24fév 12

Un mois en une semaine

La vie sans Le Pen, un avant-goût du bonheur.

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000_gilles_perretComme je suis désolé de n’avoir pas goûté ces instants de calme, approximatifs, devant mon clavier depuis une semaine ! Ma cadence d’écriture a été ralentie par une semaine bouillonnante dont vous avez dû apercevoir quelques moments drôles l’autre soir devant Marine Le Pen. Dans les lignes qui suivent je dis ce que j’ai fait. Juste pour essayer d’évoquer une ambiance de vie. Puis je viens sur la soirée de non-débat sur le plateau de France 2. Et je reviens sur le « Mécanisme européen de stabilité », la machine infernale de l’Europe austéritaire. Pour l’information de votre argumentation je viens un moment sur les déclarations de Sarkozy sur l’emploi. Puis je me sauve en courant faire ma valise.

Deux séries de photos d'ouvriers métallurgistes au travail et dans la lutte illustrent ce billet. Les premières sont tirées du film documentaire de Gilles Perret "De Mémoires d'ouvriers" qui sort en salle le 29 février prochain. Les autres ont été prises jeudi 23 février par Rémy Blang sur le site de l'usine Arcelor-Mittal de Florange en Moselle.

Encore une semaine au pas de charge. J’en fais le récit en survol et l’on verra qu’on pourrait en faire un livre ! Le milieu de semaine déjà était dense comme une brique. Entre une grande interview à Nice avec la rédaction de « Nice matin » et « Corse matin » entre deux avions (bonjour mon bilan carbone !) et mon séjour à Bastia c’était déjà sous pression. A Bastia ensuite, quelle histoire encore ! Tant de monde, tant de visages de tous âges et cette furia incroyable qui répondait à chaque moment des discours lorsqu’ils faisaient écho aux valeurs qui nous rassemblent ! Pour moi c’était aussi la rencontre avec les communistes de l’île. Je ne les connaissais pas. J’avais seulement passé quelques instants avec Dominique Bucchini à la Fête de l’Humanité. Ici je le retrouvais chez lui, parmi les siens. Gourmand de personnages et de personnalités comme je le suis, lui fut un festin. Ces sortes d’hommes sont un mélange méditerranéen dans lequel je reconnais la pâte dont je suis moi-même pétri. Mais Dominique domine tout d’une tête, tranquille, entre sourires amusés et silences éloquents. Cependant nous étions tous au même étonnement devant tant de monde rassemblé pour une des plus importantes réunions vue dans l’Ile depuis bien longtemps, m’a-t-on dit. 00_gilles-perretDominique Bucchini était cependant le moins étonné. Lui avait déjà beaucoup tourné sur son secteur en tenant douze réunions sur la présidentielle. Il me raconte comment, quand dans un village de dix-neuf habitants il en a vu venir huit à la réunion, il s’est dit que cela valait tous les sondages !

Mardi on a fait la conférence de presse à l’Assemblée avant le « Mécanisme européen de stabilité ». L’enjeu du jour c’était le nombre de députés socialistes et écologistes qui voteraient avec nous. Pour moi c’était une affaire très émotionnante, car je retrouvais toutes le données politiques qui ont conduit à mon départ du PS avec Marc Dolez et les autres. Toute la journée de la veille, j’ai eu des socialistes au téléphone pour mesurer la situation, argumenter, rassurer. Ce n’est pas facile dans l’ambiance actuelle au PS de tenir tête. A peine cinquante députés socialistes à la réunion de groupe. Un vrai dispositif de contrôle politique était ensuite en place pour accueillir un par un ceux qui arrivaient dans l’hémicycle à l’heure du vote. Malgré cela, il y a eu des têtes dures. Et quelques incompréhensibles capitulations. Pourquoi01_gilles_perret Montebourg a-t-il cédé ? Il aurait dû être en première ligne. Dans un autre genre de registre, pourquoi ceux qui ont voté « non » en sont-ils resté à une démarche individuelle, isolée et muette ? Le PS est un astre mort.

J’en viens à la bataille contre les nouveaux traités européens. Les événements qui s’y rapportent sont couverts par une lourde et significative indifférence médiatique. En dehors de « Libération » et du « Monde », toute la bien-pensance qui pétarade son « oui-ouisme » européen aigu s’est inscrite au registre des absents. Pas là, pas au courant. Rien à signaler. Mardi 21 février, les députés devaient se prononcer sur l’instauration du « Mécanisme européen de stabilité ». Dans cette affaire rien n’est simple. Même le processus de ratification est complexe puisque les députés étaient amenés à se prononcer sur deux projets de loi. Le premier projet de loi autorise la ratification de la décision du Conseil européen modifiant un article du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne afin de permettre la mise en place d’un « Mécanisme européen de stabilité ». Un « Mécanisme » en général, sans dire lequel précisément. Le deuxième projet de loi autorise la ratification du traité instituant le « Mécanisme européen de stabilité ». Celui-là en particulier. Vu ? En résumé, les députés devaient d’abord voter sur le principe d’un « Mécanisme européen de stabilité » puis sur le projet en tant que tel du MES dont j’ai déjà parlé ici. Mardi soir, les députés du Front de Gauche ont donc voté contre à deux reprises. Les députés du Front de Gauche ont fait bloc face à « un projet qui saigne les Etats européens » et ont voté « NON » au MES. Les 3 députés d’Europe-Ecologie-Les-Verts ont également voté contre le MES. Malheureusement les socialistes ont eu besoin pour se mettre d’accord entre eux de diviser toute la gauche. Alors que nous aurions pu tous nous unir pour rejeter ce dangereux projet, les députés du groupe socialiste ont choisi de s’abstenir. Seuls 16 députés socialistes ont eu le courage de ne pas respecter la consigne et ont également voté contre. Leur vote est la preuve que contrairement à ce que dit la direction socialiste, le vote lamentable qu’elle a choisi ne va pas de soi, qu’il est critiquable. A la demande des députés du Front de Gauche, le scrutin était public pour que chaque citoyen ait le droit de connaître le vote de nos députés. La droite étant majoritaire, 02_gilles_perretl’Assemblée Nationale a donc adopté mardi le MES. Sans opposition du Parti Socialiste qui n’aura jamais voté sur la question ni en bureau national, ni en groupe. Le député de la Corrèze François Hollande, « prochain président », s’est abstenu.

Mais le texte doit encore passer au Sénat où cette fois-ci la gauche est majoritaire. Les sénateurs du Front de Gauche continuent le combat. Ils seront présents mardi prochain pour voter contre le MES. Ce n’est pas tout. Nicole Borvo, la présidente du groupe Front de Gauche, a également interpellé l’ensemble des sénateurs de gauche afin de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. En effet, pour les traités précédents (Traité d’Amsterdam, TCE, Traité de Lisbonne) le Président de la République avait saisi le Conseil constitutionnel en amont de la ratification. C’est une figure imposée par l’usage car il est évident que chaque nouveau traité modifie le périmètre de la souveraineté nationale en en déléguant une part au niveau européen. Or la Constitution ne permet pas ce genre de transfert sans que cela soit expressément délimité et affirmé en congrès du parlement. Cette fois-ci Nicolas Sarkozy n’a pas osé prendre le risque d’un rejet par le Conseil constitutionnel. En effet, pour bénéficier du MES, les Etats devront se soumettre à la tutelle budgétaire de Bruxelles. Or, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, préambule de notre Constitution, établit la souveraineté du peuple en matière de politique budgétaire. Le MES et le traité Merkel-Sarkozy ne respecte donc pas notre Constitution. Il faut maintenant réussir à réunir les 60 sénateurs ou députés pour pouvoir déposer ce recours devant le Conseil constitutionnel. Il est décisif que nos amis se mobilisent partout pour exercer l’interpellation des parlementaires sans laquelle tout cet épisode03_gilles_perret sombrerait dans le néant de l’indifférence et de l’oubli auquel aspirent ceux qui organisent cette manœuvre. Je vous retrouve bientôt et à tout le moins le 29 dans les rues de Paris.

Jeudi, je suis rentré de Bastia après avoir enregistré l’émission de débat politique de France 3 – Corse qui passe ce dimanche. Quarante minutes sur une heure d’émission consacrées aux langues régionales ! Une occasion inespérée de faire le point en public. Puis, départ en courant toujours, jusqu’à l’aéroport. Là une pause plus tranquille que la veille pour parler en ami à ces jeunes gens si courageux qui campent depuis cent dix-huit jours dans le hall de l’aéroport, les indignés d’Air France. Vainqueurs en justice contre la compagnie qui nie leurs droits, ils n’ont pour autant aucune application de ces décisions de justice. Telle est la France de Nicolas Sarkozy. De retour à Paris, après une interview sur la situation à La Réunion et un long contact téléphonique avec le député européen sur place Younous Omarjee, ce fut aussitôt la réunion de mise au point pour l’émission avec Marine le Pen. De cette émission je parle plus avant dans cette note. La nuit fut courte compte tenu de la charge d’adrénaline à éponger ! Le lendemain matin, petit moment de bonheur avec la réunion nationale des Fralib à la Bourse du travail. Là, j’étais aux côtés de Pierre Laurent, Martine Billard et André Chassaigne, sans oublier Laurence sauvage et Eric Corbeau, les chevilles ouvrières du Front des luttes. J’en suis parti avant qu’Olivier ne parle, le dernier orateur des Fralib. Je suis sorti tellement vite vu mon retard que j’ai lâché toute la presse et oublié de saluer tous les amis. Puis dès le retour au pas de charge à l’Usine je me suis mis au clavier pour commencer cette note. Et ensuite recevoir le roi des boucher, Yves-Marie le Bourdonnec qui venait présenter son livre dans nos murs ! De là, je suis passé au copain qui me représente en Nouvelle Calédonie et aux réponses à la revue qui l’accompagnait. Avant cela c’était le journal « L’équipe » à propos du régime de l’athlète politique. J’ai fait une pause pour dormir vingt minutes dans mon fauteuil, ma veste sur la tête pour masquer la lumière. Une vieille technique apprise dans les nuits de congrès. L’œil à peine ouvert, voici le moment de faire le point avec le directeur de campagne François Delapierre. Puis d’examiner le bilan de la communication de campagne sur les spots à venir avec Arnauld Champremier. La suite ressemble à ce début. On court beaucoup. La vie finit par être comme suspendue et décalée. Autour de moi, selon leur poste de combat, les uns et les autres sont dans le commentaire ou le bilan de tel ou tel événement qui a eu lieu il y a 04_gilles_perretun ou deux jours. Tout cela me paraît déjà si lointain ! Il faut revenir sur terre ! Je vais faire deux pauses de quatre jours entrecoupées d’un retour à Paris pour la manifestation du 29 février à l’appel de la Confédération européenne des syndicats. Et pour aller au Salon de l’agriculture.

C’est sans doute l’événement politique le plus étrange que j’aurai vécu. Je suis obligé de dire que j’ai bien ri, ensuite, alors même que le sujet est très sérieux. Dans le véhicule du retour, l’un des nôtres fut pris d’un fou-rire inextinguible en évoquant la mine de panique et de ridicule de Marine Le Pen s’agitant avec ses papiers et faisant mine de lire son journal. Sur France 2, Madame Le Pen s’est tiré une balle dans le pied devant six millions de personnes avant de s’assommer elle-même. Je ne sais pas qui lui a suggéré cette tactique stupide ni pourquoi elle l’a appliquée alors qu’elle ne m’a pas semblé manquer de flair politique jusque-là. Je vous renvoie au récit d’Alexis Corbière qui se trouvait à mes côtés toute la soirée. Autour de moi, le groupe des spécialistes du Front National dans mon équipe se frottent les mains. Pour eux, je leur en donne acte, Madame Le Pen n’a jamais été le visage d’une nouvelle extrême-droite. Et dans le registre traditionnel de l’extrême-droite elle serait loin d’être la plus performante. Pour eux donc, la soirée marque le tournant de la carrière de Marine flor-2Le Pen à la tête du Front National. C’est son premier revers lourd, humiliant et public. Tout ne peut qu’aller plus mal pour elle désormais. Non de notre seul fait mais du fait de ses limitations visibles comme dirigeante et comme porte-parole de sa propre mouvance. Ce point doit être éclairé.

La banalisation du Front National à laquelle elle aspirait est un échec. Je pense que sur ce point nous avons joué un rôle décisif en brisant l’ambiance de sidération qui l’entourait du fait de la contamination des idées hostiles aux musulmans dans de larges sphères de la bonne société. Dorénavant, de tous côtés la machine est en train de s’inverser. A l’exception notée de « L’Express » où elle garde un solide appui, tout le reste de la presse est en train de tourner.  Face à ce retour de bâton Marine Le Pen est sans stratégie de rechange. Elle a joué son va-tout. En même temps elle s’est coupée d’une partie de ses bases qui n’a jamais accepté le prix à payer pour cet objectif fumeux de « dédiabolisation ». Son engagement à revenir aux « fondamentaux du FN » dans une maigre salle comme celle qu’elle a réunie à Strasbourg sonnait comme un aveu de flor-28distance que les commentateurs ont laissé passer sans le noter. Mais pas nos analystes. Nous en avons tiré les conséquences.

Mon cap d’entrée avec elle sur le dossier de l’égalité homme-femme m’a permis d’entrer au cœur du rideau de fumée qui masque les contradictions d’orientation au FN. Notre intérêt tactique est donc de la laisser clouée là où elle est : dans cet « entre deux » asphyxiant pour le FN. Car sa tactique de quête de respectabilité l’a coupé de ses bases militantes actives et de ses milieux sociaux d’élection sans la rapprocher d’une capacité de relève sur la droite à la peine avec Sarkozy. Face à nous, cette position c’est tout bénéfice. En premier lieu son programme commun avec Sarkozy la situe dans le camp le plus détesté du point de vue de ceux qui s’opposent au système. Nous avons vu la contre-performance se jouer sous nos yeux. Même si nous avons été très exaspéré du ton et du contenu des propos d’Henri Guaino face à elle, force est de reconnaître que celui-ci l'a bien scotchée dans un espace commun et même équivalent à certains moment. Les « je vous donne raison », « vos mots me parlent » de Guaino ont certes permis à Madame Le Pen de reprendre son souffle sur le plateau. Mais cette bienveillance l’a asphyxiée. Là encore elle n’a rien vu venir du fait de l’aveuglement qu’elle s’inflige dans sa quête de respectabilité. Si bien qu’elle a fini par féliciter Guaino et se réjouir du fait que l’échange avec lui était « très agréable ».flor-3 Comme candidate « anti-système » on fait mieux. En second lieu, tout ce qui met à nu les pénombres de Madame Le Pen l’oblige à se révéler à contre-emploi.

Ainsi de la question du droit à l’avortement « réservé » à celles qui peuvent se le payer. Fin janvier, Marine Le Pen avance devant la rédaction de Rue 89 sa proposition de déremboursement de l’IVG. Le directeur de campagne de Madame Le Pen et n°2 du FN, Louis Alliot, est allé encore plus loin dans l’émission « Mots croisés » du lundi 30 janvier en osant évoquer ce qu’il appelle les « IVG de confort ». L’indignation que de tels propos soulèvent quand on les découvre fait partie du plan de communication. Vous allez voir pourquoi. A nos yeux c'est ici l'égalité humaine dans la capacité à disposer de son corps qui est mise en cause. Avec Madame Le Pen seuls les riches pourraient avorter. Que feront les femmes qui n’ont pas les moyens financiers d’avorter ? Devront-elles recourir aux « faiseuses d’anges »  comme cela été le cas pour des milliers de femmes dans le passé ? Ici, Marine Le Pen promet aux femmes les moins argentées un retour en arrière de 30 ans. En effet, après la loi Veil de 1975 légalisant l'IVG, c'est François Mitterrand qui avait permis en 1982 de concrétiser ce droit en décidant de son remboursement par la Sécurité sociale. Nous, ça nous indigne ! Mais à l’extrême-droite aussi. Pour la raison diamétralement inverse ! Car vu avec un œil de sympathisant du Front National, le tableau est tout autre. Voici ce qu’il découvre : après avoir passé 38 ans à combattre le droit à l'avortement, le Front flor-29National l’accepte. Qu’il s’agisse de le réserver à celles qui peuvent se le laisser payer ne change rien pour eux. Ils ont passé les quarante dernières années à combattre non pas le remboursement ou non, mais le droit à l’IVG lui-même. Aborder le thème coupe Madame Le Pen sur ses deux rives : celle de la respectabilité et celle de ses bases.

Même situation à propos du « salaire parental » qu’elle propose du bout des lèvres. C’est une idée aussi vieille que l’extrême-droite : les femmes à la maison avec les enfants ! Mais ce dispositif serait créé selon elle « dès que les finances publiques » le permettront. Hum ! Marine Le Pen dit permettre à chaque « parent » de « choisir » d’arrêter son activité professionnelle pour s’occuper de ses enfants. Pour cela ce parent disposerait d’une allocation équivalente à 80% du SMIC, pendant trois ans, à partir du deuxième enfant. 80% du SMIC net cela représente 878€ par mois. A comparer. Car le seuil de pauvreté pour une personne seule avec deux enfants est de 1 526€, et de 2000€ pour un couple avec deux enfants. Voilà ce que propose réellement Marine Le Pen : une allocation inférieure au seuil de pauvreté ! Comme incitation au retour à la maison il y a mieux !

Ce n’est pas la seule arnaque de son projet sur le sujet. Voyez plutôt. Aujourd’hui, un parent seul avec deux enfants et ne travaillant pas, peut prétendre au RSA. Il reçoit alors 1016€ si l’un des enfants a moins de 3 ans. Soit 330 euros de plus que le « salaire parental » de Madame Le Pen ! Marine Le Pen propose donc moins que ce qui existe aujourd’hui ! En fait, son « salaire parental » plongerait de nombreuses familles dans une situation de plus grande précarité. Encore une fois, les femmes seraient les premières victimes de cette précarité. Les femmes seules avec enfants représentent en effet plus de 85% des familles monoparentales. Et dans un couple, c’est bien plus souvent la femme plutôt que l’homme qui arrête de travailler pour s’occuper des enfants. Ainsi, au point de départ, il s’agit seulement d’une traditionnelle politique du retour des femmes à la maison. C’est le refrain « social-familial » des politiques réactionnaires depuis toujours. A l’arrivée, il s’agit juste d’une pauvre arnaque de type Sarkozyste : échanger ce qu’on a contre pire ! Dans ces conditions allumer la lumière sur ce projet révulse sur deux fronts. D’abord tous ceux qui s’opposent à la réduction du rôle des femmes aux tâches familiales qui flor-5interdit leur émancipation professionnelle. Pas une once de respectabilité et de dédiabolisation à attendre de ce côté sitôt que le projet est connu. Mais dans cette version Sarkozyste, il écœure aussi le gros réactionnaire nataliste et nuptialiste traditionnel de l’extrême-droite classique.

Un sujet qui l’a aussi bien mise mal à l’aise est l’affaire de la citation de Robert Brasillach faite par Jean-Marie Le Pen lors de la réunion à Lille du Front National. Je n’y reviens que pour expliquer de quoi il retourne avec assez de soin pour que chacun de mes lecteurs situent de quoi nous parlions sur le plateau de France 2. Madame Le Pen me donnait des leçons sur ce que doit être le comportement « convenable » d’un candidat à la présidence de le République. Je lui ai répondu que le comportement correct d’un candidat est de hurler, de se lever et de quitter la salle quand on cite un collabo antisémite en exemple dans une réunion où l’on se trouve. Samedi 18 février à Lille, Jean-Marie Le Pen a conclu son discours par une citation de Robert Brasillach. Cette citation a été chaleureusement applaudie par le public composé de militants et flor-33cadres du Front National. Madame Le Pen, présente dans la salle n'y a rien trouvé à redire. C’est très grave ! C’est indigne. Voici pourquoi, afin que nul n’en ignore.

Robert Brasillach a été condamné à mort et fusillé pour « intelligence avec l'ennemi ». C'était un collabo patenté. Je le dis pour que ceux qui pensent que Madame Le Pen défend la France sachent que son parti applaudit un traître à la patrie. Pire, sous le régime du maréchal Pétain, Brasillach dirigeait le journal antisémite « Je suis partout » édité à 250 000 exemplaires. Le plus important journal de la collaboration. C'est dans ce journal infâme qu'il a notamment écrit le 25 septembre 1942 : « Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder les petits ». Enfin, pour être complet, voyons les dernières paroles de Brasillach. A son procès, il affirme : « Je n'ai rien à regretter de l'intention qui m'a fait agir ». Et avant d'être fusillé, le 6 février 1945, il déclare à son avocat : « C’est aujourd’hui le 6 février, vous penserez à moi et vous penserez aussi aux autres qui sont morts le même jour, il y a 11 ans », en référence à la tentative de coup d'Etat fasciste du 6 février 1934. Madame Le Pen accepte donc sans broncher qu'on cite dans ses meetings un fasciste, collabo, appelant au crime antisémite de masse, nostalgique d’une tentative de coup d’Etat.

Pour se défendre, Madame Le Pen explique qu'il faut « détacher l'œuvre de l'homme ». Cet argument ne tient pas. Je m'explique. D'abord, Jean-Marie Le Pen fait des discours depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'on cite autant une œuvre que son auteur. C’est donc toujours un choix politique de citer. Jean-Marie Le Pen a donc délibérément et politiquement choisi de citer Brasillach. Ensuite, le discours de Jean-Marie Le Pen est un discours de stratégie politique dans un week-end militant qui comporte un important volet de "formation" des militants du FN. Il termine son discours en parlant de la question de "l'Honneur" et c'est à ce sujet qu'il cite Brasillach et son poème « L'enfant d'honneur ». Pour ce qui est des enfants, on sait ce que Brasillach pensait. Quant à l'honneur d'un collabo, on se demande bien ce que cela peut-être. Le texte cité par Jean-Marie Le Pen est extrait du recueil « Les poèmes de Fresnes » de Brasillach. Tous les poèmes de ce recueil ont été écrits en prison en 1945. Brasillach a écrit ce poème après avoir été condamné à mort et une semaine avantflor-36 son exécution. C'est donc un testament littéraire et politique. Il est donc impossible de « séparer » les deux pour reprendre le mot de Madame Le Pen … et de Robert Brasillach. J’en reste là pour cette fois-ci.

Mercredi soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a présenté ses propositions pour l'emploi et le pouvoir d'achat.  Il a proposé de généraliser le travail forcé pour les allocataires du RSA. Il veut obliger les allocataires qui n'ont ni emploi ni formation à travailler 7 heures par semaine. Sarkozy propose qu'ils fassent des "travaux d'intérêt général" et soient payés au SMIC. Il a même ajouté : « Tous les ans, on évaluera sa situation » et « s'il n'y a pas de problème, il continuera à avoir le RSA ». Et sinon ? Sarkozy indique clairement qu'on pourrait lui supprimer le RSA. Et donc le laisser sans ressources. Voilà jusqu'où mène la logique brutale et absurde de l'équilibre entre droits et devoirs. J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire il y a plusieurs années sur ce blog. Pour nous, il existe des droits qui n'appellent aucune contrepartie en termes de devoirs. Par exemple, les droits de l'Homme.

Dans le détail, la proposition de Nicolas Sarkozy est tout aussi stupide. J'ai déjà démontré la bêtise du raisonnement sur BFMTV en mai 2011, au moment où Laurent Wauquiez avait fait cette proposition. Car si les 7 heures de travail hebdomadaire que veut imposer Nicolas Sarkozy étaient disponibles, il n'y aurait pas autant de chômeurs en France. Plus exactement, elles sont déjà effectuées par des gens qui en vivent et sont payés pour ça. Ce que propose Nicolas Sarkozy reviendrait à remplacer ces salariés par des bénéficiaires du RSA. Et donc de mettre les salariés actuels au chômage et demain au RSA. Faire travailler de force les allocataires du RSA pour mettre au RSA les salariés d'aujourd'hui : il fallait l'inventer ! Et la plupart de ces tâches d'intérêt général sont organisées et financées par les collectivités locales : entretien d'espaces verts, sécurisation des sorties d'écoles, etc. Comme Sarkozy répète qu'il faut supprimer des emplois dans les collectivités locales, c'est assez curieux de venir ensuite leur demander d'en créer d'autres pour les allocataires du RSA. De toute flor-9façon, cette proposition n'a pas vocation à s'appliquer. Son seul but est de dresser une catégorie de Français contre une autre, ceux qui n'ont presque rien contre ceux qui n'ont rien du tout.

La deuxième proposition de Nicolas Sarkozy est un copié-collé du programme de Madame Le Pen. Aucun journaliste ne l'a relevé. Comme Madame Le Pen, le candidat UMP essaie de faire croire qu'il veut augmenter les salaires. Il faut dire que celui qui promettait d'être « le président de l'augmentation du pouvoir d'achat » a beaucoup à faire oublier. Mais la proposition commune UMP-FN est de l'esbroufe. Sarkozy propose d'exonérer de cotisations sociales salariés les salaires jusqu'à 1,2 SMIC. Sur France 2 il a indiqué que cela profiterait à ceux qui gagnent jusqu'à 1 450 euros. Il ment. Un salarié qui gagne 1,2 SMIC gagne 1 315 euros net. Pas 1 450 euros. Sarkozy a annoncé qu'il verrait leur salaire augmenter de 1 000 euros par an. Mais jeudi soir, France 2 a indiqué que ce ne serait que 840 euros par an pour un salarié payé au SMIC. Sauf que la proposition de Sarkozy consiste à supprimer en contrepartie la Prime pour l'emploi (PPE). Aujourd'hui, cette PPE permet à un salarié au SMIC de toucher 770 euros par an. Donc la proposition Sarkozy revient en fait à lui donner 70 euros de plus par an. Soit 5 euros et 80 centimes de plus par mois. Voilà la grande mesure de flor-23Nicolas Sarkozy pour le pouvoir d'achat !

Nicolas Sarkozy s'en est aussi pris aux revenus indécents des grands patrons. Là encore, il propose des mesurettes pour occuper le terrain. Il a ainsi promis une nouvelle fois d'interdire  les « retraites-chapeau », comme il l'avait promis en 2007. Il a promis plus de transparence sur les salaires des dirigeants d'entreprises. Il a aussi promis que les rémunérations des PDG seraient décidées en assemblée générale des actionnaires et non en conseil d'administration. Ça ne changera rien car dans l'assemblée générale comme au conseil d'administration, l'actionnaire majoritaire est majoritaire… et décide donc comme il veut. Enfin, la promesse d'un représentant des salariés dans les comités de rémunérations est une mauvaise plaisanterie. Bien sûr, elle ne changera rien non plus car la décision des actionnaires s'imposera. Face à la flor-25cupidité sans limite, seule la loi et l'impôt sont des réponses efficaces. C'est tout le sens de nos propositions de salaire maximum et de revenu maximum.

Enfin, comme réponse au chômage des jeunes, Nicolas Sarkozy a proposé que « la troisième année du baccalauréat professionnel se fasse systématiquement en apprentissage, en alternance ». Sottise ! D'abord il entretient volontairement la confusion entre deux choses différentes : l'apprentissage et l'alternance. L'apprentissage relève du droit du travail. L'alternance relève du statut scolaire. Dans un cas, le jeune est un travailleur, dans l'autre un élève. En termes de protection et de statut, les différences sont nombreuses. L'apprentissage est un statut beaucoup plus précaire pour les jeunes : 25% des contrats d'apprentissage sont rompus dans les trois premiers mois. Ensuite, Sarkozy exploite la méconnaissance de beaucoup de monde sur ce sujet. Car tous les diplômes de l'enseignement professionnel comportent déjà de longues périodes obligatoires de formation en alternance. Ce que veut faire Sarkozy c'est remplacer cette alternance sous statut scolaire par de l'apprentissage. Et précariser les jeunes un peu plus. J’ai l’intention de m’exprimer en détail sur le sujet dans les prochaines semaines car le sujet est d’importance pour des milliers de garçons et filles dans notre pays. Et parce qu’il engage l’avenir du niveau de qualification de la main d’œuvre de notre économie. Le projet Sarkozy est une ruine pure et simple. D’ici là je crois voir que ma valise s’agite d’impatience. Il va falloir faire mon paquet de jeans et de chemises.


928 commentaires à “La vie sans Le Pen, un avant-goût du bonheur.”
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  1. maxou dit :

    Bonsoir à toutes et tous,
    Juste un petit poste pour prévenir (attention trolls), bien que le Webmestre fait très bien son travail, mais mieux vaut prévenir que guérir.
    Max

  2. Robin dit :

    Il paraît que le vieux Le Pen veut en découdre avec vous Jean Luc Mélenchon ! Apparemment il n'aurait pas apprécié qu'un "voyou prenne a partie sa fille" et veut vous "retirer votre caleçon".

    Après la fille au tour du père Dracula de faire disparaître sous la lumière du Front du Gauche ?

  3. @webmestre il y a maldonne là. J'ai employé en son temps l'expression "escouade du net de JLM" mais je n'ai jamais contribué à créer le forum "escouade" que vous évoquez.

    [Edit webmestre : Je vous prie de m'excuser, je vous ai en effet confondu avec "Jacques". Désolé.]

    @Denis F
    Là aussi il y a incompréhension. Je n'ai pas parlé accord de gouvernement mais bien pris soin de dire contrat de 2e tour à la présidentielle (le soir du 1er tour et pas avant) comme l'a évoqué Julien Dray l'autre soir. Si Hollande veut que nous votions pour lui au 2e tour -si tenté que Jean-Luc Mélenchon n'y sera pas- et bien il faut qu'il vienne chercher nos voix. Je pense qu'on peut le faire massivement s'il nous promet le point essentiel à mes yeux : une constituante.
    Ensuite il y a les législatives et je pense sérieusement qu'alors le front de gauche peut être majoritaire à gauche, et donc c'est le programme l'humain d'abord qui s'appliquera. Si le PS veut appliquer ce programme il est bienvenu parmi les ministres. Mais si c'est le PS qui est majoritaire à gauche alors c'est le programme du PS qui s'applique et il est hors de question d'aller au gouvernement "donner du sens à la rigueur". Mais on peut aussi être pragmatique et examiner le rapport de force réel à ce moment là entre PS et FdG. De toute façon la rue aussi aura son mot à dire... comme en 1936. Donc tout ça se décidera en juin après les deux élections, donc rien à signer maintenant, ce sont les électeurs qui ont à dire quelle orientation à gauche ils choisissent.
    Quant à tes mises en cause personnelles ou vis à vis du PCF tu te les gardes STP.

  4. Cécile 63 dit :

    @ Naco 395
    Euh, je suis partagée:
    -pour: Décrédibiliser encore davantage Marine Le Pen qui apparaîtra comme une petite fille ayant besoin de son papa pour la défendre. Eprouver un bonheur immense, pour tous les militants de gauche, à voir Jean-Luc tailler en pièce ce révisionniste répugnant. Question subsidiaire: à qui cela profiterait-il?
    -contre: On resterait sur une victoire, on éviterait l'enfermement dans lequel veulent nous piéger les médias (attention à France Info) en nous faisant passer pour des extrémistes, on éviterait de perdre un temps précieux (ce n'est pas le père Le Pen qui est candidat) et surtout on passerait à autre chose: développer (enfin) notre programme tout en démontant Sarkozy-le-consulteur-de-peuple. Ah, et puis on éviterait aussi de se faire physiquement attaquer par des fachos très énervés pendant nos tractages... Voilà, voilà.
    Finalement, je ne suis pas si partagée que ça.

  5. Sansebar dit :

    Pathétique. Je parle de Rachel 399.
    C'est parce qu'il y a malheureusement des millions de Rachel que nous en sommes là, avec nos 5 millions de chômeurs et précaires, nos services publics en miettes, nos travailleurs pauvres. Quand on leur dit "l'Humain d'abord" ou "prenez le pouvoir !", elle répond "vous êtes un guignol". Elle et ses semblables n'ont que ce qu'ils méritent mais le pb c'est que l'ensemble du pays pâtit de leur bêtise. Enfin, ça ne fait rien, c'est comme ça, de même que les non grévistes bénéficient des victoires des grévistes, ils bénéficieront de notre victoire.

  6. Hold-up dit :

    395- Naco
    La messe a été dite, jeudi soir dernier. Le FN a perdu la face et a raté la campagne médiatique de 2012 Point barre. Jean-Luc Mélenchon fut politiquement brillant et c'est tant mieux. Le Front de Gauche n'a pas de temps à perdre à 60 jours de l'élection présidentielle avec un vieux radoteur fasciste qui appelle en hurlant à relever le gant dans un "match retour" pour sauver l'honneur perdu de sa fi-fille. Nous sommes à la veille de l'élection présidentielle en France, cinquième puissance du monde, pas à un concours local de bête à cornes.Le piège est si gros pour nous scotcher définitivement en seul opposant du FN qu'il faut abandonner M. Le Pen a ses eaux sales et à ses grotesques invectives. Passons à autre chose maintenant. Il nous faut appeler à un débat télévisé avec M. Sarkozy et laisser derrière nous ce qui fut parfaitement accompli. On ne revient pas sur un travail bien fait.

  7. equatorien 66 dit :

    Difficile de lire tous les messages journaliers du blog avec le décalage horaire. La fréquentation assidue de ce forum montre de jour en jour la crédibilité de notre candidat, de nos idées et du programme.
    Le peuple n'a plus la tête dans le formol, il pense, il réfléchit.
    Si vous vous insurgez contre le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert, n'achetez pas ou plus ses livres. D'ailleurs, il ne fait pas partie des auteurs de polars qui soutiennent le FdG. Pour les autres auteurs, foncez, que du bon!
    Mélenchon, el pueblo contigo ! La révolution est en marche!

  8. catm dit :

    Bonjour à tous,
    Je me permets de vous envoyer un lien de Belgique concernant une info d'aujourd'hui. L'entreprise Meister (Liège) allemande vient d'envoyer une milice privée (une quinzaine d'hommes munis de matraque, batte de base ball et spray au poivre) intimidant trois ouvriers (coups) pour récupérer des camions remplis de matériel (délocalisation). Les ouvriers ont réussi à les enfermer ds l'usine, ont appelé les flics. Ils sont devant l'usine en ce moment. Et encore. Je trouve ça super choquant et je pense qu'il faut diffuser ce genre d'infos, je ne sais pas si c'est déja arrivé chez vous en France.
    Cordialement,
    En espérant qu'un front de gauche se fasse en France et s'étende partout en Europe.

  9. Yannick (sympathisant pdg) dit :

    Il existe un moyen à mon avis sage de répondre à l'appel de Jean-Marie Le Pen. Puisque le FN veut débattre, en la personne d'un de leur "cadre", envoyons lui l'un des nôtres, mais surtout pas notre candidat. Nous avons sûrement en réserve quelques personnes aptes à lui mettre la clique qu'il mérite.

  10. gerlub dit :

    Peut-être faudrait-il proposer un débat à Bayrou ou Sarkozy, si Hollande ne veut pas débattre. On ne sait jamais, Bayrou pourrait vouloir la jouer à quitte ou double en acceptant ? Car il est fort improbable que Sarkozy accepte !

  11. Nicolas Sanaa dit :

    @ albireve
    Bon, c'est partie pour la polémique.
    D'abord je ne me cache pas derrière un pseudo ridicule. 
Ensuite, avant de penser que j'ai fait un contresens, tu aurais dû peut-être réviser le contenu de ta culture que tu étales bien. 
Comparer Staline et Sarkozy, à part que ça commence par la même lettre, c'est un peu bizarre. Autant comparer Cocheese et Ben Laden, ou autre étrangeté ? 
Quant au stakhanovisme, il y a une différence entre participer à l'échange et se tuer à la tâche.
La notion de don et le sentiment d'utilité sont essentiels, dans les sociétés anciennes, comme dans celles dites modernes.
Il n'est pas incompatible d'être pour les 35 heures, la sixième et même la septième semaine de congés payés, et d'être favorable à ce que les gens jouent un rôle dans la cité, on peut appeler ça travail, activité, passion, passer le temps. Ne pas avoir d'emploi et souvent de ressources, constitue une double peine qui conduit à des drames. Alors, la rhétorique, pour la rhétorique, pourquoi pas ? Mais je n'ai pas fait de contresens sur Mauss. Quant à Bataille et sa fascination à vouloir faire pipi à côté des cabinets, c'est encore de la rhétorique ; pas du tout ma façon d'aborder la politique. Le front de gauche aurait beaucoup à perdre à prêcher le devoir à la paresse. Ces histoires-là termine toujours par de l'ennui et de la violence. Sur ce, bon courage dans l'absolu. Chacun doit trouver une place dans cette société, une place dans l'échange, le partage n'en sera que plus fort. Je peux me tromper ?

  12. chris dit :

    Aujourd'hui sur Fr3 Corse, un Mélenchon toujours cohérent, très bonne intervention, excellentissime.
    A quand la vidéo !

  13. Martine dit :

    Il n'y a ici que des "convaincus". J'en fais partie et, si je compte bien, depuis mon "non" au référendum sur le traité de Maastricht, s'agissant de moi. Mais comment vous/nous aider face à l'insupportable (les nouveaux et terrifiants traités) ? S'il existe en PACA/Marseille des départs collectifs pour La Bastille / le dimanche 18 mars, qu'on me le dise et je ferai le reste. Merci !

  14. j-jour dit :

    @ Yannick,
    Je ne vois pas pourquoi Jean-Luc Mélenchon, après avoir annulé un meeting à Ajaccio pour respecter son invitation à la télé, aurait à subir à la suite des caprices de la fille, qui a tout de même refusé le débat, les caprices du père Le Pen qui en demande un. Ils sont contre l'avortement les Le Pen, mais par contre, question débat, ça serait le genre "un débat, si je veux, quand je veux".

  15. Calgonite dit :

    Bravo ! Continuez ! Résistez !

  16. Agua Buena dit :

    L'invitation à un débat lancé par l'infâme président d'"honneur" de l'infâme parti bête et méchant peut être snobée : tout dépendra s'il y aura du battage autour ou pas. En l'absence de remous, ça serait trop bon de laisser le vieux crabe dans le vent.
    Par contre, si on commence à entendre des "Mélenchon se dégonfle", il serait difficile d'y couper. Et si Jean-Luc le sent, alors il pourrait y aller et la séquence FN s'achèverait vraiment.
    Cela dit, rien ne presse non plus, on peut toujours répondre que oui, oui, on s'en occupe, mais l'agenda est serré... et laisser l'autre ruminer dans son coin. De là à ce que dans le même temps leurs sondages se cassent la figure, on pourrait aussi leur renvoyer que nous ne débattons pas avec des candidats en perte de vitesse ! En tout état de cause, c'est à notre tour de décider de la rencontre. Le vent a tourné.

  17. Huet Yvon dit :

    C'est la caractéristique des élections présidentielles façon 5e république de faire la promotion de tous les matamores de la démocratie. Cette campagne illustre un vrai paradoxe. Malgré la pression faite pour minimiser l'impact du Front de Gauche, un certain courant passe pour remettre en cause ce simulacre de démocratie que représente une telle élection poussant au culte de la personnalité, comme au "bon vieux" temps. Tout vote pour Mélenchon sera un vote pour hâter la fin de ce mauvais spectacle né d'un certain coup d'Etat en 1958. On ne lâche pas le morceau.

  18. gerlub dit :

    @ Agua Buena 26 février 2012 à 21h06

    Jean-Luc Mélenchon ne doit débattre, surtout à 2 mois du 1er tour, qu'avec d'autres candidats à la présidentielle et personne d'autre ! Ne pas s'abaisser ne serait-ce qu'à répondre à Le Pen père, c'est inutile, ou alors à condition qu'il remplace sa fille à l'élection !

  19. Pilar dit :

    Depuis l'émission nous ne sommes plus considérés comme des parias dans les marchés et même des personnages comme Mme Bourragé de l'UMP girondin viennent nous serrer la main(même si elle nous indique qu'elle déteste les révolutions voilà son animosité envers Jean-Luc et qu'elle préfère les monarchies constitutionnelles, he, he sans doute elle a oublié qui avait reprimé la commune de Paris)...Aussi il y a quelques mois on nous considerait comme des gauchistes avec des oeillères Mme Delaunay(ps) dixit he,he maintenant on nous félicite de nous entêter à combatre le FN et démonter toutes leurs thèses infectes...
    Nous avons gagné un point nous leur prendrons tous...
    No pasaran, a galopar hasta enterrarlos en el mar!

  20. Lilly54 dit :

    Je répète : je ne vois pas d'un bon oeil cette histoire. Il faut se calmer. Jean-Luc n'a pas à débattre avec le père. Il n'est pas candidat. Passons à autre chose et cessons d'en parler. Le climat est trop pesant. Je n'aime pas ça du tout.

  21. adeheurtaumont dit :

    Et bien allons-y. Si nous voulons un débat Sarko/Melenchon, pourrissons les boîtes mails d'Arlette Chabot et de Pujadas. Investissons le FB, Twiter et compagnie. Il se trouvera bien un "les gens" capable de nous faire une belle lettre à poster comme le camarade qui s'est fendu d'une missive à l'adresse de nos députés socialistes.
    Ardents à la lutte, les amis

  22. Dunizel dit :

    J'ajoute mon grain de sel ?
    Il me semble vain de revenir "débattre" avec les Le Pen. Ca, c'est fait ;) Et je suis d'accord, ce serait dangereux de se laisser enfermer dans ce rôle de "seconds couteaux" par les médias.
    Il est plus judicieux de garder nos forces, surtout celles de Mr Mélenchon, pour la phase 3 (si j'ai bien compris le plan) et mettre en place un débat avec Sarkozy... Aurait-il, lui, le cran de venir ? Je trouve malsain, malséant et antidémocratique qu'Hollande se dispense de tout débat. N'y a-t-il aucune loi ou règle qui l'y oblige ?
    Décidément il faut que ça change !

  23. Nicolas Sanaa dit :

    @ Sansebar
    Pas trouvé à qui tu faisais référence dans ton commentaire. Pas lu de Rachel ici sur cet article, et le 399, c'est mon commentaire. J'ose pas répondre, ça ferait un brin parano...
    @ +

  24. Yannick (sympathisant pdg) dit :

    Il ne s'agit pas que Jean-Luc Mélenchon aille débattre avec Le Pen père, mais on pourrait lui envoyer l'un(e) des nôtres, au cas où la machine médiatique s'emballerait sur le "le fdg baisse les yeux". Enfin les stratèges peuvent sûrement se passer de nos conseils sur ce sujet.

  25. Harry Corouge dit :

    @Agua Buena
    L'invitation à un débat lancé par l'infâme président d'"honneur" de l'infâme parti bête et méchant peut être snobée.

    Il est clair que l'objectif du pouvoir, aidé en cela par le pen (après ça, ils viendront expliquer qu'ils sont anti systeme...), est d'enfermer notre candidat vis à vis de l'opinion publique. Pour autant, je suis pas d'accord avec ta proposition de le snober. Puisque le pollueur d’extrême droite n'est pas candidat il y a 2 possibilités :
    - Le débat peut être accepté dés à présent, mais avec un de nos cadres,
    - Le débat peut être accepté par Jean-Luc Mélenchon, mais après les élections.

  26. Sansebar dit :

    @ Nicolas Sanaa
    En effet, le post a disparu. Notre ami WM a sans doute viré ce troll ou plutôt cette trolette et c'est très bien. Tu n'es donc pas du tout en cause.

    A part ça, le vieux facho semble vouloir devenir violent pour défendre fifille et il retrouve dans les mots ses pratiques de la guerre d'Algérie : "retirer le caleçon" de notre candidat ! Et la gégéne est prête sans doute ?

  27. adeheurtaumont dit :

    Martine : tu as au moins 5 Assembées citoyennes à Marseille, contacte les, je suis sur qu'elles vont orgiser le déplacement à Paris pour la prise de la bastille du 18 Mars

  28. Messaoud dit :

    Pour rester dans le sujet de ce billet, je trouve étonnant qu'aucun débat sérieux avec des experts n'ait eu lieu face aux propositions toutes plus indécentes les unes que les autres de NS, aucune voix (hormis le FdG) ne s'élève pour dénoncer cet esclavage moderne en droite ligne de ce que nous réservent ces traités européens débiles.
    Les écrans de fumée doivent être dissipés sur le terrain déjà et sur ce blog aussi, en recentrant les choses (merci d'avoir modéré mon propos Webmestre) ce qui est fait est fait, la campagne est ainsi, des choix doivent être fait par l'équipe de campagne du FdG, ils ont réfléchi mûrement, la visibilité de notre programme est de plus en plus forte sur le terrain, c'est ce dont on avait besoin.
    Ne perdons plus notre temps à des polémiques aussi stériles qu'inutiles,
    Avançons en coeur vers la VI ème,
    Résistance

  29. SNIPER68 dit :

    Bravo pour avoir tenue tête face à la Le Pen.Vivement un prochain meeting et d'autre action avant le 18 Mars à la Bastille.

    Front de Gauche en 2012.

  30. albireve dit :

    @ Nicolas Sanaa
    Vous pouvez, en effet, comme moi et comme tous, vous tromper. Je ne savais pas que mon pseudo, anagramme à peine modifié de mon prénom, était ridicule. Grace à vous, je le sais. Ce que vous dites de Bataille et de Mauss me confirme que vous n'en n'avez pas lu grand chose, mais ce n'est pas grave. Ce que ces deux auteurs nous apprennent va bien au delà de ce qui, malgré les apparences, nous réunit. Je suis immensèment différent de vous, et je voterai Mélenchon comme vous. Sursum corda.

  31. Eric UK dit :

    Ben, sa fille a bien expliqué pourquoi elle refusait de débattre. Son papa désaprouve sa fille, Y'a plus d'éducation. Le FdG ne'st pas à la disposition du FN. Celui-ci a eu l'opportunité de débattre et a fui.
    Maintenant j'attends de voir les messages de sympathie pour les insultes de Le Pen Senior vis à vis du FdG de ceux qui reprochaient à J.L. Mélechon d'avoir des propos rugueux.
    Je sais. Je risque d'attendre longtemps.

  32. Naco dit :

    @Cécile 63
    Décrédibiliser MLP : Oui bien sûr, c'est une chance qui ne se laisse pas passer.
    Tailler en pièce ce révisionniste à qui cela profiterait-il ? A mon humble avis rien qu'à tous les français
    Eviter de perdre un temps précieux pour plutôt démonter Sarkozy : Je crois que l'on peut faire un peu les deux en même temps, en tout cas, c'est ce que je fais, et pas mal de gens du FdG.
    On éviterait aussi de se faire physiquement attaquer par des fachos très énervés pendant nos tractages : : Là je suis pas d'accord, même si certains colleurs FN sont des caniches, la plupart sont déjà démontés contre nous, et ça ne peut pas être pire.
    @ Agua Buena : Si on entend des "Mélenchon se dégonfle":
    C'est carrément impossible. Ça rentre pas dans le film. Désolé. Je suis pas un violent, mais dans l'histoire, il y a des logiques qu'il faut savoir pousser à leurs extrémités. Le front National a piqué des idées partout, à droite, comme à gauche. L'occasion de pouvoir anéantir ses idées en y dévoilant ce qu'elle ont de générique dans leur fureur, sans (presque) jeu de mot, c'est à dire en partant d'une histoire datant des années 30, et que le vieux Le Pen connaît par coeur pour en avoir fait ses fondamentaux, est une aubaine.

  33. Nicolas Sanaa dit :

    @ Sansebar
    @ Jonas 406.
    Avant de partager une victoire, et de prendre la posture du vainqueur avec de la condescendance et de partager cette victoire, même avec ceux et celle qui ne la mérite pas. Un détail. Faut gagner. Et ça n'est pas avec des postures démiurges à prendre les autres pour des cons parce qu'ils partagent pas tes idées, qu'on gagne. A ce tarif là, on fait juste de l'amuse client. C'est tout aussi pathétique de croire qu'on est plus intelligent que les autres.

  34. Robin dit :

    Je rejoins l'avis de Naco, on parle tout de même du père Le Pen, symbole du FN depuis quasiment sa création, un vieux dinosaure politique qui, même si cela m'arrache la bouche de le dire, a du talent dans ce domaine. Le vaincre, lui et sa logique fascisante, lors d'un débat nous serait tout bénéfique et contribuerait à encore plus décrédibiliser le FN, voir à le renvoyer aux oubliettes de l'histoire.

  35. citoyenne21 dit :

    Rien que le fait que le père Le Pen veuille laver l'honneur de sa fille chérie prouve qu'elle en a pris un sacré coup dans les gencives. Je rejoins ceux et celles qui pensent que notre candidat n'a pas de temps à perdre (même si entre nous, ce serait jouissif de voir ça) à combattre le paternel. Mais c'est quoi ces candidats ? la fille Le Pen qui fait du boudin. Hollande qui ne veut débattre avec personne avant le second tour. Faudrait déjà qu'il y soit au second tour. Si ça se trouve il n'aura jamais l'occasion de débattre avec qui que ce soit. Allez oust laminé dès le premier tour. MLP c'est de la rigolade, qu'on la laisse à sa frustration d'avoir perdu la face de manière peu digne. Les 20% d'intention de vote pour le FN, c'est de la daube. Par contre, attention, il fait encore des adeptes, le père Sarkozy et d'autant plus que ce n'est pas pour des prunes que la blonde a été flinguée en direct. Faut lui bloquer la route. Il a assez salopé la France comme ça !

  36. stanislas dit :

    Ne nous dispersons pas trop. A deux mois de l'échéance essayons plutôt de nous recentrer sur l'enjeu de cette élection.Nous avons besoin d'une gauche équilibrée. Que constatons-nous? La droite au premier tour est majoritaire mais divisée.La gauche va mieux, on la donne gagnante mais elle demeure minoritaire au premier tour.Pour devenir majoritaire la gauche ne soit pas se bercer d'illusions en pensant qu'elle pourrait grapiller des voix à la marge du centre et de la droite.Elle doit au contraire se soucier de mettre au centre de son programme un projet qui soit bien à gauche avec la volonté de de rassembler toute la gauche.C'est le seul moyen pour créer de la dynamique
    Comment la gauche peut-elle préparer les conditions de son succès demain si elle n'est pas mieux équilibrée.Entendons nous bien Pour devenir majoritaire la gauche doit impérativement faire progresser toutes ses composantes sans exception La progression de Jean-Luc Mélenchon s'inscrit dans cette logique forte Elle est déjà significative. Son score devrait dans les prochaines semaines atteindre voire dépasser les 15%.L'enjeu aujourd'hui n'est pas de subtiliser au PS ses électeurs, il est de mobiliser des millions d'individus appartenant aux classes populaires qui au fil des ans se sont sentis floués par une gauche dans laquelle ils ne se reconnaissaient pas soit parce qu'elle n'était pas assez à gauche soit parce qu'elle était divisée. Aujourd'hui il existe une offre politique bien à gauche. C'est une chance à saisir!.

  37. Harry Corouge dit :

    Robin dit : Le vaincre, lui et sa logique fascisante, lors d'un débat...

    Malheureusement, ce n'est pas un débat qui permettra de vaincre le fascisme.

  38. Robin dit :

    stanislas
    La gauche a toujours été minoritaire le premier tour des élections présidentielles.

  39. Sylvain dit :

    La délectation d'avoir vu Jean-Luc Mélenchon éteindre l'entreprise Le Pen en explosant la baudruche en plein vol se poursuit avec Le Pen père qui n'en finit plus d'éructer de haine d'avoir pris une telle rouste. La rage écume au FN et c'est bel et bien la preuve absolue que ce parti raciste n'a jamais changé et que la tentative de dédiabolisation n'était qu'un leurre.

  40. r07 dit :

    Bonsoir,
    Que M Le Pen demande un débat avec M Mélenchon, en le qualifiant de voyou. Alors que Madame Le Pen refusait de débattre sous le pretexte de l'injure.
    Que M Guéant associe national et socialisme en parlant du FN alors que M Gaino évoquait des échanges courtois, et reconnaissait à Madame Le Pen des valeurs Républicaines.
    Au delà de la tentative d'entourloupe assez grosse, j'en conclu surtout.
    - Pas de ligne directrice aussi bien aux FN et à l'UMP. Des divergences tues, ressortent. Ou bien c'est un choix de stratégie à double discours (pour capter tout azimut). Et cela va se retourner contre eux. Car en effet, comment ces deux partis vont pouvoir expliquer ces deux types de positionnement radicalement différent au sein de leur camp et auprès des électeurs?
    - Le Front de Gauche donne le ton de la campagne encore une fois, je félicite donc, les stratèges de la campagne du Front de Gauche.
    Enfin, je leur fais confiance pour savoir ce qui devra être décidé sur un débat éventuel ou non.
    Bonne soirée et bonne semaine à tous.

  41. naif dit :

    Sansebar (427)
    "le vieux facho semble vouloir devenir violent pour défendre fifille"
    Pas de crainte à avoir, il est fini. Sa verve est démodée. Son sens de l'honneur est pathétique. Ses références poétiques sont trés réduites. Je confirme que le FN sans Les "Le Pen" Père/ fille/ petite fille c'est comme les "Lacoste" sans le croco "des polos à 3 euros". C'est une coquille vide. Concernant la fifille il va falloir qu'il lui apprenne à s'habiller. Un meeting en botte et un autre aujourd'hui en veste presque kaki, avec galon sur les épaules. Non, c'est vraiment cuit, cuit, cuit, cuit, cui......

  42. Unido 63 dit :

    J'apprend que JM le Pen demande a son tour un débat avec JL Mélenchon pour récupéré les bourdes de Jeudi Soir de sa fille éssayant encore de faire du Buzz, honnétement je pense qu'il ne feras pas le poids face a Jean Luc vu la crédibilitée de leur programme mais vu son influence de Jeudi soir et pour ne pas s'enfermé dans se seul combat JL Mélenchon devrait éxigé en contrepartie maintenant des médias pour faires leurs audiences mercantilles sur notre dos d'avoir la garantie de 2 autres débats un avec N.Sarkozy et un 2° avec F.Hollande dont les sénateurs PS encore une fois veulent voté l'abtention pour le MESF mardi soir pour ne pas donné l'impréssion de se prononçé pour les décisions Européenne pour trahir encore une fois le peuple.... Pour un 2012 Front de Gauche

  43. alain dit :

    Y'a le feu dans la boutique Le Pen.Vu la prestation minable de la gérante, le big-boss veut reprendre en main la gestion de la boite. M'est avis que le noyau dur des clients, ceux de la première heure, ne s'y retrouvent plus. Alors qu'on laisse cramer leur boui-boui, c'est pas à Jean-luc de jouer au pompier. Maintenant, moi j'dis ça !

  44. rodolphe dit :

    Hors de question que Jean-Luc Mélenchon aille débattre avec le père Le Pen. Envoyons Alexis Corbière par exemple mais pas le candidat. Et encore, faut-il même y prêter l'oreille ? Laissons les aboyer maintenant. Passons à autre chose !

  45. Cathar(31) dit :

    La fifille refuse de débattre avec un "sous-candidat", un "leurre" comme elle disait... Accepter le défi du père qui n'est pas candidat serait justement accréditer l'image que la fille voudrait donner de Jean-Luc Mélenchon. Donc à mon sens il n'est pas pertinent que Jean-Luc Mélenchon tombe dans ce piège, et si débat il doit y avoir que ce soit avec un autre dirigeant du FdG.

  46. Ando dit :

    Merci monsieur Mélenchon de prendre le temps de nous expliquer l'actualité politique, ses principaux enjeux et votre actualité, c'est très agréable. Reposez vous bien car nous entamons le money-time. Vous incarnez la tete dure de cette gauche socialiste ramolie. Vive la révolution citoyenne!

  47. Bruno LEULLIER (50) dit :

    J'ai écouté avec beaucoup d'attention l'émission de ce soir sur France (Forte...) Inter consacrée à Jean-Marie LP. Plusieurs points importants sont à signaler et ont d'ailleurs été précédement évoqués par Cécile 63 (404), Yannick (409) et Gerlub (418). Le Papa de sa fille exige un débat avec Jean-Luc Mélenchon : A quel titre? Il n'est pas candidat ! Et dans l'hypothèse où ce débat aurait lieu, il se ferait bien entendu étendre par Jean-Luc Mélenchon... Aurions-nous alors à subir un débat avec le grand-père Le Pen ? Plus sérieusement, si ce débat était effectivement proposé (par n'importe quel média), dans la mesure où le vieux LP n'est pas candidat, il faudra lui opposer un cadre du FdG, point barre !
    On voit clairement la nouvelle stratégie de la médiatocratie concernant le FdG se dessiner : Dans un premier temps ils ont nié le phénomène de montée en puissance de notre mouvement. Dans la mesure où il est désormais délicat de l'ignorer sans paraitre totalement inféodé au pouvoir, ils utilisent une méthode de confinement qui consiste à organiser deux niveaux de débat: Hollande/Sarko (le débat sérieux avec des vrais morceaux de politique dedant) et le débat MLP/Jean-Luc Mélenchon (les vilains extremiss qui se bouffent le nez)... Attention de ne pas prêter le flanc à cette grossière forme de manipulation médiatique !
    Courage, et le 18 à la Bastille !

  48. Bannie dit :

    L'émission spectacle de France 2 m'a mise très mal à l'aise. Ce soir, j'ai revu avec un grand soulagement l'émission de Serge Moati "Spéciale Mélenchon", sur LCP. Voilà une émission politique et voilà du grand Mélenchon.

  49. gus003 dit :

    Le FN en a pris un coup dans l'aile, laissons le crever dans son coin. La bête étant à l'agonie il ne reste plus qu'à notre candidat de déstabiliser les autres concurrents (UMP, Centriste, PS) en les mettant point par point devant leurs contradictions et leur vide sidéral de programme.
    Vive le Front de gauche

  50. Boris dit :

    Si le père Le Pen monte au créneau c'est que la base doit accuser le coup. Les militants de la premiere heure du FN, qui ont du avaler sans sourciller la dediabolisation de leur parti, commencent à manger leur chapeau. Le père Le Pen n'aurait jamais évite le débat. C'est une attitude qui a du choquer chez les militants. Il faut poursuivre notre campagne sereinement : nos idées sont fortes et nous portent bien au-delà de la campagne présidentielle. La sixième république, le partage des richesses, combattre la finance, la planification écologique...
    Tous a Paris le 18 mars !


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