09avr 12

« groupies », « adeptes », « supporters » : des journalistes conchient les citoyens

En marche pour Marseille

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Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.

En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.

toulouse_03Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. toulouse_05Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?

Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps toulouse_06nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.

Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué lestoulouse_08 principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne

Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient toulouse_09parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.  

« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédérictoulouse_10 Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.

S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.

D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par toulouse_15la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.

La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC toulouse_26?

Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille toulouse_28politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.

Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de toulouse_23presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire  se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.


680 commentaires à “En marche pour Marseille”
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  1. Thierry_M dit :

    @ Jake B, 15h18.
    Mes convictions n'ont pas changées un seule fois, tu m'as mal lu.
    En 2002 j'ai voté Le Pen, c'était pour ne pas que Chirac soit élus trop largement, tu parles d'une conviction. C'est ce qui c'est passé, avec entre-autre la réforme des retraites, la journée de corvée …
    Pour le vote du second tour, je fais confiance à JL Mélenchon. Si tu lis ses billets, c'est bien son analyse qui dicte le choix. C'est bien pour que la force que rassemble le Front de Gauche pèse sur le PS. Et puis il y a les législatives. La politique, c'est des idées et de la stratégie.

  2. Sana dit :

    Je vous admire, ma fille de 5 ans et aussi fane de vous, elle veut que tout notre entourage votent pour vous en disant : votons Mélenchon il est pour le partage des richesse ainsi que de cornichons. Surtout ne votez pas le schtroumpf car il ne tient pas ses promesses.

  3. Michel Berdagué dit :

    Sapir avec Mermet analyse en voyant une reprise de Rocard qui suggérait une dictature militaire en Grêce et ailleurs dans "les financiers au coin du bois" de F. Ruffin.
    Ne t'inquiète pas Sapir c'est le Front de Gauche qui gagne le 22 et tu peux réécouter Jean - Luc Mélenchon qui éa exposé la Défense comme il faut.
    Décidément de grosses surprises le 22, ça s'agite partout,les bourses, contre les fonctionnaires mais là on a l'habitude,c'est du lassant...Ils n'ont plus d'idées accochés comme ils sont à leurs cassettes, d'ailleurs en ont -ils une qui respecte l'Humain si ce n'est à la sortie de messe le Dimanche en charité.

  4. Tabou dit :

    J'ai eu l'intuition forte dimanche, que le 22 avril sera un grand jour de bonheur pour nous tous qui soutenons et militons pour le FdG et son candidat. Tout ce qui était écrit à l'avance par les grands reporters de la vie politique, qui font campagne à la place de leurs candidats préférés, est en train de s'effriter : ils n'avaient pas prévu une telle irruption. En même temps que j'écris ce message, j'écoute Là Bas si j'y suis, D. MERMET et F. RUFIN oeuvrent de façon remarquable et intelligente pour le FdG avec des émissions argumentées d'analyses réalistes.

  5. 450 personnes hier soir à la salle Germinal (ça ne s'invente pas) à Désertines banlieue de Montluçon. Du jamais vu dans cette salle, 300 personnes assises, plus de chaises, 150 debout pour écouter, participer, applaudir Marie-Pierre Toubhans (GU), Marc Dolez (PG), Clémentine Autain (Fase), André Chassaigne (PCF). Des gens nouveaux, des militants ex NPA ou ex Verts, ou PS qui nous rejoignent.
    Ce matin Luc Bourduge candidat Front de Gauche dans la circonscription et Clémentine Autain étaient interrogés par la radio locale RMB. Un très bon article dans le journal La Montagne.

  6. ninie dit :

    @naif 11 avril 2012 à 15h55
    stratégie très bien décrite et résumée à propos de Barbier!
    on est d'accord, on n'est pas dupe, on ne lâche rien!

  7. ire dit :

    Ma vieille mère de 88 ans et atteinte de dégénérescence maculaire avancée, lit depuis ce matin à sa machine à lire le programme du Front de Gauche et commente : "C'est formidable, je suis d'accord avec tout ce qu'il dit !"
    Hollande a perdu une voix...

  8. sebidf dit :

    Merci à tous pour vos réponses et en aucun cas je n'ai pensé une seconde que vous croyiez cela. Mais effectivement, par rapport à ce que je ressens dans les discussions dans la rue, les collègues, les voisins, je sens plutôt la surprise se profiler. Trois informations me semblent attester cela:
    1) la violence des médias contre JL Mélenchon (s'il était à 12% il ne le ferait pas, puisque pas menaçant)
    2) L'appel de NS au vote utile pour les électeurs du FN (incroyable quand même quand on y pense)
    3) l'info qui circule sur l'"attentat financier" "préparé par NS" contre la France (visant à faire s'envoler les taux d'intérêts donc la dette), ce qui serait suicidaire s'il pensait être réélu puisque travailler sur un champ de ruines n'est pas la meilleure des solutions sauf à prévoir d'achever l'héritage du CNR ("Je n'y peux rien, ce sont les marchés"....)

    Bref, tout cumulé, ils ont peur de quelque chose.
    Je voulais m'informer mais je ne crois plus depuis longtems aux sondages (je vous rassure), j'étais étonné de ces infos. Désolé, en aucun cas je ne voulais remettre quoi que ce soit en question.
    Mélenchon Présidons

  9. quintessence dit :

    Après avoir regardé la plupart des vidéos, il y a en UNE qui sort du lot : Le discours de Jean-Luc Mélenchon pour « une Défense souveraine et altermondialiste »
    Voici le lien pour la visionner.
    Vraiment Jean-Luc Mélenchon est époustoufflant et brillantissime. Le fil conducteur du programme de l'humain d'abord.

  10. naif dit :

    Canal a invité à 13h 15 la nana du clip à la gloire des "groupies" de Jean-Luc. Elle ne dit pas grand chose sur la politique. Mais elle a l'air de se demander ce qui lui arrive ! Je ne sais quoi penser.
    [...]
    On l'a vu sur ce blog hier. Aujourd'hui ça fait le Buzz. A t-on des infos ?

  11. france dit :

    Bonjour Mr Mélenchon
    Bonjour à tous Amis de tous horizons
    Combien sont ces gens qui vous critique Jean-Luc Mélenchon, quelques dizaines ? Combien sont ceux qui sont avec vous, les proches 200 avez vous dit, plus des milliers, surement des millions qui vous soutiennent.
    Courage, nous comptons sur vous, vous pouvez comptez sur nous.
    on ne lache rien

  12. fecirbaden dit :

    A ceux qui serait déçu par la position de Michel Onfray (dont je suis), il en veut à Jean-Luc Mélenchon pour ses soi-disant propos sur Cuba et le Tibet (angle d'attaque repris par quelques journalistes mais qui fait pchitttt...comme dirais l'autre) je voudrais préciser qu'il souscrit complétement à la politique "intérieur" du fdg (ses mots). Positionnement incompréhensible car à sa manière il a participé indirectement au soulèvement qui a lieu, par sa contre-histoire de la philo par ses universités populaires (éducation populaire gratuite etc...) qu'il a soutenu Besancenot dont les positionnements sur la politique étrangère et intérieur sont plus radicales. Il a également rapellé que les philosophes passaient souvent à coté des grands événements ce qui va être son cas. Il soutenait publiquement le NPA quand il n'avait aucune chance de gagner et du bout des lèvres le fdg quand il va gagner. Tanpis pour lui et sa crédibilité politique mais merci quand même pour son travail que je conseille à tous.

  13. Anne dit :

    Qu'on arrête de nous prendre pour des quiches, des groupies (même si je suis d'accord avec Odile sur les plus beaux yeux de la campagne), des fanatiques restés bloqués aux années 70. Les basses attaques, les crétinneries contre Jean Luc Mélenchon m'atteignent comme visiblement elles atteignent Jean-Luc Mélenchon et vous tous, mais surtout elles me donnent un coup de fouet pour continuer plus que jamais à y croire parce qu'aucun des politiques et médias de la campagne ne sont capables de se hisser à notre niveau, ils ne peuvent nous contenir et par la notre porte parole. J'espère que la lecture de tous nos commentaires va donner à Jean-Luc Mélenchon un coup de fouet. Moi j'y crois.
    Petit sondage Anne pour le blog Jean-Luc Mélenchon. Dans ma boite au 1er tour Jean Luc Mélenchon 8 voix (sûres) sur 22, faites le calcul 36%, on est tous trop fort. Je vous laisse je vais de ce pas m'attaquer aux 14 autres.
    Aujourd'hui plus que jamais Resistance! Merci Monsieur Aubrac, nous allons continuer.

  14. Piéric37 dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Le peuple doit reprendre ses droits dans ce pays. Votre campagne et votre bataille nous redonne confiance en un avenir qui peut être positif. Nous serons avec vous et le Front de Gauche lors des élections. Je souhaite que les Français comprennent un jour qu'il est grand tant d'avancer tous ensemble vers un monde meilleur. Révéillez-vous peuple de France.

  15. CorinneM dit :

    Une certaine presse s'est trop longtemps fait forte de l'inertie d'un peuple éreinté, démoralisé par le mépris de l'humain et la génuflexion devant le fric de nos dirigeants.Qu'un parti réellement de gauche, avec des idées qui prônent un retour à l'humain, à la générosité, à la tolérance, prenne une ampleur considérable, et que vous même, M.Mélenchon, puissiez rassembler tant de citoyens pleins d'espoir et de fougue - non comme à un concert rock où l'on viendrait acclamer une star (quand l'adversaire se sent impuissant il se réfugie facilement dans le sarcasme et "vomit" sa haine) - mais dans le partage des idées, des convictions intimes et profondes, dans le désir de changer enfin de cap, d'inverser la vapeur pour une société meilleure et juste, c'est certain, ça dérange ! Ne lâchons rien ! Et rendez-vous à Marseille ! Soyons toujours plus nombreux ! Pour que l'arrogance des puissants cesse, pour que les vraies valeurs renaissent dans tous les esprits, pour le Front de Gauche au deuxième tour ! Jean-Luc Mélenchon président ! Nous sommes avec vous et vous disons merci !

  16. Maxime Vivas dit :

    A Michel 01 qui observe :
    "Décidement le FdG fait la pluie et le beau temps dans ce pays ! Samedi.... sur toute la France.... La flotte, sauf à Marseille !."

    C’est exact ! La météo avait prévu la pluie le 5 avril à Toulouse. Or, il a fait beau toute la journée pendant les préparatifs sur la place du Capitole. Les nuages tournaient au-dessus, comme des hésitants qui n’auraient pas leur carte à l’UMP (on voit bien ça sur la vidéo accélérée). Et puis, dans les minutes qui ont suivi la fin du discours de Jean-Luc, le déluge !
    Du coup, la mèche de la bombe annoncée par un appel anonyme a fait psschitt et tout fut bien qui finit bien, macarel !

  17. etienne24 dit :

    Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'ecouter Daniel Mermet aujourdhui sur France Inter, tres interessante emission sur ce qui attend NH s'il est élu, pris à devoir faire un choix entre les marchés financiers et l'espoir qu'il aura suscité à gauche chez les socialistes.....ca sent un peu la catastrophe à court terme ! Voici le lien.
    La seule solution pour eviter le chaos, c'est le Front de Gauche, uni, solidaire et résistant.

  18. DOMINIQUE dit :

    J'écoute les propos de Jean-Luc Mélenchon, parfois vifs voire véhéments et je me dis que le combat politique nécessite une réelle combativité ET qu'il ne doit pas être tous les jours facile de garder son calme lorsque les adversaires sortent l'artillerie lourde. Mélenchon c'est Robespierre ? Je trouve que c'est plutôt un compliment (n'en déplaise à Onfray). Mais Pol Pot, la Corée du Nord ? Vous n'y croyez pas? Alors lisez ces propos de Philippe BIlger: "le président réélu, Jean-Luc Mélenchon et ses troupes seraient comme une Corée du Nord pour temps démocratiques dans sa chaussure !"
    Si ça ne ne vous donne pas envie de chanter "à la lanterne, les aristocrates on les pendra".

  19. @ 571 Naco11 avril 2012 - 16h27

    Quand j'ai évoqué les lacunes des intellectuels en général, et d'Onfray en particulier, qui sortis de leur discipline n'en savent pas plus que le citoyen ordinaire, voire moins, je ne faisais absolument pas allusion aux travaux
    d'Onfray sur la psychanalyse. Qu'il ait mis Freud et la psychanalyse en cause, c'est son droit dans une saine conception de la liberté d'opinion et de la controverse, au bon sens du terme. Ce que j'ai voulu dire, c'est que si Onfray avait un peu plus creusé les questions historiques, politiques et économiques il ne se focaliserait pas sur des analyses supeficielles des positions de Jean-Luc en matière de politique étrangère et qu'il serait davantage conscient des enjeux pour l'Europe en matière économique. Il comprendrait qu'il y a " le feu au lac " et qu'il convient de serrer les rangs derrière la bannière du Front de Gauche. Tout simplement pour sauver notre peau face à un système totalitaire qui veut nous écraser et nous asservir comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal etc...

  20. Laulau dit :

    Un article plutôt objectif de l'agence Reuters est publié par le Point.
    C'est si rare que ça mérite d'être souligné.

  21. Florence Chabirand dit :

    Merci monsieur Mélenchon, pour tout, pour l’énergie, la culture, l'intelligence,... que vous mettez à notre service. Au fait : les sondages nous savons quoi en penser en effet, plus encore nous savons que, même s'ils reflétaient la réalité des électeurs et non celle de leurs commanditaires, nous les transformons... Si nous sommes 15%, demain nous serons 30% pour le premier tour, il suffit que chacun arrive à convaincre sereinement une personne indécise.

    Résistance donc et pas résistance passive ou résignation... ça suffit!

  22. laurent 34 dit :

    Même la jeune chanteuse Victoire Passage vous soutient Jean-luc, à sa façon. Elle est pas belle la France?
    Pour ma part je colle, je colle, je colle nos affiches Prenez me pouvoir? Parrtout partout
    Vivement la victoire! merci pour votre travail !

  23. anne dit :

    Je viens de voir en replay "ce soir ou jamais". Bravo à la réaction de Judith Bernard qui a très bien défendu Jean-Luc Mélenchon face à cette horde bleue de peur (la journaliste étrangère était pitoyable par son manque de discernement et tout sa posture physique décrivait sa psychologie !) J'ai apprécié le fait de repousser l'idée simpliste d'émotionnel et de pathos dans l'adhésion aux propositions du Front de gauche. Oui, l'ensemble du programme est construit et bâti avec intelligence et cohérence et c'est ça qui est séduisant ! S'y ajoute la personnalité du porte parole ! Hourra pour Jean-Luc Mélenchon et pour tous les militants !

  24. Bélatar dit :

    Presse - médias - télé - radio - presse - médias - télé - radio et un tel qui a dit ceci et un autre qui a dit cela, et ils sont très méchants à notre propos, etc.
    Tout ceci n'est-il pas un peu vain ? Nous savons bien que "le premier média c'est nous". Le temps passé en commentaires sur les propos de nos opposants est autant de temps perdu pour agir.
    En matière d'action, j'aime bien celle-ci, simple et amusante, qui contribue à mettre Jean-Luc Mélenchon dans le paysage avant de mettre le bulletin portant son nom dans l'urne : c'est ici et cela permet de causer avec les gens et de donner quelques tracts et explications.

  25. ChrM2012 (2B) dit :

    Citoyens, camarades et amis.
    Le président équatorien Rafael Correa a apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) pour la présidentielle, estimant qu'"a sonné l'heure de la Révolution citoyenne" en France.
    Cette projection sur la scène internationale doit remettre les pendules à l'heure : alors, on oublie les média, on se mobilise encore et toujours et, même, on se projette sur l'après-élection présidentielle, ce scrutin n'étant qu'une simple étape dans notre programme de révolution citoyenne, comme annoncé par notre passeur.
    Résistance !

  26. J-jour dit :

    A nous tous, qui nous déprimons parfois en entendant les feux de mitraille médiatique, je rappelle ce que Jean Véronis avait observé de la corrélation entre citations des candidats dans la presse et les résultats électoraux en 2007.
    Peu importe que ce soit en bien ou en mal finalement, dirait-on.
    Dans un article récent, Jean Véronis a relevé des données intéressantes sur la campagne actuelle en l'occurrence le nombre de requêtes sur le moteur d'Orange. Et encore cela ne tient pas compte du nouveau temps d'égalité! Regardez donc ici la courbe rouge!

  27. éducpop dit :

    Je commence à ressentir physiquement le besoin de savoir ce qui se passera le 22. Je pense que cette sensation est de même nature que celle éprouvée par les combattants de la France libre, quand ils attendaient la réaction de l'armée d'occupation après une de leurs actions. Ils savaient que cette réaction serait très dure, ils étaient infiniment courageux parce qu'ils pensaient que chaque action rapprochait l'humanité de la libération. Il y a similitude avec la situation actuelle, le pouvoir de l'argent va réagir et tenter d'atteindre son ennemi le plus durement possible. Les courroies de transmission de ce pouvoir sont les collaborateurs d'hier, qui n'hésiteront pas plus que leurs devanciers pour s'attaquer aux résistants, cyniquement, cruellement.
    Jean-Luc Mélenchon a dit à Toulouse " j'espère que vous viendrez quand je vous appellerai" ça veut dire qu'il va falloir être courageux, il nous faudrait un chant comme le chant des partisans mais adapté à la situation actuelle.Il n'y a pas d'auteurs engagés dans le combat ? Le tube "on lâche rien " c'était pour préparer l'étape suivante, celle où il faut peut-être tout lâcher pour garder l'espoir. Et alors renaîtra le jour pur, le jour béni d'avant le temps...

  28. Pablo dit :

    Concernant le clip "prends le pouvoir sur moi", la fille qui l'a fait n'a absolument aucune culture politique, elle ne l'a pas fait en tant que soutien au FdG mais juste pour son avantage personel pour se faire connaître.
    Ceci dit, c'est tout de même interessant à analyser:
    - elle a choisi un clip sur Jean-Luc Mélenchon, pas sur Bayrou ni Hollande etc. C'est à dire que cette femme, qui se désintéresse pourtant totalement de la politique, perçois (même si elle est incapable de comprendre son sens, ses causes et ses consequences) qu'il se passe quelque chose de gros autour du FdG.
    - le clip ne presente pas Jean-Luc Mélenchon comme un sanguinaire terroriste, càd que la propagande haineuse contre le FdG n'a pas reussi à pénétrer dans l'inconscient de cette dame depolitisée.

  29. anna dit :

    "il y a une gauche qui a vocation à gouverner et l'autre peut-etre pas" S.Royal. Je suis soufflée de tant de condescendance, elle n'a encore rien compris, nous on est le peuple et on ne veut pas de république monarchique !

  30. Zapping dit :

    Jean-Luc Mélenchon et la pensée de l'écologie politique, entretien au site "Reporterre.net" d'Hervé Kempf :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/04/03/entretien-pour-le-site-reporterre-net/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte ! Prenons le pouvoir !

  31. Un libertaire dit :

    Il se passe véritablement quelque chose avec le Front de Gauche. Le soutien de Correa et le dernier billet du site sur la victoire d'Ollanta Humala au Pérou ne peuvent que nous encourager. Au cas où ne gagneront pas, avec terrassé le FN et fais dégager Sarkozy sera déjà quelque chose d'immense. Dans le même temps en Grèce auront lieu les législatives le 6 mai, où nos camarades du KKE et de Syriza sont donnés gagnants. Leurs grèves générales seront des modèles pour la classe ouvrière de France, avec papiers ou pas. Grèce, Espagne, Portugal, la lutte ve s'affermir en France, face à Hollande. ET en tant qu'internationaliste, je n'oublie que le Mexique aussi est concerné par des élections cette année, et que le mouvement de 2006 est plus qu'encourageant. La classe ouvrière chinoise aussi reprend le gout de la lutte.

    Vive la classe ouvrière ! Vive la révolution socialiste internationale !

  32. Roberto dit :

    Les médias, ce sont des mercenaires ; au fait, c'est eux qu'on combat ; ce sont eux l'armée contre laquelle nous nous battons chaque jour. Eux, ils ont la puissance de l'argent et ils rentrent comme ils veulent dans les têtes, dans la vie des gens, dans leur âme. Nous nous avons nos jambes, nos tracts, nos voix, notre cœur, une intelligence remise à neuf (c'est mon impression). Mais surtout nous avons la foi en ce rêve de justice et d'humanité. Chaque personne qu'on touche, qu'on convainc, c'est une nouvelle parcelle de vérité, de chaleur qui s'ajoute à notre armée à nous. Et les batailles ont beau être à armes inégales : j'ai bien le sentiment qu'on devient chaque jour plus forts. Arriver jusque là, (vous y pensez ?) cela a déjà été une première incroyable victoire. Ils n'ont pas pu nous arrêter. Et maintenant on va aller jusqu'au bout. De Marseille à l’Élysée. Fraternellement.

  33. Cocu 77 dit :

    Rien de nouveau sous le soleil :
    Vous êtes étonnés, indignés, ulcérés, et pour certains un peu découragés par les coups que portent les journalistes, les trotskistes, les socialistes, les écolos, les spécialistes et autres experts, au Front de Gauche et à son candidat.
    Trop jeunes pour n’avoir pas connu les grèves de 48 où le socialiste Jules Moch (SFIO) a fait tirer l’armée sur les mineurs.
    Trop jeunes pour n’avoir pas connu en 62 les 8 communistes assassinés par les CRS de Papon (le collabo) au métro Charonne.
    Si moi aussi j’étais trop jeune pour n’avoir pas vécu cela, par contre moins jeune pour avoir milité 25 ans au PCF et avoir connu les saloperies venant de toutes parts.
    Dès que quelqu’un commence à vouloir toucher au grisbi des riches, il se déchainent tous.
    Ils ne se sont jamais laissé faire et ils ne se laisseront pas faire.
    C’est la lutte de classe que certains découvrent aujourd’hui.
    Bienvenue.
    Je ne suis donc pas étonné de l’avalanche de saloperies qui nous tombe dessus aujourd’hui.
    Celles qui nous font le plus mal vient de ceux qui nous sont le plus proche, ou que l’on croyait être les plus proche. On pensait qu’ils étaient avec nous.
    Ils étaient avec nous pour se faire voir, pour exister, pour paraître, pour parader. Et tout ça pour faire du fric.
    A 15%, ils ne sont plus avec nous mais avec leur compte en banque.
    Tout cela est bon signe, c’est pour cela que j’ai repris les outils.
    Au travail camarades, le travail est émancipateur.
    On lâche...

  34. citoyenne21 dit :

    Qu'importe en effet que cette Victoire ne vise que le buzz ou la réussite, elle a choisit notre candidat, plus porteur à ses yeux que les autres ramollos et compagnie ! Moi je trouve ça plutôt de bon augure ! il faut de tout pour faire un monde et même si des non politisés peuvent sentir monter la sauce, c'est que ça va déchirer un max (notre score).

  35. Roulietita dit :

    J'enrage !
    France Inter a encore déversé son venin sur nous avec leur Plantu donneur de leçons.
    Ils le paieront par notre vote et notre Révolution citoyenne.
    Je ne vois pas si le lien a déjà été mis, mais il y a Acrimed qui a fait un bon article sur les éditocrates et Mélenchon, que je reprends entre autre choses sur mon blog. Et en effet, merci pour le lien précédent !
    Bon courage, la lutte continue !

  36. Michel Berdagué dit :

    Merci Zapping à 17 h 49,pendant 15 mn en écoutant je n'ai regardé que le Rouge du Drapeau, chapeau.

  37. marj dit :

    Attention, le PS est sur les dents et insufle le vote F-utile à tout va, surtout dans les quartiers populaires (j'en viens), ils essaient de faire peur en disant que c'est plié et qu'il faut soutenir Hollande parce qu'il est devant , ils racontent aussi que JL Mélenchon ne pourrait pas battre Sarko au 2nd tour parce que les gens ont peur de "l'extrême gauche"...reprenant ainsi le terme de F Bayrou et de la droite en général "les extrêmes"afin d'agiter la peur et nous marginaliser.
    Il faut absolument que tous ceux qui le peuvent et soutiennent le FdG s'impliquent avec force sur le terrain et contrecarrent, l'accueil est trés bon, les gens ne demandent qu'à nous voir et à discuter mais ils hésitent car ils ont peur.
    Il faut aussi expliquer la "dette", son illigitimité et le fait que notre pays n'a js autant produit de richesses (ça c'est le clip).Si les gens comprenaient tous ça, ils n'accepteraient aucun discours des 4 daltons de l'austérité.
    Il reste une semaine et demi, c'est maintenant ou jamais, il faut y aller !

  38. QuienSabe_PG66 dit :

    Mais qu'est ce que vous attendiez des media? de Jake B à 15h34, puis Moi, je méprise en respectant le vieil adage de mon grand père "ne parle pas aux cons, çà les instruit"

    Moi, mon grand-père il disait: "Qui ne dit mot consent." et comme j'ai très vite appris que "Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu (B.Brecht)", j'ai pris l'habitude d'ouvrir ma gueule et de rendre coup pour coup, à chaque occasion.
    Ça paye toujours, bien plus que le mépris...

    La nana au bout du téléphone de FI a dû s'en prendre plein les oreilles et a relayé les gueulantes. C'est bien ce qui a motivé le communiqué de rattrapage de la présentatrice, parce que le mépris, ils savent faire aussi, au quotidien, mais du nôtre, ils le piétinent !

    Tous à Marseille pour faire encore mieux que la Bastille, pour qu'ils sentent le tonnerre de révolte qui sourd du peuple en colère ! Et tant mieux si les marchés menacent, tant mieux, on les attend...

  39. Respect dit :

    Dans « C à Vous » du 05/04/2012, François Lenglet approuve le chroniqueur qui pense que la trajectoire de redressement des finances publiques de NS et FH est peu différente. Puis il intervient et je le cite : « Il y a quelque chose qui les rassemble vraiment, c’est les hypothèses de croissance pour les trois dernières années du quinquennat qui ne sont pas très réalistes : l’un comme l’autre spécule sur le fait que la croissance va revenir à au moins 2 % par an et quand on regarde ce qui s’est passé depuis 15 ans dans notre pays et ce qui se passe aujourd’hui en Europe, on ne peut pas s’empêcher de dire : c’est " Perrette et le pot au lait " ! ». Je pense que Jean-Luc Mélénchon dans " Des Paroles et des Actes " devrait lui renvoyer ses paroles car après tout, " capitaine de pédalo " ou " Perrette et le pot au lait ", c'est du pareil au même pour signaler que les plans de rigueur ne mèneront qu'à la catastrophe et que la seule alternative possible est ce que propose le Front de Gauche. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais d'après moi: On ne peut pas, après avoir dit cela, discréditer les solutions du Front de Gauche. Ce monsieur s'est trahi !

  40. mercure40 dit :

    Mélenchon et la gauche : mes trois vérités
    Article de Jean Daniel sur Nobs Ici
    Conclusion :
    "P.S :Pour tout dire et puisque j’ai été interpellé, je veux confirmer que la gauche est ma patrie et que j’appelle tous mes amis à voter pour son candidat le mieux placé."
    Je me demande si le PS veut dire Post Scriptum ou Parti Socialiste ? A vrai dire si on le remplace par FdG çà veut rien dire ! la première définition doit être la bonne. quoique !
    Ne lâchons rien - l’Humain d’abord - Résistance et Vive la Sociale "C’est une bataille politique"

  41. dadou dit :

    En 5 minutes de voiture à midi, j'ai eu le temps d'entendre la chronique de Daniel Morin sur France Inter. J'étais en ébullition. Je n'ai pas la télé mais les goujateries, les clichés et les raccourcis qui sont lancées à longueur de journée sur les ondes de radios contre le candidat du Front de Gauche m’écœurent un peu plus chaque jour ! En arrivant à la maison ce soir, j'avais une seule idée en tête : réagir à ses propos ! Bonne surprise : beaucoup d'autres personnes s'en étaient déjà chargé... J'ai lu avec soulagement les commentaires d'auditeurs tout aussi choqués que moi. C'est particulièrement déplacé de réduire les prises de parole de Jean-Luc Mélenchon à des grogneries ou des insultes. La moquerie est d'autant plus mal venue que Mélenchon est pour sa part très cultivé, quelqu'un qui manie la langue française avec talent et avec tact. Son intelligence et ses connaissances lui permettent d'expliquer et de démontrer ce qu'il avance dans son programme (démarche intellectuelle et honnête que l'on regrette de ne pas trouver plus répandue dans la campagne et dans l'univers politique en général). J'ai 37 ans et c'est la première fois que je vais donner mon bulletin de vote à un candidat que j'estime sincèrement, qui me touche et qui défend les idées et les valeurs qui me tiennent le plus à cœur ! Comme le disait un des auditeurs sur le site d'inter : "attention, y'a du monde derrière Mélenchon ! " D'où le déferlement de haine ambiant à l'égard du...

  42. Gavroche dit :

    Moi qui suis une marseillaise exilée (volontaire), je serai là, samedi. Jean-Luc, tu as raison : à Marseille, on va casser la baraque. J'espère que la banlieue va "descendre" et participer. Pour ceux qui ne connaissent pas, les plages du Prado, y'a de la place ! Et la météo sera belle : soleil au programme du Front de Gauche !

    Et comme disent les potes de Fakir, "à la fin, c'est nous qu'on va gagner."

  43. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    La période cruciale arrive, celle il faut amplifier le travail de terrain. J'ai pris une semaine de congés la semaine prochaine pour le faire. Il nous faut :
    1 être extrêmement nombreux au Prado pour booster les militants et marquer les esprits
    2 contrecarrer l'avalanche de mauvais coups que l'on nous assène
    3 aller partout à la rencontre des gens aux portes des entreprises, à la rencontre des jeunes avec le projet de loi pour la jeunesse publié aujourd'hui dans l'humanité, dans les quartiers au porte à porte avec notre programme, sur les marchés, contacter,les proches, la famille, les prises de contact que l'on a fait tout au long de la campagne et qu'on n'a pas forcément vus depuis un certain temps. Bref organiser un vrai planning de choses à faire et de gens à voir. Il faut qu'on tiennent les murs, que l'on tracte. On doit nous voir partout et ne voir que nous. La routine quoi ! Le jeu en vaut la chandelle, et quel que soit le résultat on n'aura que des satisfactions qui nous permettrons encore d'aller plus loin pour élire un maximum de députés fgd. Bonne base pour pousser plus avant la révolution citoyenne vers la 6ème république dans les combats politiques et dans les luttes sociales. On ne lâche rien

  44. nils dit :

    Formateur ou "Perturbateur",
    Pour moi formateur : "ce qui donne une forme,qui forme"
    Pour Laurent Joffrin, Monsieur Mélenchon perturbateur? : "qui trouble, met en désordre".
    Le nouvel obs et Laurent Joffrin ont vomi. Mais ce n'est pas eux, c'est Michel Onfray qui dixit Laurent Joffrin " fait une intervention très importante à mon avis","une figure de la gauche de la gauche" (je passe les propos de Michel Onfrey qui pourtant en 2006 (journal le monde)déclare qu'il considère catastrophique l'incapacité de la gauche de la gauche à présenter un candidat unique à l'élection présidentielle de 2007.)
    2 observations. Ou est passé le front de gauche dans le titre du Nouvel Observateur, est le fait que ce front rassemble toute la Gauche. A propos de Laurent joffrin sur Michel Onfray :"A suivre Onfray, les seuls pays vraiment de gauche aujourd’hui, c’est-à-dire vraiment antilibéraux, sont la Corée du Nord et Cuba"
    Conclusion. 2 rigolos qui transforment les propos du représentant du Front de Gauche sur sa vision du monde.
    Conclusion pour de vrai : Résistance !

  45. Ydaho dit :

    @Marillion : voilà la réponse :
    Jean-Luc Mélenchon dit : Pendant que Sarkozy et Hollande se font des querelles de mots sur la finance, celle-ci vient de s’offrir un nouveau pouvoir considérable en France. Je condamne la création annoncée pour lundi 16 avril prochain d’un nouvel instrument spéculatif contre la dette française. Lancé par la bourse de Francfort sur le Marché européen des produits dérivés, ce « contrat à terme sur les obligations d’Etat françaises » va offrir des moyens considérables aux spéculateurs pour attaquer notre pays. Ce nouvel instrument de faire de l’argent sur le dos de notre peuple a aussitôt été saisi par les banksters qui ont déjà déclenché la crise de 2008 aux USA puis celle de la dette en Europe, comme les banques anglo-saxonnes Morgan Stanley et Barclays Capital. Face à ce nouveau coup de force de la finance contre notre pays, je m’étonne du silence de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement pourtant si prompts à agiter la menace des marchés financiers contre la gauche. J’invite François Hollande à prendre conscience du danger qui menace et à rejoindre ma stratégie de combat. Je préviens que si je suis élu, ces contrats seront interdits comme toutes les ventes à découvert et les CDS non adossés. Je préviens que des poursuites seront engagées contre ceux qui ont préparé ou facilité la mise en place de ces mesures contre les intérêts économiques fondamentaux de la nation (article 410-1 du code pénal).

  46. L'opération Onfray (honte à lui) se poursuit dans le numéro spécial du nouvelObs deonné par Mercure40 à 18h36. Ecoutez Laurent Joffrin dans la vidéo de présentation de ce numéro. Il n'est pas besoin d'être grand philosophe pour comprendre que si un ennemi de classe vous donne à ce point la parole, c'est qu'on a dû faire une énorme connerie.
    Encore une fois honte à la girouette Onfray.

  47. Philippe Mada dit :

    Aux médias qui vous "invitent" et vous schématisent grossièrement et sans intelligence, ne répondez pas. Adressez vous à nous, on cherche par votre voie M. Mélenchon à sublimer les énergies qu'il faudra mettre en oeuvre pour relever les immenses défis devant nous. On va créer, innover, engendrer et démultiplier des postures de justice. Dans nos besaces d'hommes, on a plein de forces à faire partager. Merci de nous aider à les faire sortir. Mais attention, les pme ne sont pas à amalgamer aux voyous du Cac 40

  48. Nuno dit :

    Ce nouvel instrument de spéculation sur les titres de la dette française une dernière traîtrise de notre chère président à son pays avant de revenir à sa carrière d'avocat d'affaire (comme Copé), il vient d'ailleurs de voter une loi pour que les anciens ministres puissent devenir avocat sans le diplôme. Et tout aussi grave sur soir3, Antoine Peillon auteur de "Evasion fiscale : ces 600 milliards qui manquent à la France" indiquait que tout les documents en sa posséssion l'était aussi du procureur général de Paris et que si aucune enquête n'était dilligenté c'était clairement du à des pressions politiques. En écoutant ça comment ne pas être estomaqué, révolté.

  49. pépéL dit :

    C'est le total des voix de gauche qu'il faut faire progresser
    A ce stade de la campagne, on peut s'inquiéter de voir que la gauche, dans toute sa diversité ne recueille que 44% des intentions de vote au premier tour. Cela indique qu'il reste encore parmi les classes populaires une bonne proportion de résignés au libéralisme ancrés dans la croyance que, sans l'ordre disciplinaire libéral, tout s'effondrerait.
    Je crois que l'inspiration programmatique que Jean Luc Mélenchon a trouvé en Amérique du sud peut ici être utile : il s'agirait de montrer que, dans des pays moins riches que le nôtre, la condition des classes moyennes et populaires a pu progresser avec le recul des inégalités et la relégation des "lois du marché".
    Dès lors, pourquoi pas nous ?

  50. c'estpret! dit :

    Une masse de gens se sont rassemblés aux meetings du front de gauche. Notre force n'est pas celle de jean-luc. Elle est dans la volonté du peuple qui ne veut pas voir leurs enfants vivre une vie d'esclave. La conscience et l'organisation du peuple est ce que redoute la média-mondialisation. Mourir pour un avenir meilleur et assurer à notre descendance une vie de possibilités, c'est de cela qu'ils ont peur. Notre force est dans notre Humanité, celle de Darwin: celui qui gagne le match survit.


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