11déc 12

Xénophobe ?

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Connaissez-vous l'OPIAM ? « L'observatoire de la propagande et des inepties anti-mélenchon » exerce une vigilance précieuse pour répliquer aux mensonges des médiacrates.

Voir le communiqué de réplique du Parti de Gauche

Lu dans L’Humanité : « Pour le sensibiliser à leurs difficiles conditions de vie, d'anciens agriculteurs de l'Aisne ont envoyé des lettres accompagnées de miettes de pain à François Hollande. Une plainte a été déposée par l'Elysée pour outrage au président de la République »… On comprend mieux pourquoi François Hollande ne veut pas de l’amnistie des syndicalistes et associatifs. En effet, plusieurs sont et restent poursuivis pour « outrage au chef de l’Etat ». Je me demande si je vais faire acte d’outrage moi aussi, à présent. Car je dénonce l’abandon criminel aux mains de la finance de notre industrie aéronautique. EADS est en train d’être bradée. C’est Arcelor puissance dix comme scandale ! François Hollande chef des armées (mais oui !) ne fait rien, ne dit rien, et même se vante par son premier ministre de laisser faire « la logique d’entreprise » comme disent les gogos du baratin libéral ! Et Montebourg ? Pense-t-il que le redressement est compatible avec cette braderie ?

La paye des grands patrons continue de progresser. La récession va atteindre l’Allemagne. Ayrault donne trente centimes par jour aux RSA. La potion infernale mijote à feu continu. Pendant que je tape ces lignes j’apprends que le socialiste Michaël Moglia va former un groupe distinct au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais par opposition à la politique d’austérité. Pendant ce temps dans la Meuse les socialistes se préparent à s’abstenir face au budget UMP du département. A l’Assemblée nationale, tous les socialistes, sans exception, ont voté le plan Gallois. Deux Verts sur seize se sont abstenus. Ce n’est pas un jour de fête !

La vague bleue marine fait pschitt !

Marine Le Pen et le Front national viennent de subir une série de revers. A Hénin-Beaumont et à Béziers. Mais aussi dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Bref : partout ! Il nous faut examiner en détail ces échecs. Et nous devons constater combien les médias sont beaucoup moins bruyants pour noter ces revers qu'ils ne l'avaient été depuis quinze jours pour souligner la prétendue dynamique du Front national. C’est une indication supplémentaire de la dérive lepéniste du traitement médiatique qu’il faut analyser comme une composante désormais confirmée du moment politique. « Libération » et « Le Monde » se sont encore distingués aux avant-postes de ce prosélytisme médiatique de plus en plus grossier. 

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Depuis le déclenchement de la crise à l'UMP, les médiacrates ont répété sur tous les tons que la situation allait profiter "mécaniquement" au FN. En consacrant sa une à la crise de l'UMP, « Marianne » titrait : « Et le vrai gagnant est Marine Le Pen ». « Les Echos » écrivaient eux-aussi que « le FN est ce mois-ci le seul parti dont l’image s’améliore ». Et ils prédisaient que « mécaniquement, l'abstention à droite profitera au Front national ». Mais la palme du lepénisme médiatique revient à « Libération ». Voyez ce que ce journal expert en manipulations expliquait de manière péremptoire vendredi à propos de l'élection partielle de Béziers. On y apprenait que « l'on retrouve au coude-à-coude le FN qui frétille, l'UMP qui déprime et le PS qui doute ». Experts en pronostic de PMU, le journal notait une « seule certitude : sur fond de crise à l'UMP et de déception d'une partie des électeurs après six mois de gouvernement de gauche, l'extrême-droite est en embuscade pour obtenir un troisième siège à l'Assemblée. » Et cet article faisait suite à d'autres, et en particulier à une enquête en forme de publi-reportage sur la campagne de la candidate FN à Béziers. Publiée le 22 novembre, cette "enquête" titrait de manière tout aussi péremptoire : « Béziers, le FN fait son beurre sur le dos de l'UMP ». Les résultats de l'élection de Béziers montrent à quel point « Libération » a une fois de plus manipulé la réalité. Le FN a été éliminé du second tour alors qu'il avait réussi à s'y maintenir en juin. Il stagne en pourcentage et perd 30 % de ses voix du mois de juin. Tandis que l'UMP gagne près de 10 points et se trouve 20 points devant le FN. Le plus grave dans cette affaire n'est pas tant que les médias se soient trompés. On est désormais habitués. Le plus grave c'est qu'ils ont accompagné et relayé la stratégie de communication de Marine Le Pen. C'est en effet elle qui annonçait que la candidate FN à Béziers allait « arriver devant le candidat de l'UMP ».

Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national. De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.

Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.

Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.

L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.

Comment peut-on, à ce point, passer professionnellement à côté de la réalité ? La direction du « Monde » est totalement partie en vrille sur le sujet. Elle fait tout son possible, depuis des mois, pour fabriquer une « actualité » au Front national. Souvenons-nous du ridicule des pages entières du mois de septembre, puis en octobre, à propos de la menace du FN aux municipales ! Habile contre-feu de propagande au moment où nous menions l’agitation contre le traité européen. Puis tous ces gens de peu se préparèrent à une élection partielle à Hénin-Beaumont. Tout s’est passé comme s’ils voulaient coûte que coûte en tirer une victoire Le Pen. Il est frappant de voir qu’alors, c’est contre moi que ce concentrèrent les commentaires ricanant du lepénisme médiatique au « Monde » et à « Libération ». Les petites mains envoyées sur le terrain ramènent ensuite ce que les chefs veulent entendre et lire. C’est d’ailleurs ce qui se ramasse le plus facilement. Le Front national fournit ce qu’on lui demande. Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés à droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boîteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? Le Front national fourni à la demande. Car c’est de cette façon que se font les « enquêtes de terrain ». L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !

Le bruit médiatique dissimule la réalité du programme du FN. « Le Monde » a titré sur « l'offensive laïque de Marine Le Pen » la semaine où le Traité budgétaire européen était présenté en conseil des ministres. Un vrai chiffon rouge destiné à capter l’attention pendant que les messieurs dames s’agitaient dans les couloirs pour faire rentrer dans leur boîte les députés mal pensants prêts à voter contre le traité. « A peine quatre ou cinq selon des proches du premier ministre » avait servilement rapporté les divertisseurs professionnels. La laïcité ! Pensez donc. Voilà un sujet ! Surtout que pour ces drôles d’observateurs est considéré comme acte de laïcité toute prise à partie des musulmans. Là où ils devraient au contraire expliquer avec soin et précaution à quel point c’est là un honteux abus de langage, « Le Monde » jette de l’huile sur le feu avec méthode. Mais la réalité finira toujours par démentir des numéros d’enfumages aussi grossiers. Commencent alors de nouvelles manipulations pour cacher ce qu’on a refusé de voir. Ainsi la dernière « percée laïque » de Marine Le Pen n’a pas retenu l’attention de ses supporters au « Monde » et « Libération ». Elle est pourtant ostensiblement affirmée dans la Charte du « rassemblement bleu-marine », présentée le 4 décembre. En s'affirmant "laïque", la Charte en donne la définition. Elle affirme que « la République reconnaît le rôle du christianisme en général et du catholicisme en particulier dans l’histoire de France et la construction de la civilisation française. » Pour éclairer utilement cette affirmation, un compte rendu honnête aurait pu rappeler que l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que « la République ne reconnaît aucun culte ». Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen.

Les mêmes enthousiastes qui « aimeraient avoir Le Pen pour grand-père » répètent aussi en boucle que le Front national est devenu « social ». Il concurrencerait, sur sa gauche, notre programme. Une belle contribution à la propagande lepéniste dont tout l’effort vise à nous disputer le terrain de la représentativité dans ce domaine. Pour cela il lui faut passer sous silence la convergence affichée qui existe entre le FN et les partisans de l'austérité. Début octobre dans le débat à l'Assemblée sur le Traité européen, Marion Maréchal-Le Pen affirmait ainsi, à l'unisson de l'UMP et du PS : « Il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. C’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ». Ce n’est pourtant pas si nouveau ! Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. Le plan caché de Le Pen pour les finances publiques représenteraient donc plusieurs fois le plan d'austérité Hollande – Ayrault. Ne le dites pas au « Monde » et à « Libération » : ils en rêvent !

Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix

La finance s'attaque à EADS. L’entreprise qui fabrique Airbus et dans laquelle se trouve l’essentiel de l’industrie aéronavale militaire de notre pays. Cette attaque prend la forme d'un changement de "gouvernance" acté mercredi 5 décembre. Pourquoi est-ce que je reste seul parmi les responsables politiques à m’exprimer contre ce qui est un crime majeur contre notre industrie, nos intérêts nationaux, et notre souveraineté. Cet accord est un pillage et un gaspillage. C’est Florange et Gandrange multiplié par cent !

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Le silence qui entoure cet accord est un signe des grosses masses d’argent qui embaument l’atmosphère et anesthésient maints grands esprits ! Cet accord est soutenu par le gouvernement Ayrault puisque l'Etat est actionnaire d'EADS. Le président de la République est directement impliqué. Quelqu’un peut l’en informer ?

Voyons d'abord, le gaspillage. Cet accord comprend une opération de rachat par EADS de ses propres actions. EADS va consacrer 3,3 milliards d'euros pour racheter 15% de ses actions actuelles. Pour quelle utilité sociale ? C'est autant d'argent qui n'est pas réinjecté dans la recherche, l'investissement, ou le progrès social pour les salariés. Cette somme est énorme : elle représente environ un tiers de la trésorerie du groupe. Cet argent part directement dans la poche des actionnaires privés actuels. Au premier rang de ceux-ci on trouve l'oligarque parasite Arnaud Lagardère. Il est le fils de Jean-Luc Lagardère. Arnaud Lagardère se moque éperdument de l'industrie. Tout ce qui l'intéresse, c'est son portefeuille. C'est lui le grand gagnant du rachat d'actions. Pour quitter le navire, Lagardère va vendre les 7,44% du capital d'EADS qu'il détient. L'entreprise va lui en racheter les trois quarts, c'est-à-dire 5,5% du capital. Dans l'opération, Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros au titre du rachat d'actions ! Voilà pour le pillage !

La cause de tout ça est la décision de plusieurs actionnaires privés de sortir du capital EADS. Parmi ceux-ci on trouve donc le Français Lagardère mais aussi les Allemands Daimler et Dedalus, un consortium d'entreprises allemandes. Les parts de Dedalus et de Daimler seront rachetés par la banque publique allemande KfW, déjà actionnaire symbolique d'EADS. On savoure comment les arguments contre la présence de la puissance publique deviennent moins dérangeant quand cela convient au gouvernement allemand ! Pour les parts de Lagardère, c'est EADS qui payera l'essentiel comme on l'a vu. Le reste sera vendu au plus offrants sur les marchés. Le départ d'actionnaires privés importants et le rachat d'actions ont un effet cumulatif. Cet effet, c'est un recul de la stratégie industrielle au profit de la logique financière. Jusqu'à présent, tout ce petit monde de parasites participait à un pacte d'actionnaires aux côtés de l'Etat français et de l'Etat espagnol. Au total, cet attelage baroque possédait 45% du capital d'EADS dont près de 15% pour le seul Etat français. Dit autrement, jusqu'à présent 55% du capital d'EADS était librement achetable sur les marchés financiers. C'était déjà beaucoup. Mais les 45% restants permettaient de bloquer certaines décisions stratégiques. Et au sein de ces 45%, l'Etat français conservait un rôle central.

Avec le nouvel "accord de gouvernance", 72% du capital sera désormais « flottant », c’est-à-dire abandonné au vent des marchés financiers. C'est 17% de plus qu'actuellement. Avec le rachat d'actions, la part de l'Etat français recule automatiquement de 14,87% à 12% du capital. L'Etat espagnol voit lui sa part réduite de 5,44% à 4%. Les 12% de capital public restant reviennent aux autorités allemandes, grâce à leur rachat des parts de Daimler et du consortium Dedalus. Au final, même en cumulant les trois, les Etats ne pourront plus bloquer de décision. EADS est mis aux pas de la financiarisation de l'économie. Le directeur de la stratégie d'EADS ne s'en est d'ailleurs pas caché. Marwan Lahoud s'est ainsi félicité : « Nous avons un processus de décision normal, pas de véto et un flottant de plus de 70% ». Par normal, il faut comprendre dans la logique financière du capitalisme actuel. La bourse de Paris ne s'y est pas trompée puisque le titre EADS a bondi de 8% au lendemain de l'annonce de "l'accord de gouvernance !"

Le poids des Etats, dont celui de la France, sera réduit dans EADS. Voilà ce qui vient de se décider avec l'accord du gouvernement Ayrault et donc du président Hollande. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale. L'humiliation pour notre pays risque de ne pas s'arrêter là. C'est une mauvaise habitude en ce qui concerne EADS. Déjà, en 1999, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn avait conclu un accord honteux avec le groupe Lagardère. J'en ai déjà parlé sur ce blog quand les financiers ont mis Airbus en difficulté en 2007.

Ce compromis pourri consistait en un pacte d'actionnaires entre l'Etat et Lagardère. Les deux participations étaient gérées par une société commune, Sogepa. DSK avait ainsi abandonné à une entreprise privée le soin de représenter l'Etat. Et c'est Lagardère qui représentait le tout au sein du conseil d'administration EADS. Depuis, Arnaud Lagardère est même devenu président de ce conseil d'administration. Un comble pour quelqu'un qui se désintéresse de l'industrie au point de manquer l'assemblée générale du groupe le 31 mai dernier à Amsterdam.

Le départ de Lagardère du capital d'EADS met fin à ce pacte. Il change donc la donne aussi pour la représentation de la France au sein du conseil d'administration. Le départ de Lagardère du capital d'EADS devrait être effectif en juin 2013. D'ici là, Arnaud Lagardère préparerait un ultime pied de nez à la France. Le Financial Times a en effet indiqué qu'il pourrait démissionner du conseil d'administration dès le mois de mars. Et pour le remplacer, Lagardère pousserait… Jean-Claude Trichet ! Ce serait une véritable provocation. Trichet a déjà gravement menacé EADS du temps où il dirigeait la Banque centrale européenne. En défendant coûte que coûte un euro fort, il a menacé la compétitivité d'Airbus. Sa nomination au conseil d'administration d'EADS serait un coup de poignard contre l'industrie.

Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ? Apparemment rien puisqu'ils se taisent. Selon l'adage, qui ne dit mot consent. Mon hypothèse est que ces gens, atlantistes jusqu’à l’os, ne se soucient de rien et surtout pas d’indépendance nationale. Leur repère est la pérennité de l’Otan. Le reste ne les intéresse pas. Ils ont tort ! Le scandale finira par éclater. Et alors il leur sera demandé des comptes.

A Londres avec Assange et les nôtres

Je dois avouer que j’ai aimé Londres. Je ne sais pas dire pourquoi. Mais j’ai aimé. Il paraît que c’est une ville pour les riches et donc cela expliquerait qu’elle soit si coquette, finalement. Naturellement Paris est incomparablement plus suave de toutes les façons imaginables selon mon goût. Mais j’ai trouvé que Londres pulsait, voyez-vous ?

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Par exemple, j’ai adoré croiser une femme aux cheveux et maquillage bleu dans le métro et je suis plutôt impressionné par la propreté des lieux moi qui ai connu cette ville absolument répugnante dans les années soixante-dix. Le comité du Parti de Gauche de la capitale anglaise est une petite merveille, vraiment plutôt jeune. Il y a une quinzaine d’inscrits. Dorénavant il y a aussi une liste de plus de cent contacts sympathisants. Les militants du coin ont le profil type de nos amis à Paris. Ils n’ont peur de rien, sont très audacieux et ont le culte du travail militant bien fait. J’ai été accueilli et accompagné sur le mode de l’horloge Comtoise : paisible et implacable de précision. Je pense qu’on devrait bien recruter dans ce coin. De toute façon il y a trois cent mille français dans le secteur. Londres est aussi une grande ville française. On y connaît donc le Front de Gauche et je ne peux pas dire que je sois anonyme, ici non plus. Car en plus des français, il y a beaucoup d’anglais plus ou moins jeunes qui suivent la politique de l’autre gauche en France. J’ai donc fait plus d’une photo souvenir avec des jeunes gens du cru. Tant mieux ! A la prochaine révolution chez nous, nous aurons de bons relais sur place pour tenir les soutiens en éveil. Et aussi pour harceler la City et ses complots. Pas comme pendant la grande révolution où rien ne fut entrepris pour garder le contact et la sympathie des réseaux progressistes qui étaient pourtant très ardents dans la période précédente. Certes, Thomas Paine fut élu dans le Pas-de-Calais. Mais ça ne nous excuse pas pour le reste. Je m’égare. Trêve de digressions.

A peine arrivé me voilà en route pour un restaurant français juste en face de l’ambassade de l’Equateur où j’avais mon premier rendez-vous. Là on fit le point. Je découvre les mines de mes camarades qui m’enchantent par leur allant et humour « So british » ! J’ai toujours aimé l’ambiance des militants, mais elle prend une chaleur humaine particulière à l’étranger avec ceux que je perçois comme des avant-postes. Puis on se met en route. Il est convenu que notre escorte locale attende dehors. Helen Duclos, Christophe Ventura et moi, improvisons à la mode de notre compatriote Napoléon : « On avance et puis on voit » ! Tranquilles. Les anglais qui font le siège de l’ambassade travaillent à la bonne franquette mais de main ferme. Comme l’ambassade proprement dite est à l’intérieur d'un tout petit immeuble, ils occupent jusqu’au hall. Ils étaient bien informés de notre arrivée car on ne demanda aucun papier. C’est pourtant la coutume m’a-t-on dit. Puis on m’a prévenu que je pouvais refuser de présenter mes papiers. Mais je n’avais pourtant pas l’intention de le faire. Je ne m’imaginais pas refuser en Angleterre ce à quoi je suis obligé en France. A quoi bon une mauvaise manière et un incident avec le Royaume-Uni et sa maréchaussée. Je vois bien que les Anglais ont renoncé à l’idée d’aller chercher à l’intérieur Julian Assange et à toutes ces sortes de sottises violentes qui les eussent déshonorés. Sans compter que cela aurait commencé un cycle dangereux pour toutes les ambassades dans tous les pays du monde. Et qu’est-ce que je fais là ? D’abord un geste de soutien aux Equatoriens qui prennent sur leur dos la force d’un choc de première ampleur sans que bien des donneurs de leçon sur les droits de l’homme et la liberté de la presse bla bla bla ne s’émeuvent beaucoup. Les Equatoriens sont sur une « position raisonnable ». Ils ne font pas de la surenchère en cherchant le bras de fer verbal. Mais ils sont bien seuls ! On est frappé en effet par exemple du silence de « grand journaux » comme « Le Monde » qui ont pourtant fait du commerce de papier avec la publication des télégrammes de WikiLeaks et qui, depuis sont inscrits aux abonnés absents sur le sujet. La protection des sources dans ce genre d’organe de presse ! Tu parles ! Cela se résume à présenter de manière anonyme des citations de « proches », purement et simplement inventées le plus souvent, comme me l’a avoué une personnalité de la rédaction, pour jeter de l’huile sur le feu dans les familles politique et faire du « buzz ». Mais dans le cas d’Assange, il est possible aussi que l’oncle Sam leur ait soufflé dans le nez et les petits garçons ont miaulé de regret.

En tous cas Julian Assange doit savoir à quoi s’en tenir à leur sujet. Je ne crois pas qu’il ait été naïf quand il leur a donné ces télégrammes. Il sait bien qu’il n’y a rien à en attendre. Par exemple, il sait bien que ces amis d’hier ne feront pas d’enquête sur l’affaire du présumé « viol » qui a servi de déclencheur à toute cette affaire. Sur le sujet, les glorieux médias français se contentent de rappeler en boucle ce qui lui est imputé sans en dire davantage. On ne leur demande pourtant pas de donner un avis, ni même de mener une enquête du type de celle qu’a publié un journaliste australien et que l’on a pu regarder sur la cinq il y a quinze jours. On sait bien que ça demanderait du travail de la documentation et du sérieux. Oublions ! On leur demanderait cependant volontiers d’indiquer que Julian Assange n’est encore inculpé de rien. Qu’il a quitté la Suède après avoir demandé l’autorisation du procureur. Qu’il est prêt à aller répondre à toutes les questions de la justice suédoise quand elle le voudra. Mais qu’il demande un engagement de l’Etat suédois : qu'une fois en Suède il ne soit pas livré aux nord-Américains. Il a raison d’être méfiant, Julian Assange ! Parce que la Suède a déjà permis aux nord-Américains d’enlever un Egyptien et de le remettre aux autorités de ce pays qui l’ont torturé de belle manière ! Et comme l’Etat suédois refuse de dire un mot sur le sujet ce n’est vraiment pas rassurant ! Ça semble signé. De plus, les Etats-Unis pratiquent la torture et en particulier sur le numéro deux de WikiLeaks qu’ils ont capturé et gardé au secret de longs mois. Ceux qui doutent et qui croient aux belles histoires sur les héros des droits de l’homme nord-Américains devraient se demander pourquoi le centre de torture nord-Américain de Guantanamo est toujours en service. En tous cas Assange a toute les raisons de se méfier. Ce qui n’enlève rien à l’insupportable de la situation. Elle pourrait pourtant se débloquer en un instant si la Suède donnait la garantie de non extradition vers les USA. Elle ne le fait pas. Cela prouve que son problème ce n’est pas le présumé « viol » dont un procureur voudrait parler à Julian Assange. D’ailleurs ce procureur n’avait-il pas d’abord classé sans suite le dossier dans un pays pourtant particulièrement vigilant sur ce type d’affaire ? En fait tout se passe comme si le but de la Suède était juste d’avoir un prétexte pour attirer Assange dans un guet-apens. La Suède a toute la responsabilité de la situation.

Comment va-t-il ? On a lu dans les médias qu’il était gravement malade. Non. Ce n’est pas le cas. Julian Assange va aussi bien qu’on peut aller dans ce genre de situation. Il sait qu’il est prisonnier, en quelque sorte, mais il dit qu’il ne se plaint pas en pensant au sort de ses amis aux mains des sadiques nord-Américains. Toutefois je scrutais son visage si pâle. Je crois qu’il est de peau pâle naturellement. Ces cheveux sont blancs ou bien blonds, extraordinairement blonds. Même s’il est très paisible dans son expression et ses mouvements, il a un visage chargé d’empathie. Il pourrait être méditerranéen. Il nous dit que dans son esprit c’est toujours l’été, car la dernière fois qu’il a vu le dehors c’était l’été. Je m’aperçus que la pièce où nous nous trouvions ne comportait aucune ouverture sur le jour. Je le regardais intensément. Peut-être trop. Je ne voulais pas être indélicat. Mais comment manifester une solidarité humaine, sans les mots et sans mélodrame ? Ensuite je le regarde parce que je n’arrive pas à faire la part entre l’homme singulier qui est devant moi et l’énormité du défi qu’il a lancé par les actes qu’il a posé. Je crois que les USA ne le lâcheront jamais. Il a besoin qu’on l’aide à ne pas se faire oublier. L’oubli est l’antichambre de l’impunité pour ceux qui veulent en finir avec lui. Ma visite sur place c’était un geste dans ce sens. Devant la porte depuis des mois tous les jours des gens font le relais pour lui faire savoir qu’ils sont là. Il le sait. Il dit que cela le réconforte énormément. Mais cela ne suffira pas. La seule vraie protection qu’il pourra avoir, c’est du peuple qu’il faut qu’il l’ait. Il devrait être candidat aux élections législatives en Australie. A ce moment-là plus personne n’osera le toucher, je crois. Et s’il est élu, sa confrontation avec l’Empire prendrait un autre sens. Je pense que les Australiens sont capables d’accepter l’épreuve en votant pour lui.


410 commentaires à “Outrage ! En dépit des espérances médiatiques, Le Pen fait pschitt !”
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  1. Pierre de Marseille dit :

    Bonsoir,
    Le Pen pour contrecarrer la vrai Gauche, c'est je pense bien vu. Vivement un presse pluraliste.

  2. Citoyen18 dit :

    Très bon surtout les explications sur les élections législatives partiel. C'est étonnant cette attitude à Béziers. Bon il vas falloir donner un coup de pied dans la fourmilière. Ce soir PSA, suite à l'annonce de la CGT du Plan B.,viens d'annoncer 2 700 emplois à supprimés.

  3. Guillaume dit :

    Merci Jean-Luc pour cette mention tres sympa des militants de Londres. Cela nous a fait un immense plaisir de vous accueillir, Helen, Christophe et toi, et nous sommes ravis de t'avoir montré que la révolution citoyenne peut s'exporter a l'étranger, meme dans l'antre de la bête financiere :)

    Hasta la Victoria

  4. Michel Berdagué dit :

    EADS + GMT+ OTAN, la France sous contrôle, asservie. Déjà que cette UE avait très bien préparée le terrain et ce qui reste comme esprit. Nous serons donc un nouvel état Américain.
    Et les abstentionnistes par milliers se défaussent, laissent faire, mais qu'ils se réveillent ! la Patrie est en grave danger. Seul le Front de Gauche peut affronter ces attaques en règle et décidée en haut lieu.
    Résistance.

  5. teresa dit :

    Votre combat, qui est le nôtre aussi, marque des points ! Le langage médiatique est différent et même dans la rue, nous pouvons enfin parler d'austérité truquée, de nationalisation, d'abus sur les salariés etc. Un vent nouveau souffle dans les esprits et les paroles. On commence à croire à ce qui paraissait l'impossible : notre pouvoir. La gauche doit se faire entendre, comme vous le faîtes si bien, mais tous ensemble et partout. Les salariés sont très sensibles à notre solidarité. L'abstention aux dernières élections désapprouve la politique actuelle et ceux qui la mènent, même s'ils gagnent à 49% sur les 37% de votants. Il nous reste un grand espace à gagner. Y a du boulot.

  6. Jo FEDER dit :

    Bonjour. Juste une petite remarque au sujet des efforts qui finalement ne nous projettent pas en avant sur la scene politique. On peu faire meetings et conférences, tracter, et convaincre, l'effort sera vain tant que la télé ne voudra pas parler de nous, sans nous denigrer, nous ridiculiser avec les sempiternelles stigmatisations abjectes du genre Goulag, stalinisme, et autre menace de totalitarisme. Celui qui maitrisera la télé maitrisera la rue.

  7. LAURET Gilbert dit :

    Et avec tous ces renoncements socialistes et le mot est très faible quand le FdG va t'il rompre avec cette majorité et se mettre dans une opposition nette et claire car sans cette clarification je ne vois pas comment le peuple fera la distinction. Nous n'avons pas besoin du PS pour mener un nouvelle politique il nous faut nous adresser au grand nombre tout simplement mais tant que nous ne nous disons pas dans l'opposition nos scores resteront autour de dix pourcents. Comment concilier une politique basée sur l'offre et celle basée sur la demande et comment mettre en place la planification écologique avec des gens qui ont le marché et le court terme pour modèle. Il faut franchir la dernière étape de ce processus et mettre le PS hors de la gauche elle qui a signé le MES, ce Mécanisme Européen de stabilité qui de stabilité que le nom et qui nous entraîne pour longtemps dans l'austéritaire. Je préfère cela à tout ces stratèges qui nous mèneront nulle part, la clarification est pour moi la meilleure solution et la meilleure façon de se présenter devant le peuple la tête haute.

  8. benjamin dit :

    Est ce que quelqu'un a un lien vers les vidéos des autres intervention de Jean-Luc Mélenchon a Londres? J'anime une petite communauté Front de gauche dans un site essentiellement anglophone et je cherches des documents et discours en anglais pour partager avec les américains et anglais.

  9. roussel dit :

    Je me demande si Hollande peut se regarder dans sa glace chaque matin ? Je me demande si les journalistes n'ont pas honte d'eux-mêmes ? Je me demande quand tout cela va s'arrêter ? Car on est bien mal parti sur le Vieux Continent. Heureusement que j'ai le Front de Gauche pour m'aider à survivre !
    Merci à Mr. Mélenchon et à toute l'équipe. Mais surtout restez bien unis entre vous tous.

  10. Claude SANGUINET dit :

    Grande braderie du territoire français. Hollande est aux commandes caché derrière son bureau verni. Le champion des promesses se montre enfin sous son vrai visage. le clone du nain de jardin en plus joufflu et des lunettes en prime. Ça va mal, très mal. De trahisons en mensonges, de plans secrets en compromis minables, le monde du travail est laminé, pulvérisé lynché contre les murs des usines. Peugeot annonce une rallonge de 1500 départs non remplacés, Ayraut fume le calumet de la paix avec Mittal, les hauts fourneaux vont s'éteindre et les salariés vont crever. Rio Tinto abandonne le site de la Maurienne, les 173 de Camiva sont plus près du trottoir que des ateliers, les tribunaux continuent de juger des salariés, des militants syndicaux comme de vulgaires criminels, et Hollande ne dit rien, ne voit rien, n'entend rien et ne se rappelle de rien. De scandales en magouilles, ces soit disant hauts dignitaires qui se revendiquent de gôche se discréditent un peu plus chaque jour Ayrault embourbé dans le scandale de Notre Dame des Landes, chaud lapin qui achète un silence à coup de millions... Le parti socialiste, c'est Dallas à la française.
    Minables, vendus. Je ne trouve pas de mots assez forts pour dépeindre ces sinistres ministres et ce poltron de président. Cou couche panier papattes en rond devant la loi du fric de la trique. Quand les socialistes se mettent au garde à vous devant Merkel et Parisot, le monde du travail est en danger. Le parti socialiste, c'est la gauche de la droite. J'ai pas voté pour eux et c'est pas demain que je me salirai les doigts en glissant un bulletin sociflard caviard. Le parler vrai, le parler cru dérange et gène.

  11. Courrierlecteur dit :

    Au sujet des miettes de pain, j'ai entendu hier soir sur France Info, plus ou moins distraitement, alors que j'étais bloqué dans un embouteillage, l'interview du retraité agricole. Il remerciait, avec beaucoup d'ironie, les services de police pour la publicité extraordinaire qu'ils ont donné à son action. Bien sûr que non, ses amis et lui n'avaient pas du tout l'intention d'offenser le Chef de l'Etat, en lui envoyant des miettes de pain tous les jours, a-t-il déclaré aux enquêteurs. C'était juste pour attirer l'attention sur les conditions misérables de retraite des travailleurs agricole.
    D'après France Info, sous réserve d'avoir bien entendu, c'est une enquête automatique transmise par la services de sécurité de l'Elysée. Pas de plainte pour le moment, juste une enquête... A moins qu'il y ait eu une évolution dans ce dossier depuis lundi soir. Une réaction de l'Elysée n'est pas impossible non plus, par crainte. Des fois que cette idée, médiatisée avec succès, d'envoyer des miettes au Président, germe dans la tête d'autres retraités misérables et qu'ils en prennent de la graine. Il pourrait bien vite avoir sa boîte au lettre submergée par des queues de cerises, des couleuvres, des carambards et autres trucs de toutes sorte, durs à avaler.

  12. Nicks dit :

    Je retiens la leçon de l'élection partielle dans l'Hérault et l'aspect désormais incontournable de l'unité pour que le Front de Gauche soit en mesure de progresser. En dehors, c'est le dépérissement assuré.
    Par ailleurs, l'affaire EADS est en effet très inquiétante et révoltante. Elle rejoint ce que je disais de l'objectif du gouvernement Ps qui est de finir le travail d'intégrabilité de la France dans cette Union là. Pour cela, il faut la vider de sa substance, au risque de retours de flamme potentiellement dévastateurs...

  13. gaelikprat dit :

    Souvenez vous J. Chirac, premier ministre de Giscard, prophétisait "la France a une vocation touristique", sous-entendu l'agriculture ça fait beau dans le paysage et l'industrie on n'en veut plus. Chirac, l'homme qui voyait le bout du tunnel.
    Commentaire des journaleux-expert en tout et bon à rien, progression de l'UMP, dans leur fiefs obligés de se représenter, quelle victoire. Imaginez en 60, 70 dans la couronne rouge le même commentaire, le PCF triomphe. Franchement, ils se payent des bagnoles plus chères que mon pavillon de banlieue, qui peuvent rouler à plus de 240 sur des routes limitées à 130. Ils ont pas honte les mecs. Salut Jean-Luc et à tous les camarades comme il est dit plus haut la patrie est en danger.
    Son grand-père les aurait traités de jean-foutre, mais c'est plus grave. A une époque on les auraient appelés traites de vendus à l'ennemi, d'assassin de la France et des Français.

  14. vicmarnin dit :

    Cette nouvelle sur la démission de M.Moglia est très très importante. C'est peut-être le début d'un changement, mais pourvu qu'il rejoigne le FdG. Et que beaucoup d'autres le fassent...
    Nous portons l'espoir, et il va falloir réfléchir à la position à tenir aux municipales par rapport au PS. Souvent dans les communes il s'agit de listes communes à gauche entre FdG et PS, que faire? De plus pas mal de changements sont prévus pour ces élections, notamment pour le seuil à partir duquel l'élection se fait au scrutin de liste. Sur ce type d'élections les places sont importantes.

  15. Jean Jolly dit :

    Faut-il s’étonner de cette dérive extrême vers la droite ? A mon avis non. Un moussaillon, n’ayant que peu d’expérimentation de navigation, ne peut devenir du jour au lendemain et par miracle « capitaine », même de pédalo, c’est tout bonnement impossible car il lui faut maîtriser tout d’abord les notions basiques d’orientation maritimes, à savoir le bâbord du tribord ainsi que la poupe par rapport à la proue. Il faut imaginer François Hollande, à bord du pédalo France, faisant route vers la croissance infinie. C’est comme couper la nageoire latérale droite d’un poisson rouge et l’admirer tourner en rond dans l’aquarium. Il n’y a pas de quoi exciter la fibre républicaine mais nous savons désormais pourquoi le PS vire à droite.

  16. Anonyme dit :

    Excellent billet, une vraie mine de pépites, j'en ai appris comme c'est pas permis en si peu de temps!
    Bravo, merci... Et vive Julian Assange !

  17. jacques bounoume dit :

    Le RSA revalorisé de 10% en 5 ans. Corrigez moi si je me trompe, ça fait 2% par an et 475 euros x 2% ça fait 9,5 euros de plus par an, divisé par douze mois (l'horizon du rmiste c'est le mois) ça fait 0,79 euros par mois, et pas tout de suite, dès septembre 2013, qu'il a dit Ayrault. Ils attendront bien jusque là ce ramassis de feignasses ! Descendez jusqu'à nous, les galériens, l'énorme troupeau silencieux et souvent honteux de lui même, que la politicaille veut dissimuler derrière quelques cas bien voyants de profiteurs du système, et derriere l'épais enfumage médiatique des zassistés-qui-sont-responsables de leur misère alors que l'incurie, la soumission des politiciens est bien souvent la cause de la spirale qui du chomage mène à l'exclusion. Oui, descendez jusqu'à nous et vous verrez le bonheur de vivre avec 475 euros (plus 79 centimes "dès" septembre 2013). Mais il faut vivre ou avoir vécu cette exlusion pour savoir ce que c'est.
    Sur fond de pigeons, de Medef, de maisons en Belgique, de comptes en Suisse, des choses comme cette "hausse" claironnée prennent des allures d'aveu. Les banquiers gouvernent et se goinfrent en cassant le tissu économique, nous, on fait carrière. Vous votez pour nous grace à des promesses et à des agences de com et on se fait même mousser avec des annonces bidon comme celle là, sur le dos de nos victimes. Je vous plains de tout mon coeur les gars de Gandrange et d'ailleurs, car ce qui vous attends est pire que dans vos cauchemars !
    Haut les têtes, on lâche rien de rien, vive la Sixième !

  18. Anonyme dit :

    Ouai, et encore je ne sais pas d'ou sortent les 475, ça varie selon les personnes, mais le RSA socle c'est plutot 417. Enfin bon et pendant ce temps d'autres se gavent bien naturellement et faut les chouchouter. Mieux ! Les entretenir.

  19. Istaria dit :

    Wikileaks, du moins Assange, a tout de même fauté par excès d'orgueil. On ne va pas taper sur le messager, mais il a plusieurs fois rejeté des mains tendues. Bref, il va de soit qu'il mérite d'être soutenue, mais le concept centralisé et coûteux de Wikileaks est mort, vive Tyler.

    @Jacques Bounoume
    "corrigez moi si je me trompe, ça fait 2 % par an, et 475 euros x 2% ça fait 9,5 euros de plus par an"

    Je te corrige en effet car le RSA est de 410 €. 475 € est le montant du RSA + allocation logement, or, le plan d'augmentation ne concerne que le RSA semblerait il.
    A ce sujet, j'en profite, tout en restant dans le cadre, pour suggérer un débat au sein du FdG sur le revenu de base inconditionnel dont le RSA n'est qu'un embryon avorté. Lorsque j'entend encore aujourd'hui, les Wauquiez et autre laquais se plaindre de l'assistanat, j'aimerai bien qu'un journaliste ou un politique leur renvois au visage que le principe d'impôt négatif n'a pas été édicté par un bolchevique dans une période lunaire, mais par Milton Friedman dont nous dégustons chaque jour la politique économique dans sa version patronale, sans avoir eut droit au pendant qu'il plaçait en balance. Car dans le cadre de ce revenu, le "travailler plus pour gagner plus" prend un tout autre sens.

  20. Gilbert La Porte dit :

    A lire le chapitre consacré à Julian Assange, j'ai l'impression de découvrir un nouveau combat de David contre Goliath, ou un thriller façon Costa Gavras. Espérons que contrairement à ces thrillers, l'épisode ne se terminera pas par le sacrifice de l'homme honnête mais que, comme dans l'Ancien Testament, c'est David qui viendra à bout du géant aux pieds d'argile. Je partage avec Jean-Luc Mélenchon que l'oubli équivaudrait à la perte de Julian Assange. Et je salue donc cette visite que lui a rendue notre porte-parole.

  21. reneegate dit :

    Comment ne pas penser à Michel Naudy lorsque tu parles de médias indignes et ensuite d'oubli. Journaliste France 3, oublié depuis 15 ans, il disait en substance que le journaliste payait très cher son droit de diffusion (Faust?). Pas un mot de ses pairs sur sa disparition tragique.
    Les ivoiriens ont menés une action interessante devant l'AFP pour dénoncer les mensonges et les omissions concernant leur pays. Les journalistes n'avaient pas aprécié (le journaliste est un être fier et susceptible c'est bien connu). Il est peut être temps de tous se rassembler devant ces médias pour les dénoncer.
    Le front de gauche est la seule alternative aux politiques libérales, atlantistes et consuméristes, encore faut il que les français le sachent. Les médias leurs proposent le FN et ça ne marche pas vraiment, tant mieu. Tes interventions toujours très claires et politiques (dans le sens d'une analyse globale et de solutions pérènes) sont très efficaces et Le Pen fait pale figure sur ce terrain. Pourquoi diabolises tu autant le FN? les Longuet, Copé,... ne sont ils pas de la même veine? C'est affrontement direct est très couteux, parlons de nous pas d'eux.

  22. Courrierlecteur dit :

    Au sujet de celle que je n'ai pas envie de nommer, ce que je commence à trouver amusant est que, plus elle cherche à se normaliser, plus les médias, le gouvernement (réception à l'Elysée, réplique donnée à Valls) cherchent à lui donner de l'importance, plus elle se banalise, plus se bousille son fond de commerce. Il y a encore quelque temps, ce parti pouvait encore faire illusion dans ses apparitions médiatiques, en se prétendant hors système et être le seul parti à le dénoncer. L'autre argument historique du FN, du temps de Mégré (?) était le "on m'empêche de parler!". Ce qui était bien commode vu qu'il n'avait rien à dire d'autre que des provocations pour susciter des réactions, et de la contestation. Ce qui faisait monter sa visibilité médiatique. Aujourd'hui, la tête du FN ou ses sbires, médiatisée, voir sur-médiatisée se trouve donc ainsi banalisée, dans le sens, intégrée minablement dans le système "médiatico-politique". Même plus peur! L'épouvantail est grillé, car banalisé. Son discours rengaine, toujours identique, tombe à plat, si on laisse dire, tant il semble creux. (J'ai essayé de l'écouter un peu, lors de son intervention avec le Ministre de l'Intérieur, cela a été au-dessus de mes forces après 1mn d'écoute) Finalement le nouveau rôle du FN est de faire dans l'outrance, ce qui est bien utile encore, au PS car, au point où évolue le gouvernement, sans le FN, comment pourrait-il encore apparaître comme un gouvernement de gauche?

    Autre point, toujours sur le même sujet. En fait, ce qui semble fonctionner est que, moins notre porte parole en parle dans les médias (une analyse, un commentaire sur son blog, après des élections est une chose différente) moins elle parasite et brouille son message. Les médiacrates à l'affut de la moindre phrase, la moindre expression de Jean-Luc à son sujet, restent sur leur faim, pour brouiller son message et l'associer à "l'extrême" opposé. Preuve en est, toutes ces petites mains de non journalistes qui cherchent à associer, invariablement, dans le titre de leurs inepties qui s'étalent dans la presse, le nom du porte parole du FdG à son opposé extrême. Ils n'ont vraiment plus rien à se mettre sous la dent. Ce genre d'articles minables, pullulent dans la presse en ce moment. Ils sont tellement minables de mauvaise foi, qu'il n'est pas impossible qu'ils produisent un effet inverse à celui souhaité par leurs auteurs, et qu'ils suscitent la sympathie du FdG.
    @reneegate...

  23. Nicolas VDR dit :

    Hollande est quand même sacrément gonflé de porter plainte pour outrage, pour des miettes de pain ! Parce que, en ce qui le concerne, lui, dès les premiers jours de son mandat il a pas été outrageant à notre encontre, peuple de gauche, en allant faire allégeance par le biais de ces ministres, à l'université des maitres de forge, pardon, du MEDEF ?
    A mes yeux, c'est largement pire que le Fouquet's de Sarkozy.

  24. Isabelle dit :

    En même temps c'est quoi l'idéologie bancale du FdG ! Être élu avec l'aide du PS ? Soutenir envers et contre tout les industries de l'armement et s'en servir quand on peut n'est ce pas pour recréer des marchés ? Massacrer des populations au nom de la liberté, mais quelle liberté celle pour EADS et Dassault de s'en mettre pleins les poches. Et qui parsèment le monde de leurs mortels déchets polluants (en plus). Et le jour où ils se retourneront contre nous est ce que nous continuerons à leur dire merci. Et continuer à produire, produire sans rien remettre en question. Des voitures, des avions, de l'acier. Continuer comme ça, sans se tourner vers le futur. Pourquoi voter FdG si au fond rien ne change. Si il n'y a aucune remise en question de notre modèle de société qui nous conduit dans le mur. Où sont les idées (utopiques) d'antan qui nous faisaient un monde meilleur ?

  25. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ces médias antis FdG, jusqu'à preuve du contraire dans les médias il y a certes les journalistes, et l'on peut discuter de leur objectivité qui est morte depuis longtemps. Ces gens à la botte du capitalisme qui ne sont plus des journalistes dignes de ce nom, ne fabriquent quand même pas tous seuls les supports sur ou dans lesquels ils posent leurs observations partisanes commandées, il y a, à moins que je ne sois devenu débile, bien des techniciens qui font le boulot ! alors je me pose cette question, elle est où la détermination de ces syndicalistes puissants capables d'arrêter toutes les rotatives, ils sont où ces meneurs de grèves de la NMPP (si ça existe encore !) ils ne sont quand même pas tous devenus des moutons ou des gens de droite ? alors qu'attendent ils pour taper le poing sur la table des rédactions en disant qu'ils arrêteront de travailler si l'objectivité n'est plus de mise dans ce métier qu'ils savaient si bien défendre auparavant ! je ne vois pas les Barbier, Calvi et consorts se mettent les mains aux manettes pour faire tourner les journaux, donc sans les interdire de s'exprimer nos syndicalistes peuvent peut être au moins réclamer à leurs directions que l'objectivité reprenne pied dans ce beau mêtier qu'est le journalisme !
    Mital à arrêté les hauts fourneaux alors à votre tour d'arrêter les rotatives ou tous les engins numérisés qui diffusent des informations tronquées ! Nous ne deviendrons jamais un grand parti temps que le lecteur lambda ne lira pas nos arguments ! on peut diriger différemment alors qu'on le fasse savoir en l'expliquant

  26. Courrierlecteur dit :

    @reneegate (7h04)
    "Le front de gauche est la seule alternative aux politiques libérales [...] parlons de nous pas d'eux."

    Même point de vue sur ce sujet.

  27. Calculette dit :

    @ numéro 17
    Bonjour monsieur, petite erreur de calcul. L'augmentation porte sur du 10 % sur 5 ans, en plus de l'indexation sur l'inflation, donc, avant 2017, sur les promesses du gouvernement, c'est bien, du 417 euros /10, soit 41,7 euros par mois en plus de l'indexation sur l'inflation, soit un caddie de supermarché supplémentaire par mois avant 5 ans, si on se base sur un RSA à 417 euros, ce qui est le cas généralement. Soit plus d'un euro par jour. Les gens ne vont pas faire les courses par journée pour un euro par jour, il faut voir cette augmentation dans l'ensemble.
    Par contre, Jean-Luc, 30 centimes par jour, c'est 9 euros par mois. 10 % de 417 euros font beaucoup plus ;) Ne sachant quand, et sur quelle date va porter l'augmentation finale et l'augmentation de septembre n'ayant pas été précisé, comment peut on faire ce calcul avec pour résultat 30 centimes ? ;)

  28. Nicolas VDR dit :

    J'ai toujours entendu dire qu'un des signes qui montre qu'un pays est puissant et évolué (dans la recherche technologique s'entend), c'est si celui-ci possède ou pas une industrie aéronautique.
    Ceux qui sont au pouvoir ont donc décidé de brader cette industrie, ce qui devrait être un signal d'alarme (parmi tant d'autres) et assez révélateur de la considération qu'ont nos dirigeants pour leur propre pays et son peuple.
    Comme ce matin, j'entendais que si le Brésil nous achetait des avions rafale pour 4 Milliards d'euros (ce qui est très loin d'être fait), il y aurait transfert de technologies. Ce "jouet" invendable aura coûté au peuple français la bagatelle de 30 Milliards d'euros, donnés à Dassault pour son développement. Elle est belle l'affaire : tout ça pour brader, là aussi, notre technologie. Quant à Dassault, lui, il s'en sort plutôt bien parce que certaines technologies développées sur les avions militaires sont utilisées à moindre frais sur les avions d'affaires qu'il fabrique. Alors, il sont où, les assistés ?

  29. Nicolas G30 dit :

    @24 Isabelle
    OH! vous venez de prendre le train en marche ou quoi ? l'Humain d'abord (facile à lire et téléchargeable), et dernièrement les assises de l'écosocialisme (vidéos sur la télé de gauche), je pense qu'après un minimum de visionnage, vous changerez de commentaire. Ou sinon la féodalité de la finance, et de l'empire ne vous préoccupe guère, et ne vous parait pas plus grave. Et ce monde ultra libéral, la richesse pour une minorité, la déscruction des écosystème, et la corvée et les miettes pour les autres vous convient. Alors oui défendons ce qui nous reste de puissance technologique sans le brader, pour préserver notre autonomie, enfin ce qu'il en reste, car à ce rythme,avec ce gouvernement PS-EELV, nous n'aurons que les yeux pour pleurer. C'est ce que je ferais si je n'avais pas le FdG et le PG comme lueur d'espoir. Alors j'espère que nombreux seront les abstentionistes à ouvrir les yeux, avant qu'il ne soit trop tard pour faire virer à bâbord ce foutu pédalo ! Vive la VIe !

  30. Etienne dit :

    C'est effectivement un cauchemar ce social-libéralisme, de jour en jour, de décision en décision, on ne voit plus la moindre différence avec ce qu'aurait pu faire Sarkozy. Jean Marie Harrubey d'Attac en fait un petit récap ici, mais la liste n'est même pas exhaustive...

  31. Pierre dit :

    Comment faites-vous pour nous passionner sur les sujets économiques et nous émouvoir sur les sujets humains? Merci

  32. Lilly54 dit :

    Bonjour Jean-Luc, Bonjour Amis, Bienvenue à toi Jean-Luc en Lorraine !
    La sidérurgie lorraine a besoin du Front de Gauche et de ses propositions pour la réindustrialisation écologique du pays. Je pense que le Front de Gauche et Jean-Luc devraient déposer un brevet sur les propositions avancées durant la campagne électorale. Il semble que les médias nous les volent allégrement pour les attribuer à d'autres. Mais il est vrai que nous sommes partageux. Cela reste intellectuellement injuste et horripilant. Ainsi sur France Inter ce matin c'est à Sarkozy (ils aimeraient tant le voir revenir) qu'est attribuée la taxation des exilés fiscaux. Pareil sur RMC. Sans jamais citer Jean-Luc évidemment. Enfin, si cela peut permettre à nos idées de progresser c'est sûrement l'essentiel. Quant à l'infâme Thréard qui dit des horreurs sur Jean-Luc sans qu'il soit contredit par aucun intervenant, il mériterait bien une plainte. Il faudrait quand même vraiment occuper les médias.
    Le PS fait honte à la gauche. Les deux carambars offerts aux allocataires du RSA est une gifle aux pauvres. Et Hollande et Ayrault sont passés maîtres dans la distribution de claques à son électorat !
    Votre blog est toujours numéro 1 du top blogs politiques. Courage ! Et vite, qu'ils s'en aillent tous !

  33. Marin dit :

    Dans le journal l'Express de cette semaine un article signé Jacques Attali au sujet du projet de nationalisation des aciéries de Florange, porté (quelques jours seulement) par Montebourg, résume à lui seul la vision économique et politique de nos gouvernants et de ceux qui les soutiennent. Bien entendu le "conseiller visionnaire des présidents" affirme que la nationalisation de Florange aurait été une aberration économique puisque la sidérurgie en France c'est foutue. Il brocarde avec mépris et commisération le pauvre Montebourg complètement à côté de ses pompes et conclue cet article par un conseil au ministre du redressement productif, je cite (de mémoire) : "un ministre doit accepter le monde tel qu'il est et, si possible, essayer dans tirer le meilleur parti." Tout est dit, le message est clair, il ne faut surtout pas essayer de le changer ce monde pourri, mais au contraire quand on en est capable d'en tirer le maximum de profit. Attali est le meilleur exemple de cette doctrine qu'il s'applique à lui-même. Pourtant lorsque un journaliste lui pose la question "vous situez vous à gauche ou à droite ?" il répond "à gauche bien sûr". Ça doit se retourner dans les cimetières socialistes.

  34. durluche dit :

    @isabelle(24)
    Tout le monde ne souhaite pas vivre dans des grottes façon chasseur-cueilleur. Presque personne en fait et je m'étonne que ton message frappé sur un tamtam en bois se retrouve sur ce blog, bref, tu peux dire qu'on a pas besoin d'industrie, en vrai t'es pas prête de t'en passer et pour ta gouverne, il n'est pas question au front de gauche de continuer à produire n'importe quoi n'importe comment même si au niveau du PCF en particulier, le vieux productivisme a la dent dure jusque dans les rangs des militants, il nous faut rester polis avec eux et les amener a une réflexion qui leur fasse intégrer la règle verte. De même les liens entre le PCF et le PS sont anciens au niveau local, ils gèrent ensemble bon nombre de communes de conseils généraux ou de régions, une scission complète et rapide si elle doit se traduire par une non représentativité du PCF dans toutes ces institutions serait contre productive vu qu'ils y ont une influence réelle.

  35. Michel Berdagué dit :

    @ Isabelle à 8 h 09
    Comment sans voiture sans avion et sans acier je peux forger ma faucille avec mon marteau sur l'enclume en acier qui sert aussi à créer des fers pour protéger les petites papattes du fidèle animal. C'est pourquoi nous proposons dans les secteurs clés des nationalisations avec des droits majoritaires pour les créateurs de richesse, de la citoyenneté, des élues et élus pour la planification écologique ayant tous compris la péréquation pour produire suivant la demande et des besoins et non par l'offre dégoulinante et publicitaire de produits proposés dont on en a rien à faire et qui nous polluent même notre courrier dans les boîtes à lettres. Noyant du même coup les cartes postales et lettres d'amour.
    EADS, sûr il faut défendre non seulement l'outil de travail mais exiger en luttant pour que les producteurs de ces richesses aient tout pouvoir pour projeter un avenir autre que les dividendes pour les mêmes.
    L'industrie et l'écologie ne va pas l'une sans l'autre, c'est là l'articulation obligée pour connaître une croissance telle que personne ne soit à labourer la terre avec ses mains et à chercher à glaner qqs restes en toute charité ;
    Quant aux armes, vaste et inquiétant problème, si nous nous renseignons sur le pouvoir de destruction des armements U.S. et Russe, nous stoppons tout par une grève générale et mondiale, car toutes les tentatives de désarmement ont échoué. Personne n'en parle tellement que beaucoup sont absorbés dans le sociétal.
    Si Jean-Luc Mélenchon avec des camarades ont quitté le Parti Sociétal / libéral c'est pour créer une Alternative avec des forces vives et constituées, et ce n'est pas pour porter les serviettes de ce gouvernement et avaler tout, non seulement le FdG apporte une critique mais fait et n'arrête pas de proposer, voire de gouverner à la seconde par le " prenez le pouvoir " qui est à entendre par " prenons".

  36. Denis F dit :

    @ 25 Alain Tétart 60150 73 ans dit le 12 décembre 2012 à 8h29
    "Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ces médias antis FdG, jusqu'à preuve du contraire dans les médias il y a certes les journalistes, …, ne fabriquent quand même pas tous seuls les supports sur ou dans lesquels ils posent leurs observations partisanes commandées, il y a, à moins que je ne sois devenu débile, bien des techniciens qui font le boulot ! alors je me pose cette question, elle est où la détermination de ces syndicalistes puissants capables d'arrêter toutes les rotatives, ils sont où ces meneurs de grèves de la NMPP (si ça existe encore !)"

    Bravo Alain voilà un vrai coup de gueule qui en a, et une vraie question, que font les syndicats du livre eux si fort ?
    Où est la CGT-Livres ? On vous attend sur le terrain camarades !

  37. daniel martin dit :

    J'ai lu ce matin sur un média dans l'ensemble assez en accord avec nos idées que les assises du FdG ont eu lieu récemment.
    J'en conclus qu il faudrait impérativement prôner fortement la création d'un parti commun, un nouveau parti de gauche, peu importe le nom (Front de gauche me va bien).
    Je suppose que cette idée n'est pas neuve mais je la crois de plus en plus d'actualité même si elle ne doit pas être particulièrement facile a mettre en œuvre.
    Haut les cœurs !

  38. Jean-Alain dit :

    Parmi les mensonges médiatiques, entendu ce matin sur France-inter, il paraîtrait que c'est Sarkozy qui aurait imaginé, proposé la taxation différentielle pour les évadés fiscaux.

  39. Madeleine dit :

    J'ai été très contente d'apprendre que, contrairement à ce que rapportaient certains média qui doivent prendre leurs désirs pour des réalités, Julian Assange n'était pas malade.
    Il faut savoir aussi que l'Equateur et M. Mélenchon ne sont pas seuls à le soutenir. A son Premier Congrès National en avril 2012, le Parti de l'Egalité Socialiste (Australie) avait voté à l'unanimité la sixième de sept résolutions intitulée : "Il faut défendre Julian Assange."
    J'ignore si le PES a entrepris ou mené des actions en ce sens depuis.

  40. jp jeudy 29 dit :

    Mme Le Pen propulsée par Libération et Le Monde ? Pas surprenant ! Ce sera en désespoir de cause le seul argument du PS pour tenter de rallier l'électorat de gauche et lui éviter le désastre électoral prévisible : C'est nous ou elle; Le cas de figure idéal pour 2017, un deuxième tour Hollande - le Pen. Ceci explique donc cela, d'où la déception de ces observateur,forcément objectifs, de ne pas voir l'UMP davantage s'éffondrer.

  41. o.p.i.a.m. dit :

    Monsieur Mélenchon, à propos du journal Le Monde qui a suivi Libération dans l'excitation lepéniste, voyez ces deux titres d'un étrange mimétisme, à un jour d'intervalle.

  42. fecirbaden dit :

    Bonjour, d'abord merci pour ces informations sur les élections et puisqu'il est question de LP, j'ai trouvé Mazeroles plutôt bienveillant en déclarant que le FdG gagnerait des voix sur le FN (comme s'il le souhaitait) en ayant un vrai discours sur l'immigration. Evidemment JL, apparemment un peu surpris, répond sur les sans-papiers ou la division des Français. Mais j'ai dans ma famille des sympathisants FN et ils ont toujours les exemples du type je cite "telle famille, souvent étrangère, avec les alloc, la caf etc, ils ont la dernière console blabla bla et moi je travail et je gagne ça, et je dois tous payer et pas eux !" Et le discours sur la division des Français, la misère qu'il y a derrière etc. ne convainc pas car ils sont souvent eux-même très précarisés et n'arrivent pas à prendre du recul. C'est un discours que j'ai entendu tellement de fois et un terreau formidable pour le FN et même l'UMP avec le coup des assistés qui en fait parle de la même chose sans s'en donner l'air. Je ne sais pas si cette réalité existe vraiment (d'ou en fait mon manque de répondant), c.a.d une réelle injustice entre les "indemnisés" et les smicards, mais on doit pouvoir chiffre à l'appui dénoncer soit l'injustice soit la manipulation droitière et là je trouve qu'on manque d'arguments concrets. J'envisagerais bien pour l'humour qu'on diffuse le meeting du Prado matin midi et soir mais il y a encore du boulot. D'autre part je trouve que les élections en général ne reflètent pas ce que l'on ressent sur le terrain (en tout cas le mien) le FdG est souvent bien perçu et c'est frustrant de voir que l'on progresse si lentement.

  43. JLouis dit :

    Juste pour dire à @27 Calculette et aux autres que quand on se lance dans des calculs il vaut mieux être sur de ce qu'on dit. Un RSA à 417 par mois et une augmentation de 10% sur 5 ans, soit 2% la première année ça donne RS annuel (5004x0.02 d'augmentation)/ 12 et / 30 ça fait bien 0.28 € par jour que Jean Luc Mélenchon a arrondi à 0.30..... Voilà et au bout des 5ans seulement que vous dites inflation non comprise. Pour le reste c'est quand même de toute façon une misèe!

  44. jeanninegonzalvez@sfr.fr dit :

    @ Jacques bounoume
    Rien a rajouter pour ma part, c'est exactement mon état d'esprit. Quelle humiliation pour les bénéficiaires ! Quelle honte pour les gens de la vrai gauche !
    Ayrault avec son visage de médaille, n'a même pas eu l'ombre d'une émotion pour faire cette annonce calamiteuse. Et ensuite on nous parle d'une histoire de miettes... je crois ?

  45. Jean-Luc a parfaitement raison de parler d'EADS et de le mettre en perspective avec Mittal et avec les dérives du parti sociétal-libéral. Cet exemple est un concentré de ce qu'il ne faut pas faire: soumission militaire aux USA et à l'OTAN, renoncement du gouvernement en matière économique qui équivaut à un refus de gouverner, désindustrialisation suicidaire, suppressions d'emplois aggravant encore le chômage de masse. Certains dirigeants socialistes, les énarques en tête, sont des socialistes de droite. Ils rêvent de changer le nom du PS. Je ne saurais trop les encourager. Le sigle PSL s'impose : parti social libéral ou parti sociétal libéral.
    @ 24 Isabelle (8h09) n'a apparemment pas bien compris la philosophie ou pour le dire plus simplement, l'esprit qui a présidé à l'élaboration du programme du FdG. Nicolas G30(@ 29), durluche (@ 34) et Michel Berdagué (@35) lui ont fort bien répondu. J'ajouterai juste que continuer ce qu'il faut appeler par son nom, c'est à dire la désindustrialisation boursière, non seulement aggrave le chômage, donc approfondit la récession et la clochardisation du peuple, mais ne sert strictement à rien. Les mêmes choses seront fabriquées ailleurs, sans aucun respect des normes environnementales et à moindre coût. Les profiteurs élèveront encore plus haut l'altitude de leur montagne de profits et donc, dans le système tel qu'il est,leur capacité de nuisance politique, économique, sociale et écologique. Je n'ai rien intellectuellement contre l'utopie, bien au contraire, mais chaque chose en son temps. Ne confondons pas aujourd'hui, demain et après demain. L'urgence actuelle c'est que des millions de gens aient trois repas par jour, se soignent et se logent correctement.
    NB : @ 33 Marin (10h16) Je ne pardonnerai jamais à Attali d'avoir fait parti de la fine équipe qui au début du premier septennat de Mitterrand, a tout fait, alors qu'il était épuisé par des décénnies d'opposition et très malade, et qu'il n'avait pas les compétences économiques d'un Mendès-France, pour qu'il bascule dans l'ultra libéralisme. Dire comme il le fait, qu'il faut prendre le monde comme il est, quand on regarde précisément en quoi consiste ce monde là, est non seulement une provocation révoltante, mais un aveu qu'il n'est pas et n'a jamais été un homme de gauche, c'est à dire un démocrate progressiste travaillant à un monde meilleur et plus juste.

  46. jean ai marre dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon :
    Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas.

    Je suis heureux de lire ceci qui me conforte dans les commentaires que nous avons eu avec Jean Jolly. Sans cesse il faut remettre l'ouvrage sur le métier. C'est valable pour tout ce qui nous entoure. En particulier, avec nos amis, ceux qui sont d'accord avec nous mais que le sifflement des chansons d'en face les perturbent. Faire preuve de pédagogie. Qui aurait cru que les british s'abonneraient au Parti de Gauche ?
    Merci jean-Luc de démontrer que l'opiniâtreté paie.

  47. Sergino dit :

    Pour la plupart, les médias "propagandent" 24h/24h. Et des dizaines de millions de personnes gobent sans sourciller. Pourtant, quelques rares espaces de liberté font leur travail journalistique comme l'hebdo Politis par exemple. Mais leur audience ne concerne que quelques dizaines de milliers de personnes. Que font les 4 millions de voix du FdG de la présidentielle pour soutenir ces médias libres ? Pas grand chose. Le FdG ne pourrait-il pas lancer une campagne de soutien et de promotion de ces médias libres ?

  48. praxagora dit :

    Je vais dans le sens de « Courrierlecteur » (n° 11). J’ai entendu l’info sur France Inter, hier (mardi 11), dans le journal de 8 heures (à 12’50’’), qui nuance ce qu’a rapporté Jean-Luc de la lecture d’un papier sur le sujet dans « l’Humanité ».
    Et pendant que j’y suis, pour « Alain Tétart 60150 73 ans » (n° 25) : Je suis un ouvrier du Livre à la retraite (67 ans), j’ai fini ma carrière en PQR (presse quotidienne régionale), délégué du personnel Filpac-CGT. Je vois que tu ne connais en rien le contexte. Ce serait long ici de tout expliquer, mais ta prose relève, sans vouloir t’offenser, du yaka focon ! Si ça passionne un tant soit peu, renseigne-toi, tu verras que ce n’est pas aussi simple !

  49. brandon dit :

    « Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. »

    Bien qu'étant le contraire d'un défenseur du Front National, dire que le programme de Marine Le Pen prévoit un plan d'austérité me paraît inexact. Et voir Jean-Luc Mélenchon écrire quelque chose d'inexact sur son blog me dérange.
    Ce programme propose certes « une loi cadre qui instaurera à terme l’obligation d’un déficit structurel égal à zéro », mais il ne me semble pas que cette proposition s'accompagne d'une politique d'austérité. Si je ne dis pas de bêtise, le FN propose en parallèle, par exemple, des mesures fiscales dignes des socialistes (sur le papier en tout cas), ainsi que le rétablissement de la possibilité pour la Banque de France de détenir des titres de la dette publique. Comme le dit parfois Jacques Généreux, réduire le déficit à zéro sans austérité est possible si l'on met en place un plan de réformes et d'ajustements structurels approprié.
    Si l'on veut faire un reproche solide au programme du FN, c'est sur le sérieux de son chiffrage, puisque, au-delà de la question morale que cette proposition soulève, le programme propose d'expulser tous les travailleurs sans papier sans avancer le moindre chiffre quant au coût que cela représenterait.

  50. Denise Marsetti dit :

    Outrage ! ça me rappelle quelque chose comme : "Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche !"
    Hollande va entrer dans l'Histoire. Gageons que ce n'est pas comme il l'aurait souhaité.
    Au fait, camarades, c'est pour quand le prochain rendez-vous à la Bastille ?


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