à cette occasion auront été à l’image de la révolution citoyenne permanente qu’il mène avec son équipe et les citoyens équatoriens depuis maintenant 6 ans : « Nous avons commencé, avec une grande joie, cette bataille démocratique où les soldats sont les citoyens et les balles sont les votes ». Quant à Jorge Glas, il a dès ce premier rendez-vous de campagne endossé la bataille pour la répartition des richesses. Apparemment celui-là n’est décidément pas comme Cahuzac qui ne « croit pas à la lutte des classes ». « Il est temps de redistribuer la richesse entre les équatoriens, a-t-il dit. Le meilleur est à venir. La lutte pour redistribuer la richesse sera très dure. Nous ne pourrons la mener que si nous disposons de la majorité à l’Assemblée. » Une majorité parlementaire pour aider la lutte de classes ! C’est vrai qu’on ne voit ni Sapin ni Ayrault dans ce rôle ! Pour Correa et son équipe, il est crucial de faire comprendre aux citoyens l’importance du rôle joué par les députés dans le processus démocratique qu’ils animent.

La Révolution citoyenne implique de nombreuses formes d’implication populaire. Pour autant elle ne nie pas l’importance des institutions représentatives. Faire comprendre l’importance du rôle d’instruments des citoyens que peuvent devenir les députés nationaux est essentiel. N’oublions pas que dans ce pays où la révolution a gagné sur le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous ! ». On part de loin en matière de méfiance et de rejet des élus ! La nouvelle constitution en a tenu compte avec clarté. Rappelons à ce propos qu’en Equateur tout élu peut être révoqué par référendum au bout d’un an de mandat, droit qui est maintenu jusqu’au début de la dernière année de mandat de l’élu. Pour être soumis à un référendum révocatoire il suffit qu’au moins 10% des inscrits sur la circonscription électorale concernée en fassent la demande. Un tel référendum révocatoire est aussi possible à l’encontre du Président de la République si 15% des inscrits le demandent. Dans tous les cas, la révocation demandée est validée si les citoyens concernés l’approuvent à la majorité absolue. Ce référendum révocatoire est une clef essentielle des nouvelles démocraties institutionnelles que nous voulons faire naître de ce côté-ci de l’Atlantique. Et beaucoup du reste du programme mise en œuvre aussi, d’ailleurs. Voyez par vous-même en ouvrant le document. Il est très important pour ce que nous entreprenons en France et en Europe que le plus grand nombre d’entre nous élève son niveau de connaissance et d’analyses raisonnées et informées à l’égard de ce que nous entreprenons dans le monde. Nous ne sommes pas « seuls ».

Lu dans vos commentaires…

195Guillaume dit le

Petit exercice. Sachant que le patron de Renault gagne 13 000 000 d'euros par an, combien pourrait-on payer d'ouvriers de chez Renault, s'il ne gagnait plus que 360 000 € annuel (et il en aurait bien assez !), et que le salaire net de chaque ouvrier était 20 fois inférieur ? Réponse : 13 000 000 – 360 000 = 12 640 000 € à répartir. Sachant qu'un ouvrier serait censé gagner au minimum : 360000/20 = 18000 (soit 1500 € net mensuel). Cela permettrait de faire travailler : 12 640 000 / 18000 = 702 ouvriers. A ouais, quand même ! Qu'il s'en aille, et je veux bien prendre sa place pour 360 000 € par an ! Que se vayan todos !

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239 commentaires à “La guerre au temps des liquidateurs”
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  1. Romain dit :

    Je suis très content qu'on reparte en campagne contre l'austérité.
    Les gens n'en peuvent plus et se sentent à mille lieu de la poignée d'aristocrates qui vivent dans leur tour d'ivoire.
    Comme tu disais ça rappelle l'histoire d'un Roi qui s'est fait couper la tête car il vivait en dehors de la réalité.

  2. Michel Berdagué dit :

    Oui si ces députés de dite "gauche" votent l'accord Medef/cfdt/tc, ce sera d'une part une confirmation du virage à droite car centriste de ton ancien Parti qui n'aura plus rien à voir avec l'héritage de Jaurès, et d'autre part la mise en lumière pour tout notre Peuple que seul le Front de Gauche est l'héritier de nos Révolutions de 89/92/93, de la Commune, de 36, du CNR, des mouvements des luttes revendicatives y compris 68, que notre Programme dynamique est en phase avec la Révolution citoyenne internationale. Dans le 93 un vent de libération se lève, la CGT PSA- Aulnay demande des soutiens financiers entre autres, pétition,les solidarités de classe doivent être concrêtes car au vu et en regard de ce que se permet ce Medef et ses collabos il est grand temps que nous vivions avec joie la Révolution citoyenne tant attendue. Vive la Constituante et la Sixième République.

  3. L'affaire Renault est aussi dramatique et violente que celle de PSA, même si la méthode diffère. Ayant interrogé un salarié de Renault, il confirme totalement le chantage à la fermeture. Il explique aussi que c'est ainsi que son site, celui de Choisy le Roi, est passé en 20 ans de 1 200 salariés à 300. Le capitalisme continue donc à faire ses ravages en toute impunité.
    Si je peux me permettre, le témoignage de Sylvain est lisible là.

  4. Marym dit :

    13 000 000€ par an, ça fait juste 582 Renault Mégane TCE 115 eco2 Energy (5p.)

  5. grégory dit :

    Je lutte donc je vis mais c'est de moins en moins facile pas de rentrer d'argent depuis 16 mois et je suis pas le seul.
    Parcours dans le précariat avec tout ce que cela implique (remise en cause de soi,même si c'est la faute d'un système c'est inévitable, repli sur soi et ouais sans argent tout est plus difficile dans les relations humaines c'est dommage mais c'est comme ça, quand on ne peut pas se déplacer se payer des loisirs, vous faites le vide autour de vous). Je n'ai pas l'habitude de m'apitoyer sur mon sort, mais en ce matin ou j'attends une réponse à mes centaines et centaines de CV envoyer j'en avais besoin et aussi de vous lire (note d'espoir). Je vous envoie mes salutations révolutionnaires en espérant que tout ceux qui se retrouve dans mon parcours auront la joie de ne plus lutter mais tout simplement vivre. Mais pour cela on lutte (sourire).

  6. Ghislaine A. dit :

    Camarade Jean-Luc, es-tu vraiment sur que l'égalité du droit au mariage va dans le sens de l'Egalité pour tous? Je trouve très suspect de tout mettre en oeuvre pour défendre l'institution du mariage, conservatrice au possible et néocons. de surcroît, restant au service des libéraux. C'est à mon sens une erreur politique que de s'engouffrer dans la brèche que le capitaine de pédalo a ouverte pour masquer les mauvais coups qu'il concocte avec ses potes les socio-traitres. Il nous a brillamment embarqués dans une immense galère, et nous ramons, nous ramons...
    L'égalité des droits ne peut passer par une Vème vermoulue de toute part. Il faut se battre pour une VIème, ouvrant la porte d'une constituante et donc de la Sociale. Ce n'est pas en s'associant à la confusion des soc-lib. que nous ferons passer un message clair et limpide. S'il faut résister dans mon propre camp, alors je le ferai. Bonne balade à toi, dimanche et pour ma part, je partirai sur les routes, virtuellement avec le camarade Raphaël, militer pour l'écosocialisme.
    Vivre pour la VIème, vive la Sociale.

  7. Blogdenico dit :

    L'attitude de Montebourg sur Renault est particulièrement décevante, il semble complètement anesthésié, sans motivation pour repartir au combat contre Ayrault ou Moscovici après son échec sur Florange. Pourtant c'est un sujet symbolique qui devrait être l'occasion de parler de beaucoup de thèmes : ravages de la mondialisation et du dumping, y compris au sein de l'Europe avec la Roumanie mais désormais l'Espagne aussi, question de l'euro, trop fort certes, mais qui empêche aussi au sein de l'Europe de rétablir des compétitivités divergentes autrement qu'en baissant les salaires, question du capitalisme actionnarial qui privilégie les dividendes aux investissements, question de l'avenir de la filière automobile à plus long terme ou de sa reconversion dans une perspective de transition énergétique, etc..

  8. habte mariam dit :

    Bonjour,
    Merci. Toujours très instructifs de vous lire ! Et on lâchera rien.

  9. vert pomme dit :

    Le meeting était très réussi. La salle un peu petite, non ? Un grand merci aux équipes qui nous permettent à tous d’être ensemble à travers tout le pays. Mais les vraies vedettes, c’était les cœurs d'acier. Magnifiques dans leurs costumes rutilants or et argent. Je me souviens d'avoir vu un film émouvant sur la dureté de leurs conditions de travail. Le cœur du pays va battre au rythme du pas de leur lutte. Leur courage et leur détermination forcent le respect. Puissent-ils entrainer avec eux l'espoir du printemps des luttes et s'unir avec tous les travailleurs et paysans en lutte dans le pays. Notre ennemi est le même, le capital financier. Celui-là même dont un certain candidat prétendait s'occuper. De même, JL, la maitrise des différents sujets que votre position désormais reconnue vous amène à traiter, force l'admiration. Magistral.

  10. bob dit :

    Un mot doux de Cambadelis.

  11. Antraigues dit :

    Le kit militant sur l'équateur : à lire absolument !

  12. kimar dit :

    On peut aussi dire que 13 millions d'euros par an sa équivaut à peut près aux salaires annuel de 800 smicard on aurait donc très bien put supprimer 6701 emplois aux lieu de 7500 ! Qu'elle est l'échelle d'importance au sein de la société ? Ce bonhomme vaut il mieux que 800 employés !

  13. denispg26 dit :

    Bonjour,
    Après la lecture du kit Equateur, je trouve vraiment que la révolution citoyenne est notre avenir.
    Nos va en guerre sont lamentables. L'histoire ne doit pas être leur matière préférée.
    Sans parler de Renault ou les lignes rouges risquent de virer aux rouge sang. Avec le MEDEF et leur valets, nos députés ont intérêt de serrer les rangs.
    Résistance mes amis, tous derrière nos représentants et on lâche rien de rien.

  14. Ghislaine A. dit :

    @ grégory à 10h40
    Camarade tu ne t'apitoies pas sur ton sort, tu portes témoignage d'une victime des conséquences de la stratégie de choc du capitalisme du désastre (cf. Naomi Klein), donc tu milites. Courage l'ami.
    Que se vayan todos et que vive la révolution citoyenne.

  15. NICO 75 dit :

    Bravo pour le lancement de cette campagne anti-austérité. Elle était vraiment indispensable, elle doit nous amener aux élections européennes et nous devons passer devant les socialistes. C'est possible, et alors tous peut être différent. Nous devons nous démultiplier, c'est nous qui détenons la vérité alors tous sur le pont.
    On lâche rien.
    Amitiés.

  16. alain dit :

    Rafael Correa devrait prendre Hollande sur son vélo, lui au moins il avance.

  17. Noel dit :

    Concernant l'accord MEDEF-Ayrault signé par la CFDT, il faut mentionner que François Hollande a nommé François Chérèque à l'inspection générale des affaires sociales. Jacky Bontems (ancien bras droit de Chérèque) nomme au commissariat à la stratégie et à la prospection et Laurence Lalgo conseillère de Najat Vallaud-Blekacem. Trouvez l'erreur.

  18. vert pomme dit :

    Mais c'est mielleux à souhait, ça ! Là aussi quel mépris de classe. La même petite musique! "Il n'y a plus de rapport de force global ou national. Il n'y a plus de contradictions dans la société". Mais tellement plus vicieux que Cahuzac. "Tu es parti sur un préjugé". Sous-entendu, tu fais tout ça pour te faire mousser. Seul ton ego t’intéresse et non pas les intérêts du pays. Des mensonges "jamais de critiques de la droite". De la jalousie, les qualités de JL deviennent de la "rhétorique". Suit les listes des miettes concédées au peuple. Merci,mon seigneur ! Touchez ma bosse ! Vous etes bien bon ! Vous savez ce qu'il vous dit Mr Camba "le peuple engourdi" ? Ben, j'ai pas le droit sur ce blog. Nous respectons les adversaires politiques, nous ! Mais vous devriez ouvrir l’œil. La belle princesse endormie finit toujours par se réveiller. C'est dans sa nature !

  19. jean ai marre dit :

    La guerre au Mali, quant on aime, on ne compte pas !

    @ J L Mélenchon: " Aussitôt, chacun y alla de son article ou de sa chronique".
    Combien ça coûte ? 2 millions ? Un peu plus, un peu moins ? La question essentielle n'est pas le coût, mais c'est de savoir pourquoi les journalistes ne le dise pas !

  20. Sébastien from La cadière dit :

    Campagne, ville, plaine, montagne sans une quelconque manifestation de fatigue. Je le ferai bien pisser dans un flacon Rafael Correa pour voir... :)
    En tout cas, je sais où je passerai mes prochaines vacances. Ca à l'air superbe l’Équateur.

  21. Lilly54 dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour Amis. Au moment même où je lisais sur le net le décodeur des propos de Jean-Luc à l'émission Tous Politiques, j'entendais à la radio le chiffre du coût de la guerre donné par le Ministre de la Guerre. Je dois dire que je buvais du petit lait. On peut toujours attendre les excuses du Monde. Cependant, il serait bon qu'ils décodent leur décodeur.
    J'ai lu ce matin le courrier de Cambadelis qui, selon le Monde (toujours lui) "tacle" Jean-Luc Mélenchon. Il ne manque pas d'air ce Cambadelis. Il fait son Calimero parce qu'on ne trouverait rien de bon à leur politique d'austérité et il nous déclare seul. Je dis "nous" car lorsqu'il s'attaque ainsi à Jean-Luc, il s'attaque aux 4 millions d'électeurs qui lui ont fait confiance. Et bien il n'a pas fini de se lamenter car nous avons démontré à Metz que nous, avec les salariés en lutte, nous ne lâcherons rien !
    Je n'ai pas tenu 10 mn devant Montebourg hier soir. C'était imbuvable.

  22. REMY dit :

    "Ces Fossoyeurs Du Travail" sont une honte pour le mouvement syndical!

  23. Louis31 dit :

    Pourquoi l’accord MEDEF-Ayrault va passer au parlement si le gouvernement présente cet accord tel que ? Parce que la droite va voter pour avec les parlementaires du PS.

    Marym dit: 25 janvier 2013 à 10h29
    « 13 000 000€ par an, ça fait juste 582 Renault Mégane TCE 115 eco2 Energy (5p.) ».
    Je crois que le compte n’est pas bon, vous comparez le coût d’une voiture et le salaire de Ghosn. Il faut savoir que dans une voiture il y a le coût de production (pour construire une voiture il faut bien de la matière première, des pièces et du travail) et donc il faudrait comparer le salaire de cet individu avec ce que rapporte réellement une voiture et là nous ne sommes plus sur les même chiffres. En effet combien de voiture les ouvriers doivent fabriquer pour qu’avec les bénéfices obtenus on puisse payer ce patron ? Si quelqu’un a un chiffre concertant la somme restante d'une voiture hors coût de production je serais heureux de le savoir.

  24. pollet daniel dit :

    Va-y jean luc, harcèle-les, mets tout sur la table les gens ont droit de connaitre les faits. Harcèles sans arrêt, c'est le seul moyen pour que les médias en parlent, ils sont avides de çà et nous on en a besoin. Harcèles,harcèles, il en restera quelque chose, ils ne pourront plus passer au travers !

  25. Antigone 34 dit :

    @ ce pauvre Cambadélis
    Article après article et meeting après meeting JL Mélenchon démontre l'iniquité du PS et les faits confirment devant nos vies atterrées, le saccage de nos droits sociaux (vitaux?) sur l'autel de l'emploi et de la compétitivité par ce gouvernement libéral, qui n'est pas, n'est plus et n'a jamais été de gauche. Cambadélis pleurniche, fort marri qu'il est, mais, malgré leur verrouillage politique et médiatique, on ouvre les yeux bien grands, grâce au travail de prise de contact avec la réalité de JL Mélenchon. (Au fait Camba après comme si : il faut un imparfait en français pas un conditionnel)

    @ Grégory
    Pourquoi ne pas nous regrouper en coopérative ouvrière ? Faire un vaste syndicat FdG coopérativiste et que nous nous fassions nos emplois en réquisitionnant les usines et les terres ? Regroupons-nous et agissons, on n'a plus le temps d'attendre.

  26. durluche dit :

    @Gregos (5)
    T'as oublié de parler de la pression venant de pôle emploi qui te demande d'aller faire un boulot sous payé à tataouine.
    Nouvelles du front, le mauvais, le Front national, il commence à coller des affiches ("marine ça urge", v'la du slogan creux), un genre de contre attaque suite au départ de notre campagne anti-austérité, il ne faudrait pas que les déçus de la politique aillent vers nous, si des fois on arrivait à les instruire/convaincre sur la véritable alternative que l'on veut mettre en pratique.

  27. Arthur dit :

    Suite à la lettre de Cambadelis:
    Gandhi disait: "D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez."
    On vient de passer à la troisième étape, encore un petit effort et le Front de Gauche prendra la tête de la gauche et arrivera au pouvoir.

  28. tchoo dit :

    @ 5 gregory
    Courage, surtout ne te dévalorises pas (je sais facile à dire, mais je suis dans la même galère depuis longtemps) mais tu as raison, pour nous encore plus, le FdG et Jean Luc sont un espoir.
    Si tu veux, on peut mettre nos expériences en commun, si tes amis (faux) te tournent le dos moi et d'autres pouvons être là (suis aussi passé par là)

  29. Jacques dit :

    Il me semble que la lettre de Cambadélis n'est qu'accessoirement tournée vers Jean Luc Mélenchon. Sa vrai cible, c'est Harlem Désir, auquel il fait la leçon sur la manière de défendre la politique du gouvernement. Il n'a toujours pas digéré d'avoir été écarté, quoi qu'il y ait dans son échec une raison éminemment politique. Quoi que fort habile dans les contorsions, il n'a pas la même souplesse d'échine que Harlem Désir qui, c'est sûr, ne risquait en aucun cas de mettre les Hollande et Ayrault dans l'embarras.

  30. justin dit :

    Je trouve le commentaire de JL Mélenchon sur le Mali bien plus convaincant que les sorties sur le « mariage pour tous ». Comme quoi le FG est bien plus crédible et bien plus audible lorsqu’il porte le débat sur les questions politiques que lorsqu'il emboite le pas des communautaristes sur leurs états d’âme sociétaux et individualistes.

  31. alain dit :

    Compter sur un vote des députés PS contre cet accord MEDEF-Ayrault, est tout a fait illusoire, même toi Jean-Luc je suis sûr que tu n'y crois pas. Par contre, je pense que de grandes mobilisations syndicales et citoyennes feraient peut-être reculer le gouvernement, car là, se trouverait une grande partie de son électorat, contrairement aux manifs anti-mariage où, manifestement, se trouve le bataillon UMP-FN.

  32. Michel Berdagué dit :

    Oui en effet de se regrouper dans les comités de privées, privés d'emploi comme ceux de la CGT ou les associations AC, Apeis et Sud qui était à la manif de Stalingrad à place Clichy, ou comme le préconise Antigone 34 de se regrouper en coopératives FdG pour apporter un soutien concret aux humains que le capitalisme aux pouvoirs met sur la paille sans aucun revenu. C'est très grave et ça ne va pas s'arranger et il est grand temps d'être en solidarités actives.

  33. Maignial dit :

    @justin, 14h50
    Mais le mariage pour tous est aussi une question politique qui dépasse de très loin le cadre de la loi qui doit être adoptée. Non seulement parce qu'elle s'inscrit dans la revendication générale de l'égalité entre les Hommes, mais aussi parce qu'elle fait partie de la bataille idéologique engagée contre la droite, et que plus nous avançons, plus nos idées s'encrent durablement dans la société toute entière.

  34. jean ai marre dit :

    @ 5 grégory
    "Je vous envoie mes salutations révolutionnaires en espérant que tout ceux qui se retrouve dans mon parcours auront la joie de ne plus lutter mais tout simplement vivre."
    @ 28 tchoo
    " le FdG et Jean Luc sont un espoir "

    Ces deux commentaires m'interpellent, pas sur la forme, mais sur le fond. En effet le mouvement Front de Gauche, animé par notre leader est un espoir immense pour toute la classe prolétarienne. J'écris bien " toute la classe", car on peut avoir de l'argent placé qui alimente le capital et en tirer profit, et être un prolétaire. Je fais partie de la classe sociale moderne, et comme richesse je n'ai que mes enfants.
    Il ne faut pas commettre l'erreur de placer nos espoirs sur l'homme providentiel. Ca c'est un concept de droite. Je préfère dire que le Front de Gauche et Jean-Luc incarnent mes souhaits politiques. Mes activités militantes caritatives me font rencontrer des Grégory, Pascal, Françoise, Mohamed, qui luttent pour la survie, ils galèrent, leurs espoirs c'est de sortir leur famille de la précarité. Ils vivent sans sourire. Au delà de notre idéologie, ce sont eux qui me donnent le désir, le sens de ma lutte, pas Jean-Luc. Il est mon représentant. C'est pour ça que je suis avec lui, pas derrière lui, derrière, on ne voit rien.
    Ceci étant pour vivre il faudra toujours lutter. Grégory et Tchoo, mes salutations fraternelles.

  35. Genialle dit :

    Comment rendre la vue et l'écoute aux Français ? J'ai pour ma part, pensé "combien" coûte cette guerre ? Quelle folie ! Surtout après les scandales du logement, et du reste (la liste s'allonge).
    Merci de nous montrer l'Equateur, où il faut du courage pour atterrir dans ce pays. Une montagne devant la piste, une autre derrière et le pilote ne doit pas se louper, après, si vous êtes en vie, vous visitez une merveille avec des habitants superbes de gentillesse et de générosité. De tout cœur avec ce président "Rafael" qui représente le même état d'esprit que le nôtre.
    A quand le vélo M. Mélenchon ?

  36. j.lou dit :

    Dixit Jean-luc : « le patronat a centré le débat sur cette question au final secondaire, et pour détourner l'attention de sujets plus fondamentaux qui fâchent, comme un accroissement de la flexibilité pour les entreprises. »

    Il n'y a pas que le patronat qui centre les débats pour détourner l'attention. L'histoire apprend que de tous temps le détournement de l'attention du peuple à été utilisé comme technique de diversion pour faire passer les lois permettant la conservation des pouvoirs et des privilèges de la classe riche. La guerre au Mali dont les intérêts sont flous, le mariage de personnes qui réclament justement les mêmes droits que les autres, la sortie de prison d'une personne dont on ne connait rien des ses agissements, le changement d'horaires à l'école primaire pour rentrer dans les clous de l'Europe, sont les sujets qui permettent de faire diversion.
    Il ne s'agit pas de les minimiser. Il s'agit d'abord d'en discerner les véritables enjeux. Ensuite de comparer le nombre de personnes qu'ils touchent au regard du nombre de salariés français, sans oublier que les promesses de gouvernement reposaient sur le thème de la sécurité professionnelle. La proposition inique du 11 Janvier est un véritable recul et une remise en question complète du droit du travail dans notre République, construite sur le principe essentiel du droit égal pour tous, parce que le contrat prévaudra sur la loi.

  37. willy du sud-Est dit :

    Sur la liste des renoncements du gouvernement Hollande et des cadeaux aux entreprises du CAC 40, il y a les partenariats public-privé (PPP) signées par Sarkozy. Par exemple, contre 27 années de loyers d'un montant annuel de 90 millions, Bouygues va financer, construire et gérer un nouveau Palais de Justice à Paris mais aussi le Pentagone à la française à Balard ou encore des lycées dans les régions. Les entreprises privées, bien entendu, vont faire de gros bénéfices et imposer leurs normes. Les citoyens paieront ensuite. Malgré son ministre de la Justice qui y était opposé, le gouvernement Ayrault a donné son feu vert! C'est un retour à l'ancien régime et au Second Empire lors de la construction des chemins de fer.
    Après l'endettement auprès des banques privées, c'est l'endettement auprès des entreprises privées et les caisses de retraite pourraient aussi s'endetter auprès des compagnies privées d'assurance par exemple !

  38. franck dit :

    M. Mélenchon, pourquoi mettez vous toujours en arriere plan les 8 autres partis du front de gauche quand vous etes chez les medias ? vous dites toujours les 8 autres blablabla. Ne serait-ce pas plus respecteux de vraiment les citer par leur nom ?

  39. Lilly54 dit :

    Rebonjour Amis,
    Je ne résiste pas au plaisir de vous faire connaître la réponse inspirée à Cambadelis de l'un des nôtres. Régalez-vous !

  40. jlb dit :

    Jean-Luc,
    Merci pour ces informations, ces analyses, cette combativité, cette droiture, ces valeurs, cette vision.
    Ô combien nous avions besoin de ta voix, qui nous rend progressivement de l'immense culture de gauche et républicaine, pourtant tellement y compris française, que nous étions progressivement en train de perdre, sous les assauts continus de la mondialisation libérale et de ses zélés promoteurs médiatiques.
    Avec toi nous retrouvons nos plus belles couleurs, mais aussi notre humanité.

  41. breteau jean claude dit :

    Cambadélisse (volontaire) se croit-il en Corée du nord ? Pour qui se prennent-ils les socialistes. Génant en effet de montrer qu'une autre politique est possible et c'est tout le FdG qui s'y colle, pas Mélenchon seul comme ils le rêvent. Oui nous voulons faire échouer cette orientation dictée par le Medef. Au Havre, le président PS du département n'a pas pu présenter ses vœux face à la colère des salariés. Bravo, la députée PS de la 9ème circonscription pas applaudie lors des vœux austéritaires. Rebravo. Ils ne sont pas les bienvenus. Cela suffit, la ligne jaune à été dépassée, cela doit se payer, pour conduite dangereuse (l'ivresse du pouvoir, peut-être).

  42. Maxime Vivas dit :

    Sur la dotation de Plantu par le Qatar que Jean-Luc évoque ici au passage, voir les informations par les liens ci-dessous. On y apprendra pourquoi Plantu a commis un dessin ignominieux contre Jean-Luc Mélenchon et aussi comment 60 personnalités du monde culturel, médiatique, politique, ont reçu la même somme du Qatar. Les dessins et critiques acerbes contre la riche dictature arabe risquent de se faire attendre de ces côtés-là.

    http://www.legrandsoir.info/Quant-Plantu-recoit-une-dotation-d-une-dictature.html
    http://www.legrandsoir.info/Plantu-ne-s-est-pas-plante-il-a-regle-un-compte-en-douce-Et-voici-lequel.html
    http://www.legrandsoir.info/Le-dessinateur-prefere-de-Plantu-se-refugie-a-Cuba.html

  43. Georges B dit :

    Pour contrer la censure des médias, nous avons internet qui nous a permis de visionner le meeting de Metz, pas toujours dans de bonnes conditions, mais car même. Une petite remarque, en tant que militant du FdG, les drapeaux rouges et autres bannières du FdG, c'est bien, mais pourquoi ne pas brandir aussi notre étendard de la République et ne pas le laisser aux ennemis de la République (UMP, FN...) Je pense que le drapeau National a toute sa place dans les manifestations du FdG. L'emblème qu'il représente, liberté, égalité, fraternité a autant sa place que le drapeau rouge.

  44. Vinnie Reb dit :

    Joli spot de campagne de Rafael Correa. Il a aussi un autre point commun avec Jean-Luc : lui aussi il parle d'amour ! D'amour de la patrie et de son peuple, de ses concitoyens. L'Amérique du Sud va devenir pour nous autres Européens appauvris chez nous, la future terre d'émigration et d'espoir, comme pouvaient l'être les USA aux 19ème et 20ème siècles.

    "Merkel tient le guidon, Hollande pédale" : comme capitaine de pédalo, ça ne doit pas beaucoup le changer, non ? Il a juste changé de support. J'avoue que la formule est bien vue et qu'elle m'a bien fait rire - même si la raison profonde derrière cette phrase n'est pas drôle. On dirait aussi un vieux couple où c'est Madame qui porte la culotte. Mais finalement la formule du tandem déséquilibré est encore meilleure !
    Très bon article explicatif en tout cas. Les Rebelles sont de retour ! Yeeeeh-aaaah ! Résistance !

  45. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour à tous,
    Penser qu'il existe encore une étincelle de conscience de gauche chez cette nouvelle droite, vous êtes optimiste M. Mélenchon. Les députés voteront majoritairement les accords de Wagram, nous aurons peut être des miettes avec des amendements à la marge. Bien sûr ils assument, M. Cambadelis est fier du bilan positif de son gouvernement.
    A votre bon cœur monsieur, nous vous renverrons vous et votre nouvelle droite dans les poubelles de la république pour 20 ans, on lâche rien.

  46. Maximilien R dit :

    L'accord Medef, s'il était transcrit tel quel dans la loi serait un recul sans précédent pour le monde du travail et un retour au XIX eme siécle. Cet accord facilite les licenciements, oblige à la mobilité, précarise les salariés, met en compétition les salariés entre eux pour sauver leur peau (c'est la mesure la plus ignoble) et les rend corvéables à merci sans recours possible à la loi (le syndicat des Avocats de France et le conseil de la Magistrature qui ne sont pas d'affreux gauchistes s'en indignent). Il sera bien difficile alors aux député(es) qui le voteront de pouvoir se regarder dans une glace, d'autant plus qu'ils lieraient certainement leurs voix avec celles de la droite.

  47. Sniper68 dit :

    Magnifique intervention ce soir chez Madame Ruth Elkrieff sur BFM, camarade on lâche(ra) rien.

  48. Siamy dit :

    La libération de Florence, mariage pour tous, "pourquoi êtes -vous aussi méchant avec eux (les socialistes)", sans compter les histoires de pédalages, métaphores et bla-bla. D'où l'art d'occuper le peu de temps qui vous est imparti Mr Mélenchon à parler d'histoire insipides voire carrèment niaises, et à part la guerre au Mali (qui procède aussi quelque part de l'enfumage général), rien. Rien de ce qui nous intéresse et nous concerne au plus au point. Je maintiens qu'on se fout du monde, et que oui, vous avez raison quand vous dîtes que ça va craquer. Le peuple a besoin de reconnaissance et de respect. Et on se fout de lui au plus haut point.

  49. Sinorodon dit :

    Bonjour cher Jean-Luc Mélenchon. Je l'ai déjà écrit, vous avez bien du courage. Vous venez une fois de plus de le démontrer sur BFM, eu égard à l'assaut de mauvaise foi dont aura pu faire preuve la journaliste, jusqu'à vous "scotcher" en fin d'émission. Dans ce billet du 25, vous descendez en flamme le "décodeurs" du Monde. Or ce blog avait été mis en exergue à la suite de votre billet du 19. Était-ce avec votre assentiment ?

  50. Jeanne MOLL dit :

    Le blog qui donne la pêche et des arguments ! Par contre, aucune illusion sur le vote des socialistes. Ils seront peu nombreux à braver l'autorité de leur parti parce-qu'ils en vivent. Et la droite va voter avec eux. Le dandy Montebourg me désole. Il ne parvient même plus à donner une couleur un peu rose à son parti de félons.
    J'attends aussi que Arcelor France rejoigne dans les luttes Arcelor Belgique, PSA et les Renault. On avance.
    Sinon, Cambadélis a toujours enfourché le mauvais cheval, Jospin, DSK, Aubry. Qu'il essaie de se faire Jean-Luc Mélenchon est un bon présage. On les fait vraiment ch.... et ça me réjouit. Une pensée pour Grégory et tous ceux qui galèrent. Et prochaine destination, l'Equateur. Spot très encourageant. Portez-vous bien, bande de camarades et on lâche rien !


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