16nov 12

Merkhollande est né en grande pompe

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Attaque de Moody's :

il faut résister !

La dégradation de la note de la France est une agression sans fondement contre notre pays.

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Bien sûr que cette conférence de presse est davantage un aveu qu’un tournant. Pas en raison de son contenu. Il était dans le programme de la campagne électorale de Hollande. Bien sûr, tout ce social libéralisme était dissimulé derrière les simagrées du discours du Bourget destiné exclusivement à mystifier les nôtres. Mais la mise en scène fonctionnait comme un message solennel. Dorénavant il assume ! Et le faisant, il « proclame ». Après Merkozy voici Merkhollande. Et comme l’a démontré Ayrault qui parle allemand, dans la langue de Merkel, à une lettre près on passe du « fécond » à « l’effroyable » ! En attendant l’odieux est servi : le catéchisme libéral dans la bouche d’un président élu par la gauche, assorti de propos de comptoir sur les dépenses excessives de l’Etat !

La capitulation sans condition est enrobée de bobards

Je vais revenir sur la conférence de presse de François Hollande mardi. J'ai dit dans plusieurs médias ma consternation de voir le Président de la République revendiquer l'austérité avec le sourire. Je veux dire ma gène devant le nombre des bobards qu’il a accumulés pour justifier sa conversion pleine et entière à la doctrine économique et sociale de madame Merkel.

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Sur l'Europe, nous avons eu droit à la répétition des refrains récités depuis le mois de juin dernier. Répétition ne vaut pas démonstration. « La nouvelle orientation » et « la nouvelle donne » dont Hollande nous rebat les oreilles n’est démontrée d’aucune façon et c’est même le contraire qui est prouvé. Toutes les décisions importantes prises par le Conseil européen depuis juin sont dans la continuité parfaite avec les orientations fixées depuis 2010 sous l'égide de Merkel, Sarkozy et Barroso. Cela n'a pas empêché François Hollande de revendiquer à nouveau de soi-disant « victoires ». Il a évoqué son fameux et imaginaire "Pacte de croissance" financé avec des lignes budgétaires déjà existantes. Mais cette fois-ci il a carrément revendiqué de surcroît comme acquis du Conseil européen des 28-29 juin « la mise en place du mécanisme européen de stabilité ». Aucun démenti dans la presse nulle part ! Les désintoxiqueurs professionnels par leur silence complice cirent les pompes en cadence. Car il s’agit d’un pur énorme mensonge. En effet le MES a été décidé et voté plusieurs mois auparavant. La France a ratifié le Traité sur le MES le 21 février à l'Assemblée nationale et le 28 février au Sénat, à l'initiative de Nicolas Sarkozy. Comment Hollande a-t-il pu l’oublier ? Les socialistes s’étaient majoritairement abstenus, contre son avis !

Le bidonnage a ensuite continué de plus belle quand Hollande a affirmé : « J'ai pu faire adopter par onze pays européens la taxe sur les transactions financières ». Comme ce n’est pas la première fois qu’il fait ce numéro sans être démenti par les désintoxiqueurs de presse, il s’est senti autorisé à refaire le numéro dans le cadre solennel du palais de l’Elysée. Pourtant je rappelle que l'accord politique en faveur de cette taxe a été réalisé en février 2012 à l’initiative de Merkel et Sarkozy. Les 9 Etats nécessaires à la mise en place de la taxe avaient alors affirmé leur décision commune d'engager une coopération renforcée en la matière (France, Allemagne, Italie, Belgique, Autriche, Espagne, Finlande, Grèce, Portugal). Ils ont été rejoints depuis par la Slovaquie, l'Estonie et la Slovénie, tandis que la Finlande s'est retirée. François Hollande n'est strictement pour rien dans cette affaire !

Cette tirade sur la réorientation de l'Europe s'est terminée en forme de vœux pieux : « Je me suis fixé l'objectif de régler les questions lancinantes posées à la zone euro, d'ici la fin de l'année. » Avec une chute en forme d'injonction paradoxale : « C'est par la solidarité et non par une austérité sans fin que seront atteints les objectifs impérieux de réduction des déficits. » Paroles verbales, bobard de fin de banquet. Car d’ici la fin de l’année tous les Etats doivent avoir fini de transposer la règle d'or budgétaire qui installe l'austérité dans la durée.

François Hollande a ensuite exposé son « choix du désendettement du pays ». « A marche forcée » selon ses propres termes. Et il a confirmé que « l'équilibre des finances publiques sera principalement atteint par des économies ». Un chapitre de sacrifices conclu par un couplet d’un genre très nouveau à gauche : une diatribe contre l’Etat ! Il a recyclé les plus grossiers poncifs libéraux contre la dépense publique. Et pour appuyer ce reniement, il aura fallu un nouvel enfumage, une entourloupe. François Hollande a ainsi affirmé : « La dépense publique atteint aujourd'hui 57% de notre produit intérieur brut. C'est beaucoup. C'est un record. Elle n'atteignait que 52% il y a seulement 5 ans. Nous devons être capables de faire mieux en dépensant moins. » Voilà une véritable manipulation. Tout d'abord les chiffres sont faux. Ce que ne vous ont pas dit les désintoxiqueurs professionnels. Dans la dernière statistique publiée par l'INSEE, la dépense publique représentait 56% du PIB en 2011. Et elle était de 52,6% du PIB il y a 5 ans.

La comparaison choc de Hollande est donc fausse de 1,6 points de PIB. Soit une erreur de 32 milliards ! C'est ennuyeux pour un texte écrit à l'avance lu par le Président de la République. Il faut donc en conclure que cette présentation était délibérément alarmiste. Mais le plus honteux dans sa soi-disant démonstration c’est qu'elle passe sous silence le fait que c'est la crise financière de 2008 qui a mécaniquement augmenté les dépenses publiques. La charge de la dette s'est accrue à mesure que se creusaient les déficits. Et les dépenses sociales se sont mécaniquement envolées avec la progression de la pauvreté et du chômage. La contraction de l'activité entraîne par exemple mécaniquement le versement d'un plus grand nombre d'indemnités chômage et le basculement d'un nombre croissant de personnes dans le RSA. Cela n'a donc rien d'une hausse incontrôlée ou orgiaque des dépenses de l'Etat dans la gabegie et l’incontinence !

D'ailleurs le ratio qui présente la dépense publique comme un poids par rapport à la richesse créée est absurde. Car la moitié de la dépense publique est destinée à la protection sociale des travailleurs et de leurs familles. Veut-il la supprimer ? Même cela ne voudrait rien dire. Que cette couverture soit socialisée ou pas, elle représenterait de toute façon une dépense dans l'économie du pays. Les gens devraient quand même s’assurer ! Et la preuve est faite que là où cette dépense est publique, comme en France, cela coûte moins cher que là où elle est privée. En voulez-vous un exemple pour vos disputes des repas du dimanche quand votre beau-frère de droite Jean-Geoffroy ou votre cousine social-libérale Marie-Réglisse voudront faire les malins ? Prenons alors l’exemple des dépenses de santé qui sont inclues dans les dépenses excessives montrées du doigt par Hollande. La France, grâce à un système public, y consacre 11% de la richesse nationale. Les USA, grâce à un système privé, y consacrent 17% de la richesse nationale. Cet exemple montre à quel point est malhonnête le procès fait à la dépense publique par François Hollande dans son numéro de petit converti au catéchisme libéral.

Mais les bidonnages ne se sont pas arrêtés là. Le pire est venu à propos de la « compétitivité ». Hollande a alors essayé de maquiller la hausse de la TVA annoncée par Jean-Marc Ayrault comme « une restructuration des taux de TVA ». Il a d'abord prétendu que la hausse de TVA décidée par Sarkozy représentait 12 milliards d'euros. Chiffre faux, à nouveau. Il s’agit de 10,6 milliards, ce qui est déjà bien assez. Mais il s'est bien gardé de dire que la hausse des différents taux décidée par le gouvernement représente 7 milliards d'euros. Donc à peine un tiers de moins que la hausse Sarkozy. Et non pas « moitié moins » comme il l’a prétendu. Cela représentera une perte moyenne de 260 euros par an et par ménage. Pour un smicard ce sera un quart d'un mois de salaire perdu sur l'année. Et cela touchera de manière aveugle les pauvres comme les riches.

Mais la grosse ficelle c’est d’avoir totalement passé sous silence la hausse massive du taux « intermédiaire » de TVA en n'évoquant que la TVA dans la restauration passée à 10 %. Ce taux intermédiaire, est déjà passé de 5,5 % à 7 % sous Sarkozy en 2011 ! Il concerne pourtant des services vitaux pour l'économie : les travaux de construction ou de rénovation des logements, les transports, les loisirs cinéma, théâtre, concerts mais aussi matchs, et enfin les services touristiques comme les hôtels et les locations de vacances. Le plus indigne là-dedans c’est que ça concerne aussi les médicaments non remboursés, qui sont de plus en plus nombreux. En l'espace de 3 ans, tous ces biens et services qui concernent le grand nombre verront donc leur taxation quasiment doubler en passant de 5,5 % à 10 %. Cela va être d'autant plus difficile pour les ménages les plus pauvres que cela représente beaucoup de dépenses absolument obligatoires, comme les abonnements des transports. Telle est la réalité profondément anti-sociale de la hausse de la TVA que François Hollande a « revendiqué au nom de l'efficacité et de la justice ».

A la fin des fins, pourquoi faire tout ce mal aux gens ? Pour financer un nouveau cadeau fiscal aux entreprises. Cela sans aucune garantie qu’elles passent cette nouvelle marge de manœuvre en salaires ou en investissement et pas en dividendes supplémentaires ! Et alors qu’il était question d’aider la compétitivité des entreprises industrielles exposées à la concurrence internationale, Hollande a lui-même vanté son caractère aveugle, non ciblé et surtout sans contrepartie ! « Elle sera simple, sans formalités administratives. Elle sera générale, utilisable par toutes les entreprises ». Et précisons que là où Sarkozy avait prévu de baisser les cotisations sociales patronales de 13 milliards, Hollande accorde un cadeau fiscal aux entreprises de 20 milliards. Cela signifie que les entreprises sont servies de 35% de plus en cadeau fiscal sans contrepartie par Hollande que par Sarkozy. Le tout pour un bénéfice social escompté tout à fait ridicule. En effet, Jean-Marc Ayrault en espère la création de 300 000 emplois en 2017. Cela représenterait une dépense fiscale de 67 000 euros en moyenne par emploi créé. C'est-à-dire beaucoup plus cher par exemple que la création d'un poste d'enseignant dont l’Etat paie le recrutement autour de 40 000 euros par an.

Je veux alerter sur une dernière déclaration de François Hollande qui est passée inaperçue. C'est peut-être la seule véritable annonce nouvelle du Président lors de cette conférence de presse. Après avoir évoqué les réformes institutionnelles issues du rapport Jospin, le Président a ajouté que « le gouvernement présentera une révision constitutionnelle qui comprendra aussi la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature et la réaffirmation des principes de la démocratie sociale ». Hollande veut donc réviser la constitution sur le principe de la « démocratie sociale ». Pourquoi faire si ce n'est appliquer sa proposition d'accorder au contrat une autorité supérieure à celle de la loi ? Un projet que Hollande avait mis en sourdine pendant la campagne après que je lui ai répliqué sur le sujet en juin 2011. Pour vous inciter à la vigilance et vous préparer à la bataille sur ce sujet épineux, je vous renvoie à ma tribune sur le sujet publiée sur ce blog.

Peut-on penser en Panurgie ?

Nous venons de subir le passage d’un rouleau compresseur. Le rapport Gallois a été une occasion de bourrage de crâne désormais en croissance permanente dans les grandes transes de panurgisme médiatique. Pourtant il y a eu des voix dissonantes et elles ont contesté les prémices et le raisonnement du rapport. Peine perdue ! Si illustres qu’elles aient été, elles ont été traitées comme d’habitude en pareille circonstance : mépris parfois embarrassé et silence toujours plein de bonne conscience. La « compétitivité » est paraît-il un sujet de débat ? Quel débat ? Le problème est évident, le diagnostic partagé, la solution simple comme le bon sens ! Encore une fois donc, les mêmes qui prétendent ouvrir « débat urgent » l’ont eux-mêmes enterré dans un consensus aussi militant qu’intolérant !

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Dans une période comme celle-ci, le plus grand défi pour notre gauche est de vaincre la résignation. Mais soyons lucides : le moment est plus rude que jamais. Cette déferlante médiatique nous a porté un rude coup ! En répétant sur tous les tons la doxa libérale sur le « coût du travail »,« la compétitivité », la politique de « l’offre » a marqué des points. Son premier objectif est atteint : empêcher de penser, abasourdir. Dans ce contexte la plupart des bobards de la propagande officielle passent pour des faits objectifs. Ils affirment et nous devons démentir. Les médiacrates ont joué leur sale rôle de deuxième peau du système en injectant sans trêve le même discours et la même grille de lecture des événements. Dans la conférence de presse à l’Elysée, ce fut caricatural. Il faut bien l’admettre, le seul qui posa une question impertinente ce fut Laurent Joffrin puisqu’il voulut connaître la réponse du chef de l’Etat à la thèse économique contraire à la sienne. Il précisa même qu’il se référait à l’avis de plusieurs prix Nobel d’économie ce qui était moins provoquant que de mentionner que c’est aussi le point de vue du Front de Gauche. Ce fut la seule et unique ouverture sur un autre ordre de raisonnement que celui mis en circulation par le président et la grande armée des répétiteurs. Si Joffrin n’avait pas été là, c’est comme s'il n’y avait qu’un seul point de vue en économie dans le monde et en France. Tous ses autres confrères posèrent soit des questions intimiste sans intérêt (exemple : « Comment ressentez-vous les critiques ») soit d’accompagnement de sa logique (exemple : « En chantant la vie en rose le soir des résultats est-ce que vous ne regrettez pas d’avoir sous-estimé la gravité de la situation »).

Pour le reste, les commentateurs « indépendants » avaient déjà rivalisé dans la nuance la semaine précédente : est-ce assez, faut-il en faire davantage, ou bien plus vite ou bien plus fort ? Limité à la confrontation entre « L’Humanité » et « les Echos » l’espace du débat est réduit comme jamais. Après le numéro de la conférence de presse dont les trucs de communication étaient des ficelles grosses comme des câbles, ce fut un nouveau concert : a-t-il été « jugé convainquant », s’en est-il bien sorti ? Et ainsi de suite. La bande des prétendus décrypteurs et autres désintoxiqueurs à deux balles a sagement regardé ailleurs pendant que pleuvaient les chiffres faux et les présentations biaisées du nouvel emballage de la soi-disant « restructuration de la TVA », de la part du PIB dépensée par l’Etat et ainsi de suite. Le président manipule les chiffres ? Oui, peut-être, mais il est tellement présidentiel ! Le président tronque les présentations. En fait, pour l’essentiel, le pluralisme médiatique en France n’existe plus. La réforme la plus urgente à faire pour la démocratie française est celle de celle de son système médiatique unilatéral. L’exemple du courage des gouvernements argentin et équatorien en la matière prouve que c’est possible. La libération des médias, en vue de permettre le pluralisme politique doit, bien sûr, trouver son chemin dans chaque pays, selon ses propres conditions, mais tous doivent y pourvoir. En France cette question touche directement à la condition sociale des journalistes et à leur précarisation croissante, au statut et aux pouvoirs des usagers de chaque média. Cette dimension du problème est au moins aussi importante que celle de l’identité du propriétaire du média lui-même qui monopolise d’habitude l’attention des critiques de gauche. Au point où j’en suis parvenu en observant ce qui se passe en France et dans le monde, je considère que c’est une des premières tâches de la révolution citoyenne, avant même la convocation de la Constituante par laquelle nous commencerons notre processus.  

Notre contre-budget : un seuil de crédibilité

Pour vaincre la résignation c’est tout un traitement qui doit être appliqué. Parmi les remèdes figure en bonne place la preuve à donner qu’on peut faire autrement, que d’autres choix sont possibles et qu’ils sont réalistes, c’est-à-dire applicables. C’est ce que nous avons appelé, pendant toute la campagne présidentielle « la radicalité concrète ». Elle permet de franchir le seuil de crédibilité à partir duquel des gens décident de se mettre en mouvement, d’adhérer et de prendre leur part personnelle dans le combat commun. Agir de cette façon c’est aussi se préparer nous-même à faire face si les circonstances l’exigent. C’est dans cet état d’esprit que nous avons demandé à notre « chef économiste », Jacques Généreux et à Guillaume Etiévant, le président de la commission économique du Parti de Gauche, de préparer un « contre-budget ».

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Au moment où le budget de l’Etat se discute au parlement, il nous paraissait essentiel d’aller plus loin que l’opposition ligne à ligne face au budget d’austérité du nouveau gouvernement qui se décidait. C’est la meilleure façon de montrer très concrètement à la fois que l'austérité n'est pas une fatalité et que nous savons comment gouverner autrement. Le budget d'austérité de Hollande et Ayrault pour 2013 n'est donc plus la seule solution qui existe. Une autre proposition budgétaire est désormais sur la table. C'est d'ailleurs la seule à ce jour. Bien sûr, vous n'en avez pas entendu parler sur TF1 et France 2, chez lesquels nous sommes interdits de journaux télévisés depuis l'élection de Hollande. C’est donc entièrement sur nous même que repose l’effort d’information. Je vous invite ainsi à diffuser largement ce contre-budget. Dans la semaine nous avons tenu neuf meetings dans le pays pour présenter ce projet. Les responsables nationaux du parti sont disponibles pour en tenir autant qu’il faudra. L’important est que le texte circule et que le nombre de ceux qui en partagent le contenu de façon consciente et éclairée aille en augmentant autour de nous.

Vous pouvez retrouver l'intégralité des mesures chiffrées de ce contre-budget dans la brochure complète de présentation qui est diffusée.

Mais je vous en dis ici quelques mots de présentation. Ils peuvent d’ailleurs vous servir si vous prévoyez d’organiser une réunion avec des amis sur le sujet. Ce contre-budget décline concrètement notre programme « L'Humain d'abord ». Il s'appuie sur une solide analyse macro-économique que Jacques Généreux a rappelée pour l’occasion. Vous en aviez eu l’essentiel dans l'appel des 120 économistes contre le Traité TSCG et l'austérité. L'austérité mènera à la catastrophe en France comme elle y mène déjà en Grèce, en Espagne et au Portugal. Nous proposons au contraire un budget de relance de l'activité. Il s'appuie sur deux puissants moteurs : l'investissement public et le partage des richesses. Notre budget est robuste et réaliste. D'ailleurs il « rapporte » plus qu'il ne coûte. Il permettrait ainsi de stopper la spirale d’appauvrissement de l’Etat. Nous proposons d’ailleurs d’économiser 20 milliards d’euros dès 2013 sur les intérêts de la dette qui s'élèvent à 47 milliards d’euros au total. C’est possible en faisant acheter des obligations d’Etat à taux très réduits au Pôle financier public dont nous proposons la création. Les banques publiques du Pôle pouvant ensuite se refinancer autant que de besoin auprès de la BCE. Nous pourrions ainsi rompre concrètement et rapidement l’actuel circuit absurde de la dette publique payée au prix fort aux banques privées.

Au total notre budget prévoit 130 milliards de ressources nouvelles. Cela représente une hausse du taux de prélèvement obligatoires de 5 points de la richesse nationale. Ce taux passerait à 49% de la richesse. Comme au Danemark. Nous l'assumons. Cette hausse serait bénéfique à l'économie car elle est concentrée sur les montagnes d'argent qui dort aujourd'hui dans le pays. Alors que les banques sont gorgées d'argent par la BCE et les Etats et que les actionnaires font exploser leurs dividendes, cet argent ne se retrouve nulle part dans l'économie réelle. Ni dans les poches des ménages, via les salaires, ni dans l'investissement productif qui est au point mort. Notre budget prend cet argent qui dort pour le réinjecter utilement dans l'économie. Je vous en donne quelques exemples. Nous proposons de supprimer les niches fiscales sans utilité économique, sociale ou écologique pour 42 milliards sur 62 milliards de niches au total. Seraient également supprimées les exonérations de cotisations sociales qui ont montré leur inefficacité, à hauteur de 20 milliards sur la trentaine de milliards d'exonérations. Nous proposons un véritable impôt sur le revenu à 14 tranches et un revenu maximum avec tranche à 100 % au-delà de 20 fois le revenu médian. Nous considérons qu'au-delà de 20 fois ce que gagnent la moitié des Français, l'accumulation de revenus par une même personne n'a plus d'utilité sociale et économique. Notre impôt sur le revenu taxerait effectivement les revenus du capital comme ceux du travail. Au total, il rapporterait 20 milliards d'euros supplémentaires. Nous proposons aussi une TVA à 33% sur les produis de luxe et une surtaxe des hautes transactions immobilières qui rapporteraient 9 milliards au total. Autre mesure importante, elle concerne la  lutte renforcée contre la fraude et l'évasion fiscale. Cela permettrait de récupérer 7 milliards d'euros dés 2013 sur les 25 milliards de fraude actuellement estimés.

Ces recettes permettraient de financer 100 milliards d’euros de dépenses nouvelles dés 2013 au service du progrès social et écologique. Nous proposons d'augmenter de 20% les investissements publics pour enclencher la planification écologique. Cela serait possible en doublant les dotations d’investissements aux collectivités locales. Car ce moteur principal de l'investissement public est aujourd'hui mis à l'arrêt par le gouvernement. Ces moyens nouveaux permettraient aux collectivités d'agir dans le plan massif d’investissement pour les énergies renouvelables que nous voulons doter de 9 milliards d'euros de moyens nouveaux de l'Etat. Nous voulons également affecter 2,5 milliards pour permettre la mise aux normes énergétiques de 700 000 logements et bâtiments publics. Et investir 1,9 milliards d'euros dans le développement des transports ferroviaires, fluviaux et côtiers. L'autre grand axe de notre plan d'investissement public concerne le logement. Le but est de financer la construction de 200 000 logements sociaux par an, comme dit et répété pendant la campagne électorale.

Notre contre-budget place aussi l'éducation et la culture en tête. 14,9 milliards sont mobilisés au total dès 2013. Nous pourrions ainsi financer la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, la relance de l'enseignement professionnel public et la hausse des bourses. Nous créerions aussi 5 000 postes pour l'enseignement supérieur et la recherche en réalisant la première tranche d'un plan de doublement de ce budget en 5 ans. Nous financerions aussi la mise en place d'un véritable service public de la petite enfance avec la création de 100 000 places en crèches. Enfin nous porterions le budget de la culture à hauteur de 1,5 % du budget de l'Etat, là où il est redescendu aujourd'hui en dessous du fameux seuil de 1 % qu'il avait atteint sous Lionel Jospin.

Comme le but économique de ce contre-budget est la relance de l'activité, il prévoit de soutenir aussi fortement le pouvoir d'achat populaire. Grâce au Pôle financier public, la hausse du SMIC à 1 700 euros bruts ne mettrait pas en péril les entreprises. Notamment les plus petites qui retrouveraient des marges de manœuvre en trésorerie qui leur font aujourd'hui cruellement défaut. Nous augmenterions fortement les minimas sociaux pour les relever au dessus du seuil de pauvreté et les indexer à l'avenir sur le SMIC. Enfin nous revaloriserions le point d’indice des fonctionnaires pour rattraper la perte de pouvoir d'achat accumulée depuis 2000. Et nous titulariserions les 800 000 précaires de la fonction publique. Une mesure qui ne coûte rien la première année. Cela permettrait même d'économiser dans un premier temps les dépenses récurrentes de gestion et recrutement de non titulaires ainsi que la couverture chômage que l'Etat paye quand il se débarrasse périodiquement des précaires.

Ça sent le gaz !

Le lobby du pétrole tourne à plein régime en faveur du gaz de schiste ! Tout le monde est contacté et les amis anciens ou nouveaux se mettent en mouvement. D’où le retour de Rocard déclarant la France « bénie des dieux » du fait des miracles que le schiste fera pour elle ! Ce n’est donc pas une surprise que le bottin du lobby patronal en fasse autant. Voilà pourquoi dans son rapport remis à Jean-Marc Ayrault lundi 5 novembre, Louis Gallois appelle à poursuivre les recherche pour « l'exploitation » du gaz de schiste.
 

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Gallois écrit que « l’exploitation du gaz de schiste soutient l’amorce de réindustrialisation constatée aux États-Unis et réduit la pression sur sa balance commerciale de manière très significative ». Brave soldat Louis Gallois ! Il ajoute la fuite en avant productiviste à la fuite en avant libérale contre le soi-disant "coût" du travail. C’est la ligne du MEDEF et de l'UMP. Mais des socialistes comme Montebourg ne sont pas en reste. J’ai déjà mentionné Michel Rocard. Celui-là a carrément humé un grand coup de gaz avant de déclarer au journal Le Monde : « La France est bénie des dieux. Pour l'Europe, elle serait au gaz de schiste ce que le Qatar est au pétrole ». C’est Plantu, lauréat du prix de la liberté de la presse au Qatar, qui va être content !

Comme vous le savez tous, le Front de Gauche s'oppose à l’exploitation des gaz de schiste. Nos camarades sont très mobilisés sur le sujet à travers tout le pays. Nous partons d’un constat : à ce jour, les techniques d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste sont absolument anti-écologiques. La fracturation hydraulique est la seule méthode connue. Elle consiste à injecter d'immenses quantités d'eau mélangée à des produits chimiques pour fracturer le sous-sol et libérer les gaz ou les pétroles de schistes. C'est un désastre environnemental comme le démontre l'expérience en Amérique du Nord. Cela provoque une pollution des sols et nappes phréatiques absolument inadmissible. Ces dégâts écologiques sont désormais bien compris par la population et les élus locaux. L'opposition est donc très large. Cette mobilisation a permis d'engranger de premier succès. Ainsi, François Hollande a été contraint de s'opposer à la fracturation hydraulique. Il l'a dit lors de la conférence environnementale 14 septembre dernier : « Dans l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement ». En conséquence, il a demandé à la ministre de l'écologie de « prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis déposés auprès de l’Etat ». C'est une première victoire à mettre au crédit de la mobilisation écologiste et citoyenne. Mais elle est insuffisante. Car le rejet des sept demandes de permis ne règle absolument pas la question des dizaines d'autres permis déjà accordés par le gouvernement Fillon. Ceux-là aussi doivent être annulés.

Mais au-delà des problèmes que soulève la technique d'exploration ou d'exploitation, nous rejetons le recours au gaz et pétroles de schiste. Défendre le recours à ces ressources est un archaïsme. Je m'explique. Le gaz et le pétrole, même de schiste, sont des énergies carbonées. Leur utilisation émet des gaz à effet de serre. Or l'impératif écologique est de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. C'est absolument indispensable pour ne pas aggraver le réchauffement climatique. Bien sûr la France n'y parviendra pas seule. Mais elle doit montrer l'exemple. L'accent doit donc être mis sur les économies d'énergie. Par exemple, le gaz est beaucoup utilisé pour le chauffage. Le meilleur moyen de réduire la facture de gaz n'est pas de recourir au gaz de schiste. C'est de mieux isoler les bâtiments et de développer d'autres systèmes de chauffage, notamment par la géothermie. Ce qui permettrait aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et donc de joindre la réponse écologique à la réponse sociale. Quant à la production d'électricité, mieux vaut se passer des centrales au gaz, comme de celles au fuel, et se tourner vers d'autres énergies, non émettrices de gaz à effet de serre. Plusieurs sont à notre portée, qu'il s'agisse de l'éolien ou du solaire mais aussi de la géothermie ou de l'utilisation des énergies de la mer. Bref, l’exploitation des gaz de schiste c’est à la fois un crime écologique, un archaïsme énergétique et une paresse intellectuelle et technique. 


383 commentaires à “Merkhollande est né en grande pompe”
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  1. Christine Duplaissy dit :

    Tout pareil aux camarades qui se sont exprimés avant moi. Très très très déçue de l'abstention (dynamique ?) du Groupe communiste et républicain à l'AN. Très dépitée aussi car sur le terrain (dans ma cité et au boulot), je vais encore m'en prendre plein la tronche du style sarcastique. Tu nous avais pas dit que le Front de Gauche serait à jamais vigilant, autonome et critique ? Tu nous avais pas parlé d'un certain serment de la Porte de Versailles ("ni à vendre, ni à acheter", nous avons été des dizaines de milliers à l'entendre, non ? Et des centaines de milliers de témoins pour le revisionnage du meeting). En plus, c'est qui, ces 3 députés qui ont carrément voté pour ? Ils ont rallié notre groupe pour quoi y faire, exactement, s'ils ne sont pas solidaires de nos luttes ? Messieurs-Dames les députés, je crois que vous êtes en train de vous déconnecter de la vraie vie des vrais gens. Je ne milite pas, ne vote pas et n'appelle pas à voter pour un chèque en blanc à la politique des libéraux, quelle que soient les étiquettes dont ils se sont auto-affublés. Et quels qu'aient été les accords passés ou à venir (inutiles et même nuisibles d'ailleurs, à mon avis), avec ces traîtres. On a un programme alternatif de gauche, un contre budget qui tient la route, on doit être crédibles jusqu'au bout, voilà ce que je crois et ressens. Je n'en peux plus de voir tant de malheurs et de misères, à ma porte et dans le monde. Je veux croire à cet espoir qui renaît de tout changer, de renverser ces valeurs pourries qui vont détruire notre planète, donc nos enfants ! Est-ce qu'on fait une révolution "un petit peu", à moitié ? Non. Une révolution, c'est pas une pincée de réformettes diluée dans une vapeur dindignation, ça se fait carrément, radicalement. Vivement la révolution, la 6ème, La Sociale et déjà, pour qu'elle se fasse dans nos têtes à nous, le petit peuple (j'en fais partie, j'ai pas honte de le dire), faudrait bien qu'elle soit faite dans les têtes de nos (peu nombreux) parlementaires. Au fait, nous ne devions pas être plus d'une quarante/cinquantaine, ce soir, devant chez Moodie's, et bien peu d'élus (2 si j'ai bien compté). Résistance et bien à vous tous camarades.

  2. Jean Jolly dit :

    L'UMP part en quenouille, le PS est aphone, le gouvernement du maire de Nantes incapable de travailler sérieusement dans une ambiance délétère qui frôle le conflit d'intérêt, un président de la République, socialiste de par sa carte de membre, remplace in extrémis "l'élu", d'abord du FMI puis par les sondages à plus de 58 %.
    Il va peut être falloir arrêter le massacre de cette V° république qui mélange tout et n'importe quoi, il serait bon que le groupe des parlementaires FdG se reprenne et ne vote pas en vue des municipales mais surtout ce pour quoi nous croyons en eux. Après il sera trop tard.

  3. Odile dit :

    Les parlementaires font leur travail (étude des textes et propositions concrètes en lien avec les sujets à l'ordre de jour) et nous, militants nous sommes la matière vive sur laquelle ils se basent pour faire avancer la démocratie française. Nous intervenons ensemble, la confiance alliée à la compétence. Quand la 6ème République sera, les processus seront plus démocratiques. En attendant, c'est ainsi.

  4. Menjine dit :

    La gauche du PS, EELV ont voté, tous, pour le budget. Pas un n'a manqué, avec le PS dans son entier. Nous, nous n'avons pas voté ce budget. Nos députés sont dix au front de gauche, dont sept communistes, le groupe comprend des élus non métropolitains qui se sont unis à nous pour que nous ayons un groupe. Les résultats des élections législatives ont tout de même été un sacré revers pour nous. Nous avons besoin d'un groupe car sinon plus de possibilité de travail en commission, de représentation, bref de possibilité d'action parlementaire. Nos députés font un travail remarquable. Je fais remarquer que ne pas voter le budget est très fort. Nous sommes dans une position d'opposition au budget, si nous ne votons pas contre, ce n'est pas seulement par machiavélique anticipation des municipales, mais parce que nos élus l'ont tous été (élus) avec des voix socialistes de premier tour. C'est le scrutin majoritaire qui veut cela. Nos élus, ne sont que nos représentants dans la cinquième république, pas dans la sixième. Le peuple n'en a pas voulu de la sixième, qu'il ait été trompé ou qu'il n'en ait pas voulu de façon raisonnée, les faits sont là : nous avons lourdement perdu. D'un point de vue électoral.
    Nos pauvres députés survivants de l'hécatombe, s'il veulent pouvoir agir, défendre le peuple, la classe ouvrière, le précariat, doivent agir intelligemment, pas, comme le dit justement Sonia Bastille, "insulter l'avenir". La législature ne fait que commencer, la réalité c'est que nous n'avons pas voté le budget.
    Là où nous avons gagné, dans la séquence électorale, c'est en intelligence en compréhension de la nécessité d'alliances, qui ne soient pas des alliances d'appareils, de chefs, de répartition des prébendes. Mais des alliance intellectuelles dans le respect de chacun, avec une organisation multiple qui se construit, et ne reste pas fixe les deux pieds dans le même sabot.
    Je trouve aussi comme un des mails précédents, que cela va bien, la suspicion à chaque vote (et je dirai l'anti-communisme parfois ressurgi). Nos élus, eux ont été élus, je leur fais confiance pour mesurer l'état des forces au Parlement et agir, car les "moi je n'aurai pas voté ainsi" ce ne sont que des conseils de ceux qui ne sont pas en cause pour le vote.
    Et, encore une fois : les FdG de notre groupe n'ont pas voté le budget.

  5. b.ballester dit :

    La Cour des comptes qui demande à FH des économies(en septembre); Les rapports qui tombent à pic(rapport Gallois); Et aujoud'hui Moody's qui dégrade la France, tout ceci tombe à point pour justifier leur politique, çà se calque à des décisions.
    Tout ceci est organisé.

  6. Nicks dit :

    Le long terme, c'est la crédibilité dans l'argumentaire, pas la demi-mesure tactique. Si nous voulons préparer la sixième république, nous devons faire dores et déjà le deuil de celle-ci. Je le répète, ménager le PS sous prétexte de ne pas se faire éjecter de quelques bastions au moment des municipales, c'est au contraire jouer le court-terme un peu conservateur et frileux. Par ailleurs, ce budget n'est pas recevable quand on défend le programme du FdG, hors s'abstenir c'est aller dans le sens de la majorité, comme le Ps l'avait fait pour le traité de Lisbonne. La position du groupe FdG à l'assemblée est une erreur à mon sens. Elle n'est pas dramatique, mais il ne faut pas répéter ce genre d'anicroche.

  7. Artisan dit :

    La réalité des gens est dans le concret, Payer son loyer, survivre, donc a quoi bon tergiverser sur des futilitées. Que l'on s'abstienne ou que l'on vote contre le budget avec les 10 députés qu'il nous reste, cà ne fait pas vraiment une grosse différence sur ce cas précis. A quoi bon y passer des pages ? Egalement, pour le grand media d'information, il me semble que le journal l'Humanité est là pour cà. Il me semble au contraire nécessaire d'argumenter notre contre budget. Concernant celui ci, je trouve la version effectivement accessible à tous, mais pour ma part, je ne le trouve pas assez détaillé de manière complète. Le but n'est pas "d'avoir" un contre budget, mais de convaincre les gens qu'il est réaliste. Je ne trouve que le resumé de celui ci sur internet. Je m'excuse mais la partie "Plus d'efficacité" (+65 milliards) n'est pas assez complète à mon sens. Je ne vois d'ailleurs personne le commenter, c'est dommage, l'avez vous lu ou devons nous encore faire plusieurs pages de commentaires sur le parti socialiste ? Fraternellement

  8. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Beau combat, bien mené, dans l'affrontement contre des prétendus journalistes qui s'est déroulé lors de "C'est politique". Presque toute l'émission avait pour objectif de faire accréditer la thèse d'une mésentente, de divisions, entre Jean-Luc Mélenchon et le PC. (Question/affirmation, perfide, de la journaliste: "Le nouvel homme fort du FdG c'est Pierre Laurent?" Réponse brève qui clôt un débat perfide, inutile: "Oui!")
    C'est excellent, de ne rien avoir laissé passer et d'avoir démontré (avec sourires et humour) la perfidie, la partialité des "journalistes". Ce n'est absolument pas du temps perdu de dénoncer les fausses affirmations des journalistes et de rappeler aux auditeurs (qui ne sont pas nécessairement des spécialistes en politique) que le journaliste est de droite. Ainsi, celui du Figaro s'est trouvé tout bête d'avoir en réplique à une question/affirmation, absurde, perfide, orientée (Trotskisme) l'éventualité d'une question aussi absurde que celle de l'influence des origines de la droite sur sa conduite journalistique.
    Les rouages de l'épisode de "vérification des affirmations de l'invité" sont apparus complètement truqués. Auparavant, la journaliste n'a pu répondre que par des ricanements, un rire faux, forcé, pour tenter de ne pas apparaître idiote, devant la démonstration de ses affirmations mensongères comme:"échec dans la rue" (100 000 personnes dans la rue contre le traité européen)
    En conclusion, de l'autre côté de l'écran, du point de vue d'un sympathisant FdG, l'émission "c'est très bien passée", pour Jean-Luc Mélenchon. Par contre, à l'inverse,"C'est politique" est apparue comme une grossière farce stupide, pseudo politique, très orientée.

    Autre sujet. Tout comme d'autres, ici, sur de blog, je déplore l'abstention des députés à l'AN. Le PS est une "gauche" de moins en moins crédible. Il me semble que le temps est venu, peut-être, après la phase de prise de distance au pas à pas, de s'opposer maintenant, encore plus fermement, au PS.
    Sur la forme, le tutoiement, même s'il est ironique, laisse entendre une certaine complicité, une certaine familiarité. Est-il encore d'actualité pour témoigner des rapports PS/FdG sur le fond?

  9. Michel Berdagué dit :

    Un petit rappel : nous sortons de quelques 7 longues années, juste après 2005 et la victoire du Non, où nous avions eu avec les forces de dite Gauche un rassemblement à Japy, pour constituer une force politique unie. A cette réunion /rassemblement/meeting la base poussait pour l'union non pas sur le rejet nécessaire seulement d'un texte c'est plus facile mais pour une stratégie d'ensemble des Partis pour une Alternative et pointait l'extrême gravité de notre dispersion pour le mouvement émancipateur. Entre 2005 et 2007, ça a été impossible, et au vu des résultats en 2007 l'idiotie de notre désunion se réalisait. Un souvenir parlant, nous n'étions pas nombreux avec Marie-George ce 1er Mai 2007.Celui de 2012 avec le Front de Gauche énorme à Port-Royal, donc qq chose avait bougé dans le sens offensif et faisait front, face à tous les réactionnaires. de droite du centre et du centre/mutant à droite, astre mort pour la Gauche. Or rassemblés et encore pas tous nous n'avons eu que 11%, dure réalité, aux législatives nous perdons env. 5%, une fuite une hémorragie, pourquoi ? c'est à cette interrogation précise que les non-dits et les relents se sont manifestés, sur ce blog certains se sont exprimés : pas voté parce que trop de communistes comme candidat.!
    Certes nous ne sommes pas au lendemain de 2005 mais un immense travail est à entreprendre et pendant ce temps-là, toutes sirènes hurlantes d'urgence, le capitalisme en ordre, avance, impérial, et démontre jour après jour que ce ne sont que des hors d'oeuvre, des prémices, dans le présent et que sous peu le plat de résistance avec le G.M.T. la persistance dans l'Otan, les casses de tout ce qui a été gagné avec le C.N.R.et son programme ce plat va être particulièrement indigeste et tyrannique pour les Peuples.
    Et notre Résistance qui ne date pas d'hier est toujours minoritaire et là est le gros problème, et ce n'est pas la totalité des 10 FdG qui posent le désordre de la désunion : ce budget n'a pas été voté par eux. Certains vont nous dire s'abstenir c'est voté pour, j'espère qu'ils étaient très mobilisés le 14 et qu'ils le seront le 1er décembre pour la Manifestation contre le chômage, pour le C.D.I contre les précariats.
    D'être jugé par une agence de notation est un scandale, les autres vont suivre en ordre de marche forcée pour nous assommer que la potion n'est pas assez rude,posologie homéopathique :à l'ouest rien de nouveau.
    Résistance.

  10. jnsp dit :

    Pour ce qui concerne les soit disant arrangements électoraux qui amènent pour certains à une abstention sur le vote du budget.
    Dès le départ le PC était "dominant"; ça ne veut pas forcément dire dominateur, appareil, nombre d'élus, financements... Et bien ça n'a pas changé. Le PC veut conserver ses élus il est donc contraint au compromis et c'est normal, actuellement une opposition frontale ne peut mener qu'à l'échec électoral et à la baisse corrélative des financements. Evidemment le PC ne peut pas avouer les raisons réelles de certains de ses votes, il n'y a pas à le lui reprocher à mon avis. L'activité politique c'est un peu comme la diplomatie il y a nécessairement une parti cachée, cachée ne veut pas forcément dire obscure.
    La question de fond c'est pourquoi la partie populaire ne vote pas massivement pour le front de gauche ? Souvent la réponse c'est l'éducation politique ce qui est une ineptie, les gens n'ont pas envie qu'on les aborde de cette manière. Ils veulent des arguments clairs, précis fans lesquels ils ne sentent pas de parti-pris, pas de la propagande.
    L'autre réponse c'est le rôle des média qui défendent tous des positions libérales, c'est vrai, il faudrait exiger qu'ils soient plus divers, et pourquoi Dassault Lagardère et Bouygues défendraient-ils les positions du FdG. Ils devraient donc se suicider, n'y comptons pas.
    Il faut donc un média nouveau, régulier, accessible et ouvert et ça ne peut pas être l'Humanité même si ça complique les choses. Pour que ça intéresse les gens il faudrait que ce média laisse la parole aux opposants au FdG, montrant ainsi que nous sommes différents et que nous acceptons le débat. Ce qui est souvent le cas, mais pas toujours sur ce blog. L'argument du ça coûte très cher est complètement de mauvaise foi. Il existe une chaine adsl qui fonctionne avec 100 000 € par an sans bénévolat et sans financement politique. Le problème ce serait le contenu et là y a du boulot...

  11. andre curtillat dit :

    Nos députés s'abstiennent. Et l'on sent bien dans nos rangs monter l'incompréhension. Les militants manifestent, se battent au jour le jour. Si demain il leur prenait l'idée de s'abstenir ?

  12. breteau jean claude dit :

    Le coup de poignard de Hollande à la laïcité. Au congrès des maires en insinuant la possibilité, pour des raisons de "conscience" de refuser de marier certaines personnes. La loi bafouée, quelle image de l'état de droit, dont ont ne cesse de nous rabâcher la force... pour des syndicalistes par exemple. Une belle ouverture pour les fachos en tout cas.

  13. ALAIN LE VOT dit :

    1) entendu ce matin sur France inter un représentant de l'agence de notation Fitch qui nous annonce que la France est sous surveillance depuis un an ! Quelle autorité a investi ce flic du grand capital pour nous surveiller ? Je suis humilié et je ne dois pas être le seul à ressentir ce sentiment. Tapons fort sur ce point.
    2) Selon ce personnage, la note de la France est dégradée parce que :
    - on a du déficit
    - on a une dette très forte
    - on n'a pas de croissance
    - et enfin on est... dans la zone euro !
    Quelle belle démonstration de tout ce que dit Jean-Luc Mélenchon sur la spirale infernale qui nous entraine dans le gouffre.
    3) Je suis persuadé, au vu des actes de François Hollande (cajolerie au grand patronat, mépris envers nous, refus de tout amendement FdG, etc.), que celui-ci est en train de préparer un renversement d'alliance pour s'allier avec la droite. Il tend donc un piège au front de gauche pour que ce soit nous qui rompions afin de pouvoir dire que nous sommes des " extrémistes sectaires". C'est pour cela que je suis d'accord avec l'attitude des élus et partis du front de gauche qui ne veulent pas être dans "l'opposition". Il nous faut gagner la bataille de l'opinion. La proposition du PG de faire une autre majorité avec la gauche du PS, les verts et tous les autres va dans ce sens.
    Dans les questions d'union sachez que celui qui perd, c'est celui qui apparait comme anti unitaire. Faisons en sorte que ce soit le PS SEUL qui porte la responsabilité de cette trahison vis à vis des travailleurs.

  14. Nicks dit :

    La question du démarquage nette du PS n'est pas anodine. Une bonne partie de l'électorat qui nous a échappé au premier tour s'est décidé pour une bonne partie par routine du vote au parti supposé le plus fort (vote utile) et pour une autre partie vers le FN, jugé moins compromis dans le système. On se souvient de la campagne journalière de la presse pour bien situer Jean-Luc Mélenchon dans le sérail politique, avec notamment ses petits soupçons d'amitiés "étranges" et de supposées compromission. Nous pourrons avoir le programme le plus pertinent que cela ne suffira pas si les électeurs pensent que le FdG fera comme le PS et ne l'appliquera pas. Nous avions déjà et d'assez loin le projet le plus construit en 2012 et cela n'a pas suffi. Méditez l'exemple de Syriza, qui a eu le courage d'acter une scission claire d'avec le Pasok, et voyez l'état de ce dernier aujourd'hui.

  15. Chistine dit :

    Est-on encore en République si son président autorise les maires à exercer leur liberté de conscience ? La République est une et indivisible, et les maires comme tout fonctionnaire doivent appliquer la loi. Hollande est en train d'enterrer la loi à venir sans vouloir assumer qu'il est contre la loi. C'est lamentable de sa part de s'asseoir sur les principes républicains à de seules fins politiciennes. Jusqu'où va t-il aller ?
    Résistance

  16. durluche dit :

    L'orientation de la politique du PS est effectivement catastrophique, par contre il faut faire attention à l'argumentaire et dire que la compétitivité des entreprises Françaises ne concerne que les 20% qui vont à l'export est une grosse bourde, il faut tenir compte aussi des importations qui sont en concurrence avec notre production sur notre marché interne. Heureusement que Jean-Luc Mélenchon ne tombe que sur des journalistes sans vivacité d'esprit.

  17. Bruno LEULLIER (50) dit :

    @breteau jean claude
    "Le coup de poignard de Hollande à la laicité".

    C'est même plus largement un coup de poignard à l'état de droit, qu'un président de la république puisse laisser penser que la loi c'est "si je veux, quand je veux"... Effectivement, la porte ouverte à tous les débordements droitiers.

  18. Michel Berdagué dit :

    @ b.ballesterà 0 h 04
    Oui, c'est orchestré et logique dans leur pensée pathologique et unique fixée, rigide, dogmatique et tout de suite l'invective fuse, " Ah, vous croyez au complot, mais vous êtes complètement paranoaïque". Surtout y a pas de pilote dans l'avion comme le dit Edgar Morin sur France Musique ce matin. Donc rien à voir et surtout penser, juste vous adapter à la réalité et faites des sacrifices,ça doit venir du ciel ou autres du quasi religieux, jouissez de votre souffrance et payez toujours et encore, ce n'est plus le travaillez plus seul mais c'est le choc de compétitivité qui est la substance, unanime mano dans la mano et que je te fais des courbettes même que tu peux m'insulter au siège du Medef; troupes de choc du capitalisme impérialisé avec les finances utilisées pour nous asservir et nous adapter au pire.
    Nous c'est dès le lendemain des élections une Manifestation très vive de rouges visibles pour l'emploi les salaires et contre toute austérité et devant le siège du Medef Paris 7ième. Tu n'entends à longueur d'antennes que ça,qu'il faut du lien et du social qui plus est, que nous ne représentons plus rien ou pas grand chose, certes nous pouvons mieux faire mais qu'ils se méfient le lien nous le tissons qu'avec les Camarades, de la classe ouvrière, du prolétariat, de tout le monde du travail et que le temps travaille pour nous.
    Nous sommes tous les jours prêts à prendre le pouvoir et il y a qq réglages à effectuer pour que personne ne reste sur la touche et notamment les partis encore à gauche en dehors du Front. L'outil précieux, le Front de Gauche,est toute notre richesse et lui seul a toutes les clés pour bousculer et mettre hors d'état de nuire ces malfaisants et leur système crapuleux.C'est sûr on s'attaque a du lourd.

  19. jnsp dit :

    Hollande et le "mariage pour tous", voilà un sujet qu'il est bon.
    Je pense que FH n'en a rien faire du mariage pour tous, il sent simplement que de nombreuses personnes qui pour la plupart elles aussi n'en ont rien à faire peuvent utiliser ça pour déclencher des mouvements de masse avec alliance UMP/FN, rappelez vous la manif contre la loi Savary. 
    FH n'en veut pas donc il lâche du lest tout en maintenant la loi, bien sûr c'est déplaisant mais vous préférez une manif avec un million de personnes et le retrait de la loi ou peut-être préférez-vous un président qui n'écoute pas les manif, qui est "courageux" comme l'était NS.

  20. Menjine dit :

    La "liberté de conscience" des maires, le contrat qui prime la Loi, la négociation (inégale) entre salarié solitaire et patronat se substituant au droit du travail, le budget de la République surveillé par l'Europe des Banques avant tout début de réalisation...
    Pendant ce temps, notre résistance reste toujours minoritaire, continuons nos luttes, prochain RV avec la CGT, chômeurs, salariés et précaires,le 1er décembre, place Stalingrad à Paris...

  21. Antraigues dit :

    Je suis comme beaucoup un peu déçu par cette abstention, mais observons la situation : n’étant pas spécialiste de la politique politicienne, il me semble avoir compris que le PS s’est livré à un odieux chantage envers le PCF en vue des municipales. Sans alliances, la perte de municipalités communistes, largement relayé par les médias, affaiblirait l’ensemble du Front de gauche. Personne ne sortirait gagnant de cette situation, surtout pas nos idées. Essayons de nous mettre à la place de nos camarades communistes, qui contrairement à d’autres formations appartenant au FdG, ont de nombreuses municipalités à gérer, ce qui les met dans une position très particulière et inconfortable. Laissons le PS s’embourber dans sa politique de renoncement, nous en récolterons les fruits et saurons le traiter comme il le mérite le moment venu.

  22. vm dit :

    @Menjine 304
    Moi aussi j'ai tendance à faire confiance à la réflexion et à la sincérité de "nos pauvres députés" qui, eux, sont directement aux prises avec le fonctionnement institutionnel - même si spontanément et à part moi, je trouve qu'il aurait mieux valu voter contre le budget.
    Ce que je voudrais dire, c'est que les membres du pcf, attachés à leur parti comme il est naturel (et comme je l'ai été), devraient tout de même perdre leur vieille habitude, qui consiste à traiter d'anti-communiste quiconque émet une critique sur leurs choix ou sur certains aspects de leur manière de faire (ayant milité au pcf de 1963 à1988, je sais de quoi il s'agit).
    Nous tous payons encore très cher pour les erreurs du pcf, passées ou plus récentes. Nous tous aussi devons une fière chandelle au pcf, pour tous les bons combats qu'il a menés.
    Alors ? Alors maintenant, il y a au moins autant de communistes en dehors du parti que dedans, c'est un fait.
    Maintenant, notre force c'est le FdG, où chacun a droit à la parole et à la critique, où chacun a le droit de conserver son identité, mais où chacun aussi devrait pouvoir adhérer directement, à égalité de droits avec ceux qui ont fait le choix d'un parti. Personne n'a la vérité infuse, personne n'est le seul héritier, ni l'héritier en titre, de la théorie révolutionnaire. Et maintenant que d'autres continuent à nous rejoindre, l'échange des points de vue et des pratiques est vital, si nous voulons devenir le Front du peuple.
    Voix égale pour toutes les composantes !

  23. Michel Matain dit :

    @ 304 Menjine
    la réalité c'est que nous n'avons pas voté le budget.

    Complètement d'accord et le "ni à vendre ni à acheter " du meeting de Versailles est toujours d'actualité. Les députés du Front de Gauche ne se sont vendus ni n'ont été achetés par personne.

  24. pepino dit :

    En écoutant les interventions successives de Jean-Luc Mélenchon dans les medias, j’en viens à me poser des questions sur la pertinence de l’emploi du terme capital, particulièrement quand il n’est pas suivi d’explications précises par la suite. Alors que je m’estime un observateur attentif des débats politiques du moment, le sens du mot capital ne revêt pas dans mon esprit des contours aussi limpides que ça. C’est pourquoi je me demande, par égocentrisme sans doute, si l’argumentation du coût du capital percute aussi bien qu’on le souhaiterait la population.
    J’ajoute que ce terme renvoie à Marx, très fortement connoté dans l’imagerie populaire. Aussi, je ne serais pas surpris que ceux qui ne poussent pas leurs réflexions politiques se laissent à penser que Jean-Luc Mélenchon veut rejouer les vieilles guerres du passé. Je comprends pour autant qu’il ne faille pas perdre la guerre idéologique ni sémantique et l’offensive régulière et tenace de Jean-Luc Mélenchon pour réhabiliter les mots, les luttes et leurs sens est salutaire. Je crains toutefois que le contexte médiatique actuelle ne nous permette pas, même au prix d’un déploiement considérable d’énergie, de renverser le schéma de pensée de « l’opinion publique » (terme que je n’aime pas) sur ce sujet.
    En bref, ne pensez-vous pas qu’une recherche de terminologie plus « moderne », sans être nécessairement plus basique, sans tourner le dos à notre histoire, permettrait de mieux percuter les esprits et, partant, de rendre plus efficace le discours.

  25. Nicks dit :

    @Antraigues
    Pensez vous vraiment qu'avoir l'appui du PS sera un atout pour les municipales ou le PS va être sanctionné comme jamais sans doute ? Ne courrons nous pas le risque d'y être associé et de couler avec lui ? Syriza a pris le risque d'une petite traversée du désert et y a fortement gagné à la sortie...

  26. pichenette dit :

    Si déjà les élections municipales lient les pieds et les poings en vue de petits arrangements et sur le dos des citoyens, car facile à voir les catastrophes engendrées par de telles pseudo-stratégies (penser tragédies plutôt), donc si déjà il faut penser alliances alors que tout est trahison sur le compte de la santé du pays, On est mal!
    Certes le Front de Gauche est un rassemblement dans lequel les paris ont leur autonomie d'action, ainsi le projet ND des Landes n'est combattu que par une fraction et soutenu par une autre, mais c'est un acte de liberté et de résistance (argumenté) alors que l'absention apparaît plutôt comme un geste de soumission envers des choix qui briment les citoyens et la République et l'entraîne vers une abîme.
    De toute façon, même s'il y a frictions dans le FdG, c'est grâce aux frottements que l'on avance, naturellement si ça tire à hue et à dia, pauvre cheval. C'est le PS qui phagocyte et lâche les intérêts communs pour satisfaire les grandes fortunes et qui choisit gravement le contrat au-dessus de la loi et ça c'était dans son programme. Des barons plutôt qu'une démocratie, le retour du système féodal..
    La faim en Europe, pourquoi pas, elle est bien en Afrique et un Africain vaut bien un Européen. La corruption en Afrique, et en Europe? Que des honnêtes gens! Stop. Il serait de bon ton que les gaspillages de cette UE cessent et s'auto-applique l'austérité: de nombreux postes de prestiges à supprimer du côté de la Présidence, affaires étrangères (c'est dangereux d'aller à Gaza)....Qui sont ces mutants sans conscience?

  27. Michel Berdagué dit :

    Je ne crois et pense pas que la préoccupation des communistes soit les municipales et qu'ils auraient mollement accepté quoi ? un échange entre une abstention au lieu du contre et des places au soleil aux municipales?. C'est encore croire au père Noêl. D'être élues, élus d'ailleurs sur des listes n'appartient pas à la loi du tout ou rien, c'est en effet une élection locale mais avec un contexte du contrôle de cette Europe par le TSCG voté par les droites réunies sauf une vingtaine de Socialistes mais qui ont fondu comme neige au soleil pour le vote suivant et qui ont complètement disparu lors du dernier vote.
    La politique du Parti Communiste ne s'élabore pas à Solférino, ni par son Secrétaire qui n'est pas un chef/patron ou autre guide. Même avec le centralisme démocratique abandonné, des résolutions étaient massivement lues et discutées, alors aujourd'hui, je crois que chaque Communiste pourrait en faire et de nombreuses et se reconnaître en majorité dans la stratégie du FdG. Le congrès du P.C. va se tenir début 2013, à ce jour les réunions et lectures des résolutions sont étudiées, et votées et les critiques et observations sont particulièrement encouragées.
    Alors c'est certainement pas confortable ni bureaucratique et que le P C.a depuis ce coup d'état de 58 a été contre la Cinquième avec ses articles très dangereux pour la démocratie, ;, quant à cette Europe depuis la dérive maastrichiste, encore plus contre. Aujourd'hui c'est le bouquet, ça déborde de partout et l'offensive du capital est au zènith
    quant au P.S. le P.C. ne s'est jamais fait d'illusions quant à leur opportunisme et de leur plasticité dite pragmatique de muter du social -démocrate, au social-libéral, au libéral et à l'ultra-turbo libéral vers l'acceptation de la dictature financière du dit marché.
    Nous n'avons pas attendu le vote d'hier pour lui dire comment on le traite.

  28. naif dit :

    pepino dit à 11h06
    "En écoutant les interventions successives de Jean-Luc Mélenchon dans les medias, j’en viens à me poser des questions sur la pertinence de l’emploi du terme capital, particulièrement quand il n’est pas suivi d’explications précises par la suite."

    N'étant pas naïf en politique, je vous remercie Pepino d'avoir formulé de manière claire, la même interrogation que je me faisais en entendant ce mot dans la bouche de JL Mélenchon. Effectivement notre vocabulaire politique est trop souvent connoté dans le passé vécu culturel de nos concitoyens (classe ouvrière, luttes des classes, profit, la compétitivité... la rente, le capital.) qu'il est nécessaire d'expliciter ce que ces mots veulent dire, puisque souvent c'est la définition galvaudée qui prime sur la véritable définition. Toujours la pédagogie...

  29. Siamy dit :

    Il y a les actes et puis les mots qu'on colle dessus façon "bla-bla". Nos parlementaires n'ont pas voté le budget, tout comme le P(s) n'a pas voté le traité de Lisbonne, et n'a pas non plus voté le MES. Quand il s'agit du PS, on dit à juste titre que c'est de l'enfumage, et pour nous... une erreur?

  30. DAVID JV dit :

    @ Christine duplaissy
    "Tout pareil aux camarades qui se sont exprimés avant moi. Très très très déçue de l'abstention (dynamique ?) du Groupe communiste et républicain à l'AN."

    Je partage totalement son sentiment. Je ne comprends pas. J'ai beau tout repasser dans ma caboche, je ne comprends pas cette abstention. Il est vraiment temps de dire et de crier haut et fort, nous sommes dans l'opposition de gauche et peu importe les conséquences sur les élections municipales. Bon sang, ce qui nous fait crever c'est le consensus mou, le relativisme, le "il y a du bon dans tout" et autres "p'tèt bien qu'oui, p'tet bien qu'non". Assez d'objectivisme, je ne vois vois moi que des subjectivités qui se prétendent objectives !
    C'est quand même pas compliqué à dire ça : nous sommes l'opposition de gauche, la seule gauche qui résiste, qui propose une vision de la société et un projet pour sortir par le haut de cette crise moribonde.
    En demeurant mou, nous scions la branche qui nous a permis de nous construire ! Les personnes du Fdg, hors adhérents, savent très bien pourquoi ils y sont. Ils souhaitent autre chose, radicalement !

  31. Nuno dit :

    Dans alternatives économique de ce mois un article qui rejoint l'analyse de Jean-Luc, en regardant l'histoire économique nulle part les politiques d'austérité pour redresser les comptes publiques n'ont marché. Elles ont toujours conduit a des catastrophes et l'article de prendre exemple sur la Russie post soviétique du président Eltsine qui a appliqué scrupuleusement les potions du docteur FMI, a conduit à une crise déflationniste effroyable avec retour à une économie du troc. Finalement la solution Poutinienne du défaut sur la dette, de la dévaluation massive va sortir le pays de l'impasse, alors que toujours selon les prévisions du FMI cette solution devait sonner l'apocalypse pour la Russie. Voilà la principale raison pour laquelle, malgré tous ses défauts Poutine a régulièrement été réélu.

  32. jacques bounoume dit :

    Une abstention est pour moi (et pour ceux avec qui je vis) un oui, un oui foireux, mais un oui quand même ! On a bonne tête nous sur le terrain. Pas à défiler pour des prunes dans des manifs qui ne font bouger que nous, mais dans notre vie de tout les jours, c'est à dire là où est le vrai militantisme. Ceux que nous avons convaincus sont déçus et nous en mettent plein la tête !
    Moi dans mon cercle de vie habituel le FN avance. Les finasseries d'hémicycle ne passent pas !

  33. Nicks dit :

    @Siamy
    Le PS quand il s'est abstenu sur le traité de Lisbonne,a reçu une volée de bois vert de la part de la gauche assumée et c'était bien normal car cela équivalait à une acceptation. Il en est de même pour le budget. C'est une erreur. Encore une fois, elle n'est pas dramatique si elle ne devient pas l'habitude. Il ne s'agit certes pas de faire de l'opposition systématique. Si certains projets de loi vont dans le bon sens, il ne doit pas y avoir d'objection à les voter. Précisément, le budget est irrecevable puisqu'il instaure l'austérité. Le choix était clair à mon sens.

  34. Citoyen93 dit :

    Allons, allons, assez de sectarisme et d'hystérie avec ces municipales, les questions d'un accord ou de pas d'accord avec le PS et je sais pas quoi. C'est aussi vain que les sempiternelles prières pour que "enfin on déclare que le PS n'est pas de gauche". Arrêtons de prendre cette machine PS comme une globalité pendant que d'autres tout au contraire s'amusent sans arrêt à pointer de prétendues divergences au Front de Gauche, et vont jusqu'à le nier comme entité. Il y a un monde entre la plupart des militants encartés PS et le cartel de nobliaux qui les représentent à la direction et dans le gouvernement. C'est ce monde qu'il s'agit maintenant de conquérir. Exemple concret dans l'agglo de Nantes où des élus pourtant PS sont opposés au projet NDDL, c'est dire. L'étiquette a une importance différente au niveau municipal, et autant le gouvernement Ayrault est social-libéral dans la mouvance la plus droitière, autant des élus municipaux socialistes peuvent faire et font parfois du très bon boulot. A nous de susciter l'esprit de cette "nouvelle majorité" en partant de la base, de la commune, et des gens de conviction sincère. Et par pitié cessons d'avoir les mêmes comportements que nous avons reprochés si longtemps au NPA. C'est pas parcequ'un élu est PS qu'il faille décréter devant l'éternité que jamais nous ne nous allierons avec lui. C'aurait été bien dommage de procéder de la sorte avec Mélenchon quand lui-même était un élu PS, non ?! On sait que d'autres le suivront, c'est inéluctable, soyons patients et habiles.

  35. Pierre de Marseille dit :

    Bonjour à tous,
    Pour revenir sur l'abstention de nos députés FdG à l'AN, je penses qu'il renterons dans une opposition marquée, le jour ou ils auront bien compris que le PS une votera jamais une proposition de loi présentée par le Groupe Parlementaire. Pour reprendre le propos de Jacques Bounoume, dire Non c'est donner des voies à la droite. Je dit bien des voies, car s'il était de notoriété publique que le GP vote contre systématiquement, le décompte majoritaire s'en trouverais moralement déséquilibré. Nous ne seront de toutes façons jamais majoritaire sans le PS lors de cette législature, à moins d'une décomposition de PS, et d'un ralliement au FdG suffisent
    Vive la 6ème République! Vive La sociale Vive le Front de Gauche!

  36. Nicolas G30 dit :

    Enfin ! un député PS propose de taxer les riches,... eu-euhh, les nouveaux riches, faut pas déconner : 15% sur les gains aux jeux de hasard au dessus de 30.000€. Le PS veut gagner plus. On pourrait dire que le clignotant gauche est allumé, pour positiver. Ceci dit il serait temps de mettre fin à ce paradis inaccessible, ce veau d'or du 20°siècle, l'apologie d'une société de consommation et de gaspillage. Je serais pour demander le plafonnement des gains à 1 million d'euros par an et une répartition plus large des gains aux joueurs, et pourquoi pas une taxation à 15% des gains du monopoly financier pour les déjà riches ?

  37. marianne31 dit :

    @Menjine 304
    "Le peuple n'en a pas voulu de la sixième, qu'il ait été trompé ou qu'il n'en ait pas voulu de façon raisonnée, les faits sont là : nous avons lourdement perdu. D'un point de vue électoral."

    Ce n'est pas qu'ils n'en ont pas voulu, c'est que pour beaucoup de gens ils ne savaient pas ce que ça changerait effectivement dans leur vie. La politique est devenue obscure pour la plupart des gens et le matraquage médiatique n'en parlons pas ! Tout le monde n'est pas engagé dans la politique. Il faut beaucoup de temps pour que cela impacte les gens après 30 ans d'enfumage permanent.

  38. Bien Modestement dit :

    Le vote des députés Front de Gauche à l'Assemblée Nationale sur le budget décrédibilise le travail des militants de base. 3 pour et 10 abstentions: c'est tout sauf un signal clair. Que chacun vote selon sa conscience, c'est démocratique mais c'est aussi contre-productif en terme de cohérence politique. Ceux qui comme moi, cherchent à convaincre au quotidien et sur le terrain, ont l'air malin et vraiment de quoi se décourager lorsqu'on leur rétorque: "Avant de la ramener, mettez-vous d'accord !"

  39. etienne dit :

    S'abstenir sur le budget cela veut dire qu'il y aurait des élements positifs, mais bon sang lesquels?

  40. marcopolo dit :

    @ Odile 286
    De quelle cohérence parle-t-on ? le droit de vote pour ou contre est-il possible dans les assemblées ou non ? L'incohérence est de quel côté lorsqu'on exhorte la gauche du PS à réagir et des verts et que soi-même on s'abstient ? ça suffit la comédie hypocrite de qualifier de gauche des partis qui font une politique de droite. Les militants doivent pouvoir y voit clair pour agir.

  41. citoyenne21 dit :

    Comme je comprends les gens de terrain qui sont pris en porte à faux ! Je peux comprendre aussi les raisons de ceux qui disent qu'il ne faut pas apparaitre comme des opposants trop radicaux, sous peine d'effrayer encore les "irrésolus" mais à se démarquer trop peu du PS, on va se retrouver, tous ensemble, bannis par le peuple, tous entassés dans le même panier de collabos et facile de deviner à qui cela va profiter !

  42. marj dit :

    @jnsp
    Je ne suis pas d'accord : Hollande n'arrête pas de s’aplatir dès que la droite éternue. Voir les pigeons, l'austérité, la compétitivité et maintenant le mariage pour tous. 100000 personnes dans la rue et il recule tandis que nous étions quasiment autant contre traité européen en octobre et il nous a traité avec le plus grand mépris. C'est un fait: ce gouvernement est plus sensible aux sirènes droitières qu'aux contestations du peuple de gauche dont il se fout depuis qu'il a été élu (c'est d'ailleurs un principe assez fréquent au PS) ! Je ne pense pas que la droite aurait mobilisé beaucoup plus sur le sujet du mariage, je vous rappelle que plus de 60% de nos concitoyens sont pour ce projet.
    En contentant la droite et en mécontentant la gauche, Hollande se trompe sur toute la ligne et nous prépare à des lendemains qui déchantent car il perdra à gauche ce qu'il ne gagnera jamais à droite !

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  43. Nicks dit :

    @Citoyen 93
    Jean-Luc Mélenchon a quitté le PS, ce n'est pas par hasard. Personne ne dit que tous les élus et militants PS sont irrécupérables mais qu'il faut avoir une cohérence idéologique, avec sa traduction politique au niveau national. Le budget dans son orientation est tout simplement inacceptable et je ne pense pas qu'un député PS "intelligent" nous ferait grief de voter contre à ce titre là. Il faudrait dans l'optique de la sixième république, cesser de considérer le parti comme une maison et une famille. Si les militants et élus PS sont mécontents de la ligne soit disant majoritaire social-libérale, qu'ils claquent la porte. La politique, c'est d'abord des idées.

  44. Jean-François91 dit :

    @324 @328 naif
    On pourrait dire «le pognon va au pognon et pas à ceux qui, par leur travail, produisent les richesses».
    Mais nous n'avons pas à nous censurer, la classe ouvrière, la lutte des classes, le profit, la compétitivité... la rente, le capital existent toujours, et même plus que jamais. Ce qui se passe aujourd'hui, de la Grèce à la France (pour se limiter gégraphiquement) n'est que le désir de la finance (= le Capital, même si le terme est ancien, il n'a pas vieilli pour décrire ce qui se passe) de ponctionner le monde et de le régenter.
    Nous n'avons pas à nous censurer, mais à expliquer, expliquer, expliquer sans relâche. Nous n'avons pas à changer de termes à chaque fois que les médias s'en emparent pour les déformer. Nous avons à expliquer les processus en cours, qui tout simplement écrasent les peuples pour restaurer l'hégémonie du Capital.
    Appelons un chat un chat sans réinventer la roue. Si quelqu'un veut réécrire Le Capital en novlangue, il devra le réécrire tous les six mois, et le gain sera voisin de zéro.
    Expliquons, expliquons, expliquons !

  45. andre curtillat dit :

    On se souvient de la Une de l'Huma de la semaine dernière "Que leur faut-il pour mettre le cap à gauche ? "
    On pourrait suggérer le prochain titre "Que faut-il à nos députés FdG pour voter contre le budget " ? Et on les renverrait vers l'excellent argumentaire de la semaine dernière qui prouvait éloquemment que la politique du PS n'avait rien de gauche. Et il n'y a pas besoin d'avoir fait les écoles du Parti pour savoir qu'il est des abstentions qui sont du même tonneau que la clause de conscience de notre Président.

  46. Michel Berdagué dit :

    Demandez précisément pourquoi tous les Députées tés au porte - parole du groupe André Chassaigne se sont abstenus, sur son blog ? Ayant tout fait et milité pour la survie du groupe en demandant aux ultra-marins d'en faire partie, ce qui n'était pas gagné d'avance. car comme on le voit il y a des votes pour. Pas de groupe, pas de travail politique au sein des commissions et autres. Et tout ça encore une fois par ce manque, fuite, abstention, de voix pour les législatives, c'est un acte politique majeur de défiance et que même dans nos troupes nous ne sommes pas prêts à appliquer notre programme, c'est là qu'il faut y réfléchir, présenté comme une bonne résistance et même une amélioration par rapport à 2007, en nombre d'élus,ues : la bérézina.
    Certains ont même écrit qu'il fallait savoir perdre des sièges pour en retrouver ?
    Cela fait plus de trente ans que cette affirmation se révèle fausse. Et si tu fais la liste des coups tordus avec les verts et les solférinistes c'est l'hécatombe.

  47. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    Quand un parti politique est puissant, il n'est pas obligé de se trouver des alliés, qui ne sont pas à 100 % pour sa ligne politique, donc il ne fait pas de concession ! mais quand un nouveau parti se crée il est bien obligé de se trouver à faire des concessions donc des gestes ! S'abstenir de voter le budget pour notre petit groupe est bien l'un de ces gestes ou l'une de ces concessions si vous préférez ! on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre, et si nous voulons "piquer" des députés ou des maires dans les autres partis politiques, nos députés isolés au sein de cette assemblée sont bien obligés parfois de faire profil bas pour,quand le moment sera venu de pouvoir prouver leur bonne volonté à ne pas vouloir tout démonter par principe !
    Nous avons un tribun en la personne de Jean-Luc Mélenchon qui nous sert d'étendard, mais nous n'avons pas encore de groupe capable de renverser les tables de l'assemblée donc nous sommes (pour le moment)condamnés à parfois nous écraser ! si ça vous fait mal soyez rassurés ça fait du mal à beaucoup d'entre nous, malheureusement il en sera encore ainsi pour un long moment dans cette république ! La tolérance est un acte naturel qui ne peut s'exprimer que par des gens intelligents et comme l'exprime si bien l'un de nos dictons " contre mauvaise fortune, bon coeur "alors si comme aujourd'hui nous regrettons tous que nos députés n'aient pas pu voter contre le budget, admettons leur action comme une action forcée de circonstance, et supposons peut être, que nous aurions fait de même si nous avions été à leurs places !
    Nous pourrons redevenir "intransigeants" quand nous aurons retrouvé un groupe à l'assemblée qui fera au moins 30 ou 40 % de celle ci ! donc pas encore pour demain, et donc nous devons tout faire pour atteindre cette limite de nombre de députés, plutôt que de nous faire du mal à juger de leur raison ou pas, à voter de telle ou telle façon ! ce n'est que mon avis et j'espère que vous êtes nombreux à le partager ! ça m'ennuierait beaucoup d'être seul sur ce coup là !

  48. pepino dit :

    @344 Jean-François91
    Je m’attendais à ce genre de réponse que j’avais pourtant essayer d’éviter dans mon message. Je la comprends d'ailleurs. J’ajouterai simplement qu’il convient de rechercher un discours efficace et intelligible. D’autant plus que la société n’a jamais eu autant besoin de cette gauche et cela induit une immense responsabilité sur nos épaules.

  49. Nicks dit :

    @Michel Berdagué, Alain Tétard
    Que vous inspire l'exemple de Syriza ?
    Ce budget est dangereux pour la pays. Vous trouvez que c'est de l'opposition de principe que de ne pas le voter ?
    Au moment ou la finance nous enjoint à faire les réformes qu'elle désire, forte des reculades et de la bonne volonté, la tolérance dirons certains, du gouvernement, au moment ou le FdG essaie de faire passer l'idée qu'il faut résister et être inflexible, certains voudraient nous faire croire que courber l'échine devant le Ps nous apportera la majorité future. Mais par quel sortilège ?
    J'espère assez sereinement que les militants du PC vont y mettre bon ordre au moment du congrès.

  50. jeanmarc dit :

    Pour illustrer le terme d'Alain Tétard (347) "on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre", voici mon exemple personnel.
    Au moment des primaires socialistes, tout mon entourage voulait y participer, tout en étant prêts à voter Mélenchon par la suite. J'étais tout seul opposé. J'ai décidé d'y participer bruyamment, en le leur faisant savoir. Et pour la présidentielle et les législatives, ils n'ont pas pu se débiner: ils ont tous distribué les tracts dans les boites à lettres et devant 3 écoles. Et même aux législatives, j'étais malade, je les ai appelés par téléphone et ils ont fait le boulot sans moi. Aux cantonales, je n'avais pas pu les décider.


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