11mai 12

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Lettre au Premier Ministre

Le 15 mai 2012

Monsieur le Premier Ministre, Cher camarade,

L'élection de François Hollande et votre nomination ouvrent une possibilité pour qu'enfin les exigences de notre peuple soient entendues. Composante décisive de la victoire, les nôtres veulent recueillir les fruits du changement.

Je sais que tout ne se fait pas en un jour. Pour l’immédiat cependant je veux attirer votre attention sur la situation intolérable d’une vingtaine d’entreprises emblématiques et de leurs salariés.

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Ici il va être question de mon passage au journal « L’Humanité » pour y être le rédacteur en chef d’une journée. Et du coup, je publie mes textes parus dans ce journal le 10 mai. On y trouve ma façon de voir à propos des quatre millions de suffrage du Front de Gauche, de Florange, de la situation grecque, de la célébration de la fin de l’esclavage et de la valeur de l’argent. Puis j’évoque le feuilleton de ma candidature aux élections législatives. Et je dis un petit mot de mon séjour au parlement européen à Bruxelles.

J’étais au siège du journal « L’Humanité ». Je devais y être le rédacteur en chef d’un jour. En fait je fus davantage un participant parmi d’autres car Patrick Apel-Muller qui menait l’équipe ce jour n’avait pas besoin de moi pour faire son travail. Journaliste est un métier et rédacteur en chef une qualification particulière dans ce métier. Un métier ne s’improvise pas. Je préfère donc parler de ce que j’ai ressenti dans ces lieux. J’ai trouvé l’ambiance joyeuse. Je ne sais pas pourquoi, cela m’a surpris. Peut-être imaginais-je les journalistes de L’Humanité » graves et revêches. Pourquoi ? Non, ils sont plutôt joyeux. En tout cas, ce jour-là, ils l’étaient. On préparait le journal du 10 mai. Je comptais écrire deux mots sur le 10 mai. Celui de 1981. Finalement je n’ai pas eu le temps. J’avais pris ma part d’écriture. Plusieurs pavés de diverses longueurs. Mais je n’ai disposé au total que d’à peine deux heures et demie avant mon départ en catastrophe pour le train qui m’emmenait à Bruxelles pour la mini-session du parlement européen. Comme je me savais pris par le temps je commençai par ce que je ressentais le mieux. Trois mots par sujet guidèrent ma cavalcade sur le clavier. Le lendemain j’attendais comme un petit garçon la publication de ma prose. Un pincement d’angoisse sur ce que serait le résultat et si mécontent de n’avoir pu boucler mon regard sur le 10 mai 1981. Je ne me suis apaisé qu’en réalisant avoir fait une conférence d’une heure sur le sujet qui a été entièrement retranscrite. Puis j’ai mesuré une évidence. Rien n’est plus éphémère qu’un quotidien. Tout est déjà enfui à l’heure qu’il est. Le journal a vécu sa vie. Le suivant est sur les rotatives. Mais pour le bonheur de la lecture, si vous n’avez pas eu le journal « L’Humanité » du 10 mai, je choisis de publier les textes que j’y ai donnés ce jour-là. Finalement ils fonctionnent comme un post politique.

« Sans nos quatre millions de voix… » Sans nos quatre millions de suffrages, la défaite de Sarkozy n'avait pas lieu. Sans nos quatre millions de voix, pas de victoire pour Hollande ! Cette leçon de chose ne plaide nullement pour quelques gestes de reconnaissance que ce soit. Nul n'est assez riche pour nous en payer le prix. C'est un signal. Toute analyse d'un résultat électoral est un enjeu idéologique. La version dominante nous efface du tableau. Elle amplifie l'impact d'improbables et mystérieux humanistes et aux autres martiens. C'est un exorcisme. Voici leur message : « Tout plutôt que le peuple », c'est-à-dire tout plutôt que son ardente exigence portée par nos voix. Peine perdue. Laissons nos adversaires s'abuser avec leurs refrains. Gardons-nous de les aider en intériorisant leurs ineptes discours. La victoire de dimanche dernier est cent pour cent populaire. Et peut-être même cent pour cent de classe ! Le plaisir de la soirée à la Bastille fonctionnait comme un indispensable préliminaire. L'appétit vient en mangeant et tout le monde a encore faim. Une faim de loups ! Exigeante, ardente, gourmande !

« Florange – La politique a-t-elle un pouvoir ? Florange est un cri du peuple : « Agissez » Rude mise au pied du mur. Mais la politique a-t-elle un pouvoir face à l'argent ? Oui ou non ? Il n'y a pas de « peut-être » ou de « mais ». Qui commande ? L'agence de notation qui menace Mittal et provoque l'arrêt des fours ou le peuple français qui a besoin de sa sidérurgie ? Maintenant, il faut que ça change. Le dernier mot doit rester aux sidérurgistes et au peuple qui leur donne raison. »

« Une très nouvelle page d'histoire. C'est l'événement. Il égale en importance avec le résultat de l'élection présidentielle en France. À certains égards, il l'est même davantage. Car, en Grèce comme en France, la politique d'austérité a été désavouée. Mais en Grèce les urnes ont placé notre parti en seconde position du résultat électoral, avec 16,80% des voix, surclassant nettement le Pasok socialiste. L'un des nôtres, Alexis Tsipras, trente-huit ans, est chargé de former le gouvernement. Prenons-nous la mesure de l'événement ? Aux élections précédentes, nos camarades ne recueillaient que 4,6% des suffrages. Trois ans plus tard, ils sont appelés à diriger le pays. Le processus politique sud-américain, dont j'ai si souvent annoncé la réplique en Europe, vient de franchir une nouvelle étape décisive. Après la phase des supplices monétaristes sans fin, voici le commencement de la phase de rejet radical. Le vieux système politique bipartisan s'est effondré et l'alternance ne peut se produire sans alternative.

L'histoire dans cette période n'est pas linéaire, elle ne suit pas les chemins habituels, elle marche par sauts et embardées. À cela on m'objecte que nos amis n'arriveront pas à former un gouvernement. Et alors ? Quelqu'un veut revenir au Pasok ou à la droite ? Non ! C'est nous qui avons la main. Les urnes nous donnerons plus généreusement les moyens dont nous avons besoin. Évidemment, le danger est bien compris par les importants et les belles personnes. Ceux-là s'arc-boutent pour sauver ce qui peut l'être. La piqûre de ciment dans l'édifice en cours d'écroulement est dorénavant partout la même. La peur du diable d'extrême droite ! On ne cesse donc d'en parler pour canaliser et rendre impuissant le mouvement de rejet si fortement engagé. Demain ils imploreront les colonels pour « sauver la démocratie » menacée par « les néonazis et l'extrême gauche » comme titrent déjà dans un même sac certains organes de la bien-pensance française. Assemblez les deux tableaux politiques, le français et le grec, et vous verrez commencer une très nouvelle page d'histoire. Le tour de notre programme approche en France comme en Europe. Je fais le pari que les législatives qui viennent peuvent raccourcir notre chemin. »

« L'argent, cette imposture ! » L'argent a toujours eu une odeur. Il n'est jamais le simple instrument d'échange qu'il prétend être. Car toutes les sociétés qui l'ont utilisé ont été des sociétés de classe, donc des systèmes de domination des uns sur les autres. Il les a durcis. Car la naissance de l'argent a permis que soit accumulée la richesse en dehors de sa réalité matérielle immédiate. Il a permis de différer l'échange. L'argent fait voyager dans le temps les envies et les objets qui les assouvissent. Je mangerai demain les poissons que je peux m'acheter aujourd'hui car il y aura toujours quelqu'un pour le pêcher à ma place si je le paie pour ça. L'argent c'est un frigo. Il stocke en conservant intact le pouvoir de celui qui l'accumule. Et justement parce qu'il a ce pouvoir, il permet d'oser ce qui aurait été inenvisageable sans cela : prendre aux autres davantage que ce dont on a besoin. Dans ces conditions, qu'on en ait beaucoup ou qu'on en manque, l'argent est toujours la mesure de la prédation des uns sur les autres. De là je déduis que de toutes les maladies humaines la cupidité est la plus antisociale.

Les pouvoirs symboliques et culturels sont des denrées périssables dont il faut sans cesse prouver de nouveau les raisons d'être pour reproduire du consentement à son autorité. Le pouvoir de l'argent ne nécessite aucune preuve pour s'exercer. Il vient, il se donne, il prend. Tout le monde consent. La dureté du pouvoir de l'argent résulte de cette nature intime et du consentement universel qui la protège. En ce sens, la richesse individuelle, c'est-à-dire l'accumulation privée de beaucoup d'argent dont on n'a pas besoin, est en soi inhumaine, c'est-à-dire au-delà d'une nécessité humaine. C'est donc un abus de pouvoir et une incitation à tous les abus de pouvoir.

L'argent se présente comme un équivalent entre les moyens de satisfaire nos besoins. En cela il semble postuler notre commune humanité. Il semble même incarner la part la plus humaine de nous, celle qui s'accomplit dans l'échange ! Trompe-l’œil ! Car qu'est-ce qui est fondamentalement humain ? Je veux parler de ce qui distingue un échange humain de tous les autres systèmes d'échanges et de symbioses dans la nature ? Ce qui se donne sans contrepartie. Donc ce qui est gratuit dans l'échange. Sur ce seuil, l'argent est nu comme un ver sans pouvoir. Le carrosse n'est même plus une citrouille ! Mais alors commence le territoire de l'amour et de la fraternité. »

 « Esclavage – Jamais accepté par ses victimes. Pour célébrer utilement l'abolition de l'esclavage, méditons toujours ce fait : il ne fut jamais accepté par ses victimes. L'histoire de l'esclavage est aussi, et peut-être surtout, celle du marronnage, esclave enfui construisant des sociétés en résistance frontale contre la sauvagerie sans bornes des propriétaires. Ne sommes-nous pas tous encore des nègres marrons dès que nous résistons aux droits des propriétaires d'entreprise qui disposent de nos vies sans même connaître notre prénom ni rien de ce qui fait de nous des personnes humaines ? Le marronnage est la meilleure nouvelle que reçoit l'humanité à son propre sujet. Il y aura toujours des femmes et des hommes têtus, éclaireurs courageux pour faire de cet instinct individuel si puissant un projet d'accomplissement collectif. Après la première abolition, les « negros franceses » furent la terreur des Caraïbes. Ils étaient si contagieux ! Tout noir ayant mis le pied en terre française était interdit de séjour dans les environs. Eux armèrent trois bateaux et prirent d'assaut le Venezuela pour y établir « la loi des Français : abolition de l'esclavage et instauration de la République ». Projet intact. »

Pour ce 10 mai j’ai eu l’avantage de participer à l’émission « Complément d’enquête » sur France 2. Le lieu du tournage était sublime. Le Panthéon. J’y avais fait le discours d’hommage pour le soixantième anniversaire de l’acte de résistance de Jean Moulin. Les allemands avaient exigé de lui qu’il fasse une déclaration flétrissant le comportement des troupes sénégalaises qui cantonnaient dans la ville dont il était le préfet. Il refusa. C’est le 16 juin. L’appel du général De Gaulle n’aura lieu que deux jours plus tard. Moulin est battu et jeté au cachot. Mais non c’est non. Il refuse toujours. On le bat de nouveau. Il casse un carreau et se coupe les veines. Juste pour l’honneur et par esprit de résistance. Et cela alors que nous venons d’être vaincus, qu’il est seul, sans témoin de ses refus et que la résistance n’a pas commencé. Quand je reviens dans la crypte je pense à cet homme et au choc que me procura la méditation sur le sens de son acte. Puis le reportage me concernant se présente. Plutôt aimable. Subjectif, bien sûr. C’est le propre de cet exercice. S’il me met mal à l’aise c’est seulement parce qu’il m’oblige à me regarder vivre. Un moment cependant est spécialement désagréable. L’ancien maire de Massy m’y insulte. Que pouvait-il bien avoir contre moi pour dire des choses aussi grossièrement mensongères ? La journaliste s’est bien gardée de le rapporter. C’est le reproche que je ne l’ai pas soutenu quand il fut aux prises avec les « affaires ». Selon la biographie de Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, elles lui valurent une condamnation à un an de prison avec sursis. On comprend mieux alors. Mais pourquoi le reportage ne le dit-il pas ? Un autre témoin est l’ancien sénateur Paul Loridan. Lui prend un air benoît pour dire qu’il ne se souvient pas m’avoir vu défendre un texte pied à pied. Comme c’est aimable ! Mais si peu crédible. Le reportage oublie de dire que cet homme fut candidat contre ma liste aux sénatoriales et qu’il fut battu. Ce dont il me garde une certaine aigreur. Pour ne parler que de cela ! Ainsi vont les reportages et les biographies !

Un drôle de feuilleton est commencé avec un suspense assez artificiel sur ma possible participation aux élections législatives. Les commentaires de ce blog ont été aussitôt envahis par un nombre exagéré d’observations que je trouve globalement très inutilement verbeuses. Et surtout contre-productives. S’agit-il de démolir d’avance des décisions que nous aurons à prendre en donnant des arguments à ceux que nous aurons à combattre ? Ai-je souhaité ce « débat » ? Ces sottises me contraignent à mettre les points sur les « i » politiques. Au contraire de maints stratèges en chambre, nous ne pouvons travailler que sur des réalités et à partir d’elles. Nous avons fait une liste de circonscriptions marquées d’une  double caractéristique : la nécessité d’y porter le discours sur le partage des richesses et le besoin de renouveau de la gauche. Les deux aspects sont inséparables en général et ils prennent une acuité spéciale à certains endroits qui, de ce fait, sont emblématiques. Puis il nous a fallu consulter les camarades et les candidats au niveau local. Car les décisions de cette nature ne peuvent être prises sans l’avis des animateurs du terrain. Surtout, elles ne peuvent être prises contre leur gré. Ceux qui réfléchissent comprennent que cela demande des délais et de la discrétion, certes incompatibles avec l’impatience des petits enfants. Ensuite il faut du tact car je ne pourrai aller partout à la fois. Donc il faut permettre aux camarades qui auront demandé ma présence de reprendre le cours de leur campagne si je ne prends pas la relève. Et il faut aussi permettre à ceux qui ne retiennent pas l’idée de ne pas en être pénalisés par des ragots et rumeurs. Tout cela va à son rythme propre. Voilà pour la méthode. Quatre options au moins ont été sur la table : deux dans les Bouches-du-Rhône, une dans l’Hérault, trois dans la région parisienne, une dans le Pas-de-Calais. Quand tout cela sera décanté je dirai mon avis personnel aux dirigeants du Front de Gauche. Et nous prendrons la décision.

Vient la question du Front National. Elle est évoquée à propos de plusieurs des circonscriptions concernées par notre tour d’horizon. Elle est traitée dans les commentaires de ce blog parfois pour regretter que je donne l’impression d’une « fixation » sur le sujet ! On croit rêver ! C’est l’argument de la Le Pen elle-même ! Quoi ? L’extrême-droite est en progrès partout en Europe et la bonne réponse au problème posé serait de parler d’autres choses, et si possible ailleurs que là où la bête veut faire son nid ! Et ce serait ainsi qu’on ménagerait « l’autorité » des porte-paroles de notre cause ? Quand on n’ajoute pas en plus cette injonction que je ne dois pas être battu ! Les chefs dans les circonscriptions gagnées d’avance, ce n’est pas notre culture. Je suis allé mener combat avec les camarades du grand sud-ouest dans une circonscription européenne où nous n’avions pas d’élu. Si j’avais été battu c’est tout le pari du Front de Gauche naissant qui était atteint. Mais nous l’avons fait. Parce que nous faisons du suffrage universel l’arbitre de nos luttes et de nos choix. La planque et les « pousse-toi de là que je m’y mette » sur le mode de barons socialistes nous paralyseraient. Se ménager, ce n’est pas du tout notre façon d’aborder les problèmes qui s’annoncent. Pas du tout ! Et surtout pas la mienne. Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! C’est exactement comme de dire que la lutte contre la droite et pour le partage des richesses c’est la même chose. Pourquoi ce qui est évident s’agissant de la droite devient moins certain quand il s’agit de l’extrême-droite ? La lutte contre l’extrême-droite serait seulement une lutte « morale » ? Une « fixation » particulière, comme on le dirait d’un thème trop étroit ? L’extrême-droite est le rempart du système quand celui-ci ne parvient plus à se maintenir avec ses forces et moyens traditionnels. L’extrême-droite est en train de fournir les thèmes qui restructurent idéologiquement la droite. Elle n’est donc pas à la marge de la bataille ! La lutte contre le capitalisme et la lutte pour la représentation politique de cette lutte sont une seule et même chose !

Voyons à présent un deuxième aspect du problème qui justifie d’intervenir. Dans les cas que j’ai cité, Bouches-du-Rhône et Pas-de-Calais, n’est-il pas évident que l’atout numéro un de l’extrême-droite c’est la décomposition du PS local ? Faut-il faire un dessin ? Le renouveau à gauche est alors la condition qui permet à une masse de gens de sortir de l’atroce tenaille qui les condamne à devoir choisir entre les vociférations de l’extrême-droite et les casseroles d’une certaine gauche ? Quand je parle de casseroles je ne parle pas seulement des « affaires » qui, ici où là, défraient la chronique locale et nationale. Les juges et les policiers s’en chargent parce que c’est la règle dans une société civilisée. Et les citoyens se font vite une idée sur le sujet. En fait les « affaires », c’est aussi les luttes à mort entre des personnalités locales qui prennent à témoin tous les électeurs de gauche et les impliquent de force dans des chiquayas et des intrigues qui les révulsent. Une longue discussion mardi avec René Revol, à propos de la situation dans l’Hérault, m’a permis de bien mesurer la profondeur des dégâts que provoquent dans la gauche les situations de pourrissement local des luttes de personnes au PS. 

Mercredi et jeudi j’étais donc à Bruxelles. Hervé Poly, secrétaire du PCF du Pas-de-Calais, est venu y dîner avec moi pour me faire savoir par lui-même que lui et ses camarades du comité de la onzième circonscription du Pas-de-Calais s’étaient prononcés pour que je vienne y être candidat. Nous avons fait le point ensemble en même temps qu’on faisait connaissance mieux que cela avait été le cas jusqu’à présent dans les cadres formels où nous nous sommes croisés. Je lui ai exposé notre dispositif et la méthode de travail retenue. Puis le lendemain j’ai repris mes feuilles de vote et suivi la litanie des décisions de cette assemblée européenne si bizarre. Cent pages de votes à émettre en deux heures. A la file. En chaîne. Soit. Nous y avons consacré un temps fou en travail d’équipe et avec l’assistante du groupe GUE pour recouper les avis car je ne vote pas toujours comme mon groupe. Vous trouverez tout cela sur mon blog européen où je rappelle que se trouve une documentation et un résumé du sujet pour chaque vote.

Le bon moment fut le défilé des camarades de toute l’Europe de l’autre gauche et même de la gauche molle venus me féliciter. J’ai mesuré alors quel intérêt nous a accompagné dans de nombreux pays ! Apparemment le meeting de la Bastille, celui de Toulouse et celui de Marseille sont désormais comme des sujets de légendes pour toute notre gauche. De même que notre technique d’assaut contre l’extrême-droite a été beaucoup commentée et reproduite, notamment en Grèce où nos camarades sont allés déloger leurs ennemis au cœur même de leurs tanières. Cette approche et ces regards venus de l’extérieur de nos frontières est précieux. Il nous permet de mieux prendre la mesure de la portée de ce que nous faisons. Nos militants traducteurs, femmes et hommes patients et appliqués, ont édité sept revues de la presse internationale à notre sujet. Je pense la publier bientôt sur ce blog accessible par un nouvel onglet. Car c’est aussi un moyen formidable pour comprendre notre propre réalité que de lire ce regard que les autres portent sur nous sous des angles inhabituels.


692 commentaires à “Entracte au clavier”
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  1. Louise dit :

    Ce que vous déciderez en ce qui concerne votre candidature (ou non) aux élections législatives Jean-Luc sera, j'en suis sûre, le fruit d'une profonde réflexion. Hénin -Beaumont pourquoi pas ? L'ex bassin minier est délaissé par les politiques et c'est pour cela que cette ville (autrefois Hénin Liétard...) est devenue le terreau du Fn et le "fief " de Marine Le Pen. Si vous vous y présentez, la campagne sera dure, je souhaite de tout coeur que " L'Humain d'abord " y trouve sa place...

  2. joelle dit :

    Oui, il faut continuer à taper sur ce poison xénophobe servant de bouc émissaire et obstruant les consciences de presque la moitié des électeurs (2ème tour sarko). Le FN a été au centre de la campagne du 2éme tour. Aucune perspective réellement à gauche ne pourra émerger sans poursuivre notre contre offensive idéologique qui a commencé sans renvoyer le FN aux oubliettes de l'Histoire. Cette législative peut être un coup de tonnerre dans la recomposition du paysage politique. Elle peut alerter tout le pays sur les dangers de nouvelles déceptions à venir si Hollande capitule devant les marchés financiers (et ce sera probablement le cas...)

  3. Marie dit :

    A travers une candidature dans une circonscription, il faut avant tout penser à l'espoir qui sera donné aux gens.
    La bataille doit être la plus efficace possible. Le front national utilise la détresse. Le front de gauche doit porter le message du partage des richesses au peuple. nous devons être unis et soutenir de la même façon tous nos candidats.

  4. Christiane dit :

    Bonjour à tous,
    Merci Jean-Luc pour ce billet qui est clair, précis et qui mettra un terme, je l'espère à tous les débats inutiles qui spéculent sur votre décision et qui ne font de bien à personne.
    Réservons notre énergie aux luttes nécessaires et à la compréhension d'un fait: ceux là même qui ont créé la crise nous demandent un chèque en blanc pour la résoudre.
    L'Humain d'abord! n'est pas un slogan mais une prise de conscience qui se traduit nécessairement par des actes courageux!

  5. henri dit :

    Nul besoin de polémique mais le désaccord fait partie du débat et celui-ci sur ce blog est riche, mais un peu plus de clarté est nécessaire à l'approche de ces élections législatives, sentiment ressenti par de nombreux acteurs du Front de Gauche dans les circonscriptions, aujourd'hui on sait que l'accord avec les socialistes sera à la marge et qu'encore une fois seules notre action et notre détermination assureront notre succés, et ce n'est pas une mauvaise chose pour l'avenir de notre pays. Pour ma part je continue mon engagement en espérant que la réussite sera au rendez-vous.

  6. jean ai marre dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon :
    Hervé Poly, secrétaire du PCF du Pas-de-Calais, est venu y dîner avec moi pour me faire savoir par lui-même que lui et ses camarades du comité de la onzième circonscription du Pas-de-Calais s’étaient prononcés pour que je vienne y être candidat.

    Jean-Luc ne nous appartient pas. il appartient à son destin. Aller dans le nord ce n'est pas lui offrir un parachute doré
    Cet homme assume son destin, il a choisi depuis quelques temps son chemin. Nous ne pouvons qu'avoir de l'envie, celle de l'aider.
    Camarade va semer et récolter les fruits de ton travail, nous serons devant toi pour dégager la route.
    Sois toi même, ne nous déçois pas.

  7. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à toutes et à toi Camarade Jean Luc, tu dis dans ton billet entre autre :
    « Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! »

    Oui d’accord, mais il ne faut pas non plus confondre la Cause avec l’Effet : les petites gens, (je ne parle pas des fachos de naissance), qui votent FN (qui joue l’anti système alors qu’il en est son meilleur défenseur), Bref, on fait croire à ces braves gens que leurs problèmes viennent des émigrés : si eux-mêmes ou leurs enfants n’ont plus ou pas de boulot. Ils n’ont rien à faire de la haute finance, des actionnaires, croyez-vous que leur conscience politique soit aussi élevée qu’il réfléchisse à un autre système, non ils essayent de survivre. Après des décennies de lavage de cerveaux « on y peut rien c’est la mondialisation ; la France ne peut rien faire elle seule ; c’est la faute à l’Europe». Qui croire le PS, l’UMP, ils ont déjà donné et pour quels résultats.
    La sortie de l’Europe prônée par le FN serait une catastrophe bien plus grande et nous amènerait à des confrontations telles que celles qu’ont connues le siècle passé et ses millions de morts. Le capitalisme et le libéralisme ont menés les états là où ils en sont aujourd’hui, Le FN est leur kraken ce monstre remontant des profondeurs les plus glauque pour dévorer leurs victimes (Les Etats et leurs citoyens).
    Pour se libérer de ce joug, il faut rompre avec le capitalisme (« le plus mauvais des systèmes, à l'exception de tous les autres"), et le kraken retournera à ses abysses. Et pour finir que JL Mélenchon aille à Hénin, qu’il batte le capitalisme et son kraken. Et que vive le Front de Gauche.

    Vive la 6ème République ! Vive La Sociale !

  8. camomille dit :

    @adele 46
    je ne crois pas ça, je me suis mal fais comprendre.
    depuis 25 ans je me pose cette question sans regarder ailleurs je suis de la génération du SCALP si ça vous dit quelque chose. Seulement c'est la réalité médiatique qui nous rattrape.(la révolution citoyenne ne sera pas télévisée !)
    25 ans qu'on la fait monter la le pen en parlant d'elle à la une des journaux.
    Ecoutez chez d.Mermet stathis Kouvelakis et la solution des grecs pour faire monter la gauche radicale et non l'extreme droite :
    c'est dans la lutte, dans la rue, sur les place que ça se prépare et surtout comme le dit @gérard15 cet dans la solidarité.
    D'autre part je ne me remet pas du dégueulasse dessin de Plantu

  9. counch dit :

    Merci pour ce petit paragraphe sur l'argent où je retrouve avec plaisir quelques termes d'une réflexion qui m'est chère.
    Oui l'argent est une machine à voyager dans le temps pour la bonne et simple raison qu'il est la reconnaissance de dette d'une matière qui n'existe pas ici et maintenant... Alors, c'est pourquoi, personnellement, je fais des mesures de limitation des richesses (salaire et revenu maximum...) mon combat militant. C'est la clé ! Car la limite redonne le sens. Il oblige le partage et remet la valeur à sa bonne place. Il donne à réfléchir sur le sens même de l'enrichissement.
    Ca vient, ça vient...
    Merci à vous. Et puis la candidature à Hénin-Beaumont, j'adoooore.

  10. Marc dit :

    Merci pour la mise au point.
    Nous réagissons, c'est vrai, parfois, comme de petits enfants impatients mais c'est parce que le FdG est tout jeune et frais.Nous ne demandons qu'à grandir.

  11. kajnar dit :

    Bien sûr oui, vous avez raison ! Attaquer frontalement la Le Pen ! Beau chantier ! Je reviens donc sur mes appréhensions inutiles. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire... Bien à vous,

  12. bernard dit :

    Jean Luc,
    Ta décision t'appartient, tu l'a déjà prise, t'imaginant combatif, prêt à achever la" faena", les banderilles ont affaibli la bête immonde leurrée par la muleta rouge, autant finir par l'estocade finale, le poisson pourrit toujours par la tête...
    Je suis avec toi ainsi que tout le FdG.
    Ton combat est le nôtre, en France et en Grèce.
    Hasta la victoria siempre

  13. Jeannot dit :

    Merci à Jean Luc Mélenchon pour son éclairage.
    Nous devons tous nous interroger. Le Front de Gauche n'est pas une petite affaire et il s'agit bien à chaque instant de se poser quelques questions avant de partir dans des analyses qui ont pour seul but de vous prendre de l'énergie.

  14. Dauphinoise dit :

    En complément de ce billet, l'émission d'aujourd'hui de Daniel Mermet "Le poison grec" où Stathis Kouvelakis interviewé explique bien la situation, ne fait que confirmer ce que J-L Mélenchon nous dit depuis des mois et des mois et où l'on apprend que, puisque aucun gouvernement n'arrive à se constituer, aux toutes prochaines élections SYRIZA les remportera vraiment puisqu'il est dores et déjà crédité de 30 % dans les sondages !
    Et hop, la route s'ouvre vitesse grand V.

    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2459

  15. stef dit :

    Pour ancrer définitivement dans les esprits la lutte qui nous oppose au FN, Henin-Beaumont semble en effet un choix très approprié.
    Mais j'ai tellement aimé votre discours de Marseille : ce que vous nous avez conté ce jour là était simplement magnifique, on sentait même à distance l'ambiance que vous aviez réussi à faire naître et l'espoir que vos mots suscitaient. Le plus beau rassemblement de cette brillante campagne. Cette ville a besoin qu'on s'occupe d'elle et le FN est très présent dans la région : votre victoire dans une des circonscriptions serait de nature à provoquer un électrochoc, je le souhaite.

    Et puis les cigales, à Hénin-Beaumont....Et nous, à Nice, on se sentirait un peu moins seuls !

  16. PAUL dit :

    Mea culpa Jean-Luc.
    C'est juste que quand on tient très fort à quelque chose (le fdg), on s'inquiète pour lui :) Disons que c'est humain. Mais effectivement votre équipe et vous prendrez les meilleures décisions.
    Courage et ne lâchons rien !

  17. olmaca dit :

    Se présenter dans le Pas de Calais face à MLP, c'est le meilleur moyen de passer dans les médias et de présenter à nouveau le programme du Front de Gauche. Bon courage.

  18. Lilly54 dit :

    Voilà ! Maintenant tout le monde ici saura que SIJean-Luc y va ce ne sera pas pour y faire de la figuration ou du show biz ou pour déclarer sa flamme à LePhaine ! C'est un combat ! Et la bête il faut l'affronter de face ! Car, loin d'être un rideau de fumée, elle est féconde encore. A plusieurs reprises et encore récemment j'ai posté ici mes craintes sur l'Extrême-Droite Européenne qui, non seulement marque des points, mais s'organise sous les yeux bienveillants de toute la médiacratie. Je vous l'avais dit LePhaine n'est pas allée seulement valser à Vienne et elle n'a pas reçu un leader de l'extrême-droite italienne à son QG 3 semaines avant le 1er tour pour lui offrir un thé. J'avais mis un lien sur l'extrême-droite grecque face à des journalistes. Il a fait le tour de la toile. Peut-être l'avez-vous vu. Je n'ose le remettre car le wm ne me l'a pas passé la dernière fois. Bien sûr ça craint ! Mais si nous ne menons pas ce combat, qui le fera ? Il faudra briser le mur des médias et leur mettre le nez dans leur purin. D'autres faits m'inquiètent : ce sont les mesures prises par la droite avant de quitter le pouvoir (sur le harcèlemet sexuel, le harcèlement moral, les fichiers informatisés...). Il y aura de gros dégâts si Hollande et son gouvernement ne les abrogent pas rapidement. Et pour finir, cette grève des policiers. Les avez-vous vus ceux d'Alliance ? Alliance, ce nom ne me dit rien qui vaille. Leurs gestes dans leur manif m'interpellent.

  19. mercure40 dit :

    Le peuple a-t-il toujours raison ?
    un débat sur France Culture en janvier 2011
    entre JL Mélenchon et Jacques Juliard. Très instructif.

    Ici

  20. Belle et rebelle leçon de philo sur" l'argent roi"
    Juste mise au point sur les" extrapolateurs" du blog,et sur ces reportages de journalistes fait à moitié...
    Quant au Ps il est bien gangréné par toutes sortes d'abus de pouvoirs ancestraux,
    comme quoi un chef doit rester intègre en tout temps et tout lieux,bonne leçon.
    Merci,Jean-Luc. Laissons le faire, ces histoires de tractations politiques ne sont pas simples et le regardent.

  21. David JV dit :

    Merci Jean-Luc pour ce billet trop court comme toujours...
    Cette clarification s'imposait et il est clair que nous devons nous discipliner notamment vis à vis des médias. Ayons confiance en qui nous sommes : autant de personnes qui se sont, enfin, retrouvées dans un programme "l'Humain d'abord", dont vous êtes le passeur.
    Il nous faut apprendre à tempérer nos propos et nos réflexions qui voguent à la vitesse des médias actuels, c'est à dire bien trop vite. Nous devons prendre plus le temps de la patience militante, et de sagesse en ne réagissant pas à chaud à telle ou telle information.
    Posons-nous plutôt la question suivante : "qu'ai-je fait aujourd'hui pour faire progresser les idées du FdG ?"
    Cessons d'alimenter le psychotage médiatique qui nous mine, nous prend notre énergie, amenuise notre espoir, divise notre collectif, alimente les rumeurs et brise nos dynamiques.
    Jean-Luc : quelle que soit la circonscription dans laquelle tu te présenteras, ce sera très bien pour moi. Porte haut et fort ces idées nobles, nos idées.
    Résistance

  22. Michel Matain dit :

    Si c'est Henin, ce ne sera pas seulement Front contre Front (je n'aime pas cette symétrie qui nous met comme à égalité avec les fascistes). Les batailles seront rudes. Il y en aura plusieurs à la fois. Une bataille pour le leadership à gauche dans une circoncription historiquement socialiste. Une bataille pour ne pas laisser une région appauvrie au FN en la passant par pertes et profits. Une bataille aussi pour ne pas abandonner les électeurs de droite mais républicains et démocrates au leardership du FN. Sarkozy a tout fait pour que sautent les barrières entre droite et extrème-droite. Paradoxalement ce sera aussi notre travail de recréer ces murs entre droite et extrème-droite. D'expliquer à ces électeurs traditionnels de droite qu'ils ne sont pas fascistes et qu'ils n'ont pas à se laisser contaminer par la peste brune. Que voter UMP ou FN c'est très différent. Cette bataille va créer une dynamique dans tout le Nord de la France bien au delà de la circonscription de Hénin. Ca nous aiderait à gagner plusieurs sièges dans cette région stratégique. Je fais assez confiance à la bonne contagion au sein des circonscriptions voisines. En plus ça ancrera le Front de Gauche dans un département où au sein de la Fédération du Pas de Calais du PCF existaient un certain nombre de réticences. Bref je n'y vois que du positif.

  23. Naco dit :

    @Louise 51 (bassin minier est délaissé par les politiques)
    Ta remarque mérite une petite précision historique :
    Cet immense bassin d'emploi, qui pendant des années vécu sur l'extraction du charbon et les industries qui en découlaient, n'est pas rentré en récession immédiatement après l'arrêt des puits, et du fait d'une gestion malhabile ou frauduleuse de ses élus. Au contraire. Car dès les années 80, et suite à l'encouragement des politiques sociales de la gauche, un immense effort s'est accompli pendant des années pour préserver l'emploi, recréer de nouvelles entreprises, et transformer le visage également de ces cités. Les Houillères par exemple se débrouillèrent non seulement pour qu'aucun mineur ne se retrouve au chômage, et même pour que leurs enfants puissent en trouver. On y construisit énormément de logements, beaucoup furent réhabilités, et de nombreux centres d'activité furent créés. Et même si les taux d'intérêt étaient élevés, les gens arrivaient à s'en sortir et souriaient à la vie (dont moi-même).
    La destruction du tissu industriel, de l'emploi et de l'ambiance générale commença sérieusement il y 10 ans, grâce d'une part aux nouvelles politiques instituées dans les entreprises, et à cause d'une démission totale de l'Etat.
    Le pillage des biens publics par un poignée de malfrats + ou - en relation avec les pouvoirs locaux étant réel mais en comparaison infime.

  24. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Pour combattre ce bouton de fièvre que représente mlp dans l'échiquier politique national, il nous faut une pointure et Jean-Luc Mélenchon me paraît être de la bonne pointure, si il décide d'y aller ! mais nous qui ne pouvons rien faire (contre la personne) nous pouvons assurément faire dans notre coin et à notre niveau des mises au point qui permettront de soigner la maladie ! si la maladie diminue, le bouton de fièvre disparaîtra de lui même.
    A Jean Luc de faire le travail d'antibiotiques et à nous de faire le travail de sape qui consiste à expliquer et encore expliquer que les étrangers réguliers sont un bien pour notre pays !
    D'autre part comme on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre il faut que nous participions à l'intégration de ces gens qui font peur sans raison, mais qui sont la source de cette maladie ! avez vous déja profité d'une fête des voisins pour échanger avec des voisins de couleurs, en évitant bien sur de mettre des rondelles de saucissons et du gros rouge à volonté ! l'intelligence et les bonnes initiatives ne sont pas interdites !
    Avez vous déjà au cours d'un match de foot essayé de boire un soda avec ces groupes de jeunes supporters ? oui je sais je fais un peu rabâche joie mais c'est avec ces petits détails que nous aiderons à faire de l'intégration réussie car n'oublions pas que pour réussir une bonne intégration, il faut de l'intelligence et de la bonne volonté des deux cotés ! Aidons les, ils nous aideront ! signé frère alain

  25. la belle rouge ! dit :

    Nous (Front de Gauche) avons viré Sarkozy. Au tour de Le Pen.
    En Grèce et comme ici, c'est la Gauche qui progresse fortement et malgré "l'échec" prévisible de Syriza pour former un gouvernement, cette progression va s'amplifier :
    http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-le-poison-grec#comments
    Relisons ci-dessus "Une très nouvelle page d'histoire" :...Le processus politique sud-américain, etc... Cette analyse clairvoyante de Jean-Luc ne date pas d'hier et se vérifie au fil de l'actualité.
    Bon n° du 10 mai de l'Huma avec toujours le même plaisir gourmand à la lecture des écrits de Jean-Luc. J'ai apprécié aussi l'article de François Taillandier qui nous appelle à la vigilance quant à l'emploi des mots, l'entretien de Rosa Moussaoui et Françoise Vergès concernant l'esclavage et puis le philosophe Léo Coutellec lisant Paul Ariès et son "socialisme gourmand"...le "buen-vivir" amérindien...l'ici et maintenant (le vrai !)
    Et oui, tout ça donne faim !

  26. mercure40 dit :

    Selon "Le Figaro"
    "Jean-Luc Mélenchon sera à Hénin-Beaumont samedi 12 mai 2012", "nous vous invitons à une conférence de presse à 13 heures" sur place, selon un communiqué. L'ex-candidat à la présidentielle (11,1%) "rencontrera les militants du Front de gauche à partir de 15 heures", est-il précisé.
    Hé bien voilà

  27. ROUSSEL ERIC dit :

    Quelle mise au point! Quelle fessée! A la décharge de beaucoup d'intempestifs, la dialectique gramscienne doublée des leçons retenues des révolutions bolivariennes, demande de pénétrer un mode de pensée parfois abscons. Allez, resaisissons nous...et restons à notre place, à nos postes respectifs de combat

  28. vm dit :

    Je suis de l'avis de Michel Matain 17h15 ainsi qu'à 10h29 sur le post précédent ; non pas parce que ce serait un "chef", mais parce qu'il me paraît avoir raison.

    D'abord je ne crois pas qu'affronter MLP ait été une erreur de la campagne présidentielle, comme l'ont dit certains.Il ne faut pas confondre ce que nous faisons avec l'image déformée et retrafiquée qu'en donnent les médias. Pour eux,c'est le FdG tout entier, et non seulement la personne de JL Mélenchon, qui constitue l'homme à abattre : évidemment, quoi de plus révolutionnaire contre le Capital que de placer l'humain d'abord? (Oui, le billet sur l'argent est particulièrement percutant). Donc, quoi que fasse ou ne fasse pas notre ex-candidat, les médias essayeront toujours de le défigurer pour nous nuire. C'est eux qui ont promu le FN à la veille du premier tour, pour pousser les hésitants à se replier sur le PS. Car notre score à ce moment-là était bien de type Syriza !

    Ensuite, comme le redit ici Jean-Luc Mélenchon lui-même, il ne faut pas opposer le particulier à la bataille générale ; au contraire, en observant le concret local de la situation, dans le Nord comme dans le Sud, on voit bien à quel point ce pourrait être un cheval de bataille de politique générale, non seulement française, mais aussi européenne et altermondialiste.

  29. vicmarnin dit :

    Oui la candidature à Hénin-Beaumont est importante, et sans doute plus que vous ne le croyez.
    Je m'explique:
    Le 62 est, comme le 59, une terre de Gauche, d'ouvriers, comme le dit JL c'est le berceau.
    Des mineurs et des métalos, c'est ça qui a disparu là-bas.
    Chaque ouvrier de cette région se sent abandonner par le PS, bien-sûr il y a Aubry mais c'est à Lille que ça se passe.
    Dans tout le reste de la région le FN monte et monte encore d'élection en élection, je suis ch'timi et dans ma commune il est à 25%,quel malheur!
    Il faut attaquer car les ouvriers se perdent et ils sont nombreux, alors ardents à la lutte!
    Si JL pouvait éviter d'attaquer MLP,personnellement, je pense que ce serait plus efficace. Le démontage, la démolition, même la démonstration par l'absurde (désolé mais je suis prof de maths) du programme FN sont primordiaux.

  30. marianne du 76 dit :

    On peut rien attendre d'en haut pour la survie de Pétro+ que je connais bien ou de la sidérurgie (ce qui n'en reste) car même en 1981 Mr Mitterrand n'est pas revenu sur la casse du textile en France !
    Peut-être par attentisme à l'époque les salariés ont fait confiance au pouvoir!
    Là on a viré Sarkozy mais pour résoudre les problèmes d'emploi, d’accès a la santé il va falloir bouger et ce avant juillet ! Pas d'état de grâce !
    Je lisais sur un journal gratuit que l'ump appelait a voter pour elle en juin pour ne pas laisser la gauche tenir tout, mais depuis prés de 15 ans (dont au moins 5 ans) c'était qui tenait tout !
    Alors oui il faut s'engager pour avoir le maximum de députés FdG !

  31. Naco dit :

    Hénin-Beaumont (conseils pour rassurer les amis) :
    - Bien qu'étant situé comparativement à Paris à une latitude plus proche de la Laponie, il est parfaitement possible d'y survivre en été comme en hiver, sans devoir nécessairement se vêtir de peaux d'ours.
    - L'apprentissage du patois local n'est pas obligatoire la 1ère année pour les expatriés Français.
    - Jean-Luc n'a pas besoin de faire le ménage du PS, car la justice s'en charge (perquisition à la Soginorpa hier)
    - La grande force du FN à Hénin est de coller. Quand ils ne trouvent plus de murs ou de mobilier urbain libres, ils collent sur les arbres. Sinon, quand ils ne collent pas, ils restent chez eux à écouter en boucle les interventions télévisées de leur candidate. Ils sont une petite centaine (curieux compris), n'écrivent et ne publient quasiment rien, ne font quasiment jamais de réunions publiques, ne participent à aucune association culturelle ou sportive, et ne donnent pas un centime à cette ville.
    - Quand Marine vient avec ses amis à Hénin, ils arrivent avec des grosses voitures remplies de gardes du corps. Elle ne manque jamais sa braderie pour saluer y embrasser ses militants devant les journalistes, et ne semble avoir jamais visité aucune entreprise. Pour elle Hénin c'est pratique, car c'est sur le chemin de Bruxelles ou elle est députée.
    Si autres questions, n'hésitez pas, c'est bon d'être incollable avec le FN.

  32. Citoyen93 dit :

    Oui david JV chacun doit essayer de se poser cette question tous les jours. Pour ma part je m'y rejette ce soir, apéro avec des copains restés fidèles depuis toujours à la ligne dure LO-NPA. J'ignore totalement où ils en sont ceux-là depuis la dernière campagne, c'est très confus, je me demande aussi ce que font Myriam Martin, JP Grond et les autres qui avaient rejoint le Front de Gauche ? Désormais le moindre pourcentage de voix est important pour hisser nos idées communes aux portes du pouvoir.
    En tout cas je me sens re-motivé à bloc pour essayer de convaincre, et ravi par cette ambiance de veillée d'armes et roulement de tambours avant l'assaut contre Le Pen. Nul doute qu'un appel comme ça serait largement entendu et relayé. Mélenchon avait décrit les campagnes électorales comme des "phrases" qui s'écrivent au fil des évènements. A un mois du scrutin c'est le moment d'écrire un énorme "no pasaran" qui va retentir et regaillardir chacun pour faire pareil partout.
    Et oui il ne faut pas distinguer la lutte pour le programme l'Humain d'abord de celle contre le Front National. L'anti-fascisme n'est pas un "à-côté" du programme, c'est l'urgente nécessité de faire sauter ce verrou du système pour justement que notre programme soit identifié à la seule réelle alternative à l'UMP et au PS. Il faut faire tomber les Le Pen de leur piédestal de seule alternative "anti-système" reconnue et entretenue par ce même système. Et le reste viendra par surcroît...

  33. jacquelin dit :

    Suite a la mention dans le billet du blog européen, j'ai un peu débrousaillé pour savoir comment fonctionne cette usine a gaz. Je raccourcis.
    Les dirigeants et chefs de gouvernement composent le Conseil Européen et élisent le Président de la Commission Européenne pour 5 ans.
    Le président nomme alors les commissaires européens de cette commission. Les domaines et pouvoirs réglementaires de la commission sont très étendus.
    A l'opposé de ce cercle de pouvoir, le Parlement Européen, dont on se demande tout bonnement a quoi il sert sinon a légiférer sur son propre sort. J'exagère. Mais a peine.
    Ainsi issu du peuple il a juste le droit de se réunir a nos frais.
    Mélenchon a fort justement visé que la politique européenne ne pourra changer que si une majorité de pays virent a gauche. Aujourd'hui, la carte politique de l'Europe rosit un peu avec l'étiquette "social démocrate" collée sur Hollande.
    On n'a pas encore la majorité a l'assemblée, mais ça ne saurait tarder. Bon nombre de ceux qui ont voté Sarko l'ont fait sans soucis idéologique, un vote affectif en quelque sorte.
    A nous de faire prendre conscience a un maximum de nos semblables, avant le 10 juin, à quel bord ils appartiennent. Etes vous pour le pouvoir du peuple ou pour le pouvoir de la finance ?
    Bien sur, dans les discussions, vous argumentez un petit peu.
    Mais un converti tout neuf et convaincu est plus farouche qu'un mouton ignorant.

  34. Je suis pour ma part extrêmement ému. Ce défi de Jean-Luc Mélenchon témoigne d'un courage politique exemplaire. Ne voilà-t-il pas un "chef" qui donne leçon/exemple à toute sa troupe ?
    Quel bel exemple. C'est Henri IV et son panache blanc : on peut le suivre, on le trouvera partout sur le chemin de l'honneur.
    Chapeau bas, Jean-Luc Mélenchon, je suis bouleversé. Ici, à Lyon, je ne puis rien faire d'autre que de tout faire pour que nos candidats FdG fassent le meilleur score possible. C'est le meilleur moyen de vous aider.
    Salut et Fraternité comme disaient les Sans-culottes. D'ailleurs, à quelques km d'Arras, patrie du grand Robespierre, Jean-Luc Mélenchon apporte avec lui, la rigueur et la vertu.

  35. Lecabestan dit :

    Cher M. Mélenchon,
    Plaisir de vous écouter hier soir dans Complément d'enquête, et de comprendre ce reportage en vous lisant. On sentait bien ces détracteurs trop souriants pour être honnêtes !
    Petite volée de bois vert aux contributeurs de ce blog mais quelle occasion de nous faire une belle leçon de politique. Nous avons soif de cet apprentissage en direct sans le brouillard des médias.
    "Nous serons au pouvoir avant dix ans", quelle phrase !
    L'entendre, la répéter, se dire qu'on n'a jamais entendu dire ça, que ça va forcément arriver, c'est sûr.
    Ces mots sont faits pour emporter l'adhésion. Ils vont faire leur chemin, il faut les dire.

  36. bernard dit :

    Pas de redite@Wm
    Je viens d'écouter la vidéo "Jean-Luc Mélenchon rédacteur en chef de l'Huma"
    Une grande leçon de journalisme,un journalisme d'opinions,penser à gauche c'est décrypter l'événement de façon phénoménologique,l'événement se présente et il s'agit alors de le comprendre par la conscience et la mémoire,de le re-historiser,de lui redonner une composante déterministe et matérialiste, et pour nous de revenir à la lutte toujours recommencée du prolétariat contre le capital.
    Il existait un journalisme d'opinions,disparu depuis les années 70-80,décennies de la montée en puissance du libéralisme débridé,coincidence ou conséquence,de la soumission des médias à la doxa indépassable de la "fin de l'histoire",tout se vaut et la contestation est marginale puisque événementielle,instantanée,bonne à mettre aux oubliettes.
    Une vidéo à soumettre à nos journalistes en herbe,les anciens étant irrécupérables car formatés bons à mettre à la poubelle de l'audimat
    Stoïcisme,belle conclusion,vivre en accord avec la raison universelle,l'humain,l'humain d'abord,rien que l'humain
    Merci JL

  37. éducpop dit :

    J'ai mieux compris et j'apprécie l'explication. Mais je pense qu'il faut prendre en compte la vitesse d'assimilation de chacun pour garantir l'action collective, tout le monde ne peut pas analyser globalement une situation, et même ceux qui sont très expérimentés expriment souvent ce qu'ils viennent de mettre au point comme s'ils le disaient depuis toujours. Quand on a affaire à des hommes responsables et libres, la vigueur de l'autorité se mesure au fait que si la mise au point ne vexe pas ceux à qui elle s'adresse, c'est qu'elle est justifiée. Je suis bien heureux de me sentir dans ce cas. Il faut réfléchir à ce qu'est la confiance, elle doit être nourrie sinon elle s'endort. Cela ne veut pas dire que la confiance est fragile, ça veut dire que trop de choses la sollicitent et que chacun dispose d'une quantité d'énergie limitée.
    Il faut donc mettre le paquet sur les législatives, il en va de l'intérêt même des institutions et de ce qu'elles pourront faire vivre. Tout de suite après il faudrait trouver un fil conducteur pour garder l'élan. Je ne peux faire autrement que de penser au noeud gordien, que va dire JL Mélenchon concernant la corde Européenne ? Il faut un pont ou une barricade à franchir. Dès que ça sera démocratiquement mis au point bien sûr.

  38. Espéranza dit :

    Quand j'ai entendu l'info par rapport à votre candidature dans le pas de Calais j'ai frémi, je me suis dit :il ne faudrait pas que notre action soit confondue avec de la provocation où de la com. Mais lisant vos arguments, je comprends mieux qu'il y a de vrais enjeux. La situation que vive nos camarades de nord a été je suppose bien analysée. Quelle qualité d’analyse à chaque fois je me sens plus intelligente en vous lisant et en vous écoutant.
    Je suis inquiète, nos "camarades" socialistes sont de fin stratèges et nous, si nous sommes exigeants quand au fond,nous sommes parfois naifs, ex: la fin de campagne et les coups tordus de la presse "bien pensante" de gôôche.
    Il faut donc une stratégie, des objectifs, éclairer, et surtout regarder sur le côté et derrière.
    Je suis contente que vous soyez revenu sur la campagne et de l'immnense espoir et intérêt quelle a suscité (bien au delà de nos rangs). Je ne voudrai pas qu'on la range déjà, mais qu'on s'appuie dessus pour aller plus loin.

  39. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Ben voilà, quand on explique, c'est plus facile à comprendre.
    D'autant que la presse connivente et néolibérale [en le sachant ou en ne le sachant pas] déverse ses interprétations pour altérer le sens de la démarche et réduire cela en un combat de coqs, en remplaçant l'Information par le Commentaire orienté ou le reportage tripatouillé.

  40. thery dit :

    Par rapport au choix de présenter JL a Hénin-Beaumont vu comment cela ce passe et comment ils préparent le coup, si les camarades du coin sont sûr que ça passe au dela de 35 % de MLP alors il n-y a pas a hésiter ! Au début j’étais frileux sur le choix ! Pour le coup il va y avoir débauche de boulot sur le tas, pour rassembler la population autour de JL bon courage. Vaudrait mieux pas se planter ! On dit bien qui ne risque rien n'a rien !

  41. Fred Barbosa dit :

    Oui, oui, effectivement. On vient parfois ici et on émet des jugements ou des opinions sur ce qui devrait être et blabla. Désolé.
    Ceci étant dit vous aurez peut-être une meilleure visibilité auprès de l'opinion si vous êtes présent dans l'hémicycle. Le peuple est encore très mal informé sur vos prises de position.

  42. camomille dit :

    @ jules
    Il s'agit bien de ça : de la presse. et que dire de la télé.
    Il va falloir trouver de l'énergie pour corriger et corriger encore.
    J'aurais préférer expliquer notre programme que corriger les infamies qui vont nous épuiser, pour rester polie.
    Vivement le moment où on pourra entamer une démarche positive.

  43. Catherine dit :

    Merci pour la mise au point sur la Bête ! Et bon courage.

  44. ydaho dit :

    Visiblement, l'affaire Hénin-Beaumont est "bien engagée" !
    Mélenchon en route pour "empêcher un hold-up électoral" de Marine le Pen à Hénin-Beaumont

    Naco ! c'est vrai qu'il ne faut jamais baisser les bras ! Et de plus tu décris les "aficionados" du FN, exactement comme je les vois "ici".. Dommage de ne pouvoir examiner (sue ce blog) les catégories sociaux professionnelles..
    Quand a ceux qui pensent qu'ils pourraient voter FdG, (les électeurs FN) ne vous y trompez pas, ils ne feront jamais ça, (en majorité), combattre le FN c'est faire des scores élevés, et par la même, les faire baisser a eux en pourcentage.. Et pour faire ces scores élevés, il faut "réveiller" les abstentionnistes.. (40 % d’abstention a Hénin), et les invisibles qui se sont complètement éloignés des urnes.. (ce ne sont pas forcément les mêmes)..
    Un meeting du FdG a plus de 100 mille personnes sur le "site", ce serait du feu de dieu !

  45. Antigone 34 dit :

    Bon on aurait tout faux...espérons-le. MLP est un excrétion de la trahison libérale du PS.La maladie est là, le reste n'en est que le symptôme. Le FN a su recapter un électorat en déshérence en récupérant le discours des alter mondialistes(et là elle fait mouche) avec son fond de nationalisme raciste (et là elle fait horreur). Vu de Montpellier, Le PC a trop longtemps suivi la politique du PS, j'en veux pour preuve par exemple l'Hérault et sa région LR où le PS en état de putréfaction avancée, a bien utilisé le PC pendant des années et encore maintenant ce qui a dégoûté ceux qui étions de vrais soutiens du PC. Alors ce serait intéresssant vu le sacrifice que va faire notre porte-parole à la demande du PC, que le PC soit très très clair sur ses participations locales, voire nationales, à des majorités PS. Faire se battre les ouvriers contre les ouvriers, n'est pas le meilleur spectacle à donner en pâture aux médias.

  46. marj dit :

    @44 Aldo
    Tout à fait d'accord avec toi et JL Mélenchon sur la lutte contre le FN dont certains ont visiblement oublié qu'il est avant tout un parti de droite extrême. En politique, on ne gagne pas si on se plie à l'air du temps (les pensées dominantes portées par les classes dominantes et qui diffusent dans l'ensemble de la société) sous prétexte de plaire . Il ne sert à rien de récolter quelques voix si nous avons cédé sur le fond, ça c'est le fonctionnement du PS, pas le nôtre, merci de l'avoir rappelé! Personnellement, je me bats au quotidien pour défendre et faire avancer mes valeurs même si tout l'appareil médiatico- politico-financier dit l'inverse et qu'une majorité se laisse berner. N'oublions pas, nous nous devons d'être des têtes dures et de résister.

  47. kontarkhosz dit :

    Message reçu 5 sur 5, là où tu seras,nous serons,et sans barguigner...!

  48. Pierre Pifpoche dit :

    Merci pour ce billet qui nous remet les pendules à l'heure. Notamment sur les enjeux de la bataille idéologique et concrète
    Je n'ai pas relu ici les articles parus dans l'Humanité du 10 mai, parce que... je les avais déjà lu avec joie, je dois bien l'avouer, dans le dit journal du dit Jean Jaurès de la République sociale.
    De même, les petits compléments d'information sur l'émission "Compléments d'enquête" d'hier, que j'avais regardée, valent leur pesant de cacahuètes à propos des deux dits individus.
    [...]

  49. Mylène dit :

    Pour vivre dans le Nord Pas de Calais, (à Douai Dorignies) je peux dire qu'il y a énormément de boulot à faire dans cette région. Les gens souffrent énormément, ce qui explique très bien la montée du FN. Même si parfois, je leur en veux, j'ai même des envies de meurtres (lol), je peux les comprendre aussi. Ils sont perdus, et ne savent plus à quel saint se vouer. Beaucoup d'entre eux n'ont pas eu la chance de faire d'études. Ces électeurs n'ont donc pas conscience du réel danger que représente le FN. Ils se laissent naïvement "endormir" par le diable qu'est la marine. Je pense que Jean-Luc Mélenchon aura du pain sur la planche, s'il se présente là bas, mais je pense aussi qu'il est le meilleur antidote contre ce poison qui me dégoutte tellement. Alors je l'y encourage vivement. Il faut se battre et n'ayons pas peur de perdre cette bataille. De toute façon, nous ne perdrons jamais la guerre contre eux et nous résisterons quoiqu'il arrive! Il faut combattre le mal à sa racine! Et puis, peu importe le choix que fera Mr Mélenchon, je le suis!

  50. JML dit :

    Bravo Jean-Luc, encore Bravo et félicitations pour cette formidable campagne républicaine sociale qui nous a redonné l'espoir d'une vie meilleure en nous gardant de la richesse mais nous mettant à l'abri d'une condamnation à la misère, ce qui a permis de contenir le FN et de chasser Sarko.

    Que me reste -t-il à ajouter devant le talent d'un tribun aussi exceptionnel que brillant ?

    Si ce n'est que Maintenant le groupe Front de Gauche au palais Bourbon s'impose contre le FN et la Droite populaire. La mobilisation doit être totale et des accords se doivent être trouvés avec le PS n'en déplaisent à la majorité d'entre-nous dans toutes les circonscriptions où le FN et l'UMP sont en état de se maintenir au second tour. Car sans une gauche forte et rassemblée, pas de majorité dans l'hémicycle. Donc aucun moyen d'infléchir par des amendements la politique du PS à gauche. Pire encore une cohabitation serait catastrophique car n'oublions pas que les médias sont à 80% contrôlés par la droite ultralibérale qui fait et fera le jeu de tondre les plates bandes du FN dans le seul but de gagner les législatives; ce que Jean-Luc dénonce depuis toujours et encore avec l'exemple grec passant sous silence la grande victoire de Syriza…

    La mise à l'écart des solutions préconisées par la révolution citoyenne ne se doivent pas devenir une admiration passive mais une réalité active future démontrée par un score identique au premier tour de la présidentielle. Les claques...


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