28août 12

Après les estivales citoyennes

En marche contre le traité européen

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Je publie un post super bref. J’y traite de nos « estivales citoyennes » et de notre appel à la marche sur le traité européen le 30 septembre prochain. Puis de la méthode « la muselière ou la gomme » que pratique le premier ministre du nouveau gouvernement, Jean-Marc Ayrault. Je replace à la fin de ces lignes celles que j’avais données dans mon précédent post car elles se complètent bien pour exprimer ma façon de voir et je ne voudrais pas qu’elles passent tout de suite dans les eaux sombres de l’oubli des profondeurs de mon blog. Le tout est en effet en quelque sorte mon rapport politique à propos de la stratégie que je crois utile de mettre en œuvre.

imp02Nous avons fait du neuf. Nos « estivales citoyennes » se distinguent totalement des universités d’été traditionnelles. Ni défilé mondain comme le rendez-vous de la Rochelle, ni hall de gare comme celle des Verts, le but pour nous n’est pas de se mettre en scène. Notre objectif était de faire de ce moment un temps d’action. Je laisse donc de côté à cet instant tout l’aspect formation et échange qui représente pourtant 90 % de l’activité effective du temps que passent sur place ceux qui participent aux estivales. De cette estivale venait une interpellation en direction de Jean-Marc Ayrault. Elle permettait un débat public qui aurait polarisé la rentrée sur la gauche dans l’opinion du pays. Nous avons essayé d’être utiles à notre camp. J’y reviens dans quelques lignes. Mais le plus important est l’appel à la marche sur le traité européen le 30 septembre prochain. Nos « estivales citoyennes » ont ainsi accompli une fonction d’appel à l’action de façon concrète et politique. Nous n’avons pas fait perdre leur temps à ceux qui sont venus ni à ceux qui nous ont écouté. Le sujet de nos estivales ce n’était pas nos nombrils, notre bronzage, ni nos vacances, ni l’applaudimètre de nos imp03porte-paroles comme entre Valls et Ayrault à la Rochelle, mais l’attente politique des nôtres et du pays.

Cette campagne revêt à mes yeux une importance majeure. Les « bénis oui-oui » du traité européen le savent ! Seule « la rue », comme ils disent, peut faire capoter le projet du PS et de la droite unis pour faire passer le traité ! Tout leur calcul est de réussir cette fois-ci comme en février dernier avec le MES un passage en force en étouffant toute possibilité pour le grand nombre de se rendre compte de ce qui se passe. C’est pourquoi le nouveau gouvernement se donne tant de mal à vouloir empêcher que le trouble de sa propre majorité se voie, alors même qu’il sait d’avance que le vote de la droite et des oui-ouistes de l’Assemblée lui donne une majorité parlementaire. La présence du « non de gauche » en masse dans la rue modifie la donne. Il donne à voir la force intacte de ceux qui n’acceptent pas. Donc il pèse sur la décision de chaque député et sénateur au moment de son vote, comme sur le chef de l’Etat qui a le pouvoir de convoquer le référendum. Il donne de la force à la motion référendaire que déposeront sans doute nos groupes. Cette marche sera le marqueur politique qui signalera le niveau de conscience acquis à propos du piège qu’est ce traité européen. Sa réussite ne concerne donc pas un parti, une personnalité ni même notre Front de Gauche mais tout le mouvement social. Notre but n’est donc pas de faire « notre »  marche mais de nous faire imp04récupérer et de nous dissoudre dans la marche de tous à gauche contre le traité.

Je reviens au deuxième aspect de notre utilisation des estivales. L’interpellation de Jean-Marc Ayrault. En début de semaine il m’avait traité de haut. Et même de très haut en donnant une dimension personnelle à sa réplique contre moi qui ne se trouvait pourtant pas dans mon entretien de presse avec le « Journal du Dimanche ». J’ai donc repris l’interpellation par un autre bout. J’ai posé des questions encore plus précises. Il pouvait y répondre dès le lendemain. L’offre de dialogue public que j’avais fait un an avant au même endroit, en vain, prenait là un nouveau sens. C’était simple, immédiatement réalisable. Pour faciliter les choses j’avais appelé à la tribune des travailleurs qui se trouvaient dans les cas que je décrivais dans mon discours. De cette façon Ayrault le sectaire n’était pas obligé de me répondre personnellement. Il pouvait saisir le prétexte de répondre aux travailleurs. La liste des sujets choisis pour l’interpellation n’était pas la plus rude à affronter pour lui. La gestion des mandats de l’Etat actionnaire dans le cas de Thalès, la réquisition de Fralib après les provocations de la multinationale Unilever, l’amnistie des syndicalistes, la punition du chef de cabinet de Le Foll qui s’est vendu dans un lobbying contre Gabriel Amard, la demande de recevoir nos deux présidents de groupe pour faire le point sur nos proposition de lois, rien de tout cela n’était hors de portée pour lui. En choisissant cette entrée facile pour lui nous voulions rendre l’échange possible et fixer le débat à gauche sur le contenu concret du changement plutôt que sur les bêtises dilatoires à propos du rythme de la durée et ainsi de suite ! Vous avez tous vu de quelle façon il aimp05 tout ignoré, tout méprisé. Il faut donc trouver un autre ouvre-boîte. C’est la marche du 30 septembre sur le traité. D’autant que le passage télé de Jean-Marc Ayrault ce lundi soir sur France 2 a encore épaissi le voile de ses intentions.

Le premier ministre a parlé. « Qu’a-t-il dit ? » ai-je demandé sitôt sorti du plateau de Canal + où je me trouvais ; « Je ne sais pas je n’ai pas regardé ! » « Hein ? Non, je ne sais pas », « Ah ? Bon ! il parlait ce soir ? » A la fin quelqu’un me répond : « Ils disent qu’il a recadré Montebourg sur le nucléaire ! ». La rentrée du nouveau gouvernement est faite. La gauche de retour au pouvoir après dix ans d’exil et une énorme vague anti-libérale a un message : recadrer Montebourg. La nombrilite aigüe des socialistes s’aggrave.

Ce pauvre Ayrault m’a l’air en voie de « cressonnisation » médiatique. Les moins de trente ans ne peuvent pas savoir. En moins de deux mois la parole du premier ministre de l’époque, Edith Cresson, était devenue inaudible. C’était d’ailleurs parfaitement injuste et souvent très lourdement et stupidement machiste. Mais l’idée avait fini par s’imposer que ce qu’elle disait ne portait pas à conséquence. La politique était ailleurs. Sarkozy a fait fonctionner son « collaborateur », François Fillon, de cette façon, mais cette fois-ci de propos délibéré. Ce que disait Fillon n’avait pas d’importance. Seule comptait la parole du président ou des membres de son cabinet. C’était délibéré et cela correspondait à une stratégie globale. Et bien sûr à une stratégie de communication. Le but était de submerger les journalistes d’informations et d’initiatives, trois les jours, parfois deux fois par jour et davantage, pour subjuguer la possibilité de recul et de regard critique pour donner le sentiment d’une présidence hyper active, efficace et réactive. Son fil à plomb c’était de donner le sentiment que la politique imp11pouvait changer le cours des choses. Chaque situation lui servait pour pousser plus loin le curseur des solutions libérales. Au cas actuel, quel est le sens de cette façon de diluer toute réalité dans un discours sans ancrage ni fil conducteur concret ? Mettons de côté l’hypothèse que les grands taiseux le sont souvent parce qu’ils n’ont rien à dire. Partons de l’idée que c’est une méthode et une stratégie. Laquelle ?

Hollande mise sur « l’apaisement ». Le choix d’un bonnet de nuit politique comme Jean-Marc Ayrault, combinaison mi-chair mi-poisson du soporifique et de l’autoritaire l’exprime très bien. L’aveu de Cécile Duflot à propos de la « muselière » qu’on lui aurait passée en entrant au gouvernement et le numéro de mépris absolu à l’égard du Front de Gauche dévoile la méthode. J’ai appelé ça « la muselière ou la gomme » ! En trois jours nous l’avons vu fonctionner besogneusement, sans délicatesse mais très méthodiquement. La stratégie de « l’apaisement » n’a d’apaisée que l’emballage du mot. C’est une anesthésie générale instillée de force.imp01

La « présidence normale » est une stratégie de communication qui vise deux cibles. La première est de reproduire sans cesse le contraste personnel avec Sarkozy. Façon de renouveler à perpétuité ce qu’il estime être la base de son succès. Façon aussi de tout ramener à une question de personne. Les réalités, elles, seraient les mêmes. Comme les réponses. Le numéro d’Ayrault devant les jeunes socialistes à propos de la dette que nous « allons léguer aux générations futures » est une pure et simple resucée des refrains libéraux de l’ère Sarkozy ! Voilà pourquoi il y aura d’autant plus de vocalises sur la « normalité et l’apaisement que pour le reste, comme dans le cas des roms ou du traité européen Merkozy, tout a changé pour que rien ne change ! Mais la seconde est surtout de tourner la page du contenu social de la défaite de Sarkozy parce que ça c’est la base de toutes les « impatiences »  comme ils disent. Eux connaissent la suite. Martine Aubry a tout dit crûment en rappelant que ceux qui ne voteront pas le traité européen annoncent qu’ils ne seront pas d’accord avec la suite. Elle a raison. Et vice versa. Ceux qui le voteront avaleront la suite. C’est à dire l’austérité à vie.

Dans les journaux « Var matin », « Nice matin », « Corse matin », l’expression qui a été retenue de mon propos pour résumer notre positionnement c’est : « Nous sommes les ayant droits de la victoire de la gauche ». J’en suis très satisfait, car cela décrit bien notre état d’esprit. Pour ceux qui n’auraient pas la patience de tout lire je surligne ici un moment de l’entretien qui décrit bien mon état d’esprit personnel. « Etes-vous déjà en campagne pour 2017 ? » demande André Fournon de « Nice Matin ». Voici ma réponse et je vous demande de bien imp09la noter : « Non, je veux des résultats tout de suite ! J’essaie de réveiller l’appétit politique en mettant des idées concrètes sur la table ! Les socialistes répondent sur la forme jamais sur le fond. Ils rêvaient de se débarrasser de nous, pendant la campagne des législatives. Ils ont une pratique brutale et monarchique de la République. Et là ? Cent jours et ils sont déjà dans leur tour d’ivoire ! »

Pourquoi s’inquiéter de cela, m’a-t-on dit parmi mes amis. Est-ce que cela ne va pas nous servir au contraire ? Précisément non ! Pour moi les stratégies du pire sont toujours perdantes pour toute la gauche. Voyez comment le torpillage de la campagne de Ségolène Royal par l’état major socialiste en 2007 nous a coûté cher pendant cinq ans ! Je sais qu’un certain nombre de mes lecteurs ne voient pas les choses de cette façon. Je le comprends d’autant plus facilement que l’arrogance des dirigeants du PS braque un nombre considérable des nôtres. Vous écrivez beaucoup pour dire que vous n’attendez rien d’eux et que dans ces conditions je perdrais mon temps à les interpeller. Funeste erreur selon moi. C’est renoncer au sens de la victoire contre Sarkozy que nous avons rendue possible. Nous avons fait la victoire, nous voulons notre dû. Pas des « places » ou des « postes » comme le pensent les caciques du PS qui sont incapables d’imaginer que les autres aient d’autres motivations que les leurs. Notre dû, cela signifie le fruit social et écologique du rapport de force démocratiquement obtenu avec la droite, la finance, le Medef. Ce sont des choses très concrètes, des lois très précises comme celles contre les licenciements boursiers, l’amnistie des syndicalistes condamnés pendant le règne de Sarkozy et ainsi de suite. Nous ne demandons pas l’application de notre programme. Celui-ci forme une cohérence globale. On ne peut en détacher des petits bouts comme s’il s’agissait d’un catalogue de mesures à prendre sur étagère. La cohérence économique de la relance de l’activité que nous proposons s’appuie sur un modèle économique global où la planification écologique et la reconstitution d’un secteur public nouvelle génération jouent un rôle central. Rien de tout cela n’est dans le programme socialiste. L’élection a eu lieu. Nous respectons sa décision. C’est la règle de la démocratie. Mais pour nous le débat n’est pas clos, il ne le sera jamais. Il ne faut pas qu’il le soit. Pour nous la démocratie ne se limite pas au jour du vote ! Le vote fait la décision légitime. Il n’impose pas une conviction. Faire vivre la diversité c’est aussi maintenir des voies de recours en cas de difficulté ou d’échec. Notre imp16démarche reste donc bien globale, puisque nous continuons à vouloir convaincre de notre programme dans son ensemble et que nous sommes prêts à l’appliquer nous-mêmes à tout moment, si nous y sommes appelés. Mais notre action est aussi inscrite dans le concret immédiat.

Pour cela nous partons du possible c’est-à-dire de ce sur quoi le plus grand nombre à gauche peut se retrouver. Le but est à la fois d’unir le grand nombre et de le dynamiser. Mais on ne peut ni l’un ni l’autre si l’on ne part pas du sens politique que les électeurs ont donné à leur rejet de Sarkozy. Et on ne peut agir efficacement et dans la durée si on n’a pas la lucidité de réaliser combien la victoire a été acquise de justesse, c’est à dire à quel point la société a pu être travaillée par les thèses de la droite extrémisée. Un pouvoir de gauche doit être sans cesse à la conquête de la conviction s’il veut durer et agir. Il dure parce qu’il agit, il agit parce qu’il peut durer. Au cas présent, nous partons de ce que les socialistes affirmaient vouloir faire et qui correspond à cette double exigence de dynamisation et de résultat.

Comment me répondent-ils ? Par le mépris. Aucun ne répond sur le fond, c’est-à-dire a propos des projets de lois ou des décisions que je suggère. Bien sûr, avec les heures le ton est monté. Je n’en suis pas surpris et je ne leur en veux pas. D’une façon générale je vois bien que la réplique quand elle ne se limite pas à la forme se imp07concentre sur le flingage personnel. La loi contre les licenciements boursiers par exemple ? Je l’évoque, je la réclame dans cet entretien de presse. Que répondent-ils ? Rien. Absolument rien. Habituel. Il ne faut pas s’arrêter à l’aspect tour de passe-passe ni aux agressions personnelles. Personnellement celles-là me sont dorénavant indifférentes. Il ne faut retenir que leur refus de répondre sur les mesures concrètes. Ce qui les aide, évidemment, c’est qu’aucun journaliste ne leur pose de question à ce propos. Beaucoup de bavardages donc à propos de la forme de mon intervention. Et beaucoup d’attaques personnelles, parmi les plus burlesques. Je m’amuse ainsi de voir que mes vacances au Venezuela deviennent un argument à charge contre mon argumentation. Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Daniel Cohn-Bendit, y reviennent, lourdement persuadés qu’ils sont de me diaboliser. Grand renfort : « Le Monde » publie même une nouvelle fois son papier de cet été sur mon passage dans la campagne de Chavez ! Le ridicule de ce genre de répétition ne doit pas faire perdre de vue le but visé. Il s’agit d’établir la suite que voici : qui fait du social et se prononce contre le traité est pour Mélenchon, or Mélenchon c’est Chavez et Chavez comme tout le monde le sait c’est le diable ! On ne saurait mieux nous aider. A notre tour de retourner le théorème. En posant la question du bilan des révolutions démocratiques de l’Amérique latine, et notamment, bien sûr, de celle du Venezuela. Ce bilan ne nous fait pas peur. Au contraire.

Si je le propose ce n’est pas seulement parce que c’est l’intérêt de la démonstration de l’efficacité de nos politiques. C’est un enjeu du débat à gauche. Car c’est bien ainsi que le posent les sociaux-libéraux eux-mêmes. C’est ce que fait Michel Sapin. Il commence par dire que mon propos est « hors de la réalité ». Son interview au « Figaro » met les points sur les « i ». « Les imp10Français ne sont pas à la recherche d'un affrontement de plus. Ils sont lassés des discours fracassants, ils apprécient au contraire le climat d'apaisement que leur apportent le président et le gouvernement ». Sur Europe 1, il a complété sa pensée en la situant sur un terrain plus large. Voici ce que j’en ai lu sur le site d’Europe 1. « Interrogé sur la réponse que le gouvernement compte apporter à l'équation "rester compétitif et garder une approche socialiste de l’emploi", Michel Sapin a opposé deux gauches : celle du gouvernement… et celle de Jean-Luc Mélenchon » Ah ? Donc il y a deux gauches ? Lesquelles cher Michel ? "Mais c’est nous. C’est ça la social-démocratie. C’est la gauche d’aujourd'hui. La gauche qui réforme, la gauche qui apporte des solutions". Et le journaliste qui rend compte de ces déclarations, Geoffroy Bonnefey, ajoute : « Il a ensuite embrayé, expliquant que "[ce n'est] pas la gauche tonitruante. Pas la gauche qui manie uniquement le verbe, pas la gauche d’Amérique du sud". Oui, vous avez bien lu. La social-démocratie, le nouveau gouvernement, fait quelque chose et la gauche latino ne fait rien, sinon parler ! Le monde à l’envers ! Certes. Mais acceptons la confrontation entre ces deux conceptions de la gauche. Ne laissons pas passer cette disqualification méprisante de la lutte et de l’action des peuples de l’Amérique du sud passer comme une évidence ! Nous avons tout intérêt à la comparaison des résultats et des politiques.


200 commentaires à “En marche contre le traité européen”
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  1. Espéranza dit :

    Juste une petite réflexion:
    Tant de pouvoir,tant délus dans les mains d'un seul parti! pour en définitif quoi ?
    Nous dire qu'ils ne peuvent pas! qu'is ne savent pas!puisqu'ils n'arrêtent(soit disant) pas de consulter.
    Ils veulent réconcilier patronat et syndicats!mais ils se foutent de qui ?Ils iront dire ça, aux syndicalistes licenciés et aux autres.
    Aux salariés victimes de harcèlement,aux délocalisés et autres victimes de leur management.
    Je suis rouge de colère.
    Vos analyses et propositions font mouche.On sent en filigrane de leurs interventions un début de réponse.
    Mais dommage c'est celle de leur impuissance.

  2. nath dit :

    Cher Jean Luc, Quel ravissement de te retrouver en pleine forme dans les médias. Bravo particulièrement pour ton passage sur Canal : visage avenant, trait détendus... mais humour corrosif et arguments toujours en béton ! Et le pauvre petit Aphatie qui essayait de se faire oublier au fond du studio, jusqu’à la sortie pathétique de son lamentable petit schéma sans les bénéfices ! ha, ha, ha ! Jean-Luc, on t’adorrrre ! (en passant, t’es encore plus beau sans cravate !) Parfois j’ai peur quand je pense que tu pourrais passer sous une voiture à n’importe quel moment. Ne fais pas comme tant de nos camarades dirigeants. S’il te plait, assure la relève avant de partir (le plus tard possible !).

  3. j-jour dit :

    Concernant l'avancée des dates des sessions parlementaires et donc celle possible du vote sur le TSCG, certains ont l'air pourtant de comprendre en quoi consiste la manoeuvre du gouvernement:
    "Selon Paris Match, l’Elysée aurait trouvé la solution pour donner l’illusion d’une majorité unie : à savoir, diluer le vote sur le traité européen parmi d’autres scrutins publics, soumis aux députés le même jour. "
    Qu'en pensez-vous?

  4. Denis F dit :

    F. Hollande et J.M. Ayrault sont en train de nous brûler la priorité, ils veulent faire voter à l'AN le TSCG dés la scéance du 10 Sept, nous n'avons pas le temps de changer la date de la manifestation. JL Mélenchon avec Pierre Laurent doivent convoquer une conférence de presse de toute urgence. Nous devons faire signer dans nos quartiers une pétition papier pour envoyer à notre quotidien régional et notre député, ceci partout en France, nous avons toute la semaine pour le faire.

    Titre de la pétition :
    Nous voulons la parole et la démocratie
    Nous voulons un Référendum sur le TSCG

    Argumentaire pour tous :
    peu de pays en Europe ont pu respecter les critères imposés par Maastricht à savoir moins de 3% de déficit budgétaire, comment voulez vous que l’on puisse en France respecter le nouveau traité qui veut mettre la barre à moins de 0,5%, cela fait des années et des années que nous n’arrivons pas a nous maintenir sous 3%, et voyez dans quel état nous sommes déjà, le chômage de masse, les prix des produits de consommation courante qui flambent, les taxes qui augmentent; vous voulez connaître les conséquences si ce traité est adopté par la France, voyez dans quel état se trouve aujourd'hui la Grèce, le Portugal, l’Espagne, bientôt l'Italie,et les autres pays d'Europe ; en signant ce traité c'est absolument ce qui nous arrivera, vous pouvez en être certain.

    Certains incrédules vous répondront :
    mais pourquoi voulez vous que la gauche nous précipite dans de telles catastrophes ?
    Réponse :
    d'abord les socialistes ne sont plus réellement de gauche ils mènent une politique libérale comme les gens de droite, vous avez pu le constater depuis plus de 20 ans maintenant, et les hommes politiques de droite comme de gauche ne s'intéressent plus à la classe populaire ni à la classe moyenne qui elle subit le plus de dégâts depuis plus de 25 ans et qui paie le plus lourd tribu, elle s'appauvrit d'avantage d'années en années, les hommes politiques sont à quelques rares exceptions prés des carriéristes qui ont su se créer des rentes confortables, je n'en ai jamais rencontré un seul qui soit dans la misère ; pour eux et l'oligarchie bourgeoise les problèmes financiers sont dérisoires, puisqu'ils font payer les pauvres et la classe moyenne bien plus nombreuse qu'eux, c'est ce qu'on appelle la loi du nombre, en bref, ils n'en ont rien à foutre, c'est bien pour cela qu'il faut que le peuple se réapproprie ses droits.

  5. Cher Jean-Luc Mélenchon, encore une fois vous buttez sur la signification du sigle UIMM. Cela signifie Union des Industries Métallurgiques et Minières (fut un temps où les mines de fer appartenaient à un patronat vorace.

  6. Larouge dit :

    @Marie46
    Tu peux aussi aller sur le site de la Fondation Copernic qui explique bien ce que sont le TSCG et le MES.
    Pour ce qui est du gouvernement, j'ai écouté Benoit Hamon l'autre matin sur France inter puis JM Ayraud sur France 2 l'autre soir et j'en suis venue à avoir enfin ma réponse aux questions que l'on se pose, à savoir : des commissions par ci, des commissions par là avant de prendre des décisions et de déposer des textes de lois (du genre sur les licenciements boursiers) mais à quoi donc le PS s'est-il préparé depuis 10 ans ?
    Réponse : à accéder au pouvoir. Point !
    Autrement il y a quelque chose qui me chiffonne : nous nous affirmons comme une force autonome mais pas d'opposition. Soit. Alors j'aimerais bien qu'on m'explique. Si un parti de gauche, ou prétendument, accède au pouvoir, que ses représentants à la quasi totalité (j'entends là outre le gouvernement, les députés, les sénateurs) ont le même discours, utilisent les mêmes termes et s'apprêtent à entériner un texte voulu et rédigé par leurs prédécesseurs de la droite dure, ces gens-là sont-ils de gauche ? Quand ils s'apprêtent à appliquer une politique tout aussi dure et libérale, sont-ils de gauche ? Et dans ce cas là, ne sommes-nous pas dans l'opposition, celle de gauche, la vraie ? Moi c'est ainsi que je le ressens et à force de dire la gauche en parlant d'eux et en les englobant aux autres forces de gauche, en expliquant que nous avons participé à la Victoire (personnellement je préfère dire que nous avons concouru à la défaite de Sarkozy et de sa clique) nous ne faisons qu'entretenir la confusion ce me semble. Mais ce que j'en dis...
    Quant aux diverses propositions ici d'un super grand rassemblement du 30 septembre partout en France, j'adhère totalement. Tout le monde n'a pas les moyens de "monter" à Paris.

  7. sansebar dit :

    A jprissoan,
    C'était cela autrefois mais ils se sont adaptés à la fin des mines et c'est devenu l'union des industries et des métiers de la métallurgie.
    Cela reste toutefois la même branche la plus dure, l'avant-garde du patronat dans sa version réactionnaire.

  8. Respect dit :

    @ Marie 46 18h05
    Il s'agit simplement d'un papier-coller de son commentaire. Le titre « avis aux Français » en taille de police 48 et le reste du texte en taille de police 12. Pour une facilité de lecture, j'ai formé huit paragraphes et mis en gras : le titre, « au niveau des principes d'abord », « sur le fond ensuite », « démocrates de tous pays, unissez-vous ». Dans le but d’impliquer le plus de monde possible, je n'ai pas mentionné les ONG, ATTAC ni le front de gauche ; j'ai donc écrit : « Demander qu'un référendum se tienne… » Cela tient pile une page A4.
    Désolée, mais je ne sais pas faire un « lien ». Au moment où j'ai eu mon ordinateur en panne, j'ai demandé un conseil à mon réparateur pour qu'il m'explique comment faire un « lien ». Il m'a expliqué que c'était relativement compliqué. J'ai eu beau lui dire, que sur le blog, tout le monde avait l'air de savoir faire un lien, il m'a dit de nouveau, que ce n'était pas aussi facile que ça en avait l'air. Je ne demande qu'à apprendre, SVP…

  9. Redon dit :

    Qui a dit que FH ferait une politique de gauche alors qu'il s'applique depuis des années à nous refourguer du libéralisme européen? Il faut que chacun interpelle son député et lui mette le nez dedans. On saura qui a voté la continuité Sarkozienne et il faudra le clamer haut et fort!.

    Alors on ne lâche rien et on les tient à la culotte.

  10. Jonathan L. dit :

    La fête de l'huma de cette année risque d'en étonner plus d'un... les élections présidentielles terminée, la fausse mobilisation politique opportuniste des mouvements de la soit-disante "droite populaire" ne sera plus là, alors que nous, on lâche rien...
    Ca peut paraître pour une forme de dénégation des inquiétudes de ceux qui ne sont encore que faiblement politisé, ou qui surnagent à peine dans l'océan de misère dans lequel ils sont habitué à baignés. Pourtant, sans aucun doute que les chiffres seront là. Même s'ils seront retenus, arrondis et ce en messe basse dans nos chers médias impartiaux, ils feront mouche.
    Le parfum du printemps point déjà en automne!

  11. Pierre Pifpoche dit :

    "Je ne publie qu'un post super bref !"

    Est-ce que celui-ci a été envoyé aussi par SMS ?
    (Je blague, bien sûr...)

  12. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Si ces idées, ces arguments collectés, ici est là, peuvent être utiles à ceux qui se mobilisent pour le référendum, contre le traité. Référendum! Le vote utile au débat démocratique!
    "Les choix budgétaires et  économiques engageant la Nation doivent demeurer une décision issue du dialogue démocratique."
    "Sur le plan budgétaire national et régional, ce traité serait un carcan financier induisant une politique d’austérité généralisée imposée par Bruxelles."

    Ces deux arguments pour le référendum (entre guillemets) sont deux phrases de Marie-Claude Marchand Conseillère Régionale PS, d'une déclaration publiée dans L'Humanité: "Pourquoi je rejoins le groupe Communiste au Conseil Régional Nord-Pas de Calais..."
    Le temps est compté pour se mobiliser contre le pacte européen. "Le gouvernement joue la montre" (Jean-Luc Mélenchon), "la muselière ou la gomme" pour faire passer, sans débat, la capitulation de La France devant les décisions de Bruxelles (ratification du Traité européen.)
    "Les Français veulent savoir, débattre, décider!"[...]"ce traité contient un abandon de souveraineté nationale et une régression démocratique qui empêcheront toute réelle politique de changement." (Pierre Laurent, article publié dans l'Humanité)

    @107Respect dit: 29 août 2012 à 23h11
    Moi non plus, je ne sais pas faire de liens. Pour faire un lien, je fais un copié collé du cartouche de la page (http:...) et miracle, au bout de quelques temps il se transforme en lien! (Merci au Webmaster)

  13. Nicolas G30 dit :

    Une fois la surprise passée, je me demandais si c'était bien normal un 1er ministre à coté de la présidente du Medef, on voyait cela sur trois chaines d'information, ce devait être pour rassurer les patrons me suis je dit. En écoutant Jean Luc sur France Info je suis rassuré à mon tour, je retrouve mes repères. Cette normalité m'exaspère, surtout ce Medéfilé de ministre annoncé aujourd'hui, je sais pas si une telle normalité sous la droite a déjà existé.
    Sinon pour faire un lien, @respect et@courrierlecteur, en tapant un commentaire pour le publier, il y a une case lien (texte en bleu surligné) au dessus, il suffit de sélectionner une phrase, un mot (exemple vidéo, titre du lien,..),une fois celui ci surligné en bleu avec la souris, on clique sur la case lien. Un fenêtre apparait dans laquelle il faut recopier l'adresse http (ne pas le mettre deux fois), on clique OK et c'est bon.
    Sapin dit ce matin qu'il faut accélérer, hollande s'exprimera le 9 au soir, j'ai cru comprendre que la mobilisation est avancée au 9 septembre, j'espère que nous serons très nombreux pour réclamer et obtenir notre droit à référendum. Sinon ce sera un dénie supplémentaire de démocratie !

  14. LEON dit :

    Tu peux toujours relire, gratter, écouter entre les lignes, ça tient la route, ça reste clair, imperturbable : le Front de Gauche ne cherche pas à "garder la gamelle". Le Front de Gauche ne se sert pas. Il est constamment au service... Le Discours de clôture des Estivales Citoyennes du 26 août 2012 a une importance historique : 1) cohérence d'une pensée au service de l'intérêt planétaire, tenant compte à chaque pas du rattachement de l’Économique à l’Écosystème. 2) cohésion d'une équipe vigilante, d'un groupement ouvert, puis d'une masse, et bientôt d'un peuple au service de la mise en actes de cette pensée généreuse. Voilà de l'espoir exigeant et solide, de la bonne santé solidaire, réellement et noblement politique. Quel bienfait !

  15. NICO 75 dit :

    Salut à tous,
    Je viens de lire un article sur Mediapart sur les nouvelles mesures d'austérités en Grèce. Allez le lire, c'est ce qui nous attend si le traité européen est adopté.
    [...] La riposte doit être à la hauteur de l'attaque (gigantesque). Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant.
    Amitiés.

  16. reneegate dit :

    Je pense désormais qu'il ne faut pas sousestimer le parti socialiste et ce gouvernement. Ils sont extrêmement dangeureux. Le discours de F.Hollande sur la Syrie nous montre bien que sous le bonnet de nuit se cachent de très mauvaises intentions. Ce n'est pas un hasard si rien n'a changé dans les média et à la télévision publique, toujours les mêmes mensonges et la même omerta sur le cas sarkosy (même pas mis en examen). Il faut donc donner un message clair, dénoncer la supercherie, défier ce gouvernement libéral et atlantiste.
    Pas d'abstention (pratique très prisée d'ailleurs par le PS), ce gouvernement est un usurpateur, ce n'est pas un gouvernement de gauche, il faut le combattre le plus tôt possible (de toute façon c'est inéluctable on le sait maintenant tous) pour le pas être aspiré dans sa chute et donner aux français une alternative à la réaction "droitière". Le PS ne fait plus partie de la gauche il ne le mérite plus, à nous de l'exclure. Il faut voter Non.

  17. Cathar(31) dit :

    Ça se précise: ici un article qui détaille "le projet de loi organique relative au pilotage des finances publiques" en gestation; à remarquer la création d'un instrument de plus -le "Haut Conseil aux finances publiques"- pour déposséder les instances démocratiquement élues (Assemblée nationale, présidence de la République) de leurs prérogatives, de leurs responsabilités et in fine des moyens d'exercice de la souveraineté...

  18. flo dit :

    Un argument supplémentaire à rappeler pour convaincre : le poids particulier de la France dans l'UE. Si le peuple français demande un référendum et vote non, cela peut remettre tout en cause. Tout n'est pas perdu d'avance !

  19. Poncet dit :

    Baisse du prix de l'essence au détriment du budget de l'Etat, c'est effectivement n'importe quoi, et ce d'autant plus que c'est une mesure qui va à l'encontre des nécessités écologiques.
    Si l'on veut prendre une mesure "socialement juste" sur le prix des carburants, il faut mettre en place un prix progressif en fonction du volume acheté (par exemple : 1,5 €/l jusqu'à 40 litres, majoré de 0,3 ou 0,4€/l par tranche de 10 litres supplémentaires). Celui qui remplit le réservoir de sa Clio paye ainsi moins cher le litre que celui qui remplit le réservoir de sa Q7. Libre à chacun, bien entendu, de ne prendre que 40 litres et de rouler comme il faut pour tenir le plus longtemps possible avec...
    Voilà une mesure à la fois socialement juste et écologiquement responsable. J'entends déjà les hurlements de ceux qui vont expliquer que ce n'est pas possible "techniquement".
    Le vrai obstacle, c'est la testostérone. Car chacun peut techniquement rendre sa voiture plus économe... en roulant moins vite. Mais est-ce humainement possible ?

  20. j-jour dit :

    @Cathar(31) J'ai effectivement l'impression que ce gouvernement fait du zèle en créant ce nouveau "Haut Conseil aux finances publiques" très ingénieuse trouvaille pour justifier l'injustifiable...
    Si cela passe, à quoi bon aller élire des représentants?

  21. Denis F dit :

    @ 119 Poncet

    Et pourquoi ne pas réintroduire les ticket de rationnement pendant que vous y êtes ? Vous entérinez le fait qu'un euro cinquante (1,50) soit un prix équitable, ce qui n'est absolument pas le cas et en toute objectivité certaine pas un prix socialement acceptable par les travailleurs de province qui malheureusement n'ont ni métro pour aller bosser, ni autobus à tous les coins de rues et qui font chaque jours des dizaines de kilomètres pour se rendre à leur travail, j'en connais même un qui fait 160 km le matin et autant le soir pour rentrer chez lui, et ne me dites pas qu'il n'a qu'à déménager, son épouse travail par ici et ne retrouvera jamais le même travail là bas, ils ont tous les deux un petit salaire, moins de 1400€ par mois, leur budget essence (transport) ce monte à plus de 650€ par mois actuellement, voilà la réalité des choses, et ils ne sont pas seuls dans ce cas, croyez moi.
    TOTAL 12 milliards de bénéfice en 2011, 0 € d'impôts payés, voilà où se trouve quelques argents : 4 milliards €uros une paille quoi !…

  22. SophieSL? dit :

    Comment se fait-il que mon commentaire précédent n'apparait pas ?
    PS : les Estivales furent un grand moment, entre émulations intellectuelles et militantes, de magnifiques rencontres, tant par la diversités des personnalités et parcours que par la qualité des échanges... Bravo à tous d'y avoir participé, de coeur et d'esprit.

    [Edit webmestre : Votre commentaire précédent n'apparait pas car vous y aviez saisi votre pseudo n'importe comment, ce qui lui a valu un rejet automatique. Vos divagations parfois grossières n'ont pas justifié sa réintégration manuelle.]

  23. henri dit :

    On peut se poser la question de la durée du gouvernement actuel après les épisodes de l'été et la présence du premier ministre devant le patronat (une partie puisque la majorité des employeurs ne font pas partie du MEDEF) et des déclarations des différents ministres Montebourg appelant les syndicats à rester l'arme au pied face à la déferlante de licenciements ou de Valls qui lave plus blanc que Sarkozy et des Sapin, Moscovici, Fabius qui préférent les patrons voire Raffarin pour des missions sur l'économie Française à l'étranger etc.... les militants socialistes sont entrain de faire un choix ou résister ou capituler puisque leur gouvernement a déjà capitulé, notre programme l'humain d'abord est de plus en plus d'actualité et propose des solutions novatrices et révolutionnaires. Nous qui avons toujours défendu nos positions contre vent et marée sommes prêts à gouverner, l'avenir nous dira si notre heure est venue plus tôt que notre prédiction.

  24. Hier sur Fr-inter Mr Mélenchon, bravo de dire que les contrats d'avenir n'ouvrent sur rien d'autre que du Précariat qui vampirise un peu plus la misère sociale.Mais vous auriez dû rajouter que certaines administrations sans scrupules profitent des séries des contrats indéfinis quand ce n'est pas pour foutre dehors les titulaires!
    En plus des Socialistes.Voilà pourquoi ils s'empressent d'instaurer ce genres de grande foutaise sociale,cela ne les concernent pas eux ils sont tous pour la plupart planqué en haut de l'échelle.Ils ne valent pas plus que la droite et vous pouvez continuez à y taper dessus ils ne s'arrêteront pas quand même ce sont que des arrivistes,point barre.
    Merci de dire tout haut et de dénoncer ses abus de droitistes.

  25. Yohan dit :

    @Poncet
    Même si votre idée part d'un bon sentiment (faire payer plus à ceux qui consomment plus), elle peut facilement se contourner et se retrouver injuste. D'une part il suffirait de ne pas remplir totalement son réservoir et de retourner plus régulièrement à la pompe pour profiter du prix bas. D'autre part, en considérant que chaque utilisateur respecte les règles du jeu et fait un plein à chaque fois, on peut imaginer des voitures à gros réservoirs et propres (faible consommation) se mettre à payer plus chers que des petits gabarits avides d'essence (genre des petites R5 turbo datant de mathusalem).
    S'il fallait trouver un moyen de surtaxer les véhicules polluants, ce serait en imposant une taxe, indépendante des passages à la pompe, qui serait proportionnelle à la consommation de la voiture, ses rejets en gaz toxiques et carbonés, son ancienneté, le lieu d'habitation (besoin vraiment besoin d'une voiture quand on vit et travaille à paris).
    Ah tiens, ça existe déjà plus ou moins et ça s'appelle le malus à l'achat : http://vosdroits.service-public.fr/F19911.xhtml

    L'autre solution étant aussi de ne permettre l'accès aux véhicules à moteur à explosion dans les grandes agglomérations que moyennant un droit de circulation valable à la journée. Mais cela signifierait améliorer les conditions de transports en communs, les possibilités de parking à l'entrée des agglomérations, etc. Pas impossible mais il faudrait le vouloir et cela prendrait du temps.

  26. thierry dit :

    Toujours intéressé par nombre des interventions de ce forum, même si je suis un sympathisant socialiste traître à tous les idéaux de l'humain d'abord, et par celles de Jean-Luc Mélenchon (qui est comme le dit quelqu'un plus haut "encore plus beau sans cravate", une réflexion dénuée de toute idolâtrie, bien entendu), je me permets ce petit mot. Puisque comme l'écrasante majorité d'entre vous ne considère pas le PS comme un parti de gauche, voire même encore pire que l'UMP('Hollande est un personnage dangereux" écrit quelqu'un), cela ne pose-t-il pas le problème de la faiblesse électorale de la gauche face à la droite PS-UMP-FN? Car si l'on compte bien il reste les 4 milions de Jean-Luc Mélenchon plus Poutou et Arthaud, cela fait donc en gros un peu moins de 5 millions d'électeurs de gauche en France...

  27. Denis F dit :

    @ tous et à chacun

    Voici le texte intégral du TSCG - Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance - que je viens de lire, pour pouvoir en parler il serait sage que chacun le lise intégralement, c'est barbant pas toujours facile à lire, mais par contre c'est très éclairant, et on constate une suffisance et un despotisme ébouriffant de la part de cette commission de Bruxelles.

    A mon sens il en ressort deux choses essentielles :
    1°/ que la Coordination signifie textuellement dans ses descriptions - fédération - la volonté est de créer une Union fédérale.
    2°/ que Gouvernance signifie de même - dictature de et par la commission européenne - perte totale d'autonomie des États.

    Quand nous voyons et constatons que des états entiers d'Amérique du nord (USA) sont à l'abandon et en ruine économiquement, socialement et que l'administration fédérale ne fait absolument rien pour eux, ils sont laissés à l'ABANDON et vont mourir ; la commission européenne, l'équivalent de l'administration fédérale nord américaine, voudrait nous entraîner dans cette direction, ils sont fous à lier.

    Qui sont ces bureaucrates et administrateurs qui pondent des horreurs pareils ?

    Qui nome des commissaires aussi débiles pour entériner des textes à la limite du démoniaque, il n'y a pas que du libéralisme dans tout cela (car ils ne sont pas élus) ?

    Comment peut-on adhérer en toute connaissance de cause à ce "machin" démoniaque ?
    Charles de Gaulle doit se retourner dans sa tombe.

    Deux évidences apparaissent à la lecture de ce traité :
    - il ne faut le signer à aucun prix, sinon celui de l'esclavage consenti !…
    - il faut vite sortir de cette Union Européenne qui est un nid de fous et de démoniaques.

    Nous avons nous Françaises et Français démontré tout au long de notre histoire que nous attachions une importance particulière à notre liberté d'action et de parole, nous nous sommes battus pour les préservées à maintes reprises, et qu'aujourd'hui nous sommes prêts à le refaire (en tout cas c'est mon cas), en conséquence de quoi nous exigeons, si nous sommes encore en démocratie comme le prétend notre Président, un référendum pour que les Françaises et les Français disent clairement s'ils veulent devenir un peuple esclave à la botte d'une administration européenne folle et stérile.

  28. j--jour dit :

    @Thierry,
    "cela ne pose-t-il pas le problème de la faiblesse électorale de la gauche face à la droite PS-UMP-FN? "

    Le problème est plutôt qui voterait pour le PS s'il s'affichait ouvertement de droite? Plus de vote utile...
    Quid des abstentionistes?

    Et aussi, qu'est-il arrivé au PS grec? "Finalement les élections auront lieu le 6 mai 2012 et le PASOK en sera le grand perdant avec 13,18% des voix et 41 députés en perdant 109 sièges." (Wikipedia)

  29. Invisible dit :

    @courageux Thierry socialiste de 14h51.
    Moi je me désole beaucoup non pas de la faiblesse électorale de la gauche, mais de sa dilution dans les consciences. Les esprits sont-me semble-t-il- à l'abandon dans une sorte de confort conformiste et individualiste qui a fait que les idées "américaines" de Sarkozy ont fermenté dans toute la société et se sont développées. Je me réjouis que le Front de Gauche soit alors apparu et s'emploie a raviver les couleurs et secouer les torpeurs intellectuelles. On a frôlé le néant intellectuel.
    Je vois sur ce blog de nombreuses personnes prêtes à "prêcher" et répandre à nouveau les idées républicaines, et la trilogie liberté, égalité, fraternité. J'ai retrouvé la foi laïque et républicaine.
    Il reste tout à faire, mais c'est en route. La force électorale, c'est secondaire. La force tout court nous faisait défaut. On dirait qu'on l'a retrouvée. Et comme il faut dix ans pour qu'une société accepte une idée neuve, on va pas se décourager.
    Ce qui prime, c'est l'idée. Le reste suivra.
    Et si un jour le Front de Gauche arrivait au pouvoir, personnellement, je le surveillerais de très près pour débusquer les dérives qui fatalement ne manqueraient pas de se produire...
    On n'en est pas là.

  30. jacquelin dit :

    On est en plein dans une lutte de classes sans merci
    Le problème de l'essence ? il est très simple. Réserver l'usage de la bagnole a ceux qui ont des moyens supérieurs.
    Vous me direz qu'il y a deux avantages a ça : ce sera moins polluant, et quand il s'agira de débusquer les privilégiés pour leur racler le fond du falzar ce sera plus facile.
    Comme beaucoup d'autres domaines, le but est un asservissement et un mépris total de la vie du peuple.
    Concernant l'essence, la voie raisonnable serait bien sur de se passer du pétrole, mais encore une fois les solutions alternatives qui se dessinent semblent réservées d'emblée à une élite dont les moyens permettent de dépenser sans compter le solde du compte en banque.
    C'est de toute façon cette injustice de traitement des personnes qui est le fond de tout notre problème de société.
    On parle de révolution citoyenne. C'est bien. Pour le moment le mot nous fait vibrer. Mais l'avenir pourrait fort bien se dessiner sans l'adjectif en ne gardant que le nom commun. Un peuple qui rame, qui sent venir les temps difficiles commence à se questionner. L’Espagne est au seuil de basculer dans une récession sans précédent, emboitant en plus violent le pas de la Grèce. La vigilance qui nous est alors imposée est de comprendre tel que le fait Jean-Luc Mélenchon les mesures mises en place par le capital pour conserver la mainmise sur le peuple.
    Nous avons un échafaudage de lois et règlements tellement complexe que nous ne pouvons plus aborder aucun sujet sans les invariables nuances si on fait ci, oui mais il faudra faire ci ou ça, et on ne peut pas faire ci ou ça.
    Le plus simple est de commencer a faire comprendre a ceux qui profitent du système d'exploitation des peuples qu'il va leur falloir compter les jours restants avant de perdre leurs avantages et leur mépris des humains. Un grondement motivé par la révolte, un grondement qui doit monter du peuple ayant pour première motivation le refus de l'asservissement.
    Un temps de répit accordé où nous devons exciter leur intelligence pour qu'ils abandonnent leurs privilèges avant que le peuple ne leur arrache pas la force.
    Et les tempérances de Mélenchon ne pourront plus rien lorsque ce peuple aura pris la mesure de sa force réelle, celle d’être l’âme et les bras du pays, qu’il soit regroupé ou rangé en clans dispersés.
    Mais de toute façon convaincu de ne plus vouloir de l’esclavage capitaliste et de la ruine planétaire qu’il engendre.

  31. naif dit :

    thierry dit à 14h51
    "... cela ne pose-t-il pas le problème de la faiblesse électorale de la gauche face à la droite PS-UMP-FN? Car si l'on compte bien il reste les 4 milions de Jean-Luc Mélenchon plus Poutou et Arthaud, cela fait donc en gros un peu moins de 5 millions d'électeurs de gauche en France..."

    Bonjour Thierry cela faisait longtemps ! Avant l'élection, vous doutiez et vous nous caressiez dans le sens du poil sur ce blog et vous nous demandiez de vous convaincre, car soi-disant attiré par nos idées mais pas assez mûr pour franchir le pas.
    Aujourd'hui, la preuve est faite que vous restez sur vos positions. Votre Analyse n'est pas fausse concernant le nombre de personnes qui ont voté réellement et consciemment à gauche(et ça reste à prouver car il faudrait sonder les consciences). J'irais plus loin que vous puisqu'aux législatives la vraie gauche a rassemblé encore moins de voix.
    Pour vous parodier, je vous pose les questions suivantes:
    - Combien de personnes ont sincèrement et consciemment voté à gauche en utilisant le bulletin Hollande?
    - Combien de personnes ont voté Hollande pour que le FN ne renouvelle pas le choc de 2002 ?
    - Combien de personnes ont voté Hollande parce qu'ils ne supportaient plus Sarkozy ?
    - Combien d'abstentionnistes aux législatives ? de votes Blanc ou nuls ?
    - Combien de personnes votent à droite sans savoir ce que droite / gauche veut dire ?
    - Combien de personnes croient voter à gauche sans savoir que le PS a fait son "agiornamento" depuis des lustres vis à vis du libéralisme ?....

    Quant à la faiblesse de la gauche vous y contribuez inconsciemment bien sûr ! Vous avez tous les pouvoirs; montrez nous que vous faites une politique véritablement de gauche ! si vous savez ce que cela veut dire. (voir billet précédent)
    "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" (Rabelais)....

  32. breteau jean claude dit :

    Il y a l'action immédiate,nécessaire,pour mobiliser contre le libéralisme.C'est en marche, bravo, mais notre programme dispose d'une vision d'avenir,il faut pousser notre avantage, aller plus loin, tranquillement mais surement.Une grande idée a été émise, concernant la mer, le déve loppement de ses richesses alliant préservation de la nature.Face à l'impréparation et l'incurie de ce pouvoir, mettre en place une conférence permanente sur ce sujet avec des scientifiques, des ingénieurs, des chercheurs, des professionels de la mer, des élus prolongerait la belle image du F D G responsable rassembleur avant-gardiste et progressiste ; Renforçons ainsi notre capacité à exercer le pouvoir, à prévoir plutot que subir, comme constaté aujourd'hui

  33. breteau jean claude dit :

    En faisant cause commune la droite et les socialistes européens ont un objectif, trés bien relayé par les média, faire croire qu'il n'y a qu'une politique possible (le libéralisme)d'ou la construction du bipartisme et une alternance plan plan sans risque Les dégats chez les peuples sont considérables et devrait conduire à la résignation C'est sur cette ligne que compte ce pouvoir.La fausse augmentation du smic comme les clins d'oeil au médef sont complémentaires L'os c'est l'ump qui fait défaut,pour cause de choix de cravates ! L'épine c'est ce satané F D G et la gauche européenne qui s'organise et s'active, en plus il n'y a plus les JO, les moulinets de Ayrault ne suffiront pas, les français redemandent un référendum, passer outre couterait trés cher.Les tentatives de diversion (un nonaffaiblirait Hollande)est pitoyable et sans crédibilité, la caporalisation du ps et des verts est contre productif.Il faudrait l'imagination que n'a pas ce pouvoir pour s'en sortir, ne reste plus que Merkel, le pire du pire Insoluble, il va falloir choisir, François, lui qui n'en a jamais été capable (c'est aussi ce que conseille B Thibault)Si ce n'était aussi grave qu'elle rigolade ce serait de les voir dans un tel pétrin.La solution existe ; donner la parole au peuple et méme aux peuples

  34. Pulchérie D dit :

    Excellent, le plaidoyer de Denis (104).
    Nous sommes, mon mari et moi, pleinement d'accord avec lui.

  35. lecanu dit :

    Certains camarades souhaitent avoir des infos et des arguments sur cet infâme traité austéritaire (TSCG et MES).
    Je vous propose de télécharger à l'adresse ci-dessous aux formats PDF, DOC et ODT, l'intervention du Parti de Gauche du Haut-Rhin dans les Assemblées Citoyennes organisées dans le département.
    Tous à la Grande Marche du 30 septembre pour exiger un Référendum sur le Pacte Budgétaire !
    Résistance !

  36. Poncet dit :

    Thierry essaye de nous expliquer qu'il y a plus que 5 millions d'électeurs de gauche en France (je le crois) et que, par conséquent, le PS est de gauche... je passe sur le raisonnement. Je connais des électeurs communistes qui ont voté pour Bayrou en 2007. Bayrou n'est pas communiste, il n'essaye même pas de le faire croire.
    Je ne reviens pas sur ce que j'écrivais il y a peu dans un autre commentaire sur un autre article. Les anges sont ils de genre masculin ou féminin ? Ce débat sur "le PS est-il de gauche ou de droite" nous fait perdre du temps.
    Le PS fait-il la politique qu'il faut pour sortir son électorat des difficultés ? Voilà le vrai débat.

  37. Yohan dit :

    J'ai bien ri (jaune) en lisant le pacte budgétaire européen.
    L'article 4 est en cela édifiant de bêtise :
    "Lorsque le rapport entre la dette publique et le produit intérieur brut d'une partie contractante est supérieur à la valeur de référence de 60 % [...] sur la procédure concernant les déficits excessifs, annexé aux traités de l'Union européenne, ladite partie contractante le réduit à un rythme moyen d'un vingtième par an [...]"
    En gros si ce pacte était en place, la France devrait déjà trouver 80 milliards d'euros. Quelle blague ! Ces gens sont-ils vraiment sérieux ?

  38. Michel Berdagué dit :

    Nous avons depuis plus d'une année consacré du temps pour faire connaître le Programme tout jeune - nous allons fêter son premier anniversaire ces 3 jours de Septembre. Il faut rappeler que beaucoup poussaient pour que ce programme se révèle au grand jour dès la création du FdG, là nous ne pouvons que saluer toutes et tous les Camarades qui par leurs interventions ont apporté des avancées, si bien que cette rédaction et publication a 1 an. Tout ça pour signifier que " L'Humain d'Abord " commence seulement ses premiers pas,qu'il passe le stade ou plutôt la phase du miroir jusqu'à 18 mois formateur de la fonction du Je,là de Nous,et qu'il pourra marcher à vive allure à cette Manisfestation Politique contre la folie de ce traité nous autorisant ad vitam aeternam à être nos "propres" esclaves. L'enjeu est de taille, c'est 32/33 ? sûr du 38 munichois, les barbouzes bleus de cette Commission despotique nous brisent tout net dans notre indépendance,notre autonomie et notre souveraineté, sous contrôle : les Peuples. Beaucoup et en Grêce nous avaient prévenus qu'ils étaient les cobayes et que le scientisme mécanique ultra des néolibéraux allaient avec troïka en casque à pointe nous mater et mettre en fin d'histoire toute velléité d'Alternative.
    Manifestation Politique de telle ampleur que Valls ne pourra que changer de nom de son parti, il n'a plus rien de Socialiste au sens de Jaurès s'entend.
    Sûr que le clivage de 2005 si important et par lequel le FdG a pu se créer, se concevoir,s'obliger,se conceptualiser, s'autoriser, n'est que le début à cet éclaircissement que nous vivons en 2012 et historique entre la dérive socal-démocrate ayant les yeux du libéralisme et les héritiers du mouvement ouvrier et prolétaire dans toutes ses composantes -anarcho-syndicaliste et anarchiste compris.
    thierry à 14 h 51 observe : combien de divisions ?
    Comme les 2 200 000 des 2 premiers tours se sont permis de ne pas répondre à une bataille très stratégique pour des votes contre ce traité infâme dictatorial, nous n'avons pas fait d'appel et de recensement à jour.
    Cependant avec la principe de réalité et des cacahouètes lancées avec parcimonie du gouv actuel au croyant désabusé, il ne peut-qu'être éphémère dans l'illusion opportuniste, un petit rappel du Bourget vite planifié wall street, surtout pas de vagues, gentil quoi normal,avec les requins de la finance en fou-rire.
    Renforçons FdG en marche...

  39. Cher "thierry" ami du Ps,l'important c'est pas la quantité mais la qualité,les derniers devinrent les premiers.L'important c'est d'y croire et de ne pas mépriser la vrai gauche. L'ensemble du troupeau ne détient pas toujours la vérité.Dés fois se sont les têtes dures qui s'en sortent et pas les petits moutons gentils qui suivent, bons a se faire tondre.

  40. Denis F dit :

    @ 136 Pulchérie D dit: 30 août 2012 à 16h28
    "Excellent, le plaidoyer de Denis (104). Nous sommes, mon mari et moi, pleinement d'accord avec lui."

    Je vous remercie infiniment, je suis désolé d'être aussi présent sur ce blog, ma visibilité marque surtout l'absence de commentateurs historiques, pourtant il y a tant de chose à dire, regardez cette belle intervention de Jacquelin post 130 à 15h24, et ceux qui lisent les commentaires en diagonale si jamais ils les lisent, personnellement je lis tous les commentaires du blog, enfin ceux que le webmestre laisse passer, il nous évite très certainement des insanités et des délires tels qu'on peut lire sur d'autres blog. Merci encore et vive l'humanisme révolutionnaire de gauche.

    @ 137 lecanu dit: 30 août 2012 à 16h41
    "Certains camarades souhaitent avoir des infos et des arguments sur cet infâme traité austéritaire (TSCG et MES). Je vous propose de télécharger à l'adresse ci-dessous aux formats PDF, DOC et ODT, l'intervention du Parti de Gauche du Haut-Rhin dans les Assemblées Citoyennes organisées dans le département…"

    Merci camarade pour ton lien, il est vivifiant de constater que certains comités du PG sont actifs on ne peut malheureusement pas le dire de tous, je te remercie si tu veux bien faire suivre le mien chez tes camarades du Haut-Rhin. Bon courage à vous.

  41. Michèle dit :

    Quelle forme éblouissante Jean-Luc, dynamisée par la liberté d'exprimer le fond de votre pensée, affranchi de la muselière, de la gamelle à garder, sans trace de lien servile autour du cou... cela contraste avec le discours dominant que la maitrise et le contrôle rendent incolore, inodore, insipide afin de préserver une image lisse et tranquille sensée personnaliser la sérénité.
    Un coup d'oeil rapide au titre de ce billet m'a fait lire: "En marche contre la traite européenne" et je livre ce lapsus à qui veut l'entendre dans la part de vérité qu'il révèle.

  42. Dodo30 dit :

    Il faut à minima des manifs départementales partout pour préparer le 30 septembre et donner " à voir et entendre " dans les régions.

  43. Hold-up dit :

    Avec l'autorisation supposé du Webmaster qui insiste souvent ici sur la qualité du blog en tant qu'espace d'échange et surtout d'éducation populaire, voici un petit livre incontournable qui va en éclairer plus d'un et plus d'une sur notre condition humaine en régime néolibéral : " La fabrique de l'homme endetté " par Maurizio Lazzarato / éditions Amsterdam. Où vous apprendrez, entre autre chose, l'étonnante mutation de l'assurance chômage, l'Unedic qui au lieu d'augmenter les cotisations patronales emprunte son argent sur le marché des capitaux en émettant des obligations sur les marchés financiers et qui une fois endetté fait entrer par la porte principale les loups dans la bergerie lors des futures négociations entre les différentes parties. 22 milliards d'€ de cadeaux et d'exonérations patronales sont ainsi donné chaque année aux entreprises et l'endettement qui s'en suit de l'Unedic lui fait dès lors emprunter de l'argent sur les marchés financiers ; ce qui ne fait qu'accentuer en fin de parcours son asservissement aux directives néolibérales dictées par n'importe quel gouvernement à la botte. La dette ainsi sous-tractée qui fait le bonheur des institutions financières devient un formidable pouvoir pour contraindre les masses, les précaires, les chômeurs et pour intimider tous les salariés (futurs chômeurs ?)...Où comment la dette devient ainsi le fondement premier du champ social et assoie son pouvoir hautement corrosif et coercitif sur toutes les catégories professionnelles de la population, les " exclus " du système autant que les dits " inclus ". A lire absolument !

  44. SOUTEIRAT Guy dit :

    J'ai signé l'appel à un référendum sur le TSCG, parce qu'il faut le faire malgrès tout, les désillusions sur celui de 2005; quant on sait que le traité de Lisbonne l'a remplacé. Mais ne pas le faire c'est pour moi abdiquer.
    C'est la remise en cause de tous les traités passés, non négociables, qu'il faut, pour une autre Europe sociale, démocratique, écologique. Or nous en prenons pas le chemin.
    Un référendum, il va de soi qu'il fait parti d'une démocratie participative et directe. Mais la lutte de classe ne peut se passer d'un gigantesque mouvement populaire, pour les 300£ de plus sur les salaires, le smic à 1700 euros, pour une santé publique et une école publique gratuite, pour un seul secteur bancaire public, pour l'interdiction des licenciements, pour l'appropriation des moyens de production afin d'empêcher les délocalisations etc...etc...
    C'est avec tous les salariés et les peuples européens qu'il faut nourrir et faire grandir ce grand mouvement libératoire contre cette troïka capitaliste.
    Après 2005 tout devait changer à gauche avec une majorité anti-libérale du NON, les contours de deux gauches apparaissaient alors. Mais les responsables du PCF pensaient et pensent toujours qu'il y a qu'une gauche, quitte à se compromettre (mutation oblige) avec le social-libéralisme cher à Robert Hue. Et depuis c'est dans la majorité avec le PS que les élus du FdG gèrent par exemple les régions et les départements. On comprends mieux leurs réticences à faire vraiment bouger les choses.
    Je leur dis à tous les camarades du FdG, un référendum c'est bien, mais quitter la majorité pour une opposition de gauche c'est ouvrir des nouvelles orientations et perspectives de rassemblement populaire pour une vie meilleure et de battre en brèche la droite revancharde et les idées populistes et souverainistes de l'extrême-droite.
    Guy SOUTEIRT

  45. Aab dit :

    Que pense le FdG des manoeuvres nauséabondes du gouvernement "socialiste" actuel ? Juste avant la rentrée scolaire, le gouvernement expulse les roms de leurs campements un peu partout en France. Combien d'enfants "roms" déjà scolarisés vont ainsi perdre la possibilité d'aller à l'école ?

  46. Denis F dit :

    @ 126 thierry dit:

    "Toujours intéressé par nombre des interventions de ce forum, (… bla, bla, bla blabla …) il reste les 4 milions de Jean-Luc Mélenchon plus Poutou et Arthaud, cela fait donc en gros un peu moins de 5 millions d'électeurs de gauche en France..."

    Monsieur le sympathisant socialiste, nous ne pouvons que reconnaître votre fidélité à ce blog, vos manières ont quelque peu changées (un de mes camarade vous l'a fait remarquer un peu plus haut) malheureusement, nous avons la courtoisie de vous répondre nombreux comme à chacune de vos interventions, de cela je m'en souviens très bien, aussi est ce la première fois que je me mêle de vous interpeller, toujours courtoisement, comme ceci est bizarre venant de ma part, moi le soudard de service, enfin passons, je vous interpelle donc avec une sérénité totale, car voyez vous vous avez opté, monsieur l'opportuniste pour la mauvaise équipe comme énormément de vos congénères d'ailleurs, pourquoi me direz vous, oh tout simplement pour la raison suivante : l'essentiel des militants socialistes qui eux sont vraiment de gauche sont en train de se dessiller les yeux et de comprendre la fourberie de leurs représentants de "Solférino", que les verts, les authentiques ceux de la base sont en train d'opérer de la même manière et de découvrir les couleuvres que monsieur Placé et madame Dufflot leurs ont fait avaler, que les gens qui voulait virer N. Sarkozy l'on fait, que ceux qui voulez et croyez au changement tombent de haut en constatant la continuité de la politique libérale, etc… etc…

    Tout ça pour vous dire que votre chiffre de 4 millions de personnes, laissons à l'extrême gauche son auditoire, est aujourd'hui totalement faux, nous penchons dans nos calculs prévisionnels autour de 12 millions en ce moment, et faisons confiance à cette merveilleuse équipe socialiste qui gouverne la France droit dans le mur de l'austérité que d'ici à 6 mois nous aurons doublé ce chiffre, vous voyez il y a de quoi être serein, et je peux aujourd'hui vous garantir que quoi que fassent ces gens là, les "solférinos boys" ils sont foutus et ceci définitivement, le fond de l'air est frais il va devenir glacial pour eux.

  47. Pour comprendre les choses, il est toujours bon, quoiqu'héroïque, de se mettre à la place de ses adversaires (pour ne pas dire de ses ennemis). Qui dirige l'Europe ? Les officines de spéculation (les "hedges funds"), les banques, (même les "généralistes" font 70 % de leur chiffre d'affaire en spéculant) et les plus grosses multinationales. Grâce au lobbying (merci Monsieur Delors) elles font la Loi, au sens littéral du terme. Si j'était le n° 1 d'une de ces "entreprises" quelle serait ma priorité ? Faire un maximum de fric, le plus vite possible, pour gaver mes actionnaires et me remplir les poches. Quelles sont mes attentes vis à vis de l'Europe ? Des salaires les plus bas possibles, des impôts les plus bas possible également (l'idéal étant de ne pas en payer du tout), des privatisations à tout va pour que s'étende mon terrain de chasse, des prêts à taux usuraires aux Etats pour les mettre à ma botte et les rendre "dépendants" comme des drogués, tout en trerrorisant les populations, un euro fort qui cajole les rentiers parasites et engendre du chômage, remède miracle qui calme si bien les ardeurs populaires, un projet de soi diant "fédéralisme" ne visant qu'à interdire un ou deux pays de devenir progressistes.Dans ces conditions, je crie :" Vive l'Europe! ". Mais si l'Europe règlementait la circulation des biens et des capitaux pour sauvegarder les acquis sociaux des peuples, s'attaquait au coût du capital et non du travail, luttait efficacement contre la fraude, l'évasion fiscale et les paradis fiscaux, défendait et développait les services publics, mettait l'euro au service de l'emploi et non des parasites-rentiers, harmonisait le système social européen (smic européen), envisageait une fédération pour rendre plus forte cette Europe face à l'impérialisme économique et militaire anglo-saxon ? Alors là, je crierais sur les toits : " A bas l'Europe ! "
    Conclusion: L'Europe et l'euro, en tant que tels, sont des faux rpoblèmes. Ce qui compte, ce n'est pas le flacon, mais ce qu'il y a dans la bouteille. Etre ou ne pas être ultra libéral (ce qui revient en cette période à dire "être ou ne pas être de droite") voilà la question ! Et c'est cette question qui se posera sans cesse aux dirigeants "socialistes".

  48. flo dit :

    Solon, père de la démocratie athénienne et de la première constitution, n'était pas un révolutionnaire. Toutefois, affligé de voir que les paysans endettés devaient pour payer leur dette, devenir esclaves, il effaça leurs dettes. En contrepartie, il décréta “comme criminel tout citoyen se désinteressant du débat public”.
    2600 ans plus tard, non seulement nos gouvernements mondiaux sont incapables de cette mesure, mais ils s'en servent pour nous contraindre tous.
    A propos de débat public, la date du 30 septembre pour la manif, n'est-ce pas trop tard ?

  49. thierry dit :

    à Naif,
    Bonjour à vous et merci de votre réponse. Je ne veux pas relancer des débats stériles mais je ne crois pas avoir laissé penser que je pourrais voter pour Jean-Luc Mélenchon, en revanche et c'était effectivement l'un des motifs de mes interventions, je croyais possible l'union sur de grands objectifs et du travail en commun. Tant pis, cela semble définitivement clos. De manière générale, je suis très intéressé par vos débats mais je déplore le ton violent envers le PS et ses électeurs, et surtout je trouve que vous avez (pas vous mais globalement) une manière de penser que vous détenez la vérité sur tous les sujets qui pose problème et ne rend sans doute pas facile le débat. Par ailleurs ce qui s'écrit parfois sur Jean-Luc Mélenchon n'a d'équivalent que ce que l'on peut sans doute lire sur le forum des fans de Johnny. Et je suis sûr que nombre d'entre vous s'en rendent compte. Mais encore une fois en tant que lecteur, il y a des interventions passionnantes à lire.

  50. Victor dit :

    Nous devons redéfinir ce qu'est être de gauche, car comme beaucoup le croient encore, les socialistes ne sont plus en phase avec le socialisme issu des révolutions et des changements profonds de notre société en faveur des plus démunis.
    Les accepter dans notre mouvement c'est fausser la réalité mais également risquer de déranger ceux à qui l'étiquette "communiste" rappelle les goulags de Staline, mais l'histoire ne demande qu'à se vérifier et là nous constatons qu'ils existaient déjà bien avant octobre 1917! (lisez La Russie avant 1917 de Gilles Boti)
    Nous voulons vivre décemment de notre travail et profiter du peu de temps qui nous est octroyé sur cette planète, les privations, la souffrance et l'injustice ne devraient plus exister au 21ème siècle mais, hélas, les pertes sociales sont énormes et nous allons devoir reconquérir tout le terrain abandonné depuis si longtemps déjà.
    Aux urnes citoyens.


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