04sept 12

Préparation à la marche contre le traité européen

Le MEDEF ne se sent plus d’arrogance !

Ce billet a été lu 26  936 fois.

Cette note est longue. La deuxième partie traite du cas Julian Assange. Je n’en avais rien dit ici. Du coup mes lecteurs ont dû découvrir avec un peu de surprise l’échange que nous avons eu avec le réfugié de l’ambassade équatorienne au cours de la clôture du Remue-méninges du Parti de Gauche à Grenoble. Comme il y est question du rôle de la presse dans la diffusion de la propagande des services nord-américains, j’en viens à la contagion des méthodes de rumeurs et d’insinuations calomniatrices en prenant l’exemple du « Nouvel Observateur » et de son agression contre la journaliste Audrey Pulvar et le ministre Arnaud Montebourg. Mais avant cela, je viens dans l’actualité politique immédiate. Il s’agit de la piteuse défense du traité européen par le premier ministre et de l’arrogance retrouvée de madame Parisot après qu’il a accepté d’inaugurer ses universités d’été. Et de l’alarme qui sonne dorénavant dans un nombre croissant de cercles d’économistes contre l’absurde politique d’austérité à laquelle s’abandonne pourtant le nouveau gouvernement comme tous les gouvernements libéraux d’Europe. Quand vous prendrez le chemin pour la manifestation du dernier week-end de septembre à Paris, vous savez que vous accomplissez un acte de sursaut et de survie bien plus urgent que ne le croient les étourdis du nouveau gouvernement.

Les dirigeants socialistes font du zèle. L’austérité est leur nouvelle ligne d’horizon assumée. Les dégâts visibles que cette politique a déclenchés chez les voisins ne les impressionnent pas. Ni le fait que cette politique ait aggravé partout la crise qu’elle prétend combattre ! Le pays est en croissance zéro depuis neuf mois ? Plusieurs pays européens sont entrés en récession ? « Et alors ? » clament les docteurs Diafoirus ! « La saignée ! La saignée », scandent-ils. Rien ne les empêchera de ramener le déficit public de 4,5 à 3% du PIB dès 2013 ! A quel prix ? Peu importe à leur yeux. « Il faut du sérieux budgétaire. Nous bénéficions d’une certaine crédibilité au niveau européen grâce à cette politique » déclare Laurent Fabius. « Même si la croissance est plus faible, nous arriverons à trouver les milliards nécessaires », s’est étranglé Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget.

Pourtant, cette façon de voir, doctrinaire, étroite et suiviste passe de plus en plus mal dans les milieux des économistes que la réalité concrète continue d’intéresser. « En coulisses, c’est l’inquiétude », note le journal « Challenge ». « De nombreux experts et conseillers socialistes jugent dangereux de maintenir cet objectif budgétaire malgré la dégradation de la conjoncture. » Et d’ajouter : « Cette inquiétude est partagée par des économistes qui n’ont pas pour habitude de se montrer laxistes, comme Charles Wyplosz (Université de Genève), Patrick Artus (Natixis) ou Jean-Marc Daniel (Institut de l’entreprise), qui nous confie : "Maintenir les 3% alors que nous sommes en récession, c’est idiot. » (…) Le mouvement atteint aussi la Cour des comptes, le temple du rigorisme budgétaire, dont certains magistrats estiment, en interne, que le maintien de l’objectif des 3?% est trop "coûteux". Dans l’Hexagone, cette charge va connaître une nouvelle résonance, ces prochains jours, avec la sortie quasi simultanée de trois livres d’économistes keynésiens. Le Français Daniel Cohen et les Américains Paul Krugman et Joseph Stiglitz, deux Prix Nobel, s’attaquent aux Austériens (un surnom inventé par l’analyste financier américain Rob Parenteau), "l’élite mondiale des décideurs" qui, selon Krugman, a appelé, en 2010, "à la réduction des dépenses, à l’augmentation des impôts et à la hausse des taux d’intérêt malgré le chômage de masse". Ils auraient ainsi tué la croissance, en appliquant leur purge trop tôt. Surtout, les Austériens ont cru que les coupes dans les dépenses publiques allaient susciter un rebond de l’activité grâce au choc de confiance dans l’économie. Une "fée confiance", dixit Paul Krugman, qui n’est jamais venue. »

J’ai fait cette longue citation de « Chalenge » avec la jubilation intellectuelle que vous devinez ! N’est-ce pas exactement notre thèse, répétées des mois durant et notamment en campagne électorale ? N’avons-nous pas été continuellement nargués et raillés par tous les griots médiatiques de la pensée unique libérale ? A présent le feu est à la maison. Qui l’y a mis sinon les prétendus grands génies de l’économie dont nous avons dû subir les leçons et les mépris ? Et que dire des petits malins qui nous pourrissaient toutes les interview avec des commentaires narquois tirés des argumentaires des premiers ? Ce sont eux qui ont protégé et justifié le travail des incendiaires ! Et ça continue. Le nouveau traité européen accentue la cure d’austérité dans des proportions jamais vues.

Le premier ministre, qui voit bien l’inquiétude des experts rejoindre le diagnostic du Front de Gauche, recourt donc à une désinformation poussive. Il a affirmé avec cet air de bedeau préoccupé qui n’appartient qu’à lui : « Il n'y a pas d'inscription dans le marbre de l’obligation d'équilibre budgétaire ». C’est à se demander si Jean-Marc Ayrault a lu le traité ! En tout cas, il ferait bien de relire l’article 3. C’est celui qui institutionnalise la règle d’or, car il interdit tout déficit public de plus de 0,5% de la richesse d’un pays. En novlangue bruxelloise, ça donne cette merveille : « La situation budgétaire des administrations publiques d'une partie contractante est en équilibre ou en excédent; [cette] règle est considérée comme respectée si le solde structurel annuel des administrations publiques correspond à l'objectif à moyen terme spécifique à chaque pays, avec une limite inférieure de déficit structurel de 0,5 % du produit intérieur brut. ». Le traité prévoit donc que la Commission européenne propose un calendrier pour que chaque Etat parvienne à cet objectif. Il prévoit aussi qu’un « mécanisme de correction » soit déclenché « automatiquement » en cas de non-respect de la limite de 0,5%. En un mot, le traité grave la règle d’or dans le marbre, quoiqu’en dise Jean-Marc Ayrault. Il le sait. Comment pourrait-il ne pas le savoir ?

C’est d’ailleurs pour cela que sa nouvelle amie Laurence Parisot, la présidente du MEDEF, soutient ce traité de toutes ses forces. Dans Le Monde du 28 août, elle déclarait : « On ne doit pas se poser la question de la ratification du traité européen : il faut le signer des deux mains ». Si je vous parle de Laurence Parisot c’est pour montrer à quel point la danse du ventre de Jean-Marc Ayrault et de dix ministres à l’université d’été du MEDEF est lourde de sens. Le MEDEF est plus que jamais à l’offensive. Dans la même interview, Laurence Parisot multiplie les provocations libérales. Ainsi, elle réclame : « Le gouvernement doit avoir une stratégie pro-business, favorable aux entreprises. Pour cela, il doit travailler à réduire les dépenses publiques deux fois plus qu'il n'augmente les recettes. Pour un effort de 30 milliards d'euros en 2013, il faut 20 milliards de réduction de la dépense publique et 10 milliards au maximum de recettes supplémentaires, ce qui serait déjà très lourd ».

Ces recettes supplémentaires où les trouver ? « Avec justice » annone Ayrault. On connaît notre réponse. Il faut taxer les revenus du capital comme ceux du travail. D’ailleurs dans la phase où il nous collait à la culotte, François Hollande avait repris cette idée dans ses engagements. Forte du défilé des bourgeois de Calais ministériels à son université d’été, madame Parisot ne sens plus aucune gêne à avancer ses pions sans fard ! C’est ainsi qu’elle s’est senti libre d’affirmer sans autre démonstration qu'il « serait également néfaste d'aligner la fiscalité du capital sur celle du travail ». Tel quel. Un des fondements de l’égalité républicaine c’est l’égalité devant l’impôt. Elle le balaie d’un revers de main. Ce n’est pas tout. Elle avance aussi que le projet de taxation à 75% des revenus supérieurs à un million d’euros « comporte de sérieux risques » ! On frémit. Et elle prévient : « Une telle taxation ne doit en aucun cas s'appliquer sur les cessions d'entreprises ou de parts d'entreprises ». C’est noté Jean-Marc ? Oui c’est noté. Dès le lendemain Pierre Moscovici rassurait les masses patronales inquiètes. Il suffisait de demander.

Sur cette lancée pourquoi s’arrêter ? Elle défend donc avec acharnement les privilèges des grands patrons. Voici comment. Elle s’oppose ainsi à ce que les biens professionnels soient soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune : « Ce serait un hara-kiri de l'économie française ! Il faut au contraire préserver l'exonération d'ISF dont bénéficie l'outil de travail ». De quoi parle-t-elle ? Quel est cet « outil de travail » aujourd’hui exonéré d’ISF ? Un exemple. Médiapart nous apprend que Liliane Bettencourt ne payait pas l’impôt sur la fortune (ISF) sur les actions « L’Oréal » qu’elle détient parce qu’elles sont considérées comme des « biens professionnels ». Le résultat est que Liliane Bettencourt n’est pas assujettie à l’ISF sur ces 14 milliards d’euros. Son ISF n’est calculé que sur un patrimoine de 2,2 milliards d’euros alors que sa fortune est estimée à 17 milliards d’euros !

Décidément, quel est le résultat de la visite d’Ayrault au MEDEF ? Madame Parisot ne fait même pas semblant de prendre en compte ce que le premier ministre est censé incarner après la défaite de Nicolas Sarkozy. Dès lors en reprenant ses poncifs éculés et refrains de toujours, son propos fonctionne comme un camouflet. Ainsi quand recommencent les pleurnicheries pour « baisser le coût du travail ». Elle défend l’idée d’une baisse de cotisations sociales qui serait compensée par une hausse de la TVA et de la CSG ! Encore plus fort que Sarkozy qui ne proposait « que » la TVA ! Enfin, dans la discussion sur la « sécurisation » des salariés, elle exige que soit proposée davantage de « flexibilité pour les entreprises » ce qui en est l’exacte négation. Bref, Laurence Parisot s’oppose à tout partage des richesses et tout rééquilibrage des droits entre patronat et salariés. La campagne électorale n’a pas eu lieu, les citoyens n’ont pas voté. La droite n’a pas perdu. Les droites passent, les gouvernements changent, pas le MEDEF, état-major du vrai pouvoir aujourd’hui intact : celui de l’argent.

L’affaire Assange, c’est une affaire d’Etat pour les Etats-Unis d’Amérique. Dès lors que le gouvernement progressiste de Rafael Correa s’est interposé, il a déclenché contre lui l’assaut des boules puantes des agences d’influence nord-américaines. Les grands journaux de la « boucle » se sont mis en mouvement. Et aussi, de façon plus surprenante ceux de la périphérie, comme « Charlie Hebdo », à qui Maxime Vivas et « Le Grand soir » ont répliqué de façon très argumentée compte tenu de l’importance de ce journal dans nos milieux de l’autre gauche. Mais l’essentiel de la « grande presse » s’est vite mis en ordre de tir à vue. Insidieux d’abord puis carrément accusatoires ensuite. Le pilonnage s’est déroulé sur deux plans. Le premier contre la personne d’Assange. Décrit comme un personnage isolé, dont les soutiens se seraient tous dédits, instable psychologiquement et de surcroit accusé de « viols et agressions sexuelles », au pluriel, bien sûr ! L’autre plan d’attaque vise le gouvernement et le président équatorien. Ils ont été présentés fielleusement comme ennemis de la liberté de la presse, et professant une conception à géométrie variable du droit d’asile. Dans ces registres les modèles les plus affligeants, dans le domaine de la reprise d’éléments de langage importés, sont dans certains articles du « Figaro »  J’en donne un exemple, tout en notant que tous les articles ne sont pas de la même veine selon les rédacteurs. Cela permet d’affiner la liste des gens sous influence. La technique est toujours la même : une addition d’affirmations présentées comme des évidences « bien connues », et qui sont en réalité autant de mensonges éhontés que le lecteur n’a aucun moyen de deviner. Dans la même veine, la demi-page du « Monde » à propos du droit d’asile prétendument refusé à un biélorusse en Equateur est aussi un modèle de papier qui sent fort les effets d’amicales influences. En tous cas c’est une suite d’affirmations et d’insinuations qui ont toutes été démenties depuis !

En fait les « arguments » des six familles qui tiennent la quasi-totalité de la presse équatorienne sont repris par toute la presse internationale. Mais qui les relaie ? Veut-on croire que les journalistes en sous-effectif des rubriques internationales des grands quotidiens s’astreignent à la lecture quotidienne des journaux de l’Equateur ? Non, bien sûr. Alors qui fournit les synthèses ? En tous cas le résultat est probant. Rafael Correa est décrit partout, avec les mêmes mots et les mêmes registres que la presse de droite et d’extrême-droite de l’Equateur comme « peu soucieux des libertés d'expression », et même, sans aucune preuve ni commencement d’explication comme « État qui est connu pour ses violations continues de la liberté de la presse » (Le Figaro), comme « malmenant la liberté d’expression chez lui » (Le Monde), comme quand il n’est pas carrément traité de « dictateur » (dans les médias latino-américains). Les « médias indépendants », nous connaissons déjà chez nous ! Mais ceux-là sont spécialement gratinés !

Les « médias indépendants » équatoriens sont la propriété personnelle de six familles totalement engagées dans l’opposition de droite et d’extrême-droite. Elles connaissent bien l’affaire Assange puisqu’elles interdirent à leurs journaux de publier les télégrammes de Wikileaks. « Le Monde », « El Pais », « Der Spiegel », « The Guardian » et « The New York Times », l’avaient pourtant fait. Et ce fut même à grand renfort de publicité et avec toute sortes de « bla bla » d’autocélébrations. On a pu mettre en doute les intentions de leur zèle à publier. N’était-ce pas un bon moyen de mettre en scène ce qui leur convenait ? Leur tri préalable des télégrammes avait en effet parfois étonné. Néanmoins on avait pu découvrir des scènes assez hallucinantes. Comme ce défilé de responsables socialistes venus assurer les USA de leur soutien à la guerre du Golfe que venait de refuser de faire la France à l’initiative du président Jacques Chirac.

Depuis ce temps-là tout ce petit monde médiatique a tourné casaque. Tous ont lâché Assange, et avec lui la traditionnelle doxa sur la protection des sources qui vaut pourtant à Assange la vindicte acharnée des agences de sécurité des USA ! De façon très significative, c’est dire ayant valeur de signature, les coups se concentrent sur la mise en cause de l’Equateur et de son gouvernement progressiste. On comprend bien alors si l’on avait un doute qu’il n’y pas d’affaire « Assange » mais une affaire d’agence de sécurité dans une partie où les pratiques impériales sont mise en cause et ses bras armés tenus en échec ! Au lieu de lire les « éléments de langage » des ambassades et les dépêches sous influence, il suffirait à un journaliste de se rendre en Equateur. Il y constaterait que la liberté de calomnier et d’insulter le gouvernement et le président dans la presse est totale. Il verrait qu’il est même très difficile de trouver quelque journal ou quelque livre favorable au gouvernement tant l’oligarchie locale est libre de se déchaîner contre le président. On devine alors comment et sur quelle subvention s’appuie « Reporter sans Frontières », la mangeoire du néo-lepéniste Robert Ménard, pour classer l’Equateur au 104ème rang sur 179 en matière de liberté de la presse ! On attend de connaître les critères d’un tel classement ! Car on devine que ce n’est pas pour dénoncer la main mise des six familles sur les médias. On comprend alors que Le Figaro donne la parole à une ancienne ministre d’Aznar pour fustiger une « fraude à l’Etat de droit » dans le cas Assange dans la mesure où son avocat conseil est l’ancien juge Baltasar Garzon sur lequel son gouvernement s’est acharné, ce que le noble journal « indépendant » oublie de rappeler ! Ce qui permet au grand quotidien de droite de croire sans autre question que la preuve du caractère dictatorial du gouvernement de Correa est donnée par le fait qu’il soit soutenu par l’Alliance Bolivarienne des Amériques (ALBA) et donc par le Venezuela et Cuba ! En effet, voila une preuve fulgurante ! Et on saluera l’exploit d’investigation du « Monde »,  qui sans attendre que la Justice équatorienne rende son verdict, dénonce « l'hospitalité équatorienne à géométrie variable » dans le cas du biélorusse Alexandre Barankov. « Le Monde » par simple respect de ses lecteurs aurait pu mentionner que le président Correa est tenu par la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire à ne pouvoir se prononcer sur l’extradition du biélorusse Alexandre Barankov avant la Cour Nationale de Justice ! Ces gens mentent donc, insinuent, calomnient sans vergogne. Leur rôle est de conditionner l’opinion internationale pour qu’elle ne réagisse pas en cas de coup d’Etat. Car bien sûr, l’empire ne désarme pas et il prépare et mène sans relâche des coups d’état. Il en a tenté un contre Correa, Chavez, Evo Moralès. Il en réussi deux récemment celui contre Fernando Lugo au Paraguay et contre Manuel Zélaya au Honduras. Le chœur des griots avait alors disparu. Et même leur corporatisme ordinaire s’est tu. Dans ces deux pays des journalistes ont été arrêtés et assassinés sans que cela ne trouble la sieste d’aucune de ces grandes consciences à géométrie variable.

L’acharnement contre le président Correa a aussi un ancrage local si l’on peut dire. Dans toute l’Amérique du sud en voie de libération la question du rôle des médias est posée ! Tous nos amis ont défini des stratégies d’action différente d’un pays à l’autre. Mais à présent nous rendons les coups. Les tâches de libération et d’émancipation sont étendues à la sphère médiatique. Des lois de libération sont discutées et votées. Elles visent toutes, sans exception à briser les monopoles de presse et à garantir la pluralité d’expression. L’Equateur aussi a pris à bras le corps le problème.

Le gouvernement est bien décidé à faire appliquer la Constitution équatorienne, adoptée par référendum à 63,9%. Celle-ci prévoit notamment à son article 17 l’interdiction des oligopoles ou monopoles dans les médias et le soutien aux médias publics, communautaires et privés. Afin de se conformer à la Constitution, le gouvernement propose une loi organique de communication. L’opposition, donc en premier lieu les médias eux-mêmes, dénonce ce projet de loi qu’elle surnomme la « ley mordaza » (« loi bâillon »). En fait de « bâillon », cette loi interdit toute censure préalable à la publication ou diffusion. Un conseil de régulation de l’information sera chargé de lutter contre la censure. Et aussi, mais a posteriori, contre toute apologie de la violence, des discriminations, du racisme, de la toxicomanie, du sexisme, et de l’intolérance religieuse ou politique, conformément à la Constitution équatorienne. Le texte astreint aussi les médias à la transparence sur leur mode de fonctionnement. Il oblige le gouvernement à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour garantir l’accès de tous les citoyens à une information plurielle. Les sous-titres et la traduction en langue des signes deviendraient obligatoires. Quant à la pluralité elle serait notamment assurée par une division en trois du spectre des fréquences de radio et de télévision : 1/3 serait privé, 1/3 serait associatif (sans but lucratif) et 1/3 serait public (propriété de l’état mais aussi des collectivités territoriales). Voilà quelle est la « terrible loi » qui menace l’oligarchie équatorienne et que les médias internationaux dénoncent en chœur sans égard pour la pluralité de l’information et le respect du vote des équatoriens.

La guerre pour la liberté des médias contre les monopoles d’argent ou d’opinion avance. Elle doit nous inspirer. La tactique change suivant les pays, cela va de soi. Mais la preuve est faite d’abord qu’on peut se passer de l’approbation et des compliments de la presse, surtout écrite, à la condition d’une claire stratégie frontale de refus des connivences et d’assauts ciblés sur leurs points faibles. Ces points faibles nous les connaissons. Evidemment d’abord le noir corporatisme qui sévit, sans exception, jusqu’au détriment de la vérité des faits qui est pourtant censé justifier l’infaillibilité des nouveaux grands prêtres. Ensuite la grossièreté des insultes que profèrent les plus importants bouddhas médiacrâtiques contre qui leur déplait, démenti de leur refrain contre l’agressivité et l’intolérance qu’ils prêchent hypocritement. Enfin il est rare que le défaut de la cuirasse des intérêts qui les dominent n’apparaisse pas. Voyez le silence gêné qui entoure les révélations de « Marianne 2 » et de « Médiapart » sur le « contrat » pris par la multinationale de l’eau contre Gabriel Amard et sa régie publique de l’eau. A l’exception du « Canard Enchaîné » qui a approfondi le cas, l’omerta est absolue. Pourtant l’agence d’influence annonce clairement dans le contrat qu’elle compte obtenir de « bons articles de presse » pour démolir Gabriel Amard. L’homme chargé de l’opération, dont la société a touché cent mille euros pour le faire est à présent chef de cabinet du ministre de l’agriculture ! Quand on se souvient des investigations menées pas les uns et par les autres sur l’affaire Bettencourt dans les cabinets des ministres et des juges, on s’étonne ! En fait on ne s’étonne pas. Les uns donnaient secrètement de l’argent à des partis les autres à des journaux. Nuance !

Dans tous nos pays en voie de libération nos amis gouvernent sans et contre la plupart des médias. Nous aurons à notre tour exactement la même situation, le moment venu. Pourtant nos amis n’y perdent rien quant à leur niveau de popularité. Depuis des décennies les six familles qui tiennent les principaux médias équatoriens font la pluie et le beau temps en matière de politique en Equateur. Pourtant le président Correa se maintient à 80% des intentions de votes à la veille de nouvelles élections. Pire pour elles : leurs ventes chutent, les preuves des progrès mis en œuvre par le gouvernement étant assez tangibles pour que les équatoriens et les équatoriennes soient lassés des mensonges des médias. La même situation se constate en Argentine dont nous allons bientôt entendre parler et dont je vous dirai mon mot ici avant peu. Avant cela je parlerai dans mon prochain post du Venezuela où la campagne électorale s’avance bien. En septembre en effet de nombreux articles et « documentaires » vont faire couler des torrents de boue sur nos amis. La consigne des agences est en effet de préparer les opinions en vue du coup qui se prépare comme d’habitude. Si nous gagnons largement les réactionnaires ne pourront rien faire. Mais si nous gagnons de peu nous aurons droit à une grosse campagne de déstabilisation et sans doute à des opérations violentes.

Je reviens au cas de Julian Assange. Il a fait couler beaucoup d’encre. Bien des sottises ont été dites. Et du coup il y a eu des inquiétudes assez légitimes. Ne ferions-nous pas preuve d’une insupportable indifférence à l’égard du crime de viol dont il est accusé ? Le journal « Médiapart a publié une enquête sérieuse et documentée sur cette accusation contre Assange. Elle fait voir la situation sous un tout autre jour que celui de la propagande officielle ! Pour ma part je m’en tiendrai ici à vous éclairer sur un point : Julian Assange n’a jamais refusé de répondre aux questions que la justice suédoise veut lui poser dans le cadre de l’enquête pour « viol mineur » dont il fait l’objet. Vous avez bien lu : « l’enquête ». Julien Assange n’est inculpé ni mis en examen d’aucune façon à ce jour. Il est accusé. Non pas par les deux femmes en cause avec lesquelles il a eu des rapports sexuels ce jour-là, mais par des avocats. Il est prêt à répondre à toutes les questions. Mais il demande la garantie qu’il ne sera pas extradé vers les Etats-Unis où il risque la peine de mort ou la prison à perpétuité pour « espionnage » ou « terrorisme ». Ces peines qui sont décidées aux USA par un tribunal militaire et donc sans garantie de respect des droits de la défense. Malgré deux longs mois de négociations, le gouvernement équatorien n’a pas pu obtenir une telle garantie de la part de la Suède. Pourtant ce pays ne devrait pas permettre d’extradition vers un pays où une personne risque la peine de mort, conformément à la Convention européenne des droits de l’Homme dont il est signataire ! L’Equateur n’a pas obtenu non plus la garantie de la part des Etats-Unis que Julian Assange ne serait pas inquiété une fois arrivé en Suède. Julian Assange n’essaie donc pas de fuir la justice suédoise, contrairement à ce que d’aucuns laissent entendre. Il a même proposé, avec son avocat Baltasar Garzon, de recevoir un procureur suédois dans l’ambassade de l’Equateur pour répondre à ses questions. Cette possibilité a été refusée par la justice suédoise. Notez au passage que « Le Figaro » n’a pas eu froid aux yeux lorsqu’il s’est agi de publier la tribune de Madame Ana Palacio, ancienne ministre des Affaires étrangères d’Aznar, où celle-ci compare Julian Assange à… Pinochet ! Faisant mine de ne pas savoir que la Convention de Genève sur le statut de réfugié tombe en cas de crime contre l’Humanité, elle s’est permis de fustiger le juge Garzon en le décrivant en ces termes : « Un défenseur fervent de l'interprétation la plus étroite qui soit de l'asile politique. Il bénéficie d'une notoriété internationale depuis la procédure d'extradition qu'il avait lancée à l'encontre de l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet. Or, aujourd'hui, il défend une position diamétralement opposée ».  La mobilisation de la droite espagnole quand il s’agit d’un problème en Amérique du sud montre la mentalité coloniale toujours à l’œuvre dans ces milieux. Mais, surtout, elle souligne l’indécence de ces gens ! Ils avaient milité pour la liberté de Pinochet et obtenu son départ en liberté lorsqu’il avait été retenu en Angleterre. Ceux qui ont laissé partir Pinochet, meurtrier de 3000 chiliens, s’opposent au départ de Julian Assange. Ce seul rapprochement permet de mesurer l’infamie de ceux qui travaillent dans l’ombre de ce dossier, les USA, leurs agences d’influence et leurs suppôts dans les médias.

Reste l’affaire du réfugié Barankov dont la presse internationale s’est saisie dans le but évident de discréditer le président Correa. Ainsi « Le Monde » qui rappelle que Barankov a obtenu le statut de réfugié politique en Equateur et que la justice équatorienne doit répondre à une demande d’extradition déposée par la Biélorussie en juin dernier. Pourtant il se permet d’émettre un jugement parfaitement gratuit sur le gouvernement équatorien en prétendant qu’il « apparaît moins résolu dans le cas d'un autre réfugié politique, le Biélorusse Alexandre Barankov. » Le fait que le Ministère des Affaires étrangères équatorien ait déclaré, de même qu’il l’a fait dans le cas Assange, qu’il ne permettrait pas d’extradition si les garanties de respect des droits de l’Homme n’étaient pas suffisantes n’a visiblement pas convaincu « Le Monde ». L’article poursuit en disant : « Loin des assurances données au fondateur de WikiLeaks - "Lorsqu'il est question des droits de l'homme, l'Equateur ne négocie pas", proclamait encore, mercredi 22 août, le président équatorien Rafael Correa -, M. Barankov attend depuis sa cellule de la prison numéro un de Quito la décision de la Cour nationale de justice équatorienne (CNJ) sur sa possible extradition vers Minsk, décision qui reviendrait à révoquer l'asile politique dont il bénéficie dans le pays depuis 2010. » « Le Monde » demanderait-il à Rafael Correa de revenir sur la séparation des pouvoirs ? Pire : le journal se permet même de laisser penser que le président Correa pourrait soutenir le régime de Loukachenko alors même que l’Equateur avait déjà accordé l’asile politique à Alexandre Barankov ! La cour s’est prononcée mardi soir : le réfugié biélorusse ne sera pas extradé ! Il a recouvré immédiatement sa liberté ! On attend que l’info soit donnée par le grand quotidien éthique et indépendant ! Que valait la demi-page d’insinuations fielleuses? De la propagande sous influence, rien de plus.

Il ne faudrait pas croire que le goût de l’injure gratuite et des pressions commensales sur le pouvoir politique soit une spécialité du folklore latino-américain qui peuple l’imaginaire de nos chères plumes à gage ! La fainéantise professionnelle et le goût des intrigues frappent aussi chez nous. Cette semaine, « Le Canard Enchaîné » m’en a appris une bien bonne à ce sujet. Non, je ne parle pas de ses révélations sur le rapport affectueux de la multinationale de l’eau avec des responsables de toutes sortes. Ça m’a aussi intéressé, c’est sûr. A la une, sous le titre « hebdos à dos », il y avait autre chose. Il s’agit de la comparaison des sujets d’appel des hebdos cet été. Il apparaît que le « Nouvel Observateur » a recopié systématiquement une semaine après « Le Point » les thèmes à la « une » de ce dernier. Le prix de l’immobilier, les philosophes du bonheur, les origines de l’homme tout pareil comme le journal de TF1 et celui de France 2 la plupart du temps. Dieu aussi. Dieu ? Oui, sous forme interrogative au « Point » (« Y a-t-il un Dieu ? ») et totalement affirmative dans le journal de l’amie d’enfance de madame Le Pen : « Dieu : 10 raisons d’y croire ». La gauche « relais & châteaux » déjà si moderne va-t-elle faire un nouveau pas en avant dans la modernité en devenant aussi bigote ? Mais noooon, c’était juste une audace estivale pour les Jean Patou et Marie flocon d’avoine, les « prout prout » de la branchouille qui bronzent idiot. Ils ont frissonné de plaisir devant cette transgression ! Une autre transgression m’a fait frissonner aussi. Mais de dégoût. Je ne parle pas des habituels couplets nauséabonds contre moi. Je parle de l’insinuation gratuite et sans aucune preuve destinée à flétrir Audrey Pulvar et la tête à claque du MEDEF, le sieur ministre Montebourg. Sans aucune preuve il s’agissait de faire croire que la nomination de madame Pulvar était la contrepartie d’un échange d’attribution de marché public à la banque de Matthieu Pigasse ! Naturellement personne d’informé ne peut croire une histoire pareille. Ni Audrey Pulvar de son côté, ni la banque Lazard du sien n’ont besoin de tels arrangements pour atteindre leurs objectifs. « Le Nouvel Observateur » a donc menti de sang-froid, pour nuire. Son fond de commerce dans ce cas a été le voyeurisme et le machisme ordinaire misant sur le sentiment de méfiance généralisée que le journal lui-même qualifierait d’ordinaire de « populisme » et nous de démagogie ! Le vrai scandale est ailleurs. Pourquoi un gouvernement de gauche fait-il appel à une banque privée pour organiser une création de banque publique ? Il n’a donc pas la ressource intellectuelle dans ses propres rangs ? Je ne suis pas dupe du coup de billard à douze bandes qu’est cette ignominie. C’est un clin d’œil au MEDEF qui hait Montebourg et veut en faire la victime expiatoire de son rapport de force avec le gouvernement. Le vrai scandale est qu’un hebdomadaire calomnie impunément pour prouver au gouvernement sa capacité de nuisance et accélérer certaines promotions individuelles attendues ! Quand elles se révéleront dans les nominations à la télé publique ou à la radio publique vous saurez comment elles sont parvenues à s’imposer. Parvenu, c’est le mot.


182 commentaires à “Le MEDEF ne se sent plus d’arrogance !”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. CM28 dit :

    @ Alain Tétart
    Et si ce Président ne veut pas organiser de référendum sur ce traité à la noix on fait quoi ? Et si il y a référendum et que c'est le oui qui l'emporte ! on fait quoi ?

    Je prends le pari qu'il passera par la voie parlementaire. La demande pour organiser un référendum est déjà une campagne référendaire. Cela doit servir à donner notre force à voir (manif) et à faire de l'éducation populaire ! Nous semons pour l'avenir.
    S'il y a un référendum, je pense que le NON l'emportera. Il l'a fait en 2005. Nombreux électeurs UMP ou PS voteront NON. Ils peuvent caporaliser leurs députés et sénateurs... pas le peuple sur un référendum, tout est ouvert dans ce cas !
    Mais, le vrai référendum aura lieu en 2014 sur lors des élections européennes! Nous pouvons devancer les Pro TSCG, l'électorat est moins utilitariste du bulletin PS lors de ces élections (ex. nota de 1994 ou 2009). Ce sera aussi l'enjeu sur la ligne politique du gouvernement et une répétition sur les enjeux essentiels (politique économique, politique européenne etc.) pour 2017! En 2017, une majorité FdG... rouge ! Victoire de la Révolution citoyenne !

  2. jean ai marre dit :

    @ 101 educpop
    Il y a un scénario que personne n'évoque clairement, c'est que le traité soit voté, puis s'applique malgré toutes les marches et protestations.

    Comment affirmer ce que tu dis ?
    C'est justement pour que le traité ne soit pas ratifié, que le Front de Gauche organise la grande manif citoyenne. Il est certain que pour la clique de la bande à DSK, (Moscovici, Aubry, Valls, Peillon, Sapin et cie) le tour est presque joué. Faut voir avec quelle arrogance, ils préparent la suite. Ils savent que si le traité passe ils ne pourront pas honorer la promesse d'Hollande de séparer banque d'affaires et banques de dépôts. Les banques diront quelles sont privées de liquidités, quelles ont des difficultés financières et demanderont au Gouvernement de les renflouer. Impossible dira Bercy, au nom du ratio de la dette publique. C'est dans cette hypothèse que la clique social-démocrate, a demandé à la banque Lazard de l'aider à mettre en place une banque pour aider les entreprises. Sinon, s'ils étaient pas sûr de leur troupeau, ils n'auraient rien fait.
    Riposte de nous tous, en allant sur les sites de ces Mandarins, pour leur dire que nous ne sommes pas d'accord, riposte sur twitter, riposte en interpelant tous les députés, riposte en allant porter nos argumentaires dans les commentaires d'articles de presse.

  3. Pascale dit :

    Voilà de quoi s'informer sur Place au Peuple pour argumenter et préparer des actions contre le Traité.
    De nombreux liens sont proposés, on pourrait faire connaître cette page aux nombreux militants qui se demandent comment faire, notamment sur Facebook. (Nous avons créé une page Facebook, si cela intéresse certains d'entre vous...)

  4. claudius dit :

    Il y a des jours ou je déteste la gauche! Mais que dire de la droite dont l'attitude se réduit à la rationnalisation acharnée du postulat selon lequel il suffirait de retirer le pain de la bouche des pauvres pour transformer la planète en paradis? Vous savez bien, compétitivité, coût du travail, abaissement des charges, flexibilité etc etc et procès en hérésie si vous osez "ignorer la réalité économique" (comme si c'était la parole de dieu). Entre le cynisme de ceux qui dirigent cette propagande (dont Parisote) l'imbécilité de ceux qui la propagent (nos médiacrates) et la naïveté de ceux qui la gobent (les électeurs "libéraux"), je ne sais pas ce qui est le plus effrayant. S'il suffisait de gaver les riches et de martyriser les pauvres pour déclencher le progrès de la civilisation et concrétiser le paradis sur terre, ça se saurait. Il n'y a pas de vérité économique qui ne se déduise, d'abord et avant tout, de ses partis pris initiaux: soit droit de concentrer les capitaux soit volonté de les répartir harmonieusement. Et m**** pour la reine du medef qui nous a déclaré la guerre.

  5. alinber dit :

    Je suis en train de lire un article de présentation de la fête de l'humanité qui commence ainsi: "C’est sous la bannière d'une mobilisation nationale contre le traité budgétaire européen qu’aura lieu la prochaine «fête de l’Huma», présentée ce mercredi par Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, et Patrick Le Hyaric, directeur de L’Humanité."
    Parfait. Par contre plus loin il est mentionné: "Au-delà du Front de gauche, tous les autres partis de gauche, dont le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, sont invités."? Qu'à titre individuel chacun soit le bienvenu, au delà de son engagement personnel d'accord. Mais que ces deux organisations qui s'apprêtent à porter le coup le plus dur en ratifiant ce sinistre traité soient invités officiellement, si réellement c'est le cas, là je n'y comprends plus rien, les finesses de la politique m'échappent complètement et me gonflent au plus haut point. A force de vouloir être consensuel ont devient simplement...

  6. Fred dit :

    Il faudrait donner des idées à l'émission C dans l'air.
    Ce sont quasiment toujours les mêmes intervenants (Barbier....) qui viennent exposer leurs idéologies sans personne pour les contredire, pour exposer quelque chose de différent.
    Il serait bien de leur envoyer des mails à C dans l'air en leur donnant des références de personnes françaises (économiste, politologue, sociologue....) qui soient capable de faire entendre d'autres points de vue. C'est important, sinon je vois déjà l'émission sur le traité européen, avec comme d'habitude les mêmes intervenants qui viendront dire qu'il faut de la rigueur et personne pour venir leur expliquer à quel point ils se trompent.
    Que ceux qui ont des idées d'intervenants pour cette émission envoie des noms à Yves Calvi sur le site C dans l'air ou bien m'en donnent et je transmettrai.

  7. citoyenne21 dit :

    Pour ma part, je pense que ce traité hélas est en bonne voie de passer quand même ! Le fait qu'il y aura protestation et manifestation n'empêchera probablement pas le pire de se produire car tout est déjà programmé. Jamais les socialos ne laisseront le peuple décider de leur sort et c'est un comble tout de même et si les électeurs socialistes n'ont rien à redire la-dessus et continuent à attendre béatement que Hollande se montre de gauche, on est mal barrés mais pas en si mauvaise posture que cela. En effet, si ce traité passe, le bruit qui aura été fait autour grâce au FdG, aura bien déniaisé certains qui croient encore au père noël. Si ce traité passe, ce gouvernement s'attaquera aux salaires des fonctionnaires obligatoirement et là ce sera un boxon terrible. Faut pas se leurrer, on ne les fera pas plier sans grève générale, sans qu'ils aient une trouille monstre. Sans rapport de force valable, ils continueront leur sale boulot !
    J'espère me tromper.....

  8. Michel Berdagué dit :

    Nous connaissons les résultats des 1ers tours, le bilan des résultats a été analysé : ce n'est pas pour le moins ce que nous pouvions "attendre", après 2005, la déconfiture dans la dispersion des forces de 2007 sous entendu le "leader3de l'Alternative avec les divisions alors qu'en face les déferlantes ultra-néo libérales massacraient tout et unies, et surtout après la création du FdG et les 3 partis historiques une construction de confiance nous pensions mobiliser un maximum sur des bases claires avec des Appels à l'unité constants.et là il faudrait ne pas inviter solférino et les verts. Ce n'est pas pour appliquer leur programme mis aux oubliettes ou celui de Montebourg mis dans la poche. Je ne sais si les tenants de ce traité infâme viendront débattre dans ce lieu, ils ont toujours refusé de le faire et même se sont assis dédaigneux sur le vote majoritaire de 2005.
    Que le N.P.A. nous demande de faire l'unité en septembre 2012 alors que dès l'après 2005 c'e devait être la feuille de route, c'est dur car cette perte de temps 7 longues années nous le payons cash, toutes et tous.
    Les chapelles et autres du, seul j'ai raison, sont à proscrire,c'est en cela aussi que nous piétinons au lieu de mettre en mouvement une marche victorieuse.
    En tous cas le Medef sera encore plus arrogant.... mais rabaissera ses prétentions si en face le FdG se renforce.

  9. Respect dit :

    @ alinber @ ceux qui ont eu la même incompréhension
    Je vous invite à lire dans les commentaires de l'ancien billet de Jean-Luc Mélenchon, celui de Poncet (237) et le mien qui suit (241). Je pense, au risque que vous me trouviez bien gonflée, que ce que j'ai dit dans mon commentaire 241, Jean-Luc Mélenchon le pense aussi. Malheureusement il ne peut pas le dire car vous le savez sur ce blog nous ne sommes pas qu'entre nous. Notre but n'est pas de rester à 4 millions, il faut convaincre, sans braquer ces électeurs. Bientôt, la majorité des électeurs qui ont voté PS au premier tour, diront qu'on les a leurrés. Bientôt, le front de gauche n'aura plu besoin de dire devant les médias, car la majorité des Français sera convaincue du contraire, que le PS est de gauche.

  10. Guy-Yves Ganier d'Emilion dit :

    @ DAVID JV
    Merci pour cette synthèse chiffrée!
    Je me permettrais d'ajouter un "détail" qui a son importance: la clé de voûte du Traité, celle qui permet l'organisation de tout le mécanisme des obligations/sanctions, c'est le calcul du "déficit structurel" effectué obligatoirement selon la méthode de la Commission. Or cette méthode est essentiellement une construction idéologique, qui se base sur la notion de "croissance potentielle" à laquelle les libéraux peuvent faire dire pratiquement ce qu'ils veulent au gré des aléas (évaluation autoréalisatrice). Un mode de calcul plus réaliste (ou plus keynésien) fait apparaître un déficit structurel dans les clous, et donc aucune obligation de réforme. Les Atterrés expliquent clairement le ridicule d'inscrire ce concept dans une Constitution ou un Traité, dans leur ouvrage L'Europe mal-traitée, et de manière très détaillée sur leur site.

  11. Jean Jolly dit :

    La démocratie est belle et bien enterrée, pour peu qu'elle est existée véritablement un jour. Cette manif du 30 septembre est incontournable et doit être massive, mais nous sommes beaucoup à penser qu'elle ne changera en rien l'agenda de la troïka bankstérisée. Nous savons désormais que ces gens n'ont que l'apparence humaine munis d'un logiciel générant leurs profits à la place du cerveau et d'une pierre à la place du cœur.
    J'imagine déjà le président Hollande et son staff s'exclamer devant les caméras et micros qu'ils travaillent pour le bien de la nation et que cette application est nécessaire pour le redressement durable du pays et bla bla bla...
    Je ne veux pas être spécialement pessimiste mais il m'étonnerait grandement que ce gouvernement décide d'un referendum alors qu'il sait pertinemment que ce traité passera aisément au parlement avec l'aide de l'UMP et que d'un autre côté 72 % des français réclament un débat public et par conséquent doutent du bien-fondé de devenir les esclaves de la commission européenne non élue.
    La destinée de la France était déjà bouclée dès les annonces à 56 % des sondages favorables à DSK.

  12. Beaujean dit :

    @ jean ai marre :
    Hé camarade ! J'ai tenté de faire de l'humour, de l'antiphrase, quoi... Histoire de montrer l'absurde cruauté imbécile de ceux qui nous exploitent et mystifient la masse des désinformés quant à la "nécessité" de l'équilibre budgétaire, et du reste. Voilà. Pour le reste, c'est ma situation, je suis très digne mais ne la considère pas comme normal. J'aimerais qu'un peu de rire vienne aussi vibrer dans ces pages de lutte, non ?

  13. alinber dit :

    @Respect
    Suivant votre invitation j'ai relu le commentaire de Poncet et le votre,je comprends et partage vos arguments,néanmoins sauf votre respect, vous indiquez très bien les conséquences induites par la ratification du TSCG ce processus est engagé et imminent. L'heure n'est donc plus à la recherche du consensus, l'enjeu est trop grave,ce choix trop "contre nature " pour être passé sous silence.Nous savons tous que la grande majorité des électeurs est sous l'influence de la propagande dominante, pas seulement ceux du PS c'est aussi vrai pour ceux de l'UMP et du FN une grande majorité croient, honnêtement,défendre leurs intérêts en forgeant leur opinion au travers de la désinformation continue,la polémique sans autre intérêt que de détourner la réflexion de chacun, le vécu et le ressenti personnel finissant par orienter le choix sur ce que l'on veut bien leur proposer.
    L'urgence impose une réaction de masse de celles et ceux qui ont conscience de ce qui se trame pour simplement obtenir l'application d'un droit élémentaire,un processus démocratique,donc un référendum précédé de réels débats, contradictoires et explicatifs, sur les engagements liés à la ratification de ce traité.Ceci télévisé seul média pouvant toucher la majorité et qui de surcoit nous appartient à tous.Après c'est trop tard.

  14. mgarand dit :

    Des billets comme ça,pertinents, percutants, excuse Moi Jean-Luc, mais ça fini par poser problème. On a de la peine à critiquer et après on passe forcément pour des Mélenchonnâtre béat...
    Donc je vais faire une critique.
    Ton plaidoyer pour le "sieur Montebourg" et Audrey Pulvar, n'est-il pas trop appuyé ? ne crains-tu pas que ça leur porte préjudice ? Parce qu'être soutenu par quelqu'un qui fréquente le diable (*) n'est-ce pas déjà se discréditer ? Bien sûr Montebourg pourra toujours dire qu'il ne t'a rien demandé mais on pourra lui répondre " encore fallait-il ne pas mériter ce soutien de Mélenchon" hé là, que veux-tu qu'il rétorque ?
    (*) Chavez c'est bien le diable non ? A ceux qui ne connaissent pas cette vidéo je la recommande

  15. educpop dit :

    Chacun exprime ce qu'il sait, ce qu'il pense, et se sent "sur la même longueur d'onde" que les quelques camarades qui ont parlé. Il doit y avoir avec ça le désir de se retrouver sur autre chose qu'une longueur d'onde ?
    La solidarité veut dire quelque chose pour ceux qui sont dans ce cas, mais pour énormément de gens, ça ne signifie pas grand-chose. Le vote utile masque en réalité le manque d'intérêt pour la politique qui est perçue comme une abstraction, c'est à dire comme un ensemble de mécanismes trop difficile à comprendre. L'indifférence à l'égard des valeurs de la république accompagne cette forme d'inhibition, "le peuple" acceptera les lois qui le dépossèdent de l'espoir d'une vie meilleure, parce qu'il n'a pas la volonté de les rejeter au motif que c'est trop compliqué. Le temps passe trop vite, avec son cortège de restrictions, et plus les gens sont dans la peine, moins ils ont le désir de se révolter, jusqu'au jour où... La pauvreté est telle qu'on a plus rien à perdre ! Voir donc Amérique du sud, victime de la stratégie du choc avant les autres.
    Question : faut-il attendre jusque là ?
    La politique est exercée, même par la gauche radicale, en fonction du respect des institutions, or ce sont ces dernières qui exercent subtilement la privation des droits pour les citoyens. Nous sommes en quelque sorte prisonniers du cadre qu'on veut utiliser pour retrouver la liberté. Maintenant, cependant, beaucoup de gens attendent de trouver comment agir parce qu'ils comprennent pourquoi il faut agir, ce qui représente une énorme avancée et ce qui est la gloire du font de gauche. Encore un effort et il va y avoir de l'action. S'il ne faut pas que celle ci manque du sens de la mesure, il faut cependant qu'elle soit radicale comme la gauche qui va la porter, sinon c'est qu'il s'agit d'une gauche moins radicale qu'elle le croit ou qu'elle le prétend. J'aimerais tellement voir le président Mélenchon avancer dans cette direction, et permettre de concrétiser l'espoir et le courage qu'il a fait naître.

  16. pichenette dit :

    Sur le plan juridique, n'y-a-t-il pas des actions à entreprendre pour que ce traité qui maltraite le pays ne puisse être applique? Juristes, help! Comment le peuple français peut-il ainsi perdre sa souveraineté?
    Toutes les actions douces visant à déstabiliser les agresseurs du pays sont bonnes à prendre. Petites actions quotidiennes, mais il y a un tel aveuglement chez ceux qui devraient pouvoir penser et tant d'écarts d'analyses que l'affaire est mal barrée. L'humour, la dérision, le contrepied pour nous sauver. Oui au FG mais il sera d'autant plus fort que le PG saura affirmer son identité en s'appuyant sur ses propres réflexions, avoir ses propres actions...

  17. bertgil dit :

    Au sujet des médias. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. A l'époque de l'ORTF, comme aujourd'hui les médias distillaient les informations avec l'imprimatur des gouvernants. Il y a une différence, aujourd'hui, le PS est du coté de la pensée unique, du coté de l'oligarchie financiére internationale et des grandes sociétes multinationales qui écrément le monde. L'opposition la vraie était toujours mal traitée,médiatiquement, comme aujourd'hui. Ceux qui ont droit de s'exprimer sur les chaines et radios sont l'UMP et le PS. Le FdG et le PG n'ont pas d'autres choix que d'organiser des meetings. Ce n'est pas une forme archaique, mais je dirais que c'est une forme peut étre plus efficace. Le locuteur, ou les locuteurs, sont maitres des messages qu'ils souhaitent envoyer à leurs cibles. Ils peuvent développer leurs thémes, ils peuvent tester les réactions. Il y a le contact avec les sympathisants, les curieux, qui deviendront peut étre des sympathisants.
    Je crains que les autres moyens (journal, télé) soient trop couteux.

  18. JM77 dit :

    @Fred
    Une suggestion pour C dans l'air :
    - économistes : Sapir, Lordon, Généreux, Husson, Plihon
    - sociologue : Pinçon, Mucchieli
    - éditorialistes, experts : Ducoin, Sieffert, Kempf
    - syndicalistes : Dumas (elle y est de temps en temps), Coupé
    Bon, à part Dumas, je doute qu'on ne les y voit un jour. Pour les questions "un peu plus de gauche" et les commentaires, j'en ai déjà envoyées mais sans suite. Malheureusement, Calvi les connaît et c'est d'ailleurs pour cela qu'il ne les invite pas ! Enfin, ça ne coûte rien d'essayer!

  19. marechal dit :

    Question? (si quelqu'un a une réponse). Pourquoi lorsqu'on tape "Mélenchon sur google on tombe aussi facilement sur les articles fielleux du nouvel obscurantiste en première page ? Désolé fallait que je la pose cette question ça me taraude. Il font comment les internautes un peu béat qui se baladent avec une lampe torche ? Ils restent scotchés sur ce blog ? ou alors ils sont si nombreux que ça à se nourrir où c’est immangeable?
    Et puis quoi encore, ah oui, si on croit vraiment que la mobilisation du 30 changera quelque chose, on est bien naïf, ils sont combien nos concitoyens à entendre les enjeux du pacte austéritaire, (je dis bien "entendre", même pas "écouter" c'est dire le coup de grisou que j'ai là... désolé). Quelqu'un a sondé toute la population ? Dans ce monde où tous les médiacrates devraient être interné sur le champ, j'ai bien peur qu'ils s'en fichent nos concitoyens. Et pourquoi les interner les médiacrates me direz vous ? C'est simple : en psychiatrie être bipolaire est considéré comme une tare. Enfin il me semble...

  20. JM77 dit :

    A propos de la manif du 30, d'après un article du monde en ligne elle pourrait avoir lieu le 29, rien n'est encore décidé. Toujours d'après cet article, concernant la visite de Jean-Luc Mélenchon dans le pas de calais aujourd'hui, la FSU et la CGT devrait indiquer leur position face à cette initiative dans la semaine.

  21. Ouilya dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    A mon humble avis et au vu de toutes vos réactions, je pense que le travail d'éducation populaire que fait Jean-Luc est la pire chose que devraient craindre financiers et gouvernements libéraux. Lorsque le peuple comprend enfin "le pourquoi du comment", il n'y a plus rien d'inéluctable, fusse même l'application du traité européen contre notre gré. De la conscience, la connaissance, nait la colère et la crainte de perdre un combat. Mais perdre un combat n'est pas perdre la guerre et rien ne pourra devenir définitif lorsque les bornes seront dépassées. Jean-Luc continue de nous montrer l'exemple à travers ses mots mais surtout à travers ses actions, comme aujourd'hui où il s'est rendu dans le Pas de Calais, comme il en avait fait la promesse. Pourtant il n'y a pas d'élection en cours. voilà de quoi intriguer, attirer l'attention et les questions directes. Oui, il réussit à les attirer, à les intéresser, à les mettre devant les problèmes existants pour lesquels les braves gens ignoraient les enjeux. "Je ne suis qu'un passeur" disait-il. Il est plus que cela, il est un semeur.
    Et si ce traitait passait, nous serions dans la m****, excellent engrais pour la croissance des semailles.

  22. naif dit :

    Fred dit à 16h02
    "Il faudrait donner des idées à l'émission C dans l'air."

    On n'a pas attendu ! Depuis le début de l'année on abreuve son site de commentaires. Il en prend plein la g...... Mais comme pour les fouteux, il est, comme on dit, exposé médiatiquement, et à ce titre il est bien payé pour résister psychologiquement. On ne va pas refaire le débat de la campagne. Le club "le siècle", les légions d'honneur, bref tout ce qui fait que les faiseurs d'opinion sont toujours là. De plus ils étendent leurs parole puisque France inter leur donne une audience encore plus grande. JL Mélenchon le dit trés bien dans son billet: "attendez les nominations dans les Télé et Radios publiques et vous verrez qui mérite les récompenses ". Ne vous inquiétez pas outre mesure de ces leaders d'opinion, ils ne touchent que les élites dont vous faites parti soit 1 à 2 millions de personnes (les mamies regardent questions pour un champion à cette heure et les papy aussi),Inquiétez vous davantage des Paris-Match, Ici-Paris, Paris turf, Femmes actuelles, métro, les éditions régionales et autres hebdomadaires qui eux touchent le peuple, chez le dentiste, le médecin... dans le train, dans les foyers.
    Concernant le TSCG, nous n'avons pas d'autres moyens que la lutte. C'est comme ça depuis toujours. Il faut discuter, il faudrait peur-être y mettre plus de détermination. Du style année 50/ 60 si vous voyez ce que je veux dire ! Vous savez cette époque rétro où on obtenait des avancées sociales et dèmocratiques. Tiens ! comment faisaient-ils nos anciens. Quelles bonnes pratiques pouvons nous adapter de cette époque ?

  23. danj dit :

    Depuis quelques heures je me sens mieux ! SuperMan Mario Draghi sur toutes les chaînes ! Les marchés clôturent en hausse (France, Italie, Espagne). Au fait j'oubliais un détail : proposition de la semaine de six jours en Grèce (24,4% de chômage). Cherchez l'erreur ! Bonsoir à tous.

  24. ouionpeut dit :

    Nous avons reservé 2 billets de train depuis montpellier pour le 30. Un ami sur le blog parle d'un changement de date (la manif serait avancée au 29). Nous allons peut-être perdre le prix d'un trajet double si c'est le cas car le billet retour n'est pas remboursable (nous avons pris le moins cher) et d'autres pourraient être dans notre cas. Une mise au point me parait souhaitable !
    Ceci-dit, dans la boutique SNCF, aucune des 3 employées n'avaient entendu parler du traité, nous le leur avons expliqué et les réservations pour la journée du 30 n'étaient pas, d'après elles, plus nombreuses que pour les autres jours contrairement à ce que nous aurions pu espérer.
    Il faut informer, informer sans relâche. Dans notre secteur montpelliérain, une distribution de tracts se prépare.

  25. Jean Jolly dit :

    C'est formidable cet élan contre un projet qui va nuire non seulement à la France mais à ce qu'il reste de l'Europe. On nous demande, ni plus ni moins, de nous écraser sur notre constitution. C'est la définition explicite de ce gouvernement jusqu'à preuve du contraire.

  26. jeanne moll dit :

    C'est long, mais c'est bon...
    Je suis ultra sensible au problème des médias qui sont un instrument ravageur aux mains des oligarques pour maintenir leur pouvoir sur la population. Et dans le monde entier. Il va falloir à la fois s'inspirer de l'Amérique latine et faire preuve d'une grande créativité pour occuper l'espace public et desciller nos concitoyens ! Et quand je pense que Hollande reçoit BHL, cet imposteur, pour causer de la Syrie ! Le goudron et les plumes pour ces pavoiseurs vaniteux et vendus ! J'ai pas la haine facile, mais là... je veux bien crever mon oreiller pour fournir les plumes !

  27. Tonya dit :

    Pour ceux qui n'ont pas bien lu le blog européen. Selon Libé Jean Luc Mélenchon va publier un livre "un bréviaire pédago" d'une centaine de pages." sur le traité austéritaire. Sera présenté à la Fête de l'Huma.

  28. Ludovic dit :

    @ouionpeu
    Idem pour le train réservé pour faire l'aller-retour de nuit autour du 30, si ça change c'est 100€ de perdu... faudrait savoir. Organisez vous pour payer moins cher qu'il disait.

  29. Michèle dit :

    Après avoir vu le film "Debtocracy" je me dis que vous, JL Mélenchon avez posé un acte symbolique à un moment historique, en passant un long séjour en Amérique Latine, en signifiant qu'un homme politique responsable et digne du mandat du peuple en Démocratie, reconnait les solutions que les peuples d'Amérique Latine ont su se donner face à la "dette odieuse" (ainsi nommée par les USA lorsque ça les arrange), n'est pas en simple visite mais prend le temps de créer des liens.
    @ Etienne n°2 et jnsp n°83, ce film fait par des journalistes grecs Aris Hatzistefanou et Katerina Kitidi en 2011, débusque le caractère odieux de la dette qui ne profite qu'infiniment peu au peuple lequel est appelé à la payer, comme le rôle de la banque G S. Face aux contre-vérités largement diffusées par le pouvoir en place et les milieux financiers, ce film financé par une souscription a imposé l'idée d'un audit sur l'origine de la dette qui s'avère bel et bien "odieuse" donc remboursable par ceux qui en ont profité sauf le peuple, de même en Equateur, de même en Argentine...

  30. JM77 dit :

    Concernant mon post 123 sur la date de la manif, je ne voulais pas inquiéter les camarades. D'après ce que j'ai lu (toujours en ligne sur le nobs) il existerait un doute entre le 30 et le 29.
    Le FdG préférant le 30, des tracts ayant déjà été édités.

  31. Michel Berdagué dit :

    naïf -125-
    En effet, les dites 30 glorieuses celles après 1945 ont pour caractéristique un dynamisme dans les conquêtes du pouvoir d'achat, avec actions offensives multiples, grêves et souvent occupation des locaux, solidarité de classe, patronat lié encore à la production et ne visant pas en seul but l'argent facile,spéculatif, très rentable, avec un marché du travail ouvert et garanti par le C.D.I. la loi et la rêgle avec pour un C.D.I.1 mois d'essai et 3 mois pour les cadres, avec un Cnpf ex Medef tenu un ligne de mire par un syndicat reconnaissant la lutte obligatoire et de classe avec un PC représentant près du 1/4 des votants : ça change tout...
    La raréfaction des emplois organisée par les néo-mutants du libéralisme, et le précariat se déversant et envahissant la rêgle et la loi (rappel l'intérim était dénoncé comme dangereux et des actions multiples étaient dirigées contre ces marchands esclavagistes du travail comme ceux du sommeil) sont la base et le choix des capitalistes allant vers les finances d'abord mettant des peuples entiers en totale dépendance avec la mise en cause de leur statut de prolétaire les mettant à la merci du "bon"vouloir des puissants, cet état de fait avec une lutte idéologique médiatique contre toute mise en cause du Systême dit libre avec un contexte de guerre froide ultra chaude, vous arrivez aux 30 suivantes.
    Et en 2012 au traité nous soumettant au pire _sous -entendu pour notre bien _ et mettant la République sous tutelle baillonnée,à remarquer "ils" rejoignent ceux qui la qualifiaient de gueuse.
    Au cours de ces 30 dérives le Cnpf relooké en véritable politique donneurs d'ordre où des politiques se pressent à satisfaire toutes leurs directives, les luttes ont été sur la défensive et subissaient les catastrophiques laminages et culpabilisations intenses du monde du travail par les puissants, c'est la faute des travailleurs, coût,du travail, fainéants,assistés,35h,congés payés,ça ils ne l'ont jamais digéré,retraite, formations diverses,universitaires,et autres, temps libre....
    Merci à Guy-Yves Ganier d'Emilion - 113- de ses infos de doc des attérrés, certes il faut avoir du temps pour déplier mais ces universitaires économistes apportant une vision critique et un éclairage précis des mécanismes à l'oeuvre sont la preuve de l'existence réaliste d'une Alternative. Cette Cour des comptes est très politique dans le sens de cette U.E. sectaire dogmatique dangereuse.

  32. christine dit :

    pour répondre à "122" Maréchal - le mieux pour lui est de sauter par la fenêtre.... la vie n'a plus d'intérêt si on pense comme ça. Merci à Jean Luc de nous donner à tous cet espoir que nous avions perdu !

  33. Colette de Villeparisis dit :

    Bonjour à Tous

    Manif le 29 ou le 30, en tous cas la date a disparu de l'agenda depuis un moment, Mais il n'y a que ce qui a dit Jean Luc qui compte, pas le monde. (je ne fait confiance à aucun journal national, sauf l'huma)." Le traité passe à cent km au dessus de la tête de tout le monde" (J L Mélenchon à Hénin-Beaumont). Il ne faut pas se voiler la face, c'est vrai. Cela n'empêche pas que la manif du 30 doit se faire, le Front de Gauche représente une grande force et se fortifie de plus en plus.. Et il y aura d'autres représentants de parti.
    François Hollande, a encore jeté à terre SA VESTE, « sa promesse » sur la taxation à 75 % des revenus dépassant 1 million d'€, pas touche aux artistes, les sportifs ET j'en passe ! (Jean Marc Hérault est tombé plus bas que terre avec ses nouveaux "amis" du médef")
    Jean Christophe Cambadelis ne craint pas que les Français aillent dans la rue et Jean Luc Mélenchon (chez Durand ce matin)
    Courage
    Résiste ! Résistance ! Résistons !
    Colette

  34. humpty dumpty dit :

    moi je vis au ras des choux :je lis tout ça,ok c'est bien,et après? je me prépare au traité-parce qu'il passera- à la "tarification progressive de l'énergie"- parce que c'est la masse qui va morfler-à "l'édulcoration" des 75°/° etc etc: je suis depuis toujours sans illusion sur les socialos(voir le pedigree du mitterand et de tous en général) qui ne sont qu'un autre visage du libéralisme;la prise du pouvoir dans la légalité j'y crois pas-plus-,et je crève de notre loupé historique aux législatives,parce qu'une bande de p.. est venue faire de la figuration aux présidentielles pour mieux nous plomber après;le pire est que j'en ai à côté de moi,et des cocos bon teint en plus("il faut donner tous les moyens à la gauche,et pis moi mélanchon y me fait peur" sic!) donc désolé de ternir la bonne humeur ambiante,mais les leurres,y en a marre.et merci pour le commentaire de 31 js..sur gs :ça s'appelle avoir les yeux en face des trous.

  35. erlea2904 dit :

    Tu avais raison, Jean-Luc, la diffamation est la règle pour décridibiliser l'autre gauche chez certains journalistes. Ne sachant quoi dire sur la politique de Chavez au Venezuela, Monsieur Paranagua se charge, en bon petit soldat, de souiller l'image de Chavez en l'accusant...d'antisémitisme. (Tiens, ça me rappelle quelque chose).
    Dans son article, le journaliste ne s'encombre pas avec la déontologie. Pour étayer son accusation il explique: Chavez aurait dit que son concurrent à la Présidence est un apatride, ce dernier ayant des origines juives par un de ses parents, Chavez est donc antisémite! C'est le coup classique de l'argumentaire "Marabout, Bout de ficelle".
    Dernière preuve de cet antisémitisme flagrant selon Paranagua: l'existence d'un site vénézuélien antisémite! Je suis curieuse et suis donc allée voir ce site. Il est pourri de virus et n'a rien à voir avec l'état vénézuélien. C'est un site d'illuminés comme il en existe dans tous les pays, même en France!
    Camarades, si vous voulez des informations sur le Venezuela lisez plutôt cet article intéressant et très renseigné publié par TV5 Monde.

  36. marechal dit :

    135 christine à 9h24
    pour répondre à Maréchal - le mieux pour lui est de sauter par la fenêtre.... la vie n'a plus d'intérêt si on pense comme ça. Merci à Jean Luc de nous donner à tous cet espoir que nous avions perdu !

    Même la fenêtre elle comprend rien ! Elle est autant fermée que les cerveaux dont je parle ! (ceux qui s'informent et se nourrissent là où c’est immangeable?) Mais rassure toi camarade, même malgré ce cafouillage sur la date de la manifestation qui n'augure rien de bon, et des explications qui se font attendre au sujet de ce couac, tous cela fera attendre au moins la fenêtre. Même malgré ce cafouillage disais-je, je garde la tête dure, trop dure pour le bitume et ceci malgré la ratification du traité prévu au mois d'octobre.

    @ tous
    On le savait il me semble, c'est la politique du pire contre laquelle nous luttons, il semble que le pire doive s'accomplir, si le FdG perdure et le PG aussi, nous nous retrouverons bientôt en duel face à...l’extrême droite.
    Je n'ai cessé de mettre en garde ici ou ailleurs contre le retour des atavismes (matière peu tangible j'en conviens) mais c'est aussi il me semble tout le sens de notre combat qui est en jeu en ce moment au travers de notre résistance à "l'extremisation" droitière de notre société? non ? (alors, la fenêtre, je lui dit bien des chose à la fenêtre. Non mais sans blague...)

  37. durluche dit :

    Commentaire sur europe1, la BCE possede un bazooka pour contrer les attaques des financiers; OK mais avec le traité merkozy, on a pas les munitions vu qu'il y a une close disant que l'aide est sujette à une contrepartie sous forme de reformes, lesquelles seraient de fait encadrées par ce fumeux traité; le gouvernement doit comprendre qu'il a enfin les moyens de remettre tout à, plat et envoyer ce traité dans la poubelle ideologique de la quelle il n'aurait jamais du sortir; hollande est mou, il n'est pas fait pour le maniement du bazooka.En effet, les medias laissent passer à la trappe les vrais scandales et les vrais infos, que dire du traitement de l'affaire des gaz de schiste par exemple?
    On doit lutter!

  38. Mad dit :

    Oui, j'ai regardé l'Université d'été du MEDEF !
    Arrogance a dit Jean-Luc. Plus que ça encore, j'ai vu jusqu'au bout ces visages, j'ai écouté ces interventions et derrière chaque visage qui ne reflétait que bien-être, belles vacances, vie sans soucis, je ne cessais de voir les autres visages dans d'autres réunions, d'autres rassemblements, je ne cessais de voir ces êtres en souffrance, en manque de l'essentiel, ces êtres qui font la foule des grandes manifs, ces êtres au bord du désespoir, ces êtres brisés...
    Arrogance a dit Jean-Luc. Plus que ça encore !

  39. Invisible dit :

    Juste une petite question bébête, vite-fait : est-ce que la BCE a recommandé à la Grèce de se débrouiller pour faire participer l'église et les armateurs à l'effort national en payant des IMPÔTS ?

  40. Bonjour Monsieur Mélenchon - je vais devoir revenir pour bien prendre le temps de tout lire comme il faut mais ce que je voulais dire tout de suite c'est la colère qui me prend depuis qu'il est facile de constater que le gouvernement Hollande fait de la politique à l'avantage du grand capital ! Je suis ulcérée de ce que ces gens se félicitent que Madame Parisot soit satisfaite ! Je suis ulcérée de voir que la confiance des Citoyens soit bernée à ce point (bien que je ne me sois jamais fait aucune illusion ! cerise sur le gâteau à l'écoute de celui dont je n'hésite pas à dire qu'il trahit la Gauche, parlant de décisions prises suite à sa visite auprès de Draghi (lesquelles sont odieuses) pour la première fois j'entends une parole qui coule normalement alors que d'habitude ses discours sont d'une parole hachurée que d'ailleurs je n'ai jamais pu supporter ! Cet Homme dont la pensée s'exprime clairement, donne ainsi, en ce qui me concerne, la preuve qu'il aime l'argent, les Financiers, les Banques et Madame Parisot ! Bonjour les dégâts pour nous les gens ordinaires !

  41. j-jour dit :

    Il semblerait que même si les traités n'étaient pas votés, le résultat serait le même car Draghi, selon l'analyse de certains qui m'ont l'air de comprendre de quoi il retourne, vient d'inventer le financement perpétuel pour les pays qui acceptent de se soumettre. Mais aussi extrait: "Il sauve incontestablement les banques en leur permettant désormais de transférer leurs risques sur le contribuable Européen."
    Autre point: Le documentaire sur Arte sur Goldmann Sachs n'a finalement à aucun moment braqué les lumières sur les actionnaires majoritaires de cette banque, et dont les banquiers ne sont d'une certaine manière que les employés.

  42. @ 134 Michel Berdagué - 9h21.
    Je me permets, camarade, de rebondir sur ton post. Il me donne l'occasion de préciser que, personnellement, je fais une distinction entre le libéralisme et l'ultra libéralisme. A l'époque du New deal de Roosevelt aux USA, du Front Populaire ou du programme du CNR en France, de la "belle époque" des syndicats britanniques et du Parti Travailliste avant et après la 2è guerre mondiale, d'un partage des richesses allant très loin en Suède (complètement abandonné maintenant) etc... existait certes une droite conservatrice, bourgeoise, des patrons réacs, mais pouvant être des "capitaines d'industrie". Mais tout ce petit monde avait en face des forces importantes d'une capacité d'action équivalente, et acceptait (d'aucuns diront qu'ils n'avaient pas le choix - les pays de l'Est même s'ils se sont égarés, calmaient potentiellement leurs ardeurs) une dialectique de lutte ne pouvant se résoudre que par des "synthèses par le haut", c'est à dire des avancées sociales continues. C'est cette dynamique qui "risquait" pour la frange la plus réac les libéraux, d'aboutir au fil des ans à une nouvelle société conciliant les libertés démocratiques et une justice sociale réelle, avec un secteur nationalisé important et décisif et des services publics de haut niveau. Une espèce de recette, qui agace cetains, mais me ravit, car d'une complexité prenant en compte la complexite du monde : 1/3 de Marx (appropriation collective des banques, de l'énergie et de l'inductrie lourde) 1/3 de Keynes (rentiers et spéculateurs marginalisés, rejet de la recession et de la déflation - actuellement on est dedans jusqu'au cou !) et 1/3 de Jaurès (justice sociale dans le cadre des libertés républicaines: 1789 et la Commmune "dialectiquement réconciliés"). C'est ce système original et pleins de prommesses qu'il fallait casser : les ultras ont poussé dehors les libéraux (pour eux la droite molle !).
    Les ultras ont donc poussé tous les curseurs du capitalisme aux extrêmes (cf mon post 68). La pensée unique (une catastrophe absolue tuant toute dialectique) a été l'arme atomique : elle a permis d'inverser la vapeur. A l'équation "droite molle/gauche dure" les ultras ont substitué, dans toutes les démocraties développées, l'équation "droitedure/gauche molle". Et voilà, comme dirait Molière "pourquoi votre fille est muette" ou plutôt pourquoi l'Humanité est dans la m... jusqu'aux yeux !

  43. Paolo dit :

    @ durluche 10h48
    Les medias, les marchés et autres chroniqueur sont dithyrambiques sur la pseudo intervention de la BCE.
    Je n'en vois pourtant pas la raison, encore un feu de paille pour gagné du temps peu être jusqu'à la signature du traité austéritaire.
    Qu'à promis le sieur de Goldman sachs ? Il a promis d'acheter au cas par cas des titres de dette sans restriction sur leurs qualités, durée, etc. sur le marché secondaire (entendre le marché de l'occasion interbancaire) se rapportant aux états les plus en difficultés pour emprunter sur le marché (taux d'intérêt trop haut) mais les plus exemplaire dans leurs plan d'austérité. Rien de plus rien de moins.
    En clair, les états ont des difficultés à emprunter sur le marché -) La BCE payent aux banques et autres créanciers les dettes en cours pour que ceux-ci prêtent à nouveau à un taux d'intérêt moindre.
    Encore une fois, il n'est en aucun cas question de sauver ces pays et leurs populations Il suffisait pour cela que la BCE prête directement aux états. C'est un nouvel étage du sauvetage des banques et créanciers planqués.
    Il nous reviendra à nous de payer la dette détenus dorénavant par la BCE devenu ce que l'on appelle une "bad bank". Et pour ce faire le traité austéritaire est l'arme idéal. Le sieur Draghi à d'ailleurs réussi à placer au passage que les états endetté devait réformer leurs marchés du travail. A bon entendeur.
    En effet on doit lutter !

  44. Michel Berdagué dit :

    j- jour, oui arnaque, tour de passe passe, jeu de bonneteau, où comment piéger le perdreau, le cave, de l'allècher pour perdre et payer à tous les coups, et avec la morale du blanchiment du pognon de la haute finance opaque très sombre, le coeur sur la main, se financer en mouvement perpétuel avec jouissance en plus comme tu le pointes la mutualisation de leurs magouilles à faire payer le quidam sans mettre en cause les actionnaires -les gros-. "Ils" ont toujours sous le coude la T.V.A. ou la C.S.G. pour les ex et du change-ment maintenant à savoir si : ils ne sont pas tentés par les 2 variables tailles/taxes/gabelles/péages juteuses des seigneurs des finances. C'est très mafieux tout ça. Nous nous avons le projet du financement direct des états et surtout avec le Pôle Public financier et bancaire de toute et en plein droit de gestion citoyenne.
    Une Révolution.

  45. Christine Duplaissy dit :

    Communiqué copié-collé sur le mur Facebook de Jean-Luc Mélenchon : "Confirmation : la date de la grande manifestation nationale pour demander un référendum sur le traité d'austérité (TSCG) est le 30 septembre prochain. Relayez l'info, organisez-vous, mobilisez autour de vous. C'est une bataille décisive ! On lâche rien les amis."
    Ouf ! Je pars demain en province et m'étais organisée pour retour le 30/09. Cette marche est une étape de notre mobilisation elle nous permettra (après la Fête de l'Huma) de prendre la mesure du rapport de force, c'est pourquoi elle me semble très importante ! C'est une condition nécessaire mais bien sûr pas suffisante, comme y diraient, les matheux. Une question faussement naïve : pensez-vous qu'en cas de mobilisation massive dans les marches, manifs et autres blocages pour lesquels nous nous battons et auxquels nous appelons de toutes nos forces, ce gouvernement lâchera pour nous réprimer cette armée qu'il refuse d'envoyer contre les maffias marseillaises ?

  46. Diogene dit :

    Et voilà le travail !
    La BCE apporte sa garantie (donc la notre) aux intérêts dus aux banques privées. Le papier pourri pourra donc être recycle avec un risque zéro. Mais le plus fort, c'est que ce nouveau cadeau fait a la finance devra être en plus accompagne de mesures a la mode grecque, car c'est présente comme un cadeau fait aux peuples !
    La limite du supportable est atteinte. Ce cynisme exponentiel ne cessera que par un bon coup de balais législatif (voire judiciaire) car il est patent que les élus qui portent ce système n'y aient quelque intérêt personnel. Il faudra le moment venu faire un audit général : des responsabilités seront a rechercher, nous saurons alors a qui précisément a profite ce crime. Car il ne profite pas uniquement aux financiers et autres spéculateurs, certains élus du peuple sont certainement mouillés jusqu'au cou, ou alors nous avons une partie de la classe politique la plus bête au monde, ce que je ne crois pas. Le bien commun et l'intérêt général sont au service de l'humain, la justice devra passer !
    Résistance !

     

  47. naif dit :

    Il avait raison Maréchal. Dés qu'on tape Mélenchon sur google on a droit au Nobs. Aujourd'hui c'est Bruno Roger Petit qui s'est fait "Tweetclascher" par soi-disant JL Mélenchon ici. Ils n'ont rien à se foutre sous la dents ces leaders d'opinion socialistes! Heureusement les commentaires sont à la hauteur de l'orgueil démesuré de ce larbin.
    Aujourd'hui, je viens de recevoir le journal "A Gauche", un 4 page qui explique le TSCG. La manif à Paris est bien prévue le 30 septembre.

  48. franck fouquet dit :

    Je ne voudrais pas faire le rabat-joie sur les chances de réussite d'une manif le 30 mais....
    - Aucune communication claire (sinon prioritaire) sur les sites du'front de gauche"
    - Mon comité local du PG à la rue, la cellule locale du PCF à peine mieux informée, et donc aucune action locale en vue.
    - Silence reposant de mon syndicat.
    Heureusement donc qu'il reste cet espace pour avoir de l'info ! Mais c'est un peu juste pour organiser des déplacements de province massifs ! Reste le initiatives individuelles mais la proximité avec la fête de l'huma est démotivante et tout le monde n'a pas les moyens de faire deux fois le déplacement en si peu de temps (pour ma part j'ai fait le choix de la date la plus sure et je ne pourrais pas revenir 15 jour après). Je me pose donc la question d'une relle volonté de réussite et de l'interêt même de ce type de projet.
    Sinon merci à JL d'alimenter son blog de billets aussi riches et à tous pour les commentaires qui remotivent ceux qui commencent à douter.

  49. @ 136 Colette de Villeparisis - 9h26 : " je ne fais confiance à aucun journal national, sauf l'huma"
    Je crois qu'il serait juste d'ajouter Le Monde Diplomatique, Politis et dans une certaine mesure Alternatives Economiques (quoique je trouve ce journal parfois trop " tiède").
    Sans oublier l'hebdomadaire du Parti de Gauche (" A Gauche"). A signaler, celui de cette semaine, consacré au TSCG et qui est vraiment excellent. Il comporte 2 pleines pages reproduisant les 16 articles du traité, accompagnés des explications et commentaires qui s'imposent. En prime, un article synthétique, "musclé" et très clair de Bastien Lachaud intitulé " Sortir de la crise, Nous on peut !". Une mine d'arguments pour les partisans du Front de Gauche, parfois en panne de répliques face à la résignation ou à l'ignorance ambiantes, savamment entretenues par les chiens de garde et "experts" appointés.

  50. Bélatar dit :

    Bravo pour la démonstration sur la presse latino américaine et les attaques dont les gouvernements progressistes font l'objet depuis ici. Ceci dit les pays concernés ne sont pas non plus la nouvelle Union soviétique...

    Ce qui me réjouit actuellement, est le fait que le PS au pouvoir n'a aucun répit, l'opinion publique ne réagit pas du tout comme lors des précédents gouvernements PS où on avait l'impression que soudain tout le monde à gauche, syndicats compris, se ramollissait, devenait incapable de pensée critique. Là, la déception pour les incrédules et la confirmation de leurs analyses pour les autres poussent à mettre la pression sur le gouvernement et c'est très bien.

    Un terreau pour mobiliser. Une petite preuve ? Ca fait deux fois depuis la rentrée que Saint Duhamel, dans sa tribune hebdomadaire dans Libération, s'en prend à JL Mélenchon de façon particulièrement mesquine, un indice de l'inquiétude de ces petits milieux face à l'audience de ses propos.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive