21jan 12

Un palier dans la campagne

Après Metz

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20De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.

A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note 14bprécédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux 16certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ?  Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui 27ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL

Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que  la discipline budgétaire est «  la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme !  Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots 13« consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.

C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »

L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix 26politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.

Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que14a nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil.  Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.

La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci.  Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting  à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe.  Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.

Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent 21donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc23 entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.

A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.

Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont 17atoujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.

L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a17b condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.

Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.

« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.

Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.

Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. » 


923 commentaires à “Après Metz”
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  1. Superbo dit :

    à Ivan (15h26) :
    Bon. Tu connais déjà la campagne que mène la bande du Petit Journal contre Jean-Luc Mélenchon ?
    Ben voilà deux liens qui t'éclaireront sur leurs derniers coups bas : ici et .
    Reviens vite nous dire ce que tu en penses !

  2. Laurent Vervel dit :

    D'apres l'expansion
    L'Organisation internationale du travail (OIT) a épinglé la politique allemande de compétitivité par les salaires, y voyant "la cause'structurelle" de la crise en zone euro, dans un rapport publié mardi. "L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro", souligne l'institution onusienne basée à Genève, qui critique notamment les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder.
    Ces réformes ainsi que les gains de compétitivité de l'économie allemande sont régulièrement présentés par Berlin comme un modèle à suivre par les autres pays. Le président français Nicolas Sarkozy a notamment vanté le modèle allemand ces dernières semaines. L'OIT y voit au contraire un frein à la croissance européenne. "Les coûts du travail allemands ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression, avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques", note l'organisation qui vise à promouvoir le travail décent à travers le monde.
    Marasme économique généralisé
    "Plus grave, les pays en crise n'ont pas pu utiliser la voie des exportations pour compenser la faiblesse de la demande domestique car leur industrie ne pouvait pas profiter d'une demande intérieure plus forte en Allemagne", ajoute l'OIT. Dans un contexte de chômage élevé en Allemagne, les réformes Schröder ont eu pour effet de "réduire les revenus du bas de l'échelle (...), notamment dans les services où de nouveaux emplois, essentiellement à bas salaires, sont apparus". Mais dans le même temps, "peu de choses ont été faites pour améliorer la compétitivité par le biais d'une progression de...

  3. gabriela dit :

    713 Ivan:
    Moi je n'avais trouvé bien non plus ce refus au petit journal, mais après je me suis renseigné, et le problème était que le FdG avait un entretien avec des représentants des chômeurs, et qu'après d'avoir subi des mauvais traitements de la part du petit journal qui voulait rire de tout et n'importe quoi, ils ont décidé qu'avec la situation très pénible des chômeurs on ne riait pas. Ils avaient voulu raconter que Joly et Jean-Luc Mélenchon ne voulait pas se rencontrer quelques jours avant, en les montrant dans le même endroit sans se parler, mais c'était pure mensonge, donc, la relation venait déjà tendue. Su le site des chômeurs j'ai pu visionner la rencontre entre eux et Mélenchon, et tout de suite j'ai compris: C'est vrai, il n'y a là de quoi rigoler.
    D'abord j'ai ressenti la même chose que toi, mais après avoir vu cette rencontre, j'ai compris, à la fin, le FdG avair raison.

  4. YanDuPic dit :

    Calcul à la louche à partir du document du CSA fourni par Julien 692 concernant la représentativité des différents partis dans les médias. J'ai fait le calcul pour Septembre 2011, uniquement à la TV:
    Parti de Gauche + PC: 4 heures 7 mns
    FN: 6h 20 mns
    PS: 77h 40 mns.

    Ouch!

  5. Ivan dit :

    Merci de m'éclairer. J'ai vu les explications... on connaît la teneur du petit journal. On ne peut quand même pas commencer à squeezer des "bouffons" (quelle que soit la qualité de leur boulot). Pour finir ce sont eux qui s'en sortent bien puisqu’ils ont la puissance de l'image et passent pour les victimes. Tout ça pour dire que ce truc fait "guéguerre "entre Mélenchon et canal+ : on devrait être au dessus de ce genre de conflit, plutôt que d'avoir à se justifier face à des gens qui de toutes façons auront tjs le pouvoir de transformer la réalité.

  6. Zapping dit :

    Le discours de Jean-Luc Mélenchon à Besançon est arrivé sur le Blog les amis :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/24/meeting-front-de-gauche-de-besancon/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  7. Adisl dit :

    Voici une nouvelle relayée nulle part :
    Gémalto, Société côté en bourse et fleuron du savoir faire Français en carte à puce est entrain de délocaliser en douce la production et la R&D dans le Sud Est asiatique. (Ce sont eux qui produisent par exemple la carte à puce de votre carte vitale)
    Le pompon, c'est que cette société fait des bénéfices records et gave ses dirigeants = 13 millions d’€ de stocks et actions gratuites ont été distribuées à 7 d'entre eux seulement. Les salariés n'ont eu que des miettes, comme d'habitude.
    Sources
    Si le Webmaster veut plus d'infos, j'ai des contacts dans cette boite qui a un site R&D notamment à Meudon.
    Tous les syndicats de Gémalto sont en train de sonner le tocsin et manifestent aujourd'hui même.

  8. citoyenne21 dit :

    Ardéchoise (699) parle de désobéir en cas de nécessité ! Exactement, quand c'est une question de vie ou de mort, enfreindre la loi n'est pas un acte de sauvage mais bien au contraire une action de survie !
    C'est comme ceux et celles qui viennent nous bassiner avec leurs textes de loi qu'ils connaissent par coeur ou qu'ils recopient depuis wikipedia, en prétextant que oh grand dieu, non nous ne pourrons rien changer sans l'accord des autres pays ! sans leur accord peut être mais on peut les influencer si on est assez puissants et persuasifs pour leur donner l'envie de nous suivre, pour le meilleur !
    Quand ils ont piétiné le "non" du peuple de 2005, ont-il été respectueux du choix du peuple ? Non ! et bien ce qui peut se faire dans un sens négatif peut donc également se faire dans un sens positif ! La fatalité je ne veux pas en entendre parler ! c'est juste une question de volonté politique et citoyenne ! si on s'y met tous ensemble, on peut changer les choses dans le sens qui nous arrange !
    Jean-Luc Mélenchon est un moteur qui tourne à plein régime mais si on cesse de l'alimenter en carburant, celui-ci finira par tourner à vide ! le carburant de notre candidat, en plus de sa foi en lui-même et en ses capacités à impulser de vrais changements, c'est nous le peuple vaillant et nous devons lui fournir tout le carburant nécessaire ! nous avons le devoir de croire en nos chances d'un renouveau ! c'est vraiment à notre portée !

  9. kévin20ème dit :

    Et si nous accrochions à nos fenêtres, a nos boites aux lettres un morceaux de chiffon rouge pour nous compter, pour nous reconnaître et faire nous même nos sondages!
    Un chiffon par citoyen, un chiffon par camarade.

    l'humain d'abord!

  10. JR84 dit :

    Puisque le Front de Gauche est ignoré par la sphère médiacratique nationale, comme Chris (666) moi, je boycott les chaines de TV (TF1,BFM,Itélé...)dimanche soir, 29 janvier 2012, à partir de 19h45. sarko n'aura pas ma portion d'audimat pour nous asséner ses mesures d'austérité et de rigueur. Qu'il mette le 1er la main au porte-monnaie pour sauver les banksters. Courage, Camarades, plus que quelques semaines à tenir, pour le renvoyer à ses chères études de droit. Qu'ils s'en aillent tous, et lui d'abord !

  11. badim dit :

    Avez-vous vu que le PS invite lui-aussi à organiser des "écoutes citoyennes" pour l'émission de demain soir avec François Hollande?

  12. luc dit :

    Les délocalisations dans le textile ont permis de créer 200 000 emplois en Tunisie, soit 40% des emplois industriels du pays.
    Que faut-il faire? Rapatrier ces emplois en Europe et mettre 200 000 tunisiens au chômage?

  13. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    @ luc 731

    Il ne t'aura pas échappé que chaque année la France gagne plus de 400000 habitants et que nous ne nous promenons pas tout nus!
    La question n'est donc pas de mettre le couteau sous la gorge des employés tunisiens du textile mais pour le moins de réindustrialiser certains bassins de tradition textile, compte-tenu de la situation démographique du pays.

    Sinon, très bon discours à Besançon à la suite d'une très bonne journée. Nous attendons (façon de parler vu qu'on arrête pas!) Jean-Luc à Limoges le 04 avril.

  14. Hold-up dit :

    720 Ivan
    "Tout ça pour dire que ce truc fait "guéguerre "entre Mélenchon et canal+ : on devrait être au dessus de ce genre de conflit, plutôt que d'avoir à se justifier face à des gens qui de toutes façons auront tjs le pouvoir de transformer la réalité. "

    Il faut changer d'angle pour bien comprendre le but visé et ne pas croire qu'en faisant cela, nous perdons la main vis à vis des petits flics du système, versus Yann Barthès. Bien au contraire nous reprenons la main ! La nôtre ! Nous n'y comprendrions rien si nous ne partions pas de Karl Kraus, Guy Debord, Bourdieu et sa critique de la télévision, Pierre Carles ou Acrimed. C'est de là que nous partons ! Ce ne sont pas les petits roquets du système médiatique de sélection de l'information, qui vont nous faire changer d'attitude. Jean-Luc Mélenchon joue le jeu et parfois il ne le joue pas, c'est très bien. Le FdG doit faire les deux. Apparaitre soi-même et révéler parfois la mise en scène médiatique pour ce qu'elle est : un simple appareillage orthopédique du capitalisme financier tel qu'il est, à cette heure encore. Apparaître et révéler, voilà notre tache politique : nous qualifier en disqualifiant un système qui se pense comme étant la « réalité toute ». Et bien, non ! Les médias sont une ingénierie plus ou moins fallacieuse, rien de plus et rien de moins. C'est mieux en le disant et en le montrant.

  15. CN46400 dit :

    @LUC (731)
    Que deviendront les 200 000 travailleurs tunisiens lorsque le niveau de vie en France aura baissé au point qu'on ne pourra plus acheter les produits qu'ils fabriquent désormais?
    En fait, plus que de relocalisation, il s'agit d'abord de freiner les délocalisations et de faciliter le redéveloppement de notre industrie sur les productions nouvelles.

  16. cobalt dit :

    Bon, le petit Sarko va encore jouer avec son sac de billes, mais pour en gagner plus. Il va nous annoncer une TVA sociale, pas piquée des vers. Alors là à 21,6% de TVA, les pauvres vont vraiment trinquer. Ça sent la spirale grecque.

  17. citoyenne21 dit :

    Kevin (727)
    Et pourquoi pas porter un petit pins sur le col de sa veste ? N'y aurait-il pas moyen qu'un créateur dessine des pins à l'effigie du front de gauche (scintillant pour les dames, plus sobres pour les messieurs ! rire) ? à mettre en vente 1 ou 2 €, ça remplirait les caisses de campagne et ça permettrait de nous reconnaitre dans la foule des anonymes ! Moi cela me plairait bien d'arborer un signe distinctif, pas trop voyant pour ne pas faire de vague sur son lieu de travail mais suffisamment présent pour ne pas passer inaperçu et se reconnaitre entre camarades ! C'est un petit détail, qui peut être jugé comme superficiel par certains mais moi perso, j'aurais une certaine fierté de pouvoir être identifiée comme élément de discordance envers la pensée unique, sans forcément avoir à la montrer ouvertement ! Ce qu'on ne peut crier de manière trop ostentatoire, on peut cependant l'exprimer avec discrétion et l'effet bénéfique, sur le moral, pourrait être décuplé !

  18. luc dit :

    @ Jean-Philippe VEYTIZOUX
    La société textile LEJABY va licencier 255 salariés en France et délocaliser toute sa production en Tunisie.
    En Tunisie, le taux de chômage est de 19%. Faut-il interdire les délocalisations?

  19. marechal dit :

    @ Sonia Bastille
    Aujourd'hui l’extrême droite est partout, Sarkozy y a contribué, Des dirigeants tel Dassault ont trahi leur patrie en préférant s'improviser à perte pour le contribuable "magnat de la presse" plutôt que de garantir en puisant sur leur fond propre le succès à l'export de leur trouvailles technologiques... (j'en veux pour preuve la mise en carton du programme rafale N biplace, qui aurait pu être proposé à l'USN, aux anglais, à la chine, à l'inde et même à la Russie...) et la mise en longueur au prix d’incohérents coûts de production de cette bestiole morbide dont furent vanter les méfaits en Libye : "Le rafale"!
    je continue dans les incohérences du règne "Dassault fils" ?:
    mise en coordination loupée du CTA 40 pourtant disponible depuis les années 70 dans sa version 45... avec le programme DEFA 30 des années 80 pour le monstre technologie devenu à force de perte de temps "in-exportable ! " = perte également de synergie allant contre l'idée de la planification écologique !

    @ Dudu 87 : bien visé !

    @ Non ydahoo, ce n'est pas que de la trouille ! C'est déjà du fachisme !

  20. Gilbert Duroux dit :

    Arrêt sur images pointe une nouvelle manipulation du Petit Journal de Canal +. Qui vise cette fois ci Dupont-Aignan. Ils se sentent tellement morveux, dans la bande (organisée) de Yann Barthès qu'ils ne veulent plus répondre à Arrêt sur images (quoi, un boycott de journalistes ? Mais c'est une atteinte à la liberté de la presse ! ;-)).

  21. jacques bounoume dit :

    Dimanche Sarko va affronter le journaleux de BFM Tv qui brandissait des graphiques aménagés devant Jean-Luc Mélenchon. Nous allons voir si cette serpillère ultra libérale va avoir autant de gnaque pour essayer de déstabiliser le roi du Fouquet's !

  22. ydaho dit :

    J'interrompt mon silence pour dire a Adisl qu'il se "trompe", Jean-Luc Mélenchon a parlé de ça, et a précisé en outre que la sécu, avec notre argent allait dorénavant acheter les carte vitale en inde..
    Luc, J'ai le souvenir d'une émission télé qui relatait la lutte d’ouvrières du textile sur une longue période et dont a la fin leur outil de travail était délocalisé en tunise... Vu le comportement du patron envers ses ouvrières Tunisienne, je me demande si c'est si bien que ça...

  23. Sergio dit :

    @robertFdG - 704
    Merci pour le lien de la liquidation de l'entreprise, parfaite illustration de la désindustrialisation à l'oeuvre depuis l'application de la libre concurrence imposée par le TCE et l'UE libérale. Poignant, émouvant comme du temps où on, liquidait déjà Lu et que le doctrinaire Jospin restait muet devant les ouvriers jetés comme du rebut en banlieue parisenne ou à Calais.
    Ce que Mélenchon et tous les constructeurs du FdG depuis ont créé, c'est le DROIT de ne pas l'accepter, de ne plus l'avaler au nom de la "compétitivité mondiale" ou des "lois" du marché financier.
    Les indignés en France ont été dépassés et relayés par ceux qui proposent une solution, ceux qui dénoncent et assigneront au tribunal les truands de la finance.
    JL Mélenchon a parlé de dignité à plusieurs reprises, au sujet de nous tous, citoyens lambda, salariés, précaires et peitis artisans, humiliés par des conditions de travail qui se dégradent de plus en plus et de vie qui deviennent parfois destructrices.
    Le moralisme tiersmondiste du genre "t'as pas le droit de revendiquer parce qu'en Inde c'est pire" est balayé.
    Le dogme pseudo-rationnel du genre "bosse parce que sinon les Pakis vont nous bouffer le taf'" est caduc.
    Le refrain du style : " ferme-la, c'est normal que tu perdes ton taf'pour que les Chinois ou les Tunisiens bossent aussi" est démonté.
    C'est le poing levé que désormais, à côté des chants courageux et des pleurs des ouvrières de Lejaby, les ouvriers réinvestis d'un DROIT à une vie décente, vont voter.
    Et Robert, ne sois pas étonné, ils voteront pour celui qui parlera "gros sous", comme JL hier à Besac, et réglementation de la finance pour notre économie. Normal, nous on vote pour nos intérêts de classe pas pour des classes...

  24. Hold-up dit :

    731luc
    " Les délocalisations dans le textile ont permis de créer 200 000 emplois en Tunisie, soit 40% des emplois industriels du pays. Que faut-il faire? Rapatrier ces emplois en Europe et mettre 200 000 tunisiens au chômage? "

    Oui, mais comme le dit Luc : " La société textile LEJABY va licencier 255 salariés en France et délocaliser toute sa production en Tunisie "... Et si les travailleurs Tunisiens et les travailleurs Français se concertaient ? Et s'ils menaient des actions communes ? Et si la production était discuté de part et d'autres de la Méditerranée ? Et si nous prenions exemple sur nos amis Tunisiens pour accélérer notre révolution citoyenne ?

  25. Jean Jolly dit :

    A propos du journal "le Monde" et en lisant l'article sous-entendant une certaine "amitié" ou du moins une certaine "admiration" voire même une certaine "connivence" entre Serge Dassault et Jean-Luc Mélenchon, j'ai failli exploser de rire en repensant à l'époque du cinéma muet où les "méchants", qui jetaient des peaux de bananes sur le passage de Charlie Chaplin, de Buster Keaton et autres Laurel et Hardy, finissaient toujours par glisser dessus, l'auteure de l'article a manqué sa vocation... Hollywood l'attend.

    Sérieusement, j'aimerais connaître l'avis de Serge Dassault sur la mesure du PPP qui consiste au FISC de réquisitionner tout au dessus des revenus annuels de 360 000 euros, entre les autres mesures évidemment... à mon avis, l'amitié "entre eux" va en prendre un sérieux coup. En effet, sur les 500 fortunes de France Serge Dassault est situé à la sixième place du classement.Il est possible qu'il ait beaucoup d'humour "notre" Serge national (par obligation) mais je doute qu'il apprécie "l'Humain d'abord"... je parierais même qu'il s'adonne à l'humour noire de teinte brune.

    En parlant de vertu, d'amitié, de patronat, de journalisme, de politique et du paradoxal en voici une belle brochette représentative.

    Appel @ Serge Dassault (fiction).

    Allez Sergio, prend exemple sur de Margerie, laisse tomber tous tes milliards d'euros encombrants pour toi et ta famille (aussi nombreuse soit-elle), oublie "le Figaro", arrête de reluquer sur le droit du travail en Chine et viens nous rejoindre, tu deviendras le premier ex-milliardaire...

  26. Cathar dit :

    Article honnête et fouillé sur le meeting de Besançon dans Médiapart, ici

  27. le révolté dit :

    Comme je l'ai déja dit et comme beaucoup le suggérent sur ce site, il faut boycotter tous les médias dominants, nous avons un pouvoir celui de dire non à tout ce bourrage de crane et de désinformation fait par ces chaines. Et surtout ne pas oublier que le but recherché par ces chaines est l'audience donc dés l'instant qu'ils s'apercevront que celle ci baisse,ils changeront peut être (on peut toujours rêver on n'a plus que cela) leur stratégie envers le FdG;

  28. Cac40 dit :

    La Croix écritau sujet du meeting d'hier "ce qui restera sans doute comme l’un de ses plus importants meetings de campagne. La salle, qui peut accueillir 4 500 personnes, était comble.".
    Ils pensent que l'on va s’arrêter la, comme ils sont amusants!

  29. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 731 - Luc
    "Rapatrier ces emplois en Europe et mettre 200 000 tunisiens au chômage?"

    Serais-tu prêt à montrer l'exemple et à offrir ton propre emploi ? Et ceci juste pour permettre à ton boss de grossir ses profits ?
    Produire à perpète ce qu'on peut produire ici, cela veut dire ballader les marchandises inutilement sur de longs trajets, et donc générer gaspillage d'énergie et pollution inutile, non ?

  30. armogan dit :

    Meeting très fort hier, tout dépend de nous notre stratégie doit être conforme à objectif. Prenons le pouvoir cela veut beaucoup de travail en perspective pour chacun de nous, mais je n'en connais pas de plus nécessaire, celui de notre émancipation.
    Pour ce qui est des médias ne dramatisons pas, et ne focalisons pas, le petit journal ne valait pas mieux que la petite mise au point de la semaine passée saluée d'ailleurs par la presse entière, vouloir à tout prix faire des démonstrations sur ce seul média qui n'est pas le coeur le plus crédible de l'appareil médiatique sans s'en prendre par exemple au soit disant experts objectifs,j'aurais par exemple préférée trouver l'argumentation démontant les tableaux de l'économiste des paroles et des actes ou les réponses aux "faux chiffres de Mélenchon" diffusés par Peyrelevadde et le Modem que nous nous prendrons sans doute dans le PIF lors d'un débat avec Bayrou. c'est prendre le risque de passé pour des gens qui crient au loup pour pas grand chose, si je peux comprendre et partagé le choix fait il est au minimum très mal géré, l'explication sort un peu tard et un peu caffouillée. Personne n'est parfait, haut les coeurs le combat continue.

  31. Le révolté dit :

    Je m'aperçois qu'il y a une surenchére dans les journaux (à part quelques uns) pour minimiser l'impact qu'a actuellement le FdG dans la société. Ils veulent sûrement nous déstabilisés mais ils ni arriveront pas!
    hasta la victoria siempre!

  32. Dudu44 dit :

    @Luc
    Biensûr qu'il faut refuser les délocalisations. Elles ne sont pas faites dans le but humanitaire de réduire le chômage en Tunisie ou dans un autre pays à bas salaire, mais dans celui d'augmenter les profits des détenteurs des capitaux des entreprises. Ces mêmes entreprises qui, après avoir délocalisé en Pologne dans les années 90, délocalisent maintenant de Pologne vers des contrées où les salaires et les couvertures sociales sont plus bas, car les salaires polonais ont trop augmenté. La logique de la concurrence entre les travailleurs ne produit que l'enrichissement du petit nombre et la misère du grand nombre.
    Pour la cas particulier de la Tunisie que vous évoquiez, je pense qu'ils peuvent favoriser l'emploi dans bien d'autres domaines que celui de la confection pour l'exportation. Ils pourraient également en profiter pour augmenter les salaires et diminuer les profits.
    En outre les délocalisations consistant à produire loin (là où la main d'oeuvre est bon marché) pour réimporter en France sont mauvaises pour l'environnement (transports supplémentaires).
    Enfin, cèder à ce chantage consiste à accepter le principe de la compétitivité basée sur le fameux "coût" du travail, et nous refusons cette logique : quand on me parle du "coût du travail", je réponds "ah oui, et le coût du capital, on en parle?"

  33. ermler dit :

    Mail reçu d'une amie plutôt sympathisante PS et qui ne connaissait guère Mélenchon.

    Je mets du temps à te répondre mais j'ai voulu prendre le temps d'écouter le discours de Metz de Jean-Luc Mélenchon.
    Merci pour ce lien, ça change de ce qu'on nous serine un peu partout, je trouve qu'il a un vrai talent de la langue, du rythme, des phrases qui frappent, des phrases qui portent un imaginaire qui se fait rare ailleurs. La coquetterie des lunettes est en sus, mais je suis indulgente moi qui supporte difficilement de les garder sur le nez.. [...] Pour le contenu, j'ai apprécié sa façon de décrypter les manoeuvres de Marine le Pen, de mettre les points sur les "I" avec sa méthode bien lisse de Madone des plus démunis, enfin, quelqu'un qui ose dire la vérité et ne s'embarrasse pas des louvoiements habituels. Je le crois sincère et sa remarque sur le peuple invisible est pertinente! J'applaudis aussi l'augmentation du Smig, et son mépris pour les agences de notation...

  34. Sergio dit :

    ...nous, et donc les ouvrier(e)s virés de Lejaby, on vote pour nos intérêts de classe (boulot, salaire, sécu, protection à l'encontre de la finance internationale, école, promotion sociale, etc) pas pour des classes politiciennes parasites !

    Pourquoi être donc choqué qu'en 2007, face à une arrogante inculte arriviste celui qui parlait de "pouvoir d'achat" ait pu avoir un certain succès dans les régions sinistrées ?
    Bien sûr les électeurs salariés et ouvriers Sarkozystes n'avaient pas la culture politique pour éviter le piège des mots de l'avocat d'affaires mais en face de lui, quel discours entendaient-ils venant du P"S" ?
    Exemple : 1er mot et reproche de royal lors de l'unique débat entre les deux au 2d tour : "la dette" [non comblée par les gouvernements Chirac auxquels sarko appartenait] !
    On peut comprendre que royal ait si lamentablement perdu et fait perdre CINQ ans à la France et à la Gauche avec un tel discours anti-ouvrier et capitulard ! Et donc que la Haute-Loire ait voté contre ses intérêts à cause de ce brouillage idéologique orchestré par les sociaux-démocrates européistes !
    Comme l'a redit JL à Besançon, à nous d'expliquer pourquoi à tous ces collègues et proches, le FdG peut les sauver. Sinon, rebelote...et si oui : plus de 25 % de voix pour JL.
    A propos de tous les sondages bidons qui trichent et enfument, cf celui des primaires du PS fin 2011... Royal plombée et l'antimondialiste propulsé à 17 % contre toute attente ; idem pour la participation de 3 millions alors que tous les instituts la prévoyaient à 1 au mieux.

  35. Omar dit :

    @Ivan 710. L'équipe du petit journal a été refusée pour filmer et assister à la rencontre avec les chômeurs de l'association "Philadelphie", parce que leur traitement de l'infotainement est indécent et qu'ils auraient trouvé le moyen de rire de la tragédie que vivent ces hommes et ces femmes. En revanche, ils ont pu assister au meeting, au premier rang en plus, et là bien entendu, ils n'ont pas posé UNE seule question. Ils ont attendu que Jean Luc, épuisé après le discours, sorte avec ses amis de la salle pour lui courir après comme une meute affamée et privée de nourriture et jouer ensuite les martyrs de l'info censurés par le méchant commissaire du peuple.
    Entre parenthèse Le Petit Journal a refusé de répondre à @si sur leur traitement pour le moins singulier de l'info...Nom d'un chien! Les voilà qui imitent leur pire ennemi! Et la liberté d'informer qu'ils nous serinent à longueur d'émission, ils en ont fait quoi?!?!

  36. citoyenne21 dit :

    J'ai lu ce matin un article je ne sais plus où, qui mentionnait que les ouvriers avaient été empêchés, avec menaces de représailles, d'aller à la rencontre de Jean-Luc Mélenchon, dans le Doubs ! Comment donc ces ouvriers pourront être touchés par les solutions que préconisent le Front de Gauche ?
    Rien que d'imaginer l'état de soumission où se trouvent ces personnes qui doivent vivre dans la peur de perdre leur emploi, sous prétexte qu'ils auraient l'idée de s'informer en tant que citoyen ! Comment pourrait-on se sentir bien dans sa peau à ne même pas pouvoir exprimer son moi profond dans une société qui brise les élans ! je suis écoeurée franchement et si je devais vivre une telle situation au quotidien, j'avoue que je le supporterais pas ! je peux comprendre qu'on en arrive à baisser les bras ou à se suicider dans de telles situations d'esclavagisme et de renoncements forcés !

    Alors qu'on devrait tous vivre décemment et développer nos facultés créatrices (hors cadre professionnel) grâce à cette recomposition que devrait représenter le monde du travail amélioré, au vu des progrès technologiques, débarrassés du fardeau du travail pénible et bien non, l'accent est mis sur la souffrance qu'on impose à autrui, faible que soi, par soucis de rentabilité forcenée et d'obtenir obéissance à toute épreuve ! c'est terrible et ces gens enchainés, même si ils ne l'expriment pas, tant enfermés qu'ils sont dans leur enfer, doivent au fond d'eux, tellement souhaiter leur délivrance ! Normal qu'ils n'y croient plus !
    Donc la parole de notre candidat n'a pas arrosé ceux qui devaient en bénéficier.... que de dépenses d'énergie de notre candidat pour des prunes, sur ce coup...

  37. ElGuido dit :

    Pour une fois, un compte rendu de Libération que je trouve honnête sur le meeting de Jean-Luc à Besançon :

  38. Il arrive régulièrement, dans la vraie vie ou sur le net (pas plus tard que cet a m sur Marianne 2) qu'on vous balance, sans crier gare, cette phrase pleine de tendresse, je cite : " Bôf, Mélenchon c'est une grande gueule ! ".
    On peut faire toutes sortes de réponses. Je ne dis pas que la mienne est la meilleure, mais en général, comme on disait jadis sur France Culture "ça interpelle au niveau du vécu ". Je réponds donc : " Jean-Luc Mélenchon a du caractère, une forte personnalité ; ces qualités sont indispensables pour un homme politique à l'époque actuelle. Si JL Mélenchon avait été responsable du gouvernement grec, il aurait envoyé balader les spéculateurs, n'aurait payé qu'une faible partie des intérêts indus, et au lieu de saigner encore et encore le peuple, aurait relancé l'économie, comme l'ont fait l'Islande et l'Argentine, qui ont prouvé que c'était possible ! Dans la tempête, mieux vaut avoir des hommes de caractère, que des chochottes, pour résister. RESISTER ! Voilà le mot d'ordre ! Il n'empêche que faute d'avoir eu des "équivalents Mélenchon", le peuple grec souffre, atrocement."
    Evidemment, en fonction des circonstances, et de l'interlocuteur on peut se livrer à un comparatif avec " la concurrence".

  39. claude mouflon dit :

    @ivan 702
    Et nous où est elle notre liberté d'expression, tu nous voit sur les médias ?
    Ces gens là ne sont pas des vrais pros, d'ailleurs où sont les journalistes avec un vrai travail de fond ?

  40. Mario Morisi dit :

    Honneur à Raquel Garrido qui a fait claquer le beugnet à la commission des sondages par le conseil d'Etat !
    C'est beaucoup plus énorme qu'on le pense. La brèche est ouvert à cet endroit du système.
    D'autres candidats feront bientôt la même chose, quelle belle chose que la démocratie quand elle joue à plein.
    Et vous autres tous. Prenez tous un compte twitter et facebook, je sais, il y a six mois je trouvais ça idiot et branché !
    C'est faux, il faut qu'on démultiplie par 100, 1000, 10000 chaque nouvelle positive pour la cause !
    Si les gens se détournent des médias traditionnels, il faut les cueillir les premiers !
    C'est gratuit, c'est ubique, c'est à t 0 et il y a moyen de démantibuler les fascistes de manière pacifique, par l'humour, l'ironie, le démenti, les contrer quoi, et contre-attaquer dans les urnes !

  41. polnareve83 dit :

    le combat ne fait que commencer...
    on a commencé cet apres midi a inondé les boites aux lettres du lavandou...avec un tract du front de gauche...
    une simple photocopieuse avec un tract récupéré sur le blog et le tour est joué...
    c'est assez extraordinaire ici de voir des tracts du front de gauche!
    une region de droite ancrée bien a droite et plus meme...avec des retraités riches qui se foutent bien des soucis de notre vie....
    je crois qu'ils n'ont jamais été habitue a voir des tracts de gauche ici...la vraie...
    il faut chercher toutes les possibilités de vote front de gauche c'est tout avec les dents s'il le faut...on ira les chercher pour ne pas laisser la bete imonde progresser...
    si des braves gens habitent pas trop loin de chez moi on peux prendre contact..et me contacter on a besoin de bras et de mains pour distribuer tracts...
    je viens d'adresser un email a france inter et radio france a audrey pulvar aussi pour leur demandre s'il nous connaissaient!
    et de nous inviter assez rapidemment car on existe...avec un programme en plus et un bon...
    le combat continue...

    .

  42. dudu87 dit :

    Quand MLP va séduire les patrons, vous verrez ce n'est pas des ouvriers ceux-là !
    L'opération séduction de Marine Le Pen devant les chefs d'entreprise. Invitée du mouvement patronal Ethic, la présidente du FN n'a pas heurté son auditoire, malgré ses propositions chocs de sortie de l'euro et de retour au protectionnisme.

  43. Ydaho dit :

    Adisl, je ne peut pas te trouver l'extrait, je pense que c'était a DPDA mais je n'en suis pas sur, toujours est-il qu'il a cité l'industrie des cartes a puces, a dénoncé la délocalisation, et a cité la sécu qui avec notre argent allait désormais acheter les cartes vitales en inde. Et a trouvé ça surréaliste (bien sur il n'a pas cité le nom de la boite, mais parlé du dernier fabricant de cartes a puces en France).
    Maréchal, (je sais) bravo tu a lu l’épitaphe de la branche munition correspondante...

  44. Fred Barbosa dit :

    Il y a comme un goût de 2005 que je ressens. Les médias traditionnels n'offrent pas la place qu'il convient au Front de Gauche mais un vent tout de même se lève. J'en ai des frissons.

  45. jnsp dit :

    708 @Ivan
    Puisqu'ils ont l'image il n'y a plus qu'à se soumettre ? Peut-être faudrait-il aussi éviter d'avoir un discours qu'ils puissent discréditer avec leurs arguments neo-libero-spectaclo ?

  46. Mélopée dit :

    @Ydaho et Adisl

    Pour la carte vitale, M. Mélenchon l'a effectivement dénoncé.
    Il y a aussi d'après le quotidien du médecin, la question de la moindre sécurisation de la carte, donc la question de la fraude à la sécu.

  47. vm dit :

    @citoyenne21 (18h47)
    Si tu écoutes le discours de Besançon, dès la 1ère-2ème minutue tu entends l'explication : les ouvriers de PSA n'étaient pas assez nombreux au rendez-vous...parce que les patrons avaient choisi ce jour-là pour les mettre en chômage technique !
    Les patrons avaient peur qu'en entendant les arguments de Mélenchon, ils passent tous au Front de Gauche qui les défend vraiment...
    Là-dessus, il faut réécouter aussi à partir de 45 minutes environ le dégonflage systématique de tous les indignes bobards du FN qui, hélas, a des adeptes dans la région.
    Voir aussi une déclaration de François Delapierre ici. (et merci à ceux qui ont fait passer les bons tuyaux pour mettre un lien ! Mais je n'ai pas compris ce qu'il fallait faire pour envoyer des protestations aux médias. C'est bien que le CSA ait été saisi !)

    Tous ensemble contre la gauche-droite euro-austéritaire, tous ensemble contre la xénophobie et les mensonges !

  48. breteau jean claude dit :

    pourquoi boycoter les medias,ils me sont utiles pour contrer leur propagande.Personnellement isl ne m atteignent pas,me rendre sourd et aveugle, n empechera pas mon voisin d etre polluer.Gardons notre sang froid ne doutons pas de notre force, en 2005 ils en ont tant fait qu ils se sont plantes tout seul, les français sont plus intelligents que ses valets grassement payes.De la confiance que diable. Ceux qui peuvent se lamenter sont ceux qui perdent le controle de la situation,pas nous

  49. Maria dit :

    Une toute petite chose pour aider a comprendre les gens pas assez bien informes qui continuent a avoir peur qu'une radicalité "soviétique" soit "cachée" sous le projet intègre du FdG pour le future de la société française (dont par ailleurs je remercie ensemble le candidat et les militants et sympathisants le rendre accessible par le net pour les non- français francophiles).
    N'ayez pas peur, SVP. Les régimes politiques (sociétales) totalitaires ou autoritaires - y compris du type soviétique - n'ont rien a voir avec le PPP du FdG. Pour avoir vécu la moitie de ma vie dans un régime pareil et l'autre moitie - dans une démocratie républicaine (même si encore immature), je vous assure que la différence est grosse et très facile a comprendre: la république démocratique vraie repose sur la responsabilité et la volonté d'agir des citoyens, alors que le régime autoritaire vous explique tout le temps et par tous les moyens, qu'il va "s'occuper de vous", car il (le "parti-mere", le "leader-pere", le "comite central", le "secrétaire général" ou autre) "sait ce qui est le mieux pour tous".
    Tant que votre candidat et vos leaders du FdG n’arrêtent pas de vous rappeler "la besogne" que cela représente de pouvoir vivre libre et heureux - pour tous le citoyens - ne vous méfiez pas d'aucune dérive "soviétique".
    Mais - par contre - méfiez vous toujours quant on vous propose en guise du projet politique citoyen une des choses suivantes:
    a) "de vous aimer"; b) de vous "surveiller pour vous protéger"; c) de confier aux "technocrates" le choix de ce qui sera mieux pour les génération futures et en général - de prendre a votre place des décisions pour votre vie commune sous prétexte que le "sujets sont trop complexes".

  50. de passage dit :

    Je viens de voir à l'instant Chevènement à la télé : pas sûr qu'il se présente, et, oh surprise, il n'a pas caché son intérêt pour JLM!


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