11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. lazare dit :

    Amis blogueurs,
    pourriez-vous éviter, en fin de texte de mettre des "PS" car je vois rose, or je n'aime pas du tout cette couleur délavée, les roses je les aime rouges parce qu'elles me rappellent la passion et mes convictions qui ne changent pas au gré des promesses, lorsque je me dirige vers un but mon corps est toujours attiré par la gauche c'est plus fort que moi...

    Post scriptum: continuez tous ce niveau d'échanges, il me revigore, je m'ennuie tellement souvent "intellectuellement" (en dehors des livres évidemment) avec mes voisins humains, cette campagne me redonne de l'espoir, car je commençais à être désabusé.

  2. Fred Barbosa dit :

    Non, monsieur Elkabach, Mélenchon ne fait pas son numéro lorsqu'il est virulent avec vous. L'heure est trop grave pour se prêter à des jeux. Il faut mettre les points sur les i et arrêter le baratin habituel du cirque médiatique. Le seul, justement, à ne pas faire de cinéma c'est Mélenchon et les représentants du Front de Gauche. Votons utile, votons Front de Gauche maintenant.
    Le 18 mars tous à le Bastille!

  3. j-louis dit :

    Insurrection le 18 ? Que les fourches soient nos pancartes !
    Chacun, chacune, sa pancarte, ou autre chose ! Faites preuve d'imagination ! Ce n'est pas bien difficile, et pas cher.
    Et mélangeons nous au maximum (je n'ai pas dit Mélenchons nous, hein...). À ce propos, je serais ravi de ne pas retrouver dans cette marche les vieux schémas et codes de manifs (datant de la 5ème république...) que je trouve pour ma part un peu usés, genre "chacun sa chapelle", groupé "entre soi" sous ses drapeaux tous pareils, ses oriflammes partidaires, son "club", ou que sais-je.
    Un citoyen : un vote - un humain : une singularité - l'union de toutes ces singularités : un peuple.

  4. Choplin dit :

    Un rumeur insistante se propage dans les média du monde entier sauf en france. 13 militaires français participant a des combats avec les insurgés Syriens auraient été arrétés en Syrie.
    Pour l'instant aucun homme politique français n'a demandé au gouvernement si cette info est vrai. L'autre rumeur qui circule est relative à l'obligation pour le pouvoir exécutif d'informer le parlement dans les trois jours après le début de l'engagement de troupes française.
    Si cette information se vérifie l'ensemble de la classe politique française sera prise en défaut. En république le peuple doit être informé. Si ce n'est pas le cas, et si en plus l'opposition de gauche ne joue pas son rôle de contrôle, les citoyens ne peuvent qu'en déduire que nous ne sommes plus en république. Dans ce cas effectivement la question de la révolution par la force peut se poser. Comptez vous participer à la dissimulation d'informations aussi grave ? Dans la positive vous vous mettez dans le même panier que les autres ?

  5. grosha dit :

    Merci Jean-Luc
    je n'aurai jamais pensé re-sentir le coeur de gauche palpiter à nouveau dans notre pays avec cette force et cette émotion.

    Mon dieu mon dieu cela ne s'éteint pas
    toute ma forêt je suis là qui qui brûle
    j'avais pris ces feu pour le crépuscule
    je croyais mon coeur à son dernier pas
    Le plaisir d'aimer flammes perpétue,
    en moi l'incendie étend ses ravages
    car rien n'a servi ni le temps ni l'âge
    mon âme, mon âme où m'entraine tu ?

    A la Bastille !

  6. naif dit :

    Joel Spiggott (297)

    "Enorme ce que je viens d'entendre ce soir dans C dans l'air"

    Enorme ce que le viens d'entendre sur France Inter. Comme sur toutes les chaines d'info, de divertissement et autres. Voilà ce qu'on entend, parfois avec l'image: Nicolas Sarkozy....Bla bla, Nicolas Sarkozy....bla Guy Bedos le militant, Nicolas Sarkozy...Bla bla.Nicolas Sarkozy....Bla bla Kadafi, Médiapart il faut se méfier, bla bla, Nicolas Sarkozy....Nicolas Sarkozy....NS....qui veut dire Nicolas Sarkozy...Bla bla.Le candidat Président....Nicolas Sarkozy....Bla bla - Reportage Josiane Gorteline...Nicolas Sarkozy....Nicolas Sarkozy.... le président candidat...Nicolas Sarkozy.... tout de suite la météo.

    Téléphone sonne:
    Faut-il faire payer les riches, 75% pou FH. Nicolas Sarkozy bla bla. Faire payer les riches ne rapportera rien à la France. 1ère intervenante: Il ne faut pas monter les gens les uns contre les autres.... A pleurer. Encore un p'tit mot madame.... Johnny est pas rentré.... Je repleure ! je coupe et je vais sur le Blog. Je rallume France Inter: le FN parle pour défendre les riches car l'histoire a démontré que les riches sont créateurs de richesses....Je recoupe.

    Lecabestan (289)

    "...du financement par Kadhafi de la campagne de sarko fournies par Mediapart"

    C'est une vision Médiapartiste, ça vaut ce que ça vaut. Il n'y a pas de preuve. Point Barre. C'est pas le militant qui parle c'est le journaliste de france inter.
    J'ai envie de chanter: Radio Paris ment... Radio Paris ment... Mais qu'ils s'en aillent tous. Ils vont finir par se faire détester. Peut-être davantage.

  7. Arnold Lane dit :

    Hier, sur France 5, avec Madame Muhlmann, ce matin avec la clique d'Europe 1 (Bruce Toussaint comme Jean-Pierre Elkabbach), la méthode est toujours la même: poser une question, puis ne pas attendre la fin de la réponse, couper, passer à autre chose, s'impatienter ostensiblement, bref, montrer que ce que l'interviewé a à dire n'intéresse pas.
    L'insulte n'est pas où l'on pense.
    Vous avez vraiment une bonne nature Jean-Luc...
    Vraiment.

  8. Marie dit :

    Mr Mélenchon, j'ai bien peur que les profs votent en majorité Hollande (qui, paraît-il, a proposé des choses pour l'école).
    Parlez-nous de l'école dans vos mettings, faites-les changer d'avis !

  9. Ghislaine A. dit :

    @poppa (com.12 mars 2012 à 17h40) "...le Chanoine de Latran a donc dit sa messe..." et
    @Lecabestan (12 mars 2012 à 17h41) "Les preuves du financement par Kadhafi de la campagne de sarko fournies par Mediapart..."
    Les rares minutes où j'ai regardé le Chanoine vomir son discours sur "l'assistanat", je me demandais les raisons de la sueur perlant sur son visage; ce n'était pas celle du labeur pourtant puisqu'il ne faisait que lire la prose de machin! La proximité de vos deux commentaires m'a éclairée: Médiapart venait, à coup sûr, de contacter son "cabinet" pour l'informer de l'article avant parution et quérir ses réactions!...
    Qu'il dégage et vite!
    Hollande, fébrile, n'a pas oublié d'enfourcher le nouveau cheval de bataille: lever le secret défense dès son élection! Opportuniste, surfant sur la souffrance des familles de victimes! Abject!
    Il a oublié une chose, c'est qu'aux prochaines élections, la donne a changé, complètement: une nouvelle force est entrée en action, du plus profond du pays. Centré sur son nombril socio-libéral, il ne s'est pas encore rendu compte que toutes les voix dont son parti a pu bénéficier, par défaut, lors des précédentes élections, n'auront plus lieu de lui être attribuées.
    Il n'a pas compris que la fameuse "discipline républicaine" cette fois ne se produira pas au deuxième tour mais au premier! Toutes les assurances "libérales" qu'il ne cesse de donner, toutes les promesses qu'il ne pourra tenir, tout le flou qu'il assène ne font qu'autoriser tous les socialistes, dignes de ce nom, en déshérence depuis des années, votant par défaut ou s'abstenant, à retrouver le chemin de leurs convictions donc de leurs vraies valeurs: celles du Front de Gauche, de la résistance et du courage!
    A la...

  10. thery dit :

    Je viens de visualiser C/politique encore une fois époustouflé par la connaissance des dossiers épineux, complexes et d'y présenter des solutions expliquées avec la pédagogie adaptée au moins nous comprenons et puis maintenant que tous ces tordus prennent pour ne pas dire pique les solutions du programme FdG pour régler les problèmes m’étonne plus que le FdG passe la barre des10%et ça va monter encore ! Jean-Luc pense bien a récupérer a chaque fois que tu peut a plus de t’écouter 1er tour en attendant rdv le 18 mars

  11. fred dit :

    Je serai monté a Paris, mais le tarif demandé par les camarades FdG en partance de Bordeaux demande 60€ ce qui est trop pour moi et pour un aller retour dans la journée, la SNCF na pas fait l'effort demandé. Tant pis mais mon esprit y sera
    Mélenchon Présidons
    vive le FdG

  12. cantalou dit :

    Je viens de voir Jean-Luc Mélenchon sur M6, comme d'hab, très bien (quoiqu'un peu fatigué).
    Je suggère un argument concernant la "fuite des riches et des capitaux".
    Pourquoi les journalistes évoque cela comme une hypothèse consécutive à l'élection du programme du FdG, (vous avez vu, j'ai pas dit de Jean-Luc Mélenchon :-)), alors que les capitaux sont déjà en fuite...dans les paradis fiscaux ?!

  13. éducpop dit :

    Admettons que le PS, affaibli d'un côté par son aile gauche et rassemblant contre lui toutes les forces de droite, pourrait perdre les élections. Dans ce cas le chef de l'état se croira autorisé à finaliser le projet libéral de son camp et de la commission Européenne. Le peuple grec a fortement manifesté son désaccord mais n'a pas pu empêcher la destruction de ses acquis, les espagnols ont protesté avec énergie mais ne peuvent interrompre la marche vers l'austérité chez eux. Et nous ? Est-ce que le mouvement citoyen en cours n'est pas en fait une période de formation et de préparation pour que notre protestation soit efficace, elle, en cas de besoin ? Tous ceux qui sont militants aujourd'hui parce que la campagne du fdg leur donne espoir seraient-ils prêts à un combat plus rude demain ? moi oui.

  14. Hold-up dit :

    310-Marie dit: "Mr Mélenchon, j'ai bien peur que les profs votent en majorité Hollande (qui, paraît-il, a proposé des choses pour l'école). Parlez-nous de l'école dans vos meetings, faites-les changer d'avis ! " - Oui, j'en rencontre parfois et on ne peut pas dire qu'ils soient très éveillés sur le Front de Gauche. Ils suivent pour la plupart, comme des moutons bien peignés, le parti démocrate-libéral estampillé " PS " - Et la plupart n'ont même pas vu que la couleur rose avait disparu des meetings du PS remplacé par le bleu UMP. La symbolique des couleurs, ce n'est pas leur truc; ils ne comprennent pas ce que cela veut dire comme changement de contenu. Ils s'informent peu sur la Grèce aussi pour la majorité. Bref le monde s'est rétrécit. A croire que parler politique est devenu tabou à l'Education nationale. Je me doute bien que les silencieuses et les silencieux de l'Education nationale qui vont voter en masse " Front de Gauche " existent bel et bien, mais on ne peut pas dire qu'ils se manifestent très bruyamment. Il faudrait une meilleure représentativité globale. Inventer un label politique " FdG / Education nationale " afin de leur donner la parole où qu'ils la prennent et qu'on les voit. Un forum quelque part sur la toile ? A voir...

  15. dudu87 dit :

    Bonsoir,
    "13 militaires français participant a des combats avec les insurgés Syriens auraient été arrétés en Syrie. Pour l'instant aucun homme politique français n'a demandé si cette info est vrai."

    En faite, il s'agirait de 18 militaires français, voir les informations du comité Valmy et de "mondialisation.ca". Le frére d'une personnalité politique française y serait impliquée...

  16. Askatom dit :

    Le 18 mars ça va être la fête ! Et comme tout bon blogchevik qui se respecte j'en ai fait un article sur mon blog !

  17. Robin dit :

    Bonsoir M Mélenchon,
    Je viens de regarder le 19.45 sur M6 ; Bonne prestation, vous parlez des bonnes choses dans un laps de temps très réduit. Je reviens sur le minimum auquel vous faisiez allusion en parlant du seuil de pauvreté, j'insiste au près de vous pour justement lancer un grand débat national sur le thème de la pauvreté. Vous en ressortirez gagnant à tous les coups, les retraités, les chômeurs, les handicapés, les malades forment un nombre énorme d'électeurs potentiels et la grande majorité d'entre eux touchent un revenu minimum. Demandez en public, sur tous les médias notamment audiovisuels et à tous les candidats de s’exprimer sur ce sujet et faite en une grande cause national prioritaire. La aussi est le peuple qui votera, parlez-en, reparlez-en, il en ressortira beaucoup.
    Salutations à vous et à la vrais gauche.

  18. ref 18h34
    Puisque le site de campagne et le webmestre se liguent pour doucher les initiatives intempestives je laisse tomber!

  19. Curtillat dit :

    Marie et Hold -up Même inquiétude que vous. Le Monde du 23 février avait de la peine à cacher sa satisfaction d'annoncer en Une les 46% d'enseignants qui choisissaient alors Hollande, 19% Bayrou, 12,% Sarko et 10% JLuc. Nous allons donc dans mon coin de Savoie nous adresser à ces enseignants avec les documents qui sont à notre disposition sur Place au Peuple ou ailleurs. Pas un lycée, pas un collège, pas une école primaire ne sera oubliée. Mais quelle misère cette dépolitisation rampante ou triomphante du monde enseignant. Jluc, qui en fut, doit s'adresser à eux de nouveau. Il sera écouté et entendu lui, l'instituteur du Peuple.

  20. Bravo pour la dynamique, et qu'elle soit contagieuse dans le monde entier... Abrégeons nos douleurs !

  21. Fred Barbosa dit :

    Je confirme, il faut conquérir les enseignants. Il faut parler moyens mais aussi conditions de travail des professeurs; conditions qui deviennent trop dures. Le métier n'attire plus. Je vais parler d'un mot tabou à gauche mais il faut rétablir l'autorité du maître à l'école. Je sais que cela ne plaira pas à tous mais si on veut une école républicaine qui donne sa chance à TOUS, cette question d'autorité est un des facteurs dont il faut tenir compte.

  22. Lecabestan dit :

    Pour les enseignants que je connais, je fais circuler la vidéo "voeux a la communaute éducative".
    C'est excellent !
    A noter dans cette vidéo la relance des DDEN.
    Le rétablissement des Rased est page 30 du programme L'humain d'abord.

  23. jorie dit :

    Je viens d'écouter l'émission "le téléphone sonne" sur france inter. Alexis s'en est bien sorti, à présenter la vision de la répartition des richesses. Incroyable cette inversion idéologique à laquelle on assiste de la part des libéraux qui nous accusent de réitérer "1793", ou de pousser à la stigmatisation haineuse contre les riches, de diviser la france etc...c'est d'autant plus amusant que ces mêmes belles personnes n'ont pas été un poil choquées par la traque aux chômeurs, la traque aux sans papiers,aux Roms, à la dénonciation des fonctionnaires, à l'accusation des fraudeurs sociaux d'être l'anti-France, au mépris généralisé contre les "assistés" comme ils disent, et ils étaient pleins de commisération pour les exilés fiscaux,les"créateurs"de richesse, un comble quand on sait le montant des délocalisations boursières. En plus, "la taxe 75% de hollande était juste symbolique, 300 mio €, c'étaitpasla peine de faire souffrir ces gens ! mais ça représente quand même la moitié de l'économie réalisée en supprimant un fonctionnaire sur 2 et ainsi, en faisant souffrir TOUT LE MONDE ! Logique à sens unique pour cette caste oligarchique qui ne se pose même plus la question de leur absurdité de raisonnement !

  24. GabrielR75 dit :

    Sarkozy rejoint le Front de gauche sur TF1 ! Avec l'impôt différentiel pour les exilés fiscaux...

  25. PascalL dit :

    Voilà que Sarkozy se Mélenchonise en annocant l'impôt lié à la nationnalité (comme les Américains). Belle victoire du FdG, il faudrait lui envoyé une carte de membre d'honneur :)

  26. Antigone 34 dit :

    Voilà un site Néoprofs Les propositions que Front de gauche y sont évoquées en bien. C'est constructif on peut y intervenir en s'inscrivant.
    Et leur sondage y est édifiant. Voyez comme nous progressons dans les coeurs et dans les esprits. Les enseignants vont aussi comprendre (comme tous les autres salariés) que F.Hollande est le Joker de la finance mondialisée celle qui emportera les services publics dans son vortex.

  27. Nafissatou dit :

    Laurence Ferrari (TF1) est formidable: elle vient de rappeler à Sarko que sa proposition de recouvrement de l'impôt des évadés fiscaux est celle du FdG!

  28. citoyenne21 dit :

    Je viens de zieuter quelques instants le petit Nicolas sur la une et qu'entends-je ? il copie encore sur le FdG concernant les exilés fiscaux ! Il préconise le même traitement que celui qu'on propose...Ca sent le roussi à l'UMP ! et ce n'est pas l'imposante masse d'un Depardieu à un meeting qui va lui sauver la mise !

  29. PATRICK F 32 dit :

    Sur les enseignants qui voteraient PS. Oui c'est vrai j'en connais quelques uns. Par habitude mais si on les questionne ils vous répondent qu'ils ne veulent pas revoir un 21 avril 2002 avec des votes "inutiles" et veulent chasser NS. Donc la théorie du vote utile.
    Y a du boulot à faire. Pour le moment Hollande sûr de sa victoire ne développe pas trop la théorie du vote utile, heureusement, c'est peut être le moment d'enfoncer le clou Mélenchon et de les faire rêver d'un deuxième tour Hollande Mélenchon.

  30. Chris68 dit :

    Eh oui, voilà le programme de Sarko. Picorer par ci, picorer par là et tout cela au gré du vent et des questions. Même Laurence Ferrari de TF1 vient de lui dire que le fait de poursuivre les exilés fiscaux est une idée de Jean Luc Mélenchon. Pauvre Sarko, plus il parle, plus il s'enlise.

  31. hinou38 dit :

    our les exilés fiscales Sarkozy vote Mélenchon sur tf1!

  32. Ydaho dit :

    "rétablir l'autorité du maitre"
    ça m'a toujours fait bien rigoler ça, le maitre c'est une autorité, les seuls qui lui contestent cette autorité ce sont les parents ! Alors commencez par vous morigéner et cesser de considérer vos chères têtes blondes comme les huitième merveille du monde. Après ça ira mieux pour le "maitre" vous verrez.

  33. david18 dit :

    Pour rester sur le vote des enseignants. Le Monde parle de 10 % d'intentions de vote pour Jean-Luc Mélenchon. Si c'est le cas c'est nettement insuffisant. Mais il me semble que c'est entrain de bouger.
    Tout d'abord les enseignants ont beaucoup souffert ces dix dernières années de la politique éducative. Sur un plan personnel: salaires, dévalorisation de leur métier et plus généralement de leur rôle dans la société. Ils ont aussi souffert des attaques portées contre l'institution elle même: réduction du nombre d'enseignants, réduction du nombre de places en filières professionnelles pour les jeunes, sureffectifs dans les classes, disparition progressive des dispositifs pour les élèves en difficulté (RASED notamment). J'en oublie certainement encore beaucoup.
    Les enseignants de gauche veulent avant tout une chose: que tout cela cesse. Ils sont donc tout naturellement tentés massivement par le vote utile.... La priorité est que Sarko dégage.
    La intervient la superbe campagne menée par le candidat du Front de Gauche, ses brillantes prestations dans les médias qui ne laissent pas indifférentes. Dans mon lycée plusieurs collègues après avoir hésité viennent de me dire que leur vote sera pour Jean-Luc Mélenchon (coucou Martine !).
    Je pense que la marge de progression pour le vote FdG dans l'EN est encore grande. Beaucoup de professeurs peuvent être "retournés", car ils sont admiratifs devant l'énergie développée par notre candidat et sont marqués du contraste évident par rapport à la campagne de FH.
    Il faut parler de l'EN, de ses perspectives, de son rôle dans une société qui doit devenir meilleure. Jean-Luc Mélenchon doit mettre le paquet dans ce domaine.
    Tous à la Bastille le 18 !

  34. Messaoud dit :

    Je passe mon temps à dire bravo Jean-Luc à chacun de ses passages sur un média, eh bien je vais encore le dire, excellent sur Europe 1 ce matin, malgré les questions à la mitraillette des journalistes qui n'attendent pas la fin de la réponse, mais ça on y est habitué.
    J'ai adoré l’échange musclé avec Elkabbach, non mais des fois, voilà qu'il veut se mettre à déclamer du Victor Hugo pour répondre à Jean-Luc, tu l'as bien renvoyé dans ses cordes bravo.
    Si peu de temps pour essayer de dire tant de choses, toujours la même équation insoluble mais tu avances avec force et précision, les fondations de cette république cèdent peu à peu face aux coups de boutoir de ton raisonnement implacable.
    Courage et penses à te reposer même si c'est difficile, dans quelques jours nous serons nombreux avec toi à la Bastille,
    Vive le FdG et qu'advienne la VIème république

  35. Eric UK dit :

    Marrant. Quand Sarko dit qu'il va retirer la France de l'espace Schengen, il n'y a personne pour lui demander ce qu'il fera pour convaincre l'Allemagne et les autres partenaires (qui vont dire non)...
    Le FdG doit etre à au moins 18% dès maintenant pour que les uns après les autres ils y viennent pour piquer un peu d'inspiration...

  36. Naco dit :

    A propos des profs : C'est drôle, mais je compte depuis 3 mois que beaucoup de gens qui parlent ici semblent faire ce métier ou l'avoir exercé. Et pouf, ce soir une interrogation incroyable : Les profs seraient un peu frileux dans leurs idées, ou tout au moins dans leur vote !
    Moi, je suis pas prof, mais j'ai passé beaucoup de temps à apprendre des choses à des gens dans les boîtes que j'ai monté, des travaux du bâtiment aux études techniques, jusqu'à l'informatique et la vidéo. Car, je suis comme beaucoup de Français. On a pas de pétrole, pas de curés derrière les machines, mais on a un système éducatif qui a été fait il y a très longtemps pour croire que la compréhension de ce monde pouvait tout, du moment que l'on accepte de se jeter dans le bain. Alors bien sûr les profs, les éducs et leur métier, je connais. Et depuis des années, ces pédagos indéracinablement socialistes, amis, collègues ou clients, je les ai vu pâlir.
    Non pas simplement parce qu'ils découvraient qu'on pouvait être de droite, et oser travailler à l’Éducation Nationale, non pas parce qu'ils voyaient mourir à petit feu leurs belles idées de 68, non pas pour les sacrifices qu'ils durent faire, mais simplement parce qu'un système odieux leur enlevait petit à petit toute qualification, et les transformaient en travailleurs de l'ombre, en prolétaires d'un système d'apprentissage dans lequel ils n'avaient que 2 choix : Se taire ou accepter cyniquement un système odieusement inégalitaire.
    Ma solution avec ces gens qui craignent plus un NS qu'une MLP : Désespérer Billancourt. Et ça marche ! Beaucoup viendront voir Jean-Luc Mélenchon à Lille au Zénith, et rêvent enfin d'un vote vraiment utile.

  37. Michèle dit :

    C'est vrai, Mélenchon nous fait reprendre espoir car il est le seul à la hauteur, le seul assez cultivé pour tenir ensemble tous (ou presque) les aspects de la situation de notre pays, et au-delà, de la planète des hommes (honte à Hollande qui confond internationalisme et libre-échange ! Honte au PS qui a fait sienne la stupide et inhumaine stratégie de Lisbonne !)
    Réponse à Anne qui réclame un salaire à vie comme le prône Bernard Friot : c'est une très mauvaise idée, même si elle a été et est défendue par plusieurs "éminents penseurs" comme l'était André Gorz. Réfléchissez ! Qui y aurait droit ? A quel âge ? De quel pays ? Essayez de penser à toutes les conséquences négatives que cela pourrait avoir, à commencer par la dépendance par rapport au pouvoir étatique... Il vaut bien mieux exiger deux choses : l'extension du domaine de la gratuité, quand elle sert l'intérêt général ; et une réduction du temps de travail quotidien (ou hebdomadaire) qui permette enfin une véritable libération ! Ils disent qu'il n'y a plus assez de travail pour tout le monde : ne les écoutons pas ! Du boulot, il y en a largement, il suffit de le partager ; ce que redoutent tous les pouvoirs qui ne veulent pas que les gens soient à la fois libres (par le fait qu'ils gagnent dignement leur vie) et disponibles (pour se mêler de la vie publique).

  38. jppl dit :

    Hollande et Sarko sont en train de valider les thèses du FdG et de Jean-Luc Mélenchon ! Même L. Ferrari le remarque ! Voilà une grande nouvelle à propager partout. Les plagiaires n'auront jamais les qualités de l'original ! On peut souligner l'indigence de leurs programmes, ils sont totalement à sec, un vrai décors de western spaghetti, des façades branlantes et absolument rien derrière, dans la série "le bon, la brute et le truand " nous avons le bon !
    Ouvrez les yeux et les oreilles les gens !

  39. NANOU 50 dit :

    On y vient ! On y vient ! L'affreux Arno Kalsfeld propose de construire un mûr entre La Grèce et la Turquie (pas pour les évadés fiscaux) mais contre tous les pauvres bougres qui débarqueraient en Europe ; comme ce mûr qui ne sert à rien entre le Mexique et les USA. A vomir.

  40. Lecabestan dit :

    Personne n'avait dit à Sarko que c'est JL Mélenchon qui a lancé l'idée de taxer les fuyards fiscaux...
    Mais méfiance !
    Raison de plus de marteler sur le SMIC à 1700 €, la lutte contre la pauvreté, et la Sécu comme JL Mélenchon l'a fait sur M6 car ça ni Sarko ni le PS ne vont le dire !

  41. francis dit :

    Encore la question marteau sur l’horreur communiste : ces communistes qui ont du sang sur les mains, les goulags... cf. C/politique de dimanche que je viens de visionner. Il y a 15 jours sur France Inter, la même chose... A chaque fois mon sang ne fait qu'un tour et j’attends la réplique décisive, en vain.
    La réponse de jean Luc Mélenchon ne s'est pourtant pas faites attendre : « du sang sur les mains, les communistes Français, Oui, ils en ont : celui des nazis, s'ils n'avaient pas été là... » Du Jean-Luc Mélenchon décisif, comme on aime et tel que l'on souhaite qu'il nous représente mais cependant, personnellement je me dis que c'est insuffisant et daté. Pourquoi ? Car aujourd'hui, à ce type de question marteau qu'utilisent toujours ceux à qui une poignée de désespérés et de philosophes à l'origine ont donné la leçon "des droits de l'homme" (qu'ils retournent cyniquement contre leur adversaire), il faut répliquer que du sang sur les mains, les idéologues et le système libéral toujours en place en ont aussi beaucoup !
    Quand entendra t-on sur un plateau grand public parler du rôle des Chicago Boys et des néoconservateurs en général sur le sort de centaines de milliers de morts du Chili, de la Bolivie, de la misère noire et de la famine de la Pologne ou de la Russie après la dislocation de l'URSS... Ou encore des guerres bisness inqualifiables de Bush, pour s’arrêter là. Bon sang !

  42. Lilly54 dit :

    Bonsoir à tous ! Sans regarder TF1 et simplement en lisant les tweets qui défilent il se dit que Sarko pique les idées du Front de Gauche. Trop drôle ! Et oui ! nos belles idées sont faites pour être partagées ! Grrr quand même ! Manque pas d'air ! Compliments à Jean-Luc pour ses interventions sur Europe 1 et M6. Quant aux enseignants dont je fais partie, pas facile mais pas désespéré. En 2007, beaucoup de socialistes, mais aussi de Bayrou qui ne voulaient pas de Sego et de Sarko subjugués. Les sentiments ont quelque peu changé mais faut pas rêver ! Les profs votent socialistes dans leur grande majorité. On réussit à convaincre quelque peu ceux qui votaient Bayrou et les déçus de Sarko. C'est déjà pas si mal ! Courage !

  43. SAturnin51 dit :

    Je vous confirme que notre Sainteté sur TF1 a préconisé la taxation différentielle pour les exilés fiscaux. Encore un effort et il a sa carte FdG !

  44. Lecabestan dit :

    Excusez-moi de revenir mais en évitant sarko je suis tombé sur cet article qui commente le débat Sapin-Pécresse sur France Inter.

    Des déclarations de l'un et l'autre il se déduit que l’écart entre la droite Sarkozyste et la gauche hollandiste est de de 0,5% du PIB seulement (soit 10 milliards d'euros sur un PIB de 2000 milliards d'euros). Autant dire rien et en tous cas pas de quoi réver.

    Et le journaliste de conclure qu'à ce rythme JL Mélenchon va monter à 20%. Au delà de la plaisanterie, est-ce un bon argument contre le vote utile ?

  45. Hold-up dit :

    325- Jorie
    Oui et c'est sans compter que depuis la faillite des banques après le krack US de 2007, ce sont les riches les " assistés". L'assistanat, ce sont eux qui le pratiquent, les riches, que nous renflons depuis la crise financière à coup de trillions ou billions d'euros. Nous payons leurs gabegies. Demandons au peuple grec - lui qui est déjà en révolution citoyenne - ce qu'il en pense de l'assistanat des riches et des banquiers. Finissons-en avec l'assistanat des riches qui se paient sur tout le monde. Renversons les termes de la loi, et légiférons pour l'intérêt général, c'est à dire pour la majorité et pour chacun d'entre nous.

  46. rodolphe dit :

    Je n'y crois pas Sarko reprend une à une les idées de J-L M, proprement incroyable ! Il essaie de déborder Hollande sur sa gauche en même temps qu'il contourne le Pen sur sa droite. Du délire, ce type est à la dérive et préfère voir monter Jean Luc pour qu'il affaiblisse Hollande. De la triangulation comme jamais. Mais si ça fonctionne comme il veut, c'est Jean Luc et Hollande qui seront au second tour !
    Je me marre, je me marre, je m'esclaffe. On n'a jamais vu ça et ca va servir notre cause.

  47. Yannick (sympathisant pdg) dit :

    Je crois que Sarkozy est l'idiot utile de Mélenchon. Il est évident que Sarko préfère avoir le front de gauche en face de lui que le PS, et pour ça il est prêt à nous "aider" un peu.
    Il pense que dans ce cas de figure au second tour, les gens vont être raisonnables, et il a raison, nous allons le battre !

  48. Zapping dit :

    Le passage de Jean-Luc Mélenchon ce soir lundi 12 mars au JT de 19h45 sur M6 est publié sur le Blog :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/12/invite-du-19h45-sur-m6/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte ! A la Bastille !

  49. françois chaubet dit :

    Sarkozy sur Tf1, il va faire pleurer dans les chaumières, pauvre bougre, président des riches pendant 5 années, 5 années de casse sociale, de mépris pour les laissés pour compte,sans domicile, chômeurs, prof faignants...il apparait ce soir, comme un petit être compatissant, généreux, Quelle mascarade! quant le discourt Hollande donne mal à la tête, celui de Sarkozy rend carrément schizophrène; Si ont en reprend pour 5 ans, la France sera un immense asile psychiatrique.

  50. jorie dit :

    Sur son estrade antique, super bien sonorisée, j'en suis tombée sur le.....de voir Sarkozy, à son tour, reprendre le style de Mélenchon, parler de "coeur", appeler "aidez moi", et prendre la défense du payset du "peuple" face à cette vilaine europe, alors qu'après avoir confisqué notre référendum NON sur le TCE, il vient de signer la soumission totale de la france au MES ! même à l'UMP, ils devraient avoir honte d'avoir un transformiste pareil au pouvoir. Et les media qui ne marchent pas, ils courent déclamer, leur allégeance et vous verrez, comme Bayroule les sondages miraculeux qu'il va s'offrir ! C'est guignolesque. Les petits soldats en rang, dont Pecresse, qui hurle "com - pé - ti -tivité", tellement elle est pressée qu'on baisse nos salaires en travaillant plus, elle qui voulait utiliser l'argent réservé au logement d'urgence pour acheter des gilets pare balles à la police municipale. Gille Carrez lui a susurré que quand même, c'était peut être pas une bonne idée. D'où nous est sortie toute cette engence de voyous? Comment a-t-on fait pour laisser passer ces gens-là? J'ai toujours été de gauche, certes, mais jamais je n'ai tant détesté cette droite qui m'évoque Pétain, l'oligarchie berlusconienne, l'arrivisme au prix de la honte (rama yade,borloo), la vulgarité (lefèbvre, christian jacob,morano) la trahison (besson,kouchner,allègre), la suffisance (elkabbache). C'est franchement dur à supporter quand on nepeut plus respecter ses ennemis. Impossible d'accepter qu'ils ne passent une seconde fois. C'est pas seulement un système, c'est une mentalité, un formatage new age qui m'écoeure totalement,bref à foutre dehors de la Belle et rebelle. Ils ne méritent pas ce pays.


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