24oct 12

A Bruxelles en panique

Le plafond du Parlement est fissuré

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Voici un événement sur ce blog. Ceci est une note brève. J’étais à Strasbourg lundi et mardi. J’y retourne jeudi et vendredi. Mais la session de novembre est annulée. Elle devait avoir lieu à Bruxelles. Malheureusement les piliers qui soutiennent l’hémicycle sont fissurés. Et tout menace de s’écrouler. Cette allégorie de l’Etat de l’Union fait évidemment les gorges chaudes des mauvais plaisants de la maison. Ils sont nombreux. J’ai une bonne nouvelle pour vous. L’armée de robots euro béats qui peuple le Parlement européen semble hésiter. D’habitude elle débite avec ferveur les mantras du néolibéralisme cuit dans la soupe de droite ou social-démocrate. Cette semaine au Parlement européen, il y a un écho du bruit des rats qui quittent le navire pourri de l’Europe austéritaire. J’en parle à propos du numéro que ces messieurs Barroso et Van Rompuy nous ont joué dans cette ambiance. Enfin je dis deux mots de nos discussions internes au Front de Gauche. Avec le vote contre la loi de programmation budgétaire nos groupes parlementaires tournent une page. Nous prenons acte de ce que nos demandes et attentes sont lettre morte pour trois ans de budget. Bien-sûr, la politique choisie mène aux plus grandes difficultés sociales et elle fait le lit de la droite. Elle finira mal. Elle a déjà mal tourné partout. La zapatérisation du nouveau gouvernement est fulgurante !

26 octobre

Préparez vos chaussures de marche ! Nos syndicats nous appellent à manifester le 14 novembre prochain comme dans tout le reste de l’Europe ! CGT, Solidaires, CFDT, UNSA, FSU se sont mis d’accord pour cet appel. Je crois qu’il s’agit de faire une démonstration de force dont la portée dépassera de loin le jour dit. Cet ajout à mon précédent post ne m’est venu sous le clavier que sur deux thèmes : un coup d’œil sur le congrès du PS et un autre à propos d’Hénin Beaumont.

Le parti quoi ?

Le Congrès du PS qui se tient à Toulouse est un seuil de plus qui se franchit vers la dilution définitive de ce parti dans le néant où règnent agence de communication et technocrates vaguement compassionnels. C’est le modèle "démocrate". Celui qui a anéanti la gauche italienne. Il accompagne une ligne politique. J'ai montré dans mon livre « En quête de Gauche » comment François Hollande en avait été le principal inspirateur depuis 1984. Ce que vous voyez, présidence, gouvernement et parti, confirme point par point ce que j’en disais.

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Je reviens sur le vote du congrès socialiste car les commentateurs, souvent baignés jusqu’au cou dans les connivences, sont allés vite en besogne. Ils ont insisté sur le fait que la motion « conduite par Harlem Désir » a obtenu un résultat « inhabituellement » faible avec 68%. Pourtant François Mitterrand a gagné le congrès de Metz avec 40 % des voix. Mais 68 % c’est en effet un résultat très faible si l’on met de côté Harlem Désir et que l’on se souvient de l’essentiel de l’essentiel : c'était la motion soutenue par le président de la République, le premier ministre Ayrault, l'ensemble du gouvernement y compris Valls, Hamon et Montebourg, la première secrétaire sortante Aubry et l'ancienne candidate à la présidentielle Royal. Je mentionne tous ces noms pour que l’on ait bien conscience du caractère collectif de l’échec de Jean-Marc Ayrault, de ses ministres et de ses soutiens.

Mais Harlem Désir est déjà traité comme un fusible. Pourtant que valent les pleurnicheries de ceux qui ont protesté contre le caractère « arrangé d’avance » de l’élection de Harlem Désir ? Rien. Car qui peut dire quel « collectif » a désigné Lionel Jospin après François Mitterrand. Et François Hollande après Lionel Jospin ? Et Fabius après Mauroy ? Personne. C’était déjà le fait du prince ! D’ailleurs en ce qui concerne la première élection de Hollande, le vote était tellement bidonné qu’il a fallu s’entendre sur le résultat dans un bureau entre lui et moi. Bien sûr Hollande ne tint pas parole, comme d’habitude. Il n’y eut jamais qu’un vote contradictoire réel. Entre Aubry et Royal. Ce fut un incroyable concours de tricheurs. Mais cette année, pour la première fois depuis deux décennies, certains artistes de grands renoms ne se sont pas occupés « d’aider la nature » au PS. C’est peut-être la seule vraie clef de lecture du scrutin. Alors Emmanuel Maurel bénéficie d’un score à peu près réel, diminué cependant de la gonflette spontanée que pratiquent les poètes de certains départements où le niveau d’abstention pourrait nuire au prestige des chefs. Du coup aussi Harlem Désir est donc le seul qui ait jamais été réellement élu depuis Lionel Jospin en 1995. Et sans l’aide des artistes.

Mais l'échec des uns ne fait pas le succès des autres. Le score poussif de la motion de François Hollande et Jean Marc Ayrault, dont le premier signataire est Harlem Désir, ne renforce pas mécaniquement la motion de la gauche du PS. Certes il y a eu aussi la dispersion organisée avec la motion Hessel dont les deux premiers signataires ont en commun d’avoir été encore à Europe-Ecologie-les-Verts il y a à peine six mois. Il y a eu aussi la désertion des supposés porte-paroles de la gauche du parti : Emmanuelli, Hamon, Cherki et leurs amis ont signé la motion Aubry-Ayrault. Ils ont ainsi renoncé à défendre publiquement leurs idées dans leur parti. Ça n’aide pas à les faire progresser. Engloutis dans le cynisme d’appareil, ils ont à la fois voté contre le traité Merkozy au parlement, et voté pour le même traité dans le parti avec la motion Ayrault-Désir. On doit comprendre que cette désertion a un prix politique fort. S’ils avaient été visibles et s’ils avaient aidé à faire un score, la question d’une ligne alternative à gauche, peut-être même passant par eux, aurait été possible. Qu’on ne dise pas que ce n’est pas compatible avec la participation au gouvernement. Ni qu’un nouveau gouvernement de gauche a besoin d’être appuyé par une motion unique. La preuve ? La voici. J’ai déposé un texte de congrès en opposition à la majorité Jospin-Hollande au Congrès de Grenoble alors que j’étais ministre de Lionel Jospin ! Et d’ailleurs à cette époque Henri Emmanuelli aussi avait lui aussi un texte d’opposition. Mais pas de ministre.

Certes, encore une fois, Emmanuel Maurel et les siens ont bien travaillé. Car en 2008, toute la gauche pour une fois réunie obtenait 18 %. Il obtient 13,38 %. Certes c’est cinq points de moins mais que de changements depuis la dernière fois ! Nous avons quitté le parti, non seulement nous l’ancienne gauche socialiste mais aussi Marc dolez et son courant « force militante ». Et Hamon-Emmanuelli se sont couchés. Mais ce combat courageux n’a pas permis de redresser ces dégâts et encore moins d’inverser la tendance historique.

En effet, les 13,38 % de la motion de gauche ne doivent pas cacher la limite historique de ce score. Il marque un nouveau recul. A Reims en 2008, la gauche du PS représentait encore près de 20%. Ce résultat de 2008 avait déjà été présenté comme un succès. C'était en fait déjà un déclin historique. Il était d’autant plus cinglant pour nous que, pour la première fois, toutes les familles de la gauche traditionnelle du parti socialiste s’étaient regroupées dans un texte unique. La fonte des votes était consternante. En effet, au congrès précédent, en 2005, au congrès du Mans, les trois motions de la gauche du PS, se réclamant du "non" du 29 mai 2005, avaient obtenu au total 46%. Ainsi, entre 2005 et aujourd’hui, les suffrages de la gauche du PS ont donc été divisés par plus de trois.

Et si on raisonne en voix, le bilan est pire encore. En 2005, les trois motions issues de la gauche du PS avaient obtenu 48 000 voix. En 2008, au congrès de Reims, il n'y avait déjà plus que 26 000 voix pour la gauche du PS. Et cette année, la motion Maurel sort à… 11 283 voix. Les voix de la gauche du PS ont été divisées par plus de quatre en sept ans ! Ce déclin constant de la gauche officielle du parti s’inscrit dans un contexte de « droitisation » permanente et accélérée de la majorité du parti. Le recoupement de ces deux faits en aggrave le bilan. Jamais l’écart n’a été aussi grand dans les contenus qu’entre le texte de Maurel-Filoche et celui d’Ayrault-Désir. La pente prise ne se rattrapera pas.

Je le dis en étant conscient que la plupart des fondateurs et rédacteurs du courant Maurel ont été des amis très proches et pour beaucoup le restent. J’ai travaillé très directement dans le passé avec nombre d’entre eux. J’ai encore, avec maints d’entre eux, de nombreux contacts. Je sais que leur engagement a été total pour convaincre. Je regrette qu’ils soient toujours aussi aveuglés sur l’impasse dans laquelle leur parti est entré et sa signification irréversible. Je crains qu’ils n’aient pas compris qu’un seuil qualitatif fondamental vient d’être franchi avec l’épisode Papandréou, Zapatero, venant après la séquence Blair-Schroeder, après le soutien systématique dans tous les pays d’Amérique du sud aux adversaires de la révolution citoyenne. Du coup, en France, ils ne voient pas le changement de nature que ce gouvernement incarne. C’est notre divergence. Et je sais aussi que plus aucun d’entre eux ne croit leur courant en état de faire mieux que du témoignage. Pour autant ce n’est pas inutile. Ce sera, le moment venu, un point d’appui pour la grande recomposition qui suivra ou bien notre victoire sur les sociaux-libéraux ou bien l’entrée en scène massive du peuple. Il est donc confirmé que la pente n’est plus réversible. C’est la conclusion à laquelle nous étions arrivés en quittant le parti du « oui-oui-oui » en 2008.

Avec ce congrès fantôme, le PS a franchi un cran dans la coupure avec la société. Le 11 octobre dernier, à peine 88 000 adhérents ont voté pour choisir le texte d'orientation de ce parti. Gonflette comprise. C'est 44 000 de moins qu'il y a trois ans. Six mois après la victoire électorale, quel enthousiasme ! Comment pourrait-il en être autrement ? Le PS n'est plus un lieu d'élaboration collective depuis longtemps. Et depuis un an, il n'est même plus un lieu de désignation des candidats puisque n'importe quel passant dans la rue peut choisir avec les primaires celui qui fixe ensuite la ligne tout seul. L’astre mort tourne dans le vide. C’est pourquoi je parle de congrès fantôme. Congrès sans enjeux, sans débat, sans objet. En pleine montée de la tempête capitaliste, une assemblée de plagistes de la politique va s’entre-congratuler ou gémir à guichet fermé. De ce que fut le Parti socialiste, il ne reste qu’une illusion pour ses adhérents et ses dirigeants. Elle les conduit d’ailleurs aux pires erreurs d’évaluations. Eux croient que le parti c’est le monde en petit et donc que le monde c’est le parti en grand. Gouverner la société ce serait comme gouverner le Parti socialiste : en dire le moins possible et faire de beaux organigrammes. La méthode cafouilleuse du gouvernement Ayrault est la conséquence de cette illusion. Reste que c’est encore un bon bureau d’embauche. Mais la mobilité interne n’est plus si ample. Les petits bourgeois qui y trouvent un remède contre le déclassement social et symbolique y restent pourtant sensibles. Jusqu’aux municipales.

Hénin-Beaumont, les cauchemars et le reste

Voyons à présent l’appétit médiatique pour l’annulation possible du vote dans la circonscription d’Hénin-Beaumont. La danse a commencé avec « Libération » qui titre sur le « cauchemar… » de « Mélenchon ». Et voilà : c’est reparti ! Ce n’est pas un problème pour le PS qui a gagné le siège désormais suspect, ni pour Ayrault qui est venu personnellement sur place soutenir le grand vainqueur socialiste, ni pour les instituts de sondage qui avaient annoncé une large victoire de ce héros aux mains pures.

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Certes l’article évoque le soupçon de tricherie, en recopiant sans autre enquête ce que le journal « Médiapart » avait déjà trouvé sur le sujet. Peu curieux et nullement dérangeant, le journal insinue mais sans s’interroger plus avant. Pourtant les pistes ne manquent pas et ne sont pas difficile à fouiller. Mais ce n’est pas leur sujet. Hénin-Beaumont, ce serait un problème surtout pour moi. J’aurai même « les miquettes » parait-il. En fait pour « Libération », et quelques autres, c’est moi le problème. Toute cette prose est en réalité consacrée à célébrer la victoire acquise d’avance de madame Le Pen.

Son chemin est déjà tout tracé entre un cauchemardeux et un tricheur. On connaît l’effet moutonnier de la profession et on est donc assuré d’avance de la répétition en boucle de ce tableau. Ainsi recommence ce qui a été mon seul véritable cauchemar à Hénin-Beaumont : la meute inculte et partisane de la presse parisienne. Ceux qui ont répété sur tous les tons que j’allais la bas pour ma gloriole, qui ont célébré la madame « à l’aise sur les marchés », l'ont montrée en photo toujours souriante, moi toujours épuisé ou vociférant. Eux qui ont guetté et célébré mes moindres signes de fatigue, ont formé un mur compact de voyeurs à chaque sortie publique avant de m’imputer le « cirque médiatique » que dénonçaient les gens excédés. Eux qui m’ont envoyé des provocateurs, que nous avons dû écarter, édité des communiqués sans prendre une seconde pour s’informer des faits et me traitant de stalinien comme l’a fait L’Express, en pleine campagne et en inventant même un « blog maçonnique de l’Express » pour me flétrir. Eux, qui se sont tus par confraternité quand la Le Pen passait à la télé quarante-huit heures avant le vote avec ses cartes postales anonymes où l’on me voyait en Hitler devant un camp de concentration. Et ainsi de suite, jusqu’à la nausée. Mon cauchemar c’est eux : ce journaliste glapissant de joie et hurlant de bonheur en direct sur BFM : « Vous êtes au tapis, vous êtes battu, Ko, fini » le soir du premier tour. Une bourrique qui ne trouva pas suspect un seul instant que les résultats de bureaux de vote fermés à dix-huit heures mettent cinq heures à être annoncés. Eux qui répétèrent en boucle que j’étais « battu » alors que je n’étais pas le sortant, eux qui ne firent ni une image ni un papier sur notre rassemblement de masse avec « la marche l’Emilienne », qui ne dirent rien des mille voix gagnées en trois semaines, ni des nazillons pris la main dans le sac en train de diffuser des tracts anonymes, eux qui rêvaient du spectacle d’une Le Pen gagnante si grossièrement visiblement qu’on put lire trois articles dans « Charlie Hebdo » décortiquant et dénonçant ce phénomène de lynchage sous le titre « plutôt Le Pen que Mélenchon ». Si j’ai un cauchemar, il a des noms et des visages : les leurs. Cette meute est prête à recommencer sa sale besogne. Ni par conviction ni par haine. Juste pour avoir du spectacle. « Libération » a ouvert le bal. Et en annonçant hier soir qu’ils ne voteraient jamais socialiste au deuxième tour, et en me mettant de manière infâme dans le même sac que l’extrême-droite, l’UMP a donné les éléments de langage.

La dernière fois, la nomenklature médiatico-politique socialiste et les « béni oui oui » aux traités européens ne voulaient surtout pas que je siège à Paris et encore moins que le Front de Gauche forme le groupe charnière de l’Assemblée. Ils craignaient tout ce qui de toute façon s’est fait quand même et sans moi ! Pas de vote de confiance au gouvernement, refus de vote du budget ! Et cela ne m’a empêché d’aucune façon de conserver assez d’écoute pour contribuer utilement au succès de la grande manifestation du 30 septembre contre l’austérité et le traité européen. Pourquoi auraient-ils changé d’avis ? Le prochain vote, s’il a lieu à Hénin-Beaumont donnera un incroyable effet de loupe sur le pays !

Je me sens donc tenu de vous dire ce que je crois pour ne pas vous abandonner aux interprétations des voyeurs. Si l’élection est annulée, le premier problème politique posé ce n’est pas moi, ni Zébulon ni Schmoll. C’est la raison de l’annulation. S’il y a eu tricherie, qui en est responsable ? Beaucoup penseront que c’est le vainqueur le bénéficiaire. Ça serait logique. En tous cas on peut compter sur Marine Le Pen pour le dire. Voilà qui n’est pas bon du tout, n’est-ce pas. J’avais eu l’occasion de dire, à l’époque déjà, que les socialistes du coin nous emmenaient au désastre. Mais les sondages affirmèrent au contraire que le candidat socialiste gagnerait largement, 57 % contre 43 % s’il était au deuxième tour. Tandis qu’avec moi ce serait beaucoup plus serré, selon eux. Il n’y avait pas meilleur encouragement au vote utile ! Malgré cela, au premier tour, il ne l’emporta sur moi que de deux points. Et au deuxième tour la réalité fut tout autre que celle prophétisée par ces opportuns sondages. Philippe Kemel ne l’emporta que de cent voix. Marine Le Pen perdit avec 49,9 %. Ce qui était conforme à ce que nous sentions et ne cessions d’expliquer. Mais que peut-on contre des articles écrits à l’avance ?

Dorénavant, les couches de difficultés s’accumulent. Certes, il y a la popularité du président et celle du premier ministre qui aideront beaucoup le candidat socialiste. De même que l’impact des premières mesures sociales qui mobilisent bien les électeurs socialistes et le peuple. Sans parler des décisions prises pour rendre justice aux ouvriers licenciés, aux amiantés et ainsi de suite. Les travailleurs et les chômeurs se sentent bien en phase avec la lutte de ce gouvernement qui tape du poing en face du grand patronat. Mais le contexte local pèse très lourd. Déjà bien montré du doigt à Liévin commune limitrophe dont le maire, une figure traditionnelle du PS, a été exclu de son parti pour son comportement, le PS est cloué au sol sans section locale à Hénin-Beaumont dont le maire, une autre figure du PS local fait l’objet lui aussi de poursuites judiciaires et régale tout le secteur de ses révélations. Les tricheries (déjà) dans le vote pour l’investiture du candidat socialiste racontées savoureusement par le seul « Canard Enchaîné » ont fini de séparer les socialistes en au moins deux camps qui ne se supportent pas. Car localement il faut aussi se rappeler qu’il y a beaucoup de socialistes qui n’aiment pas les tricheurs, les menteurs et les voyous. Tel est le tableau qui entoure le portrait du vainqueur de cette brillante élection. Les usines, les caisses de sécu et les centres de soin qui ferment, l’immobilier hors de prix, le chômage au maximum, tout cela malgré le changement de maintenant, voilà le contexte !

Dois-je retourner sur place s’il y a une élection ? Ce n’est pas davantage une affaire personnelle que cela le fut la première fois. Le fédéral du PCF avait parfaitement résumé le raisonnement qui avait convaincu ses camarades : « Notre choix c’est d’être à la hauteur de la situation dans notre contexte». La première question est donc posée aux camarades localement. C’est eux qui auront le dernier mot. Rien ne peut se faire sans eux et encore moins contre eux. Quant à moi, la question ne se pose pas. Je serai là où le devoir commande. Un point c’est tout. Ai-je jamais agi autrement ? N’y suis-je pas allé la dernière fois avec quinze points de retard sur le socialiste ? Etait-ce une circonscription gagnée d’avance ? Le seul sujet qui vaille c’est d’être efficace. Si ma présence le permet, il faut que j’y aille, sinon ce n’est pas la peine. Il ne faut donc tenir aucun compte des commentaires et des élégants de la presse parisienne. Quoi que je fasse il n’y a rien à attendre d’eux. Ce qui compte c’est ce que nous voulons dire et démontrer. Ce dont nous voulons convaincre. Je refuse d’être une icône en porcelaine qu’il faudrait ménager. Il faut montrer l’exemple. Je suis un citoyen engagé. Comme j’ai un rôle de premier rang, je dois aller au premier rang dans les batailles. Si c’est utile.

La panique gagne la tête

Je devais mentionner cette nouvelle ambiance au parlement européen. C’est tellement nouveau ! Après le dernier sommet européen, si creux et vain, plusieurs intervenants dans l’hémicycle ont commencé à s’interroger publiquement sur l’efficacité du prétendu remède que serait l’austérité. La panique commence à poindre.

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C’est au point que nombre des orateurs harcelaient la Commission et même ce malheureux Van Rompuy. « Il faut agir ! Il faut agir ! » ont-ils pleurniché. « Mais nous agissons ! » ont répliqué Barroso et Van Rompuy. Justement ça ne donne rien et c’est le problème que semblent découvrir toutes sortes de gens. Barroso, l’homme qui parle huit langues pour ne rien dire, a fini par sortir de ses gonds ! Malin comme un singe il s’en est pris au caricatural nationaliste anglais pour lui jeter à la figure que l’Angleterre n’est pas malade à cause de la monnaie unique puisqu’elle n’est pas dans la zone euro. Si donc elle subit une cure d’austérité comme les autres c’est donc parce que comme les autres elle paie pour les politiques du passé. Mange mon gars ! Au passage il a aussi tapé le FMI qui s’est risqué lui aussi à crier à la catastrophe si l’Union européenne continue à serrer tous les budgets. Il n’est pas faux de dire que dans le bal des faux culs, le FMI bat des records de double langage. Donc Barroso fait des révélations : « La proposition de donner un an de plus à l’Espagne et au Portugal, c’est nous qui l’avons fait ! Pas le FMI », jure-t-il, au bord de l’apoplexie. Mais telle est dorénavant la situation, que Barroso lui-même doit mettre sac à terre et ne pas en faire de trop, contre les faits. Aussi le vit-on, beaucoup plus modestement, se réjouir que ce sommet ait été un moment important « en ceci qu’il a confirmé les décisions des précédents » ! Tu parles d’un exploit ! Avant de conclure dans le style admirable de la novlangue des eurocrâtes : « Le sommet a été un moment charnière pour accepter de discuter des difficultés que nous voulons surmonter ». Ce qui ne veut rien dire, comme on s’en rend compte si l’on s’y intéresse ; mais cela fait riche. Quand ce fut le tour de Van Rompuy, la malheureuse créature, président de je ne sais plus quoi, paraissait si désemparée qu’on lui aurait volontiers donné immédiatement son quatre heures pour qu’il ne pleure pas. « Nous avons sous-estimé l’ampleur et la profondeur de la crise dans nos pays », a-t-il gémi. Mais ce sera le seul aveu de faiblesse. Car, pour la suite, l’arrogance libéralo eurocratique est vite revenue. « L’austérité n’est pas venue d’en haut, de l’Union européenne, mais par les pays eux même, par la mal gouvernance, le mal governo » « Qui pouvait croire qu’avec une aussi mauvaise gestion cela pouvait continuer ? » « A partir du mal governo, l’austérité est une politique inévitable ». Passons. Il est compréhensible que, pour de tel personnages, le respect dû aux états souverains et à leur parlement ne soit déjà plus rien. Sinon un encombrement permanent. D’ailleurs, ce sera, à la fin du propos, le cœur de ce qu’il a annoncé pour la suite. « Pour aller plus loin, dorénavant on touche au noyau dur de la souveraineté. On le fera, pas à pas. » « On va atteindre des tabous ». Au moins vous êtes prévenus.

N’empêche que dorénavant les analyses que nous avons été tous seuls à tenir pendant si longtemps se répandent. De plus en plus de gens mettent en cause une politique qui aggrave le mal qu’elle prétend combattre. Il est vrai que leur foi naïve butte sur de troublants mystères. Comment expliquer qu’après tant de sacrifices, l’Espagne ne soit passée qu’à 8% de déficit venant de 9% tandis que la dette s’est creusée, que le chômage a explosé et que l’unité du pays est dorénavant mise en cause ? Rien de ce qui est annoncé par le dogme ne semble fonctionner. Même en ce qui concerne les bienfaits de la vertu. Comment expliquer que la Slovénie qui a un déficit public conforme, de 3%, et une dette pile poil dans les clous ne puisse emprunter à moins de 6% ? Comment expliquer qu’avec une politique monétaire non restrictive qui a conduit à distribuer 1000 milliards de prêts aux banques privée européennes il ne se passe rien dans l’économie ? Ce pauvre Van Rompuy aggrave les doutes en croyant culpabiliser les amis de la dépense publique. Il a démontré en effet que les taux d’intérêts payés par les Etats sont en baisse relative si on les compare à ceux que paye l’Allemagne pour se refinancer. Alors d’où viennent nos malheurs ? Le discours officiel ne permet pas de répondre à ces énigmes. « La dette, la dette », disent les grands pontifes de l’austérité. Impossible de discuter avec ces gens, ils sont hallucinés. Ils iront au désastre avec la bonne conscience implacable des doctrinaires.          

Le Front de Gauche avance

Ça bouge dans le Front de Gauche, en ce moment. Je veux dire qu’on y parle d’avenir et de forme d’organisation. Je ne vais pas me livrer ici à des bavardages qui gâcheraient tout en disant ce qui n’est pas encore conclu. De toute façon nous aurons très bientôt l’occasion de dire d’une façon collective ce qui est proposé. Je vais donner un point de vue sur quelques évolutions, de mon propre point de vue.

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En prenant nos marques dans la durée, en élargissant notre cercle initial, nous sommes sans cesse conduits à établir des règles de fonctionnement. Le processus n’a rien d’une démarche scientifique ni d’un calcul théorique. Le plus souvent il s’agit de répondre à des situations concrètes. Elles conduisent progressivement à dessiner plus nettement le profil politique dont nous avons besoin pour agir. J’ai déjà eu l’occasion d’aborder ce sujet dans mes posts. Je vais d’ailleurs en faciliter la (re ?) lecture en les groupant et en les éditant en document électronique d’ici une quinzaine de jours. Pour l’heure je veux signaler deux points qui me paraissent importants, parmi d’autres qui mûrissent eux aussi.

Le premier concerne notre élargissement. Comme on s’en souvient, l’une après l’autre, à partir de « Gauche unitaire » la première autour de Christian Piquet, trois scissions du NPA ont rejoint à tour de rôle le Front de Gauche. Ce fut tout simplement décisif pour conforter la dynamique que notre Front avait engagée. A présent le groupe Gauche Anticapitaliste (GA) vient d’intégrer la coordination politique hebdomadaire du Front. Ce processus d’élargissement, selon moi, ne doit pas connaître de limite à gauche dans le camp du « non » aux traités européens. Pour autant le processus d’élargissement du Front de Gauche ne doit pas être considéré comme clos. C’est bien pourquoi la porte doit rester ouverte au NPA « maintenu » autour de Philippe Poutou et Olivier Besancenot. Mais pas seulement. De nombreux camarades ont été impressionnés par la force des cortèges du POI dans la manifestation du 30 septembre. Et aussi par l’esprit de coopération tranquille qui a régné partout dans sa préparation avec les militants de ce parti. Dans ces conditions on a le devoir d’y lire une intention. A notre tour peut-être de faire un pas aussi. D’un autre côté ce n’est pas un secret que le parti des Alternatifs discute aussi très sérieusement de sa demande d’intégration au Front de Gauche. Sans doute va-t-il trancher la question lors de son prochain congrès en Novembre. Dès lors pour moi c’est clair : notre travail de rassemblement doit viser à occuper tout l’espace du « non » de gauche. Rassembler tout ce qui politiquement peut l’être est la condition d’une cohérence et d’une crédibilité qui ait clairement une ambition majoritaire.

Cette ambition est à portée de main. Car le « non » aux traités européens délimite un espace politique commun. C’est l’alignement ou non sur le respect des traités et les institutions européennes qui est la pierre d’angle du débat et de la divergence fondamentale à gauche. Pour résumer, le « oui » et le « non » définissent deux politiques totalement contradictoires dans les domaines essentiels de la vie du pays et face à l’exigence démocratique. Le disant je ne me cache pas qu’il existe plusieurs politiques dans notre gauche à la suite du « non ». Elles se définissent depuis la nuance jusqu’à la franche divergence. Mais l’observation montre que devant les pas concrets à faire dans chaque circonstance, nous faisons tous les mêmes choix d’action. J’estime que c’est le plus important à cette heure-ci. Le Front de Gauche a défini une méthode de travail qui a fait ses preuves je crois. Nous nous en tenons au programme partagé et à l’action commune. Le programme partagé est un programme avancé. Mais il ne contient pas tout le programme de chacun d’entre nous. Sur les sujets litigieux il s’efforce de proposer un angle qui sans annuler la contradiction éventuelle permet de la dépasser positivement, tout en reconnaissant à chacun le pouvoir de continuer à faire valoir sa propre option. Le cas emblématique du paquet « référendum sur le nucléaire – sortie des énergies carbonées » est un bon exemple de cette méthode. Partant de là j’estime que la main tendue doit l’être sans a priori des disputes du passé, si sévères qu’elles aient été, ni des désaccords du présent, si nets qu’ils soient. Je le dis à cet instant pour l’élargissement du Front. Mais ce n’est pas tout.

Il me semble évident qu’après le vote sur le traité, les contacts et dialogues doivent avoir lieu, sans complexe ni cachotteries, avec les socialistes et les Verts qui ont voté comme nous contre le texte. Naturellement, dans ce cas, il n’est pas question de proposer l’adhésion au Front de Gauche. D’ailleurs, ni ces socialistes ni ces Verts n’en voudraient. Ce serait même reçu comme un préalable bloquant ce qui n’est évidemment pas le but recherché par cette main tendue. Et disons que nous, non plus, n’en voudrions pas dans la mesure où ils ont adopté le reste du dispositif lié au traité comme la loi organique ce qui n’est guère cohérent avec le refus du traité. Nous avons bien compris cependant le sens de ce vote d’allégeance : ces socialistes et ces Verts se situent dans la majorité et en soutien au gouvernement. Ce qui n’est bien sûr pas notre position. Il me semble que cela suffit pour fixer un second critère délimitant notre Front de Gauche : l’indépendance et l’autonomie par rapport à tout gouvernement qui applique la politique du traité. Je crois que c’est là une définition concrète et pragmatique qui n’encombre pas la discussion avec des questions doctrinales insolubles. Ce clivage inclut dans son champ évidemment l’opposition à toute politique qui s’en déduit. Pour autant cela ne doit rien enlever à la nécessité de préparer l’avenir avec ceux qui à nos yeux en seront des constructeurs. Le dire ce n’est pas « miser sur l’échec » comme je l’entends ou que je le lis parfois. L’expression est assez cocasse et très idéologiquement orientée. Car voyons cela : qui croit que la politique du traité conduise à quoi que ce soit d’autre qu’un échec programmé ? Quelqu’un peut-il donner un exemple du contraire en Europe ? Donc soyons sérieux : il faut préparer sérieusement l’alternative gouvernementale que nous voulons incarner. Qui peut croire qu’elle se fera sans ces secteurs des socialistes et des écologistes qui d’ores et déjà ont le même degré de conscience que nous à propos de l’impasse qui se dessine !

Une deuxième question se posait et nous avons commencé à y trouver une réponse commune. Il s’agit de la nature de la relation des groupes parlementaires avec le Front de Gauche. Telle qu’est la situation, aucune relation d’autorité n’aurait de sens. En général. Et en particulier parce que les parlementaires sont tous, sauf un, Marc Dolez, membre du Parti communiste. Celui-ci reconnaît l’autonomie de ses groupes parlementaires. Dès lors, pour quelle raison ceux-ci accepteraient-ils une discipline venue d’ailleurs ? Le problème est donc réglé de ce côté-ci. Mais pas dans l’autre sens. Si les parlementaires votent chacun individuellement comme ils le croient juste, nous respectons de fait cette liberté de conscience. Mais nos partis de leurs côtés ne peuvent se contenter de suivre les décisions prises ainsi en dehors d’eux. Il faut donc qu’il y ait donc une mutuelle autonomie. En tous cas, le Parti de Gauche a tranché la question de cette façon au cours de son dernier conseil national. Le cas le plus probable est que dans presque tous les cas, les groupes parlementaires et les partis seront homogène politiquement. D’autant que de nombreux dispositifs sont en train de se mettre en place pour fluidifier les échanges et harmoniser les décisions. Mais mieux vaut poser la règle bien en amont pour s’éviter une dramatisation médiatique soudaine et forcément exagérée en cas de différence d’approche et de choix de vote.

Au cas présent, tout est pour le mieux. Nos deux groupes parlementaires n’ont pas l’intention de voter le budget tel qu’il se présente. Non seulement parce qu’il est la déclinaison de la politique du traité européen. Ce qui serait déjà suffisant. Mais parce que les chefs socialistes ont donné l’ordre de ne rien prendre des amendements et propositions de nos députés et sénateurs. Le débat parlementaire est ainsi ramené à une pantomime entre socialistes qui se marchent sur les pieds, multiplient les couacs, gèrent en dépit du bons sens le calendrier des débats et des votes et bâclent le travail parlementaire. Le secrétaire national d'Europe-Ecologie-les-Verts dénonce à ce sujet l’« arrogance » de ses alliés qui ne traitent pas mieux ses parlementaires que les nôtres. Nos députés se sont donc abstenus sur le vote des recettes. Juste pour ne pas s’opposer aux efforts, même forts chétifs et souvent en trompe l’œil pour faire payer le capital. Ils ont ensuite voté contre la loi de programmation budgétaire pour les trois ans à venir ce qui me paraît conforme en tous points à ce qu’il faut faire, compte tenu du fait que c’est une loi merkoziste. Ils voteront selon les budgets particuliers en fonction de ce qui aura été entendu de leurs amendements. A mon avis ils ne voteront rien et ce sera très bien. Enfin quand le vote général sur le budget interviendra ce sera un vote solennel. Pour ma part j’aurai voté contre si j’avais été élu député du Pas-de-Calais. Je pense que ce sera aussi le choix de nos groupes. Le temps de la suspension du jugement qu’a été notre vote d’abstention lors de la motion de confiance au gouvernement est clos. Les options sont prises. Nous n’en sommes nullement solidaires. Nous sommes partisans d’une autre politique et donc d’un autre budget qui l’incarne, à l’opposé de l’austérité à perpétuité voulue par le nouveau gouvernement. Et ce sera un nouveau pas, décisif, dans l’autonomisation politique du Front de Gauche.

Enfin, un mot d’un autre événement dans le Front de Gauche. Il s’y produit des regroupements dans les partis et groupes membres du Front de Gauche. Selon moi, ils sont positifs. Ils devraient simplifier le fonctionnement et solidifier la cohérence politique du Front. Je ne partage donc pas l’émoi de ceux de mes amis qui se sentent heurtés de voir les uns se rapprocher des autres sans solliciter tout le monde. Tout ici est dans l’ordre des choses. Que les trois groupes issus du NPA se regroupent, cela ne me semble pas déraisonnable bien au contraire, c’est logique ! C’est là une culture et une histoire commune qui veut se prolonger. C’est sans doute un moyen important d’élargir l’écoute du Front dans des secteurs nouveaux de l’opinion. Que d’autres organisations du Front de Gauche comme la Fase et « les communistes unitaires » s’impliquent dans ce nouveau rassemblement, voilà qui est de nature à stabiliser la nouvelle entité, le cas échéant. C’est pourquoi le PG avait fait le pari de proposer, au fur et à mesure que le Front s’élargissait, soit la fusion de tous soit de ceux qui le voudraient. Ce qui fut parfois suivi d’effet, comme avec l’arrivée des écologistes de Martine Billard, ou les responsables du NPA comme Leila Chaibi, Mael Goepfert ou Catherine Jouanneau et leurs camarades. Mais d’autres fois cela ne se produisit pas comme avec la Gauche Unitaire ou Socialisme et République. Que cela se fasse ou non, l’élément fondamental à nos yeux est le contenu. Et sur ce point, tout est pour le mieux. Le texte qui circule entre les anciens du NPA est situé sur les mêmes bases d’analyses et les mêmes mots que les nôtres pour désigner les choses, pour l’essentiel, en ce qui concerne les grands choix idéologiques et stratégiques. Si dans le même temps on veut bien observer les évolutions du vocabulaire dans le projet de plateforme commune proposée par la direction du Parti communiste à l’occasion du congrès qui est en cours, on voit tout de suite que ça bouge de tous les côtés. Incontestablement les communistes sont en mouvement. En recevant de l’air sur le plan électoral et militant avec la percée du Front de Gauche, leurs priorité ne sont plus les mêmes. Comme pour nous tous, ce n’est plus la survie l’enjeu ! C’est le rayonnement dans la société toute entière ! Et c’est la préparation intellectuelle et matérielle aux grands changements qu’appelle notre temps, pour parler communiste ! Au total, l’affirmation de l’identité des composantes du Front de Gauche n’est jamais un problème pour sa dynamique. Tout le contraire ! La preuve est faite que toute force qui sort du repli et se déploie dans l’action commune, en ayant le souci de son temps, converge avec les autres sur la seule chose qui compte en définitive : les idées et les mots. Laissons ricaner ceux que nos laborieuses discussions amusent. Il n’y a pas de bons banquets sans bonne cuisine. Et pas de bonne cuisine sans bon produits. C’est par ce chemin patient et méticuleux que nous sommes en train de construire un grande, très grande force alternative à gauche. C’est avec cette méthode, cette patience et cet optimisme de principe que nous avons fait renaître notre courant politique dans un score à deux chiffres à l'élection présidentielle.


359 commentaires à “Le plafond du Parlement est fissuré”
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  1. Poncet dit :

    "Etre de gauche" ne signifie pas "penser tous la même chose sur les mêmes sujets" (j'admets que la construction d'un nouvel aéroport ou même les OGM puissent faire débat), en revanche il y a un minimum sur lequel il faut être d'accord.
    On ne peut pas se contenter de ponctuer ses commentaires par "L'humain d'abord" après avoir écrit que certains humains n'auraient pas le droit au même traitement que d'autres, sans même le justifier autrement que par sa propre liberté de ne pas être d'accord avec tout ce que dit le Front de gauche.
    Il n'est pas facile, j'en conviens, d'énoncer une règle générale de définition de ce que signifie "être de gauche". Il me semble que Jean-Paul Sartre a proposé une règle plutôt satisfaisante : "Regarder l’homme et la société dans leur vérité, c’est-à-dire avec les yeux du plus défavorisé ". Je n'irai pas comme Sartre jusqu'à dire que la vérité est dans ce point de vue ; mais il me semble qu'on ne peut pas se dire de gauche sans avoir au moins fait l'effort d'empathie nécessaire pour regarder de ce point de vue.

  2. JCM31 dit :

    L'intégralité de l'interview de Jean-Luc Mélenchon dans "tous politiques" n'est plus disponible sur France Inter, alors que je l'avais écouté et même enregistré suite à la proposition à cet endroit le 29 oct à 6h57mn.Actuellement,nous n'avons droit qu'à des brides d'intervention.C'est bizard ?C'est en vérifiant la validité du lien que je proposais de partager avec mes contacts, que je m'en suis rendu compte,suite à la lamentable présentation honteuse et très caricatural que cet espèce de journaleux (D.Seux) en a fait ce matin sur France Inter au alentours de 7h30mn.Ce joueur de flute pour les dominants et les PSeudo de gôche :C'est bien gardé de développer les lamentables affirmations, de ce matin, lors de son passage récemment sur Arté où il a passé son temps avec son clone (Le Dély de mauvaise foi)à piailler dans cette espèce de court de récréation de "28mn" et qu'il avait en face de lui Jean-Luc Mélenchon.Rabaisser de cette façon la passionnante et très éclairante intervention de Jean-Luc dans "tous politiques"qui au passage,n'avait rien à voir avec les histoires de "petits pains au chocolat"Revenir une nouvelle fois sur ces caricatures honteuses dont beaucoup de personnes heureusement ne se laissent prendre, avec une liberté totale de baver son fiel, sans contradicteur pour le droit de réponse en face, montrent à quel point l'information est malade,trop souvent manipulée parfois violente ou le mensonge est devenu monnaie courante de la part de ses sinistres personnages qui prétendent représenter le monde de l'information.Quelle tristesse!

  3. orero ramon82 dit :

    A tous, bonjour,
    En faisant un petit tour sur le site de La télé de Gauche, on retrouve l'intégralité du passage de J-L Mélenchon à "Tous politiques":
    Beau travail!

  4. Superbo dit :

    à Alain Guillou - 12h23
    Absolument. Ai-je écris autre chose, plus avant ? Je suis totalement en accord avec notre programme sur l'essentiel et même au-delà !
    Cependant, la phrase "chacun a le droit de penser ses propres conflits à sa guise" est un contresens en ce qui me concerne : d'une part, il ne s'agit absolument pas d'une quelconque question de "droit" ni de "guise" mais d'une pensée, d'autre part sur la question du mariage homosexuel, nous faisons fausse route en nous laissant abuser par l'enfumage PS de la politique du "ceci-cela pour tous" (ce n'est sans doute pas un hasard si ce sont ces socio-traîtres qui réaliseront cette mesure !). Le vrai débat est ailleurs, et il est bien dommage qu'on passe un peu vite dessus... C'est pourquoi je réagissais : non, cette question ne va pas de soi et le fait d'être de gauche (ou, a fortiori, au Front de Gauche) ne signifie pas que cette question fasse l'unanimité.

  5. orero ramon82 dit :

    On peut aussi retrouver le "28 minutes" dans son intégralité de J-L Mélenchon et du sinistre Seux dans une émission plus représentative du cirque médiatique que d'une sérieuse contribution à l'émancipation politique des citoyens. Belle maîtrise du sujet par J-L Mélenchon devant cet aréopage d'agités.
    Quant à M. Seux, il appartient à cette classe courageuse de ceux qui, à insulter sans péril (dans une rubrique qui ne souffre d'aucune contradiction ni d'aucun contradicteur), se pavanent dans la facilité et la fatuité, sans gloire.

  6. Antraigues dit :

    Concernant le rapprochement avec le NPA, ne serait il pas indispensable de radicaliser notre position vis à vis du gouvernement en prélude à toute entente? Les membres du NPA nous ont souvent opposé (à juste titre) cet argument. Nous avons tout intéret à marquer clairement notre désapprobation du système "social- libéral"; cela bloquerait -il une éventuelle ouverture vers les déçus du PS ? Rien n'est moins sûr.

  7. Christine Duplaissy dit :

    Une fois de plus, les commentateurs du Monde (au secours Beuve-Méry, le journalisme digne se meurt, et ils t'ont tué plusieurs fois, les "médiocrates" !) qui ne lisent même pas les billets de M. Mélenchon sur ce blog, et les insultes de D. Seux ce matin sur F. Inter, sont à la mesure de la trouille que leur inspire la vérité criante des analyses de Jean-Luc Mélenchon et du Fdg. En effet, notre capacité, malgré tous les obstacles qu'ils s'ingénient à balancer agressivement sous nos pas, à rassembler le peuple, les effraie grandement. Les "forces vives" comme ils se plaisent à écrire, finalement, c'est assez joli et vrai : nous sommes la force vive, vivante, énergique, jeune -dans le sens novatrice, d'avant-garde. Ils savent que nous sommes inéluctablement dans une dynamique de (re-)conquêtes ! Je remarque à mon tour qu'il n'y a jamais de réponses sensées sur le fond. Tout simplement parce que nous avons de véritables propositions alternatives et crédibles, et pas eux, et que c'est cela qui leur fait peur. Pour les appliquer, il va falloir changer radicalement ce système, donc partager, finie la mise en compétition permanente. Arrêter d'avoir pour principal objectif de devenir "kalif à la place du kalif", le "standing", plus fort que le voisin pour mieux le dominer etc. Et, surtout, réfléchir, inventer, individuellement et collectivement, se remettre en question, réapprendre la politique, l'exercice citoyen de la démocratie, se remonter les manches, bosser, quoi ! Pour des flemmards intellectuels de la "néo-libéral's Society", et apparentés, c'est tout simplement pas envisageable. Alors, ils préfèrent nous suicider, tous, et leur future éventuelle progéniture avec, car ce système condamne la planète, donc l'Humanité tout entière. Pour ce qui est du PS, les ceusses qui voudraient se joindre à nous, bienvenus, à condition d'accepter de lire (pour commencer), et surtout de défendre le projet "l'Humain d'Abord". Car leurs "réformettes", moi, j'en veux pas. Ce que je veux c'est la Révolution ! Et je pense que nous sommes nombreux dans ce cas. On lâche rien, on n'est pas des "bénis-oui-oui", on ne se laissera plus manipuler par votre propagande "TV-radio-torchons". Les élections n'étaient qu'une étape, maintenant, ça se jouera dans la rue, car le peuple, à force d'oppression, et en dépit des manipulations, finira par se réveiller et se rebeller !

  8. vert pomme dit :

    En attendant, pendant que M.Seux blatère, amis spéculateurs bon soir. Le livre "L'Europe austéritaire" est à 38€50 sur internet d'occas. (5€ neuf). Chers camarades, nous avons une petite fortune dans nos bibliothèques! Un conseil, ne vendez pas tout de suite. L'"action" va encore grimper. Disons le double après la journée du 14. On lâche rien !

  9. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    "Les chacals aboient, la caravane passe..."

    "Mélenchon, droite : 2 coups de gueule." Tel est le titre d'un article de Dominique Seux publié sur un blog, dans "Les Echos". Inutile de proposer un lien. Le titre de l'article définit très bien de quoi il s'agit. Des aboiements, rien que des aboiements. Mais, ces aboiements témoignent fort bien, que le passage de notre porte parole à l'émission "Tous politiques" (France Inter) peut faire réagir, et même mettre dans un drôle d'état certains journalistes. Si celui-ci s'exprime maintenant en "coup de gueule", on comprend très bien pourquoi "L'Humain d'abord" le fait enrager.

  10. Une dépèche AFP de 17h31 nous apprend que le budget de la Sécurité Sociale (de l'Insécurité Sociale en bon français) a été adopté en première lecture à l'AN. Le PS, les radicaux de gauche (sic) et les écologistes ont voté pour. Le Front de Gauche a voté contre et Jacqueline Fraysse a dénoncé un texte "qui ne contient aucune mesure ambitieuse permettant de dégager les moyens d'un financement à la hauteur des besoins" et accusé le gouvernement de "renoncement sur le fond face aux puissances de l'argent". Et vlan ! Quant à l'écologiste Véronique Massonneau elle a salué "un véritable tournant" citant des mesures "innovantes et courageuses". Comme l'instauration d'un aérodrome Notre Dame des Landes ?

  11. educpop dit :

    Quand les personnes disposant des acquis de base de la culture générale grâce à leurs études, à une forme de militantisme ou tout simplement une bonne éducation, apprécient la sincérité et la qualité d'une argumentation, Une masse énorme de gens parlent de la nébuleuse à laquelle ils appartiennent en disant "nous les français" et méprisent ce qui ne les conforte pas dans leur impression. Ils ont des idées reçues sur les questions importantes et ne voient tout simplement pas la culture des autres. Ils voient l'inverse de ce qui se passe! Il faudra un choc énorme pour introduire le doute dans de telles certitudes, par exemple ils pensent que les parlementaires sont grassement payés à ne rien faire, ils pensent que si on a pas travaillé à l'usine on ne connaît absolument rien au travail, ils pensent que si on est amical avec les immigrés c'est qu'on s'est fait avoir par leur duplicité, ils pensent que les gauchistes sont des imbéciles rêveurs qui n'ont pas envie de travailler. Ils pensent que Jean-Luc Mélenchon est un profiteur du système grande gueule qui s'écoute parler devant une foule de crétins. Ils se font avoir sur tout, mais ils sont persuadés qu'ils représentent le front de la résistance aux pouvoirs de toute sortes.
    Les quelques journalistes qui sont sur le dessus de ce panier où beaucoup ont des situations précaires, savent très bien tout ça. Ils caressent la masse des ignorants dans le sens du poil parce qu'elle est susceptible, c'est une fuite en avant et ils se disent qu'on verra bien, si le vent tourne on retournera la veste. Ils n'ont d'intérêt pour le libéralisme que parce qu'il représente la pensée dominante.A mon avis c'est une indication très claire du fait que l'opinion est majoritairement braquée dans une société bloquée, et il ne faut prendre les chiens de garde que pour ce qu'ils sont, des pions.
    Bon, si on veut gagner cette partie il faut quand même arrêter le flôt des inepties qui contribuent très largement à entretenir la bêtise de "nous les français. Jean-Luc Mélenchon a expliqué dans son magnifique discours Argentin qu'ils veulent un choc des civilisations, c'est grave parce qu'ils ne mesurent pas les conséquences directes de cette idée ridicule. "Nous les êtres humains" on commence à en avoir bien marre, on dirait que l'histoire se répète. Le front de gauche doit devenir assez gros pour ériger les barricades qui empêcheront le déferlement de cette vague puante et brune.

  12. Michel dit :

    Bonjour,
    Un commentaire a propos de l'analyse de Jean Luc sur l'état du PS. Je me permet d'ajouter quelques remarques au vu des derniers "rebondissements" depuis "l'affaire des pigeons". Il me semble que le ps est en train d'aborder une nouvelle phase de sa décomposition et d'être atteint d'une sorte de syndrome de Stockholm. Je m'explique, vous vous souvenez que celui ci décrit "la propension des otages partageant la vie de leurs geôliers, à développer une empathie, voire une sympathie ou une contagion émotionnelle avec ces derniers ".
    Ainsi la social démocratie en Europe et plus particulièrement le ps en France, on commencé à adopter les idées de la droite, dans un premier temps, sans les nommer, puis par glissement sémantique, ils en viennent a adopter, les idées et les mots.
    C'est ce qu'il vient de se passer avec JM Ayrault, lorsque répondant à un lecteur du Parisien l'interrogeant sur un éventuel retour au 39h, il répond "pourquoi pas, il n'y a pas de question tabou". Je prends le parie que le prochain sujet sera le contrat de travail. Question: Mr Ayrault, a quand la fin des CDI. Réponse : Pourquoi pas, il n'y a pas de tabou....
    Je crois qu'il est temps que l'on envoie le GIGN pour libérer les otages.

  13. Red Flag dit :

    Henin Beaumont. Qui a crié sur tous les toits, avant les présidentielles, qu'il fallait être vigilant dans les bureaux de vote jusqu'à demander des observateurs étrangers? Marine Le Pen. (1ere étape pour faire douter de la régularité des élections). Qui ensuite, a propagé des faux tracts pour discréditer la candidature de JLM? Marine Le Pen. Qui a eu intérêt à avoir des listes d'émargement litigieuse pour contester l'élection de Kemel en cas de peu d'écart de voix? Marine Le Pen. Au vu de la tension créée par le FN dans le nord et les méthodes douteuses employées, permettons nous de douter, que si elle avait remporté l'élection à Hénin, elle n'aurait pas utilisé ce levier bien utile des listes d'émargement.

  14. ermler dit :

    @ Antraigues 15h42
    Concernant le rapprochement avec le NPA, ne serait il pas indispensable de radicaliser notre position vis à vis du gouvernement en prélude à toute entente?. [...] Nous avons tout intéret à marquer clairement notre désapprobation du système "social- libéral"...

    Nous n'avons pas attendu les injonctions du NPA pour marquer clairement notre désapprobation du système social-libéral. D'ailleurs nous avons même un programme pour rompre avec ce système. Le NPA non. Alors le NPA est-il prêt à gouverner avec nous sur le base de ce programme et à l'enrichir le cas échéant ? C'est à eux de se bouger maintenant !
    Comme le rappelait Jean-Luc, on en a soupé des leçons de bonne conscience révolutionnaire ! Le temps est à l'action et à la prise du pouvoir.

  15. Jean-Luc a eu parfaitement raison, sur la forme et sur le fond, de dire ce qu'il a dit des pigeons ! Il a visé les spéculateurs. Ce sont bel et bien des parasites, non seulement inutiles mais nuisibles. Leur revenus doivent être, pour le moins, taxés comme ceux du travail. Ne pas oublier que le montant annuel des transactions sur les marchés sont 74 fois supérieurs au PIB mondial ! Qui peut soutenir de telles inepties à part les chiens de garde qui démontrent la collusion totale de la dictature des marchés et de la dictature médiatique ?

  16. Patrice C. dit :

    Ce soir dans l'émission C dans l'air où l'on a pu apercevoir Jean-Luc Mélenchon en interview (entrecoupée) les chiens de garde ont encore frappés le fustigeant de déçu de sa campagne, pas bien dans sa peau, n'ayant aucune réelle proposition et qu'il était fini. Ils étaient 5 avec Calvi à taper dessus alors qu'aucun n'a lu le programme du FdG. Ils espèrent une politique plus à droite encore en prenant toujours le modèle allemand à la Schroeder alors que l'Allemagne vient d'avoir pour 7 ème mois consécutif de hausse du chômage. Jusqu'ou ira la mascarade du système public ? On en a marre de cette désinformation ! C'est à nous la base comme pendant la campagne d'expliquer aux voisins, collègue amis et famille ce qu'est la réalité. Avec une base solide on peut espérer, sinon les gens ne vont pas nous entendre et voter FN.

  17. pichenette dit :

    Rectificatif: JM Ayrault souhaite revenir sur les 35h car il propose 32h afin de donner à tous du travail et du temps libre pour diverses activités citoyennes, c'est cette balle là qu'il faut saisir, de nombreux économistes proposent effectivement la diminution du temps de travail légal pour suivre l'évolution du siècle passé. Saisissons-nous de ce labsus venant de quelqu'un qui a tant de responsabilités, pour le soutenir dans cette démarche.
    Quant à Notre Dame des Landes ce ne sont pas des anticapitalistes excités comme cela peut-être écrit, ce sont des sages qui se battent contre l'absurdité démentielle si contraire à la vague d'austérité, à la protection de cette zone humide, à l'inutilité prouvée de l'aéroport, sauf à en faire un joujou pour enfant un peu attardé et capricieux. Il avait été convenu de ne pas expulser tant que les recours intentés n'étaient pas aboutis. Paroles, paroles comme aurait chanté Dalida. Ce sont des convictions bien argumentées qu'il faut défendre, les étiquettes on les mettra après quand la raison aura vaincu l'irresponsabilité des décideurs.

  18. jorie dit :

    Donc, si je résume les interventions médiatiques, nouveau consensus pour démolir Jean-Luc Mélenchon ce soir à c'dans l'air, par le biais de Y.Thréard et Catherine Ney. Leur seul argument politique? Mélenchon serait aigri et jaloux d'avoir si peu réussi aux présidentielles et c'est un homme fini sur le plan politique, parce que personne n'y croit (sic). Bon,vivement le 14/11 ! Jamais, je n'ai entendu une seule de ces brillantes intelligences débattre du fond des propositions du FdG (relance, transition écologique, lutte contre la financiarisation de l'économie). C'est vrai que ces gens là affirment des dogmes sans jamais avoir lu, ni réfléchi à quoique ce soit ! La haine qui nous est donc portée est générale. Je vous renvoie à l'honnête émission "tous politiques" de France inter où Jean-Luc Mélenchon a pu s'exprimer de manière concrète et brillante, sauf qu'un dimanche à des heures pareilles, il n'y a que les militants pour l'entendre Mélenchon, effectivement, est la mauvaise conscience de gauche et jamais le PS ne lui pardonnera son départ et sa désapprobation. Bon courage et amitiés fraternelles à notre leader !

  19. Sonia Bastille dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon @ Tous

    L'appel de dirigeants d'entreprises cotées au CAC 40 lancé notamment par l'AFED, ce week-end, montre que ces dirigeants défendent de manière provocante des intérêts catégoriels à savoir des profits immédiats et des dividendes records. Cette initiative lobbyiste ne sert en rien l'économie productive et vient après celle du "mouvement" des "Pigeons". Ces derniers ont réussi un bon coup mettant le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur le reculoir. L'intérêt général et les ré-investissements dans l'économie productive passant à la trappe !
    Le fait que les grandes entreprises capitalistiques transnationales défendent la rentabilité financière du capital investi y compris grâce ou à l'aide de la spéculation et utilisent tous les leviers possibles et inimaginables du lobbying n'est pas nouveau dans notre pays. La nouveauté c'est qu'il le font de manière transparente, organisée, médiatisée et politique en lançant un appel pressant au Gouvernement de la République afin qu'il change diamétralement sa politique sociale et fiscale.
    Toutes les entreprises et leurs responsables n'agissent pas ainsi... La CGPME s'est désolidarisée de ce genre d'initiatives qui va l'encontre de ce qui est une république indivisible, démocratique et sociale. La République n'est en aucun cas la représentation au sommet de l’entre choc et/ou de la domination ou du lobbying des intérêts privés, des intérêts catégoriels, des intérêts de classes qu'ils soient capitalistes, salariaux, locaux ou encore communautaires.
    Le Gouvernement Ayrault ne peut pas devenir le comptoir des réclamations et des pressions de tel ou tel intérêt privé, catégoriel ou de classe. Comme nous sommes en République et bien, le Gouvernement, le Parlement doivent dire ce qui est bon pour le pays et cela au nom de l'intérêt général.

  20. JONATHAN dit :

    Bonjour les Ami(e)s!
    Le camarade Jean-Luc a tapé fort dimanche dernier en dénonçant l'indécence intolérable du grand patronat français. Profitant de la faiblesse coupable de ce gouvernement, les voilà qui réclament toujours plus de victimes à sacrifier sur l'autel du profit, y compris si cela doit plonger nos économies dans une grave dépression. Et les chiens de garde redoublent d'aboiements et cherchent à tout prix à mordre la bête qu'ils imaginent à terre. Le spectacle donné par les serviteurs zélés du capitalisme dans "C dans l'air" serait presque risible si la situation n'était pas aussi grave qu'aujourd'hui. Car nous aurions tort de croire que leurs discours infâmes disparaissent aussitôt dans le capharnaüm médiatique. La répétition finit par laisser des traces marquées dans l'opinion. Quittez ce havre de paix et de débat argumenté qu'est le blog de Jean-Luc Mélenchon pour aller prendre la température sur certains sites plus hostiles (BFMTV ou Orange par exemple) et vous constaterez quels dégâts, peut-être irréparables, ces médias de masse ont commis sur les consciences de nos compatriotes. Tous les poncifs du néo-libéralisme (pêle-mêle "la crise est due aux dettes souveraines", "Il faut baisser le coût du travail en France", c'est la faute "à ces bons à rien de fonctionnaires qui ruinent la France") y côtoient sans modération les pires rengaines du Front national ("les assistés et les immigrés vident les caisses de l'Etat", "la France est en voie d'islamisation"). Voilà où nous en sommes grâce à l'inconscience des socialistes. Aussi j'invite ceux qui ont le temps à aller argumenter sur ce genre de forum pour y apporter une indispensable contradiction qui, à défaut d'ouvrir les yeux à certains de nos semblables les empêchera au moins de se laisser aller à l'expression effrénée d'une telle haine.
    Bon courage à tous et Vive la Sociale!

  21. Invisible dit :

    La droite s'agite frénétiquement. La médisance est devenue leur pratique quotidienne, faute de mieux. Ils investissent les médias dans tous les recoins possibles. Ça y va ! Et ils inventent des tas de choses. D'abord, le mec de l'UMP vient à soir3 sans cravate. Ensuite, il invente le 1er mai ! Oui, oui, dorénavant le 1er mai sera aussi le fête des travailleurs de droite.
    Je pense que vu le succès montant du Front de Gauche, l'UMP a dû diligenter une agence de consulting pour auditer le modèle en terme de communication et de promotion publicitaire. Hier, c'était Copé avec sa manif en manteau de vison, et merguez pochon au pain Poilane.
    Bref, ces connards sont en train de tout vider de son sens originel. C'est terrifiant. Qu'est-ce qu'on va faire ?

  22. Chistine dit :

    Bonsoir,

    Bravo pour votre prestation,ce dimanche, sur France Inter;
    Qu'il est agréable,pour les auditeurs, d'écouter une émission où les journalistes font enfin leur travail d'information, en posant des questions intelligentes, ne coupent pas la parole,s'effacent devant leur invité,donc respectent leurs auditeurs,et remplissent la mission de service public.C'est tellement rare.
    A côté,C'dans l'air,c'est l'horreur,
    C'est le café du commerce des gens de droite, petit monde qui s'écoute parler, entre soi.,,plein de suffisance,et de culot puisqu'aucun point de vue opposé n'est toléré dans ce cercle fermé.C'est insupportable.

    Bon courage à vous.

  23. lilou 45 dit :

    Si j'habitais Paris ou la proche banlieue je serai souvent devant les locaux de France Télévision ou de Radio France avec une pancarte réclamant une information honnête. Une dizaine de militants, tous les jours, devant les locaux ne passeraient pas inaperçus et feraient de l'effet. Sans cris, sans violence, rien qu'avec nos pancartes. Il n'est pas illégal de se promener sur un trottoir avec une pancarte. Cette présence montrerait au dirigeants et aux journalistes des médias publiques que le Front de Gauche existe et qu'il ne lâche rien. J'ai lu plusieurs fois sur ce blog que des amis ou des camarades ne savaient pas comment rendre service à notre cause; Ben voila, une heure ou deux quelques jours par semaine, et l'action militante est réalisée.
    Ces médias nous appartiennent, à nous le peuple, c'est à nous de les arracher des mains de l'oligarchie et de chasser les médiacrates serviles. C'est un geste de résistance.

  24. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    Je suis de bonne humeur ce matin, car je viens d'entendre et de lire que l'UBS cette grande banque suisse devait resserrer les boulons après des pertes énormes en bourse. Et je me dis que peut être, elle allait manger les sous de nos petits Français qui ont placé là leurs économies. Les Peugeot et consorts vont commencer à avoir une certaine appréhension ? Si seulement ça pouvait être vrai ! Contrairement à nous qui avons recapitalisé le Crédit Lyonnais, les Suisses laisseront UBS se sortir de la mouise par elle même, alors si vous avez un peu de sous d'avance ça vaut le coup de regarder les adresses des bureaux de l'UBS planqués dans les îles paradisiaques, car ça va revendre à tour de bras et il y aura certainement des affaires à saisir. Ah non vous n'avez pas d'argent ? Dommage l'occasion était belle !

  25. jlmld dit :

    Même en ayant le sentiment d'être hors sujet, je ne peux que me joindre au concert des intervenants de ce blog dénonçant le formatage des esprits entrepris (et bien souvent réussi) par les médias dominants. Là est notre principal écueil.
    J'ai relevé ce matin un article de Laurent Neumann qui résume, à mes yeux, parfaitement cette situation médiatique. On y retrouve ce que dénonce régulièrement Monsieur Mélenchon lors de ses débats avec certains chroniqueurs.

  26. shakti dit :

    Salut à tous camarade.
    Est ce que quelqu’un en sait plus sur la journée de mobilisation du 14 novembre 2012 ? Car sur internet "on" parle beaucoup de grève général illimitée ! Je voudrais juste savoir si c'est vrai ?

  27. educ pop dit :

    @invisible (ça me fait rire ton pseudo)
    J'aime bien ce que tu as dit un peu plus haut. "Qu'est-ce qu'on va faire ?" face à ces incroyables menteurs et leur chef ce drôle de type qui se croit habile en étant débile.
    On a rendez-vous un jour pour des rencontres d'homme à homme où ce genre de guignol aura du souci à se faire.

  28. rayana dit :

    Ok avec lilou 45 (274) à propos de la reprise des médias au service du peuple, particulièrement le service public. Non seulement des manifs quotidiennes devant leurs immeubles, mais aussi écrire notre mécontentement sur la partialité des points de vues exprimés aux médiateurs de ces chaines.
    Concernant l'aéroport de NDDL, les camarades sur place font pas mal de bruit, au moins ces expulsions scélérates et hors la loi ne passent pas inaperçues. Nous sauront rappeler à tous que nous sommes contre cette gabegie, alors que la sécu en prend encore un coup. Suivons de près ce qui se passe en Grèce, car ce génocide vient peu à peu chez nous. Nous devons en comprendre les phénomènes pour être mieux préparés que nos amis Grecs à la résistance. Nous n'attendrons sûrement pas 5 ans pour rectifier le tir !
    Rendez vous le 14 novembre.

  29. jean ai marre dit :

    @ 270 Sonia Bastille dit
    " Le Gouvernement Ayrault ne peut pas devenir le comptoir des réclamations et des pressions de tel ou tel intérêt privé,catégoriel ou de classe.'

    Si c'est vous qui le dites....
    Nous observons, un tir ciblé en direction de cette politique qui se fait sans vouloir dire son nom. Et comme toute politique social-démocrate elle se fait en fonction des lobbies et des intérêts particuliers.
    Faut rappeler que l'idée (seulement une idée) de raisonner la finance a été mise aux oubliettes ? A l'époque c'était l'ennemie principal du candidat.
    J'en passe et des meilleurs pour rappeler les "pigeons" portés par le vent de l'UMP, les K Moriset, les Charles Beigbeber (Nicolas Sarkozy l'a nommé Chevalier de la Légion d'honneur).
    La liquidation judiciaire de la société Happytime, dont le président du conseil d'administration était alors Charles Beigbeder, est prononcée par jugement du tribunal de commerce de Paris, le 2 août 2012, avec un passif de 15 422 623 euros (dont 1 532 383 euros exigibles) et un actif de 11 836 704 euros (dont 224 285 euros disponibles). Entre 70 000 et 80 000 coffrets cadeaux payés mais non encore utilisés seraient en circulation selon le magazine Capital.
    Quoi de plus étonnant que les CAC 40 s'engagent ? Et ce n'est pas fini.
    Lorsqu'une délégation entière assiste aux élucubrations d'été du MEDEF, quoi de plus naturel ?

  30. breteau jean claude dit :

    Joli coup de nos parlementaires, mettant en échec le machin du PS pour permettre une belle augmentation du gaz et électricité et évacuer leur responsabilité. Leur fureur fait plaisir à voir. La manip d'inversion des rôles (la gauche aurait rallié la droite étant la dernière trouvaille des têtes d'oeuf a fait pschitt). Du pédalo ils sont passés à la galère. ça va s’effondrer, mais quand ? Après le vote utile voilà le PS inutile. Cyanure pour tous (pour abréger leurs souffrances). Heureusement nous sommes là. Ne serait-il pas temps de donner à voir la différence avec notre projet de gauche et ou nous en serions face aux vautours. Enfonçons le clou.

  31. atome dit :

    Ruquier, sur Europe1 a laissé Bigard faire une plaisanterie qui est une insulte autant pour le président que pour M Mélenchon.
    C'est la première fois que je me sens agressé quand on déconsidère les hommes politiques. Tromper les auditeurs sous prétexte d'humour sur la valeur de M Mélenchon me donne la nausée. Je ferme mon poste et j'écris au modérateur de cette radio.

  32. jean ai marre dit :

    @ 282 breteau jean claude dit:
    Ne serait-il pas temps de donner à voir la différence avec notre projet de gauche et ou nous en serions face aux vautours

    Le problème c'est eux, la solution c'est nous.
    Reste à continuer par tracts, affiches et surtout grâce à J Luc, à faire preuve de pédagogie, pour faire entendre dans ce pays une fois pour tout que la gauche c'est nous.
    Se désolidariser de ces Hollandex, commencer par dire que la droite et ce gouvernement c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Que nos parlementaires de la vraie Gauche s'abstiennent lors des votes à l'Assemblée Nat.
    Plus rien à attendre de ces gens qui ne vous invitent pas à leur espèce de congrès. Nous aussi nous savons ignorer.

  33. Invisible dit :

    Au journal de 13h sur France Inter aujourd'hui, un entretien particulièrement irritant de la part du journaleux et admirable de la part de Mme Assassi. C'est vers la 9èminute de l'émission. Le gars insiste lourdement, très lourdement pour prétendre que les communistes ont voté avec la droite. Mme Assassi a une patience d'ange et une tenue qui force le respect. Pour autant, c'est pas sûr que le gars ait pigé. Il tient à son cliché. On a vraiment l'impression que les communistes, (ou nous), sommes des êtres immatures et forcément à la traine de ces "expérimentés" de l'UMP. Quelle condescendance !

  34. lilou 45 dit :

    @ atome (16h42)
    Europe1 appartient à Lagardère, un oligarque parmi tant d'autres. Voila longtemps que je n'écoute plus cette radio, les autres non plus d'ailleurs. A part Mermet pour le sérieux et les Grosses Têtes pour la rigolade, le reste ne vaut pas un pet de lapin.

  35. claire F dit :

    Délicieux, sachez qu'aucun commentaire n'est possible sur le site du PS. Je souhaitais réagir aux propos entendus toute la journée concernant le vote des élus du Front de gauche, en disant aux PS si vous ne voulez pas que les élus du Front de gauche votent avec la droite, arrêtez de faire une politique de droite.C'est pas bien compliqué. Il faut juste se souvenir d'où on vient et quelles sont les valeurs pour lesquelles on s'engage.

  36. JCM31 dit :

    Jean-Luc en parle très brièvement au cours de l'interview dans "tous politiques" de France Inter. "C'est une honte ce qu'il se passe à Notre Dame Des Landes". Les médias eux en parlent à leur sauce de temps à autres, mais ne montrent rien et cécile qui ne vient plus pour arroser le chêne qu'elle était venue planter. se sont ceux qui résistent qui sont copieusement arrosés.

  37. Sophie Clerc dit :

    Alain Tétart 7h26
    Je comprends que vous vous réjouissiez, mais regardez cela d'un peu plus près. L'UBS n'est pas dans la mouise. Elle expédie des milliers de gens pour compenser des pertes et améliorer ses gains. Vous êtes employé de banque, vous arrivez le matin, couic, votre badge ne fonctionne pas. On vous remet un sachet contenant vos affaires personnelles, et hop, viré. Par milliers. Suppression d'une branche pour cause de rationalisation. Aussi sec. Vous appelez ça serrer les boulons? Moi, j'appelle ça flanquer les zestes de citron à la poubelle.

  38. damiani dit :

    Sans ordinateur depuis 4mois, enfin, je vous retrouve et les nouvelles du front de gauche sont bonnes! Depuis une semaine, j'ai arreté la télé. Assez des chiens de garde ! Merci à Jean Luc, toujours aussi vaillant!

  39. Dtilac dit :

    L'union fait la force, c'est le seul moyen de sauver la France, si cela est encore possible....

  40. pit dit :

    Le 14 novembre fera date médiatiquement c'est certain. En France, nous pourrions être des dizaines de milliers, des centaines de milliers, cela n'aura médiatiquement aucune incidence car le 14 notre débridé libéral président donne sa première conférence de presse. Il ne sera même pas nécessaire pour notre presse indépendante de se focaliser sur un fait divers quelconque. Il va falloir faire du bruit et sans doute beaucoup plus pour nous faire entendre.

  41. eric91 dit :

    Il doit y avoir debat public sur la legalisation du mariage homosexuel, sur le droit de vote aux etrangers de même que sur l'avenir énergétique de la France. Quoiqu'il en soit, l'urgence aujourd'hui est aileurs. Le FdG doit notamment unir le plus largement a gauche et donc ne pas s'arcbouter sur ces points qui peuvent creer
    un repoussoir pour nombre de sympathisants.
    Le 14 novembre approche, date historique car elle marquera la naissance d'une resistance internationale, et souhaitons celle de l'Europe sociale.
    Plusieurs avis ici, nombreux d'ailleurs, s'insurgent contre l'attitude des medias et leur complicite avec la dictature financiere en place. Je renouvelle a suggestion faite de manifester devant le siège des grandes télés et des grands titres de presse. Quant a la conference de presse du social traitre Hollande, elle est aussi opportunement placee ce 14/1 que l'arrestation de Karabatic et ses copains le jour de notre derniere
    "promenade" parisienne! Ne serait-il pas egalement souhaitable de faire cheminer la manif (encore eventuelle?) près du lieu de cette conf de presse ou a tout le moins près de l'Elysée?
    Le peuple demande des comptes au premier de ses elus sur ses premiers mois de gestion du pays, totale allégeance réitérée au pouvoir du fric!
    Vive la Sociale!

  42. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Au sujet de Hénin Beaumont, si une nouvelle bataille politique doit avoir lieu, il me semble important, du point de vue de la communication, de rester attentif, de bien positiver cette action, cet engagement, en mettant en avant, comme les responsable du FdG savent si bien le faire, les point positifs de cet engagement (programme d'un véritable changement, lutte contre l'austérité, préservation des avantages sociaux, etc...) De mon point de vue (je n'ai absolument pas la prétention de connaître le meilleur axe de communication pour gagner cette élection) il ne me semble pas très bon de contribuer à embrouiller le débat démocratique, en définissant par exemple, cet engagement comme une envie d'empêcher celle que je n'ai pas envie de nommer, d'être élue. (Déclaration dernièrement d'un représentant du FdG.) Ce serait lui faire beaucoup trop d'honneurs, trop de publicité, lui donner beaucoup trop d'importance. En plus de cela, connaissant la partialité, la façon d'aboyer des chiens de gardes, on sait très bien qu'ils ne vont pas manqué de brouiller la communication, de surexploiter le moindre mot, la moindre déclaration à son sujet, pour la poser en victime d'un adversaire qui refuse les règles démocratiques. Les coups tordus vont arriver de tous les côtés, cela nous le savons. Il n'est pas nécessaire d'en rajouter, la bataille va être déjà assez rude comme cela.
    Courage camarade.

  43. CN46400 dit :

    Ici Arte-H28, ils ont encore frappé. A peine revenus de Cuba, voilà qu'ils prétendent maintenant que Jean-Luc Mélenchon ment quand il parle de la baisse de l'espérance de vie en bonne santé en Allemagne depuis que sévit la bas l'austérité Hartz4. J'ai consulté Eurostat, voilà ce que ça donne:
    Nombre d'années en bonne santé aprés 65 ans sur les années 2007,2008,2009,2010
    Allemagne: Femmes= 7,7-6,7-6,7-7,1 France-Femmes = 9,9-10,1-9,5-9,8
    Allemagne: Hommes = 7,8-6,3-6,5-6,9 France-Hommes = 8,9-8,7-9,0-9,0
    Ils vont rectifier...bien sûr!

  44. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour à tous,
    Excellente initiative des sénateurs Front de Gauche qui ont voté contre une proposition de loi du gouvernement sur l'énergie. Le gouvernement sera à l'avenir peut être plus à l'écoute de nos propositions. On lâche rien !

  45. Le 14 novembre, pour la première fois en Europe, une grève générale est organisée par le mouvement syndical au Portugal, en Espagne, en Grèce, à Chypre et à Malte. Les autres pays d'Europe sont appelés à manifester leur solidarité ce même jour. Ce mouvement est certes d'origine syndicale, mais qui peut nier que lutter à un niveau international contre l'austérité,qui elle aussi est internationale et partie intégrante du dogme ultra libéral, relève aussi de la politique et concerne tous les citoyens en tant que tels ? Je sais que le Front de Gauche soutient ce mouvement (cf le billet de Jean-Luc) mais dans mon département il n'est pas pour l'instant question que le FdG avec ses drapeaux, dans la continuité de la manifestation du 30 septembre dernier, participe (en fin de cortège comme il se doit) à ces manifestations. J'ai personnellement envie de manifester avec le FdG,car il me paraît absolument crucial de soutenir le début d'une mobilisation internationale qui devra à l'avenir être également politique. L'Internationale des accumulateurs de fric et ses bras armés (OMC, FMI, BCE, Commission européenne, MEDEF) ignorent les frontières et c'est même sa force principale. Il est plus que temps que l'Internationale de fait des citoyens en colère, qui pour l'instant ne peut au niveau politique s'appuyer en France que sur le FdG, lutte à ce niveau. Si nous savons (merci "Nous on peut" de Jacques Généreux) qu'un pays seul peut faire beaucoup de choses, plusieurs pays ensembles peuvent en faire encore plus et surtout beaucoup plus vite. Si, par exemple, Syrisa et le FdG étaient arrivés au pouvoir, l'Europe aurait basculé immanquablement et du bon côté. Pour l'heure c'est un rêve, mais je ne peux m'empêcher d'imaginer qu'il devienne un jour réalité.

  46. vert pomme dit :

    La convergence des luttes contre NDDL est exemplaire. Lutter contre la voracite du capital (Vinci) en accord avec des politiques pharaoniques (PS) avec le service d'un état policicier brutal et fanatique (comme pour les roms) pour défendre des cultures de proximite et garder la biodiversité (confederation paysanne). La disproportion des moyens policiers employés (des gens ont ete blessés par des eclats de grenailles de bombe assourdissante) montre, s'il le fallait, la dureté de la politique gouvernementale par son mepris des citoyens. En soutien à cette lutte, de ne pas reprendre les termes de la presse chien de garde "sdf" "fous illumines" "terroristes" "drogues" en solidarite avec les militants qui essaient simplement d'occuper le terrain par solidarité avec des petits exploitants expulsés, c'est vital. Toutes les infos au jour le jour sont sur le blog du comite de lutte contre l'aeroport de NDDL.
    Tous ensemble!

  47. Jacques dit :

    Bonjour
    @CN64000
    Concernant 28" d'hier, le désintox proposé en association avec le journal "gauchiste" Libération était il me semble une rediffusion ce qui aggrave leur cas si tes infos sont vérifiables (peux-tu mettre le lien, merci)
    Cette émission est enfin arrivée au niveau de C dans l'air à savoir nulle !

  48. eric91 dit :

    Netanyaou, dirigeant d'un régime fasciste et paranoïaque, premier pays en nombre d'infractions aux résolutions de l'ONU, occupant et conquérant de territoires ne lui appartenant pas, dans lesquels il impose un régime totalitaire et violent en particulier à l'encontre des populations palestiniennes, est en France reçu par Flanby le ravi, très officiellement.
    Ce régime par son attitude méprisante du droit international et des droits de l'homme (rappelez-vous le bateau Turc de la "flottille pour la liberté" arraisonné, pris d'assaut dans les eaux internationales par la marine israélienne faisant plusieurs morts, colonisation sauvage, expulsion des occupants etc, etc) est également à l'origine de tensions dans toute la région et sert d'épouvantail aux intégristes musulmans de tous bords pour justifier leurs exactions et leurs recrutements dans tant de pays.
    Très officiellement quelle est la position du parti de gauche vis à vis de ce régime immonde(attention : nul anti-sémitisme dans ma question, je parle bien du régime politique en place. Ne serait-ce pas l’occasion de la rappeler ou de l'énoncer haut et fort ?

  49. zeff22 dit :

    Sur Facebook J.L. Mélenchon soutient la lutte à Notre Dame des Landes contre l'Ayraultport "La répression violente qui s'exerce à l'encontre des opposants au projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est une honte pure et simple : Jean-Marc Ayrault est dans l'abus de pouvoir, ni plus ni moins. Ne lâchez rien camarades !"
    C'est bien et cela fait chaud au coeur de ceux qui se battent au jour le jour depuis des années contre ce cadeau de l'UMP et du PS à Vinci. Une visite de soutien sur place ce serait encore mieux pour enfin poser le problème à l'échelon national ! [...]

  50. mathias95 dit :

    Il faut élever le débat et informer le peuple qui croit qu'il n'y a pas d'argent, puisqu'on nous le susurre" longueur d'antenne, de médias qui se font les relais de la droite et du PS. Il faut le rappeler, le marteler, le budget de l'état a été amputé de 195 milliards en 30 ans en cadeaux fiscaux sans créer un seul emploi.
    - qu'il y a 600 milliards de fraude/évasion chaque année et qui est rémunérée en moyenne à 7,5% nets d'impôts, ce qui constitue une double fraude pour les recettes de l'état. Cette fraude est de 350 milliards pour les multinationales et entreprises et 250 milliards pour les hyper riches, 200 à 250 000 personnes (source : journaliste de La Croix)
    - qu'il y a 25 à 36 000 milliards planqués dans les "paradis gris" depuis 30 à 40 ans (source Le point)
    Madame Parisot au lieu de passer son temps à pleurer, ferait mieux d'inciter ses ouailles à investir en France plutôt que de passer son temps à quemander toujours plus.
    - que la loi scélérate de Pompidou en 1973, pille l'état et l'oblige a emprunter directement aux banques, résultat : une dette de 1800 milliards déjà financée et une rente annuelle pour le secteur bancaire de 50 milliards d'intérets.
    Quant à Hollande, sorti de nulle part, avec des sondages tous concomitants, le hasard fait bien les choses et qui plus est, adoubé en Corrèze, ne touchera pas un yota au "grisby" du Capital et de ses séides. Seules l'opinion et la colère du peuple le fera sortir de son palais doré et lever de son trône sur lequel il campe.
    Il est plus important de prouver que de polémiquer et nous avons des arguments factuels. Il n'y a rien a attendre du nouveau "Van Rompuy" qui est à la tête du PS, beaucoup de leurs militants sont pour le moins, désemparés. Organisons la suite sans compromis, la première force de gauche sera le Front de gauche. Tans pis pour les gens de "gôche" qui font parti des 250 000 hypers riches, car il en a beaucoup, il est inacceptable de planquer son fric quand le peuple est de plus en plus sollicité. Il faut absolument porter le débat sur les sommes colossales planquées, car aujourd'hui, tout est fait pour l'étouffer, c'est la seule façon de les confondre, de les démolir. Exigeons une véritable lutte contre la fraude-évasion fiscale et le rapatriment de l'argent planqué, les services de l'état en ont les moyens.
    L'humain d'abord, éradiquons la finance, ce cancer de la société.


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