19mar 12

On s'est retrouvés !

De la fête aux larmes

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Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

Le 21 mars 2012

L’identification du criminel dégénéré qui nous défiait est une bonne nouvelle. Je félicite la police nationale et salue très chaleureusement ceux qui ont été blessés ce matin au cours de l’opération. Si les informations de la matinée se confirment nous serons d’autant plus déterminés à combattre tous ceux qui ont en commun la haine des autres, la guerre religieuse et les autres habillages de la démence criminelle. Dorénavant notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte.

Ce matin la fête est finie, déjà. L’idée de nos pauvres petits assassinés et de ce criminel qui court nous déchire le ventre. En une seconde, sitôt qu’on sait, on s’identifie. Nous sommes tous les parents foudroyés, ce sont nos petits qui nous ont été arrachés ! De toute part on m’assaille pour que je fasse je ne sais quoi. J’écris. C’est le mieux. Un communiqué. Rien ne serait plus obscène, selon ma manière d’être, que d’imposer le fracas et les bousculades de la campagne présidentielle aux familles et aux enfants qui vivent cette horreur. Chacun choisit sa façon de dire. Mais le plus urgent du point de vue de la vie commune que nous menons ensemble dans notre pays est de se sentir et de se montrer unis étroitement dans la compassion. Aucun criminel ne doit s’attendre à autre chose qu’à un mépris universel. A l’antique, il ne faut pas prononcer leur nom propre pour qu’ils n’aient pas droit à la renommée que l’ignominie peut donner. On dira le « fou », le « criminel », le « détraqué », pour que les autres dérangés qui errent n’aillent pas se rêver une part de notoriété au prix du sang. Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. Ces enfants, comme ces militaires assassinés, sont nos enfants à tous. Un point c’est tout ! Je suis certain que la police et la justice vont rattraper le criminel sous peu. Citoyens policiers, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, mais quand même je le fais : mettez les bouchées doubles. On compte sur vous. On a besoin pour la paix civile que vous régliez ça très vite. Pour l’heure, nos cœurs saignent.

C’était seize heures place de la Bastille. Eric Coquerel puis Marie-George Buffet venaient de quitter la petite tente où je terminais de préparer mon discours. Sur les écrans nous suivions la suite de la marche que nous venions de finir puisque nous marchions dans un improbable « carré de tête » pourtant précédé de plusieurs milliers de marcheurs ! Entrent Gabriel Amard, l’homme de l’organisation logistique et François Delapierre. Ce sont mes compagnons de combat depuis des années bien qu’ils soient plutôt jeunes. Nous avons les mêmes codes les mêmes mots pour désigner les choses. A leurs mines exaltées et à leurs sourires ennuyés j’ai compris qu’on allait se dire des choses peu banales. Alors j’ai su que nous avions atteint notre objectif. Ils sont venus me poser le problème le plus extravagant que j’ai jamais rencontré dans mon parcours d’orateur politique. Un problème technique. Résumons en mots aussi brefs que furent les leurs.

« La place de la Bastille est pleine. Les avenues et les rues immédiatement adjacentes se remplissent. Les issues de dégagement de la place seront donc bloquées dans peu de temps. Le parcours jusqu’à Nation est toujours plein. Et la place de la Nation ne s’est toujours pas vidée ». Pour décoincer un système qui est déjà quasiment incontrôlable, il faut vider la place de la Bastille ou du moins la débonder. Trop de gens commencent à s’écraser sur les barrières, notre propre service d’ordre ne peut plus circuler, les véhicules de secours ne pourraient pas passer, il y a beaucoup d’enfants au milieu de la foule. Bref il y a danger. Je dois donc limiter la durée de mon temps de parole. « On pense qu’une fois que tu auras fini, les hymnes étant chantés, la place se videra. Ton discours étant filmé il pourra être diffusé une seconde fois quand la place se sera remplie une seconde fois. Mais là encore il ne faudra pas bloquer trop longtemps car la place de la Nation continue de se remplir » De cette façon le flux sera possible. J’approuve le dispositif qui m’est proposé. Je me suis donc adapté. Faire plus court que les trois quart d’heure de prise de parole prévue sur le format de notre premier meeting place Stalingrad en juin dernier.

Commence un exercice littéraire dont à la vérité je suis très gourmand : la contraction de texte. Merci aux années de travail la plume en main et aux maîtres qui m’ont enseigné la littérature. Le défi me galvanise. Je change la musique, je change le rythme, j’allège la phrase, je reprends tout le travail d’envahissement du texte dans mon esprit. Tout cela ce sont des images. Car je n’écris rien. Juste un plan posé sur un format à l’italienne. Il faut avec un quart d’heure de moins, déchirer le ciel et m’envoler avec le génie de la Bastille. C’est une image, bien sûr, chers lecteurs nouveaux venus ici qui ne connaîtraient pas ma façon de dire. Je répète la voix haute les quasi vers que j’ai improvisés dans mon esprit : « Ça se voit, ça se sent, ça se sait, le printemps est dans trois jours. Chaque matin qui commence la lumière étend son domaine dans la journée, la nuit recule. Viennent le temps des cerises et des jours heureux ». Le moment politique y est, et les deux programmes : la Commune de Paris et le Conseil National de la Résistance. Plus une touche empruntée au phrasé des révolutions de l’Amérique du Sud : « Se ve, se siente, Allende esta présente ! ». La maquilleuse tâche de faire son travail tandis que je suis déjà ailleurs ruisselant d’adrénaline. Son sourire apaisant me tient vaguement au sol. Ça y est je dois y aller, la chef de l’escouade vient me chercher. Passage dans le carré des dirigeants du Front de Gauche. On se tombe dans les bras. Martine, Marie-George, Danette en chaise roulante, tous, toutes, et Pierre Laurent, si ému tandis qu’on n’en finit plus de se taper dans le dos. Tous nous savons que la partie est gagnée.

Car pour nous l’événement ce n’est pas seulement le discours. Le discours compte bien sûr. Celui-là comptera, je le sais très bien et je ne fais pas le faux modeste. Mais l’important c’est la marche. Car la marche c’est l’implication populaire concrète. Une action à laquelle chacun participe et fabrique de soi-même. Tout le monde le savait en venant ! Tous sont venus pour cela. Chacun a compris ce qu’il devait faire ce jour-là non comme un badaud mais comme acteur à part entière de cet événement. Les délégations ouvrières des entreprises en lutte s’étaient réparties tout au long des vingt-sept cortèges. Certaines venues de bien loin et partie fort tôt le matin, qui en co-voiturage, qui en car, qui même en avion comme ceux de Bastia ! La réussite du rassemblement tenait à sa forme joyeuse, bonne enfant, faites de sourires partagés et de mots narquois ! Dans les rames de métro, à l’aller et au retour, des groupes chantaient et scandaient encore des slogans. Des chars défilaient, les pancartes les plus inventives pullulaient. C’est cela l’événement : la naissance d’une force consciente, active, politiquement éduquée, autonome qui agit sans besoin de consigne ni organisation infantilisante comme chez les gros bonnets du showbiz politique. Voila pourquoi nous sommes les plus forts et que notre heure est inéluctable. Que ceux qui en doutent voient Ridan, courageux et facétieux aller chanter chez Hollande et les précieux pour leur dire à la fin qu’il votait Front de Gauche. Et toute la salle d’applaudir réduisant à néant le flot des postures prétentieuses dont j’avais été accablé peu avant.

J’ai donc enlevé un quart d’heure de discours. Et tout s’est passé tranquillement comme mes amis l’avaient prévu. Le soir venu, les responsables du service d’ordre m’ont raconté ce moment d’angoisse qu’ils ont vécu quand tout était bloqué et que mon discours stoppait l’écoulement depuis Nation, qu’on commençait à se bousculer et à envahir un nombre croissant de rues entre Nation et Bastille. A la joie et le bonheur de notre éblouissante réussite s’est ajouté un moment terrible de peur rétrospective.

Des couinements fielleux des jaspineurs et politiques hors sol, qui miaulent ce matin leur jalousie blasée, je me console en pensant à ces magnifiques militants que j’ai vus hier à la manœuvre. Je suis très fier du sang-froid de l’organisation de mes camarades. Comment pourrions-nous avoir l’audace d’appeler à une insurrection civique si nous n’étions pas capables de cette superbe discipline d’action ? Les gens qui se sont spontanément relayés par centaines pour donner le coup de main savent que nous sommes une force responsable, stable et forte ! Contrôlant le déroulé de la marche, le service d’ordre du PCF sous la direction de Xavier, a fait une tâche politique formidable. Quatre cent camarades disciplinés ont fluidifié le parcours en dépit de tout ce qui s’y opposait. C’était le poste le plus exposé et incertain car c’est celui du mouvement. L’amont commande l’aval comme on l’a vu. Fantastique ! Pas un incident, pas une casse, des gosses extraits à la chaîne. Sur la place et sur les camions deux cent pégistes, répartis en trois escouades sous la direction générale de Benoît, ont essuyé un rude baptême du feu avec plus de cent engagés volontaires, filles et garçons. Ils ont diffusé deux tonnes de matériels, quadrillé la place et son flux. Valérie, la musicienne et Manu, le docteur en maths, dirigeants sur la place ont tenu la place sans répit de quatre heures du matin à vingt heures le soir ! Autour de moi, qui suis devenu un problème physique non négligeable en raison des mouvements imprévus que mon passage peut provoquer, l’escouade a souffert chaque fois qu’il fallait me faire passer d’un endroit à l’autre. C’est à peine si je reconnaissais mes camarades de la première escouade tant on devait « faire vite », la consigne générale s’agissant de mes déplacements. Laurent, l’instit spécialisé, Clémentine l’étudiante, Henri mon pote le cadre télécom, Hubert, Nathalie, Sakina, tous âges toutes professions, soudés comme les doigts d’une main, eux parmi qui j’en connais qui ne faisaient pas une heure de politique il y a encore un an ou deux et que je vois ici, le sourire aux lèvres ou bien le visage tendu par l’effort et la fatigue, manœuvrer comme une force aguerrie ! Ils concentrent ce que je comprends et ressens de ce qui se passe dans notre campagne. Le processus de la révolution citoyenne c’est celui de la montée de cette insurrection civique et du mouvement politique cohérent qui la porte et l’organise. Amis qui êtes venus, aucun effort n’a été perdu. Le respect dû à ceux qui ont fait des sacrifices pour être là s’ancre dans la claire conscience du travail qu’il nous reste a accomplir. Car il faut penser à la suite. Les mobilisations suivantes. Et notamment les deux répliques prévues à Toulouse et à Marseille. Nous avons un plan de marche qui commence le 18 mars mais s’étend bien au-delà. L’insurrection ne se décrète pas, elle se construit.

Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira.


1  963 commentaires à “De la fête aux larmes”
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  1. renault dit :

    Il est temps de préparer l'élection (pourquoi dans la foulée de celle des législatives ou le même jour ?) des membres de l'Assemblée Constituante, d'une part, et de réunir un gouvernement de Résistance, d'autre part. Sachant que nous avons tous à accuser réception de l'appel lancé en 2004 par les 13 Résistants : http://www.youtube.com/watch?v=hCJIi4np6Kg

  2. CloS dit :

    Toulouse bien secouée aujourd'hui. Dans les rues les gens ne parlent que de ça, c'est la tristesse et l'incompréhension. Le Carnaval, qui devait connaître ce mercredi sa grande renaissance (le dernier datait de 1987), a été annulé.

    Comment Sarkozy, qui a supprimé des postes dans la police comme partout ailleurs, ose t-il venir !? Il va sans-doute nous parler d'insécurité ! Lui et les siens, des mouches attirées par l'odeur du sang. Ils me dégoûtent.

    Grande pensée pour les trois enfants, le professeur, leurs proches et leurs familles.

  3. Chris68 dit :

    Merci Jean Luc pour ce billet plein de retenue mais qui dit l'essentiel. Quoi écrire de plus...?
    Merci à tous les amis organisateurs qui nous ont offert hier cette magnifique journée qui est d'or et déjà rentrée dans l'histoire.
    Et l'histoire n'est pas terminée....

    Une pensée émue pour les familles de Toulouse à qui il doit manquer un petit être ce soir....

  4. Fred DESRUES dit :

    Oui hier, j'y étais, nous y étions, à la Bastille ! Un rassemblement comme je n'en ai jamais vu, joyeux et décidé. Un discours grand ouvert sur un avenir radieux, sur une société juste et avec l'humain comme première préoccupation. Il faut qu'on continue, qu'on reste uni en toute circonstance et si on tient, la victoire arrivera; Merci à tous, aux organisateurs, à Jean Luc Mélenchon, aux artistes présents sur scène et à tous les participants à cette marche pour une liberté véritable pour tous.

  5. Sophie dit :

    Une immense gratitude!
    A 47 ans, j'ai chanté pour la première fois de ma vie la Marseillaise, hier à la Bastille. Pour la première fois, cela avait du sens pour moi au milieu de tous ces individus unis par ce même désir de reprendre en main leur destin commun. "Caminante, no hay camino, el camino se hace al andar (Machado)" le chemin se fait en marchant comme l'a rappelé Mélenchon. Le peuple de France s'est mis en marche et maintenant "on lâche rien" - Résistance!

  6. ghc dit :

    J'arrive et je me dis "chouette il y a déjà 98 posts à lire"... merci à tous, à plus!

  7. Anne dit :

    Hier étant privée de Paris, j'ai regardé la marche, écouté le discours avec mes enfants à mes côtés. J'étais, je l'avoue, la plus excitée de 3 (d'accord ils n'ont que 12 et 15 ans). J'ai essayé de leur expliquer de leur faire partager ce moment inoubliable, pas forcément évident pour des ados, la force du peuple en marche, l'espoir que ce rassemblement autorise. A la fin du discours, je les ai serrés contre moi et je n'arrêtais pas de les embrasser. Et ce soir je suis heureuse de pouvoir encore les serrer dans mes bras et les embrasser encore et encore.

  8. Sylvie 974 dit :

    On vous attend avec impatience à la Réunion.
    Merci Mr Mélenchon pour l'espoir que vous avez fait renaitre Des larmes d'émotion en visionnant le meeting de Clermont-Ferrand, et encore lors de cette magnifique marche.Mes enfants sont maintenant convaincus et se chargent de convaincre leurs amis.
    Un Bémol pourtant, la crainte du vote électronique et des possibles fraudes.Une pétition circule sur le net.
    On y va, on y croit !

  9. henri aubertot dit :

    Un jour, un jour pourtant, couleur d'orange
    Un jour de palme, un jour de feuillages au front,
    Un jour d'épaule nue, ou les gens s'aimeront
    Comme l'oiseau sur la plus haute branche
    Aragon.
    En défilant hier ce poème me revenait et vérifiait l'axiome du "poète qui a toujours raison qui voit plus haut que l'horizon et le futur est son royaume", Merci Jean.... Ferrat. Là où tu es, tu dois être fier!

  10. hase dit :

    Ta dernière phrase, Jean-Luc, je me la suis dite à midi en entendant la nouvelle de Toulouse: nous ne devons jamais nous décourager de faire un monde où la folie n'aura pas ce visage.

  11. sergio dit :

    @ alexandre-donneur-de-leçons : ta prise de distance assez grandiloquente vis-à-vis de la colère des internautes qui réagissent vivement à la fusillade de Toulouse m'étonne.
    Elle m'étonne parce que tu passes sous silence l'opportunisme indécent des conseillers de com'et de leur starlette, Sarko et Hollande, face à cette tragédie.
    Elle m'étonne parce que tu oublies le post de nicolasG30- 44, qui relie cette horreur avec celle des trois gamines fauchées sur l'autoroute parce que rejetées d'un train sans autre précaution ni humanité, comme le permet l'idéologie libérale à l'encontre de millions de victimes, suicidés ou bousillés au travail inclus.
    Elle m'étonne parce que tu t'en prends à des réactions qui stigmatisent l'opportunisme politicien.
    Elle m'étonne enfin et surtout parce qu'en les attaquant, tu attaques la colère de tout ceux qui souffrent de l'humiliation, de l'indignité que créent le chômage, la misère, la désespérance et qui le crient. Cette colère s'exprime contre les amalgames racistes et religieux cultivés par des groupes et des conseillers de comm. Si cette colère est excessive, ce qui est le propre de tout emportement, elle est aussi saine car elle dénonce les manips perverses de l'opinion par des politiciens en quête de voix et qui facilitent la folie de la société. Elle est du côté des victimes bcp plus que tu le crois.
    Tu parles d'"analyse" sic de la tragédie mais, l'approche froide et rationnelle n'est pas la seule. Celle-ci pourrait être comptable, estimer que par ex. il faut continuer à fermer des milliers de services en HP ou le contraire, que les milliers d'écoles confessionnelles et subventionnées créent ou ne créent pas un sentiment de ségrégation inutile chez les enfants et les gens. Le silence ? A chacun de...

  12. jean dit :

    texte émouvant, humainement etpolitiquement.
    Merci pour tout, merci d'être là, merci de redonner une belle vision de la politique, merci de nous redonner courage pour notre jeunesse, merci d(être à la la hauteur de nos espérances; et merci à l'homme qui à écrit cette belle dernière phrase:
    "Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira"

  13. mercure40 dit :

    Le racisme cancer de l'âme d'un seul individu, avilit l'humanité toute entière,
    Horreur et dégoût des bassesses dont l'homme peut être capable.
    Tu as, tu avais Jean Luc, bien raison de prôner l'amour et de combattre la haine, L'actualité nous donne malheureusement et tragiquement raison : L'humain d'abord.
    Notre coeur saigne, notre mémoire se rappelle à nos souvenirs.

  14. Michel S. dit :

    ET VIVE LE "ROUGE-BASTILLE" !

    C'est une nouvelle nuance qui vient de sortir.... et qui n'est pas prête de rentrer !

  15. Gilles dit :

    Pour tous ceux qui ont envie de profiter encore un petit peu de cette magnifique journée, c'est possible en prenant le temps d'écouter le très bon reportage de Daniel Mermet, Antoine Chao et Gaylord Van Wymeersch diffusé aujourd'hui sur Inter dans Las-bas si j'y suis :
    Changer le pansement ou penser le changement
    Vous le trouverez sur le site de l'émission à l'adresse : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2406
    Rien n'est acquis. On continue....

  16. Pascale Prigent dit :

    Titre tellement juste, nous n'avons pas eut le temps de prendre la mesure de l'impact e la journée d'hier et de ce que nous avons vécu tous ensemble que l'horreur frappe de nouveau.

  17. Louis dit :

    La seule chose que j'ai envie de dire, c'est merci.

  18. Patrice C. dit :

    Comme beaucoup, 1000 km ou plus pour y être, pour passer un message au pays. De retour au bercail après un passage à l'Usine pour croiser et saluer des bénévoles courageux, au boulot la moitié de la nuit nous ont-ils dit. Admirable lieu de travail: ici on ne vise pas des cabinets ministériels, on participe à un mouvement populaire, mouvement d'éducation dirais-je, mouvement grandissant, et qui, je l'espère grâce à vous tous, continuera après le 6 mai!
    Courage courage. On reviendra auprès de vous à Paris au prochain appel!
    Un ami et camarade du Doubs.

  19. jb dit :

    Un triste lundi après ces tueries lâches et odieuses qui contraste avec l'unité d'hier qu'on ressentait place de la Bastille. Comme je regrette de n'avoir pu y être.
    Je ne ménage pas ma peine -à mon petit niveau- pour nous éviter le "vote utile" et convaincre ceux sur qui plane encore la menace du 21 avril 2002.
    Et les sondages, relayés par les médias qui depuis des semaines ont zappé le 1er tour m'agacent au plus haut point.
    Je rêve de JL. Mélenchon au second tour et d'une M. le pen loin derrière lui...

  20. mad dit :

    Oui, tu as raison, Jean-Luc, "De la fête aux larmes", après la joie l'effroi.
    Pour moi, et pour d'autres sans doute, la peur et l'inquiétude car un tueur barbare est toujours en fuite.
    Je ne suis pas à Toulouse et c'est d'autant plus angoissant de savoir que mon fils et sa famille vivent là-bas. Et cette peur s'ajoute à la compassion pour les enfants innocentes victimes;
    Silence, cruel est le monde, injuste la mort. Silence. Il me semble qu'il est indécent de trop parler en ce moment.
    Elle était belle la Fête de la Bastille. Il est triste ce jour d'après.

  21. sergio dit :

    Ceci dit, @ tous : la Bastille 2012 a été un nouveau cap de franchi, chaleureux malgré le froid gris, et déterminant pour le combat de Restauration ou de Continuation de la République (ça dépend comment on voit les choses mais ça revient au même dans la mesure où ce qu'il y avait de bon en elle a été bien bousillée depuis Giscard).
    Je recommande de voir sur bfm-télé l'entretien de Jean-Luc avec Mazerolles et le rédacteur en chef du Point : une vision de l'avenir et du monde jamais offerte depuis Mitterrand ou de Gaulle, et bien sûr en mieux puisque enrichie de l'expérience du passé et des réflexions collectives. ça vaut un meeting, vraiment !
    Dès demain, j'achète du rouge à toute la famille : écharpes, bonnets, pulls. ça va changer du noir-gris mode ou tendance "destroy et no future" depuis dix ans.

  22. jb dit :

    Oups, j'ai oublié ; Merci JL Mélenchon et le Front de gauche pour cet espoir que vous nous donnez.

  23. Dominique dit :

    Trop handicapée et fauchée pour y être, j'ai largement battu le rappel et vécu mon dimanche entre l'ordinateur et la télé...
    C'était magique ! Le cœur joyeux et les larmes aux yeux, j'ai vu ces citoyens, beaux, créatifs, intelligents, bourrés d'humour et en accord profond avec les idées et le programme véhiculés au cœur de la Gauche.
    C'est la plus belle campagne à laquelle j'aurai assisté, dans laquelle j'aurai milité avec autant de plaisir partagé !
    Merci au Peuple qui s'est levé et a montré à la France, à l'Europe et au monde que les français n'ont pas dit leur dernier mot. Nous revenons plutôt aux premiers mots de la Révolution, depuis si longtemps galvaudés : liberté, égalité, fraternité... solidarité !
    Merci à tous !
    Dominique, Citoyenne de Bollène

  24. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Inutile d'aller à Toulouse pour commenter ce terrible drame ! vos commentaires intelligents suffisent, la douleur des parents étant incommensurable,il est inutile de croire qu'une présence d'un homme politique fusse t'il le Président de la République, allègera celle ci !
    Dans un tout autre sujet,
    Je tiens à rassurer certains qui se manifestent ici,en leur disant, que pour tirer du lait il n'est plus nécessaire de marcher dans la bouse, pas plus, que de croire que les Bretons sont toujours avec des sabots de bois et de la paille dedans, pas plus que les labours se font avec des bœufs reliés par le joug, etc etc etc..non il existe des tireuses pneumatiques dans des salles de traites, il y a bien longtemps que les Bretons ne portent plus de sabots de bois, que les tracteurs remplacent avantageusement nos bœufs, et de plus que nos cultivateurs travaillent leurs terres au GPS comme vous pour aller à la Bastille ! et tout ça pour vous dire ou préciser que les Communistes ne vont plus depuis longtemps faire des stages à Moscou, (si ils y allèrent un jour ?) que Thorez n'est plus en prison, etc etc et que ceux ci comme vous et moi sont des gens normaux, qui, paient une cotisation annuelle comme moi je paie au club des chiffres et des lettres ! ensuite que le Parti Communiste, est comme d'autres partis frères, membre du Front de gauche,et qu'ils ont votés pour prendre comme porte parole Jean-Luc Mélenchon, donc ils ont fait preuve d'intelligence, enfin je n'ai pas peur de voir les chars russes sur les Champs le 7 mai et pour ces raisons et bien d'autres je suis très fier d'être du même bord que ces communistes là. A voir l'organisation qui a permis de reprendre la Bastille permettez moi ici de leur tirer mon chapeau BRAVO et je suis fier de résister avec eux et vous !

  25. Vylsain dit :

    Quel joie d'avoir participé à cet événement qui je l'espère marquera l'histoire de notre pays.
    120 000 personnes, sans billets de train à 10 euros, sans coup de fil aux gens pour les supplier de venir. Sarko peut aller se rhabiller.
    Je suis venu en bus du Puy-de-Dôme, j'ai fait la connaissance de gens adorables. Et quel pied d'entrer dans Paris avec ces 50 bus escortés qui se suivent jusqu'à la Nation.
    Merci à tous les militants qui ont participé à cette organisation grandiose. Et ce n'est que le début mes amis, ce n'est que le début !

  26. Olmo dit :

    J'y étais...les émotions ressenties, les rencontres riches et humaines, un peuple en marche me font penser que nous allons gagner..QUe dis-je nous avons déjà gagner, et comme tu l'as très bien dit hier Jean-Luc, nous voici rassemblés, plus rien ne nous arrêtera! Compassion pour les parents des victimes de ce détraqué.

  27. Genialle dit :

    @ 74 j'en ai marre : tu as peut être oublié cela pour le symbole :
    Au Portugal, l'œillet était également le signe de ralliement des militaires opposés à la dictature salazariste, terminée par la révolution des œillets.
    UNE révolution douce si je m'en souviens bien.
    courage à tous, la fête était belle, c'est le baume aux coeurs de chacun.

  28. jjmomo1 dit :

    Bravo Jean-Luc Mélenchon et merci de donner vie et résurrection à l'idéal de gauche !
    Une ambiance spontanée hier comme aucun autre politicard n'a pu en fabriquer en choisissant les images et les montages de meeting. TF1 diffusa en soirée de 20h10 à 20h12 un document ne montrant quand même pas trop les foules et expliquant que Jean-Luc Mélenchon a fait un discours n'évoquant pas les sujets qui fâchent (mais lesquels au fait ? Ceux qui fâchent le FN et les langagistes élémentaire du président périmé ?) France 2 m'a fait peur quand j'ai vu qu'on avait présenté Jean-Luc Mélenchon aux côtés de Bernard Tapie (drôle d'homme de la gauche opportuniste et too big to fail pour Mr Sarkozy), mais ensuite c'était mieux car il y a eu l'interview de Jean-Luc Mélenchon mais des images d'arrière plan de la manif seulement. France 3 en une, normal, le lendemain Canal + et Domenach dans un semi déni de réalité sur le fait et le nombre (on commence à s'habituer quand il ne s'agit pas du duo Hollande-Sarkozy, rien n'intéresse plus ces gens là... navrant). Tout aussi navrants les commentaires politiques et ceux des éditocrates, mais, mais, mais...
    Surtout hélas : tous ou presque ont éludé l'idée de la VIème République.
    Mais Jean-Luc Mélenchon est opiniâtre et ce n'est pas la moindre de ses qualités !
    PS : Pour ceux qui doutent du bien fondé et de l'urgence d'une révolution citoyenne, n'hésitez pas à relire "L'Etat prédateur" de James Galbraith.

  29. bibi dit :

    Bravo Sergio106
    "Tu parles d'"analyse" sic de la tragédie mais, l'approche froide et rationnelle n'est pas la seule. Celle-ci pourrait être comptable, estimer que par ex. il faut continuer à fermer des milliers de services en HP ou le contraire, que les milliers d'écoles confessionnelles et subventionnées créent ou ne créent pas un sentiment de ségrégation inutile chez les enfants et les gens. Le silence ? A chacun de..."
    Oui, ce soir Sarko annonce 12 cies de CRS sur place, des centaines de policiers... et le ministre de l'intérieur pour diriger les opérations à Toulouse !
    Voilà, toujours dans l'urgence, jamais d'anticipation, de réflexion...
    Qui a démantelé tous les services de police, d'éducation, de santé ? QUI ?
    Et Guéant a coordonner la police ?.. pourquoi pas Nicolas 1er tant qu'on y est ?
    Qu'ils laissent les professionnels faire leur boulot plutôt que de vouloir nous bombarder d'annonces à la Guéant chaque jour... Ce n'est pas ainsi que la justice travaille.
    Si la situation n'était pas si grave, si douloureuse, ça serait risible !
    J'ai un gout amer dans la bouche qui me laisse penser qu'ils vont encore utiliser le drame humain à des fins...crapuleuses.
    Cette politique spectacle me dégoute.

  30. BORIS dit :

    Journée d'hier magnifique : L'humain était là, l'humanité et la générosité bien présentes elles aussi. Aujourd'hui, on redescend sur terre : le racisme montrent son vrai visage : la sauvagerie et la cruauté.
    Voilà où mène la banalisation des idées de l'extrême droite dans des esprits pervers et frustrés. à des meurtres d'enfants après ceux de militaires qui n'avaient pas la "bonne " couleur de peau pour l'assassin. Oui, la bête est toujours là et personne ne pourra dire maintenant que le racisme est une idée comme une autre. Non, le racisme et l'antisémitisme est plus qu'un délit, c'est un crime contre l'humanité. Non le racisme tue !

    J'accuse tout ceux qui favorise et encourage l'expression de la haine d'être responsables chacun à sa manière de ses assassinats : De l'extrême-droite parce que c'est son fond de commerce, à la droite gouvernementale qui a libéré la parole raciste, à une certaine "gauche" qui utilise le Front national comme prétexte au vote utile et qui l'instrumente pour de basses manoeuvres électoralistes et je ne parle pas de certains journalistes, beaucoup trop nombreux, qui se vautrent dans la fange en invitant la représentante d'un mouvement qui depuis 30 ans distille la haine et la discorde dans le peuple.

    C'est l'honneur du FdG et de toutes ses composantes, de JL Mélenchon de s'attaquer à ce fléau. Honte à ceux qui aujourd'hui se réveillent et font semblant de découvrir le problème, accourent à Toulouse parce qu'il y a les caméras et des voix à gagner. C'est celui qui en fera le plus pour gagner son brevet d'anti-racisme. Qu'ont-ils fait jusqu'à aujourd'hui ? Rien sauf de nous rire au nez quand nous attaquions Le Pen en nous disant qu'on exagérait ou que " c'était pas bien d'insulter " la...

  31. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    A Alain Tétart (60)73 ans. Et moi communiste je suis fier d'avoir choisi J L Mélenchon lors du vote interne de mon parti et fier d'être du même bord que ceux qui sont du même bord que les communistes. Parce que c'est la somme de nos différences rassemblée dans le front de gauche qui fait notre force et notre richesse.

  32. Dominique Barberet dit :

    Dans le mélange des corps, hier soir, à l'angle de la rue du Faubourg Saint Antoine et de la Rue de Charenton, nous, les marcheurs, eux, les travailleurs du soir, nous - enserrant à l'étouffer la bouche de métro, eux - surgissant en flot du souterrain. Où allaient-ils prendre leur poste? On ne sait pas, on n'a pas eu le temps de se parler; juste ça: le patron nous attend, il faut qu'on y aille. Même pas une minute de grâce pour traverser le mur dense des manifestants; leur angoisse se touchait avec les yeux. Un peu plus loin, deux jeunes gens essaient de se frayer le passage, exubérants, heureux, le poing levé, braillards. Juste un mot des cheveux blancs, tout bas (ne faites pas monter la tension, c'est une situation très dangereuse), et tout de suite, sourire, chut! Plus loin, contre la barrière du Métro. Une pensée pour Charonne. Bonjour à ceux qui rentrent chez eux, dernier loisir du dimanche soir. Plus loin, deux dames âgées veulent aller au métro; les ventres et les dos se creusent, les bras protègent, ça passe. Plus loin, ça bloque tout à fait. Pourquoi? Les deux, là, devant moi, qu'est-ce qu'ils font? Bon, on demande, on ne râle pas. Il semble que quelqu'un se sent mal, un peu au Sud, du côté de la place, alors on ne bouge plus, pour laisser passer. Voilà, c'est fait. On peut se laisser porter de nouveau par la foule jusqu'à l'appel d'air de la rue de Charenton.
    Il y a deux mots là-dedans qui ne conviennent pas: "plus loin" - parce que tout ce passe dans un carré de dix mètres de côté avec un habitant au centimètre carré, et "la foule", parce qu'il y avait exactement un être humain au centimètre carré. Sinon, on serait morts.
    La mort, c'était pour ce matin. L'insanité blanche, l'inhumanité absolue. Je ne crois pas au Mal, c'est le monde...

  33. BORIS dit :

    fin de 123

    ... candidate de ce parti si respectable qu'était le FN.

    J'en ai marre de ces Tartuffes, il n'ont aucune pudeur.

  34. cleony dit :

    Ce dimanche soir tout à la joie de cet immense rassemblement, vu à la Télé du fin fond de ma Bretagne, mais avec vous par le coeur,,et, ce matin des commentaires journalistiques plus que favorables, pour changer.....et puis l'effondrement de cette incroyable attaque dans cette école, mais comment, comment et au nom de quoi peut on assassiner de sang froid des enfants dans un pays comme le nôtre, quel cheminement tortueux dans cet esprit pour en arriver à cette douleur infligée.......

    Il faut continuer à prôner la fraternité pour que chacun ait au coeur l'assurance que l'égalité est la liberté de croire, de penser et de vivre

    Merci à vous tous pour ce fol espoir de renouveau

  35. jean_Claude Filet dit :

    Jean-Luc Mélenchon vous êtes formidable, ma femme et moi sommes monté sur Paris pour cette marche sur la Bastille, vous nous avez posé la question; mais ou étiez vous? et vous ou étiez vous? C"est vous qui redonnez de la joie de l'espérance, nous vous suivrons sans sourciller, nous avons confiance en vous! Enfin....

  36. Pifpoche dit :

    Bravo pour l'énorme travail de fond et de formé réalisé,

    mais qui est le relecteur "attitré" dans l'équipe de Jean-Luc, soumis à a pression du temps ? Je souhaiterais aider, mais mes moyens me semblent faibles...

    "Chacun choisi sa façon de dire." : ne faudrait-il pas écrire "choisit" ? (...) "Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. " : pourquoi une prétexte ? Un mot a-t-il sautér ?

    Tous mes encouragements à l'équipe.

  37. Ingo dit :

    Merci à toute et à tous, un GRAND Merci ! Quelle espoir ! Merci Jean-Luc ! Merci !
    Pour la petite anecdote je suis pas de la nationalité français, je suis allemand avec ma carte de séjour. Et donc je ne peu pas voter ! Mais ma première réaction après l'assemble de Clermont-Ferrand a été de payer ma cotisation de 36 euros et de devenir membre pour du vrai ! Sans hésitation ! Avec mes 47 ans c'est la première fois que je m'engage activement dans un mouvement politique pour le quel je peu même pas voter.
    C'est peu dire...
    Je suis heureux que les références que Jean-Luc évoque concernant l'Amérique du Sud (Venezuela, Equateur...) sont désormais accepté sans crier aux dictateur ou à l’ennemie. (voir cet article)
    Et bien sur on lache rien ! Rien di TOUT !
    Oublions pas, surtout pas, que TOUT EST POSSIBLE. TOUT.

  38. DUBUY jocelyne dit :

    BRAVO pour votre superbe prestation; étant sur AUBAGNE je n'ai pu venir mais je vous soutiens. TOUS avec VOUS.
    et bien sûr je compatis à ce terrible drame d'aujourd'hui.

  39. Nous dit :

    Merci au Front de Gauche de porter nos idées.
    Merci pour cette marche.
    Merci à vous tous, merci à nous.

  40. lucie_v dit :

    MERCI ! MERCI! merci encore ! de ce grand moment de partage collectif de ce dimanche inoubliable !
    nous étions simplement ! et je me mets à rever après ce dimanche que tout pourrait être possible.. avec vous !
    si chacun d'entre nous arrive à persuader dans son entourage que vos idées sont celles qui feront basculer notre monde cupide à un monde plus humain... alors tout peut être possible...

  41. Pifpoche dit :

    "Halte aux crimes racistes" (un communiqué du "Bureau National de l’Ujfp" ?)

    J'ai été très agréablement surpris de ce communiqué, trouvé ce soir sur humanite.fr, d'une association que je ne connaissais pas, et qui met en relation le racisme d'état institué et les crimes perpétrés ces 8 derniers jours.

    En voici le début :
    "À Toulouse et Montauban, des militaires ont été froidement assassinés.
    Certains étaient d'origine afro caribéenne ou arabe. À Toulouse, une école confessionnelle juive a été attaquée à l’arme lourde. Un rabbin et plusieurs enfants ont été également froidement assassinés.
    L'Ujfp exprime son total soutien aux familles touchées par ces meurtres.
    À l’heure où ces lignes sont écrites, il est possible que ces crimes abjects soient liés mais il n’y a pas de preuve.
    L’Ujfp qui compte en nombre, parmi ses membres, des victimes ou des descendants de victimes d’une époque où le racisme d’Etat assassinait en masse les gens en fonction de leurs origines, dénonce ces crimes.
    Ces meurtres se déroulent dans notre pays où règne actuellement un climat dominé par un discours d'Etat raciste et xénophobe d'une extrême violence. (...)"

    Et voici le lien complet vers celle-ci:
    http://www.humanite.fr/fil-rouge/halte-aux-crimes-racistes-le-bureau-national-de-lujfp

  42. Philippe dit :

    Du bien, ça fait du bien.
    De se retrouver dans ce rassemblement radical concret qu'est le Front de Gauche.
    De relever la tête et de reprendre la parole.
    D'être un acteur politique.
    De se sentir un et indivisible.

    Le FdG c'est aussi un point d'appui pour organiser des luttes locales: création de collectifs de soutien aux sans papiers, soutien à des entreprises en lutte....en tout cas c'est un premier réseau de camarades sur lesquels s'appuyer pour démarrer et ça c'est nouveau. C'est un lien que l'on retisse au plus près des territoires et ça pour le dénouer ça va pas être facile.....On ne lâche rien

  43. ghc dit :

    oui, je viens d'arriver et je me faisais une joie de vous lire mais je ne savais pas... sans télé, et sans visite,allumant mon ordi seulement maintenant, je viens de comprendre et je suis sans paroles... vous avez tout dit.pauvres parents quelle tristesse, nous sommes tous frères dans la joie et nous le sommes d'autant plus dans la douleur, aimons-nous!NON à la haine!

  44. Menjine dit :

    Oui! la rage au coeur contre l'assassin,la douleur au corps et à l'âme pour ces morts,enfants et adultes, le rejet de la bête immonde que l'on sent tapie derrière ces meurtres.
    Mais aussi le sentiment de l'indécence à parler "communautés" là où c'est la République, la stupeur indignée devant "les prières" tout azimut au lieu de "l'indignation" civique, les prosternations là où ce devrait être la levée des masses.
    Attendons les résultats des enquêtes tout en manifestant notre indignation contre ce qui semble poindre.
    Continuons la campagne démocratique qui ne va pas se tapir au son de la peur entretenue.
    Midi Pyrénées dans l'écarlate, nous voulons aussi pouvoir nous réunir le 4 Avril.

  45. Philippe le belge dit :

    En mai...68 balais j'aurai. L'automne quoi...
    Jean-Luc, tu es mon renouveau printemps.
    "Et les fruits passeront la promesse des fleurs".

    Philippe, venu en car de Belgique, avec 150 compagnons.

  46. Jean-Philippe dit :

    Bravo pour ce si beau moment, dimanche ! Grâce à vous, le lien social et al générosité se reconstruivent malgré mille obstacles, réticences et malveillances...

    Tristesse d'apprendre cette nouvelle ce soir, dans ma voiture, retour du boulot... Un soi-disant "terroriste" reste d'abord un banal connard et accessoirement un malade mental bien peu original (personnalité psychopathique) qui ne doit sans doute "jouir" qu'en retirant la vie aux autres... (Cf. le sourire extatique du dingue capturé après avoir tiré sur les jeunes dans l'île de Norvège... ou Ben Laden se marrant devant l'effondrement des Twin Towers avec ses potes devant une TV... Se repassent-ils en boucle en leurs têtes d'imbéciles leur triste et soudaine gloire médiatique ? "Hitler-bis" ! Quel panard...)

    Décidément cette triste société humaine pourrit à la fois par le haut et le bas...
    Il est TEMPS de BOUGER... partout... partout...

    Plotin disait (Alexandrie, IIIème siècle après J.C.) : "Le mal n'est qu'une attente de bien".
    Vive la bienveillance, nom de dieu(x) !

    Et merci, cher Jean-Luc Mélenchon, de nous faire revivre depuis peu une société déjà solidaire...

  47. Je suis avec vous Jean-Luc Mélenchon :

    Vite la 6ème République !

  48. christophe dit :

    Je le dis, malheur a ceux qui complotent contre le mouvement citoyen ! Malheur a ceux qui dans l'ombre veulent contrer par la peur les aspirations de l'Humanité.
    A tous, ne vous laissez pas envahir par la peur et l'émotion, mais par l'indignation et la Vérité, par la pugnacité et la force de la bienveillance et la sagesse.

  49. Jean-Jacques Verrier dit :

    Deux citations me viennent ce soir pour exprimer ma joie quant à l'expression du peuple, sans précédent, hier à la Bastille, et pour rendre moins vif l'effroyable évènement d'aujourd'hui à Toulouse. La première est" Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses " de Marx et la seconde nous vient d'un auteur qui semble accompagner cette campagne, et ce en toutes circonstances:"La vie n'est qu'une longue perte de tout ce que l'on aime", Victor Hugo.
    Camarades et ami(e)s, la lutte continue, ne lâchez rien !

  50. Michel Matain dit :

    Nombre de messages me font penser à cette très belle nouvelle d'Elsa Triolet "Les amants d'Avignon" : ils sont venus


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