28août 12

Après les estivales citoyennes

En marche contre le traité européen

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Je publie un post super bref. J’y traite de nos « estivales citoyennes » et de notre appel à la marche sur le traité européen le 30 septembre prochain. Puis de la méthode « la muselière ou la gomme » que pratique le premier ministre du nouveau gouvernement, Jean-Marc Ayrault. Je replace à la fin de ces lignes celles que j’avais données dans mon précédent post car elles se complètent bien pour exprimer ma façon de voir et je ne voudrais pas qu’elles passent tout de suite dans les eaux sombres de l’oubli des profondeurs de mon blog. Le tout est en effet en quelque sorte mon rapport politique à propos de la stratégie que je crois utile de mettre en œuvre.

imp02Nous avons fait du neuf. Nos « estivales citoyennes » se distinguent totalement des universités d’été traditionnelles. Ni défilé mondain comme le rendez-vous de la Rochelle, ni hall de gare comme celle des Verts, le but pour nous n’est pas de se mettre en scène. Notre objectif était de faire de ce moment un temps d’action. Je laisse donc de côté à cet instant tout l’aspect formation et échange qui représente pourtant 90 % de l’activité effective du temps que passent sur place ceux qui participent aux estivales. De cette estivale venait une interpellation en direction de Jean-Marc Ayrault. Elle permettait un débat public qui aurait polarisé la rentrée sur la gauche dans l’opinion du pays. Nous avons essayé d’être utiles à notre camp. J’y reviens dans quelques lignes. Mais le plus important est l’appel à la marche sur le traité européen le 30 septembre prochain. Nos « estivales citoyennes » ont ainsi accompli une fonction d’appel à l’action de façon concrète et politique. Nous n’avons pas fait perdre leur temps à ceux qui sont venus ni à ceux qui nous ont écouté. Le sujet de nos estivales ce n’était pas nos nombrils, notre bronzage, ni nos vacances, ni l’applaudimètre de nos imp03porte-paroles comme entre Valls et Ayrault à la Rochelle, mais l’attente politique des nôtres et du pays.

Cette campagne revêt à mes yeux une importance majeure. Les « bénis oui-oui » du traité européen le savent ! Seule « la rue », comme ils disent, peut faire capoter le projet du PS et de la droite unis pour faire passer le traité ! Tout leur calcul est de réussir cette fois-ci comme en février dernier avec le MES un passage en force en étouffant toute possibilité pour le grand nombre de se rendre compte de ce qui se passe. C’est pourquoi le nouveau gouvernement se donne tant de mal à vouloir empêcher que le trouble de sa propre majorité se voie, alors même qu’il sait d’avance que le vote de la droite et des oui-ouistes de l’Assemblée lui donne une majorité parlementaire. La présence du « non de gauche » en masse dans la rue modifie la donne. Il donne à voir la force intacte de ceux qui n’acceptent pas. Donc il pèse sur la décision de chaque député et sénateur au moment de son vote, comme sur le chef de l’Etat qui a le pouvoir de convoquer le référendum. Il donne de la force à la motion référendaire que déposeront sans doute nos groupes. Cette marche sera le marqueur politique qui signalera le niveau de conscience acquis à propos du piège qu’est ce traité européen. Sa réussite ne concerne donc pas un parti, une personnalité ni même notre Front de Gauche mais tout le mouvement social. Notre but n’est donc pas de faire « notre »  marche mais de nous faire imp04récupérer et de nous dissoudre dans la marche de tous à gauche contre le traité.

Je reviens au deuxième aspect de notre utilisation des estivales. L’interpellation de Jean-Marc Ayrault. En début de semaine il m’avait traité de haut. Et même de très haut en donnant une dimension personnelle à sa réplique contre moi qui ne se trouvait pourtant pas dans mon entretien de presse avec le « Journal du Dimanche ». J’ai donc repris l’interpellation par un autre bout. J’ai posé des questions encore plus précises. Il pouvait y répondre dès le lendemain. L’offre de dialogue public que j’avais fait un an avant au même endroit, en vain, prenait là un nouveau sens. C’était simple, immédiatement réalisable. Pour faciliter les choses j’avais appelé à la tribune des travailleurs qui se trouvaient dans les cas que je décrivais dans mon discours. De cette façon Ayrault le sectaire n’était pas obligé de me répondre personnellement. Il pouvait saisir le prétexte de répondre aux travailleurs. La liste des sujets choisis pour l’interpellation n’était pas la plus rude à affronter pour lui. La gestion des mandats de l’Etat actionnaire dans le cas de Thalès, la réquisition de Fralib après les provocations de la multinationale Unilever, l’amnistie des syndicalistes, la punition du chef de cabinet de Le Foll qui s’est vendu dans un lobbying contre Gabriel Amard, la demande de recevoir nos deux présidents de groupe pour faire le point sur nos proposition de lois, rien de tout cela n’était hors de portée pour lui. En choisissant cette entrée facile pour lui nous voulions rendre l’échange possible et fixer le débat à gauche sur le contenu concret du changement plutôt que sur les bêtises dilatoires à propos du rythme de la durée et ainsi de suite ! Vous avez tous vu de quelle façon il aimp05 tout ignoré, tout méprisé. Il faut donc trouver un autre ouvre-boîte. C’est la marche du 30 septembre sur le traité. D’autant que le passage télé de Jean-Marc Ayrault ce lundi soir sur France 2 a encore épaissi le voile de ses intentions.

Le premier ministre a parlé. « Qu’a-t-il dit ? » ai-je demandé sitôt sorti du plateau de Canal + où je me trouvais ; « Je ne sais pas je n’ai pas regardé ! » « Hein ? Non, je ne sais pas », « Ah ? Bon ! il parlait ce soir ? » A la fin quelqu’un me répond : « Ils disent qu’il a recadré Montebourg sur le nucléaire ! ». La rentrée du nouveau gouvernement est faite. La gauche de retour au pouvoir après dix ans d’exil et une énorme vague anti-libérale a un message : recadrer Montebourg. La nombrilite aigüe des socialistes s’aggrave.

Ce pauvre Ayrault m’a l’air en voie de « cressonnisation » médiatique. Les moins de trente ans ne peuvent pas savoir. En moins de deux mois la parole du premier ministre de l’époque, Edith Cresson, était devenue inaudible. C’était d’ailleurs parfaitement injuste et souvent très lourdement et stupidement machiste. Mais l’idée avait fini par s’imposer que ce qu’elle disait ne portait pas à conséquence. La politique était ailleurs. Sarkozy a fait fonctionner son « collaborateur », François Fillon, de cette façon, mais cette fois-ci de propos délibéré. Ce que disait Fillon n’avait pas d’importance. Seule comptait la parole du président ou des membres de son cabinet. C’était délibéré et cela correspondait à une stratégie globale. Et bien sûr à une stratégie de communication. Le but était de submerger les journalistes d’informations et d’initiatives, trois les jours, parfois deux fois par jour et davantage, pour subjuguer la possibilité de recul et de regard critique pour donner le sentiment d’une présidence hyper active, efficace et réactive. Son fil à plomb c’était de donner le sentiment que la politique imp11pouvait changer le cours des choses. Chaque situation lui servait pour pousser plus loin le curseur des solutions libérales. Au cas actuel, quel est le sens de cette façon de diluer toute réalité dans un discours sans ancrage ni fil conducteur concret ? Mettons de côté l’hypothèse que les grands taiseux le sont souvent parce qu’ils n’ont rien à dire. Partons de l’idée que c’est une méthode et une stratégie. Laquelle ?

Hollande mise sur « l’apaisement ». Le choix d’un bonnet de nuit politique comme Jean-Marc Ayrault, combinaison mi-chair mi-poisson du soporifique et de l’autoritaire l’exprime très bien. L’aveu de Cécile Duflot à propos de la « muselière » qu’on lui aurait passée en entrant au gouvernement et le numéro de mépris absolu à l’égard du Front de Gauche dévoile la méthode. J’ai appelé ça « la muselière ou la gomme » ! En trois jours nous l’avons vu fonctionner besogneusement, sans délicatesse mais très méthodiquement. La stratégie de « l’apaisement » n’a d’apaisée que l’emballage du mot. C’est une anesthésie générale instillée de force.imp01

La « présidence normale » est une stratégie de communication qui vise deux cibles. La première est de reproduire sans cesse le contraste personnel avec Sarkozy. Façon de renouveler à perpétuité ce qu’il estime être la base de son succès. Façon aussi de tout ramener à une question de personne. Les réalités, elles, seraient les mêmes. Comme les réponses. Le numéro d’Ayrault devant les jeunes socialistes à propos de la dette que nous « allons léguer aux générations futures » est une pure et simple resucée des refrains libéraux de l’ère Sarkozy ! Voilà pourquoi il y aura d’autant plus de vocalises sur la « normalité et l’apaisement que pour le reste, comme dans le cas des roms ou du traité européen Merkozy, tout a changé pour que rien ne change ! Mais la seconde est surtout de tourner la page du contenu social de la défaite de Sarkozy parce que ça c’est la base de toutes les « impatiences »  comme ils disent. Eux connaissent la suite. Martine Aubry a tout dit crûment en rappelant que ceux qui ne voteront pas le traité européen annoncent qu’ils ne seront pas d’accord avec la suite. Elle a raison. Et vice versa. Ceux qui le voteront avaleront la suite. C’est à dire l’austérité à vie.

Dans les journaux « Var matin », « Nice matin », « Corse matin », l’expression qui a été retenue de mon propos pour résumer notre positionnement c’est : « Nous sommes les ayant droits de la victoire de la gauche ». J’en suis très satisfait, car cela décrit bien notre état d’esprit. Pour ceux qui n’auraient pas la patience de tout lire je surligne ici un moment de l’entretien qui décrit bien mon état d’esprit personnel. « Etes-vous déjà en campagne pour 2017 ? » demande André Fournon de « Nice Matin ». Voici ma réponse et je vous demande de bien imp09la noter : « Non, je veux des résultats tout de suite ! J’essaie de réveiller l’appétit politique en mettant des idées concrètes sur la table ! Les socialistes répondent sur la forme jamais sur le fond. Ils rêvaient de se débarrasser de nous, pendant la campagne des législatives. Ils ont une pratique brutale et monarchique de la République. Et là ? Cent jours et ils sont déjà dans leur tour d’ivoire ! »

Pourquoi s’inquiéter de cela, m’a-t-on dit parmi mes amis. Est-ce que cela ne va pas nous servir au contraire ? Précisément non ! Pour moi les stratégies du pire sont toujours perdantes pour toute la gauche. Voyez comment le torpillage de la campagne de Ségolène Royal par l’état major socialiste en 2007 nous a coûté cher pendant cinq ans ! Je sais qu’un certain nombre de mes lecteurs ne voient pas les choses de cette façon. Je le comprends d’autant plus facilement que l’arrogance des dirigeants du PS braque un nombre considérable des nôtres. Vous écrivez beaucoup pour dire que vous n’attendez rien d’eux et que dans ces conditions je perdrais mon temps à les interpeller. Funeste erreur selon moi. C’est renoncer au sens de la victoire contre Sarkozy que nous avons rendue possible. Nous avons fait la victoire, nous voulons notre dû. Pas des « places » ou des « postes » comme le pensent les caciques du PS qui sont incapables d’imaginer que les autres aient d’autres motivations que les leurs. Notre dû, cela signifie le fruit social et écologique du rapport de force démocratiquement obtenu avec la droite, la finance, le Medef. Ce sont des choses très concrètes, des lois très précises comme celles contre les licenciements boursiers, l’amnistie des syndicalistes condamnés pendant le règne de Sarkozy et ainsi de suite. Nous ne demandons pas l’application de notre programme. Celui-ci forme une cohérence globale. On ne peut en détacher des petits bouts comme s’il s’agissait d’un catalogue de mesures à prendre sur étagère. La cohérence économique de la relance de l’activité que nous proposons s’appuie sur un modèle économique global où la planification écologique et la reconstitution d’un secteur public nouvelle génération jouent un rôle central. Rien de tout cela n’est dans le programme socialiste. L’élection a eu lieu. Nous respectons sa décision. C’est la règle de la démocratie. Mais pour nous le débat n’est pas clos, il ne le sera jamais. Il ne faut pas qu’il le soit. Pour nous la démocratie ne se limite pas au jour du vote ! Le vote fait la décision légitime. Il n’impose pas une conviction. Faire vivre la diversité c’est aussi maintenir des voies de recours en cas de difficulté ou d’échec. Notre imp16démarche reste donc bien globale, puisque nous continuons à vouloir convaincre de notre programme dans son ensemble et que nous sommes prêts à l’appliquer nous-mêmes à tout moment, si nous y sommes appelés. Mais notre action est aussi inscrite dans le concret immédiat.

Pour cela nous partons du possible c’est-à-dire de ce sur quoi le plus grand nombre à gauche peut se retrouver. Le but est à la fois d’unir le grand nombre et de le dynamiser. Mais on ne peut ni l’un ni l’autre si l’on ne part pas du sens politique que les électeurs ont donné à leur rejet de Sarkozy. Et on ne peut agir efficacement et dans la durée si on n’a pas la lucidité de réaliser combien la victoire a été acquise de justesse, c’est à dire à quel point la société a pu être travaillée par les thèses de la droite extrémisée. Un pouvoir de gauche doit être sans cesse à la conquête de la conviction s’il veut durer et agir. Il dure parce qu’il agit, il agit parce qu’il peut durer. Au cas présent, nous partons de ce que les socialistes affirmaient vouloir faire et qui correspond à cette double exigence de dynamisation et de résultat.

Comment me répondent-ils ? Par le mépris. Aucun ne répond sur le fond, c’est-à-dire a propos des projets de lois ou des décisions que je suggère. Bien sûr, avec les heures le ton est monté. Je n’en suis pas surpris et je ne leur en veux pas. D’une façon générale je vois bien que la réplique quand elle ne se limite pas à la forme se imp07concentre sur le flingage personnel. La loi contre les licenciements boursiers par exemple ? Je l’évoque, je la réclame dans cet entretien de presse. Que répondent-ils ? Rien. Absolument rien. Habituel. Il ne faut pas s’arrêter à l’aspect tour de passe-passe ni aux agressions personnelles. Personnellement celles-là me sont dorénavant indifférentes. Il ne faut retenir que leur refus de répondre sur les mesures concrètes. Ce qui les aide, évidemment, c’est qu’aucun journaliste ne leur pose de question à ce propos. Beaucoup de bavardages donc à propos de la forme de mon intervention. Et beaucoup d’attaques personnelles, parmi les plus burlesques. Je m’amuse ainsi de voir que mes vacances au Venezuela deviennent un argument à charge contre mon argumentation. Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Daniel Cohn-Bendit, y reviennent, lourdement persuadés qu’ils sont de me diaboliser. Grand renfort : « Le Monde » publie même une nouvelle fois son papier de cet été sur mon passage dans la campagne de Chavez ! Le ridicule de ce genre de répétition ne doit pas faire perdre de vue le but visé. Il s’agit d’établir la suite que voici : qui fait du social et se prononce contre le traité est pour Mélenchon, or Mélenchon c’est Chavez et Chavez comme tout le monde le sait c’est le diable ! On ne saurait mieux nous aider. A notre tour de retourner le théorème. En posant la question du bilan des révolutions démocratiques de l’Amérique latine, et notamment, bien sûr, de celle du Venezuela. Ce bilan ne nous fait pas peur. Au contraire.

Si je le propose ce n’est pas seulement parce que c’est l’intérêt de la démonstration de l’efficacité de nos politiques. C’est un enjeu du débat à gauche. Car c’est bien ainsi que le posent les sociaux-libéraux eux-mêmes. C’est ce que fait Michel Sapin. Il commence par dire que mon propos est « hors de la réalité ». Son interview au « Figaro » met les points sur les « i ». « Les imp10Français ne sont pas à la recherche d'un affrontement de plus. Ils sont lassés des discours fracassants, ils apprécient au contraire le climat d'apaisement que leur apportent le président et le gouvernement ». Sur Europe 1, il a complété sa pensée en la situant sur un terrain plus large. Voici ce que j’en ai lu sur le site d’Europe 1. « Interrogé sur la réponse que le gouvernement compte apporter à l'équation "rester compétitif et garder une approche socialiste de l’emploi", Michel Sapin a opposé deux gauches : celle du gouvernement… et celle de Jean-Luc Mélenchon » Ah ? Donc il y a deux gauches ? Lesquelles cher Michel ? "Mais c’est nous. C’est ça la social-démocratie. C’est la gauche d’aujourd'hui. La gauche qui réforme, la gauche qui apporte des solutions". Et le journaliste qui rend compte de ces déclarations, Geoffroy Bonnefey, ajoute : « Il a ensuite embrayé, expliquant que "[ce n'est] pas la gauche tonitruante. Pas la gauche qui manie uniquement le verbe, pas la gauche d’Amérique du sud". Oui, vous avez bien lu. La social-démocratie, le nouveau gouvernement, fait quelque chose et la gauche latino ne fait rien, sinon parler ! Le monde à l’envers ! Certes. Mais acceptons la confrontation entre ces deux conceptions de la gauche. Ne laissons pas passer cette disqualification méprisante de la lutte et de l’action des peuples de l’Amérique du sud passer comme une évidence ! Nous avons tout intérêt à la comparaison des résultats et des politiques.


200 commentaires à “En marche contre le traité européen”
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  1. FLEURY dit :

    Merci pour cette formidable dynamisation qu'ont représenté ces Estivales. J'ai le sentiment qu'un pas politique a été franchi entre nous et que désormais le Front de Gauche va s'assumer réellement comme force riche de ses histoires politiques croisées certes, mais capable de se tourner vers le plus grand nombre. Nous avions commencé la mobilisation sur le traité dès Juin dans notre bonne ville d'Angers. Le collectif, réuni hier soir s'est saisi de l'appel comme un encouragement à se remettre au travail et si le pot pris en terrasse à l'issue de notre réunion sentait encore les vacances, il avait aussi le goût de l'unité de Gauche que j'ai ressentie aux Estivales

  2. lou passejaïre dit :

    En même temps, c'est bien parce que la "gauche tonitruante" a cessé d'entretenir le mythe d'une internationale socialiste qui ne serait que fourvoyée qu'elle a pu accéder à la capacité de devenir cette gauche qui agit, non ?

  3. flo dit :

    Sympathisante du Front de Gauche, de retour des Estivales, je retiens en effet l'urgence de se mobiliser pour exiger un référendum sur le Traité. J'en profite pour remercier le FdG de laisser participer à ces journées les non-encartés ou non encore encartés ! Ces journées ont été formidables, j'aurais aimé pouvoir suivre tous les ateliers ! Y aura t-il des comptes-rendus de chacun d'eux ?

  4. Tatiana dit :

    Pour ceux qui ne seraient encore pas convaincus de la dangerosité du TSCG (ce fameux traité européen que le gouvernement prétend nous imposer, qui n'est autre que le traité Merkozy dont Hollande avait dit qu'il le "renégocierait"), à tous les militants je conseille également l'ouvrage tout frais de M. Le Hyaric, qui décrypte fort bien et très clairement les implications du traité : "L'Europe des Peuples Nous Appelle". Il est de surcroît à la portée de toutes les bourses (5 Euros).
    Le 30 septembre, tous à Paris pour exiger ce référendum, qu'ils nous doivent ! On lâche rien, rien.

  5. SoResistance dit :

    En effet, il ne faut rien lâcher sur ce traité et obtenir ce référendum serait une première grande victoire du peuple en ce début de quinquennat.
    Je me pose la question suivante : ne serait-il pas intéressant d'organiser des rassemblements dans toute la France et pas seulement à Paris le 30 septembre où j'espère qu'il y aura beaucoup de monde ? Mais je suppose que tous ceux qui souhaiteraient y aller ne pourront peut-être pas, surtout quand on habite loin.

    Belle journée à toutes et tous !

  6. Paisgresinhol dit :

    Je rappelle qu'il y a, sur le site de l'Humanité, une pétition pour un référendum sur le TSCG. J'imagine que nombre de ceux qui lisent ce blog ont déjà signé, mais il y a encore du boulot si nous voulons peser, en plus de la marche du 30 septembre.

  7. pit dit :

    Depuis 100 jours je fulmine, les soc lib de ce gouvernement m’effrayent plus que les coquins de Sarkozy . Si Hollande imagine pouvoir étouffer la colère actuelle en noyant le poisson avec les pseudos dérapages du ministre du renoncement programmé ou les petits (tout petits) pansements, 6 cts /litres d'essence etc....il se trompe le peuple veut des réponses sur le fond maintenant.

    Soyons nombreux fin septembre, Je crois que le gouvernement entend déjà les clameurs et l'agitation qu'il a provoqué.
    Résistance.

  8. Romain dit :

    Salut,
    La bataille sur le référendum va être courte mais intense. Il faut faire des collectifs partout dès maintenant ! On peut l'imposer au gouvernement et lui rappeler qu'il existe un référendum d'initiative populaire et parlementaire qui ne demande qu'une loi-cadre pour être appliquée.
    Et même si nous échouons, nous aurons mené un beau rapport de force qui dira au gouvernement : "Nous somme là, faites attention car le peuple n'avalera pas sans rien dire votre austérité !"
    Romain

  9. Pulchérie D dit :

    « Seule la rue, comme ils disent, peut faire capoter le projet du PS et de la droite unis pour faire passer le traité »

    Mais il faut que « la rue » soit mûre, c’est-à-dire unie, et que son mécontentement soit homogène, que les causes générales de la situation catastrophique que nous abordons soient bien perçues par la majorité, par la France d’en bas.
    Il y a encore tout un travail d’instruction sociale à réaliser.
    Ceci pour dire que si jamais les résultats de la marche contre le Traité européen du 30 septembre prochain semblaient insuffisants, il ne faudrait surtout pas se décourager et continuer l’action pédagogique.
    La fausse mollesse et la maladresse de l’équipe Hollande-Ayrault seront les catalyseurs d’un mûrissement inévitable des Français exploités.
    Surtout, bien mettre en évidence les actions perverses, qui, pour le nouveau gouvernement, ont commencé avec PSA, puis avec les manœuvres si bien dénoncées au cours de l’assemblée citoyenne du 24 août (voir la vidéo sur le blog d’Alexis Corbière).
    Pédagogie et Résistance !

  10. naif dit :

    Jean-Luc dans son billet
    "Nous demandons notre dû, cela signifie le fruit social et écologique du rapport de force démocratiquement obtenu avec la droite, la finance, le Medef. Ce sont des choses très concrètes, des lois très précises comme celles contre les licenciements boursiers, l’amnistie des syndicalistes condamnés pendant le règne de Sarkozy et ainsi de suite. Nous ne demandons pas l’application de notre programme."

    Oui ! nous demandons des choses concrètes. Seulement tu répètes clairement et à l'envie dans toutes tes interventions que deux choses:
    - contre les licenciements boursiers, (les prolos savent-ils à peu prés ce que ça veut dire ? pas sûr...)
    - l’amnistie des syndicalistes condamnés pendant le règne de Sarkozy. (cela touche que peu de citoyens. Quant à ceux qui vivent ces atteintes, il n'y a souvent que les militants CGT/"SUD" et quelques sympathisants qui sont conscients du problème. Les autres plus nombreux ne sont pas loin au fond d'eux mêmes à être d'accord avec les juges. En tout cas ils sont nombreux à ne pas faire le lien avec leur situation)
    Tu pourrais ajouter quelques éléments trébuchants comme la hausse du SMIC, le blocage des loyers et les écarts de salaires dans les entreprises ! cela serait aussi très concret.
    Ce serait une occasion de développer notre programme.

    Quant à défendre la politique de Chavez il va falloir manier une dialectique de haut niveau tant la propagande occidentale a déjà profondément labouré le terrain. Tu as bien commencé avec les comparaisons de résultat entre le Vénézuela, l'équateur et les pays dirigés par les socio-démocrates. Il faut matraquer, rétablir la vérité sur ces pays sans sombrer dans la comparaison brute. Il faut bien sûr de la nuance.
    Sur Canal hier, tu as bien fait, à ce titre, de rappeler que la presse occidentale est plus prompte à dézinguer tel dictateur quand elle omet de flinguer un autre qui à l'avantage d'être un allié d'intérêt géostratégique ou économique. Ils ne se trompent jamais. Leur propagande est aussi mortelle que les pesticides. Rien ne peut pousser à part ce qu'ils ont décider d'y faire pousser. Il nous faut donc flouter leurs labours idéologiques afin de trouver un espace de doute où l'esprit critique pourra germer.

  11. expedit dit :

    Actuellement les médias nous saoulent à la Réunion sur "Zinfos974" avec la soi-disant privatisation de la Sécurité Sociale, la poule aux oeufs d'or, il y a aussi sur ma commune (droite) un abruti de Maire qui me connait et qui fait tout pour me faire exproprier pour "utilité publique" d'un terrain qui devrait me servir à mettre en place une action d'utilité sociale "des jardins d'insertion" et de la formation diverses dans le domaine agricole.
    Je commence a comprendre le rôle des prédateurs, les requins politiques, surtout la mafia qui se constitue tout doucement dans l'île un peu comme le Cuba de Baptista.
    C'est dommage qu'a la Réunion l'effet chlorophorme soit si présent, des chefs d'entreprises qui confondent bénéfices et chiffres d'affaires, qui ne paient pas leurs charges sociales et qui réclament la prise en charge par l'état, alors que le couillon de client a déjà payé, "la Grèce en perspective", souvent j'ai honte d'être français et encore moins Européen, une Europe unie la plus dingue des utopies....

  12. JM77 dit :

    Message reçu : tout faire pour que nous soyons très nombreux le 30 à Paris.
    Au boulot !
    Très bon l'Aphatie muselé !

  13. Chantal Charles dit :

    L'essentiel que je retiens c'est que nous ne sommes pas comme les escargots qui ne sortent que par jour de pluie,nous n'avons pas besoin d'échéances électorales pour occuper le terrain,l'actu au quotidien nous fait sortir de nos gongs,mais c'est rageant car en faisant le minimum les libéraux de tous poils nous volent nos victoires. Citoyennes citoyens prenez le pouvoir! cela devrait séduire le plus grand nombre et bien non,non merci ! Est ce que nous sommes trop intelligents ? Trop intellos ?(je le crains)trop visionnaires ? et si nous étions trop humanistes ? Comme si cela était possible ?Tant pis nous existons nous sommes à présent grâce à vous incontournables et gonflés à bloc, MAIS les plus modestes les plus fragiles les plus confrontés à l'austérité ne peuvent voir plus loin que le bout de leur nez, comment leur faire comprendre que les idées humanistes que vous portez avec talent vous ne le faites que dans un seul but, le meilleur pour l'humanité dans son ensemble et pas pour une place de marionnette a la plus haute fonction ?Pour quelles raisons ce qui nous semble évident ne l'ai pas pour ceux pour qui nous luttons ?J'attends beaucoup de la fête de l'huma un rare espace d'échange et de fraternité c'est grâce à cette fête que j'ai rejoins le Front de Gauche l'an passé.Demain à Nyons sur le marché notre section sera active motivée et déterminée,Enfin de l'action !Votre retour est remarquable !

  14. bertgil dit :

    "Notre but n'est pas de faire notre marche...."

    Tous les Français de gauche comme de droite qui ne veulent pas de ce ce traité et pas seulement la gauche, sont concernés. Dans le vote du NON en 2005 il y avait des votes de gauche et de droite. Il ne faut pas étre réducteur, d'autant plus que c'est une démonstration de force qui est attendue le 30/9/2012

  15. julie dit :

    Bonjour M. Mélenchon,
    J'ai regardé le Grand Journal hier, vous ne m'avez pas déçue : la grande cruche qui posait des questions encore plus idiotes que Massenet et Monsieur Aphatie surtout en ont eu pour leur grade. Leur émission est faite de deux ingrédients : les petites phrases et la pub. Lamentable.
    Courage pour la suite. On lâche rien.
    Julie

  16. naif dit :

    Allez, ce n'est pas l'objet du billet, mais pour rigoler un peu en cette fin d'Août.

    Le monde d'aujourd'hui publie un article sur Montebourg.
    Extrait texto:
    "Le ministre du redressement productif s'est défendu, lundi 27 août, de faire "de la provocation" sur le nucléaire, après avoir assuré la veille sur BFM TV qu'il s'agissait d'"une filière d'avenir". "Mes propos (...) sont dans la droite ligne de ce qu'a été le discours de campagne de François Hollande", a-t-il déclaré à la presse, lors d'une visite chez l'opticien Atoll à Beaune (Côte-d'Or)."
    La preuve par l'absurde qu'Atoll à Beaune ne fabrique pas de prothèses auditives ! Quant aux lunettes on a du lui faire essayer des doubles foyers.

  17. THEOBALD Josette dit :

    Comme je regrette de ne pas avoir "la gauche de Mélenchon" en face de moi, je viens sur ce blog pour y trouver un peu de vérité. Je n'y crois pas moi à "l'apaisement apporté par le Gouvernement" : c'est de l'endormissement ! Refuser le TSCG c'est au moins la garantie de ne pas se laisser truander puisqu'il n'a pas été renégocié comme promis. Le Front de Gauche n'aurait peut-être pas fait de miracles, mais n'aurait pas tenté non plus de nous prendre pour des billes comme le Ministre de l’Éducation nationale le fait actuellement : il veut créer des emplois d'avenir, et recruter 22000 professeurs par concours dès 2013. Ce qui n'est pas dit, c'est que pour ce faire il refuse toutes les mutations pour rapprochement de conjoint, donc les demandes non satisfaites se traduisent par des disponibilités de la part des fonctionnaires qui tiennent à leurs liens familiaux ; c'est tout bénéfice pour M. Peillon qui vient par exemple de nommer 17 professeurs des écoles stagiaires en Ariège en refoulant les demandes de mutation, ça lui coûtera moins cher que des titulaires, et il va se vanter d'avoir rempli la promesse du candidat Hollande en matière d'emploi pour les jeunes. Et il va faire ces recrutements tous les ans, ce qui reviendra à écarter définitivement des titulaires de toute possibilité de mutation : ce sont des licenciements sans motif ! Voir La Dépêche du Midi du 25/8 - Ariège "prioritaire, mais pas trop", et le blog mutezmoi.over-blog.org.
    Gouvernement paisible ? Non, sournois ! Comme le dit Pit, "les coquins de Sarkozy", au moins on les voyait venir.
    Allez Jean-Luc, tenez bon ! Les vrais déçus du Gouvernement actuel n'auraient pas voté à droite, ils viendront vers vous ; et pour l'instant, ils retiennent la promesse non satisfaite de la renégociation du traité Merkozy.

  18. Lorraine dit :

    Bonjour M. Mélenchon
    J'ai bu du petit lait hier soir quand je vous ai vu et entendu démonter l'analyse de M. Aphatie.
    Vous n'étiez pas au zapping ce midi, bizarre, bizarre.
    Soyons nombreux le 30/09/2012

  19. Poncet dit :

    A propos de la dette que nous « allons léguer aux générations futures » : que faut-il penser de l'électricité nucléaire ? Que c'est une énergie d'avenir ?
    Je vous renvoie à la série d'articles dans Médiapart sur le sujet.
    (Ce qui est très fair play car il n'y est question que de la dette au sens strictement économique du terme. Nous ferons l'hypothèse, pour l'instant, que tout problème écologique peut être résolu en y mettant les moyens...)

  20. DUDU73-PG dit :

    Y a-t-il sur ce blog un camarade bien informé, qui aurait décortiqué les mécanismes du TSCG et du MES et motivé pour produire une série de Power-Poins, à mettre en ligne pour nos militants afin de fournir des supports d'animation pour les réunions d'informations et débats que nous allons organiser avec nos concitoyens, exposant de façon synthétique les enjeux de ces traités et du référendum que nous appelons de nos voeux ?
    Pour la marche du 30 septembre, il faudrait une large représentation des vraies gauches Européennes, (Syriza, Die linke, Izquierda Unida etc... pour bien montrer que nous sommes l'alternatives à l'europe librale et non pas seulement le poil à gratter franco-français de notre gouvernement

  21. Poncet dit :

    Notre camarade Jean-Luc au Grand journal ? Tiens, tiens... je suppose qu'il avait obtenu quelques garanties quant à la façon dont il serait traité ? Est-ce à dire que l'équipe du Grand journal aurait changé d'attitude après l'épisode du mois de mars ? Est-ce à dire encore que l'attitude qui lui est tant reprochée (ailleurs mais parfois ici aussi) à l'égard des journalistes, porterait ses fruits ?

  22. Dotta Liliane dit :

    La marche du 30 Septembre pour la tenue d'un référendum sur le Traité, n'a-t-elle lieu qu'à Paris, ou bien des marches sont-elles organisées en région ?
    Autre chose, le blog d'Eva Joly étant inactif, et comme je me dit que peut-être elle a la curiosité de lire ce qui se dit sur le blog de ce "terriblement séduisant" J-L Mélenchon, selon ses propos inutilement ironiques, je lui précise:
    Madame, j'estime votre intégrité, votre tenacité et votre engagement. Mais vous faites fausse route!
    Ce qui est terriblement séduisant, c'est le projet de société porté par le Front de Gauche: terriblement démocratique, novateur et porteur d'avenir.
    Comment pouvez-vous qualifier la planification écologique de tromperie, alors qu'une des vôtres, et non des moindres, est allée se fourvoyer dans un gouvernement pour qui, l'énergie nucléaire est une énergie d'avenir ?
    Madame, si la construction d'une société de progrès humain et de défense de la biosphère vous intéresse, votre place est à nos cotés!
    Bien fraternellement.

  23. Bernard dit :

    Beau billet comme d'habitude, droit à l'essentiel : l'action pour forcer le gouvernement a organiser un référendum. La sortie de Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting du 24 où il a lu un texte de Ayrault est très bonne. Reste maintenant à enfoncer le clou avec un argument auquel les socialistes et la droite n'ont pas de réponse : F. Hollande n'a aucune raison, je dis bien aucune raison valable, de refuser un référendum.
    Au reste, le temps ne presse pas car la Cour Constitutionnelle Allemande doit encore se prononcer et elle prend son son temps à la grande irritation de cette chère Angela.
    Dernier mot, la sortie de Montebourg sur le nucléaire est pour dire le moins regrettable; me laisse beaucoup plus songeur le fait que Valls en ait rajouté pour voler au secours de Montebourg. Valls n'en rate pas une..un vrai bout- en-train (de déchets nucléaires)....Non, sérieux : ce mec est dangereux.
    Bien fraternellement... et on se décourage pas.

  24. patricia K dit :

    J'étais à ces estivales studieuses de Grenoble, dans cette marmite bien chaude... Beaucoup d'ateliers tous plus pertinents les uns que les autres, j'aurais bien aimé rattraper mes lacunes en Gramsci, en matérialisme historique mais fallait bien choisir, j'ai privilégié les endroits qui me concernaient directement (la culture, la presse) ou ceux où je me sentais vraiment complètement nulle (nationalisation de l'eau, etc)...Mais merci pour cette occasion donnée aux « jeunes » militant(e)s. Très beaux discours, qu'à bout de bras, d'une main tremblante, je me suis efforcée d'enregistrer. J'ai beaucoup apprécié le vent frais de l'impro qui courait parfois entre les interventions des uns et des autres et le moment si émouvant des « européens » ! Et puis, hier soir !... La cerise sur le gâteau ! Votre passage à Canal plus ! J'avais cessé de regarder cette chaîne depuis longtemps mais là je me suis régalée vraiment !:) La gueule sombre de tueur dépressif d'Aphatie, le teint jaune sous le bronzage de Denisot, la mine déconfite de Daphné, commanditée pour le service séduction (mais elle a vite compris, elle, pas si conne que ça!) se rendant compte qu'elle occupait une mauvaise place...) Bref, les clins d'oeil éperdus des uns et des autres valaient le détour ! Mais ceux d'Aphatie oh la oui ! On aurait dit qu'il venait de voir, pour la première fois, sa mort en face ! Ce qui apparaissait de manière lumineuse aussi c'est que ce genre de festin cynique, cette émission à la « branchitude » arrogante était fini, passée de mode d'un coup, renvoyée à l'âge de pierre ! Pfff ! Denisot et autres guignols soudain archaïques, défaits ! ! La nouveauté, la fraîcheur conquérante, joyeuse, c'était vous ! C'était nous, donc ! Alors, cher JL, en route, ensemble, pour la planète rouge (… nous y serons avant eux, j'espère... mais chut !... il faut bien s'y préparer... !) Pardon pour le vouvoiement, simple signe d'affectueux respect.

  25. teresa dit :

    Pendant qu'ils parlent de vous personnellement, ils noient le F de G...ils en font une affaire personnelle,dans les attaques et les réponses du PS pour ignorer la masse des citoyens attachés au fg et avec la demande d'un référendum contre le TSCG. C'est notre point fort de la rentée et ça les dérange énormément. 72% des Français étant pour, sans autre pub ! Quand ils sauront le contenu le % grimpera, à nous de continuer à expliquer partout et à tous. Nus gagnerons en crédibilité. Voir aussi Marinaleda en Espagne espoir pour une alternative au capitalisme. Bonne leçon de démocratie dont on ne parle pas et qui est à notre porte. En Europe et le rôle des médias...

  26. " La dette que nous allons léguer aux générations futures" (sic). Comment un homme qui se dit de gauche, responsable de surcroît du Gouvernement de notre pays, peut-il répéter une telle baliverne que pourraient colporter tout aussi bien Copé ou Fillon, autres "bonnets de nuit" labellisés de la politique ? Alors que de nombreux citoyens de base savent maintenant que cette dette est parfaitement artificielle, pour ne pas dire bidon. Qu'il suffirait que les banques centrales prêtent à taux faible et même zéro s'il y a urgence, pour que le problème disparaisse. Une telle fracture entre le peuple et ceux qui sont censés le représenter est pour moi une énigme inexplicable ! Ceux qui ont mis en place ce système savaient, eux, parfaitement qu'ils faisaient d'une pierre deux coups en obligeant à cette absurdité d'obliger les gouvernements à emprunter à des spéculateurs privés leur propre monnaie. Ils permettaient donc 1° à leurs amis spéculateurs de faire des fortunes colossales et 2° de faire peur aux peuples et de les "tenir en respect" avec cette affreuse "dette". Cette arnaque du siècle est "génialle" de leur point de vue : elle aboutit à faire payer aux peuples le fouet pour les punir. De quoi ? D'exister en tant que citoyens. Que la vie serait belle si le peuple n'existait pas. Des esclaves donneraient bien plus de satisfactions. Sauf, qu'insolvables, ils ne pourraient consommer... D'où les contradictions inextricables du système.
    NB : sur Canal, hier, Aphatie a dit une bêtise. C'est anecdotique,certes, mais révélateur. Il a déclaré qu'Aubry avait inventé l'expression "gauche molle". Que nenni ! Bien des années avant que Martine ne récupère l'expression, des internautes faisant du mauvais esprit, tel que votre serviteur, utilisaient déjà cette image. Mais il ne peut venir à l'idée d'Aphatie, confiné dans son petit monde médiocratique, que des citoyens fassent preuve d'humour et de sens critique !

  27. Philippe dit :

    "Vous appelez ça tonitruer, alors que c'est le cri du peuple, celui du besoin et de la joie de vivre..."
    Excellente réponse, à marteler encore et encore contre l'indigence de leurs arguments, à ceux qui vous reprochent "votre agressivité", "votre tumulte", de "tutoyer JM Ayrault" ou autres fadaises. Les mêmes qui traitent Chavez de dictateur juste parce qu'il fait des discours de huit heures.
    Bien à vous

  28. Catherine Melin dit :

    J'approuve la proposition de SoResistance : ce n'est pas uniquement à Paris mais dans toute la France que nous devons nous mobiliser et montrer notre détermination le 30 septembre. Il faut faire un appel dans ce sens.

  29. ventdebout-38 dit :

    Je rejoins l'appel de SoResistance et de Catherine Merlin. Partout en France !

  30. Leconte Blanche dit :

    Je vis en Ardèche. Pas de gare. J'ai des enfants. Seule. Pas trop les moyens de mettre 450 euros ds mes billets pour Paris. D'autres priorités comme manger. Bon je trouve judicieux de lancer un appel à manifester et pas seulement qu à Paris...

  31. Sonia Bastille dit :

    @Jean-Luc Mélenchon

    Les Etats-Nations ne sont plus souverains (sans remonter au Traité de Rome de 1957) depuis le Traité de Maastricht. Les peuples de ces Etats-Nations ne le sont pas plus et le sont de moins en moins depuis les différents traités que ce sont succédés depuis 1992 ! C'est cela le problème et la servitude actuels ! Pour en sortir, c'est le choix du sursaut vers la reconquête de souveraineté des Etats-Nations. Pour cela, il n'y a pas d'autre alternative que de se retirer d'une part de l'UE et d'autre part de l'euro.

    Mettons-nous dans la perspective (perspective peu probable, je vous l'avoue) que le Président François Hollande opte pour la consultation référendaire et bien, si comme en 2005, une majorité de nos concitoyens s'opposait aux nouveaux traités et bien les instances communautaires présenteraient autre texte irait dans le même sens. Voyez le TCE et par quoi, il fût remplacé par deux traités simplifiés l'un sur l'UE, l'autre sur son fonctionnement. Il est donc temps de rompre avec ce processus totalitaire d'intégration et d'unicité qui quoiqu'il arrive essaiera de se sauver et de mener son processus jusqu'à son terme en fossoyant les souverainetés étatiques, nationales et populaires et en liquidant l'économie productive. Croire que l'on va empêcher le processus d'intégration et d'unicité européen par les consultations référendaires, c'est reculer pour mieux sauter et surtout se faire beaucoup d'illusions ! Comme je l'ai dit un peu plus haut 2005 nous le montre amplement.

    Rendre à notre pays son indépendance et sa souveraineté (toute sa souveraineté pleine et entière) est bien le processus libérateur et révolutionnaire ! C'est cette révolution qu'il nous faut accomplir !

  32. Luc dit :

    Une post très bref, hein... mdr.
    Merci d'avoir pris le temps de détailler quand même dans ce post "très bref".

  33. dedifun29 dit :

    Je rejoins les derniers posts, il serait judicieux d'organiser cette manifestation dans les capitales régionales (au bas mot), qui permettrait au plus grand nombre de s'y rendre. Car même en s'organisant pour du covoiturage, des transports collectifs en cars (en train, c'est trop incertain et certain quasiment impossible d'obtenir des tarifs raisonnables, on l'avait constaté pour la Bastille, la SNCF n'avait rien voulu lâcher).
    En terme de logistique, je conçois que ce soit compliqué, mais, il faudrait je pense se penser sur la question.

  34. marechal dit :

    @ Poncet< em>Est-ce à dire encore que l'attitude qui lui est tant reprochée (ailleurs mais parfois ici aussi) à l'égard des journalistes, porterait ses fruits ?

    C'est sans doute le cas camarade, loin de moi l'idée de sous-estimer le travail accompli, mais je crois plutôt que nos médiacrates ont l'habitude de s'accrocher au pouvoir en place et de le flatter, pour eux la France est "à gauche", donc il faut flatter l’électorat de gauche, puisqu'il est sensé représenté la majorité de l'audimat.
    A tous, RDV le 30 septembre, on mobilise à fond !
    J’espère que cette journée sera aussi joyeuse et glorieuse que le 18 Mars, (et peut-être même plus !). Après tout, si le peuple doit reprendre le pouvoir, autant qu'il le fasse "à la gauloise"; c'est à dire avec le sourire jusqu'aux oreilles, et accompagné de diverses initiatives artistiques.

  35. Claude R 22 dit :

    Chère Patricia K
    Désolée de te dire que tu as raté deux sacrés moments de remue-méninges : les ateliers sur Gramsci et surtout celui sur le matérialisme historique étaient ébouriffants ! Rentrée de nos Estivales, j'ai passé ces deux jours à reprendre mes notes et mes bouquins pour approfondir les rapports entre ces deux sujets.
    Une citation (quefaire.lautre.net) que je t'offre en amical salut et pour te donner envie de t'y coller aussi: " Pour Gramsci,le marxisme est l'outil théorique de la classe ouvrière en lutte pour son émancipation. Une des taches fondamentales du parti est donc de mettre cet outil à sa disposition. Comprendre le monde dans sa globalité est une condition pour le transformer".
    Ne vois dans mon tutoiement qu'un signe d'affectueuse camaraderie!
    Au 30 septembre sur les pavés.

  36. Michel Berdagué dit :

    " Mais acceptons la confrontation entre ces deux conceptions de la gauche ".

    L'essentiel est là, en effet les libéraux mutés en ultra et néo, ça réprime et c'est du vécu,mais où nous ne pouvons pas faire l'économie de la confrontation ce sont ces deux orientations et historiques de la dite gauche. Marx et Engels la posaient puis dans "l'Etat et la Révolution" Lénine précisait que l'état bourgeois et ses répressions ne peuvent disparaître que par la transformation de cet état en "état" prolétarien par la prise du pouvoir révolutionnaire du monde du travail à charge de lutter contre toute répression de la bureaucratie issue du précédent état en sachant que tout état même issu des prolétaires doit dans un temps indéterminé s'éteindre,sans que les aléas et dérives se manifestent par une bureaucratisation du nouveauu pouvoir, que déjà en 1917 des sociaux-démocrates pensaient réformer cet état bourgeois et en quelque sorte le transformer. D'autre part de reconnaître la lutte de classes ne suffit pas les bourgeois et petits peuvent la manier et la favoriser (cf Warren Buffet avec sa certitude d'être en passe de victoire), de manipuler et d'asservir par enfumage et autres douceurs ultra violentes telles que de briser l'appartenance au prolétariat et à la classe ouvrière devenue invisible par les images et propagandes multiples des possédants tout, l'embauche, la propriété des moyens de production et tout le capital financier et spéculatif à faire payer toujours et encore le populo en sublimes culpabilisations, et d'accusations de fautes en dédouanant les 1% véritables prédateurs même si à la fin de leur vie des charitables fondations se créent, personne n'est dupe, les impôts c'est pour les pauvres producteurs des richesses. Alors ces sociaux-démocrates mutés à la gamelle libérale tels qu'à Solférino le traité européen,et encore un, a tout pour satisfaire les capitalistes pour mettre la main sur notre décision démocratique budgétaire nous asservissant le croient-ils définitivement. Au moins avec l'Ex, perdant de peu et, par nos 4 millions, avait annoncé la couleur très sombre contre le Programme du C.N.R. jugé par trop républicain et juste et de répartition avec solidarités, mais ce Normal du Rien changer ici/maintenant joue la montre certes pas ostentatoire de luxe qu'il envoie du Sapin et des démocrates-libéraux pour nous apaiser des plans de licenciements, du chomâge chronique du systême exploiteur.Vive F.D.G.

  37. Denis F dit :

    «Il n’est plus posible de croire que la rigueur maastrichienne n’est qu’un mauvais moment à passer dans un avenir radieux. Désormais, on le sait, l’avenir ressemblera au présent ! Le pacte de stabilité adopté pour le lendemain du passage à l’Euro prévoit une aggravation des restrictions budgétaires et des amendes pour le pays qui s’y refuseraient. Le chemin qui mène à la monnaie unique indique déjà la voie choisie pour l’après Euro. D’autant qu’il n’y aura pas de puissance publique régulatrice, d’assemblée souveraine, de contrôle démocratique sur la monnaie.
    De même est mort l’espoir que nous pourrions éviter de nous prononcer sur les critères de convergences. Adieu leur appréciation «en tendance» ! Difficile d’attendre les avancées démocratiques de la conférence InterGouvernementale ! Inutile désormais d’annoncer solennellement que le passage à la monnaie unique constituera «en dernière instance» un choix politique mûrement pesé ! La tendance imposée par les critères est maintenant clairement affirmée. Elle doit être combattue en tant que telle : c’est la succession sans fin de plans de rigueur dans chacun des Etats qui nourrit la tendance à la récession dans l’ensemble de l’Europe. C’est l’abandon d’un modèle social spécifique et l’accélération des remises en cause de nos protections sociales.»

    On pourrait croire que ce texte est une synthèse des événements que nous avons subis ces dernières années, en réalité il a été écrit en 1997 par la gauche socialiste (1) sous le titre «la fin des illusions», monsieur le conseiller spécial, de l’actuel gouvernement socialiste, Lionel Jospin venait de prendre ses fonctions de premier ministre et a menée une politique qui à l’époque ne voulait pas portée son nom mais qu’aujourd’hui l’on peut appeler sociale-démocrate à tendance libérale, il a vaillamment continué les privatisation entamées par son prédécesseur monsieur Édouard Balladur, en démultipliant largement «l’énergie privatrice», sous son règne fut réalisé le plus grand nombre de privatisation des entreprises nationalisées. Aujourd’hui le gouvernement socialiste de monsieur Ayrault mène la même politique il va concrétiser toutes les promesses que Nicolas Sarkozy n’a pu tenir, je vous en fait la promesse.

    (1) page 151 - Pour la République Sociale : La Gauche Socialiste dans ses textes - l’Harmattan - préface de JL Mélenchon

  38. jjmomo1 dit :

    Merci d'avoir rappelé que c'est maintenant qu'il faut agir et demander d'agir. Car dans 5 ans... les perspectives s'assombrissent déjà.

  39. Lilly54 dit :

    Bonsoir Amis ! En marche contre le traité le 30 septembre ? Mes amis, on apprend sur twitter qu'Hollande avance la session parlementaire au 10 ou 11 septembre. Etes-vous au courant ? Avant donc la Fête de l'Huma également ! Il serait bon de s'en informer très rapidement !

  40. tchoo dit :

    Oh que j'ai aimé la tête d'Aphatie quand vous lui avez dit qu'il mentait (sur les capacités de raffinage), et la panique de Denisot m'a fait hurler de rire.
    Je crois qu'il faut continuer à interpeller les socialistes encore et toujours c'est le seul moyen de conserver notre capacité de recours, sinon la déception va continuer à s'amplifier avec le risque d'un retour de balancier qui nous fera mal à tous

  41. naif dit :

    marechal dit à 19h20
    @ "Poncet Est-ce à dire encore que l'attitude qui lui est tant reprochée (ailleurs mais parfois ici aussi) à l'égard des journalistes, porterait ses fruits ?
    C'est sans doute le cas camarade, loin de moi l'idée de sous-estimer le travail accompli, mais je crois plutôt que nos médiacrates ont l'habitude de s'accrocher au pouvoir en place et de le flatter..."

    Vous plaisantez tous les deux. Ce sont les mêmes que sous Sarkozy ! A longueur d'antenne ils déblatères leurs litanies libérales. Que les socios sont tenaillés par la dure réalité économique, qu'ils ne respecteront pas leurs engagements car ils ne le pourrons pas, que les mesurettes qu'ils prennent c'est pour apaiser leurs électeurs. Quand le chômage monte on lit sur leurs visages "on vous l'avez bien dit". Le prix de l'essence ? "les marges de manoeuvre sont réduites"; les fermetures d'entreprises ? "cause toujours, elles auront lieu"; l'écologie "il y a de l'eau dans le gaz" et "Fukuschima ça va être 50 fois plus fort que tchernobyl". La droite n'a plus besoin de parler des problèmes que va rencontrer le gouvernement social-démocrate, les médiacrates sont aux manettes. Je suis presque sûr qu'il vont militer pour un "Non" au référendum s'il a lieu. Rien que pour qu'il n'y ai pas de plébiscite. Ecoutez les attentivement. Ils sont l'écho de la droite et des socio-démocrates réunis. Il prépare le peuple à la déroute de ce gouvernement. Et ce gouvernement ne fait rien, il se dit qu'ils ont raison et que ça les arrangent. Ils n'auront pas à se perdre en conjectures, c'est déjà fait.
    Quant aux taxes sur l'essence c'est vraiment l'arnaque: 60% de taxe sur 1 euro = 0,60 euro. 60% de taxe sur 2 euros = 1,20 euros. Bilan 0,60 euro d'augmentation en valeur absolue parce que le brut augmente du fait de la baisse de la parité euro/dollar. Si cette parité était comme en 2009 le produit de la taxe serait bien moindre. Plus l'euro baisse, plus le brut augmente, plus les taxes rapportent. C'est immoral. C'est comme si les fumeurs arrêtaient d'acheter des cigarettes, le produit de la taxe sur les tabacs serait de 0. Qui s'en plaindrait?

  42. marechal dit :

    @ Naif
    Si tu crois que je ne vois pas leurs foutaise libérales camarade, c'est mal me connaître... non, ce qu'y m'a frappé dans cette émission c'est à quel point notre porte parole semble avoir gagné leur respect. Fait la comparaison avec la façon narquoise avec laquelle il était reçu pendant les élections... ; je ne crois pas avoir vu la vierge.

  43. Chani dit :

    Je viens d'apprendre que la session extraordinaire du parlement a été avancée de 2 semaines et se tiendra le 10 septembre... se pourrait-il qu'un vote du traité soit proposé ce jour-là ? Cela remet en cause la stratégie pour le référendum et du coup la manif du 30 septembre n'aurait plue de raison d'être.

  44. Michel Berdagué dit :

    Sonia pose effectivement un problème important où les conséquences ne sont pas si souvent mises en lumière. En face il est clair que la mise sous tutelle de notre A.N. par le matraquage incessant de la dette injectée comme la preuve de la gabegie de l'Etat alors que les intérets spéculatifs du tout bénéf pour les banques privées sont tus et tuent des Peuples entiers, épée du capital brandie pour sabrer toute avancée et en particulier les protections structurantes d'après 1945, que nous pouvons dire que ce n'est pas tant la dette qui est en cause mais celle de notre République et de notre souveraineté en tant qu'Etat-Nation avancé.
    Oui la France et tout ce qui fait notre pays riche de projets et d'avancées pour toutes et tous, par ce traité le ènième, sont décrétés insupportables par cette U.E., c'est une mise au pas de la citoyenneté, de notre République avec la stratégie de rendre impossible toute Alternative la seule crédible par la conquête du pouvoir du monde du travail.
    Nous avons été échaudés par 2005, mais ce référendum il doit se tenir pour engager les luttes de conquêtes multiples et stopper net les attaques et les casses programmées.

  45. j-jour dit :

    Bonjour,
    J'allais justement demander si le 30 septembre n'était pas trop tard vu la nouvelle feuille de route fixée par le Premier Ministre, je vois que le message de Chani m'a devancée.

  46. ericcorouge dit :

    Pour le PS avancer cette session parlementaire n'est qu'une manoeuvre destinée à échapper au débat politique et à un possible référendum. Ils se disent de gauche et ne veulent absolument pas etre confronté en cas de pression populaire aux limites de leur respect de la démocratie. Je suppose qu'ils justifient cela par l'urgence de faire en septembre ce qu'il était urgent d`attendre en juillet. Leur bassesse devient insultante !

  47. Diogene dit :

    Si la cession est bien avancée au 10 septembre, cela signifie que solferino panique, et tente de contrer par avance la contestation qui arrive. Cette manœuvre indigne pourrait les faire exploser en vol.
    Un gouvernement qui engage la France, renonce a ce qui reste de souveraineté nationale sans consultation référendaire n'a plus que l'apparence de la légitimité. Et que l'on ne m'oppose pas l'avis du conseil constitutionnel, celui la même qui a valide deux élections présidentielles qui auraient du être annulées et déclarées invalides !
    C'est les mêmes qui donnent des leçons de démocratie a Chavez...
    J'ose espérer que ce ne soit qu'une rumeur.

  48. j-jour dit :

    Non Diogene, cela n'a pas l'air d'une rumeur, si l'on en croit le Nouvel Observateur.

  49. Diogene dit :

    Et tout ça pour que la majorité du PS vote avec la plus grande partie de l'UMP la ratification du traite. Quelle belle lisibilité pour l'électorat ! Au moins, les choses seront claires, les masques ont l'air de tomber plus vite que prévu. FH est au pied du mur, son costume de président normal ne peut plus cacher son orientation libérale. Un vent bien rouge va disperser cet enfumage, le changement c'est encore a venir !
    Faut vraiment rien lâcher, il y a urgence !

  50. Nicks dit :

    Pour le moment ce n'est que la session parlementaire qui est avancée. Il n'est pas prévu de présenter la loi organique permettant la ratification du TSCG au début. Mais cela va tout de même a priori accélérer le calendrier. Nous devrons nous y adapter et en tirer parti.


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