26jan 12

Retour de Besançon

Les oies du Capitole

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Quelles journées ! Que de fortes images encaissées dans le Haut-Doubs, le territoire de Belfort. PSA, Alsthom, les noms de boîtes ont désormais des visages si près de moi. Et leurs voix me suivent à présent dans l’oreille de la mémoire. Retour de Besançon où nous étions si nombreux, je n’ai guère eu le temps de poser sac à terre ! Ne m’en demandez donc pas plus que je peux en écrire dans les conditions où je le fais. Mais n’est-ce pas déjà trop d’ajouter à mes interminables discours ces notes tout aussi longues. Je n’y reviens que pour d’autres sujets que ceux abordés par mes passages télé et mes interventions publiques. Ici quelques mots sur moi-même. Juste un signal d’humanité conservée dans une vie devenue très exclusivement attelée au travail et à la lutte contre le manque de sommeil. Puis je reviens sur le Front National. L’assaut est lancé. Je vous donne des arguments en les exposant noir sur blanc. Ils sont pris dans les causes du moment. Ma demande est que vous ne me laissiez pas faire tout seul le travail. Il est temps d’aider. Au bouton de veste. Un par un autour de soi, aller au contact pour convaincre et ramener à la République ceux qui s’en éloignent, parfois sans s’en rendre compte.

Ce qu’il y a de très agréable dans l’immense fatigue que je ressens au bout de trois semaines d’activité sans pause c’est que ma sensibilité aux offenses diminue. Les coups qui me sont portés sur un plan aussi personnel que celui auquel se sont risqués certains ne pénètrent plus aussi profondément qu’auparavant. Bientôt, peut-être, ils ne m’atteindront plus du tout. Dans les comptes de la fin, ces blessures de campagne m’auront alors aidé davantage qu’elles m’auront fait saigner. Je ne parle déjà plus du flot habituel des insultes ordinaires venant au fil de tant de plumes sans dignité qui me font « éructer » telle ou telle petite phrase, c’est-à-dire roter, « tonner », « m’emporter » et ainsi de suite. D’ineptes ignorants, sans culture ni connaissances des sujets que je traite se permettent tout contre moi, et cela ne finira pas, on m’en a 19prévenu. Il est tout simplement incroyable que ma côte de popularité continue de grimper malgré tout cela. Je ne parle pas de la floraison de portraits photos pris à la tribune, poings et visage fermés par l’effort qui me détruit en ce moment les cordes vocales. Je ne parle déjà presque plus des tentatives incessantes de violation de ma vie privée. Par exemple sur mon appartenance à la franc-maçonnerie.

« L’affaire » fut « révélée » par un « journaliste » du « Parisien », Erick Ackemand. Il commença par écrire que je refusais d’en parler avant de passer outre et de le faire quand même en allant trouver deux ou trois nigauds en mal de se donner de l’importance. Ceux-là firent des « confidences » que le mange-ragots se fit un devoir d’étaler sur son papier. Pensez ! Quelle trouvaille ! Ces bêtises sans intérêt n’aboutirent qu’à augmenter le nombre des curiosités malsaines et des fous qui, depuis, s’en prennent à moi. Quand vinrent mes biographes, que faire ? Eux ne pouvaient faire moins que d’en traiter puisque le fait était ainsi déjà « révélé ». Et moi je ne pouvais faire moins que d’en parler sauf à donner l’impression que j’avais quelque secret honteux à cacher. Je n’ai aucun secret. Je suis discret. Ce n’est pas du tout pareil ! Il n’y a rien de honteux à appartenir à la même histoire que l’auteur de l’Internationale et à celui de la Marseillaise. Il n’y a rien de dérangeant à partager une vision de la République à laquelle se rattachait le quart des membres du conseil de la Commune de Paris de 1871. Mais j’ai déjà dit cent fois pourquoi selon moi un élu ne doit pas faire acte de ses appartenances philosophiques ou religieuses puisqu’il a vocation à représenter tous les citoyens. Ce viol de ma liberté, qui serait dénoncé à grand cris si un autre le subissait du fait de son homosexualité ou de ses passages à la messe ou à la synagogue, est au contraire un encouragement à en commettre d’autres. Mais c’était bien l’intention de nuire qui animait le voyeuriste Erick Ackemand du « Parisien ».  Il se régale depuis, m’ont dit certains de ses collègues, car pour une raison que j’ignore il est extrêmement hostile aux francs-maçons. A présent voici le pire qui est à vivre : l’insistance à m’interroger sur le sujet en commençant par la phrase : « Puisque vous avez décidé de reconnaître votre appartenance » etc. Le mot « reconnaître » suffit à situer ce que l’intéressé pense du sujet et doit donc le situer politiquement à l’égard des maçons qui l’entendent ! Sans oublier « irez-vous à la loge une fois élu » ? Imaginez la question posée à un élu juif : continuerez-vous d’aller à la synagogue ? A un13 chrétien : irez-vous à l’église ? Et ainsi de suite.  Je n’ai jamais décidé de dire quoique ce soit. Cela m’a été imposé de force par Erick Ackemand du « Parisien », contre mon gré. Et depuis je subis l’inquisition de rustres  qui souvent ne connaissent rien au sujet, ni au danger auquel ils nous exposent. Mais le plan est ainsi pris.

Quand je dis que je ne veux pas parler de ma vie et de ma famille, on me demande en « off » ce que j’ai à cacher. Quand je réponds publiquement que je dois respecter la liberté des miens qui n’ont pas demandé à avoir une vie publique et que je donne l’exemple de ma fille, une adulte qui a le droit de ne pas vouloir de mon genre d’existence, même si c’est une militante, que se passe-t-il ? Le baveux suivant éructe : « Puisque vous acceptez de parler de votre fille est-ce que vous ne cédez pas à la pipolisation » ? Les hyènes gémissent du désir d’aller plus loin. Je le sens. Les nouveaux inquisiteurs ont en commun avec leurs ancêtres une dose de perversité sans laquelle ils ne pourraient pas faire ce travail. Que faire ? Comment me défendre et protéger les miens ? Rien n’y ferait si bien que la seule arme qui reste à ma portée. En faire autant. Raconter la vie familiale et affective de ceux qui me violent, « révéler » les noms des francs-maçons des différentes rédactions qui pratiquent le voyeurisme à ce sujet. Ce serait alors tomber aussi bas que ceux qui m’assaillent. Mais quand ai-je choisi le terrain de combat ? Je n’évoque tout cela qu’en relation avec la bataille que je mène en ce moment et le drapeau que je porte. Car je suis engagé jusqu’aux oreilles dans la bataille avec l’extrême-droite. Et pour ceux-là, juifs, arabes et franc-maçons 12ont beaucoup à craindre si l’on tient compte de ce qui se dit et se lit dans les réseaux. Pour ces exaltés, à ma manière, je suis impliqué par les trois catégories de leurs névroses. Ceux qui m’exhibent de cette façon savent ce qu’ils font et à quoi ils m’exposent. Ne l’oubliez jamais mes chers lecteurs : ce n’est pas un jeu que tout cela.

« Libération » prétendait « alerter » en titrant comme on s’en souvient. On croyait l’hypocrisie à son comble ! Comme si on avait attendu cette « alerte » pour savoir que le danger est là, alors même que « Libération » en a fait un argument récurrent de ses appels au « vote utile » socialiste depuis des mois. Le gros titre fonctionnait comme une banalisation incroyable et même comme une injonction. Mais à présent il y a pire. C’est « Marianne ». La une en  gros  titre : «  Je vote Le Pen ». Maurice Szafran écrit un éditorial répugnant de bonne conscience pour soi-disant nous « alerter » lui aussi ! Superbe révélation, cher Maurice ! Alors que tout son éditorial fonctionne comme la énième mise en cause « des politiques » qui n’est rien d’autre que la justification du vote contre-républicain de l’extrême-droite. « Je vote Le Pen » est un titre de raccolage hypocrite comme l’a été la une aguicheuse sur la prostitution. Ce qui fait le plus mal, c’est que je croyais tous ces gens amis. Je veux dire, en plus des liens personnels qui peuvent s’établir au fil des ans et des rencontres, je croyais que nous avions le même horizon de valeurs. Je découvre petit à petit qu’il n’en est rien. Qu’ils mènent un autre combat auquel je ne comprends rien mais dont les indices s’accumulent. Pourquoi ces braves gens ne s’interrogent-ils pas sur le point où est rendu le combat antiraciste dans notre pays ? Pourquoi, au lieu de mettre, comme des petits poujades parfumés, tout le monde dans le même sac, ne demandent-ils pas des comptes à ceux qui devraient en rendre ? Pourquoi 18n’aident-ils d’aucune façon ceux comme nous, qui passons à l’attaque après avoir publié des brochures et des livres d’argumentaires en début de campagne et qui continuons à le faire ? Pourquoi ne viennent-ils pas assister aux séances de formations de nos militants et de ceux de la CGT ? Quelque chose ne tourne plus rond. Vraiment pas rond. Quand l’ambassadeur d’Israël à l’ONU va rendre visite à madame Le Pen et revient joyeux et content, quand toute la presse bien-pensante a voté un blanc-seing de laïcité à la dame alors qu’elle est juste grossièrement anti-arabe et anti-musulmane, quand, sans autre examen, il lui est attribué une position favorable à la retraite à soixante ans et ainsi de suite, sans trêve et sans limite, je m’inquiète de voir tous les anticorps se retourner au service de la maladie. Il y a des raisons de se demander ce qui se passe vraiment. Quand le même « Marianne » et quelques autres trouvent mon vocabulaire « excessif » contre le Front National et essaient même de me tirer des regrets de la bouche, je vois clairement que toute boussole est perdue à cet endroit. Alerte en forme de connivence, titraille aguicheuse, banalisation, protection de flanc-garde, hum, hum : les oies du Capitole commencent mentalement à marcher au pas qui porte leur nom.

Etrange dépêche de l’AFP après un passage média il est vrai spécialement confus de madame Le Pen. On y lisait que Marine le Pen se serait engagée sur la retraite à soixante ans ! Bigre. Après toutes les injures qu’elle avait déversées sur les syndicalistes pendant le mouvement de grève contre la réforme, c’est presque une conversion gauchiste ! En fait, en regardant de plus près, on constate qu’elle invente ses réponses à mesure que lui sont posées les questions. Voyez précisément cet échange sur France Inter ce 25 janvier.
Patrick Cohen : « Autre sujet économique : les retraites. Dans votre programme, vous ne dites pas précisément ce qu’on fait de l’âge légal ou de la durée de cotisation. Est-ce qu’il faut modifier ou non la réforme accomplie par le gouvernement actuel ? »
Marine Le Pen :  « Ah si, il me semble au contraire que c’est très clair. J’ai dit clairement que je pense que la meilleure option est la retraite à la carte avec une retraite pleine à 40 annuités… de cotisation. »
Patrick Cohen :  « Une retraite à la carte… avec 40 annuités. Donc on reviendrait à 40 annuités de cotisations… »
Marine Le Pen :  « Avec une retraite pleine à 40 annuités. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si vous travaillez moins, deux ans de moins, vous avez une légère décote et vous pouvez obtenir votre retraite avec une légère décote. Si vous travaillez plus, vous pouvez obtenir une retraite qui soit supérieure. »
Patrick Cohen :  « Et l’âge légal ? »
Marine Le Pen :  « 60 ans ? Je crois que c’est un âge correct ».

Récapitulons. D’abord elle se prononce pour la « retraite à la carte ». Puis le journaliste lui fait dire l’âge préférable pour le départ à la retraite et elle répond « soixante ans ». Puis le journaliste lui demande si c’est 20cl’âge légal de départ et elle répond oui aussi. Soit Le Pen essaye d’enfumer, soit elle n’y connaît rien. Car ce qu’elle dit est contradictoire : on ne peut pas vouloir « une retraite à la carte » et un « âge légal » de départ. Ce sont deux choses contradictoires. Voyons donc par étapes.

Si elle est pour une « retraite à la carte », c’est pire que Fillon ! Si elle est pour l’âge légal à 60 ans avec 40 années de cotisations, il faut qu’elle s’explique sur le niveau de la pension, le salaire de référence pour la calculer et ainsi de suite. Sans oublier le financement de tout cela. Ces points sont décisifs comme le savent tous ceux qui ont participé au mouvement contre la réforme des retraites. On a raison de se méfier et d’être très exigeant. Car sur la retraite, Le Pen a changé d’avis souvent. Ses réponses sur France Inter signifient-elles un nouveau changement ? Dans le texte, son projet présidentiel pour 2012 fait l’impasse sur la question de l’âge légal et dit seulement : « L'objectif doit être fixé de revenir le plus rapidement possible au principe de 40 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. » Cette définition, c’est bien celle de la « retraite à la carte » où l’on part à taux plein quand on a ses années de cotisation. Cela peut-être à soixante-deux, soixante-cinq et ainsi de suite selon l’âge auquel on a commencé à cotiser et le nombre d’années validées. Dans ce cas il n’y a pas d’âge légal de départ. C’était clair d’ailleurs il y a peu pour le FN. En janvier 2011, alors qu’elle est présidente du FN, le site du parti d’extrême-droite indique que  « le FN soutiendra le maintien à 40 annuités maximum de cotisation sans considération d’âge légal de la retraite ». C’est cohérent et correspond à la définition de la « retraite à la carte ». Mais il y a déjà eu autre chose chez ces gens-là. En 2007, Marine Le Pen était la directrice stratégique de campagne de Jean-Marie Le Pen. Ils proposaient de relever l’âge légal à 65 ans. Et le 27 septembre 2010, pendant le mouvement social, le FN avait organisé un20a colloque sur la question. C’est Jean-Marie Le Pen, alors président, qui l’avait conclu au nom du FN. Il s’était prononcé pour « une retraite à la carte ». Car la « retraite à la carte » et « l’âge légal » sont incompatibles. Ne vous embrouillez pas. Je fais un petit paragraphe d’explications.

Il existe deux âges légaux pour la retraite en France aujourd’hui. Le premier c’est l’âge légal de départ. Il était à 60 ans et il est progressivement relevé à 62 ans d’ici à 2017. Sauf régime spécial, il est impossible de partir à la retraite avant cet âge, même si un salarié a le nombre d’années de cotisations requises. Le second, c’est l’âge légal pour avoir une retraite à taux plein, même sans le nombre d’années de cotisations obligatoires. Il était à 65 ans. Il passera progressivement à 67 ans d’ici à 2017. A partir de cet âge, un salarié qui n’a pas toutes ses années de cotisations ne subira pas de décote. Faisons le point. L’âge légal de départ est une protection collective. Il ouvre le droit au départ en retraite indépendamment de la durée de cotisation. Un salarié fatigué qui n’a pas cotisé 41,5 années peut choisir de partir à la retraite même s’il n’a pas le nombre d’années de cotisations requises. Actuellement sa retraite sera minorée par la décote, mais il n’est pas obligé de continuer à travailler. En 2010, plus de 8% des salariés partis à la retraite l’ont fait sans avoir cotisé la durée requise. Ils ont préféré partir à la retraite, malgré la décote, car ils étaient épuisés ou parce qu’ils considéraient que le montant de leur retraite serait suffisante pour vivre. C’est donc une liberté. Personne n’est obligé de partir à 60 ans (repoussé à 62). A l’inverse, dans le cadre d’une retraite « à la carte », un salarié qui n’a pas atteint la durée de cotisation requise est obligé de continuer à travailler. Il ne peut pas décider de partir à la retraite, même avec une retraite plus faible. Qui propose la « retraite à la carte » ? L’Institut Montaigne, le MEDEF, François Bayrou. Au total, la proposition de Le Pen est moins favorable aux salariés qui ont 40 35années de cotisation après 60 ans. Imaginons un salarié qui a 62 ans n’a pu valider que 35 années de cotisation. Avec Fillon il peut partir avec une décote. Avec le Front de Gauche, il peut partir sans décote. Avec Le Pen, il ne peut pas partir. Avis aux benêts qui la croient : Le Pen c’est pire qu’avec Fillon.

Cette mystification n’est pas la première chez la dame. Voyez plutôt. On a beaucoup entendu parler des 200 euros nets que promet Mme Le Pen aux salariés gagnant jusqu'à 1,4 SMIC. Mais peu se sont penchés sur le détail de cette proposition et ses conséquences. Il faut d'abord préciser qu'il ne s'agit pas d'une augmentation en bonne et due forme du salaire. C’est une exonération de cotisations salariales à hauteur de 200 euros. Elle ne retourne pas au salarié, précisément en raison du fait que cet argent est déjà le sien. Car il faut bien comprendre que les cotisations salariales, qu'elle prétend rendre aux salariés, leur appartiennent déjà. Ils les récupèrent sous forme de « salaire différé », en remboursement de soins, retraites, allocations familiales et ainsi de suite. Cela signifie aussi que le salaire brut versé aux salariés, sur lequel36 est calculée la retraite, ne bougera pas. Mais surtout, le capitaliste n'aura pas un euro de plus à payer pour les salaires. Et la part du travail n'y gagne pas un centime dans le partage des richesses créées.

Invitée du « club Ethic » de Mme Sophie de Menton le 24 janvier, Marine Le Pen a d'ailleurs confirmé son opposition à toute hausse directe des bas salaires : « Je ne crois pas à une augmentation du SMIC qui repose sur l'entreprise. » C’est clair. Qui donc doit payer les augmentations de salaires ? Réponse de la dame : « C'est pourquoi l'Etat assumera la hausse du pouvoir d'achat. » Incroyable. Les contribuables se cotiseront pour se payer des hausses de salaires ! Inutile de dire qu’une telle trouvaille est déjà applaudie par les dirigeants patronaux ! Ainsi ce porte-parole de l'UIMM, le puissant syndicat patronal de la métallurgie, cité par le magazine « Challenges », qui parle de « propositions très alléchantes ». On le comprend. Comme l’a dit madame Le Pen au cercle des patrons qui l’écoutaient : « Je ne suis pas votre ennemie ! » Dont acte. On devine alors qui va payer les 200 euros de  madame Le Pen. Le budget de l'Etat. C'est-à-dire les travailleurs eux-mêmes sous forme d’impôt ! Pourquoi ? Parce que la loi prévoit que toute exonération de cotisation sociale décidée par le gouvernement doit être compensée à l’euro près par un versement du budget de l’Etat à la caisse de sécurité sociale concernée. 

Et si le budget de l'Etat compense ces 20 milliards de cotisations perdues, cela signifie que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui paieront leur hausse de salaires en impôts. Loin d'augmenter la part de richesses destinée aux salaires, la proposition de Le Pen va donc au contraire mettre en péril la Sécurité sociale. Car elle coûte 20 milliards de recettes en moins aux caisses de Sécurité sociale. Cela reviendrait à 37doubler le déficit actuel de la Sécu ! Pour avoir une idée du coût de cette trouvaille sur les finances publiques, il faut se souvenir que le pays paye 50 milliards pour sa dette chaque année. La dette supplémentaire créée par Marine Le Pen représente une charge constante égale à 40% de l’actuel service de la dette du pays !

« Ah, mais ! direz-vous, madame le Pen a prévu de faire financer cette dépense par une nouvelle taxe sur les importations ». Les comptes sont donc censés s’équilibrer. Notons l’absurdité par rapport au programme annoncé par elle. Le FN ne peut pas prétendre d'un côté qu'il compte faire reculer les importations en les taxant et de l'autre, espérer que cette recette sera durablement élevée pour boucher les 20 milliards de trou supplémentaire dans les caisses de la Sécu. D'autant que le produit des droits de douane supplémentaires est estimé par le FN à environ 17 milliards par an. Cela ne suffit déjà pas à boucher le trou. Et cela est d'autant moins crédible que le projet du FN prétend déjà utiliser ces mêmes 17 milliards de droits de douane pour financer d'autres mesures. Comme « combler le déficit de la branche vieillesse », ce qui représente 6 milliards. Ou encore pour « financer la dépendance » ! Donc le FN n'a pas en réalité de solution pour financer ces 20 milliards de trou, à part préparer un nouveau recul de la Sécurité sociale. Avis aux benêts qui la croient : madame Le Pen vous prend votre montre pour vous donner l’heure en échange.


773 commentaires à “Les oies du Capitole”
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  1. Gorfou breizhou dit :

    Sob! Stéphane Hessel ça me fait comme Benjamin Biolay, une espèce de "fussoir".
    Tant pis je voterai Lavillier et Yvan Le Bolloc'H.
    Bonne soirée.

  2. A voir absolument le lien de L.Klein : fondamental et irrésistible !

    @ tous : serait-il possible de généraliser (certains le font déjà) la brève indication du département d'où vous êtes ? telle ou telle info prend un autre sens si vous parlez d'un coin paumé, terre de mission pour la gauche, ou d'une municipalité communiste depuis 1935, etc..

  3. jpp2coutras dit :

    A2/DPEDA de je dis (je veux, etc...) FH a annoncé la couleur: Rose sera la vaseline; Juppé préfère la bleue comme sa maison; c'est plus cool que la blanc-bleue-rouge MLP comme mon dentifrice. Lubri_fions austéri_taire.
    N'est-ce pas? comme dit si bien Le Père à sa marine nationaliste.
    Pendant ce temps Jean-Luc Mélenchon projette ce que nous pensons au plus profond avec ses Mots forts et ses images qui nous donnent la pêche -merci mille fois rien que pour ça- et
    un effet d'échos sur la montagne FdG produit un effet secondaire sur les "prétendants au trône" qui captent les mots projetés et les resservent confits au néolibéralisme, se voyant comme la montagne, alors qu'ils ne sont que son mirage pour leurrer "(G)nous" le peuple...
    Et comme on dit du côté de Grenoble: va doucement! (vote Mélenchon) c'est tout bon.

  4. gabriela dit :

    webmestre:
    Les exposés de Jean-Luc Mélenchon à Grenoble seront-ils en ligne?
    merci

  5. rodolphe dit :

    Je me suis livré à l’occasion du passage retentissant (!?) à “Des paroles et des actes” à un relevé systématique des mots, expressions, références employés par le candidat socialiste. Exercice fort fastidieux mais particulièrement instructif. Florilège sur 2 heures d’émission:
    “Je” ou “moi-même” a été employé 251 fois. “Elle” pour sa compagne se manifesta à 5 reprises.
    “Nous” 37 fois dont 6 fois pour désigner Sarkozy et lui et 3 fois pour désigner le gouvernement. Les autres fois “nous” précédait souvent “effort” et “solidarité”
    Gauche a été employé 9 fois et “Front de gauche” 2 fois. “Droite” 3 fois.
    “Parti socialiste” a été prononcé 1 fois et “socialiste” une autre fois pour se caractériser dans son soutien non officiel à Obama. “Communiste” à 2 reprises. “Socialisme” n’a jamais été prononcé quant à “social”, il ne fut employé par le candidat qu’au sujet des “normes sociales des produits chinois” tout comme “environnemental”. “Nucléaire” et “écologie” ne sont pas venus à la bouche de François, pendant plus de deux heures.
    Les autres personnages de gauche, du passé comme du présent ? “Mitterrand” vint aux lèvres à 4 reprises après le comparatif des deux tribuns. “Jospin” débarqua face à Juppé à deux moments. A l’étranger, il fut question comme éminent socialiste de “G. Shröder”. Quant à Blum, Jaurès … ont-ils existé pour François ?
    Merkel a eu droit à plus d’égard puisque nommée à 5 reprises. Sarkozy fut finalement lâché 6 fois. Monti 1 fois. Jean Luc Mélenchon et A. Montebourg une fois. Obama 2. Bilan : Personnalités de droite citées à 12 reprises celle de Gauche 9 fois ! Jolie performance.
    Doit on s’étonner de ne jamais avoir entendu Hollande hier prononcer les mots ou expressions suivantes ?
    Travailleurs, employés, ouvriers, syndicat, salaire, Smic, justice sociale, partage des richesses, redistribution, développement, services publics, République (en dehors de Président de …), laïcité, relance (1 fois mais de façon péjorative), nation, révolution, transformation, droit sociaux, égalité, souffrance, peur du lendemain, pouvoir d’achat (1 fois du bout des lèvres).
    “Les Français” furent évoqués une quinzaine de fois, souvent appelés à lu faire confiance. Les “salariés” eurent droit à une dizaine de considérations. Quant à “peuple” il surgit 4 fois. Le “chômage” fut prononcé 9 fois, “précaire” une fois tandis que chômeur ne fut entendu qu’une fois”.
    “Sécurité sociale” fut immédiatement suivi de “déficit” et de “financement”, la “retraite” fut prononcée 3 fois en une minute environ. Les fonctionnaires eurent droit à 4 citations, la Police, la Justice, la gendarmerie 3 fois chacun et éducation nationale lui vint 4 fois à la bouche. “Santé” “médecine”et “hôpital”, jamais cités ne sont pas prioritaires.
    En revanche, “entreprises ou “sociétés” revint à 40 reprises, PME à 13, Banques à 16, industrie à 13, entrepreneurs à 3, redressement (des comptes) 9 fois. Ce n’est pas tout : “Dette” eut les honneurs du candidat à 12 occasions auxquelles il convient d’ajouter les 7 “dépenses publiques”, les 8 “redressements budgétaires” et les 6 “équilibres” (budgétaires) toujours, les 4 “déficits”. “Compétitivité” vint harmonieusement s’exposer à 5 reprises, et “coût du travail”autant de fois, tout comme d’ailleurs l’”effort” (ce dernier souvent suivi de “consenti par les Français”).
    “Consommateur”, deux fois eut plus d’égard que “citoyen” une fois.
    “PME et entreprises” étaient souvent encadrés par “charges sociales” ou “investissement” et“innovation” (Près de 20 fois à eux deux) mais pratiquement jamais par “emploi” ou “travail”.
    Le “système centralisé” fut dénoncé à 3 reprises tandis que les miraculeuses “régions” et “décentralisations” sont survenues 9 fois. Tout cela dans un souci d’”efficacité” (environ 4 fois).
    Fiscalité dut être prononcé plus d’une cinquantaine de fois mais le terme pris seul est peu significatif. En revanche la TVA (sociale ou non) revint 7 fois sur le tapis. Quant à la finance (qu’on attaque avec quoi d’ailleurs ?), elle préoccupa F Hollande à plusieurs reprises surtout sous l’appellation “banques” ou bien “marchés” 13 fois. Elle fut souvent associée à “paradis fiscaux” (3 fois) “produits toxiques” (3 fois) spéculation (6 fois) agence de notation (2 fois) mais jamais ou presque à “taxation”. “Capital” fut susurré à deux reprises.
    Le monde de M Hollande peut paraître un peu étonnant : “Globalisation” “mondialisation” “marchandisation” ne l’ont pas préoccupé. Les pays évoqués furent l’Allemagne plus de 10 fois si on y associe Merkel, Etats Unis 1 fois, Afghanistan 2 fois, Chinois, 3 fois. Quant à Europe, BCE, traités, Fonds monétaire européen, UE, Bruxelles, ils totalisent ensemble environ 12 mentions.
    Enfin les formules creuses et insipides furent légion, je n’en relève que quelques unes pour conclure : “Rassembler” 13 fois, “Confiance” 10 fois, Respect 9 fois, “sans idéologie” 1 fois, “le passé ne m’intéresse plus” 1 fois, “page tournée” 3 fois, “changement” 2 fois.
    On ne peut que relever la pauvreté lexicale de l’ami Franois. Une vision du monde pour le moins étriquée. Un héritage de la Gauche tout juste esquissé. Un souci des travailleurs et des actifs très peu marqué. En revanche une attention particulière aux entreprises (grandes et petites). Et l’épouvantail finance qui sert à ramener les brebis égarées dans le troupeau socialiste. “Ah non je n’ai jamais dit “socialiste” !” Merci François !

  6. ydaho dit :

    Le sectarisme ? Perso je suis sectaire, tant pis j'assume, un chat c'est un chat c'est pas une brebis.. c'est pas du sectarisme c'est du réalisme.. Alors bien sur y'a des degrés divers dans le sectarisme, le sectarisme "humaniste" vers le sectarisme "outrancier", mais c'est juste une question d'éducation c'est tout.. Je ne sais pas ou je me situe dans cette échelle mais par contre je pense que je suis "las" de voir comment les choses tournent toujours a l'avantage des mêmes qui sont tout autant sectaires mais beaucoup plus "poli" (éduqués)
    Je n'oublie pas (TCE)
    Je ne pardonne pas (vote au parlement)
    Je ne suis pas seul a penser ainsi !

  7. Sarah13 dit :

    Rodolphe :

    Alors là je suis impressionnée, je trouve que ce petit relevé de l'emploi des pronoms personnels est en effet très révélateur.

    Même remarque pour le meeting au Bourget, mais cette fois sur les références historiques de F.Hollande : il a évoqué à plusieurs reprises la révolution française, mais plus exactement 1789 (et bien entendu pas la république de 1792), il a également évoqué le gouvernement issu de la seconde guerre mondiale, et enfin mai 68. Mais pas un mot sur le front populaire, ou la commune.

    Sinon je viens de lire que Stéphane Hessel demandait à Jean-Luc Mélenchon de retirer sa candidature au profit de Hollande, je vous jure, la vieillesse est vraiment un naufrage !

  8. Jacques G dit :

    A Grenoble, dans le cadre du forum "Vive la République", Jean-Luc Mélenchon est face aux rédactions de Marianne et Libération à 18h30. Il y a un petit espoir que sur liberation.fr l'entretien soit diffusé "en léger différé".

  9. alain22 dit :

    Je pense que dans les 5,4 millions de téléspectateurs, y en a pas mal de l'UMP qui étaient là pour voir Juppé. Donc au final, audience plus que moyenne.

  10. jefmergen dit :

    qu'il est beau ce discourt de Besançon !
    bravo JL-Mélenchon, on y va !
    et qu'ils s'en aillent tous.!

  11. Truhania dit :

    Quand je vous disais que la vieillesse est un naufrage en voici une preuve. Après avoir rejoint le candidat Hollande, Stephane Hessel appelle notre candidat à se retirer pour assurer la victoire de celui ci "Retirez-vous de la présidence, qui n'est pas faite pour vous, et accordez toute votre force, toute votre énergie, toute votre culture à avoir, au sein de l'Assemblée nationale élue au mois de juin, une force capable de contribuer aux victoires des idées qui nous sont chères"
    Chers amis je vous le dit, si ce sympathique vieillard nous appelle à retirer notre candidat c'est que le PS juge qu'il y a le feu au lac.

    Résistance Résistance Résistance

  12. Citoyen93 dit :

    @255 Tout-à-fait-mon-cher-mario !
    Et précisons que le Mouloudia de Jean-Luc Mélenchon a aussi pour lui qu'il joue collectif !
    251 fois "je" dans l'émission de Hollande, je crois que c'est pareil dans son texte en 60 points, je, je, je... et c'est ce qui m'a empêché de le lire pour l'instant tellement c'est insupportable pour l'intelligence. je ne sais pas quel filet d'eau plus ou moins tiède nous promet cet homme-là, mais ce qui est sûr c'est que ce n'est pas la 6ème république qui nous attend, mais plutôt le 3ème empire s'il reprend à son compte toutes les dérives déjà inscrites par Nicolas Ier. Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que les Verts aient pu avaler un truc pareil : pas seulement cette histoire de réacteurs, mais adieu la 6ème république. De l'aveu de mes amis qui suivent encore les verts, c'est un des points majeurs qui va finir de les faire rompre les rangs pour nous rejoindre, j'en suis sûr.

  13. JVTA dit :

    A l'instar de ces ignobles agences de notation qui annoncent les désastres économiques qu'elles provoquent, et dont la soi-disante neutralité ne suscite apparemment guère de doutes chez nos chers dirigeants - après tout c'est toujours le petit peuple qui règle l'ardoise -, les instituts de sondage français informent les français en "toute impartialité" des candidats pour qui ne pas voter, les petits qui n'auront aucune chance de l'emporter au second tour. Pourquoi voter pour untel qui ne dépasse pas les 9% ? Les sondages l'ont dit, les haruspices ont parlé, mon steak haché m'a tout révélé !
    Par qui êtes vous êtes-vous soudoyés en sous-main pour annoncer vos fallacieux fatras de pseudos résultats propagandistes, messieurs les sondeurs du 16ème arrondissement ? Quelle est cette science étrange qui permet de connaître avec précision les intentions d'une population aussi variée et disparate que celle des 65 millions d'individus que compte la France ? Quand cessera cette intoxication, cette manipulation des masses, ce viol sournois de la démocratie ?
    Une fois de plus, bravo monsieur Mélenchon pour avoir attaqué la commission des sondages.
    Si les français deviennent chaque jour plus nombreux à réfléchir, la présidentielle pourrait révéler quelques surprises.

  14. Nicolas G30 dit :

    Au sujet des retraites, ne pourrait on pas appliquer la décote si on "choisit" de partir plus tôt, jusqu'à l'âge légal c'est à dire 60 ans. Après le taux plein doit s'appliquer cela me semble une évidence, ainsi que le minimum retraite soit égal au smic.

  15. ydaho dit :

    - RSA : 450€ pour respirer, pour ne pas mourir
    - Chômeur : 900€ pour essayer de survivre
    - Ouvrier : 1200€ pour survivre
    - Pompier : 1500€ pour sauver une vie
    - Instituteur : 1600€ pour préparer à la vie...
    - Médecin : 2200€ pour nous maintenir en vie..
    - Ministre : 18.000€ pour foutre la vie des autres en l'air !
    Et la plupart nous promettent juste "pire" a des degrés divers... Vous trouvez qu'il n'y a pas de quoi être révolté et y perdre un peu compréhension envers "les autres" ?

  16. Jacques G. dit :

    A signaler qu'à Grenoble Alexis Corbière a participé à 16h30 à un débat avec J. Glavany et V. Rosso-Debord (UMP) sur le thème "Laïcité, faut-il durcir la loi ?" Il a déposé un texte sur le sujet très intéressant sur liberation.fr.

  17. cazabeau dit :

    Reposes toi ! on a besoin de toi.
    Jean-Luc ton appartenance à la franc maçonnerie n'est pas un problème. Au contraire tes idéaux sont conformes à tes obédiences et à tes actes. Les plus grands adversaires de la franc maçonnerie sont les églises et l'extrème droite. Dans l'histoire on en trouvera bien d'autres bien sûr.... mais c'est pour faire court.
    Si on ne donne pas de noms on peut citer : Goethe, Mozart, George Washington, Jules Ferry, Théodore Roosevelt, Simon Bolivar....etc. (on peut ?)

  18. Louise M. dit :

    On a regardé hier FH (la fin de l’émission). J’ai fait un effort, ça fait un bail que je ne crois plus au PS (j’ai quand même toujours mon NON au TCE en travers de la gorge)… Donc FH, soporifique, anesthésiant, aucune dimension humaine, sous contrôle permanent… Même Juppé paraissait plus sympathique… Bref, des politiciens qui parlaient politique, entre gens des milieux autorisés, avec bagarre de chiffres à l’appui. Contraintes budgétaires, dette, 3 %, fiscalité, 45 %, blablabla… C’est sûr que la finance a de quoi être rassurée. Rien sur les salaires, les minima sociaux, la précarité, le chômage, l’environnement… J’ai cru comprendre en gros qu’ils ne reviendraient pas sur grand-chose. Quant à la retraite, à 60 ans seulement pour ceux qui auront 41,5 annuités, ça va pas se bousculer au portillon… doit plus en rester beaucoup. L’homme a bien essayé le registre lyrique, avec ses appels à la confiance, mais ça prenait pas du tout…
    Nous avons la chance historique d’avoir avec Jean-Luc Mélenchon un candidat qui fait vibrer en chacun de nous l’espérance d’une vie meilleure, plus partageuse, et qui s’appuie sur un programme concret, élaboré à plusieurs mains, avec une équipe militante motivée (je verrais bien Jacques Généreux ministre des Finances). Nous savons aussi tous que si on rate le coche cette fois l’opportunité ne se présentera pas de si tôt. Imaginez cinq ans d’un PS capitulard (voir la Grèce et l’Espagne…), la montée de l’exaspération et donc de l’extrême droite… ça risque d’être coton.
    Nous avons donc un rôle historique à jouer (et je suis non encartée, à distance donc des luttes d’appareil)… Cette semaine, rien qu’en diffusant le meeting de Metz, 7 retours qui voteront FdG (et c’était pas des faciles à gagner)… Donc projetons, occupons le net…...

  19. Arnaud dit :

    Jean-Luc, tu gères graaave !

  20. Jean Jolly dit :

    François Hollande est devenu, par chiens de garde interposés, le nouveau chancre de la "finance"... et donc un allié.
    Autant faire confiance à Laurence Parisot.

  21. Maiglöckchen dit :

    Aucune mention de la menace du Front National dans l'émission "Des paroles et des actes" hier soir, à moins que ma vigilance n'ait flanché devant ces échanges creux et dormitifs (d'ailleurs, la caméra qui filmait FH de face a resserré le cadre au bout d'une heure, écartant la jeune femme qui avait l'air de s'ennuyer ferme à gauche de l'écran).
    A croire que le FN n'est pas le problème du PS, qui laisse seul le Front de Gauche travailler d'arrache-pied.
    Aucun mot non plus sur notre système de santé ! Et quel intérêt y a-t-il à montrer les effets du régime de FH, avec force petites flèches... On se serait cru dans un montage à la Closer ! Affligeant...

    Pour se ressaisir après cette "performance" audiovisuelle, voici un lien pour réentendre la dernière émission de " Sur la route " (France Culture) consacrée à Jean-Luc et un autre à propos des dérives de l'Office fédéral de protection de la Constitution en Allemagne, qui a mis sur écoute 27 des 76 députés de Die Linke siégeant au Bundestag.

  22. Citoyen93 dit :

    @Rodolphe
    Je retiens un chiffre hallucinant dans cette liste : "parti socialiste" 1 seule fois ! Un candidat fossoyeur de son propre parti, et qu'on ne vienne surtout pas nous chercher pouille s'il périclite !

  23. Michel Berdagué dit :

    Olivier vient d'envoyer une lettre à l'UMP, au PS et... au Front de Gauche !
    Alors là il est gonflé comme si nous étions à 35% et que nous avions un max de réserve pour qu'à Gauche nous nous permettions de ne pas être au second tour. La rue Olivier nous aussi nous marchons ensemble dans les luttes dans les entreprises sur le terrain quoi ! Les élections ? le bulletin de vote ? Pour ne pas rejoindre le FdG. As-tu écouté les discours de notre candidat / camarade, reconnaissance de la lutte de classe menée par les financiers véreux, voyous, enfin Olivier tu connais la musique, pour la ième fois que le NPA rejoigne le FdG ensemble ça fait moins de frais de campagne et de signatures à trouver (on doit les avoir) et surtout l'apport du militantisme de terrain et de réflexion en dialectique concrète.
    A priori nous préfèrerions que vous les aviez et de choisir un rassemblement avec le FdG et de ne pas venir par défaut de signatures, mais l'enjeu est tel qu'au vu des casses multiples le prolétariat la classe ouvrière, tout le monde du travail ne comprendrait pas cette candidature qui ne peut que satisfaire le camp d'en face.
    Il y a urgence de se rassembler et affronter ces difficiles élections avec notre programme de Révolution Citoyenne. Car en cas de Victoire ou d'échec les luttes seront telles que toute division sera terrible.

  24. Ardéchoise dit :

    A un révolté (251)
    Moi aussi, j'ai vu le reportage et j'étais révoltée moi aussi. Le reportage disait: "l'état expérimente". L'état embauche des personnes payées à moins de 5 €. Et comment en vouloir à ces personnes qui acceptent parce qu'elles se sentent coupables de vivre "aux crochets de la société", qu'elles ont besoin d'argent et qu'elles sont satisfaites de retrouver un peu de vie sociale et de se sentir utiles. On connait déjà certaines "expériences" menées par le patronat avec la complicité de l'état: chomage technique, flexibilité, temps partiel ou au contraire augmentation du temps de travail sans contrepartie financière pour sauver les entreprises. certains patrons ont même proposé à des salariés de se délocaliser en même temps que leur usine. Ces "expériences" sont destinées à évaluer la capacité des travailleurs à se soumettre sous la pression et à créer la division entre eux. Comme disait J Brel: "on n'oublie rien, on s'habitue, c'est tout". Comme on s'habitue aussi au Front National. Il n'y a que le premier pas qui coûte
    Si ça marche, si des personnes acceptent de travailler pour moins de 5€ par mois, et si les entreprises privées ont le droit elles aussi de faire "l'expérience", nous allons pouvoir éviter les délocalisations.
    J L Mélenchon a répété à son dernier meeting qu'il fallait remettre de la loi pour encadrer les conditions de travail. Ca devient urgent.

  25. Michelle dit :

    Deux poids, deux mesures...
    Interview de Yann Barthès :
    "Nous n'avons pas accès à Hollande. On ne peut observer que ce qui l'entoure. Depuis la primaire, sa communication est verrouillée. Et dimanche, c'est la grosse machine médias qui s'est mise en route. Au Bourget, c'était la première fois qu'aucune caméra n'était autorisée dans un meeting. Seules étaient disponibles les images du " pool ", dans lesquelles nous avons quand même repéré que Hollande n'arrivait pas à chanter La Marseillaise."
    Je n'ai entendu personne cette fois crier à la censure ?
    (L'article ici)

  26. alain22 dit :

    J'ai entendu un truc sympa sur BFM à l'instant, Jean-Luc Mélenchon en tete à l'applaudimetre au forum de liberation a Grenoble.

  27. Cyril dit :

    @277 alain22
    Pareil. El Krief surprise que cela soit J.L. Mélenchon qui passe devant Hollande a l'applaudimètre. Elle nous fait du Bachelot : "Ah bon?!"
    Moi, pas surpris...

  28. gabriela dit :

    ¿Où peut on voir la vidèo du forum de Grenoble s'il vous plaît? Dans liberation.fr je ne le trouve pas (J'imagine qu'à cette heure il doit être enregistré). Merci d'avance

  29. j-jour dit :

    Mélenchon à Grenoble à la Villeneuve, il y a Une vidéo

  30. Zapping dit :

    L'émission "la matinale présidentielle" avec Jean-Luc Mélenchon sur I-Télé est publiée sur le Blog :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/26/invite-de-la-matinale-presidentielle-sur-i-tele/

    Pour ceux qui n'ont pas encore pu voir des extraits de Jean-Luc Mélenchon à "Des paroles et des actes" sur France 2, ils sont là :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/extraits-de-lemission-des-paroles-et-des-actes-sur-france-2/

    L'extrait n°3 est particulièrement efficace, où le jeune Fabien Namias, fils de Robert, se voit demander d'écouter mieux ce qu'on lui dit :
    http://www.dailymotion.com/video/xnn7xe_jean-luc-melenchon-france-2-extrait-n-3_news

    Au sujet du coup de pied de l'âne que Pujadas a cru nécessaire de donner à la fin de l'émission avec François Mollande hier soir, relatif à la carrière professionnelle encore précaire du ci-devant journaliste dont le nom m'échappe, je crois monsieur Brillant, correctif hautement contourné qui précisait qu'en fait de CDI, ce journaliste buzzeur partageait la condition pigiste de tant de ses confrères - que Plujadas l'embauche en CDI s'il veut montrer l'exemple ! - je me disais que Pujadas mériterait un petit montage à lui tout seul sur sa prestation du 12 janvier, avec un plan, au moins un, sur ses petits souliers, hé hé.

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  31. Zapping dit :

    J'oubliais : Le samedi 14 janvier dernier, au lendemain de la dégradation de la France par MM de Standard et de Poor's, le candidat du Front de Gauche était sur France 3 Pays de Loire. Le soir c'était le meeting de Nantes devant 6000 personnes.

    Jean-Luc Mélenchon sur France 3 Pays de Loire :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/14/invite-de-france-3-pays-de-loire/

    Jean-Luc Mélenchon meeting de Nantes :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/14/discours-au-meeting-de-nantes/

    Hauts le coeurs ! Ardents à la lutte !

  32. Adrien dit :

    @ 192 Colonel Walter Kurtz
    Depuis 2 ans je fais un tableau Excell sur lequel je comptabilise tous les articles de "une" par mois. Puis je totalise le nombre de lecteurs et en parrallèle le nombres de posts. Voyez la progression sur le seul mois en compazrant les 5 premiers articles de janvier 2011 et ceux de 2012 ! Pour rester dans les mêmes paramètres que janvier 2012 je n'ai pris que les 5 premiers articles :
    Janvier 2011 : lus 95 775 fois et pour lesquels il y a eu en moyenne 245 posts
    Janvier 2012 : 5 articles lus 286 340 fois et pour lesquels il y a eu en moyenne 734 posts !
    Voilà une state qui est en parfaite adéquation avec la montée en puissance que l'on constate dans les meetings. Par contre les médias chiens de garde sont inversement proportionnel à la réaction populaire.
    Preuve que le programme défendu de main de maître par Jean-Luc Mélenchon du FdG, est bien le bon car il fait trembler la finance et ceux qui se couchent face à elle.

    Pour les Toulousains et la région : le mardi 31 janvier à 20h30 à la Halle aux Grains meeting avec Daniel Obono, Clémentine Autin, Christine Billard, Christian Piquet, Pierre Laurent.

  33. Maria dit :

    Moi aussi j le veux, mai je crois qu'on devra patienter jusqu’à demain pour l'avoir Sinon il doit apparaître a cote des débats précédents la

  34. pascal dit :

    Le commentaire 255 de Rodolphe sur le décorticage du discours d'Hollande est excellent. Je viens de l'envoyer à toutes ma liste de diffusion "Front de Gauche, Mélenchon présidons"

  35. citoyenne21 dit :

    Avec tous ces posts arrivant en trombe, je n'avais pas vu celui de Sabrina (151). La voilà l'étincelle qui jaillit au détours d'une vie, celle qui impulse un souffle nouveau. Chacun peut la voir jaillir à un moment donnée de son existence si les conditions sont réunies pour permettre l'enflammement. Se sentir vivant à nouveau, prêt à vibrer grâce et avec des hommes et des femmes désireux de prendre leur destin en main, voilà une belle mission. Je l'ai ressenti moi aussi ce sentiment de révélation dans l'instantanéité d'un moment télévisuel où les mots et la posture semblaient ne pas être une imposture pour une fois et ce n'est que du bonheur en perspective que de participer à une telle aventure collective comme celle que nous vivons en ce moment au sein du Front de Gauche.

  36. Zapping dit :

    En attendant de trouver le discours de Grenoble e 2012 - nos limiers sont sur les traces des applaudimètres - le Zapping du Blog vous propose un autre discours de Jean-Luc Mélenchon à Grenoble en 2010, et un fameux discours même, où passe l'image saisissante de mineurs chiliens au fond d'une mine :
    http://www.dailymotion.com/video/xemfni_jean-luc-melenchon-au-remue-meninge_news

    Haut les coeurs ! Ardents à la lutte !

  37. Journal de campagne de Christophe Barbier de l'Express sur Hollande, Sarkozy et Mélenchon. Pas les deux autres. Et sa conclusion : "Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est beaucoup trop agressif et pas assez crédible pour l'instant. Pourtant, c'est un partenaire possible pour François Hollande. Mais ce n'est pas en levant le poing et le mettant -symboliquement- dans la figure de ses adversaires, qu'il pourra augmenter son score et éventuellement espérer arriver au second tour de l'élection présidentielle."[...] Est-ce qu'il voit venir un duel Hollande/Melenchon au 2e tour? Eh Eh!

  38. tchoo dit :

    @Jen ai Marre
    Si la crise s'aggravait, est ce que F Hollande mettrait en oeuvre une politique d'austérité pour obtenir les objectifs de réduction des déficits publics qu'il s'est promis de réaliser ?

    Ils appliqueraient la méthode à Tonton, le virage de 1983 de la rigueur, incapable d'autres imaginations.
    Pour le FN, la sphère médiatique, craignant pour ses privilèges préfèrent le FN à la vraie gauche, car ils pensent perdre beaucoup avec l'un et ne rien bouger avec l'autre.

  39. Jean Jolly dit :

    Il suffit qu'un quidam des deux partis favoris s'exprime pour que ce soit la fête... nous approchons néanmoins de la vérité, il faut pour cela la chercher.

  40. LaRépubliqueDesCatacombes dit :

    Bonsoir Jean-Luc, bonsoir à toutes et tous,
    Ce soir, une question: l'un ou l'une d'entre vous peut-il me dire clairement quel est le nombre d'annuités nécessaire pour partir à 60 ans avec un taux plein pour le FdG ? Ce point est important car j'ai lu et entendu ici et là des déclarations contradictoires.
    Merci à un internaute (j'ai oublié son nom, qu'il m'excuse) pour le lien de l'émission de Jean-Luc sur France 3 Pays de la Loire. Jean-Luc a été parfait et les 3 journalistes respectueux et constructifs. Autre chose que David Pujadas et les Chiens de Christine I-love-le-FMI Lagarde.
    Il va falloir commencer à penser aux législatives qui viennent dans la foulée et je vous le dit très clairement: notre mobilisation devra être tout aussi importante que pour la Présidentielle; surtout si notre candidat ne se qualifie pas pour le 2e tour; il faudra alors envoyer un message extrêmement clair au PS et à ses dirigeants. Le message du FdG devra être entendu et pris largement en compte.

  41. Guilloux dit :

    Impressionnante la séquence sur I-télé où Jean-Luc Mélenchon cloue le bec de l'économiste libéral de service. Il faut faire connaître ce type de séquence au plus grand nombre. Sinon vu également dans la même émission S. Hessel qui passe de l'"Indignez-vous" au "Résignez-vous" c'est-à-dire ralliez FH, mais vous pouvez toujours ensuite voter pour le FdG aux Législatives. Argument particulièrement hypocrite quand on sait que le vote pour le président entraîne généralement un vote massif pour les candidats de ce dernier et que les institutions de la Ve République, qu'il n'est bien sûr pas question de changer, n'offrent qu'une place très réduite aux courants politiques qui n'appartiennent pas à la majorité présidentielle. En somme il faudrait faire comme les Verts : conclure une alliance électorale avec le PS et s'asseoir ensuite sur notre programme, triste conception de la politique. La réponse est définitivement non.

  42. gabriela desde Uruguay dit :

    En ces jours de vacances que j'ai, je les dédie à militer pour le Front de gauche sur internet (car je suis en Uruguay maintenant), J'avais exprimé mes doutes sur le langage utilisé envers le FN, pas naturellement pour Le Pen, elle mériterait encore plus, mais; es qu'on croit vraiment qu'en étant si violentes envers les votantes FN on arrivera à convaincre un seul d'entre eux? Je ne le crois pas. Lors de n'importe quelle discussion lorsqu'on commence avec les insultes, toute possibilité de raisonner disparaisse, n'est-ce pas? Je crois bien que Jean-Luc Mélenchon et ses proches le savent, or cela et dû sûrement à une stratégie que je n'arrive pas à comprendre. Est-ce que quelqu'un pourrait m’éclairer sur ce sujet?
    Merci.
    PS: Je ne connait personne qui vote FN, je suis en train de convaincre des amis qui ne votent plus depuis bien d'années et je crois que j'y arrive.
    Hasta la victoria, siempre

  43. Mario Morisi dit :

    Voilà la bienvenue à Jean-Luc Mélenchon de la part des empapaoutés de la Médiacratie de Libémarianne :

    Je ne sais pas comment il fait pour se retenir, devant deux mecs qui se sont roulés à plat ventre devant Hollande deux heures plus tôt

    19h45 Le désormais traditionnel affrontement verbal entre Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Demorand a commencé. Démorand ouvre immédiatement les hostilités « Quels sont les valeurs qui animent votre campagne? ». « Vraiment quelle question étrange » répond Mélenchon. Maurice Szafran, rédacteur en chef de Marianne, entre ensuite dans la danse : « je vous repose la question de Nicolas Demorand puisque vous n'avez pas l'air de la comprendre ». Et Demorand de plaisanter: « vas-y mollo Maurice tu va t'en ramasser une ».

  44. pierre-tuebingenAllemagne dit :

    Bonsoir,
    hier j'ai profité de la conference de S. Hessel devant 800 personnes à Tübingen (Allemagne) où j'habites, pour lui poser la question: comment peut-on appeler les gens à resister, et dans le meme temps demander à un candidat qui porte vos valeurs, de se retirer de la candidature?
    reponse: pas de reponse! ou plutot une reponse de 5 minutes sans aborder le sujet.

    Moi mon sentiment, c'est qu'il ignore les propositions du fdg; associé à un anti-communisme primaire

    Mais le vent se leve... et je rentre dans quelques semaines en France POUR pouvoir apporter ma "pierre" à la victoire des idées, à la victoire du fdg!

  45. marechal dit :

    @ JLM
    A propos de l'émission sur I-télé
    Bon admettons, FH nous fait de la pub en gauchisant son langage, il met les idées et le vocabulaire du FdG en circulation... mouais ; et alors ? les moutons du votes utiles c'est comme ça qu'ont les fait voter pour nous ?
    Je vous trouve quelque peu optimiste en comptant sur les "futurs ex"-abstentionnistes...
    Une autre remarque :
    Le journaleux vous a évidemment alpagué sur votre vie privée, vous l'avez évidemment ridiculisé, lui et toute la clique qu'il représente. Faut croire que plus vous décrédibilisez les médias plus ils en redemandent...
    Donc l'idée de donner un nonos à ronger à ces toutous là pour mieux les refoutre à la niche ensuite ça me va...
    Par contre il y a un hic (là c'est le militant de terrain qui parle) : auprès des derniers convertis et cerveaux remis à l'endroit par mes soins, j'ai peur d'avoir un peu de mal à me dépatouiller avec votre "nouvelle révélation"
    mais bon... j'oserai pas vous engueuler (même si l'idée m'a traversée l'esprit à la lecture de votre billet...)
    C'est que j'aimerai pas que mon boulot soit saccagé, ni par vous, ni par ces chiens de journaleux qui ne retiennent de vous que ce qui dérange leur petit esprit conformiste et larvaire.

  46. gabriela desde Uruguay dit :

    En continuant mon intervention antérieure, je viens de trouver un vidéo sur youtube sous le nom:"Au forum de Libération, Jean-Luc Mélenchon répond aux questions de BFMTV" je ne sais pas comment faire le lien (la dernière fois ça a pas marché). Le ton que Jean-Luc Mélenchon utilise là contre le Pen est (à mon avis, bien sûr) je le trouve moins violente et plus efficace. Mais je reste toujours sur la question que j'ai posé (295)

  47. Citoyen93 dit :

    peut être faut-il le laisser tranquille ce S. Hessel. A cet âge là j'ai l'impression qu'on vous influence assez facilement, et on sait quelque chose de l'immense influence que les rouages de l'oligarchie a sur les esprits, d'une façon générale.
    Je me souviens que l'Abbé Pierre avait aussi, à l'article de la mort, soulevé une polémique après avoir été influencé par quelques antisémites. Cet homme respectable doit simplement être assez mal entouré, n'en faisons pas toute une histoire et ne le traitons pas comme l'un de ces innombrables petits chiens de garde teigneux qui nous aboient dessus sans avoir le moindre début de mérite personnel.

  48. Nicolas G30 dit :

    273 Maiglöckchen, comme quoi pour Hollande le Front national n'est pas un problème, se retrouver au 2em tour comme chirac en 2002 l'arrangerait bien. Merci à notre candidat de combattre le FN sur le front des idées, c'est tout à son honneur, alors que les médias n'ont eu de cesse de le sponsoriser, on se demande bien pourquoi.... 290 Gérard Blanchet: Pour ce qui est du coté agressif et crédibilité relayé par Barbier, est ce un ressenti général des médiacrates exprimant une crainte que Jean Luc Mélenchon soit élu en mai 2012 ? Ils sont agressés dans leurs certitudes et ne veulent pas croire à son succès.

  49. Clémentine tezzon dit :

    Vous avez une voix très bien placée m. Mélenchon c'est une ortho qui vous le dit!
    Pour éviter de fatiguer votre larynx chauffer votre voix le matin avec des mmm en douceur.
    Faites des bâillements avortés avant vos discours pour descendre votre larynx, détendez votre mâchoire pendant que vous discourez et sentez vos abdos pour éviter de forcer sur votre larynx. Et dormez un zeste que diable!
    Merci pour vos billets, merci pour votre présence, pour votre passion et votre combat.
    Chauffons tous nos voix et exprimons-nous !
    clémentine tezzon

  50. Stephane B dit :

    Voila une citation qui met du baume au coeur et qui s'accorde avec le discours du FdG :

    Qui que vous soyez, vous que je sers et que j'aime,
    Souffrants que dans le mal la main du crime sème,
    Et que j'ai toujours plaints, avertis, défendus
    O vous les accablés, ô vous les éperdus,
    Nos frères, repoussez celui qui vous exploite !
    Suivez l'esprit qui plane et non l'esprit qui boite ;
    Montez vers l'avenir, montez vers les clartés :
    Mais ne vous laissez plus entraîner ! résistez !
    Résistez, quel que soit le nom dont il se nomme,
    A quiconque vous donne un conseil contre l'homme ;
    Résistez aux douleurs, résistez à la faim.
    Si vous saviez combien on fut près de la fin !

    Paris incendié; Victor Hugo


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