28avr 12

Un 1er mai pour recentrer le débat

Le vote utile a favorisé l’extrême-droite

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Je me remets à mon clavier. Les lignes que je jette à présent s’ajoutent à celles que j’ai déjà rédigées pour le précédent billet. J’y analysais déjà le résultat du premier tour de l’élection présidentielle pour comprendre l’étrange deuxième tour, si brun, que nous sommes en train de vivre. Je renvoie donc les nouveaux venus que ces nouvelles lignes intéresseraient assez pour cela sur le précédent texte. Après un bref rappel de mon appréciation sur notre score, je traite des effets dévastateurs du prétendu vote utile qui a donné la main à l’extrême-droite. Et je parle du 1er mai.

Je résume les traits essentiels de mon regard sur notre résultat. Avec 11,1% ce sont 4 millions de voix qui ont été rassemblées. C’est davantage que trois millions de voix supplémentaires par rapport aux européennes de 2009 où nous avons été candidats pour la première fois sur tout le territoire et dans une élection à contenu politique général. Cette percée représente les deux tiers de la progression du total des voix de gauche par rapport à 2007 qui passe ainsi de 36 à 44% des suffrages ! De la sorte naît aussi un nouveau paysage à gauche. Car pour la première fois depuis trente ans, les deux candidats de gauche ont un score à deux chiffres. Et l’autre gauche, la nôtre, représente 30% de la gauche là où elle n’en représentait que 15% en 2007. Le Front de Gauche est à la fois une force de haut niveau, et une réalité correctement répartie sur l’ensemble du territoire. Je précise ce point pour montrer qu’il s’agit bien d’une force nouvelle et d’une réalité nouvelle. Au contraire des allégations selon lesquelles le Front de Gauche serait une simple amplification du vote dans les bastions communistes. Si ce phénomène joue sans aucun doute, il est non moins vrai que sa diffusion à tout le territoire, montre une homogénéisation qui signale un fait nouveau. Tous les départements recueillent plus de 7% des voix ! 70 départements dépassent les 10%. Et, fait remarquable, 20 départements sont au-dessus de 13%. L’analyse des localisations géographiques des votes, qui fait fureur en ce moment pour décrire les scores du Front National, ne semble pas devoir être appliquée au Front de Gauche. Pourtant la percée dans les villes est un fait notable des résultats. Je vous propose pour en juger, la liste des dix-sept villes de notre pays qui comptent plus de 150 000 habitants. Les cinq premières sont spectaculaires. Toulouse 15,9%, Montpellier 15,7%, Lille 15,4%, Grenoble 15,4%, Le Havre 16,5%. Mais les suivantes sont tout aussi remarquables pour nous, compte tenu des décalages entre bureaux de vote populaire et bourgeois. Ainsi quand nous faisons à Marseille un 13,4% des voix, cela inclus que nous dépassons les 20% dans plusieurs bureaux névralgiques. De même à Rennes 13,4%, Saint-Etienne 13,3%, Nantes 12,4%, Bordeaux 12,1%, Lyon 11,8%, Paris 11,09%. Dans les villes plus habituées aux votes traditionnels et même très droitiers parmi ces dix-sept, les scores sont forts, là aussi. Ainsi à Reims 10,7%, Dijon 10,4%. La performance est soulignée quand on voit un 9,5% à Toulon, et un 9,2% à Nice. Mais, surtout, avec 11,4% à Strasbourg, le Front de Gauche gagne son bâton de maréchal du combat politique. Ce résultat est en effet acquis par un vote d’adhésion d’autant plus clair et net qu’il avait un contenu anti-raciste et anti-concordataire sans ambiguïté. Et cela alors même que l’argumentation adverse avait été d’une terrible force. Et qu’avait été savamment entretenue par la droite comme par les socialistes la confusion entre notre rejet du concordat et celui du droit local. Une remarque enfin sur un fait qui est passé tout le temps sous silence. Dans ces dix-sept villes le Front National est en recul par rapport à 2002. Et nous lui passons devant dans treize cas !

J’ai lu que trente pour cent des électeurs de François Hollande ont hésité à voter Front de Gauche. Cela représente neuf points dans le résultat final. Un simple jeu d’addition et de soustraction permet de voir que dans ces conditions la question se serait posée de savoir lequel de nous deux aurait été au second tour. On comprend mieux alors le sens de la convergence entre l’extrême-droite et les organes de presse socialistes pour nous calomnier sans relâche, mais surtout, dans les dix jours avant le premier tour, avec des arguments identiques. Et depuis cette date pour nier jusqu’à notre existence. On retrouve d’ailleurs leurs argumentaires dans la bouche de Nicolas Sarkozy : Cuba, Robespierre et ainsi de suite… Ainsi va la propagande. On notera avec dégoût la pratique de ces valeureux journalistes qui laissent Nicolas Sarkozy m’attribuer des propos que je n’ai jamais tenus sur les riches ou sur Cuba. Certes, nous savons ce que valent de tels hérauts de la liberté de parole ! Mais pas le grand public. Certes cette profession est considérée à juste titre comme plus manipulatrice et menteuse que les responsables politiques eux-mêmes. Ce n’est pas peu dire. Mais la dangerosité de son action n’en est pas moins grande. C’est elle qui installe le tableau de fond des raisonnements. A présent avec les « graphes », les sondages, et les cartographies, les préjugés de cette caste et sa mise en scène de la pensée dominante se présentent comme des vérités « objectives » puisque chiffrées et présentées comme des faits. Ce qu’ils ne sont jamais. Des records sont battus quand des éditorialistes sans foi ni loi assènent des affirmations où sont cités dans un même souffle, sur une même ligne, des sondages et des résultats électoraux.

En disant tout cela, je n’exprime pas une humeur. Ni même une généralité qui ne tiendrait pas compte des nuances et même des divergences dans les rédactions de ces médias. Au contraire. Je sais que ces nuances et divergences existent ! Et c’est bien pourquoi je maintiens la pression ! Car elle pousse chacun à réfléchir et à se positionner en conscience, et ce d’autant plus profondément que la polémique est vive et contraignante. Si 19% des voix de ceux du « Nouvel Observateur » se sont portés sur moi et davantage à « Libération », ce n’est pas « malgré » mes raisonnements sur les médias, mais aussi à cause d’eux. La volonté de résistance est forte aussi à l’intérieur des médias face aux conditions sociales qui font « moutonniser » les rédactions. Partout s’exprime, souvent en cachette et dans la peur de la répression, le refus d’une presse qui se laisse continuellement emporter par toutes les modes. La soumission à l’idéologie dominante n’est acquise nulle part. L’extension de cette résistance, son organisation, sa capacité d’action sont un des enjeux cruciaux du moment. La révolution citoyenne doit passer dans les médias. C’est un impératif. Je le dis au contraire de tous ceux qui considèrent que, la cause étant entendue, ce serait perdre son temps et son énergie que d’en parler. Cela n’est pas possible, car l’accès à une information de qualité exempte de manipulations et de volonté de nuire est un enjeu de démocratie. Je le dis après avoir reçu assez de messages de résistance de l’intérieur des médias d’une part et d’autre part, venant de l’extérieur, assez de demandes d’explications sur les calomnies qu’ils déversaient pour savoir quel enjeu c’est là. Ce système doit être détruit. Du moins son influence sur notre camp. Et pour cela, il faut frapper sans relâche comme lui-même le fait sur nous sans pause ni trêve. Ce n’est pas un à côté de notre stratégie de combat mais au contraire un élément de pointe. La mise en cause du contenu, de la fiabilité et de l’honorabilité des médias est au cœur de notre bataille culturelle, selon moi. Et cela jusqu’à ce que le système s’effondre où qu’un compromis honorable soit trouvé qui respecte notre identité et ne permette plus qu’elle soit instrumentalisée.

J’en reviens à ceux qui ont changé d’avis et de bulletin de vote en dernière minute. D’abord par « peur du 21 avril », cette rente de soumission dont les socialistes, pourtant responsables du désastre du 21 avril, tirent dorénavant argument pour regrouper un troupeau électoral affolé à dessein. Ou bien parce qu’ils ont cru à la sottise de « placer nettement en tête » le candidat « le mieux placé dans les sondages ». Naturellement tout cela est de très bas niveau politique. Les campagnes de calomnies du « Nouvel Observateur » et les tirs dans le dos de « Libération » ont joué leur rôle dans cet anéantissement du raisonnement politique. Certes cela ne touche que les moins réfléchis des électeurs socialistes, les plus pusillanimes et les moins éduqués politiquement, les plus drogués par les raisonnements enfantins de leur parti de référence. Mais cette faiblesse, l’efficacité de ce chantage permanent, est la clef du système de domination idéologique de l’état-major de ce parti. On ne la combattra pas par des invectives, cela va de soi. Mais il faut la combattre. Comment ? Je crois qu’il faut partir du raisonnement que se tiennent ceux qui s’abandonnent de cette façon.

Que voulaient-ils, ces électeurs « utiles » ? Se prémunir du Front National. Qu’ont-ils obtenu ? Le contraire ! C’est un fait. Comme le Front de Gauche n’est pas en tête devant Marine Le Pen, le rouleau compresseur s’est remis en route avec le but de nous achever. C’est notre « échec » qui est mis en scène sur tous les tons. Autre façon de nier notre résultat. Et de nous nier tout simplement. Non pas nos personnes, mais notre programme, c’est-à-dire tout ce que nous avons porté et qui nous a valu de rassembler quatre millions de voix. L’autre versant de la manœuvre est d’assigner de nouveau le peuple aux Le Pen. Un bon exemple de cette boucle qui part de mensonges hallucinogènes pour finir dans de prétendues démonstrations, est l’action sur ce plan du journal « Le Monde ». Il a commencé, on s’en souvient, par publier des sondages truqués sur l’influence du Front National dans la jeunesse. Il finit le cycle par un éditorial de jubilation de Françoise Fressoz, pétaradante d’allégresse de pouvoir constater que le peuple est « lepéniste » et pas « d’extrême-gauche », comme nous sommes censés l’être. Bonjour la démonstration à l’origine de ce « constat ». D’où tire-t-elle ce droit au déni ? Tel est le bilan du « vote utile ». Une carte blanche donnée aux ennemis de l’idée d’un peuple que souderaient ses revendications sociales. Le bon bourgeois et son plumitif peuvent décliner leurs couplets sur le « cri de colère », la « souffrance sociale » du malheureux lepéniste égaré par la douleur et donc incapable de se rendre compte qu’il soutient des racistes ! C’est le moyen de le réconforter avec des médicaments si agréables à administrer depuis les beaux quartiers : un bol de haine des arabes et des musulmans.

C’est donc derrière les Le Pen que court la presse, en toute bonne conscience. Le vote utile lui en a donné l’autorisation. Au lieu d’interviewer des ouvriers qui veulent voir leurs salaires augmenter, les mouches médiatiques interrogent des ouvriers qui n’aiment pas les arabes. Au lieu de parler du salaire maximum de 1 à 20, on parle de la « présomption de légitime défense », et ainsi de suite. Et que fait le héros socialiste face à cette déferlante ? Peu nous importe à vrai dire pour ce qui concerne notre vote puisque nous ne votons pas pour lui mais contre l’autre. Cependant, si nous avions été à sa place, nous aurions organisé une réplique massive, frontale, pour contrer le venin. Nous jouerions le bras de fer sur le 1er mai, car c’est sur ce terrain que nous pouvons avoir le meilleur rapport de force pour remettre au centre de tout la question sociale. Lui semble se laisser balloter. Electoralement cela semble payant. Le rejet de Sarkozy atteint des sommets ces jours-ci à mesure qu’il déploie les arpèges de ses imitations de l’extrême-droite. Mais les dégâts faits par le poison qui est instillé dans toute la population sont terribles. Pour la première fois depuis toujours le président en exercice a validé une bonne demi-douzaine de poncifs lepéniste parmi les plus ridicules. Dont celui des prétendus déficits sociaux liés à l’immigration, du lien entre chômage et immigration et ainsi de suite. Le dernier en date est parmi les plus absurdes comme cette « présomption de légitime défense des policiers ». Stupidité d’abord pour la sécurité des policiers eux-mêmes. Car c’est une façon de dire aux malfrats « tirez les premiers ! ». Non-sens juridique ensuite puisque la présomption d’innocence est aujourd’hui valable pour tout inculpé. Ainsi va la loi, quand elle est décidée à l’emporte-pièce et dans l’émotion d’un instant médiatique. Quoiqu’il en soit, courir derrière les balles jetées par Nicolas Sarkozy dans le jeu de quille de l’entre-deux tours se paierait par de la perplexité plus qu’agacée, parmi nos quatre millions d’électeurs. Déjà ignorés superbement, niés par la presse, seraient-ils considérés comme acquis d’avance ? C’est vrai en très grande partie. Puisqu’ils regardent plus haut que l’horizon et se servent du bulletin Hollande dans le seul but de sortir Sarkozy. Mais on aurait tort d’abuser de ce genre de certitude. Les astuces de langage d’Arnaud Montebourg sur un soit-disant « consensus entre le FN, l’UMP et le PS sur l’immigration clandestine » exaspèrent sans rien démontrer d’autre qu’un noir opportunisme. J’invite les socialistes à l’esprit de résistance et de contre-attaque frontale plutôt qu’aux atermoiements et à l’esprit de défense poussive que je leur vois prendre. J’ai résumé ma formule pour mettre un terme aux délires xénophobes et au soit-disant « devoir d’écoute » à l’égard des électeurs du Front National. Il n’y a rien à écouter de toutes leur sottises. Car il n’y a pas davantage de problème aujourd’hui avec les musulmans qu’hier avec les juifs. Tous ces délires n’ont aucune consistance. Ce sont des constructions mentales pourries injectées dans le cerveau des plus faibles mentalement. Valider l’injection de ces bêtises ne rend service qu’à ceux qui en ont fait leur fond de commerce.

Je suis déçu que François Hollande ait déclaré sur France Info : « Le 1er mai, c’est la fête des travailleurs. Je ne considère pas que les politiques doivent interférer ». Il est mal renseigné sur l’histoire du mouvement ouvrier. Le premier de tous les 1er mai a eu lieu en mai 1886. C’était une grève syndicale aux Etats-Unis, à l'appel de l'American Federation of Labor, 350 000 travailleurs se mettent en grève aux États-Unis pour réclamer la journée de travail de 8 heures. Le 3 mai, une manifestation est réprimée à Chicago : trois morts. L’événement impressionna les dirigeants de la première internationale qui en firent un symbole dans leur réflexion sur le mouvement ouvrier naissant. L’idée fit son chemin. Une journée fut décidée par l'Internationale socialiste en vue du 1er mai 1890. La deuxième Internationale décide en effet en 1889 que sera organisée une « journée internationale de revendication des travailleurs » : « Une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail ». Elle reprend la date décidée par le syndicat américain : le 1er mai 1890. Le mouvement était lancé. C’est une décision politique. Personne ne parle alors de « fête du travail ». C’est une grève, ce jour-là. C’est d’autant moins la fête que souvent le 1er mai tourne à l’épreuve de force violente et meurtrière. Par exemple, le 1er mai 1891 : A Fourmies, la troupe tire sur les grévistes et fait 10 morts. Mais des exemples de 1er mai sanglant, il y en a de nombreux. Fin 1891, l'Internationale socialiste renouvelle le « caractère revendicatif et international du 1er mai ». La politique est toujours en première ligne alors. Il faut attendre 1906 pour que la toute nouvelle CGT appelle à des manifestations le 1er mai pour la première fois. Son objet aboutit en 1919, avec le vote par le Sénat français de la journée de 8 heures. C’est Lénine qui fait du 1er mai un jour chômé dans la Russie soviétique pour la première fois en 1920. Et c’est, en 1941, Pétain qui décide d’en faire la récupération en décrétant que le 1er mai sera « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». Il sera alors férié, chômé et payé. A la libération, en 1947, le 1er mai devient dans le code du travail un jour férié, chômé et payé pour tous les salariés sans conditions.

Tout cela montre que la politique a toujours interféré avec le 1er mai. Et cela continue car le rassemblement place de la Concorde à l’appel de l’UMP est le pendant du rassemblement de l’extrême-droite qui a commencé dans les années vingt, si mes souvenirs sont bons, dans le même but de récupération du mouvement ouvrier que l’extrême-droite s’est toujours assigné. Le 1er mai est donc le temps de rassemblement de la gauche syndicale et des partis de gauche. Depuis toujours. Dans de très nombreuses villes les cortèges politiques suivent le cortège syndical depuis la nuit des temps ou presque. Ce fut le cas à Paris l’année dernière encore et à Bordeaux. J’en parle parce que j’y étais.

Puisque Nicolas Sarkozy a décidé d’en faire une épreuve de force, à nous de faire du judo et de retourner la situation. Ne soyons pas dupes de la manœuvre qui se joue lorsque nous entendons parler d’un malaise des syndicats qui craindraient notre récupération. C’est un pur mensonge. Les contacts que nous avons pour le bon déroulement du caractère syndical de la manifestation prouvent que tout est en bon ordre et bonne intelligence. Une fois de plus la machine à désinformer veut amener le débat sur un terrain où il n’est pas. Ce n’est qu’un pure et simple décalque des arguments de la droite et de l’extrême-droite. Plutôt que de « craindre » ou de mégoter sur la places des organisations politiques de gauche, les médias feraient mieux leur travail d’information en faisant connaître les mots d’ordre et revendications sur lesquels portent la manifestation. En tous cas, le Front de Gauche tiendra son point fixe à Port Royal dès quatorze heures. Et si nous sommes assez nombreux, nous défilerons après le passage du dernier cortège de la manifestation syndicale. C’est-à-dire après la CFDT si j’ai bien compris ce que l’on m’a expliqué. Bien-sûr j’y serai avec les autres responsables du Front de Gauche. Et vous aussi bien sûr. D’abord vous faites le parcours avec votre syndicat. Puis vous revenez au point de départ et vous faites le parcours avec le Front de Gauche. Facile. Et très politique.


1  474 commentaires à “Le vote utile a favorisé l’extrême-droite”
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  1. Lilly54 dit :

    Bon ! Je vous donne rendez-vous demain place stalingrad pour le dernier meeting de cette campagne destiné à pousser encore plus fort Sarko vers la sortie ! Tout le reste n'est que bla bla ! Courage et Résistance !

  2. LOUISETTE dit :

    une lumière s'est éteinte, le soir du 1 tour, les discours humanistes, plein de sensibilité, anti racistes, anticapitaliste ont disparu de la campagne électorale; un voile gris est tombé, langue de bois politicienne contre langue de bois politicienne, sarko contre hollande, petits règlements de comptes individuels, qui jouent à qui va gagner.. mais la flamme du front de gauche est là, immortelle, et elle va grandir; nous étions dans un autre monde avant le 1er tour des élections, avec l'espoir, le désir la solidarité au coeur, l âme grandie et la vie réelle est revenue politique politicienne grise sans relief et tous les transfuges qui essaient de se placer, leurs intérêts avant tout, je ne me sens plus concernée, en retrait; mais la lutte va continuer de plus belle, et j'en serai contre le racisme, le capitalisme qui laissent tant de gens sur le bord de la route, qui prennent des boucs émissaires, les rooms, les sans papier, les sans logement, les sans boulot, les RMistes, quant à Jean Luc, je crois que l'on peut le remercier de tout coeur d'avoir su si bien rassembler tout ce peuple avec une ethique si belle et m...e aux soit disants journaleux qui ont roulé pour tous les autres sauf pour le front de gauche hormis l'huma; alors,les BCBG du front de gauche ne vous effarouchez pas pour si peu, vous en verrez d'autres..

  3. langue-rouge dit :

    Vigilance, vigilance !

    ça vaut ce que ça vaut mais un sondage fait entre hier avant le débat et aujourd'hui après le débat donne Hollande à 52.5% en baisse de 1.5% (voir site de libé ou de le monde). La principale cause c'est un tassement des reports des électeurs de Mélenchon sur Hollande. Je remarque autrour de moi un relachement vu que pour beaucoup c'est gagné donc plus besoin d'aller se faire chier à voter Hollande.
    Jusqu'au bout Sarkozy peut gagner. Jusqu'au bout il faudra convaincre les abstentionnistes. Donc on est vigilants et on attend 20h le 6 mars pour se réjouir de la défaite de Sarkozy.

  4. Sophie Clerc dit :

    Ce qui, dans cette campagne, fait froid dans le dos, c'est l'usage qui est fait des médias - détournés, dans des intentions maléfiques, de leur but. qui est d'informer, pour en faire un instrument de sape, de salissure, de démolition, de canalisation de l'opinion trop peu instruite, trop peu consciente. Les médias se conduisent en véritable cinquième colonne. Leurs propriétaires sont les dictateurs de l'ombre. Veulent-ils neutraliser un programme, une personne - ils lancent leurs deux mots d'ordre : 1) passer sous silence 2) tout faire pour déshonorer. Tous les coups sont permis, des plus grossiers aux plus subtils. Face à un tel scandale, un tel abus, la seule possibilité de défense intelligente consiste à les dénoncer haut et fort. C'est ce que vous faites, Monsieur Mélenchon. Je vous en félicite, je vous en remercie. Cette dénonciation systématique demande un immense courage, mais quel qu'en soit le prix, elle est payante à la longue parce qu'elle est au service de la vérité. Une vérité que ceux qui tirent les fils de ce jeu mortel craignent par-dessus tout. Oui, résistance !

  5. pichenette dit :

    Fixer sur DVD les meetings comme points d'appui pour les législatives et surtout pour confirmer la dynamique lancée serait un bon atout. Après le programme papier, les DVD meetings ou rencontres. Le retour dans la médiocrité laisse parfois à penser que "l'on a du rêver".
    Attention à l'interprétation du vote Hollande par Bayrou, regardons le FdG. Le silence est bienvenu, car à ce niveau de l'élection, il s'agit d'un vote pour couper la route à ceux qui détruisent clairement la cohésion sociale, qui vont à l'encontre de l'intérêt général, qui ne visent que des intérêts privés préjudiciables au pays, à la dignité humaine sous des aspects mensongers de bienveillance.
    Le pouvoir qui est puissant doit se remettre au service de l'intérêt général.

  6. JCB74 dit :

    Pour ne parler que d'information politique et donc d'analyse donnée aux citoyens il faut noter que depuis plus de 15 ans, beaucoup ne " consomment" que du média de masse plus que léger, et même démobilisateur le plus souvent. Le nom même de journal donné par Denizot à son émission de Canal est une arnaque. Beaucoup de telespectateurs n'intégrent la dimension politique qu'au travers des Guignols..politique tournée en dérision et en clowneries. Le Petit Journal est de la même veine car en plus ils essaient de faire croire que leur image (différente des chaines classiques) en dit plus que la stricte observation journalistique. Il suffit de lire Acrimed ou Arrêt sur Images pour décrypter des faces cachées de la réalité des faits ou des propos. Qui visite ces sites? Pas le grand public. Quand ces télespectateurs " lambda" (qui disent ne pas s'interesser à la politique) font l'effort de regarder un JT par exemple celui de Pernaut sur TF1, sans parler d'autres chaines du service public, qu'ils lisent peut être quelques titres de la PQRégionale où l'info et l'analyse politique se réduit à des litanies d'un éditorialiste qui pérore ou commente, comment se construit l'opinion? Et hier soir combien lors du débat n'attendait que le combat de boxe ? Alors vouloir défendre ce type d'émission au titre de l'information politique n'est pas pertinent. Le divertissement existe, les chansonniers ou imitateurs aussi, l'interrogation médiatique (manif ou télé) c'est du...

  7. Michel Berdagué dit :

    Nous avons été des millions à être insultés par ces petits b........ et c... très fafs et notre porte -parole a manifesté toute notre détermination à ne pas se laisser traiter de moches -cf remue/méninges- nous qui sommes si beaux et belles d'avoir choisi le Front de Gauche et notre Citoyen/Camarade comme Candidat Jean-Luc Mélenchon qui en humaniste n'accepte pas qu'on lui pompe l'air en le polluant d'harcèlements intempestifs pour faire de l'image spectacle de caniveaux.
    Rien que pour ça je vote Hollande pour cesser ces dérives du stade suprême du fétichisme de la marchandise le spectacle du plus de jouir où le racisme flirte avec tous les obscurantismes.
    C'est vrai que de monde à Port-royal si bien que nous avons,bien avant les syndicats, marché et descendu le Bd St Michel, alors ces perturbateurs n'ont eu ce qu'ils méritaient : un rejet énergique.
    A Stalingrad je crois que ces agitateurs ne sont pas les bienvenus.Pas invités ces nuls.

  8. Bernardo dit :

    Je suis un peu éloigné d'un grand nombre de commentaires... Dans la vie, il y a ce qui dépend de nous et ce qui dépend des autres.... Deux choses dépendent de nous: battre la droite extrême (Sarkozy) et réaliser le meilleur score possible aux législatives en ramenant à nous un maximum de votes sur nos candidatures. Et puis il y a ce qui dépend des autres: la défaite de Sarkozy est également souhaitée par les concurrents de droite de l'UMP (FN et Modem) Le FN appelle à voter blanc (les législatives vont suivre ils doivent donc inciter les leurs à aller voter, mais probablement que les cadres FN iront voter Hollande, pour Bayrou appel personnel à voter Hollande, les reports de voix en direction de Sarkozy étant relativement importants, il ne peut aller plus loin pour l'instant) Etape suivante: recomposition L'UMP va éclater entre ceux qui vont vouloir sauver leur siège en s'alliant avec le FN et les centristes qui s'opposeront à cela. Etape suivante: les difficultés vont arriver pour le prochain gouvernement socialiste: on peut s'attendre de sérieux tiraillements entre eux (30 % des électeurs d'Hollande....) C'est en fait le bipartisme qui risque de voler en éclats....Bayrou pourrait jouer le rôle de la roue de secours..... A nous d'incarner le recours...

  9. Maignial dit :

    langue-rouge dit:
    3 mai 2012 à 22h01

    "Vigilance, vigilance !"

    Et même vigilance rouge! Quand on discute autour de soi, il y a de quoi désespérer! Le niveau de connaissance des français en matière de politique et d'économie atteint des profondeurs abyssales, ils sont capables d'avaler n'importe quoi. N'importe quoi! Heureusement que Hollande ne s'est pas planté, sinon...
    D'un autre côté, c'est encourageant, car ça nous laisse une marge importante pour militer et convaincre.
    Mais par pitié, ne laissons pas ce salopard rusé nous e**erder 5 ans de plus! Même s'il faut pour cela voter PS!

  10. langue-rouge dit :

    J'en remets une couche. Le sondage CSA qui vient de tomber donnant Hollande à 53% (-1) montre lui aussi un tassement.
    Les raisons entre autre de ce tassement, un meilleur report des voix de Le Pen et Bayrou sur Sarkozy et un moins bon report des voix de Mélenchon sur Hollande avec en plus Sarkozy qui gagne 2% de plus sur l'électorat Mélenchon.
    7% des électeurs de Mélenchon compte voter Sarkozy, 7% (+2). C'est énorme.

    Voilà ce qui arrive quand certains font les petits malins à renvoyer dos à dos Sarkozy et Hollande. C'est plus compliqué après de convaincre cet électorat populaire passé parfois de Le Pen à Mélenchon de ne pas revoter Sarkozy au deuxième tour.

    Bref, vigilance. On continue à convaincre autour de nous. Tout le reste, on le réglera à partir de 20h00. Mais de grâce ne faisons pas les cons.

  11. Bélatar dit :

    Aujourd'hui, au travail, j'ai entendu de nombreux collègues dont beaucoup ont fait partie des pusillanimes qui ont finalement voté "utile", dire "maintenant on va pouvoir voter FdG pour les législatives, il faut pousser Hollande". Espérons que le mauvais esprit de la peur paralysant l'esprit et arme fatale Sarkozienne, ne frappe pas une nouvelle fois.
    Question PJ que je ne connais pas, je note simplement que le papier que Le Monde s'était empressé de faire sur le sujet a promptement disparu de la page d'accueil du journal. Auraient-ils eu des informations les incitant à mettre la sourdine ?

  12. Heloise dit :

    La France souffre d'une crise systemique globale du capitalisme.
    Il y a le capitalisme financier : dogmatisme et cupidité.
    Il y a aussi le capitalisme de la perversité: il fonctionne avec ses médias qui sont les banques du mensonge:
    Certains journalistes fonctionnent là comme les traders de "la renommée"...
    Le but est de faire perdre sa crédibilité à la "libre pensée", car celle-ci ne respecte pas "la règle d'or"

    Ainsi non seulement les citoyens survivent à crédit au profit des rentiers capitalistes, mais en plus ils doivent en parlant servir la part du mensonge sans laquelle les trompetes de la renommée couvriront leur voix...

    Aujourd:ui la crise est totale et le capitalisme donne du crédit aux armes et au fachisme.
    Résister c'est refuser l':ypocrisie des chiens de garde qui font le beau pour mordre par fourberie.

    Si on combat le FN on combat ceux qui le servent: a commencer par Sarkozy.

  13. STRATÈGE dit :

    Moi je suis un combattant, et le 6 mai, je monte au front sans me poser de questions.

  14. quercy dit :

    Allez enfants faut qu'on répète! la Marseillaise va changer: 1826 jours qu'on guette, on les a délocalisés;on va nettoyer le navire;on dansera, ça va sans dire mais y en a qu'ont eu le temps de crever!
    Ah!ça rira, ça rira, ça rira: on a fait la fête à La Bastille; ah! ça rira, ça rira,ça rira: Mélenchon la sauce et ça prendra!...
    Oh! Jean ferrat regarde en bas! on se bouscule, on se met en tas, on se tient chaud mais on a froid: assis par terre, le nez en l'air, têtus, fragiles comme du verre, on manifeste, on tire les Rois!sans toi, on chante à mordre haleine, on voudrait trouver la baleine et pouvoir dormir dans son ventre; mais quand le soir vient chacun rentre retrouver ses chaînes et son antre, les fausses gammes des sirènes.

  15. BOURGUET dit :

    Ca y est, nous avons fait gagner Hollande, mais le combat n'est pas fini. Il y a les législatives qui vont arrivées. Là encore il faudra gagner et sortir la droite de la chambre des députés. Et même si l'on y parvient, il ne faudra jamais oublié qu'hollande, ce n'est pas Mélenchon. C'est juste un léger mieux. M. hollande ne veux pas totalement donner le pouvoir aux travail. Il souhaite ménager, comme tonton avant lui, la chèvre et le choux. Malheureusement, cela ne marche pas. Le capital progresse toujours. Il faut donc toujours resté vigilent, et faire comprendre à ces abrutis de xénophobes, que le problème n'est pas le petit en face de lui, mais le gros qui se cache derrière ses millions et qui comme toujours cherche à monter le petit contre le petit afin de se mettre à l'abri. Suite à 1929, ils y sont parvenus. Il faut être très vigilent pour que cela ne se reproduise pas. Le malheur est que souvent, les Le Penistes sont sans aucune culture. Des idiots faciles à endoctriner et qui font du mal à la démocratie.
    Alors attention et continuons à militer.

  16. C'est nous les canuts dit :

    A Jean Luc Mélenchon,
    Si Hollande a eu nos votes, c'est uniquement grâce à vous. Farouchement déterminés depuis 1995 à ne plus jamais voté pour le PS, que nous nommions des "socio-traitres", nos frères, nos soeurs, vieillis, boboïsés, "verdis", mais partant en vacances avec "nouvelles frontières", leur mépris de classe, à peine dissimulé sous de la compassion "bcbg", ces "frères et soeurs "qu'on ne voit plus dans les manifs de soutien parce que, le week-end, ils sont dans leurs résidences secondaires, persuadés d'être de "gôche" et que nous leur faisons un procès injuste, incapables malgré leurs bac+X d'aligner d'autres arguments que "c'est quand même pas pareil Hollande ou Sarkozy"voire en 1995 n'avez vous pas honte de voter "non" comme le FN?, jusqu'au: à quoi ça sert de voter pour un parti qui n'aura pas le pouvoir", bref, malgré tout, nous vous avons écouté, puis, après d'âpres débats intra-familiaux et amicaux, après avoir changé mille fois d'avis en quinze jours, tendu l'orei nous vous avons entendu:
    > donner de l'espoir aux grecs, aux espagnols, aux italiens qui résistent
    > dégager la "caste des métaboursiers" que sert Sarkozy
    Nous sommes ici rebelles et libertaires et nous ne "suivons" pas les "chefs": vous nous avez convaincus que c'était nécessaire. Nous avons donc, tous, voté Hollande, de 23 à 57 ans: au vu du résultat serré, celui-ci...

  17. Lolo76 dit :

    ça y est, la peste est dehors! Ce n'est pas de gaïété de coeur que j'ai voté pour Hollande car pour moi c'est le même que Sarko en plus modéré. Il faut rester mobilisé pour combattre la droite et l'extrème-droite aux législatives. Il ne faut pas leur donner la moindre chance de reprendre la main! Il faut que la vraie gauche prenne part aux décisions si on veut gagner en pouvoir d'achat, revenir à la retraite à 60 ans pour que nos enfants puissent trouver une place dans notre société..... Alors continuons à faire progresser nos humanistes! Et redonnons le pouvoir au peuple plutôt qu'à une poignée de rapaces!

  18. Et maintenant ?
    Premier objectif atteint, l’ancien président rentre chez lui, et la gauche reprend le pouvoir ! Mais ce n’est pas tout, le capital est toujours présent, avec toute sa voracité et ses pollutions, à la fois humaines et sur la nature. Un simple pouvoir présidentiel reste insuffisant pour le contraindre au recul, ce qu’il faut, c’est l’intervention unie de toutes ses victimes, pieds à pieds, à chacune de ses manigances. Pour favoriser une puissante avancée de cette union, rien de tel qu’une organisation véritablement démocratique du pays, permettant à chaque citoyen de s’impliquer dans la marche du pays, comme le prévoit le Front de Gauche dans son programme, avec une 6e République. Union pour l’action et Démocratie véritable. Première étape de cette bataille : les élections législatives de juin 2012.

  19. serge ivanoff dit :

    La gauche est au pouvoir ? je n'avais pas remarqué...en tout cas pas encore, cela reste à démontrer, pas dans les discours mais dans les faits. J'attends la hausse du SMIG et la hausse du minimum vieillesse (dont personne ne parle !), j'attends de voir le concret... Et pour être plus sûr de voir le concret d'un quotidien qui s'améliore pour tous, non seulement sur le plan "pognon" mais sur le plan quotidien de pouvoir prendre les transports en commun sans "énergumènes", mettons toutes nos énergies dans la campagne législatives. Pour approfondir ou en savoir plus, pour discuter et en débattre, multiplier les assemblées citoyennes et participer à la campagne qui ne s'arrêtera pas au soir du 2è tour des législatives. Ceux qui sont éloignés des zones urbaines, utilisez internet pour ne plus être isolés, par exemple ici, http://www.forum-placeaupeuple-fdg.fr/ , mais surtout, il est plus important d'aller jouer aux boules ou autre activité sociale avec les "gens" du village, que passer son temps à tapoter le clavier... le militantisme politique de "l'humain d'abord" passe par l'être humain, avant tout !

  20. Paule Ddbée dit :

    J'ai voté pour vous, je revendique la reconnaissance des diversités qui ont contribué à la construction de la République, nul danger, mais respect. Je revendique l'autonomie pour la Bretagne, Pour moi nul antagonisme avec la République ou alors relisez l'histoire. Une façon différente d'envisger le monde. Aurais-une réponse ?

  21. marie dit :

    Ce matin justement,je pensais à tous copains ou amis qui m'ont avoué avoir voté pour Hollande par peur du spectre de 2002.Et je me suis dit que l'on aurait pu avoir le candidat du front de gauche au 2éme tour !j'ai révé ! et j'espère que les législatives vont "rattraper" fortement cette erreur de jugement et de prévision bien entretenue et relayée par les "médias" Allez,remettons nous au travail !

  22. Yves11 dit :

    Il fut un temps où je m'étonnais de l'expression "je vous éduque". Après nombre de débats, de meetings, de forums, de blogs Jean-Luc Mélenchon, je comprends combien le "peuple" dont nous sommes, à besoin, du rappel de la mémoire de l'Histoire ouvrière et politique. On ne trouve pas cela sous le "sabot d'un cheval" ! Force est de constater que ceux qui ne vont pas au devant de leur culture politique ne la trouveront pas dans les médias, propriétés de grand groupes capitalistes. En commençant par la télévision. Si j'ai voté FH, ce n'est évidemment qu'un vote d'éviction, de "pied au cul" à une droite désormais extrême-droitisée ! Je sais très bien que le combat ne fait que commencer.....il me semblerais plus stérile d'adopter l'attitude de LO par exemple, qui dénigre, lève le poing... et reste dans son cocon ! [...]

  23. Carol DEBY dit :

    « Une vérité n’en n’est une qu’à condition de pouvoir être renversée ». dit J-LM dans la première vidéo du site de l’Humanité :
    http://www.humanite.fr/medias/jean-luc-melenchon-lhumanite-496167

    J’ai fondé ma carrière de chercheur, qui a duré une quarantaine d’années, sur ce principe qui a été pour la première fois énoncé par Karl Popper : c’est le principe de « falsification » (mot anglais) qui consiste à ne croire en une vérité proclamée que tant que les essais de démontrer sa fausseté ont échoué. Cette méthode de pensée est applicable à toutes les branches de la pensée et de la création des sciences et est extrêmement fructueuse. Mais elle est difficile à expliquer. Certains de mes collègues ne comprenaient pas.
    Popper s'était tourné vers des positions politiques capitalistes, influencé qu’il l’était par son ami Hayek.
    Mais ce n’est pas parce que Heisenberg était nazi que son principe d’incertitude a été abandonné, bien loin de là.

    Encore une similitude de pensée entre Mélenchon et moi. Décidément, je regrette mon grand âge qui m’empêche de militer activement avec lui.

    Carol DEBY

  24. Pierre BELLENGER dit :

    Jean-Luc, pour te voir au seconbd tour, il aurait fallu que notre peuple ne fut pas tant désinstruit de la vie en société. Je trouve formidable que tu ais fait ce score. Tu as lancé une chose toute nouvelle : la dénonciation du traité de Maastricht. C'est la condition sine- qua- non pour sortir de la crise : dénoncer ce traité qui donne la primauté absolue du pouvoir à la Finance, et cela pour que les politiques reprennent en mains les rennes. Il faut même expliquer que la Finance, c'est comme le sang dans l'organisme ; ça apporte à tous les membres et organes les nutriments nécessaires à leur bon fonctionnement. En final, le Finance devra être confiée aux banques centrales des Etats ou groupe d'états, sous le contrôle des politiques. Ce sont les banques centrales qui doivent assurer l'équilibre entre la monnaie d'une part, et la production, la consommation des biens et services, ainsi que l'investissement.. Bref, Instruire le peuple de ce que doit être une organisation de vie en société pour que ça marche bien. Alors, on pourra faire des choses magnifiques. La vie en société n'a que foutre des bons sentiments, C'est du savoir et de l'intelligence qu'il faut. Au moins autant que pour aller passer deux jours sur la Lune et revenir dormir à la maison. Pour cela, on a fait preuve d'intelligence. Nous pouvons donc en faire autant pour notre vie en société.


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