21jan 12

Un palier dans la campagne

Après Metz

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20De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.

A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note 14bprécédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux 16certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ?  Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui 27ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL

Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que  la discipline budgétaire est «  la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme !  Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots 13« consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.

C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »

L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix 26politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.

Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que14a nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil.  Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.

La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci.  Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting  à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe.  Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.

Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent 21donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc23 entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.

A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.

Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont 17atoujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.

L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a17b condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.

Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.

« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.

Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.

Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. » 


923 commentaires à “Après Metz”
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  1. Sylvain dit :

    Jean-Pierre Chevènement n'exclut pas de retirer sa candidature et sa préférence n'irait pas vers Hollande mais sans doute Mélenchon. D'un autre côté Philippe Poutou du NPA envisage aussi de plus en plus un ralliement au Front de Gauche. Les lignes bougent doucement mais elle bougent!

  2. redline69 dit :

    Chevènement cherche avant tout le meilleur des fauteuil possible. je suis très déçu de ce qu'est devenu ce grand Républicain. Il utilise alternativement le PS ou le FdG pour son catalogue et pour plaire ! qu'il passe son chemin. car les Français n'aiment pas trop les girouettes politiques.

  3. ydaho dit :

    @ 753 et 754 : vous emballez pas comme ça :
    Jean-Luc Mélenchon ironise

  4. marj dit :

    Armogan@733
    La réponse aux pseudos graphes de M. BFM (alias Lenglet, le fameux "économiste" de l'émission "Des paroles et des actes")ont déjà circulé, je n'ai pas retrouvé le lien mais je l'ai imprimé sur papier chez moi. Si quelqu'un peut le retrouver pr Armogan.
    Par contre, j'ai trouvé un lien sur " Place au peuple", concernant le soutien de 42 économistes (sans appartenance à un parti particulier) au Front de Gauche...ils doivent peut-être aussi faire partie des Economistes Atterrés. Il ne faut pas hésiter à mettre en avant ces nombreux soutiens de la part d'universitaires qui valident complètement la "faisabilité" de notre projet.
    Sinon, un grand bravo pour le meeting d'hier soir que j'ai suivi en direct sur le net !

  5. jean ai marre dit :

    A tous ceux qui ont critiqué Médiapart.
    Vous pouvez lire l'article sur le meeting de Besançon en clair. Pas besoin d'abonnement.
    Il relate fidèlement le meeting, en mettant un coup de projecteur sur le travail mémorable des militants et sympathisants.
    Tout bouge, il faut un peu de patience

  6. Pulchérie D dit :

    @ Ivan (702)

    Cela devient absolument lassant (homme, je dirais casse-c...) ce microscopique événement qu'il faut sans cesse ré-expliquer.
    Je ne suis pas méditerranéenne, comme l'est J-LM, mais à sa place, je crois que, finalement, j'exploserais.
    La petite vidéo que l'on propose pour montrer le rôle harcelant des gens du micro-journal est très claire.
    Et pourtant, combien de fois viendra-t-on encore avec cette histoire ?
    Il ne s'agit pas de l'élection de l'homme de l'année de Trifouilly-les-oies, mais de celle du président de la république.
    Les critères ne sont pas les mêmes.

  7. le révolté dit :

    Breteau jean claude@751

    Libre à toi de ne pas boycotter les médias, mais je me demande comment tu peus supporter toutes ces émissions avec ces sois disants experts qui prônent la pensée unique ainsi que l'ostracisme qui est fait vis a vis du front de gauche. Pour ma part mon choix est fait je boycotte toutes leurs emissions politiques, il y a assez de moyens sur internet pour pouvoir s'informer.

  8. teres dit :

    Hier soir vu un certain nombre de gens au meeting Bisontin avec qui je parlais pour sonder leur venue. A me couper le souffle ! Par ceux qui s'abstenaient en 2007 ou qui revenaient à la politique grâce au discours rouge de cette vraie gauche. Dégoutés du rose, du blanc et osaient croire que Jean-Luc Mélenchon était valable pour eux. Là on entame la réserve des abstentionnistes, ce qui explique le boycott des médias pour le FdG. Ne baissons pas les bras! Courage !

  9. maxou dit :

    Bonsoir à vous,
    761 le révolté, tout à fait d'accord avec vous révolté, mais si nous boycottons tous les médias comment savoir toutes les conneries qu'ils racontent aux citoyens sur le Front de gauche ?

  10. Jean Jolly dit :

    Avec un peu de pédagogie, de sérieux, d'humour, de vérité et de rapport de force, pouvons nous arriver à la démocratie ?

    Bien sur, il suffit que la majorité le veuille... c'est ça le rapport de force, faire connaître la vérité !

  11. juju dit :

    Je suis un peu d'accord avec le révolté. Mais nous n'avons aucun mérite de boycotter les médias. Ils sont tellement méprisant envers les gens du peuple que l'on ne se reconnait plus dans le PAF. On est vraiment invisible jusque dans le journal d'information de n'importe quel chaine. Les autres émissions sont un exemple de vulgarité, trash et voyeurisme. On a l'inpression de ne pas vivre dans le même pays. Qu'ils s'en aillent tous.

  12. ydaho dit :

    On pourrait organiser une manif ici. A mon avis ils regardent ce qu'il s'y dit. C'était un peu le sens de ce que je disais plus haut : "moi je ne dit plus rien, je fais comme la presse", mais y'a surement beaucoup mieux. D'un autre coté ça nous laissera le temps de diffuser le discours de Jean-Luc Mélenchon.

  13. meduse dit :

    Bonne analyse sur Orban : la clique bien pensante ne s'est pas préoccupée de la dérive autoritaire tant que Orban menait des politiques de rigueur bien "comme il faut", la véritable raison de "l'indignation européenne" c'est la banque centrale hongroise déroge à l'orthodoxie monétaire.

  14. jeanmarc dit :

    A propos du compte du CSA de septembre:
    A propos du PCF: et encore, c'était le mois de la Fête de l'Humanité!

  15. graine d'ananar dit :

    @ tous ceux qui disent bah c'était déjà la même omerta en 2005 pour le referendum on a vu le résultat...

    Certes, certes, mais en 2005 le simple fait que tous soutenaient le OUI ça donnait, en creux, de la résonance au NON. Alors que là il y a illusion de diversité, les gens pas bien au courant croient avoir le choix. Celui, artificiel, qu'on leur montre sans cesse dans les télés (c'est pire encore ds les radios, et les journaux ne sont pas lus -j'allais dire : heureusement) qui sont souvent les seules sources d'infos : Sarkozy/ Hollande ou alors les guests stars Le Pen et Bayrou. Tout le reste est inconnu ou presque. Donc c'est beaucoup plus insidieux et dangereux. Et pour tout dire imparable, je le crains... On n'est pas au Venezuela mais aux States. Et ça on le doit à nos chers médias, avec la complicité de nos chers politiques (suivez mon regard...). Tant qu'un Hercule n'aura pas nettoyé ces écuries d'Augias on y restera. Et le Front de Gauche lui-même est beaucoup trop timoré sur la question.

  16. naco dit :

    Ouiche, 16eme page, 769éme commentaire pour "1" seul article (dernier record battu). Je comprends que les snipers ne s'aventurent pas sur ce site. Faut pas avoir peur de se faire piétiner par la foule. En plus, ce site a la réputation d'être bien gardé. Ceci est un compliment, cher WM, et je sais de quoi je parle, puisque que, quand je parle ici à des heures indues, c'est que je bosse dans ma petite boîte à surveiller mes sites et à me bagarrer contre des escrocs qui se servent du web pour truander les petites gens. Comme ils me laissent un peu de temps, j'écris. Hier, petit article sur le Petit Journal, déposé sur sur Agoravox et déjà trop de commentaires. Je me plains pas, parce que les gens votent pour, à 80%, mais il y en a qui sont vraiment trop..., je sais pas comment vous dire, enfin tout le monde comprend. Donc, je suis assez content de la suite qui est révélé par le malheureux Dupont-Aignan. Preuve en tous cas que ces mercenaires déguisés en clowns n'hésitent pas à se servir des petites gens pour enrichir leurs infamies, et que le sieur Barthès à intérêt à se renseigner sur la proximité d'une agence pôle emploi avant le rigoureux hiver 2012-2013. Ce qui est étonnant dans cette campagne, c'est qu'une solidarité puissent s'installer entre des gens qui sont de farouches opposants (comme avec MLP et le FdG), simplement pour constater que des devoirs d'égalité et de respect citoyens ne sont pas observés, (dont ce fameux problème de la collecte des signatures). Preuve qu'une majorité de Français, ont l'idée et le besoin d'une nouvelle constitution nouée au ventre.

  17. Gilbert Delbrayelle dit :

    Petit rappel pour motiver les troupes ! Les meetings de Jean-Luc Mélenchon !
    Meeting de lancement de campagne Place Stalingrad Paris (30 juin) : 3000 personnes
    Fête de l'HUmanité (18 septembre): + 10 000 ?
    Bordeaux (Talence, 1° décembre)) : 3000
    Nantes (14 janvier) : 6000
    Metz (18 janvier) : 3000
    Besançon (24 janvier) : 4500
    Et les chiens de garde ont l'audace d'ignorer Besançon et de parler aujourd'hui d'un meeting (?) de Fillon à Lyon.
    Résistance !

  18. citoyenne21 dit :

    Vm (750)
    Comme quoi il faut toujours écouter un discours plusieurs fois car il arrive que malgré qu'on soit concentré, que des bruits de fond ou évènements extérieurs, réduisent quelques instants seulement ton attention. Ce qu'on peut en déduire, c'est qu'ils ont vachement la trouille pour en arriver à de telles extrêmités les esclavagistes.
    Comme j'aimerais que les citoyens en masse osent dépasser leurs limites et oublient leur peur. Je comprends que le changement inquiète mais il faut sectionner d'un coup sec tout ce qui rattache à l'abject. Quel bel enfumage n'est-ce-pas parce que dans les faits, notre candidat monte en puissance d'une matière irréfutable (très franc succès aux meeting) et ils veulent continuer à conditionner le peuple à voter "utile". Ca ne marchera pas, la puissance du verbe de notre candidat et les idées percutantes qu'il répand de toute son ardeur, change déjà la donne.
    Et quant à Sarkozy et sa tentative de passer pour la victime qui pourrait abdiquer parce que trop épuisé par une fonction présidentielle si ingrate ! ruse de sioux : ce type essaie encore une fois d'entuber son monde en voulant passer pour le héros incompris et cherche à se faire réélire sous le mode de la compassion. Laissez vos mouchoirs dans vos armoires messieurs dames et réservez vos larmes (de joie) pour la victoire du Front de Gauche !

  19. Sylvain dit :

    Vous avez vu le chantage qu'exercent les ministres des finances européens à l'encontre de la Grèce? Ils veulent couper les vivres si Athènes n'applique pas les réformes économiques et Maria Fekter a exigé des Grecs qu'ils s'engagent par écrit a appliquer ces réformes. C'est un chantage qu'avaient déjà exercé le FMI et l'UE à l'automne dernier et qui avait vu les chefs de partis s'executer mais le programme budgétaire grec ayant "dérapé par rapport aux prévisions"(tu m'étonnes!), les choses ne se passent pas comme prévues par les esclavagistes de Goldman Sachs! En fait, l'idée est surtout de consolider le gouvernement de Papadémos pour que les changements imposés de force par les diplomates européens puissent être effectifs avant les élections. La Grèce doit rembourser 14.4 milliards d'euros avant le 20 mars prochain et elle ne pourra pas les rembourser sans l'aide promise! A mon avis il est grand temps que les Grecs disent à ces clowns d'aller se faire voir chez les...enfin d'aller se faire voir où ils veulent du moment que ce sera plus chez eux.

  20. PATRICK F 32 dit :

    @ jean ai marre 758
    Tout a fait d'accord, je suis abonné à Mediapart et je considère que c'est le média (sans jeu de mot) un peu important le plus favorable au FdG, à Mélenchon. Cf le reportage sur la préparation du meeting de Besançon que tu cites sans évoquer l'excellent papier d'Edwy Plenel il y a quelques jours sur la nécessité de démocratie, de vrai changement: le FdG était en filigrane, ou je ne sais plus lire.
    Il faut arrêter de critiquer les médias dès qu'ils ont un mot de travers à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon ou qu'ils ne parlent pas d'un meeting. C'est presque normal: il y a un an JL Mélenchon n'existait pas sans parler de la pression des grosses écuries UMP/PS sur les médias en question.
    Nous avons et aurons besoin des médias même imparfaits.

  21. Mario Morisi dit :

    Tiens tiens tiens !
    La Course 2012 : F. Bayrou recueille 15% d'intentions de vote au 1er tour, J.-L. Mélenchon 9% (CSA-BFMTV/RMC/20 Minutes).
    Ca va être terrible ! Et demain Jean Luc est devant Barbier sur La matinale.

  22. Guilloux dit :

    Nous venons de lire le carnet de route en Franche-Comté remarquablement bien écrit. Les témoignages d'ouvriers, actifs et retraités, sont poignants et inspirent une grande colère contre cette violence faite à ces hommes et femmes.

  23. Michel Berdagué dit :

    Pour nous la solidarité et les échanges ici,,entre militants sur le terrain,l'immense plaisir de venir sur ce blog de lire les écrits et de voir et revoir les vidéos des meetings,tout cela prouve que le mouvement,le déroulement de la campagne se passe au mieux et que nos analyses,nos propositions inscrites écrites dans " L'Humain d'abord" répondent aux attentes du monde du travail et de notre population.
    Pour ces 5 longues années c'est désastreux,ces politiques de droite ultra ont mis le paquet dans le dogmatisme à nous imposer la trique et à nous faire tout payer en nous culpabilisant toujours :casses multiples des services publics,et délocalisations de secteurs entiers en atteignant des activités stratégiques,beaucoup de destructions,et le plus grave : Plus de 4,5 millions de demandeurs d'emploi (insee) plus,des précaires,intérim rare,stages... avec une perspective d'aggravation pour les prochains mois,sauf pour les dividendes évaluées à près de 100 milliards d'euros qui d'après des conseils de com.les entreprises doivent communiquées avec intelligence et prudence (cf l'Huma de ce jour).
    Notre programme indique des nouveaux droits dans les entreprises,certes mais se pose avec acuité et en urgence d'une part : la place au niveau décisionnel, de la stratégie,de l'embauche, de tout le personnel cadres et non cadres, une révolution citoyenne dans l'entreprise; d'autre part et en synergie de poser avec force l'appartenance au collectif de ces grands groupes stratégiques au nom de l'intérêt général.
    Pour notre humain d'abord de permettre que le temps de travail sera en fonction de la totalité de la population pouvant travailler puisse le faire.Là nous serions très surpris du Nb d'h par semaine.
    Vive le FdG.,

  24. Mario Morisi dit :

    @ tous
    J'aimerais savoir si ce que je vis en ce moment ressemble à ce que vous vivez ?
    J'ai été interpellé par des connaissances, dans la rue, des gens du centre, électeurs socialistes modérés, et même de droite, qui sont scandalisée par le silence radio qu'on nous impose alors que Jean-Luc Mélenchon leur plaît de plus en plus en tant qu'homme...
    C'est tous les jours pareil, et ce matin c'est un patron de bistrot où je ne vais jamais qui m'a avoué faire de la propagande pour nous toute la journée en fichant à la porte les clients qui votent FN !

  25. JH dit :

    Pour régler définitivement la question des massmedias,on peut bien sûr aller jeter son téléviseur à la déchetterie la plus proche ou fracasser son écran(plat) comme certains nous y invitaient déjà en Mai 68... et qu'on a retrouvé un peu plus tard à la tête des" chiens de garde du système " durant les années Mitterrand, Mais il est douteux que l'on fasse école et que les Français nous suivent."Changer les choses", même sur ce terrain-là, c'est ne pas nier la réalité qu'on nous impose, se colleter avec elle pour la transformer ! C'est ce que font le FdG et son candidat Jean Luc Mélenchon ! Assez de délire, luttons !

  26. Jean Jolly dit :

    @ Mario Morisi.
    J'aimerais savoir si ce que je vis en ce moment ressemble à ce que vous vivez ?

    Comment te traduire ce que nous vivons en France actuellement, notre société étant tellement diversifiée et c'est tant mieux.
    Nous avons cependant la seule certitude qui est l'humain d'abord !

  27. Michel S. dit :

    Aucun de nos médiacrates "officiels" ne s'est rendu compte qu'en 3 meetings régionaux (Nantes, Metz et Besançon) Mélenchon avait réuni autant de monde que Hollande à son meeting national du Bourget.
    Au fait, combien étaient-ils au meeting de Hollande à Toulon hier ? Il y a bien un journaleux qui a compté, non ? Et les flics, ils disent combien ? Ils ont du les compter à la porte...

  28. orero ramon82 dit :

    Bonsoir,
    Quant trop devient trop !
    Ce soir, par curiosité, je suis allé depuis mon 82 voir le Soir 3 de 19h de "Besac". Le croirez-vous? Rien, nada, il ne s'est rien passé de notable dans le coin hier soir !. Les 4500 spectateurs qui ont dû transiter dans le coin avec quelques autobus,drapeaux et coups de claxon ont complètement disparu, envolés comme vrais ectoplasmes éthérés. Seuls restent les centaines d'affiches qui ont couvert les murs et panneaux, et les milliers de tracts qui ont été distribués sur la voie publique, et quelques plaintes des voisins dérangés par le bruit généré par tout ce remue-ménage.Curieux, non ?
    Je passe sur FR2 nationale, sous la baguette de l'incroyable Pujadas: celui-là même qui a reçu dans son émission devenue célèbre depuis, DPDA, J-L Mélenchon qui brigue la présidence suprême sans s'en cacher. ET bien croyez-vous qu'il fit, cet illustre commentateur ? : A part notre "capitaine" national, et, sous-entendu, notre Président du moment en mal d'avenir, qui voit-il comme seuls candidats à briguer le poste suprême ? Je vous le donne en mille: MLP et Bayrou ! Alors là,rideau, y a plus rien à dire ! Pour ne pas être complètement négatif, sur LCI, hier soir, après le meeting de Besançon donc, très bon et assez complet reportage des journalistes dépêchés sur place: honneur à eux !

  29. Truhania dit :

    Pardonnez moi cette réaction puérile, mais elle me fait plaisir.
    9% 9% 9% 9%
    Le dernier CSA nous donne à 9% soit +2 points et je cite

    "En faisant de la finance son ennemi dimanche dernier lors de son discours du Bourget, François Hollande a ancré son discours à gauche. Il aurait pu ainsi faire de l’ombre à la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Et pourtant, le candidat du Front de gauche ne se porte pas si mal. Notre sondage le crédite de 9% des intentions de vote, soit 2 points de plus qu’en décembre.
    François Hollande et Jean-Luc Mélenchon apparaissent comme les candidats les plus solides : 68 et 67% de leurs potentiels électeurs se déclarent sûrs de leur choix, contre 59% de ceux de Nicolas Sarkozy et 56% de ceux de Marine le Pen."

  30. Citoyen93 dit :

    Attention, demain soir FH à des paroles et des actes. souvenez-vous de l'engagement pris par Pujadas devant Mélenchon il y a deux semaines : "oui nous lui poserons la question" (de savoir s'il se désisterait pour le FdG au 2ème tour).
    Les pourrir de mails / twits etc. pour etre sûr qu'ils ne zappent pas la question !

  31. Sylvain dit :

    Par contre, il y a un truc que j'ai du mal à comprendre. Il y a une semaine j'ai entendu un type dire que Jean-Luc Mélenchon prenait doucement mais sûrement 1 point par mois dans les sondages. Or, on vient d'en prendre 3 en 3 semaines...!

  32. Michel Berdagué dit :

    Sylvain, j'ai horreur des sondages mais de voir les différences entre les sondages ça peut être significatif, je pense plutôt à un effondrement d''Eva, il faut se méfier terrible de cette extrème droite..
    A mon avis nous sommes bien au delà,que le Nb à 2 chiffres est atteint depuis longtemps : comment ? Par les attitudes de zappages des porteurs des valoches des puissants vis à vis du FdG. Ils seront nos obligés à force ;à force d'occuper le terrain militant,usines,rue, villes,et campagne,et tout le Net qui va faire place nette et claire comme de l'eau de source, eau vive..nous sommes du Peuple.

  33. citoyenne21 dit :

    En bien ou en mal, le mieux est de ne pas se préoccuper des sondages. Un coup ce sera bon pour nous, un coup ce le sera moins, Par contre, il faut crier au scandale quant à la manoeuvre de manipulation qui en découle pour tromper le peuple, en toute déloyauté. Je n'ai jamais eu besoin de m'appuyer sur des sondages pour faire un choix politique, pour ma part. Quand on est déterminé, on ne vise que le but qu'on s'est fixé et le reste suivra ou pas. si ca suit, ce sera merveilleux, sinon il est plus sage d'agir selon ses motivations propres, que de suivre un courant aléatoire. Je suis là de par ma propre volonté et je m'y tiens car même si on peut changer d'avis au cours d'une vie, une certaine constance est préférable dans certaines situations. Le doute peut s'immiscer parfois mais il est vite surmonté quand l'objectif repose sur des bases solides. Moins il y a d'options et mieux la cible est atteinte !

  34. Truhania dit :

    @ Michel Berdagué
    C'est aussi mon opinion, ils disent que Mélenchon permettrait au PCF de retrouver un score qu'il n'avait plus atteint depuis 1995. Mon sentiment c'est que si on se bouge tous le cul pour convaincre un max de personne on doit pouvoir atteindre le score de Marchais en 1981 d'ici un ou deux mois, et tangenter les 20% au premier tour.
    Je suis convaincu que nous semons pour cette élection mais aussi pour les suivantes. Le Front de Gauche pourra certainement un jour négocier à poids égal avec le PS.
    L'avenir nous appartient si nous n'épargnons pas notre peine.

  35. Denys dit :

    Bonsoir tout le monde.
    781: Attention à ne pas écrire trop vite: je viens d'aller sur le site de L'express, et le sondage mentionné indique Jean Luc Mélenchon à 9% (+2). Où alors, ils sont encore plus réactifs?...

  36. marianne dit :

    Quand ferez vous un meeting a Toulouse ou ses environs Monsieur Mélenchon ?

  37. Mario Morisi dit :

    @ Denys
    Nous avons lancé une offensive à plusieurs sur twitter, fb, un peu partout.
    Les msg ont dû pleuvoir sur l'Express qui s'est empressé de corriger (bon, allez, c'est peut-être une ligne qui a sauté par inadvertance)
    La leçon - Soyons hyper vigilant, c'est la troisième fois qu'on force les médias à se corriger, comme dans le cas de Jean Luc et du rendez-vous "raté" de Libé, je crois, qui est devenu "rendez vous manqué" après un rush de protestations... Ca veut dire que ces gens se sentent surveillés et qu'ils ne peuvent pas aller trop loin non plus. Sans oublier l'attaque sur le terrain légal de Raquel Garrido qui a obtenu une triple admonestation des journaux, du sondeur Harris et de la commission de surveillance.
    Bon, ils ne sont pas allé jusqu'à la punition, mais...
    Nous sommes le peuple, nous sommes très nombreux.

  38. Sergio dit :

    @ Mario Moresi
    Arrête de regarder les sondages fumeux et tripatouilleurs et complètement fantaisistes de Parisot

  39. Sergio dit :

    @ citoyenne 21 J'aime la vigueur de ton post 771 et celui bien sûr de plein d'autres comme Louise, Julien le concepteur d'un très bon site, etc,etc. Comme tu l'écris dans un autre post, citoyenne 21, je n'ai pas moi non plus besoin de sondages (aggrrr !) pour convaincre les proches ni pour savoir pour qui je voterai. Ni non plus de savoir si des survivants du MDC ou des VIP de Libé ou Marianne comme Onfray soutiennent ou non JL Mélenchon..
    Ciao a tutti !

  40. jprissoan dit :

    "malgré la diversité de nos opinions politiques, nous avons choisi Jean-Luc Mélenchon, parce qu’il faut soutenir celui qui demande beaucoup pour que nous soyons un peu respectés ».
    Je trouve cette phrase particulièrement émouvante et juste. J.L Mélenchon et le Front de gauche redonnent la dignité aux ouvriers, à la classe ouvrière, aux travailleurs, au salariat. c'est magnifique.
    Redressez la tête, ne baissez plus les yeux !

  41. Sonia Bastille dit :

    @ Ceux qui ont les yeux rivés sur les sondages...

    Je croyais que les sondages cela ne vallait rien qu'ils étaient tous bidonnés, trafiqués ou manipulés... et je vois que nombreux maintenant ont les yeux rivés dessus et sautent de joie ! cf :"9% 9% 9% 9%" !

    D'abord un sondage sur les intentions de vote est et a toujours été une photographie des intentions de vote de personnes sondées à un moment donné ! Rien d'autre !

    L'enseignement que nous pouvons tirer des sondages montre que la gauche est en position de force attractive avec François Hollande ultra dominant à 31 % et notre camarade Jean-Luc Mélenchon à 9 % dans la dernière livraison CSA pour BFMTV, RMC et 20 Minutes. La Gauche mène une campagne dynamique et semble avoir la préférence pour le moment dans l'opinion. Par contre, à Droite, l'inquiétude semble être de mise tant à la Présidence de la République que dans les rangs de la majorité parlementaire. La dégradation de la note de notre pays, la hausse massive du chômage, la récession économique, la politique d'inégalités permanentes depuis 5 ans, des mesures annoncées, distillées dans les médias et confirmées dimanche par le Chef de l'Etat, telles que la hausse de la TVA, la remise en cause des 35 Heures, la limitation de la prime pour l'emploi, une hausse de la CSG-CRDS font qu'une majorité de plus en plus grande semble vouloir tourner la page de la mandature Sarkozy.

  42. Sergio dit :

    A moitié convaincu, on s'auto-conditionne sur des fausses données commandées et diffusées par des gros bonnets par le truchement de pseudo-spécialistes qui font croire que la vérité sort de questionnaires quotidiens déversés partout sur n'importe quel sujet et posés à une centaine de personnes. On met aussi le débat politique à côté. Je disais donc ça mario, pour dépasser le niveau 0 des medias, je cite la trouvaille de grained'anar qui dans son dernier post laisse sortir une sourde angoisse que l'on a presque tous aussi. A-t-on alors besoin de se convaincre soi-même de ce qui nous fait très peur et pourrait être en plus déjoué par un joli 22-25-27 % ?

  43. Jean Jolly dit :

    Si j'ai bien compris, il faut redonner du souffle aux banques qui sont à la limite de pressurisation dans leurs diverses bulles qui risquent d'éclater et elles vont éclater forcément.

  44. ErikleRouge dit :

    Mélenchon à 9%. Quand on sait comment sont manipulés, heu pardon, réalisés les sondages, on peut tranquillement dire qu'il a dépassé les 10 ! Mais surtout que les sondages le sous-estimés nous conviennent très bien, car attention si le score est trop élevé, de voir les bien pensants hollandais, et tous les journaleux et intellos qui les suivent, crier "vote utile" en boucle et exagérement au point de faire peur à l'électorat de Jean Luc, qui souhaite aussi se débarasser de Sarko !

  45. Julien dit :

    Ça sera compliqué parce que hurler avec les loups, à termes ils ne vont pas s'en priver. Ça va être très dur. C'est toujours plus dur lorsqu'on est seul contre tous. A nous d'être prêts. Vigilants. Combattifs. Acharnés. Créatifs. Comment réagir face au système ? Faire un tumulte de tous les diables pour rendre inaudible la cacophonie des autres. La première étape, c'est mettre Le Pen hors course. D'une part parce qu'elle est nuisible. D'autre part parce qu'elle est l'outil des 2 "favoris". Je ne doute pas qu'avec le temps les médias préféreront parler de nous plutôt que d'elle. A nous de faire en sorte que ça arrive le plus tôt possible. Oui! Il faut prendre la parole afin de prendre le pouvoir!
    Cette élection est à nous!

  46. Claude-Émile Tourné dit :

    Je reviens vers toi pour redire ce que je t'ai déjà dit il y a 2 mois.
    Ta campagne est belle et tu avances bien.
    Mais si tu veux décoller vraiment, il faut que tu remettes en cause l'euro et l'Europe, que tu en proposes la sortie pour tout renégocier.
    Si tu le fais, tu doubles ta mise car les ouvriers qui votent Le Pen pour cela reviendront naturellement vers toi. ET toute une frange des cocos qui doutent de toi viendront faire campagne.

  47. Agua Buena dit :

    Peut-être comme moi êtes-vous curieux de comparer la prestation ce soir de Hollande chez Pujadas, à celle magistrale de Mélenchon l'autre jour... Pour ma part, je vais me retenir : ça me ferait un peu mal d'être au nombre des points d'audimat. J'attendrai la mise en ligne sur internet.
    Les médias nous snobent : sachons nous en servir.

  48. citoyenne21 dit :

    En tout cas, j'espère que sera posée ce soir, à Hollande, dans "des paroles et des actes", la fameuse question laissée en suspens la dernière fois par notre candidat ! Rien n'est moins sûr. Je vais m'obliger à regarder cette émission, faut bien aussi se tenir au courant de la tactique des adversaires ! Le meeting du Bourget par contre, là je n'a pas pu, les extraits m'ont largement suffit...Et quant à revenir sur le boycott de la télé que préconisent certains ! Il n'est pas nécessaire de jeter sa télé selon moi car on y trouve sur des chaines plus ciblées des programmes fort instructifs ! Boycotter certains artistes qui s'exilent fiscalement, ce serait plus judicieux ! Mais bon le Front de Gauche, dans son programme, a prévu de les remettre dans le droit chemin, les choses se règleront d'elles-mêmes donc...

  49. Lupi jean-claude dit :

    Bonjour à toutes et à tous
    Chaque jour qui passe est une attaque supplementaire contre les acquis socio de chacun. Une des dernière en date viens de Séguéla pour lui le monde d'avant est révolu et que jamais nous pourrons revenir aux 35 heures,à la retraite à 60 ans enfin toute l'époque où il a pu s'en mettre plein les poches est mort. Effectivement cette époque est passé, mais l'antiquité, le moyen age est aussi derrière nous et se n'est pas parce que quelques incapables ont pillé la france pour leur confort personnel que le peuple doit trinquer.La dette devra être renégociée et c'est celà que les banques craignent que leur fond de commerce de confort disparaissent et que les faramineux profits quelles font sur le dos des citoyens disparaissent.Là aussi un audit devrait être fait sur la part de nos impots que les actionnaires ont mis dans leur poches avec des taux d'usuriers et remettre les pendules à l'heures avec les intêrets et l'amende.
    Un de nos camarades nous a mis un lien interressant sur une réunion d'économistes à l'usine Kruger à quebec où l'on apprend que en fait toute cette crise n'est en fait que la volonté de 5 personnes représentants des Edge founds anglosaxon dont le fameux Sorros voila pour le visage des coupables.
    [...]

  50. Paul Volfoni dit :

    Bonjour à tous,
    Avancer 9% dans un sondage est déjà un exploit quand on voit que la plupart des médias régionaux ou locaux sur papier ne parlent jamais du Front de gauche depuis le début de l'année.
    Exemple : Le journal du centre du groupe Centre France passe beaucoup (depuis janvier notamment) d'articles sur le PS, l'UMP et un peu sur le Modem, le tout en grand format. Rien ou quasiment rien pour EELV et le Front de Gauche. Je pense donc qu'il est "disons" logique de n'avoir que 9%.
    Comment voulez-vous que les gens se positionnent clairement quand Hollande avance une idée dite "de gauche" avec une tranche à 45% ? En étant informé qu'avec Raffarin c'était 48%. Si les gens n'ont pas accès à des informations contradictoires, comment voulez-vous qu'il se fassent une opinion et votent en connaissance de cause.
    Quand est-il des autres régions ? Parle t-on à peu près équitablement des différents candidats ?
    Je comprends que les grands partis est une plus grande exposition mais quand même, on ne peut pas ignorer les autres mouvements.


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