21jan 12

Un palier dans la campagne

Après Metz

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20De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.

A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note 14bprécédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux 16certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ?  Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui 27ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL

Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que  la discipline budgétaire est «  la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme !  Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots 13« consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.

C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »

L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix 26politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.

Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que14a nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil.  Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.

La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci.  Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting  à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe.  Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.

Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent 21donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc23 entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.

A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.

Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont 17atoujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.

L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a17b condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.

Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.

« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.

Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.

Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. » 


923 commentaires à “Après Metz”
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  1. Michel Berdagué dit :

    Un désastre total pendant cinq longues années,de rappeler que ça commençait très très mal,après le fouquet's là c'est sa bande,mais avec sa virée sur le rafiot de grand luxe du Bolloré le jour de mémoire et de respect du 8 Mai 1945, où toute l'Armée Française,pompes cirées,uniformes au complet, régiments à l'Heure,sabre au clair à présenter au Président de la République ne se représentant pas avec tous les corps constitués et toute la représentation des corps diplomatiques civils et militaires,et avec toutes les Ecoles les plus prestigieuses pour notre Défense,ça commençait d'une signature à penser tout de suite 2012.
    Nous y sommes,nous avons résisté nous avons morflé plus que jamais et la France,notre Hexagone est exsangue.
    Le bail finissant ce locataire aura fait un immense dégât en ne favorisant que sa petite classe des riches et si Dimanche il annonce son départ ce sera d'une normalité et nous lui conseillerons de s'inscrire dans une école de la République,Laïque et gratuite, Publique pour apprendre ce qu'est la citoyenneté et le respect à nos valeurs historiques,le respect du C.N.R. et du Préambule de 1946 de notre Constitution.

  2. ventdebout dit :

    En Belgique ça bouge aussi: Grève générale lundi 30 janvier!
    Plusieurs de nos voisins citoyens d'Europe attendent aves impatience que nous leur fasion la démonstration que l'humain d'abord OUI c'est possible et que OUI les peuples doivent reprendre le pouvoir au système capitaliste et libéraux de tous poils et botté la xénophobie et le fascime qui en découle.
    N'ayons plus peur, motrons le chemin de tous pour demain.

  3. Accord avec Jean-Louis ce sont les 16% qui ajoutés aux 7% d'il y a une semaine nous indiquent les possibilités à condition que nous tous nous nous bougions fortement. D'ailleurs les 2% "gagnés" le sont -et personne ne semble
    le remarquer- pris au FN. Donc le vote utile semble encore jouer très fortement dans la classe ouvrière, ceux qui avaient en 2005 émis un vote de classe (80% des ouvriers, 67% des employés, 71% des chômeurs, 56% des électeurs PS et 60% des électeurs Verts). Comme beaucoup le remarquent les mouches de droite sont en train de changer d'âne et hésitent entre Bayrou et Hollande et abandonnent Sarkozy. Notre travail maintenant c'est de montrer à ces électeurs socialistes et verts du NON de gauche que la présidentielle binaire de 2012 est de plus en plus l'élection binaire de 2005 et que leur vote utile en 2012 est pour le seul candidat fidèle à ce non Jean-Luc Mélenchon. Et si on passe les 10% ce mouvement va s'accélérer et ne sera donc pas linéaire. 23% dans les derniers jours est donc tout à fait possible. Et là il faudrait être très vigilant quant aux coups fourrés de dernière minute.

  4. Paul Volfoni dit :

    Bonjour,
    Ceux qui connaissent les résultats des sondages sont évidemment les..................sondeurs. Ce qui compte, ce n'est pas vraiment leurs chiffres, ni les tendances. Même s'ils se trompent, ils vont vous expliquer ultérieurement ce qu'ils n'ont pas senti ou vu venir.
    Par contre on sent une sorte "d'agacement" ou certaine forme de nervosité chez les "leaders" habituels, chez les intervieweurs. C'est plutôt bon signe. On critiquait au début JL Mélenchon pour sa "hargne" alors que c'était de la détermination. Maintenant ce sont ces derniers qui vocifèrent et rendent notre candidat sympathique, chaleureux, honnête. D'autre part, les paroles s'envolent mais les écrits restent.
    Une lettre ou un mail quelconque, à un quotidien ou à une chaîne de télé, écrit avec respect, dénote une démarche supplémentaire dans la détermination à obtenir des informations contradictoires permettant à tout citoyen lambda d'accéder à une information juste. Tout journaliste faisant honnêtement son travail ne peut être éternellement complice de cette non-information, de cette chape de plomb.
    Les vraies informations vont finir par transpirer inéluctablement.

  5. Nicolas G30 dit :

    852 Lupi, Si on posait la question du deuxième tour avec Jean luc Mélenchon face à NS, FB, ou MLP, on verrait que lui aussi peut battre le sortant, et peut être avec un plus beau score. Pour ce qui est des 57%/43%, faudra voir le nombre de votant, dans cette hypothèse moi ce sera rouge quand même et ça sera pas 57% des Français, mais des votants.

  6. Antigone dit :

    @844
    sansebar à 12h22
    ha ! si c'est ça... ben ça ne sert pas à grand chose. On proteste avec nos petits poings en écrivant à chaque fois à Clavi et autres Barbiers quand eux, ils sont juste payés pour fabriquer l'opinion alors pff!
    Un exemple j'ai beaucoup aidé et milité lors du coup d'état contre Chavez, nous avons été un groupe parlant français à répondre à chaque attaque du Monde ou de Libé ou du Nouvel OBS contre Chavez -curieusement le Figaro était plus sympa- (va comprendre) On était vraiment sur la brèche jour et nuit.
    BON... on a perdu notre temps.
    Au Venezuela, ils avancent comme la caravane et les chiens aboient toujours (ils sont d'ailleurs aphones à force)et ce qui compte ce sont les urnes et l'organisation quartier par quartier. IL faut gagner et pour ganer rassembler la gauche anti libérale, c'est que qu'a fait Chavez, il a gagné face à la puissance déclinante du bipartisme local : Droite chrétienne-=Copei/PS libéral-=AD et en pleine crise de la dette
    Ce qui est très encouragenat c'est que nous sommes dans la même configuration.`
    La campagne va faire son oeuvre de révélateur, on le voit chaque jour et... au pire on n'a que 2 élections pour y arriver, mais pas plus, c'est évident! Quand ils auront goûté de la gestion de la"crise" à la sauce Hollandaise, on sera là, plus présents que jamais.
    Référendum volé + Sarko(le sauveur A) + Hollande (le sauveur Bis) = Révolution Citoyenne vite!

  7. Eric91 dit :

    Insupportable déséquilibre du traitement de l'information, si souvent mis en exergue par le front de gauche et en sa défaveur bien sûr.
    Quel recours ? Conseil d'Etat ? CSA ?
    De toutes façons tous les thermomètres sont au service su système criminel en place. (oui criminel le système qui jette les gens par millions dans la rue et maintient les autres dans la peur et la pauvreté !)
    Il ne reste comme pour le référendum sur la prétendue constitution européenne, qu'à faire chauffer internet et les réseaux sociaux et les adresse mails des amis et copains.
    L'enjeu est de taille : après la négation de la démocratie par l'adoption par le parlement du traité de Lisbonne, il ne manque plus qu'un blanc seing donné aux forces de droite de la Le Pen à Sarko en pensant par Hollande pour que les fondements de notre nation se retrouvent par terre...
    A fond les licenciements, la restriction en attendant la suppression des droits de grève (loi service minimum transport aérien!) et de manifestation (voir déjà le traitement réservé aux indignés de la Défense !) etc... la liste est ouverte et le Capital débridé n'a pas de limites autres que la révolte ou la guerre !
    Jean-Luc stp, exprime la révolte du FdG sur la confiscation du droit de grève sous prétexte de continuité de service !

  8. citoyenne21 dit :

    Ah si on avait pu échanger ce matin la venue du chef de l'Etat (ou la la cette file de cars de CRS, ce n'est pas de la rigolade) contre la venue de Monsieur Mélenchon sur Dijon, comme cela aurait été plus appréciable ! Je ne désespère pas cependant que notre candidat puisse venir d'ici les élections sur Dijon pour une rencontre de quartier avec les citoyens, comme à Grenoble ! Ca les requinquerait tous ces dijonnais !

  9. Genialle dit :

    Jean-Luc Mélenchon "le révélateur : http://www.itele.fr/video/jean-luc-melenchon-au-revelateur

  10. nick karma dit :

    @marianne 787.
    Pour Toulouse un meeting est prévu le 31 Janvier 20h30 à la Halle aux Grains avec les camarades Obono, Autain, Picquet et Laurent.
    Ensuite, le 5 Avril Grand Meeting avec Jean Luc Mélenchon, Place du Capitole (objectif 10000 personnes ou plus). ça depend de nous aussi. Au boulot!

  11. claude bronchart dit :

    Pour saisir qq commentaires à chaud sur le programme de FH,j'ai surfé..et quelle surprise: au hasard des articles sur le monde je lis " le FT ou la critique du capitalisme pur" et la conclusion (temporaire ?) du journaliste qui dit que cet article pourrait être incorporé au programme de FH! Ns sommes très loin de l'ennemie appelé la finance!
    Le route est droite mais la pente est raide!Il va vraiment les pousser dans le dos et même les dépasser au premier tour! si ns ne voulons pas en çetre réduit à supporter 5 ans encore un libéralisme rose et régulé.
    Quelqu'un sait -il qui FH a délégué à Davos?

  12. @ 861 Antigone
    Je comprends que tu puisses réagir avec scepticisme au sujet des interventions des camarades qui protestent contre la conspiration du silence médiatique, compte tenu de ton expérience au moment de la tentative de coup d'état contre Chavez. Mais je continue à penser que ces protestations ne sont pas inutiles et vont petit à petit porter leur fruit. Pourquoi ? Parce que le contexte a changé, que les choses bougent et qu'une dynamique, qui désormais ne s'arrêtera plus, a été créée. Je souhaite que le FdG gagne la présidentielle, mais s'il n'en est pas ainsi, cette formation ve rester droite dans ses bottes, plantée et implantée dans le paysage. La "crise" aggravera toujours plus la situation et le FdG apparaîtra comme le "syndicat du peuple" incontournable et de plus en plus fort.
    Les chiens de garde, et ça c'est nouveau, commencent à réaliser qu'ils ne pourront plus se débarasser du FdG qui ne lâchera pas le morceau, qu'il a des solutions, que la misère s'étend et que la colère monte. Le FdG est le levier qui tôt ou tard va faire basculer les choses du côté du peuple. Et si ce n'est pas en mai, ce sera dans les mois qui suivent. La roue tourne et la peur est le commencement de la sagesse. Tout cela commence à germer et trotter dans la petite tête des chiens de garde. C'est pourquoi ils seront de plus en plus attentifs au ras le bol, d'ailleurs parfaitement légitime, des citoyens qui ne supportent plus la désinformation scandaleuse actuelle qui défigure notre démocratie.

  13. Papa dit :

    En lisant tous les commentaires,je me dis que ce qui va être décisif,c'est notre mobilisation.
    A mon petit niveau,cela commence (la victoire) par mon escalier!
    Nous commençons à enfoncer le mur du silence.Nous en sommes encore à répondre à la question de beaucoup de gens:C'est quoi le Front de gauche"!C'est quoi votre programme!
    C'est quoi la différence avec le PS?etc..etc..
    Donc les citoyens s'interrogent!C'est une progression.Comme pour le projet constitutionnel il nous faut reprtendre la démarche que nous avions engagé.
    Déjà des choses bougent dans nos quartiers.Enfonçons le clou!
    La campagne décolle.Nous avons un bon candidat.Alors en avant!Soyons présents dans les usines,les écoles,les métros,les centres commerciaux etc..etc..
    La victoire nous appartiendra!

  14. Antigone dit :

    @867Jean Louis CHARPAL
    Rectification : ce ne fut pas une tentative de coup d'état mais un VRAI coup d'état, avec un nouveau président : Pedro el breve (le bref) reconnu et salué immédiatement par JM Aznar au nom de l'union européenne.
    Attention avec les mots, ils tordent nos esprits et voilà que notre plume fourche et on écrit tentative.

  15. Nicolas G30 dit :

    863 Cazabeau, France inter, la Déférence ! heureusement il y a Mermet qui résiste. Désolé webmestre, ça fait un moment que je voulais la placer celle là ! Pour ce matin, sur Itélé, j'ai eu peur que l'on parle que des 60 propositions de FH qui venaient de sortir, heureusement Jean Luc a corrigé le tir. C'est vrai qu'il aurait du penser à montrer le programme l'humain d'abord, parler aussi du comparateur de programme sur internet des candidats éveillerait la curiosité des gens. J'espère qu'il sera à jour en faisant apparaître les 60'. et pour rigoler un peu le changement c'est ici, Mélenchon présidons !

  16. gerlub dit :

    @ 866 claude bronchart - 26 janvier 2012 à 15h04

    Pascal LAMY ?

  17. @ 869 Antigone : " ce ne fut pas une tentative de coup d'état mais un VRAI coup d'état".

    Errare humanum est... Mais mon message 867 ne concernait pas cette question (très intéressante par ailleurs). Je voulais dire que les choses évoluent, que le contexte n'est plus le même et que les protestations auprès des médias avaient davantage de chances d'être prises au sérieux. Ce qui n'empêche pas de maintenir toutes les autres formes d'action, quelles qu'elles soient.

  18. Michel Berdagué dit :

    Merci Genialle (864) nous avions été prévenus que celle-là fait mal aux falsificateurs dogmatiques libéraux,ils ne savent même plus leur alphabet en perdant les A à chaque seconde tout y passe,à presque croire les évaluateurs des states de voir tellement leurs nullités. Mais où ont-ils appris ces moins que nuls dans le privé c'est sûr,mais quel intox !
    C'est sûr que dans n'importe quelle école de la République Laïque,ils seraient encore au CP.
    Je m'inquiète,quand nous prendrons le pouvoir - Front de Gauche - il va falloir des cours intensifs de rattrapage,jour et nuit tellement Ki sont bouchés,intoxiqués,formatés. Eh bin y a du taf !
    Pour le salaire du nouveau Président de la Sixième République 6000 euros c'est très bien tous frais payés par la Révolution Citoyenne mais dites moi nous v'là descendu à 1 pour 4 de différence la base étant 1500 net tous frais payés tickets restos/bonne bouffe moins le compteur électrique pour notre énergie si précieuse et rare ;
    A quand la suite ?...

  19. ermler dit :

    Info pour les strasbourgeois et "agglomérés".

    Rencontre avec Jacques Généreux autour de son livre "Nous on peut".
    Vendredi 27 janvier à 17H. Librairie Kléber - Place Kléber à Strasbourg.

  20. kalos dit :

    Je viens de regarder la vidéo de I Télé, je trouve que les chiens de garde, les soldats de la COM ont été à vomir comme toujours.
    Que faire ?

  21. komorowski dit :

    Jean luc réussit une véritable prouesse dans cette campagne présidentielle. Je ne croyais pas que cela soit possible, Les salles combles de militants usagés, de jeunes, de salariés de syndicalistes, nous n'avions pas vu cela depuis longtemps. Depuis Georges Marchais personne n'avait pu remplir les salles comme Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche et les forces militantes sont sans doute bien plus réduites et internet propose de rester à la maison.
    Il se passe une chose que je ne croyais pas possible, le retour de l'espoir de l'égalité de la justice sociale, du peuple !
    Je croyais comme beaucoup que moralement il avait raison mais que politiquement il n'y arriverait pas. J'avais tort !

  22. adeheurtaumont dit :

    Pour info : Le drapeau rouge flotte à notre fenêtre côté rue depuis hier soir.

  23. JR84 dit :

    NON, jamais en cinq ans de mandat, Sarkozy n'a été à la hauteur de porter le costume de Président de la République Française. Tout à commencer par une victoire célébrée au temple du capitalisme "bling-bling" le fameux "Fouquet's" suivi d'une visite au salon de l'Agriculture : le"Casse toi, pov'con" d'un président à un citoyen pour continuer sur un meeting devant tout le staff UMP :"quand il y a une grève aujourd'hui en France, on ne s'en rend même plus compte!"
    Non Sarkozy de Nagi Bosca tu n'as jamais été à la hauteur, avec ou sans talonnette et même sur la pointe des pieds, d'un représentant du peuple français. Alors pour t'éviter de prendre une veste (puisque le costume ne te vas pas) annonce à la France entière ce dimanche 29 janvier à 20h que tu te retires et que surtout tu ne te représente pas au suffrage universel. Ton quinquenat restera dans l'histoire comme celui de la grande mystification et de la décadence de notre pays. Qu'ils s'en ailles tous, les incapables, car nous on peut et on sait faire!

  24. paloma dit :

    Je suis une jeune cadre dynamique, et mon rêve : devenir entrepreneur...

    alors je me disais...
    Pourquoi ne pas monter ma propre entreprise sondagière?

    et plutôt que sous la forme d'une SARL ou SCOP, j'imagine mieux une association loi 1901;

    ainsi, nous serions quelques volontaires à téléphoner. (disons même 300 militants à raison de 10 coups de fil chacun dont trois avec succès!)

    j'aurais un salarié pour me proposer un formulaire de questions complètement impartiales, traiter en toute liberté mes données... rédiger les notices de méthodes avec des grandes phrases ambigues...

    Puis je vendrais mes sondages totalement indépendants (je ne suis personne) au FdG au prix d'un salaire et de mes charges.

    qu'en pensez-vous... je me lance, ou pas?

  25. un révolté dit :

    Mes amis,franchement je rentre du boulot,je travaille en tant que employe municipal sur une toute petite commune du cantal et je fais aussi brancardier dans un centre de sclérose en plaques j ai 58 ans,donc aujourd hui de 8 h à 11h30, j ai levé du lit une trentaine de personnes pour les mettre dans leur fauteuil roulant puis de 13h à 17h j ai coupé du bois sur du communal et regroupé les branches pour les bruler. Je suis venu dans le cantal, car j aime la paisibilité de cette région, j ai commencé à travailler aprés mon bac à la caf du vaucluse, ne m imaginanant pas le... sur une chaise toute ma vie j ai fait des formations agricoles(bepa ovin,bta,bucheron)10ans agriculteur puis cessation car le systéme me poussait toujours à emprunter pour ne jamais gagner grd chose.Par des biens du coté de la maman de mon épouse(aide soignante ayant démissionné en voyant l avançee des hopitaux et aujourd hui" technicienne de surface"par chéques emplois à mi temps,car un pied charcuté par un ponte de la chirurgie) on s en est toujours sorti avec nos 4 enfants. Moi toujours au smig et mon épouse idem. Aujourd hui nous avons notre maison en bois, elle est bien agréable mais si nous n avions pas eté aidé financiérement ou en serions nous? On se sent presque privilegié meme si nos enfants ne devront pas compter sur nous. Ceci pour vous dire qu on n est pas prets d oublier combien cela doit etre difficille pour beaucoup de gens et que si nous on s en est bien sorti beaucoup ne le peuvent. Et st françois les ignore ou leur dit d attendre peut etre que si dés fois plus tard on verra. Cela fait déja une grande différence avec l humain (faudrait vraiment pas etre décu !) de jean luc.Et puis il y a plein d espoir aussi (planification ecologique,renverser la mauvaise finance)

  26. jprissoan dit :

    moi aussi j'ai regardé iTV grâce au lien fourni par Genialle et Morvandiau

    Ce sont des entretiens très "durs", on ne sent vraiment aucun courant de sympathie réciproque. J'espère que les téléspectateurs sauront faire la part des choses. Sur le fond, bien sûr, Jean-Luc Mélenchon dit parfaitement ce qu'il y a à dire. Cet économiste qui ne sait pas qui est payé au SMIC est ridicule, et puis, il aurait pu se raser... passons.
    y-a-t-il eu un "échange" avec le chien-de-garde number one ; Barbier ?

  27. jprissoan dit :

    @ adeheurtaumont: dans quelle ville se déploiement de bannière se produit-il ?

    autrement, j'ai eu ma réponse sur Barbier. l'entretien s'est bien passé.
    excellent réponse sur la laïcité. retour de boomerang, proposition mal étudiée par Hollande et son staff..

  28. un révolté dit :

    je n avais plus d espace mais je tenais à dire par dessus tout que j ai trop de mal à supporter les politiciens qui se refusent à sérieusement tout envisager pour améliorer le quotidien de ces gens comme les autres qui fournissent un travail tout aussi important que tout autre et parfois plus usant ;tout comme je souffrirais beaucoup de voir des electeurs ne pas en faire une priorite. Partageons et restons humains.Amitiés

  29. sansebar dit :

    La question de Damien à Pujadas, ainsi que la mienne, sont en ligne sur le site de l'émission de ce soir.
    Je saurai demain s'il a répondu car je ne veux surtout pas la regarder en direct pour lui donner de l'audimat.

  30. J'ai l'impression que dans le programme du PS, qui vient de sortir, il n'y pas grand chose de déterminant et que la montagne de poudre aux yeux du Bourget a, comme on pouvait s'en douter, accouché d'une petite souris, toute mignonne et craintive. Ce n'est pas elle qui va faire peur aux marchés. Je crois qu'ils vont n'en faire qu'une bouchée !
    NB: L'idée de drapeaux rouges aux fenêtres, avec le logo FdG, est peut-être à creuser...

  31. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    Un palier dans la campagne..........on monte les marches 4 à 4 oui! Hier soir, assemblée citoyenne à Condat sur Vienne. Ce soir, une Assemblée à Oradour sur Glane sur la dette et une rencontre FdG des luttes / syndicalistes à la FD du PCF à Limoges.
    Mardi midi, je distribue à RVI et un salarié ne me prend pas le tract car il l'avait eu le matin à 7 heure aux feux rouges de l'entrée de la ville. En fait, c'était les copains qui montaient l'Assemblée d'Oradour qui étaient sur le pont.......

  32. Superbo dit :

    Après Bayrou et Hollande, c'est LePen qui plagie notre lexique : elle vient de repomper le coup du "pistolet à bouchon" contre la finance. Aurait-elle écouté en secret le meeting de Besançon ?
    Nous seulement nos adversaires ont un mauvais programme, non seulement leurs idées de communication sont sottes (cf. la danse des bras du PS), mais ils n'ont pas de vocabulaire !
    Il est vraiment temps de changer tout ça...

  33. Nuno dit :

    Je suis en train de lire "Faut il sortir de l'euro" de J.Sapir, ouvrage dans lequel il démontre de manière "scientifique" que l'euro dans sa contruction actuelle ne peut pas marcher, car sans la présence de mécanisme de compensation (transfert budgétaire massif), il entraîne la divergence (inflation, taux d'intérêt, balance commercial) des economies des pays qui le compose. Du coup faut que je remette la main sur "Nous on peut" de J.Généreux pour comparer, mais que j'ai prêté et qui a été reprêté et dans lequel J.Généreux est beaucoup moins pessimiste.

  34. ErikleRouge dit :

    Ne pas se laisser abuser par les apparences, la gauche est loin de faire le plein des voix et Jean Luc a encore une grande marge d'indécis devant lui à convaincre - il va se passer bien des choses dans le mois qui vient car ça bouge beaucoup à l'UMP, et il faut bien observer ce soir Juppé face à Hollande, car s'il est bon et surtout pugnace, cela confirmera que certains envisagent désormais sérieusement de remplacer Sarko par un Juppé - et alors les cartes seront totalement rebattues - ce qui compte pour le FdG c'est de faire un score maximum avec Jean Luc afin d'engager le plus favorablement possible les législatives, qui elles représentent le VRAI enjeu de 2012, avec peut-être une cohabitation en vue !

  35. Hold-up dit :

    891- Jean Louis CHARPAL dit, à propos de la souris du PS accouchée après le meeting du Bourget : "Ce n'est pas elle qui va faire peur aux marchés. Je crois qu'ils vont n'en faire qu'une bouchée !" - Tu as parfaitement raison. Voici ce qu'en dit L'International Herald Tribune, l'édition internationale du New York Times (ici) « Les banquiers, traders et gestionnaires de fonds français ne devraient pas trop se précipiter pour acheter un biller aller-simple pour quitter Paris si François Hollande devient Président en mai prochain. Les changements sérieux que M. Hollande a proposé ne sont pas effrayants, et ceux qui sont effrayants parmi ceux qu'il a esquissés ne sont pas sérieux. » -Alors, qu'est-ce qu'on attend pour leur briser les reins à ces néolibéraux et à tous ces vampires ? On vote Parti Supplétif ou nous votons en masse Front de Gauche ? A votre avis ? Que Se Vayan Todos !

  36. adeheurtaumont dit :

    jprissoan dit: dans quelle ville se déploiement de bannière se produit-il ?

    Un internaute à posté dans les commentaires de ce billet dans lequel il proposait aux militants et sympatisans du FdG d'accrocher à la fenêtre un foulard rouge... j'ai trouvé l'idée intéressante, alors j'ai exécuté... En ce qui me concerne c'est à Paris dans le 12°

  37. mélopée dit :

    @adisl 838

    OK. Pour moi, gemalto (boîte néerlandaise qui a racheté une boite française) c'était mon fournisseur de lecteur de carte vitale.J'avais pas dans l'idée qu'il fabriquait la puce de la carte.
    Pour moi, quand M. Mélenchon avait dit que le carte vitale n'était plus fabriquée en France, je pense qu'il faisait allusion au morceau de plastique.
    Qu'il existe en plus un conflit social chez Gemalto en rajoute une couche sur la question.

  38. bibi dit :

    http://www.itele.fr/video/jean-luc-melenchon-au-revelateur

    POURQUOI cette phrase malheureuse sur l'agriculture...
    le bio (- de 5%) de la production, n'est pas une alimentation de luxe.
    Le conventionnel n'est pas une alimentation de "m****" pour reprendre les propos de Jean-Luc Mélenchon.

    Finirez vous à comprendre que ce n'est pas en baissant les prix (pour empiffer transformateurs, industriels et GMS)que nous pourrons réduire les volumes produits ? Mathématiquement, c'est impossible.

    Le problème est trop important (beaucoup de paysans crèvent de faim aujourdh'ui et perçoivent le RSA) pour le réduire à un propos aussi simpliste et humiliant pour ceux qui travaillent dans des conditions si complexes aujourd'hui... Cela ne vous ressemble pas JL.

    Malgré tout, je reste convaincue de la pertinence du programme FdG, mais je supplie Jean Luc de ne pas tomber dans la dictature écologique ambiante.
    Tous, nous sommes d'accord pour ne pas rechercher la productivité massive,... mais quand nous ne sommes rémunérés que sur les volumes produits, comment nous emputer du peu de revenu qu'il nous reste.. !

  39. stephan dit :

    Toutes vos réactions concernant les sondages et autres attitudes méprisantes de la part de la médiacratie semblent importantes, mais pas plus que de nos débats internes sur le programme du Front de Gauche et son application concrète.

    Vous me direz peut être que ce n'est pas ici le lieu de débattre du fond (à part l'économie abondamment commentée ici). Mais alors ou ?

    J'avais lancé quelques posts précédents pour discuter ensemble notamment de la mise en place d'une constituante et du volet écologique du Fdg.... Mais sans grand succès. Pourtant, il me semblait avoir entendu Jean Luc Mélenchon demander à tous et toutes de débattre autour des idées afin de se forger une conscience mais aussi de pouvoir la concrétiser à l'heure du changement que nous souhaitons tous de nos voeux. Ça ne peut que passer par nous....

  40. Hold-up dit :

    A propos de la proposition de mettre des bannières au balcon : mettons-y du Rouge,oui, et du Vert ! et du Rose (si, si, aussi !) et de l'Arc-en-ciel ! Fédérons, rassemblons, confédérons, multiplions -nous ! La synthèse politique c'est nous, le Front de Gauche ! Alors montrons-le !

  41. PhiG dit :

    @bibi

    il me semble que vous n'avez pas bien compris l'argument. Peut être n'etait il pas bien exprimé à l'occasion de cette interview.

    Ce que j'en ai compris d'autres interventions de Jean-Luc Mélenchon reprenant le même exemple, il ne s'agit pas de faire baisser les prix. Au contraire, c'est en augmentant les salaires que plus de gens pourront se permettre de s'acheter des aliments sains issus de l'agriculture biologique.
    Quand Jean-Luc Mélenchon mentionne la baisse des prix, c'est sur les intermédiaires qu'il s'agit de l'obtenir. Nous sommes bien d'accord il me semble.

    La démonstration, c'est:
    1) augmentation des salaires, et surtout des bas salaires pour le plus grand nombre
    2) avec cet argent en plus, on ne spécule ni n'épargne, on consomme mieux.
    3) en particulier pour l'alimentation, on peut se permettre ce que tout un chacun souhaite pour les siens: la meilleure alimentation, saine. C'est à dire celle produite par des agriculteurs qui ont du temps, de la main d'oeuvre, et qui sont à côté.
    4) donc il est de plus en plus possible de faire de l'agriculture bio, car des revenus décents sont assurés, via l'augmentation du SMIC. De plus en plus d'exploitation passent au bio (d'autant plus que c'est aussi dans l'intérêt des agriculteurs, pour leur santé, pour leur amour de leur travail, de leur terre et de leur produit...)
    Conclusion: une mesure sociale (hausse du SMIC) est aussi une mesure écologique (promotion de l'agriculture biologique par la garantie de revenu digne aux agriculteurs et d'une demande solvable pour des produits sains)

    Cela ne peut être réalisable que dans un cadre plus général, bien entendu. Vite dit il reste à investir dans la recherche agronomique non chimique, en particulier pour mieux comprendre les sols commes des organismes...

  42. Philippe dit :

    La guerre des idées, lâchement abandonnée depuis des années par les sociaux-démocrates, est en effet décisive. En la gagnant, nous toucherons les catégories que nous défendons. Enfin.

  43. Lupi jean-claude dit :

    @ Jean Louis CHARPAL
    Ce n'est pas elle qui va faire peur aux marchés. Je crois qu'ils vont n'en faire qu'une bouchée !

    Je ne vois pas très bien comment cela pourrait faire peur car cela a été ecrit par le MEDEF et tout les potes de son directeur de campagne au CAC 40.Je le redirais pas assez FH est pire que Sarko et il faut le combattre comme le FN.

  44. rom dit :

    @Bibi 899
    je suis désolé je ne comprends rien a ce dont vous parlez.
    je suis au RSA "socle" depuis plus de 4 ans, handicapé suite a une de ces "nouvelles maladies" de notre temps dues au mal-vivre au travail. je ne suis pas agriculteur, donc a priori je n'y connais rien aux problèmes de l'agriculture je vous le concède.
    en revanche, la "mal-bouffe" ça je comprends et connais. si les OGM coutaient plus cher au producteur (a court terme, a long terme c'est une catastrophe écologique probable et donc hors de prix probablement mais le capitalisme s'en moque) il n'y en aurait pas. si les poulets élevés en batterie coutaient plus cher que l'élevage label, il n'y en aurait pas...
    bref tout ça pour dire que y a bien 2 types de"bouffes " avec bien sur des produits de qualité intermédiaire je suppose, mais globalement sans parler de sucreries / produits inutiles (colas et compagnie) le budget de la bonne bouffe est tout a fait hors de prix pour les citoyens comme moi.
    @tous
    actuellement avec toutes les aides je dois pouvoir "toucher" dans les 750 euros par mois (je ne les "réclame" pas toutes -aide téléphone, gaz, électricité...). un SMICard célibataire -mon cas- ou un(e) citoyen(ne) qui ne trouve qu'un mi-temps doit a peine faire plus : de 100 a 350 euros maxi en plus pour 4 a 8 h de boulot par jour.
    c'est inadmissible.
    soit on constate qu'on se paye nos tronches et on paye correctement les travailleurs tout en permettant aux gens malades/brisés/hors système de vivre avec le strict minimum.
    soit on considère que les gens comme moi sont des parasites/fainéants (ça PEUT aussi être un choix de société mais c'est à la France de décider pas a 3 guignols ultra-riches) auquel cas je demande à ce qu'on m’euthanasie.
    sans rire.

  45. gabriela dit :

    Webmestre:
    je ne sais pas comment avoir la photo qu'illustre la vidéo du meeting a Besançon (en haut). Elle est magnifique et je voudrais faire un tableau sur elle (je suis artiste peintre), mais elle est si petite que je ne peux pas l'utiliser. Où pourrais je la trouver dans un plus grand format?
    Je vous remercie.

    [Edit webmestre : Je ne sais pas exactement de quelle photo vous parlez, mais que ce soit sur ce billet ou dans le carnet de route en Franche-Comté, les photos sont cliquables et un format beaucoup plus grand apparait alors.
    Si vous parlez de la petite photo qui se trouve dans le blog "Vidéothèque" sur le coté, elle se trouve également dans le carnet de route, tout en bas. Et il y a même un petit lien "Télécharger" dans la fenêtre qui s'ouvre en cliquant dessus. Elle est pas belle la vie ?]

  46. Mélopée dit :

    @bibi

    Je ne croit pas que M. Mélenchon méprise en quoi que se soit les agriculteurs qui sont pris dans un spirale productiviste. Agriculteurs qu'on a livré à la concurrence internationale, qu'on a poussé à s’endetter à mort, à mourir de cancer à cause des désherbants systèmiques et qui maintenant ne peuvent plus produire leurs propres semences.
    L'agriculture bio repose (du moins jusqu'à présent) sur un autre concept, respectueux des sols,du produit, de la bio diversité et des hommes. Il a ainsi pointé du doigt qu'elle était génératrice d'emplois. Je ne pense pas qu'il se réjouisse de voir que les petits agriculteurs peinent à vivre de leur travail.
    Ce ne sont pas les hommes qu'il critique, c'est un système mortifère.

  47. jean ai marre dit :

    Ces sondages sont les serpents de mer. Des statisticiens nous ont démontré sur ce blog le bidouillage des sondage. Ecart type, l'aléatoire, et surtout la méthode du redressement propre à chaque institution qui ressemble à un procédé de fabrication.
    Le Front de Gauche s'est attaqué à la Commission des sondages en rappelant à la dite commission que la loi de 1977, oblige les instituts à détailler la notice pour faire apparaître les critères et valeurs de redressement des sondages bruts.
    Cette méthode de redressement est essentielle pour connaître le résultat net de sondage publié. Si le conseil d'Etat suit les conclusions du rapporteur, en disant que la méthode du redressement est top secret, alors nous pouvons parier que tout sera permis. Les instituts de sondage pourront redresser à leur guise, sans transparence, sans fournir d'explication, en fonction de leur objectivité ou subjectivité du sondeur

    La question que l'on peut se poser : Quels sont les critères de redressement appliqués pour le Front de Gauche, sachant que c'est la première fois que la Gauche radicale présente un candidat unique à la présidentielle ?

    Avec un peu'humour, peut on être correctement redressé par.des tordus ?

  48. hold-up dit :

    892- Bibi - Oui, franchement "Bibi", il me semble aussi que vous aurez mal lu ou mal compris. Les propos de Jean-Luc Mélenchon via le FdG, prônent au contraire un revenu décent pour les agriculteurs, une augmentation des produits cultivés sainement et compensés par une augmentation des salaires pour la majorité des salariés qui pourront ainsi les acheter au juste prix (smic 1700 euros brut en début de mandat, net en fin de mandat du FdG) - C'est une vision dynamique qui prône un cercle vertueux où la conscience du travail des autres est partagée, comprise et respectée. Tout le contraire d'aujourd'hui où le travail est compartimenté, où tout le monde se désintéresse du travail d'autrui et où la tendance à l'hyper-industrialisation et à l'automatisation (productivisme aveugle) détruit la dignité de tout labeur véritable et déshumanise les êtres humains dépouillés de tout. Réécoutez bien les discours des meetings, croisez les informations et relisez le message n° 896 de "PhiG" - Merci.

  49. QuienSabe_PG66 dit :

    marianne #787
    "Quand ferez vous un meeting a Toulouse ou ses environs Monsieur Mélenchon ?"

    Si le WM laisse passer sur ce coup-là, les dates de Jean-Luc Mélenchon en meeting sont les suivantes :
    7 FEVRIER à Lyon (69)
    8 FEVRIER à Montpellier (34) Bus à 5€; Pour les P.O., venez sur le site du PG.
    15 FEVRIER à Strasbourg (68)
    22 FEVRIER en Corse (20)
    6 OU 7 MARS à Rouen (76)
    13 MARS à Clermont-Fd (63)
    29 MARS à Lille (59)
    4 AVRIL à Limoges (87)
    5 AVRIL à Toulouse (31)
    11 AVRIL à Marseille (13)
    19 AVRIL à Paris (75)

    [Edit webmestre : Attention, ce que vous communiquez là, ce sont des dates prévisionnelles. Nous avons pris soin d'indiquer en tête de l'agenda de ce blog que seules les dates qui y sont consignées engagent réellement la présence de Jean-Luc Mélenchon. Vous indiquez ici des dates qui ne sont pas encore confirmées et risquez d'être à l'origine de bien des déceptions. Vous auriez du vous abstenir, d'autant plus que la question ne portait que sur Toulouse.]


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