15avr 12

Marseille, Pau, la semaine cruciale.

Rendez-vous Porte de Versailles

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Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.

En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot

24De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.

Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de18 météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?

La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile.  Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : 17notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.

Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans34 vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.

A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre 28rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.

Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette29 campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.

Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais 19qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.


1  524 commentaires à “Rendez-vous Porte de Versailles”
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  1. michel dit :

    Mais un jour dans notre vie
    Le printemps refleurira.
    Liberté, liberté chérie
    Je dirai: Tu es à moi.
    Ô terre enfin libre
    Où nous pourrons revivre,
    Aimer, aimer.

  2. Patrice C. dit :

    Voici Sarkozy lors de son meeting retirant sa montre.

    Il faut dire que ce qu'il portait au poignet coûte une petite fortune : 55.000 euros ! Un modèle Patek Philippe en or blanc, offert par son épouse Carla Bruni-Sarkozy en 2008.
    Soit 42 mois de travail d'un SMICARD.

  3. Jean-Claude dit :

    Bonjour à tous,

    En boucle depuis 24 heures, NS/FH, FH/NS,NS/FH, FH/NS,NS/FH, FH/NS,NS/FH, FH/NS,....pour les autres circulez, y a rien à voir !
    En ce qui concerne le sondage soit disant "secret" de la DCRI LeMonde donnant JL Mélenchon à 18% et NS à 17% je vous mets en garde contre les coups tordus des services de renseignements.
    Comme nous le recommande JL Mélenchon, soyons vigilants, soyons occupés à gagner des voix pour le Front de Gauche une à une, et faisons du meeting de Paris porte de Versailles le 19 un nouveau grand moment de la mobilisation.

    Salut fraternel.

  4. Louise dit :

    Quand je lis votre billet Jean-Luc je suis persuadée que " l'Humain d'abord " n'est pas un simple slogan de campagne. Merci.

  5. tilk dit :

    salut camarades, JL nous resistons tous ensemble, c'est la lecture d'un post juste avant qui me fait oser cette reac, j'etais à Paris avec un correzien fan de FH, je confirme que le "score" de populasse est enflé, d'autant qu'apres avoir marché à la bastille avec vous nous avons une reference, donc encore un baratin mediastique, et c'est le point commun entre les pro hollande et nous de fdg, l'etonnement sans cesse renouvelé de cette caste de journaleux surpayés qui anime toujours les infos avec tromperie mensonges prémédités et intox digne des meilleurs tyrannies comme en usa, par exemple...Il faut faire qqchose, tranchons, par ex... Pour aller porte de Versailles en fin de semaine, ça sera difficile...pas impossible mais nous esperons que ceux qui le peuvent seront légions

  6. michel 01 dit :

    Cérémonie d'hommage à la mémoire de Raymond Aubrac. Malgré la volonté de sa famille de ne pas voir récupérer la disparition de ce Résistant de la première heure un seul a tenté de tirer la couverture à lui: François Hollande. Quelle petitesse !

  7. MichelP dit :

    Je suis de la cohorte de ceux à qui la vie s'est crue obligée d'infliger une blessure dont la plaie reste ouverte jusqu'au dernier souffle. Pour continuer le chemin chacun fait son choix. Vous, je sais depuis longtemps, que vous comprenez bien çela, sur ce sujet les gens dans mon cas ne se trompent pas. Personnellement, j'ai choisi le silence. Aujourd'ui, M.Mélenchon, tout mon silence, c'est pour vous...

  8. Michèle17 dit :

    Les mots nous paraissent bien petits pour apaiser la peine que cause la perte d'un ami à son ami, son frère de coeur. Merci Jean-Luc de nous faire partager cette intimité, puisse l'affection que nous avons pour vous vous apporter un peu de consolation.
    Et malgré cela, vous étiez face à JJBourdin, moins élégant avec vous qu'avec d'autres.
    Le peuple de gauche est à vos côtés, vous lui avez redonné sa fierté, il s'est remis debout, il ne se sent plus seul. Soyez-en remercié du fond du coeur. Je pense comme quelques uns ici que les médias vont ignorer le FdG cette semaine, mais ils n'éteidront pas cette flamme que vous avez rallumé.
    Nous avons besoin de vous, nous sommes avec vous, vous nous enrichissez, puisez en nous la force que vous nous transmettez.
    Nonne semaine Jean-Luc, prenez soin de vous et bonne semaine à tous

  9. Le Rouge est mis ! dit :

    Bonjour jean-Luc,

    c'est avec beaucoup d'émotion que je t'adresse mes sincères condoléances pour la disparition de ton ami.
    Ce que tu dis sur la jeunesse qui en sait parfois plus que ses ainés est très fort.
    Nous avons toujours à apprendre de plus jeune que soi, de plus humble que soi, de celles et ceux qui nous sont éloignés ou différents.
    Ce matin, d'autres obsèques préoccupent les médias, à juste titre, celles de monsieur Raymond Aubrac et l’ironie du sort a voulu que ce résistant de la 1ere heure, cet homme majuscule, ait vu du fond de son cercueil, s'incliner devant lui le président des riches, lui le sympathisant communiste, "d’extrême gauche" comme le rappelle celui qui actuellement fait son éloge funèbre et dont les mots résonnent sur la place à travers la sonorisation tandis qu'au moment où ces mots sont prononcés, la caméra resserre sur le président...
    La droite française la plus réactionnaire s’inclinant devant la Résistance communiste, et le Président des riches interdit déloges funèbres et sommé de rester immobile, muet, dans le froid de ce matin d'avril, voila l’image que je retiens et je ne peux m’empêcher d'y voir un signe pour la suite de événements.

    La Grèce nous regarde, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, l'Irlande nous regardent.

    Ne les décevons pas et allons arracher cette victoire.

    Car elle nous est promise par l’Histoire.

  10. Francois dit :

    J’étais à Marseille, et la différence fondamentale entre les rassemblements parisien et celui du FdG, c’est que les deux partis qui se veulent dominateurs convoquent sans autre forme de procès leurs adhérents et leur envoient des autobus dans toute la France. Alors qu’au FdG, les rassemblements sont spontanés et que l’immense majorité n’est pas encarté.

    Ils ont fait 100 000 à Paris en provenance de tout le pays. On a fait 100 000 juste sur la PACA.

    We are dangerous, we are legions !

  11. AlexO dit :

    lu sur le site du guardian, dans les commentaires d'un article:
    "Melenchon has reminded us that using austerity to cure neoliberalism caused problems is like smoking more cigarettes to cure lung cancer."

    Mélenchon nous a rappelé que l'usage de l'austérité pour soigner les problèmes du néolibéralisme est aussi efficace que de fumer plus de cigarettes pour soigner le cancer du poumon

    Continuez le travail, pour nous et pour toute l'europe !

  12. Bélatar dit :

    Interview pénible à écouter ce matin avec Bourdin qui, pendant près de la moitié de la séquence, n'en laisse pas placer une à Jean-Luc Mélenchon. Ca sent la fin de la campagne et l'inquiétude des "animateurs" radio et télé dont le titre de journaliste est un peu "exagéré"...

  13. corOllulec dit :

    On dit à l'envi à ceux qui étaient à la Bastille, au Capitole ou au Prado qu'ils n'y sont allés que pour voir un "spectacle".

    Les deux rassemblements simultanés d'hier, tentant de copier l'enthousiasme qui porte la Vague Rouge, démontre par l'ambiance qui y régnait et le peu de monde qui s'y trouvait, qu'il ne suffit pas de mettre une scène dehors pour que les gens se déplacent.

  14. grosha dit :

    Bonjour à tous,

    on vient ici pour faire de la politique et on se retrouve jusqu'au cou dans l'humanité partagée.
    Je porte, comme tant d'entre nous, la force de ceux qui sont partis, cette force qui m'interdit de déroger à ce que nous avons partagé.
    Il en est qui offre l'impudeur de leur intimité et d'autres qui partagent l'intimité avec pudeur. Il n'est pas besoin de talonnettes pour être grand et grand homme vous l’êtes assurément.
    Merci Jean-Luc

    Je me suis réveillé ce matin en pensant à Gorbatchev, un homme qui est issu du parti communiste soviétique et qui a abattu le mur qui scindait ce monde. Ceux qui critiquent les soviétiques l'oublient comme ils oublient le million de morts qui a arrêté les nazis à Stalingrad. Bien sur tout n'est pas assumable dans l'histoire de l'URSS, mais tous n'est pas à oublier. Aujourd'hui Gorbatchev s'occupe d'environnement au travers d'une fondation.

    N'oublions rien, ne lâchons rien !

  15. arlette jaëgly dit :

    pour avoir de par ma profession passée accompagner bien trop de femmes et d'hommes vers un départ annoncé,Je sais combien leurs courage et leurs sérénités nous étonnais toujours mes collégues et moi Votre ami à eu de la chance de vous avoir et de pouvoir partir avec l'espoir que les choses pouvaient changés avec vous et cela c'est le plus beau cadeau de départ que vous pouviez lui faire Mes pensées accompagnent sa familles,ces amis et vous même dans ce moment difficile pour ceux qu'il à quittés

  16. hulya dit :

    Nous sommes avec vous !

  17. Bélatar dit :

    J'oubliais : un portrait fielleux de Jean-Luc Mélenchon dans le Progrès (bien mal nommé) du jour. Les "journalistes" qui montent ainsi en première ligne du combat politique au service de la droite nous rendent service en enlevant le masque d'impartialité qu'ils prétendent avoir.
    Restent les lecteurs les moins bien armés qui prennent pour argent comptant ce que leur dit "le journal", c'est pour ceux-là qu'il ne faut cesser d'intervenir sur le net ou ailleurs afin de souligner le parti pris, la mauvaise foi, les mensonges.

  18. carlo dit :

    @ Catherine
    Jean Luc ou le FdG ?
    Parce que sur cette question -capitale- il y aurait selon vous un désaccord entre le FdG et son candidat?
    Soyez plus précise...
    En tout cas, la position que j'ai rappelée correspondant très précisément à celle qu'a défendue invariablement Jean-Luc Mélenchon tout au long de la campagne, et ce, non pas à titre personnel (comme il a pu le faire lorsqu'il s'est exprimé à propos de la sortie du nucléaire) mais en tant que candidat du FdG à l'élection présidentielle.

  19. GuillaumeD dit :

    @équipedecampagne
    Dernière ligne droite
    Si Sarkozy n'est plus qu'une planche pourrie, cela vaudrait la peine de taper dessus TRES FORT. C'est encore là que se trouvent les plus grosses réserves d'électeurs qui pourraient exprimer un vote de sanction après s'être fait autant dupés.
    L'attaque pourrait porter sur la place centrale qu'il accorde aux marchés financiers dans le fonctionnement de l'économie. Quelques rumeurs circulent depuis peu sur de possibles pertes d'un trader à Londres surnommé la baleine de Londres pour avoir pris des postions démesurées sur des CDS, oui, ces instruments qui ont fait plonger la Grèce. Ce serait tout de même un comble de voir le Trésor américain renflouer la banque JP Morgan pour avoir perdu de l'argent en essayant de faire couler quelques autres Etats souverains. Cela vaudrait la peine de creuser...
    La finance de marché consiste bien en un gigantesque casino où les énormes gains des uns ont pour contrepartie les énormes pertes des autres, lesquels appellent les Etats à la rescousse.
    En économie, cela s'appelle pudiquement un aléa moral. En politique, cela s'appelle une escroquerie en bandes organisées... et aux dépens du peuple !
    La finance fonctionne comme une énorme pompe aspirante qui pompe les revenus si durement acquis par les masses laborieuses.
    Il faut une nouvelle fois dénoncer l'inaction du pouvoir en place qui préfère engager des réformes sur les retraites plutôt qu'une réforme de fond sur les marchés...

  20. augustin robespierre dit :

    Conseil de lecture :
    "Guerre financière et finance criminelle" article d'Hervé Juvin
    in
    Revue de Défense Nationale n° 746, janvier 2012
    repris par
    Problèmes économiques n°3041, avril 2012

  21. david91 dit :

    Un petit mot pour un billet chargé en emotion et d espoir
    Un discours au prado qui à donné une reflexion que le 22 il va se passer quelque chose
    Un discours sur la mediterranné chargé de bonheur de l amitié entre les peuples
    Alors soyont nombreux le 19 à Versailles et encore plus le 22 dans les urnes pour cette revolution citoyenne
    qui a commencé le 29 Juin place stalingrad à Paris
    Bravo aux camarades de l Usine et à tous l entourage de notre candidat qui nous a redonné l envie de militer,de coller,de tracter par tous les temps (vent froid neige pluie)
    Alors ON LACHE RIEN

  22. Patrice C. dit :

    Voici comment nos hommes politiques se comportent devant les français :
    Le secrétaire d'Etat au commerce extérieur Pierre Lellouche suspecté d'employer illégalement une Mauricienne, selon Libération.

    Après ses beaux donneurs de leçons sont étonné de la petite délinquance, incapable de monter l'exemple en voulant toujours plus. Ils ne comprennent pas que ce qui compte c'est l'être et non pas l'avoir.

  23. Barousset dit :

    Jean Luc,
    Que d'émotions dans ton dernier billet, que de souvenirs ranimés...des luttes partagées en Essonne...
    A l'envoi de Michèle/171 je n'ajouterai que cela : acceptes et transmets à la famille et à tous les copains de ton ami, mes plus affectueuses condoléances.
    Le poing et le regard levés, nous les repousserons tous!
    Au plus vite, qu'ils s'en aillent tous!

  24. alain de Montferrand dit :

    Cher Jean Luc,

    J'ai bien compris que tu es notre dernière chance d'échapper aux controls des puissants.
    Je voterai pour le front de gauche au 1er et au 2ème tour.
    J'ai l'intime conviction que tu sauras gérer les alliances altermondialistes nécessaires à
    l'éclosion d'un autre projet de vie. Tiens bon
    "ouvrez une école vous fermerez une prison"
    ouvrons notre coeur au front de gauche et nous changerons le monde
    Non les grands hommes ne sont pas tous morts. Merci d'éxister

    Salut de besac

  25. andré martin dit :

    Les puissants meetings du FdG, les discours de Jean-Luc Mélenchon faits de rappels historiques, d’explications précises sur les conquêtes sociales, sur les méfaits de la finance, … font basculer des hésitants et renforce l’énergie des militants.

    Il me semble néanmoins indispensable que dans ces derniers jours, dans les médias et les meetings, Jean-Luc Mélenchon et les autres orateurs du FdG s’adressent particulièrement et directement aux 5 millions de demandeurs d’emploi, ainsi qu’à leurs proches qui partagent leur galère et leurs angoisses. Les envolées lyriques de nos meetings enthousiasment les militants. Mais aux millions de chômeurs de longue durée, ce sont les propositions concrètes du FdG (pages 14 à 18 du programme) qu’il faut expliquer et répéter.

    Et leur expliquer pourquoi, à contrario, les propositions actuelles de FH ne sont pas à la hauteur des enjeux et de leurs espoirs (ou désespoir). Voir explications dans « Sarkozy, Hollande et le chômage de masse » sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article814

  26. Romain JAMMES dit :

    Salut,

    Très beau ce moment à Marseille (et fatiguant pour les petites mains qui l'ont organisé ;-))

    J'en profite, puisque c'est peu abordé, pour inviter tout le monde à lire ce qu'est notre conception de la culture !

  27. Laulau dit :

    L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?

    Avec ses airs d'éternel puceau, Bayrou était un candidat dangereux et j'ai crains longtemps que l'UMP ne lâche Sarko pour se rallier à sa bannière. Ne nous y trompons pas, c'est un jésuite très malin et retord mais en fait il n'est pire anticommuniste que lui et je suis bien content que l'entêtement de Sarkozy lui ait barré la route.
    Car je crois qu'ils s'y sont pris trop tard, et que beaucoup de l'électorat UMP va se réfugier dans l'abstention, du moins au premier tour.

  28. jack andré dit :

    Trés cher Jean-luc !
    votre humanisme et votre charisme nous permettent de nous approcher de "l'innaccessible étoile"
    merci d'être l'espoir de tout un peuple de voir changer "les choses"
    trés fraternellement
    jack-andré

  29. Salut Jean Luc,
    Tu nous fais vivre de drôles de trucs depuis quelques semaines ! Je te jure que plus d'un y est allé de sa larme en te lisant ou en t'entendant. Tu fais surgir un formidable espoir, sans cesse. Cela change même l'ambiance dans ma ville à Villejuif. Les gens deviennent plus proches !
    Magnifique ton choix d'être près de la famille de ton ami au lieu d'être aux Invalides. Nous comprenons et sommes solidaires dans ta tristesse. Il est des espaces d'intimité à protéger, toi qui n'a pas dû en avoir beaucoup depuis des mois.
    Nous serons là, nombreux, pour prendre la porte de Versailles. En attendant la mobilisation se poursuit à Villejuif. Tiens bon.

  30. Christian dit :

    Sincères condoléances pour votre ami. La période est difficile, l'agenda chargé et P. Laurent vous (nous) représentera aux Invalides. Votre hommage de Marseille à Monsieur AUBRAC a d'ailleurs été des plus sincères (plus que ceux des deux autres...) et jamais nous n'oublierons ce grand homme, proche de nos idées et idéaux.
    Sympathisant communiste depuis ma plus tendre jeunesse (bien qu'à 30 ans, je ne sois pas vieux), je voudrais quand même signaler l'exaspération que provoquent chez moi les multiples attaques dont vous faîtes part et qui ont encore été nombreuses ce week end. Mais le pire est quand ces abérrantes vociférations proviennent des désespérés qui furent jadis nos alliés électoraux. L'un parle de "vote utile" (le disque est rayé...), les autres (et ils sont nombreux ceux-là à gesticuler devant l'enthousiasme de votre campagne et l'espoir qu'elle génère) bavent sur le programme "commun" (etc.). Les premiers ont contribué à la chutte électorale du PC et donc de la vraie gauche (et ils se demandent encore comment ils ont pu perdre en 2002 et 2007...); les second ont joué les vautours dans les élections où il fallait se battre contre le droite et n'ont pas joué le jeux quand il le fallait (désistement républicain dès que la gauche risque de perdre).
    Quand cesseront nous définitivement de nous allier avec ces gens de petite vertue? D'autant que leur nouvelle génération est encore plus perfide que l'ancienne et nous savonera la planche à la moindre...

  31. mélenchon hervé dit :

    Toutes mes sincères condoléances pour ton ami, cher cousin je compatis très sincèrement a ta peine!. Hervé

  32. richard le belge dit :

    Bonjour à tous,
    à noter sur Mediapart aujourd'hui un très intéressant reportage de Rachida El Azzouzi titré "A Arras, Mélenchon est en passe de gagner son pari en écartant Le Pen". En résumé : beaucoup d'électeurs frontistes sont prêts à basculer (ou l'ont déjà fait) vers le Front de gauche pour son programme social et économique. La régularisation des travailleurs sans papiers n'a pas trop l'air de les gêner si leur situation s'améliore.
    L'article évoque aussi les militants socialistes, qui font le boulot sans enthousiasme, quand ils n'ont pas déjà tourné casaque.
    De quoi donner beaucoup d'espoir pour le second tour: si Jean-Luc Mélenchon est face à Sarkozy il n'aura aucun mal à l'écarter, et si plus probablement il est face à FH, ce sera plus serré, mais FH n'aura plus son seul argument de campagne le vote "utile", et la baudruche éclatera.
    On lâche rien! Et tous à la Porte de Versailles jeudi!
    http://www.mediapart.fr/journal/france/160412/arras-melenchon-est-en-passe-de-gagner-son-pari-en-ecartant-le-pen

  33. Pierre T dit :

    J'ai adhéré au Parti Communiste en 1974, peu après l'élection présidentielle, en me disant que si Mitterrand n'étais pas passé, c'est que nous n'avions pas poussé assez fort mais lorsqu'il serait passé, cela était déjà acquis, il faudrait le garder à l'oeil lui et ses petits copains; on connaît la suite, rien que des combats en recul, pas toujours en bon ordre; puis le temps qui passe, on touche le fond; j'ai exercé un métier où on sait que la nouveauté vient souvent de là où on ne l'attend pas, c'est pour cela qu'il faut garder les yeux grands ouverts sur le réel; et voilà; comme vous l'avez dit, on a ça maintenant ds la tête, on ne lâchera plus rien !
    Vive la Sociale !

  34. Monsieur Mélenchon,
    Votre témoignage m'a bouleversée. En 2010, mon père, militant communiste de longue date, se mourait d'un cancer des voies biliaires. Cette année-la, me rendant à la fête de l'huma, j'avais tenu à vous embrasser de la part de mon père qui ne pourrait plus jamais vous rencontrer. Je tenais à vous remercier chaleureusement de votre accueil et de votre humanité. Quand j'ai raconté à mon père que Jean-Luc Mélenchon le saluait je l'ai vu sourire dans son calvaire. Merci pour ce sourire qui n'a pas de prix. Mon papa est décédé le 30 novembre 2010, comme la fille de votre ami j'ai accompagné mon papa de week ends en vacances pendant un an (mon mari bénéficiant d'un congé parental, il a gardé nos 3 enfants). Depuis je poursuis son combat militant, mon mari, beaucoup de mes amis ont rejoint le front de gauche, nous luttons chaque année contre les fermetures de classes de nos écoles de montagne et pour la survie de nos villages et dans ce cadre j'ai eu l'honneur de vous rencontrer à nouveau dans le cadre de la journée d'interpellation des candidats le 17 mars. Vous m'aviez alors dédicacé le programme l'humain d'abord que je me suis fait un plaisir d'exhiber dans cette grand messe hollandaise!
    Voilà, je tenais à livrer ce témoignage, votre présence aux obsèques de votre ami est un acte d'amitié, d'humanité, un hommage qui fait de vous un homme de coeur. Ce combat magnifique que nous menons grâce à vous et au front de gauche, c est...

  35. Sylvain dit :

    Bonjour! Je ne sais si ça a été fait alors je donne ce lien qui concerne la lettre d'Epicure à Ménécée où le philosophe évoque la mort:

    http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/textes/epicuremenecee.htm

    "Accoutume-toi à penser que pour nous la mort n’est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est l’éradication de nos sensations. Dès lors, la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie : non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l’amputant du désir d’immortalité."

    Bonne journée à tous.

    Vive le Front de Gauche et la Révolution Citoyenne!

  36. katia tourneux dit :

    Toute mon amitié vous accompagne. perdre un ami c'est perdre aussi un peu de soi.je l'ai vécu il y a un mois Merci pour ce message touchant qui démontre que vous n'êtes pas que politique mais bien dans la vie la vraie. Espère que vous serez au second tour et que nous irons ensemble vers un monde plus juste plus vrai et vers un retour aux vraies valeurs si galvaudées depuis un certain temps
    Sommes avec vous !

  37. marco 67 dit :

    Jean-Luc
    Comme vous je viens de perdre un proche. La veille encore il jubilait de vos propos et de l'espoir suscité pour le 22 avril.
    Alors mes sincères condoléances.
    Et continuons ensemble pour faire gagner" la Sociale". Si ce n'est dimanche prochain cela nous en rapprochera comme jamais.
    Le 22 est une étape dans cette construction. Importante mais pas la seule. Il convient de rester mobiliser pour faire grandir l'exigeance d'une 6 ème république et de nouvelles règles du jeu.
    Cette semaine sera cruciale est,comme tous les camarades et amis nous ne lâchons rien.

  38. YanDuPic dit :

    Amitiés et condoléances, de notre côté aussi nous avons eu à supporter la face immonde du "crabe"..A contrario de l'haleine de la Mort, nous étions à Marseille pour y sentir sur nos visages le vent frais de la Vie et de l'Humanisme.
    Avec vous dans l'épreuve et dans la joie, RESISTANCE!

  39. Averty dit :

    Je viens de vous lire monsieur Mélenchon et ce qui ne lasse pas de m'émouvoir, ce sont, derrières vos mots choisis et respectés dans leur sens, tous ces témoignages de soutien réfléchis, pensés, tournés vers l'autre...Nous ! Vous redonnez à chacun l'occasion de se saisir de sa propre lutte, d'en être fier et de l'assumer.
    Vous êtes venus à Vierzon la ville où je vis et ce fut mon premier meeting, à 43 ans. Et quelle belle rencontre que ces gens venus se rassembler, venus se voir, venus se réconforter, venus s'encourager à continuer à se battre pour des valeurs humaines.
    On ne lâche rien, si ce n'est, dimanche,dans l'urne, notre bulletin pour le front de gauche !
    Courage à tous et sourire sur toutes les lèvres !

  40. Alain Chevalier dit :

    Depuis la Belgique,...

    Je passe tous les jours sur ce blog pour prendre des nouvelles du Front... et je lis tous les billets de Jean-Luc Mélenchon, toujours avec un mélange d'espoir et d'émotions c'est-à-dire en toute humanité.

    Quelle cohérence entre les propos et les actes que pose votre (j'ai envie de dire: notre) "porte-parole"!

    Bonne semaine à tous avant le premier tour (j'écris premier en pensant que beaucoup d'autres vont suivre)!

  41. marie dit :

    Merci d'étre aussi vrai, dans votre lutte et dans vos émotions.

  42. redline69 dit :

    Albert Jacquard votera Mélenchon !

  43. Cochard dit :

    Très cher Jean-Luc,
    nous sommes moi et ma famille, de tout coeur avec toi, et t'exprimons nos plus sincères condoléances. Corinne.

  44. Patrice C. dit :

    Voila la politique de NS : gouverner au jour le jour : aucune vision même sur du court terme.
    Il faut bien rappeler à ceux qui nous lisent qu'en 2007 il vantait les supprimes .
    Il a voulu calquer la politique des USA sur celle de la France, il se dit soit disant du peuple avec une montre de 42 mois de SMIC ben voyons...
    Il nous a supprimé 150000 postes dans la fonction publique, écarté nos retraites réduit nos salaires, alourdit la dette.
    On va pas lui donner un jour de plus au pouvoir : il n'a rien vu venir comme il ne voit pas venir sa chute.

    c'est et ça restera un petit homme.

  45. thierry dit :

    Vous avez vu le titre du Point "deux ou trois raisons pour ne pas voter jlm" il tourne en boucle sur yahoo actualité.

  46. equatorien66 dit :

    A vos côtés dans la peine;Qu'elle te rende plus fort pour nous amener à la victoire finale;je te fais parvenir la nouvelle constitution d'Equateur.peut être pourras tu y puiser des idées nouvelles pour notre prochaine constituante.
    Hasta la Victoria Siempre

  47. pascal dit :

    J'étais à Marseille, et à 17h23 je reçois ce sms d'une copine:
    "Suis en Italie pour quelques jours, vu un truc incroyable: Mélenchon retransmis de Marseille dans un bar et sous-titré en italien! Là, les gens sont debout et chantent l'internazionalé! Surréaliste!"
    c'est pas top de recevoir ce genre de texto?
    Sinon, ce matin sur RMC, c'était pas top. Quand on lit le billet on comprend dans quel état d'esprit peut être notre candidat. Mais quels sont les auditeurs, à part les militants, qui ont lu ce billet?
    Sinon, ce matin, à 6h30 sous la flotte et dans le vent on tractait à la gare.
    Plus que 6 jours!
    Résistance!

  48. papinard33 dit :

    Merci, Cher Jean-Luc, pour ce profond témoignage d'humanité. Car au fond, c'est cette humanité que le Peuple (et, de plus en plus, pas seulement le Peuple de Gauche) a perçue en vous qui explique en grande partie son adhésion, tandis que les "belles personnes" imbues d'elles-mêmes - et surtout incapables de se départir en toute chose d'un esprit de dérision (cet inimitable "ton Canal+", celui qui fait "aller chez les moches") - n'y ont rien compris, et ne comprendront donc pas plus le sens profond de votre "élection"...
    Courage pour cette dernière semaine, mais vous savez que nous ne lâcherons rien!

  49. Héloïse dit :

    Ce qui tue l'espoir ce qui humilie ce qui intronise la peur, voilà a quoi "nous" résistons et voilà la victoire possible pour la vraie vie : aincre le chacun pour soi même quand chacun a son rendez-vous physique avec sa "fin de vie" peut dire à ses amis "je n'ai pas peur"...c'est un beau message qui va droit au coeur "de soi à autrui".
    L'ayant reçu moi aussi d'un cher camarade je sais qu'il est bon à partager : rien ne nous vaincra, résistons !

  50. bibi dit :

    Je voudrais que les médias (prévoyants comme toujours) s'empressent de demander à NS pour qui il appellera à voter s'il n'est pas au 2ème tour, ce qui n'a rien d'utopique...
    Alors, on verra bien pour qui le coeur du président des riches penchera, entre une gauche molle centrale et la VRAIE Gauche !
    Même FH en bafouillerait de plaisir...et serait même capable de lui proposer un poste de 1er ministre !
    Allez, on prend les paris !
    Après ça, on arrêtera peut-être de parler du vote "utile".


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